Plombier : un métier d`avenir
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Plombier : un métier d`avenir
16 dec. 2014 Edito Dossier Plombier : un métier d’avenir Le CGA Auvergne se distingue Une nouvelle fois, le CGA Auvergne s’est distingué lors des derniers Trophées des Ailes de la TPE. L’un de ses adhérents, Mickaël Vialat, gérant de la société Apitronic à Corent, s’est vu décerner le trophée d’argent dans la catégorie Communication service Clients + le 17 novembre dernier à Paris. Ce jeune créateur vient compléter la liste des adhérents du CGA Auvergne qui ont remporté un beau succès lors des précédentes éditions de cette manifestation organisée chaque année par la FCGA. Vous êtes très nombreux à répondre présent aux rendez-vous proposés par votre CGA. C’est le cas notamment des formations que nous dispensons tout au long de l’année et pour lesquelles, rappelons-le, vous ne payez aucun supplément, leur coût étant compris dans votre adhésion. Vous avez été cette année 674 adhérents à y participer. Enfin, je tenais à vous souhaiter une belle fin d’année 2014 et une année 2015 riche de projets et de réussite. BONNES FÊTES À TOUS. Evelyne Serin-Cabeau, Présidente du CGA Auvergne Le mail pour mieux communiquer Les adhérents qui n’auraient pas encore communiqué leur adresse mail au CGA sont invités à le faire dans l’intérêt d’une meilleure communication entre leur centre et eux. Ils pourront ainsi bénéficier, comme les autres adhérents, d’informations complémentaires diffusées par le CGA via le courrier électronique. Ces informations peuvent concerner la programmation d’une date supplémentaire pour une formation, une enquête en cours, une action du centre… Le mail du CGA : [email protected] Alors que la crise sévit, les plombiers s’adaptent et résistent bien. Seul bémol : les nouvelles réglementations qui réclament de leur part temps et argent. Patrick Alamarguy, plombier adhérent, le reconnaît : « Même si je fais un ou deux systèmes de chauffage complets dans l’année contre un par mois dans le passé, j’ai maintenu mon chiffre d’affaires. » Les plombiers seraient donc épargnés par la crise ? Il semble qu’ils résistent, avec des armes anciennes et des pratiques bien maîtrisées. De proche en proche. — La fidélité des clients serait leur atout majeur. C’est le cas pour l’entreprise Angileri, implantée à Royat et qui compte huit salariés. « L’entreprise a été créée en 1962, si bien que nous bénéficions du carnet de clientèle important hérité de mon père, explique Bruno, fils de Benoît Angileri. Un fichier clients qu’il a optimisé grâce à ses contacts avec des cabinets d’architecture, sphère où il a longtemps travaillé. Christophe Vialette, jeune plombier de 34 ans installé à Saint-Genès-Champanelle et lui aussi repreneur de l’entreprise paternelle, est rassuré de la même façon par une clientèle composée pour moitié de fidèles. Quant à Sidonio Da Silva, président de la section Plomberie-Chauffage à la Capeb, il est toujours appelé par ses clients, même s’il a quitté Lempdes pour Gerzat, puis Manzat. La mobilité est aussi un argument pour garder sa clientèle. Patrick Alamarguy n’hésite pas à faire des kilomètres, de même que Sidonio Da Silva, sollicité sur des chantiers à Ambert, au Puy La lettre des adhérents #16-dec. 2014 ou à Cusset. Le bouche-à-oreille fait le reste, avec plus ou moins de bonheur selon l’ancienneté et l’expertise du professionnel. « Le plombier qui s’installe fait du dépannage, explique Bruno Angileri. Mais, par contacts, de proche en proche, il augmentera son chiffre d’affaires. » Pour cet adhérent, cette progression par étapes est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, il a choisi d’être sur Facebook mais plus dans l’annuaire. Quand quelqu’un l’appelle, il sait forcément que cette personne vient de la part d’un autre client. Et pas question pour lui de répondre aux appels d’offre : les prix sont vus à la baisse, ce qui rend ce type de chantier incompatible avec le maintien d’une équipe chevronnée et bien payée. Nouvelles qualifications. — L’autre manière de sortir du lot est d’afficher un comportement sérieux, dans un contexte où « les devis sont toujours à faire aujourd’hui et les travaux demain », comme le rappelle Bruno Angileri. « Je contacte tous les clients qui appellent, raconte Patrick Alamarguy. Je suis à l’heure aux rendez-vous et j’envoie les devis rapidement. » Enfin, les plombiers se distinguent par des pratiques spécifiques, comme c’est le cas pour l’entreprise Angileri qui s’est spécialisée dans l’aménagement de cabinets médicaux et dentaires. Le recours aux énergies alternatives – solaire, bois, vo t r e a c t u a l i t é c h a q u e t r i m e s t r e Ugo, Thomas, Bruno et Benoît Angileri (à droite). éolien, géothermie – ouvre des pistes dans lesquelles les plombiers s’engouffrent… avec parfois des difficultés. Comme ses collègues, Christophe Vialette est « débordé par les papiers » pour monter son dossier de qualification RGE après une formation suivie sur les chaudières et les poêles à bois. Sans parler de son coût, que le professionnel doit prendre à sa charge. « La formation coûte 660 euros, explique Sidonio Da Silva. Il faut rajouter les frais de dossier de 200 euros, 48 euros pour obtenir un certificat valable un an et 280 euros pour le coût du contrôle chez le client qui aura bénéficié d’aides, du fait de la qualification de son plombier en matière de rénovation énergétique. » La profession serait en train de se mobiliser pour limiter un tel impact financier pour elle. « Mais je suis persuadé que le métier de plombier est un métier d’avenir, conclut Sidonio Da Silva. Il faudra toujours des chaudières et des salles de bain… » Dossier (suite) Patrick Alamarguy : l’amour de la tradition Installé à Saint-Amant-Tallende, Patrick Alamarguy se définit davantage comme « un homme avant d’être un homme d’affaires ». Sa réussite, il la doit à son amour du travail bien fait et à l’attachement à ses clients. Patrick Alamarguy est devenu plombier par hasard. Il voulait être pâtissier, mais , n’ayant pas trouvé de « patron », ses parents l’ont orienté vers un voisin plombier. « Après mon apprentissage, je suis resté onze ans comme employé à ses côtés. » Il s’installe en avril 2002 à Saint-Sandoux puis à SaintAmant-Tallende. « Ça a marché dès la première année. » Patrick Alamarguy apprécie l’autonomie et « le plaisir d’être seul » que lui a apporté la création de son entreprise. Même s’il n’a que 42 ans, il revendique un amour de la tradition dans son approche du métier : « Je travaille le cuivre, au chalumeau. Les gens aiment bien… Je veux rester “dans l’ancien”, je n’ai pas envie de me lancer dans “le moderne”. » Le dépannage occupe une grande part de son temps et la rénovation prend très largement le pas sur le neuf. Les clients l’appellent très souvent pour un problème de chaudière. Là encore, il s’en tient au matériel traditionnel. « Le bois, les pompes à chaleur, les panneaux solaires, ça ne m’intéresse pas. » Et de rappeler le coût, pour lui prohibitif, des formations qu’il faut à chaque fois que le professionnel finance pour obtenir la qualification adéquate. A chacun ses “quartiers”. — Côté concurrence, Patrick Alamarguy reconnaît que chacun des plombiers installé dans son secteur a « ses quartiers ». “Quartiers” qui peuvent aller, pour lui, jusqu’à Lyon ou aux Alpes. « J’intègre mes frais de déplacement dans le tarif global. » Ne faisant aucune publicité, il s’en remet au bouche-à-oreille. « J’aime bien faire plaisir aux gens. Beaucoup de clients sont devenus des amis. » Une de ses fiertés est d’avoir formé il y a une dizaine d’années un apprenti récompensé par la médaille de bronze au concours des Meilleurs apprentis de France. Le travail du cuivre Ailes de la TPE La société Apitronic, grande gagnante 2014 Mickaël Vialat, gérant de la société Apitronic, a reçu le Trophée d’argent lors des Ailes de la TPE décernées à Paris mi-novembre. Une reconnaissance de son parcours pour cet adhérent qui se dit « entrepreneur dans l’âme ». Quand il crée Apitronic en 2009, seule une autre boutique d’e-commerce dans ce secteur est gérée par une société lyonnaise – elles sont 12 aujourd’hui… Mickaël Vialat a fait partie des trois adhérents du CGA Auvergne engagés dans la course au trophées pour les Ailes de la TPE 2014, organisées les 16, 17 et 18 novembre à Paris par la Fédération des centres de gestion agréés. Il en est revenu récompensé par un Trophée d’argent dans la catégorie Communication service Clients +. Ce jeune entrepreneur de 38 ans réalise aujourd’hui ses rêves d’enfant : « À 12 ans, je disais : “Je serai ingénieur en informatique et, après, je créerai ma boîte !” ». Ingénieur de développement dans l’informatique industrielle, tel est le métier que Mickaël Vialat a exercé pendant onze ans chez IDTSoft à Clermont-Ferrand avant de se lancer dans une activité qui était jusque-là un hobby : la domotique. « Je participais à des forums sur le Net, j’aidais d’autres internautes à trouver des solutions techniques. » Une embauche supplémentaire. — Il démarre seul, en parallèle avec son activité salariée, et boucle les colis la nuit. Aujourd’hui, ce sont 500 à 600 colis qu’Apitronic expédie chaque mois. Mickaël Vialat a embauché deux personnes, « très impliquées dans l’entreprise », l’une chargée du support technique et l’autre de la logistique. L’activité de la société est centrée sur le grand public à qui elle propose des produits à prix raisonnables, d’installation facile, avec le soutien d’un service après-vente à l’écoute et des conseils et vidéos en ligne sur le site. La progression du chiffre d’affaires d’Apitronic évolue en parallèle avec la démocratisation croissante de la domotique, si l’on en juge uniquement les 2500 followers qu’Apitronic compte sur Twitter. Ce qui n’empêche pas la société de se positionner sur quelques gros marchés, comme la commercialisation de 14 modules commandés par GSM pour piloter la chaudière d’un campus universitaire. Dans les projets d’Apitronic figurent en bonne place le développement de produits innovants en matière de domotique et le recrutement d’un informaticien pour faire évoluer la boutique en ligne. À 12 ans, déjà… La lettre des adhérents #16-dec. 2014 Deux autres candidats Deux autres adhérents du CGA Auvergne ont participé aux Ailes de la TPE 2014 : Christian Dosmas, gérant d’EID Immobilier, et Patrick Maignet-Magard, gérant de Créa-Cuir à Cournon-d’Auvergne. La société de Christian Domas est spécialisée dans la gestion et la transaction immobilière et emploie neuf salariés. Christian Dosmas croit beaucoup aux performances des seniors pour son recrutement. Il apporte un soin particulier au suivi des prospects et communique par l’image, n’hésitant pas à faire appel à des photographes professionnels, et par l’objet, offrant des petits cadeaux ciblés à ses clients. C’est parce que Patrick Maignet-Magard avait une passion pour le cuir, qu’il travaillait lui-même, et qu’il peinait à trouver de l’outillage qu’il a eu l’idée de créer Créa-Cuir. Son site marchand pour particuliers, www.crea-cuir.com, leur permet d’acquérir du cuir et des outils, mais également de bénéficier de tutoriels pour fabriquer eux-mêmes des objets en cuir, même s’ils sont débutants. vo t r e a c t u a l i t é c h a q u e t r i m e s t r e Le point sur… Une formation qui a porté ses fruits « Comment réussir sa vente : gérer les doutes et les objections et conclure efficacement », tel était le thème du troisième et dernier volet de la formation « Comment bien vendre en 15 minutes » proposée aux adhérents du CGA le 29 septembre et le 4 novembre par Pascal Brassier, enseignant chercheur en marketing et développement commercial. Elaborée spécifiquement pour les artisans et commerçants, cette formation répartie en trois sessions sur plusieurs mois se proposait d’aborder la vente en trois temps : la découverte des éléments majeurs des attentes du client, la présentation d’un argumentaire percutant répondant à ces attentes, et enfin la gestion de ses doutes et l’aide à sa décision. Mise en confiance. — L’originalité de cette formule résidait dans la possibilité pour chaque stagiaire de mettre en pratique les connaissances acquises entre chacune des sessions. A l’issue du dernier rendez-vous, trois adhérents témoignent de leur expérience et des bénéfices qu’ils ont retirés de cette formation. Nicolas Bourdier, adhérent et associé au sein de la société clermontoise 3D Agence informatique Tribout, est un habitué des stages du CGA, de même que ses collègues qui y participent régulièrement. Il avait précédemment suivi un stage sur la vente au CGA, mais plusieurs années en arrière. « Faire une piqûre de rappel était nécessaire, selon lui. Cette formation m’a fait bouger sur l’argumentation et la contre-argumentation, sur la façon de rebondir quand le client dit “non”, de défendre ses positions quand on parle prix… » Pour lui, le fait que la formation soit dispensée en trois sessions réparties dans le temps « équilibre bien les acquis et permet de les mettre en pratique entre deux formations. Sur le long terme, on se rend compte des modifications dans nos comportements. Se poser une journée pour parler de la vente, ça met plus en confiance… » Il a jugé également le formateur « agréable et dynamique » et a particulièrement apprécié ses nombreux conseils de lecture. Prochaines étapes pour lui, une formation sur le management et une autre sur la communication inspirée de l’improvisation, toujours au CGA. « Forcée à me remettre en question ». — Pour Elisabeth Ribeiro, coiffeuse à Montferrand, il était capital de suivre cette formation avec ses deux employées, Chrystèle et Magali. Via le CGA, elle a déjà suivi des stages en informatique, sur le relooking, et une précédente formation sur la vente l’année dernière. Selon elle, cette deuxième expérience est un succès, dans la mesure « où tout ce qu’a dit le formateur confirme ce que je dis à [mes] employées tous les jours. Et aussi parce que le résultat s’est déjà fait sentir sur les ventes. » Elisabeth compte bien relire les documents remis lors des trois sessions et a imprimé la liste de livres conseillés par Pascal Brassier afin d’ « en acheter un ou deux » et d’approfondir certains aspects. Pour Chrystèle, son employée, la satisfaction a été réelle : « J’ai appris à poser les bonnes questions et dans le bon ordre, à dialoguer avec la cliente. J’avais tendance à poser toujours les mêmes questions et à faire passer le désir de la cliente après ma propre proposition de coiffure. J’ai appris à prendre plus de temps avec elle, surtout au début. Pour moi qui appréhende un peu le changement, cette formation m’a forcée à me remettre en question. » Spécial adhérents • Avez-vous fait une demande de crédit de trésorerie au cours des 3 derniers mois ? ❒ Oui ❒ Non La Banque de France a signé en novembre 2013 un partenariat avec la FCGA. Son objectif : recueillir des informations précises pour optimiser son rôle de médiateur entre les TPE et les banques. relations entre les TPE et les banques. En effet, parmi ses attributions figure une mission en tant que médiateur entre ces deux partenaires économiques. Le premier questionnaire de ce type sera envoyé à la fin du mois de décembre aux adhérents du CGA Auvergne qui sont invités à y répondre dès que possible. Il est rappelé aux adhérents qui n’auraient pas encore transmis leur adresse mail au CGA Auvergne qu’ils peuvent le faire afin, notamment, de pouvoir participer à cette enquête. La lettre des adhérents #16-dec. 2014 Si certains stages sont indiqués comme étant complets sur le site Internet du CGA, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre centre sur une éventuelle seconde date programmée. Exemple de questionnaire Améliorer le travail de la Banque de France Intéressée par le « Petit observatoire de la TPE » édité par la FCGA et basé sur un questionnaire relatif à l’évolution de l’activité et les projets d’investissement des TPE, la Banque de France a engagé un partenariat spécifique avec la fédération. Désormais, tous les trois mois, les adhérents du CGA Auvergne recevront par mail un questionnaire concernant les éventuels crédits de trésorerie et crédits d’investissements négociés avec leur banque, ceci dans le but que la Banque de France appréhende plus précisément les © Fotolia Trois adhérents témoignent, à l’issue de leur participation à trois formations complémentaires sur la négociation commerciale. Tous, à l’unanimité, en ont retiré un vrai bénéfice. • Dans l’affirmative, avez-vous obtenu satisfaction à hauteur de 75 % au moins du montant sollicité ? ❒ Oui ❒ Non • Avez-vous fait une demande de crédit d’investissement au cours des 3 derniers mois ? ❒ Oui ❒ Non • Dans l’affirmative, avez-vous obtenu satisfaction à hauteur de 75 % au moins du montant sollicité ? ❒ Oui ❒ Non • La (ou les) réponse(s) de votre banque a-telle (ont-elles) été assortie(s) de nouvelles exigences en matière de garanties ? ❒ Oui ❒ Non vo t r e a c t u a l i t é c h a q u e t r i m e s t r e © Fotolia Des pros de l’impro En quoi l’improvisation au théâtre peut-elle inspirer le monde de l’entreprise ? C’est le cheval de bataille d’Emmanuelle Riotte, comédienne, notamment de one-man-show, auteur et metteur en scène. La créativité pour laisser émerger les meilleures idées, la capacité à accepter les propositions de l’autre ou à raconter une histoire pour capter son auditoire, ou bien encore la maîtrise de son langage corporel sont autant de pratiques, selon elle, à emprunter aux comédiens pour devenir un véritable acteur de sa communication. Voici une petite séance de rattrapage pour ceux qui n’ont pas pu assister à la formation qu’Emmanuelle Riotte a dispensée au CGA sur ce thème les 24 et 25 novembre dernier. • La spontanéité et la créativité Depuis notre plus jeune âge, nous avons appris à nous censurer. Paradoxalement, nous dépensons tellement de temps à exercer nos « muscles » du jugement que nos « muscles » de la créativité s’atrophient. Pour pouvoir créer, une personne a besoin de faire confiance à ses impulsions et de suivre des idées qui peuvent paraître irrationnelles ou mêmes stupides au départ. Dans l’improvisation, pas de temps pour l’évaluation ! Par définition, l’improvisation, c’est créer dans l’instant sans possibilité de revenir en arrière. Laisser aller ses impulsions revient à laisser émerger les idées qui nous paraissent les plus dangereuses (celles que notre esprit rationnel aurait tendance à censurer) et qui sont souvent celles qui donnent les plus beaux fruits. • L’acceptation de propositions Le travail en équipe implique notre capacité et notre volonté à accepter les idées de chacun. Souvent, les entreprises perdent de la vitesse et des opportunités parce que des idées sont rejetées. Cela ne signifie pas que l’évaluation n’est pas utile ou que l’on devrait adhérer à chaque idée… En effet, dire « oui » n’est pas suffisant. En improvisation, il faut construire à partir de ce « oui », apporter sa contribution, faire une proposition qui est sa propre réponse à ses partenaires. C’est ce processus qui renforce le pouvoir de la collaboration. • L’élaboration de scénarios Le public a toujours besoin d’histoires pour comprendre l’information qu’on lui présente et pour rester intéressé. Plus il se demande « Que se passe-t-il ensuite ? », plus il reste à l’écoute. Le récit d’histoires peut-être utilisé dans de nombreux domaines : développement des capacités de présentation, cohésion d’équipe, motivation des employés. Être un bon orateur n’implique pas seulement les mots que l’on utilise. Un regard méprisant ou à sa montre aura plus d’impact que le contenu des arguments. Un mouvement de tête, un « hum » ou un simple sourire peuvent en dire long sur notre confiance en nous et notre personnalité. Notre subconscient s’exprime dans notre corps, dans nos attitudes. Il existe ainsi de nombreux exercices d’improvisation utilisés pour augmenter sa capacité à être détendu face aux autres, pour apprendre à mieux adapter le ton de sa voix et à utiliser sa propre expression physique à bon escient. Un demi-siècle pour les DCF Cet exercice a pour but de développer la créativité, la spontanéité, l’écoute et l’attention, l’acceptation des propositions des autres, la confiance et l’élaboration de scénarios. Les participants sont assis en cercle et inventent un personnage. Le groupe définit d’abord un prénom et un nom. Puis chacun fait des propositions : sa profession, d’où la personne vient, etc… jusqu’à ce que la description soit terminée. Au fur et à mesure que l’exercice progresse, les participants doivent élargir leurs capacités à « voir » les caractéristiques qu’ils rejetaient au départ. S’il y a des leaders dans le groupe, les autres doivent s’efforcer de faire eux aussi des suggestions. Debriefing : • La communication non-verbale Espace partenaires Petit exercice à pratiquer en équipe : la création de personnage 5 50 5 0 0 • Comment avons-nous réussi à travailler ensemble ? • Est-ce que vous vous sentiez en phase avec la vision du groupe ? • Comment vous êtes-vous senti lorsque vos idées ont été acceptées ? Rejetées ? • Vous êtes-vous censuré vous-même ? • Qu’est ce que cet exercice nous apprend sur la création collective ? • Comment vous sentez-vous par rapport au personnage créé ? • Quelles caractéristiques vous semblent incompatibles avec le personnage ? • Qu’est-ce que cet exercice nous dit sur les rapports interpersonnels ? Agenda bonnes raisons 20/01 : Mieux utiliser son iPhone et/ou Ipad DCF à Clermont-Ferrand d’aimer les 26/01 : Envoyez, redimensionnez, transférez et partagez vos photos www.auvergne-nouveau-monde.fr 02/02 : Maîtrisez les fonctions de base sur Excel Les Dirigeants Commerciaux de France de Clermont-Ferrand, partenaires du CGA Auvergne, ont fêté leurs 50 ans d’existence en 2014. L’occasion de programmer un premier Congrès Jeunes destiné aux étudiants et futurs commerciaux qui s’est tenu le lundi 17 novembre. Deux conférences ont permis de mettre en évidence les fonctions commerciales, de vendeur à manager, les différents rôles de coordinateur des acteurs de la vente, l’intégration de la problématique générationnelle et enfin les notions de pouvoir, de savoir-vivre et de comportements émotionnels. 23/02 : Les applications Google 24/02 : Droit du travail – tour d’horizon 05/03 : Mieux utiliser son téléphone et/ou tablette Androïd 2/03 : La cotation de la Banque de France – 1 Comment ça marche ? 19/03 : Les nouveautés fiscales pour 2015 0/03 : Réalisation d’une présentation ou d’un diaporama 3 avec Powerpoint Edité par le CGA Auvergne 41, rue de Blanzat, 63100 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 91 00 70 Directrices de la publication : Evelyne Serin-Cabeau et Catherine Farnoux Conception, rédaction : La Sans Pareille Conception graphique, maquette : Imprimé par Print Conseil, Clermont-Fd. La lettre des adhérents #16-dec. 2014 15 13/04 : Word – modèles, formulaires, styles, étiquettes Retrouvez les autres dates dans le calendrier de formations ou sur www.cgaauvergne.fr vo t r e a c t u a l i t é c h a q u e t r i m e s t r e