le vidéoblog: outil d`apprentissage des adresses orales
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le vidéoblog: outil d`apprentissage des adresses orales
LE VIDÉOBLOG: OUTIL D’APPRENTISSAGE DES ADRESSES ORALES FACULTÉ D’ÉDUCATION UNIVERSITÉ DE MURCIE TRAVAIL FIN DE MASTER ÉLÈVE : LAETICIA LUCIE ABIHSSIRA GARCÍA TUTRICE : GLORIA RÍOS GUARDIOLA À mes parents RESUMÉ: L’objectif principal de ce Travail Fin de Master (TFM) est celui de démontrer que le vidéoblog peut être un instrument didactique favorable au développement des adresses orales dans l’apprentissage du FLE, concrètement à l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en deuxième année du deuxième cycle de l’éducation secondaire en Espagne. En partant de l’exploration des fondements théoriques pour situer et centrer l’objet de la recherche que nous allons aboutir, nous allons décrire les différentes étapes nécessaires à cette recherche, tout en expliquant et justifiant la méthodologie et les données utilisées. Pour finir, nous analyserons les résultats obtenus et procéderons aux conclusions de cette recherche tout en établissant des perspectives d’amélioration du vidéoblog en tant que ressource didactique. Mots-clés: vidéoblog, TICEs, adresses orales, acquisition du lexique et argot. ABSTRACT: This Master´s Thesis proposes a main investigation objective. The research aims to demonstrate that the videoblog can be an educational resource favourable to the oral skills development during the FFL learning, especially to colloquial language and argot lexical acquisition during the second cycle’s second year of the Spanish Secondary School. Starting from a theoretical basis exploration in order to place and centre the research aim, different necessary stages of this research will be described, explaining and justifying at the same time the methodology and datum used. Finally, obtained results and conclusions will be analysed, establishing possible improvements perspectives of the videoblog as an educational resource. Keywords: videoblog, ICTEs, education resource, oral skills, lexical acquisition and argot. 2 INDEX 1. INTRODUCTION ................................................................................................................. 4 1. 1. Justification et hypothèse ............................................................................................... 5 1. 2. Objectifs ......................................................................................................................... 5 2. CADRE THEORIQUE : Les ressources audiovisuelles en tant qu’aide didactique pour les apprenants de FLE. .................................................................................................................... 6 2. 1. Qu’est-ce que les ressources didactiques virtuelles ? Types de ressources. .................. 6 2. 2. Approximation au vidéoblog comme ressource didactique en FLE. ........................... 10 2. 2. 1. Caractéristiques et typologie ................................................................................ 10 2. 2. 2. Adéquation de cet outil au développement des compétences orales ................... 12 2. 2. 3. Avantages et inconvénients.................................................................................. 12 3. CADRE METHODOLOGIQUE ......................................................................................... 14 3. 1. Caractère ou définition méthodologique ...................................................................... 14 3. 2. Intervention : techniques, ressources, activités, temporalisation ................................. 15 3. 2. 1. Contexte et participants........................................................................................ 15 3. 2. 2. Objectifs ............................................................................................................... 15 3. 2. 3. Contenus .............................................................................................................. 19 3. 2. 4. Méthodologie ....................................................................................................... 20 4. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS : EVALUATION ..................... 26 4.1. Situation de départ: motivation des élèves.................................................................... 26 4.2. Le vidéoblog en tant qu'aide virtuelle didactique. ........................................................ 28 4.2.1 Techniques didactiques ........................................................................................... 28 4.2.2 Résultats des objectifs des séances ......................................................................... 30 4.2.3 Avantages et inconvénients..................................................................................... 34 4.3 Évaluation des objectifs et résultats ............................................................................... 36 5. CONCLUSIONS : PERSPECTIVES DE RECHERCHE ET D’AMELIORATION ......... 37 5.1 Conclusions .................................................................................................................... 37 5.2 Perspectives de recherche et d'amélioration .................................................................. 39 6. BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 40 7. ANNEXES ............................................................................................................................. I 3 1. INTRODUCTION La société du XXIe siècle est caractérisée par une évolution technologique permanente, un développement qui a des conséquences dans tous les domaines, y compris le domaine de la didactique, donnant lieu à la méthodologie e-learning 2.0. L’intégration d’outils technologiques dans l’enseignement d’une langue étrangère est un processus d’adaptation de plus en plus intéressant, et c’est ainsi que nous avons décidé d’étudier un instrument didactique, en nous appuyant sur les recherches effectuées par des spécialistes dans ce domaine, comme Mario Tomé, directeur du Département de Philologie Moderne et professeur titulaire à l’Université de León ; Urtza Garay, philologue et professeur de langue espagnole à l’Université de Bilbao ; ou Carmen Vera, professeur de l’École de Langues d’Albacete, entre autres. Il s’agit d’une étude qui visera l’utilisation d’une ressource virtuelle, le vidéoblog, en tant qu’instrument didactique favorisant le développement des adresses orales et l’acquisition du lexique, concrètement du langage familier et de l’argot, dans une classe d’apprenants espagnols de FLE. Ce travail est divisé en plusieurs chapitres, à savoir : 1. Une introduction, dans laquelle nous établissons l’hypothèse de ce travail et les objectifs fixés. 2. Le cadre théorique, où nous expliquons ce que sont les ressources didactiques virtuelles et les types de ressources les plus importantes. De même, dans ce chapitre nous traiterons le vidéoblog d’un point de vue théorique, en analysant ses caractéristiques, ses avantages et ses inconvénients et nous expliquerons la raison de notre choix en ce qui concerne cette ressource virtuelle. 3. Le cadre méthodologique, où nous expliquerons de façon détaillée la méthodologie suivie pour ce travail ainsi que l’intervention pour mener à bout ce projet. 4. L’analyse et l’interprétation des résultats : de la situation de départ à l’évaluation des objectifs, passant par analyse complète du projet. 5. Les conclusions finales vis-à-vis des objectifs fixés et les perspectives de recherche et d’amélioration. 4 1. 1. Justification et hypothèse Est-ce possible considérer effectivement le vidéoblog un instrument didactique utile favorisant l’apprentissage des adresses orales et l’acquisition du lexique, en particulier, du langage familier et de l’argot, dans une classe de 4ºESO d’apprenants espagnols de FLE? Mario Tomé a bien démontré, dans ses articles sur ses recherches, que les ressources virtuelles favorisent la plupart du temps l’apprentissage d’une langue étrangère, du moins en FLE. Cependant, pendant cette recherche-action, nous voulons travailler un support concret et vérifier qu’il favorise l’apprentissage des adresses orales. Un instrument didactique doit être motivant par dessus tout, car il est bien su que la motivation est la clé de tout comportement, et peut provoquer des changements dans la vie scolaire (García Bacete, 1997). Etant donnée l’affirmation de Garay 1 concernant les vidéoblogs (« l’utilisation de vidéoblogs est nécessaire dans les centres scolaires »), nous avons choisi ce matériel en tant qu’instrument didactique pour ce projet. Il s’agit d’un matériel audiovisuel, dont le contenu est transmis à travers des vidéos et des éventuelles explications théoriques à l’écrit. Le fait de travailler avec un support vidéo obligera les apprenants à travailler la compréhension orale. De même, l’expression orale des élèves sera travaillée pendant la plupart des séances, pour la préparation de la tâche finale2. Les adresses orales seront donc travaillées pendant toutes les séances du projet, pouvant ainsi être améliorées. De mon point de vue, cette démarche est nécessaire pour les apprenants de FLE qui ont tendance à avoir des difficultés dans le développement des adresses orales. Un instrument didactique qui favorise l’apprentissage serait un outil très efficace pour pallier cette défaillance très commune chez les apprenants de FLE. 1. 2. Objectifs L’intention de cette recherche-action est celle de démontrer l’hypothèse suivante : une de ces ressources audiovisuelles, en particulier, le vidéoblog, peut être un instrument didactique pour le développement des adresses orales dans l’apprentissage du FLE, concrètement pour l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en deuxième année du deuxième cycle de l’éducation secondaire en Espagne. 1 http://www.ehu.es/p200-content/es/contenidos/noticia/20110901_urtza_garay/es_np/20110901_urtza_garay.html 2 Les élèves devront travailler des vidéos à partir desquelles ils devront acquérir du vocabulaire argotique. Pour la tâche finale, les élèves devront créer et représenter un dialogue contenant quelques éléments du nouveau lexique travaillé en cours. 5 Les objectifs généraux du projet sont donc les suivants3 : - Démontrer que le vidéoblog est un instrument didactique utile dans l’apprentissage du FLE. - Démontrer que le vidéoblog favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE. - Démontrer que le vidéoblog favorise le développement des adresses orales. - Démontrer que le vidéoblog favorise la motivation des élèves dans l’apprentissage du FLE. 2. CADRE THEORIQUE : Les ressources audiovisuelles en tant qu’aide didactique pour les apprenants de FLE. 2. 1. Qu’est-ce que les ressources didactiques virtuelles ? Types de ressources. Les ressources didactiques virtuelles ont été créées à partir de l’apparition du monde informatique et d’Internet, particulièrement du « Web 2.0 », terme inventé en 2004 par Dale Doughterly qui affirmait qu’il s’agissait d’une période de renaissance où les sites web n’étaient plus statiques, mais dynamiques. « Le Web 2.0 est la transition des applications traditionnelles aux applications qui fonctionnent à travers le web envisagées à l’utilisateur final. » (Van Der Henst, 20054). Tel et comme l’affirme Carmen Vera (2009 : 252), « les technologies de la communication convergent, et fournissent l’image, le son, le lien ou la localisation, et l’utilisateur est au cœur de tout : il peut créer du contenu (textuel ou multimédia) sur Internet et le partager ». A partir de la création du Web 2.0, les communautés virtuelles ont commencé à apparaître, grâce aux possibilités de socialisation et d’échange personnel que présente Internet et les technologies de l’information et de la communication (TIC), pour maintenir et amplifier une action communicative, ainsi le signale Joaquín Gairín (2006). Subséquemment, les communautés virtuelles d’apprentissages sont nées, en présentant les mêmes caractéristiques que les communautés virtuelles, avec la différence d’avoir pour objectif une ou plusieurs tâches d’apprentissage, en comptant toujours bien sûr, avec la participation active et la cohésion des membres de la communauté virtuelle. D’après Gairín (2006 : 57), la construction de ces communautés implique la considération de trois 3 4 Pour consulter les objectifs spécifiques, voir le chapitre III.2. http://www.maestrosdelweb.com/editorial/web2/ 6 éléments : le modèle d’intervention éducatif choisi, le type de communauté virtuelle d’apprentissage et les caractéristiques de l’environnement d’apprentissage. C’est donc dans ces communautés didactiques d’apprentissage que nous trouvons les ressources didactiques virtuelles : des catalogues et collections des bibliothèques qui visent à instruire par Internet, les gisements de documentation à distance correspondants à la pratique de l’enseignement, en n’importe quel type de format et d’organisation (support écrit ou audiovisuel), les abonnements à des journaux et revues électroniques, les accès au matériel audiovisuel, etc. Ceci reçoit le nom de « E-learning 2.0 », une façon d’apprentissage collaboratif étant Wenger le pionnier en 1990 avec la création d’un réseau social promu par des utilisateurs ayant un intérêt commun : apprendre, interagir et développer des ressources partagées (Díaz del Valle, 2009 : 293). Les applications et les ressources virtuelles pour l’enseignement de FLE et de langues en général sont de plus en plus nombreuses. Ces ressources sont très utiles car elles ont un composant clé pour l’apprentissage d’une langue : elles sont attirantes et motivantes. N’oublions pas que la motivation est indispensable pour l’enseignement de toute matière, et que l’enseignant doit savoir disposer de tous les éléments à sa portée pour favoriser cet effet chez ses élèves. Les ressources virtuelles promeuvent l’apprentissage coopératif entre les apprenants, ce qui signifie qu’elles donnent aux élèves un rôle actif, développent leurs habiletés sociales et augmentent leur estime et le respect envers les autres élèves. De sa part, cela signifie que le professeur doit s’adapter à de nombreux contextes, qu’il doit entretenir la motivation de ses élèves et promouvoir la réalisation d’activités variées. Il y a plusieurs types de ressources virtuelles, utilisées communément (grâce à leur facilité d’usage et leur aspect gratuit), dans l’apprentissage du FLE que nous allons citer cidessous. Tout d’abord, il serait convenable de citer les outils traditionnels, qui, grâce au développement technologique des dernières années, sont disponibles sur Internet et peuvent être consultées à tout moment, à savoir : • Le dictionnaire, un outil de base dans l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment dans celui du lexique. • Les manuels de grammaire, utilisés pour un usage correct de celle-ci. • La presse écrite, à caractère pratique, puisque l’enseignant peut imprimer plusieurs copies d’un article du jour même (informations d’actualités). • La Radio et la télévision, de bons instruments pour travailler la compréhension orale. 7 Bien que traditionnels, ces outils sont très utiles de par leur contenu et fréquemment consultés par les francophones et les non-francophones. D’autre part, les ressources virtuelles pour l’apprentissage du FLE sont très nombreuses, et c’est pour cela que nous n’en citerons que quelques-unes ci-dessous, qui sont les plus utilisées dans l’actualité, accompagnées de brèves explications : • Les wikis, qui sont des sites web créés et modifiés par ses différents utilisateurs. Il s’agit de « la base de donnée plus simple sur internet avec laquelle on peut travailler » (Díaz del Valle, 2009 : 296). • Les forums, qui sont « des applications du web qui donnent un support à des conversations en ligne» (Moncó, 2010 : 9). • Le podcasting, qui est « un moyen de diffusion de documents (normalement audio et vidéo) auquel les utilisateurs peuvent s’abonner. » (Moncó, 2010 : 10). • Les réseaux sociaux et les communautés linguistiques, des plateformes en ligne dans lesquelles les individus interagissent, dialoguent et partagent des informations. • Les portails pédagogiques, des pages web créées dans le but de regrouper les différentes ressources virtuelles que son créateur estime utiles pour l’apprentissage d’une matière. • Les webtasks, des tâches, ayant un objectif essentiellement communicatif, que l’élève doit réaliser à l’aide de ressources sur le net. • Le cybeRallye, des tâches que l’élève doit accomplir en plusieurs étapes.5 • Le blog : « En français, « journal du web », le blog est une alternative à la publication de pages web, et sont utilisés par les internautes comme un moyen d’expression de leurs idées, opinions ou création. Un weblog (un carnet web) est, littéralement, un journal de bord (log) sur la toile (web), organisé chronologiquement et permettant les réactions au contenu publié, grâce à la fonction ‘Commentaires’ ». (Tomé, 2007 : 265) D’après Virginie Trémion (2005), les premiers blogs sont apparus en 1993 aux Etats – Unis et sont arrivés en France trois ans après. Bien que ce soit en 1997 que naisse le terme « weblog » grâce à Barger, les blogs ne sont accessibles au grand publique qu’à partir de 1999. Mario Tomé propose différentes typologies de blogs (2007 : 265) : le blog comme site pédagogique, comme espace de recherche, comme espace de communication (du fait que le matériel utilisé est authentique et que 5 Pour plus de détails de toutes les ressources citées ci-dessus (excepté le blog), consulter l’annexe 1. 8 la tâche est centrée sur l’apprenant dans le but qu’il apprenne à devenir autonome), comme projet pédagogique et comme espace d’apprentissage. Les spécificités du blog sont trois : - La recherche : Dans cette spécificité, l’élève a un rôle essentiel, puisque la qualité finale de son travail dépendra de cette recherche. Le professeur à son tour, pourra aider l’élève dans son exploration, lui servant de guide dans son travail. L’élève pourra travailler seul ou en groupe, en dépendant des consignes du professeur. Le blog peut avoir différentes fonctions dans cette phase : le professeur peut se servir du blog en tant que « tableau » pour mettre à disposition des élèves son matériel. Les élèves peuvent de même sauvegarder le matériel de leur recherche sur leurs blogs, de façon qu’ils aient leurs propres références à portée de main. - La publication : Ce sera à l’élève de publier son propre matériel ou de rendre le matériel au professeur pour que celui-ci le télécharge sur le blog (en cas de blog commun). Il pourra s’agir d’une publication collective ou individuelle, constituant un portfolio du travail de tous les élèves de la classe. - Les échanges entre l’auteur et les lecteurs : Les élèves (individuellement ou collectivement) et le professeur peuvent apporter leurs idées et leurs critiques constructives dans la section «commentaire» cette espace pouvant être un espace de débat et d’apprentissage collectif et formant toujours partie du portfolio de travail de l’élève. Le blog est un outil de travail qui renforce clairement les pratiques pédagogiques car on travaille l’apprentissage par la mise en œuvre des productions dans une réalité, c’est-à-dire que la réalité virtuelle s’amplifie, et l’on peut envisager une communication sociale (grâce à l’option « Commentaires ») et on utilise une pédagogie active, puisque l’apprenant s’approprie du blog et donc prend en charge son apprentissage. De même, Trémion (2005) affirme que les aptitudes travaillées dans le blog se limitent à la compréhension orale et écrite et à l’expression écrite, et c’est pour cela que le sujet de notre recherche ne se limite pas à l’usage d’un weblog, mais d’un vidéoblog, que nous expliquerons ci-dessous. 9 2. 2. Approximation au vidéoblog comme ressource didactique en FLE. 2. 2. 1. Caractéristiques et typologie Tel et comme l’affirme Emmanuel Rivera (2011 : 14), le premier vidéoblog apparut le 2 janvier de l’an 2000 appelé The journey, grâce à Adam Kintras, et ce phénomène arriva en Espagne cinq ans plus tard, le 11 novembre 2005. Le vidéoblog (aussi appelé vlog) est une évolution logique du weblog, ainsi l’affirment Cañedo et Santovenia (2009) dans leur définition : « Un vidéoblog ou vlog est un weblog (blog) qui emploie plus fréquemment la vidéo que le texte écrit ou que l’audio comme source primaire. » Blázquez, Moruno et Parejo (20126) garantissent que les vidéoblogs « peuvent être des blogs dans lesquels on ajoute du matériel audiovisuel, ou des formats spécifiquement conçus pour héberger des clips ». Ils offrent une richesse que ne présentent pas les weblogs car ils possèdent la capacité de combiner le texte avec des sons, des images et des vidéos, présentant la possibilité d’un partage d’émotions avec les lecteurs, ce qui donne un contact beaucoup plus direct, laissant de côté la froideur d’un simple texte écrit, ce qui attire beaucoup plus le public. Dans le blog, l’auteur s’exprime à travers les photos et le texte, tandis que sur le vidéoblog, l’élément principal est la vidéo, dans laquelle la communication non verbale (expression gestuelle) est importante; et l’auteur peut s’exprimer de façon beaucoup plus complète que dans le weblog, car il favorise encore plus la créativité qu’un blog (l’auteur doit non seulement penser à son contenu mais doit aussi à la communication non verbale, à la qualité de l’image et du son, etc.). Les générations actuelles sont celles de l’image et de la technologie, et c’est pour cela que cet outil est spécialement efficace pour l’enseignement de toute matière. La plupart des personnes ont la possibilité de créer un vidéoblog, puisqu’il suffit d’avoir un outil capable d’enregistrer une vidéo (appareil photo, caméscope numérique, ordinateur muni d’une webcam, ou autres) pour après la télécharger sur le vidéoblog. Les vidéos peuvent être éditées grâce à des logiciels gratuits ou peu payants (sous-titres, musique, sons, etc.). D’après Cañedo et Santovenia (2009), le clip idéal ne dure qu’entre une et trois minutes. Pour télécharger vidéo sur le vidéoblog, il suffit d’utiliser le portail audiovisuel YouTube, une chaîne de renfort de connaissances de par sa variété de vidéos (histoire, programmation, mode, langues, géographie, musique, etc.) et de copier-coller l’adresse URL sur le vidéoblog pour que la vidéo y apparaisse. Carlos Castaño (2011 : 105) mentionne aussi 6 http://www.ite.educacion.es/formacion/materiales/133/cd/m12/recurso_tic_videoblog.html 10 la possibilité d’utiliser les formats Flash, .mov ou MP4 (entre autres) pour la visualisation immédiate de la vidéo sans passer par un autre portail. Normalement, les vidéoblogs sont utilisés avec une finalité coopérative, de recherche ou didactique, cette dernière particulièrement chez les apprenants d’une langue étrangère. Les actualisations du vidéoblog peuvent être constantes (comme dans le blog), et normalement, son auteur ajoute aussi un petit texte écrit (description, transcription, etc.) ou même des images. Le vidéoblog permet aussi d’effectuer une recherche par mots-clés, comme dans les weblogs. Il contient de même la possibilité, pour les lecteurs, d’écrire des commentaires ou de s’abonner aux nouvelles actualisations du vidéoblog, pour recevoir un courriel à chaque actualisation du vidéoblog, car, ne l’oublions pas, l’apprentissage d’une langue se compose de trois facteurs essentiellement : la langue, la communication et la culture (Tomé, 2009 : 356). Conformément à ce que soutient Delgado (2012 7 ), il existe plusieurs types de vidéoblog : le quotidien, le documentaire, de distraction, d’improvisation, ludique et didactique, entre autres. Si nous nous centrons sur les vidéoblogs ludiques ou didactiques, ceux-ci peuvent avoir plusieurs types de participants : - Un élève - Un groupe d’élèves - Un professeur - Un professeur et un élève - Un professeur et un groupe d’élèves De même, ces vidéoblogs ludiques ou didactiques auront différents types de destinataires : - Le groupe d’élèves du projet - D’autres apprenants de FLE Le vidéoblog est donc un outil qui possède une finalité coopérative et didactique. Grâce à sa capacité de combiner le texte avec les vidéos, le vidéoblog favorise la créativité et devient alors un outil qui favorise la motivation des apprenants. 7 http://tonocas.wordpress.com/2012/02/05/videoblogs-un-espacio-de-convergencia-y-de-aprendizaje/#comment-67 11 2. 2. 2. Adéquation de cet outil au développement des compétences orales La raison d’avoir choisi le vidéoblog pour favoriser les compétences orales des apprenants de FLE est très simple : les vidéoblogs donnent la possibilité aux apprenants d’utiliser la langue à l’écrit et à l’oral, et le travail des adresses orales (compréhension et expression orales) est très important pour l’apprentissage d’une langue. De plus, il s’agit d’un outil de travail interactif à partir duquel les élèves peuvent voir le travail de leurs camarades et apprendre à partir de leur intervention (prononciation, vocabulaire, grammaire, gestualité, etc.). Les vidéoblogs en général présentent des avantages pour le développement des adresses orales car, comme l’affirme Tomé (2009 : 360), la prononciation des apprenants peut être corrigée de trois façons : grâce à l’enseignant en classe (pendant le temps de préparation des tâches pédagogiques – doutes, consultations – ou pendant l’évaluation et l’écoute des travaux proposés), grâce aux tuteurs à distance (à travers la section des commentaires par exemple), et grâce aux propres camarades de manière présentielle (corrections spontanées lors de la préparation des tâches entre eux et autocorrections). C’est donc pour cela que nous estimons que cet outil peut être profitable au développement des compétences orales des élèves. 2. 2. 3. Avantages et inconvénients Avantages du point de vue de l’élève : Selon Blázquez, Moruno et Parejo (20128) : • Il a tous les avantages de l’apprentissage didactique par Internet. • Il motive les apprenants et dynamise le processus d’apprentissage. • Il s’agit d’une nouvelle façon de travailler en groupe (travail collaboratif). • Il offre une amélioration continue dans l’évaluation permanente du processus d’apprentissage. • L’enseignant n’est plus le centre d’apprentissage mais les propres apprenants. Selon Tomé (2007 : 265) : • « Il développe la communication. 8 http://www.ite.educacion.es/formacion/materiales/133/cd/m12/recurso_tic_videoblog.html 12 • Il renforce les compétences communicatives langagières (compréhension et production orales, souvent oubliées ou remplacées par la pratique écrite) si importantes pour l’enseignement d’une langue étrangère. • Il a des activités, ressources, consignes et commentaires ouverts et consultables sur Internet et non dans des espaces privés. • Il permet la découverte des dimensions communicatives dans des contextes réels et créatifs. • Il permet le tutorat, l’évaluation et la mise en commun en transformant la relation entre l’enseignant et les étudiants. » D’après Urtza Garay (20119) : • promeuvent la créativité communicative entre les jeunes. • motivent fortement les apprenants, qui démontrent une attitude favorable envers les TIC. Avantages du point de vue du professeur : Selon Blázquez, Moruno et Parejo (201210) : • Il permet de réunir différents matériaux didactiques en format vidéo dans un même espace. Selon Tomé (2007 : 265) : • « Il met en pratique des pédagogies constructivistes. » • « Il est facile à intégrer dans la pratique pédagogique grâce à leur simplicité et flexibilité. » Bien que le vidéoblog ait beaucoup d’avantages à niveau didactique, il est vrai qu’il présente aussi quelques inconvénients. Inconvénients du point de vue de l’élève : • Les élèves les plus honteux et avec plus de difficultés à l’oral auront plus de mal au début de cette activité. 9 http://www.ehu.es/p200-content/es/contenidos/noticia/20110901_urtza_garay/es_np/20110901_urtza_garay.html http://www.ite.educacion.es/formacion/materiales/133/cd/m12/recurso_tic_videoblog.html 10 13 • Les élèves peuvent se critiquer entre eux d’une façon qui n’est pas constructive et peuvent manquer de respect les uns envers les autres. Inconvénients du point de vue du professeur : • Le centre peut ne pas compter avec des installations favorisant l’utilisation d’un vidéoblog (pas de caméras, de webcams, d’ordinateurs ou d’écrans dans la salle de classe). • Parfaite organisation de la part du professeur avec le corps d’enseignants du centre en cas de solliciter une salle audiovisuelle. D’après Cañedo et Santovenia (2009) : • La mise en place de vidéos sur Internet requiert de l’espace et une ample bande passante, c’est-à-dire, que le temps de téléchargement des vidéos est proportionnel à leur poids, ce qui peut supposer un problème si la vidéo est très longue. 3. CADRE METHODOLOGIQUE 3. 1. Caractère ou définition méthodologique La méthodologie à suivre pendant cette expérience est qualitative puisque le professeur obtiendra des réponses de la part des élèves, avec lesquels on réalisera ce travail de recherche, à partir des « inputs » auxquels ils seront exposés (reportage et vidéos enregistrés par le professeur). Il s’agit aussi d’une méthode de recherche-action : « une méthode de recherche qui allie le travail intellectuel et l’expérience pratique dans l’action. » (Isabelle Claveau, 200911) c’est-à-dire que le professeur approfondit les hypothèses qu’il énoncera et pour cela, il adoptera une technique d’exploration et de recherche, toujours en agissant avec le but de contribuer au processus d’enseignement-apprentissage. Pour mener cette recherche-action à bout, il comptera toujours avec la collaboration d’un tiers, d’un autre professeur. Cette recherche-action sera menée de la manière suivante : À partir d’une hypothèse, dans ce cas, «Est-ce possible considérer que le vidéoblog est effectivement un instrument didactique utile et qui favorise l’apprentissage de l’expression orale, en particulier, du langage familier et de l’argot dans une classe de 4ºESO d’apprenants espagnols de FLE? », le professeur s’est mis en contact avec le professeur du 11 http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/virage10/index.asp?page=sFormationE 14 lycée et lui a demandé la possibilité de travailler les adresses orales, et en particulier, l’apprentissage du lexique, à partir des ressources virtuelles, particulièrement à partir d’un vidéoblog. Le professeur a donné son accord et a confirmé qu’il lui cédera sa salle de classe et tous les éléments nécessaires pour l’expérience. Avant la mise en marche du projet, le professeur distribuera les questionnaires mentionnés ci-dessus aux élèves pour déterminer les variables qui peuvent influencer le résultat final de l’expérience. Pendant celle-ci, le schéma que le professeur suivra sera le suivant : Motivation des élèves à Input à Pratique à Application – Co-évaluation12. Les activités seront expliquées avec plus de détails ci-dessous. Après l’expérience, le professeur redistribuera d’autres questionnaires (aussi mentionnés ci-dessus) pour compter avec l’opinion des élèves, ce qui peut constituer aussi une autre variable à tenir compte. 3. 2. Intervention : techniques, ressources, activités, temporalisation 3. 2. 1. Contexte et participants Ces activités sont dirigées à des élèves de 4ºESO bilingue de FLE, étudiants d’un lycée espagnol. Ils ont donc de bonnes capacités de réflexion, ils sont motivés et ils répondent assez bien aux inputs du professeur. Ils sont aussi très bavards, mais ils savent arrêter de parler quand ils doivent faire une activité en groupe. Le niveau est assez homogène dans l’ensemble, bien qu’il y ait toujours deux ou trois élèves ayant un niveau plus bas à cause du manque de travail. Le contexte socioculturel est homogène, tous les élèves sont espagnols (il n’y a donc aucun immigrant) et ils ont tous à peu près le même niveau socioculturel. 3. 2. 2. Objectifs L’objectif principal de ces séances est celui d’améliorer la compétence communicative et l’autonomie des adresses orales, particulièrement dans le registre familier, à partir des ressources virtuelles. Nous viserons à favoriser l’acquisition et le développement d’une certaine autonomie à partir des inputs communicatifs donnés par le professeur. Les objectifs généraux du projet sont basés sur le décret 291/2007 du 14 septembre du Boletín Oficial de la Región de Murcia qui spécifie que les élèves de FLE de 4ºESO (page 27267) « doivent savoir former des mots à partir des préfixes et suffixes, utiliser des expressions communes, des phrases toutes faites sur des sujets contenus dans le curriculum » (dans ce cas, le langage familier et de l’argot). En ce qui concerne la phonétique, « ils doivent 12 Phase d’après les systèmes d’activités de Marisol Valcárcel et Mercedes Verdú (1992 : 436 - 444). 15 reconnaître et produire de façon autonome les différents exemples de rythme, d’intonation et d’accentuation de mots et de phrases, et prononcer des phonèmes ayant une difficulté spécifique ». Les cinq objectifs principaux sont les suivants : - Améliorer la compétence linguistique et les adresses communicatives dans l’expression orale de la langue française à travers les ressources virtuelles. - Stimuler le développement des compétences de base à travers les ressources virtuelles. - Acquérir le lexique argotique et du langage familier et le mettre en pratique avec une bonne fluidité, et en utilisant les stratégies de communication. - Comprendre globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, sur les mots-clés et sur les stratégies communicatives. - Essayer de contribuer à que l’élève acquière confiance en soi et le goût d’apprendre, de prendre la parole et de participer dans les activités. De plus, la séquence a des objectifs plus concrets, entre autres : COMPÉTENCE LINGUISTIQUE : - Comprendre globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, les mots-clés et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. - Savoir être cohérent dans l’usage du langage familier à partir du sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. - Être capable de faire une compréhension du texte oral, en élaborant des hypothèses sémantiques et linguistiques le cas échéant. - Mettre en pratique à l’écrit et à l’oral les connaissances linguistiques inférées et travaillées dans les exercices précédents, avec une bonne fluidité, et en utilisant les stratégies de communication. - Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et de participer dans les activités). COMPÉTENCE MATHÉMATIQUE : - Comprendre globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, les mots-clés et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. 16 - Être capable de faire une compréhension du texte oral, en élaborant des hypothèses sémantiques et linguistiques le cas échéant. CONNAISSANCE ET INTÉRACTION AVEC LE MONDE PHYSIQUE : - Découvrir la culture française, particulièrement l’usage du langage familier et de l’argot. - Savoir être cohérent dans l’usage du langage familier à partir du sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. - Travailler coopérativement. TRAITEMENT DE L’INFORMATION : - Découvrir la culture française, particulièrement l’usage du langage familier et de l’argot. - Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et de participer dans les activités). - Travailler coopérativement. COMPÉTENCE SOCIALES ET CITOYENNETÉ : - Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et de participer dans les activités). - Travailler coopérativement. - Savoir dialoguer. COMPÉTENCE CULTURELLE ET ARTISTIQUE : - Découvrir la culture française, particulièrement l’usage du langage familier et de l’argot. APPRENDRE À APPRENDRE : - Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et participer dans les activités). - Savoir dialoguer. 17 AUTONOMIE ET INICIATIVE PERSONNELLE : - Comprendre globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, les mots-clés et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. - Savoir être cohérent dans l’usage du langage familier à partir du sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. - Être capable de faire une compréhension du texte oral, en élaborant des hypothèses sémantiques et linguistiques le cas échéant. - Mettre en pratique à l’écrit et à l’oral les connaissances linguistiques inférées et travaillées dans les exercices précédents, avec une bonne fluidité, et en utilisant les stratégies de communication. - Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et de participer dans les activités). - Travailler coopérativement. - Savoir dialoguer. Pour la consultation des objectifs didactiques en relation avec les objectifs d’étape et de matière, consulter le tableau ci-dessous. Objectifs didactiques OBJECTIFS CONCEPTUELS 1 Découvrir la culture française, particulièrement l’usage du langage familier et de l’argot. OBJECTIFS INSTRUMENTAUX 2 Comprendre globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, les mots-clés et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. Objectifs ÉMatatiè pe. re. Compéten ces. J, K, E 7, 9 3, 4, 6 E, I 1, 7 1, 2, 3, 8 3 Savoir être cohérent dans l’usage du langage familier à partir du I sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. 2, 4, 1, 3, 8 5, 6 4 Être capable de faire une compréhension du texte oral, en élaborant des hypothèses sémantiques et linguistiques le cas échéant. Mettre en pratique à l’écrit et à l’oral les connaissances linguistiques inférées et travaillées dans les exercices précédents, avec une bonne fluidité, et en utilisant les stratégies de communication. E, I 3, 5, 1, 2, 8 6, 8 I, Ñ 1, 2, 1, 8 4, 5, 6, 7, 10 5 18 OBJECTIFS ATTITUDINAUX 6 Faire des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et A, B, de participer dans les activités). I, J, . K,N 8 Travailler coopérativement. A,B, C,D 9 Savoir dialoguer. A,C, D,I, Ñ 1, 2, 5, 6, 9, 10 2, 7, 9, 10 1, 2, 9, 10 1, 4, 5, 7, 8 3, 4, 5, 8 1, 3, 5, 7, 8 3. 2. 3. Contenus a) Ecouter, parler et converser • Compréhension des consignes données en français par le professeur. (Activité 3, 4) • Transmission d’information, dans le cadre d’une interaction communicative sans planification (courtes interventions), à partir des questions posées par le professeur et des vidéos exposées par celui-ci, en faisant des efforts pour obtenir une prononciation adéquate. (Activités 2, 6, 8) • Obtention d’une information globale dans un texte oral, à partir du contexte et de l’interprétation d’indices (mots clés et images) relevés pendant le processus d’écoute. (Activités 1, 5) • Production orale se servant de stratégies provenant du bagage personnel et de négociation du sens ou d’élaboration-vérification d’hypothèses. (Activités 2, 8, 9) b) Lire et écrire • Planification d’un texte écrit à partir des mots-clés et du nouveau lexique travaillé en classe, visant la cohérence et la cohésion du discours résultant. (Activité 8) • Proposition d’éléments linguistiques et sémantiques dans un texte écrit abordant un sujet connu, à partir du contexte et de ses connaissances linguistiques et culturelles. (Activité 8) • Lecture compréhensive d’un texte afin de boucher les trous d’information. (Activité 7) 19 c) Connaissances linguistiques • Réflexion sur le fonctionnement de la langue en induisant des formes lexicales et sémantiques (concordance des temps dans le passé) à partir du contexte linguistique et culturel. (Activité 5, 6, 7) • Induction du lexique méconnu à partir du contexte. (Activités 5, 6, 7) • Mémorisation des connaissances lexicales et sémantiques travaillées dans la séquence. (Activités 8, 9) d) Aspects socioculturels et conscience interculturelle • Découverte du langage familier et de l’argot en français. (Activité 1, 5, 6, 7) • Etude des expressions plus courantes en langage familier. (Activité 7, 8, 9) e) Aspects attitudinaux • Intérêt envers la culture française. • Participation pendant les activités. 3. 2. 4. Méthodologie 3. 2. 4. 1. Techniques didactiques Les techniques utilisées ont été des techniques directes, puisqu’avec les techniques indirectes les échanges entre le professeur et les élèves ne peuvent pas avoir lieu. Les techniques ont donc été le dialogue entre les élèves et le professeur et le feedback continu. En tant que techniques de travail en groupe, nous avons surtout utilisé le remue-méninge et la représentation. En ce qui concerne les techniques didactiques, nous avons choisi le support audiovisuel au lieu de travailler avec le support écrit (excepté les feuilles d’exercices distribuées aux élèves). La méthodologie suivie pendant toutes les séances est purement cognitiviste, une affirmation qui peut être vérifiée surtout dans la première partie des séances, qui suit une méthodologie du point de vue de l’apprentissage significatif que proposait Ausubel : le matériel est adapté aux capacités intellectuelles de l’apprenant, pour qu’il puisse connecter les connaissances qu’il possède avec les nouvelles pour qu’il puisse construire ses connaissances. Pour la réalisation de la tâche finale, la méthode prédominante est celle d’Anderson, puisque les élèves doivent démontrer que leurs savoirs déclaratifs acquis ne sont plus des 20 contenus statiques, mais font partie de leur savoir-faire ; c’est-à-dire que leurs connaissances déclaratives sont devenues procédurales, en travaillant coopérativement et en utilisant le dialogue, étant sa représentation la tâche finale de ce projet.13 3. 2. 4. 2. Ressources et matériel Le matériel à utiliser se compose de matériel avant, pendant et après les séances. Le matériel que l’on utilisera avant la séquence se compose de : - Autorisation des parents (les parents doivent accepter que leurs enfant soient filmés et que ce matériel soit public sur Internet). 14 - Questionnaire de motivation déterminant les expectatives des élèves, le degré de motivation, le degré de contact avec les instruments technologiques (téléphone portable, ordinateur, jeu vidéo, télévision, tablette, etc.), les connaissances basiques sur la France, etc.15 - Notes des adresses orales des élèves de la part professeur du lycée avant les séances. Le matériel que l’on utilisera pendant la séquence se compose de : - Matériel authentique : Première vidéo qui est un reportage émis sur une chaîne de télévision française dont le lien sera disponible sur le vidéoblog. - Matériel pédagogique : Vidéos enregistrées par le professeur, adaptées au niveau des élèves et contenues dans le vidéoblog créé par le professeur. Le matériel que l’on utilisera après la séquence se compose de : - Questionnaire déterminant le degré d’utilité de l’expérience d’après les élèves et leurs impressions. - Notes des adresses orales des élèves de la part professeur du lycée après les séances. 3. 2. 4. 3. Activités Pour avoir une vision globale des activités, voir l’annexe 4. Pour une vision plus détaillée, voir l’annexe 5. 1. Ecoute et visualisation de la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=hTNDXzjJHfA 16 Type d’activité : Contextualisation 13 Pour plus d’informations à ce sujet, consulter cet article: Peter Griggs et al. « La dimension cognitive dans l'apprentissage des langues étrangères », Revue française de linguistique appliquée 2/2002 (Vol. VII), p. 25-38. URL: http://www.cairn.info/revue-francaise-delinguistique-appliquee-2002-2-page-25.htm 14 Voir annexe 2. 15 Voir annexe 3. 16 Voir annexe 6. 21 Phase17: Motivation culturelle Ø Il s’agit d’une activité d’écoute, pour éveiller l’attention des élèves et dans laquelle ils doivent prouver leur compréhension globale de la vidéo à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. 2. Contributions libres de la part des élèves concernant la vidéo. Qu’ont-ils compris ? De quoi parle la vidéo ? Type d’activité : Remue-méninge Phase : Motivation culturelle et lexicale Ø Il s’agit d’une activité de production orale de l’élève (dans laquelle il travaille le vocabulaire et la grammaire) pour que le professeur vérifie si celui-ci a réussi à comprendre le sens global de la vidéo. 3. Le professeur explique les aspects lexicaux à travailler pendant les prochaines séances. Type d’activité : Explication Phase: Input culturel et lexical Ø Il s’agit d’une préparation « mentale » du contenu des activités que le professeur développera pendant les séances, pour les élèves, dans le but qu’ils sachent à tout moment où mène chaque activité et de provoquer un intérêt particulier envers le projet chez les apprenants. 4. Le professeur explique comment vont se dérouler les séances. Type d’activité : Organisation Phase: Input organisateur Ø Il s’agit aussi d’une préparation « mentale » aux activités que le professeur développera dans les prochaines séquences, pour les élèves pour qu’ils sachent à tout moment où aboutit chaque activité et pour provoquer de même un intérêt particulier envers la séquence chez les apprenants. 17 Phase d’après les systèmes d’activités de Marisol Valcárcel et Mercedes Verdú (1992 : 436 - 444). 22 5. Le professeur émet une vidéo (un dialogue) qu’il a enregistrée. 18 Type d’activité : Input lexical Phase: Exposition d’un dialogue Ø Il s’agit d’une activité d’écoute, où les élèves doivent prouver leur compréhension globale à l’oral à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. 6. Les élèves doivent faire un petit résumé du dialogue qu’ils ont écouté, à l’oral, en racontant ce qu’ils ont compris. 19 Type d’activité : Pratique semi-contrôlée / Transfert Phase: Sélection d’information / Rapport Ø Il s’agit d’une activité dans laquelle les élèves doivent démontrer qu’ils ont compris globalement le dialogue malgré le nouveau vocabulaire (qui contient des éléments du langage familier et de l’argot), à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. L’objectif de cette écoute est l’encouragement des élèves : malgré la méconnaissance de quelques éléments du vocabulaire, le professeur leur prouve qu’ils sont capables d’induire le sens global du dialogue. 7. Les élèves doivent identifier à l’aide du professeur et de la transcription, les éléments propres du langage familier. 20 Type d’activité : Identification Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Pratique lexicale contrôlée Ø Il s’agit d’une activité dans laquelle l’élève doit compléter les trous d’information en faisant des hypothèses grâce au contexte (« input »), au résumé qu’il a fait dans l’activité précédente et aux mots-clés identifiés pendant celle-ci. L’apprenant doit inférer à partir du contexte, les éléments lexicaux et grammaticaux manquants. 8. Le professeur distribue une feuille à chaque élève, dans laquelle ils doivent relier les mots ou expressions propres du langage familier ou de l’argot avec leur définition. 21 18 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues (voir le sous-chapitre « séquences prévues »). Voir annexes 7 et 8. 19 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues. (Voir le sous-chapitre « séquences prévues ».) 20 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues. (Voir le sous-chapitre « séquences prévues ».) 21 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues.(voir le sous-chapitre « séquences prévues »). Voir annexes 9 et 10. 23 Type d’activité : Identification Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Pratique lexicale contrôlée Ø Il s’agit d’une activité dans laquelle l’élève doit compléter les trous d’information en faisant des hypothèses grâce au contexte (« input »), au résumé qu’il a fait dans les activités précédentes et aux mots-clés identifiés pendant celles-ci. L’apprenant doit inférer à partir du contexte, les éléments lexicaux manquants, en les reliant avec leurs définitions correspondantes. 9. Le professeur émet 5 vidéos (monologues) dans lesquelles il explique le nouveau lexique inféré dans les activités précédentes. Type d’activité : Explication Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Input linguistique (lexical) Ø Il s’agit de cinq vidéos dans lesquelles le professeur donne des explications ou des synonymes (en français) du nouveau lexique (registre familier ou argot). 1. Le premier monologue porte sur les différences entre le langage familier et le langage courant. (10 min.) 2. Dans le deuxième monologue, le professeur expliquera la troncation, les syllabes avalées, les mots déformés et la suffixation. (10 min.) 3. Dans le troisième monologue, le professeur expliquera les parties du corps et la façon d’appeler les gens en général en langage familier. (10 min.) 4. Dans le quatrième monologue, le professeur donnera des exemples de noms, de verbes et d’expressions utilisés dans le langage familier et dans l’argot. (10 min.) 5. Dans le cinquième monologue, le professeur donnera des exemples de noms, de verbes et d’expressions utilisés dans le langage familier et dans l’argot. (10 min.) Il s’agit d’un cours dans lequel l’apprenant doit inférer à partir du contexte que le professeur donne (exemples, explications, synonymes, etc.), les éléments lexicaux manquants (nouveau lexique) et mémoriser ces derniers. Pour une meilleure mémorisation, le professeur donnera aux élèves des schémas22 avec le contenu des vidéos, qui seront inclus sur le vidéoblog sous chaque vidéo. Ces schémas (tableaux) contiendront des trous d’information que les élèves devront remplir grâce à l’écoute des vidéos. Les élèves auront ainsi un support écrit qui aidera à la mémorisation du nouveau lexique. Voir annexe 11. 22 24 10. Les élèves doivent préparer, par groupes de deux, un dialogue en incluant le lexique travaillé, qu’ils devront représenter à l’oral. Type d’activité : Connaissance de la langue - Application Phase : Préparation - Composition écrite - autonomie Ø Il s’agit d’une activité d’application de connaissances et de préparation de la tâche finale. Cette activité se fera à l’écrit et par groupes de deux. Ceci favorisera ainsi la fonction métalinguistique de la production et contribuera mieux à la compréhension du fonctionnement de la LE et à l’apprentissage-acquisition de celle-ci, puisqu’il s’agit d’un travail groupal dans lequel tous les élèves sont invités à participer. Il s’agit d’un dialogue de 100 (à peu près) mots sans sujet déterminé, mais avec la seule condition d’utiliser le nouveau lexique étudié pendant les séances (vocabulaire du registre familier et argotique) de façon cohérente. 11. Les élèves devront représenter le dialogue, qu’ils ont préparé, à l’oral, seront filmés et ces vidéos seront celles qui seront chargées sur le vidéoblog. Type d’activité : Représentation Phase: Application – autonomie Ø Il s’agit d’une activité d’application de connaissances. Pour la représentation du dialogue, les élèves ne devront pas apprendre par cœur leur dialogue, mais partir de leur schéma pour après improviser pour que ce soit un dialogue avec une bonne vitesse et fluidité. Pour cela, les élèves devront activer leurs stratégies de communication, et c’est le moment de les analyser. Réfléchir aux difficultés auxquelles on a fait face est un bon moyen d’apprendre à apprendre, de découvrir ses possibilités de progression. Les apprenants seront ainsi motivés pour continuer à progresser, ayant d’autre part l’impression qu’ils deviennent le centre du processus d’enseignement ou, du moins, une partie active et présente dans la planification pédagogique de l’enseignant. 25 3. 2. 4. 4 Temporalisation Six séquences (étant chaque séquence 55 minutes de cours) sont prévues pour la réalisation de ce projet, à savoir : - Une séquence pour les activités 1, 2, 3 et 4. - Une séquence pour les activités 5, 6, 7 et 8 (premier dialogue). - Une séquence pour les activités 5, 6, 7 et 8 (deuxième dialogue). - Une séquence pour l’activité 9. - Une séquence pour l’activité 10. - Une séquence pour finir l’activité 11. 3. 2. 4. 5. Évaluation Le professeur utilisera des fiches d’évaluation individuelles pour évaluer la compréhension orale et l’expression orale. Il s’agit aussi de découvrir, aussi bien le professeur que les élèves, les stratégies mises en place par ceux-ci. Pour ceci, le professeur et les élèves rempliront les fiches d’évaluation. Il s’agit d’une co-évaluation : les élèves devront ainsi évaluer un de leurs camarades, une évaluation dont le professeur tiendra compte après avoir complété lui-même les fiches, pour comparer les résultats. Ceci est une évaluation pour les élèves et pour le professeur, puisque grâce à ces fiches, il s’aperçoit du point de vue des élèves concernant leur travail, ce qui peut aider l’enseignant à se rendre compte des besoins ou des défaillances pendant ses cours. Il ne s’agit pas seulement d’analyser leurs réponses, mais il y a aussi tout ce que le professeur perçoit lors des interventions des élèves à l’oral. Les documents individuels soumis à évaluation produits par les élèves seront remis au professeur avec les corrections qu’ils auront faites et marquées de manière évidente sur leurs feuilles après avoir rempli eux-mêmes leurs fiches, pour que celui-ci puisse leur appliquer ses critères d’évaluation contenus dans les fiches : A) Compréhension globale et détaillée d’un texte oral : voir annexe 12. B) Expression orale : voir annexe 13. 4. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS : EVALUATION 4.1. Situation de départ: motivation des élèves Pour définir la situation de départ avec quelques pourcentages, nous avons estimé nécessaire passer un questionnaire aux élèves avant la réalisation du projet. 26 La classe de 4ºESO avec laquelle nous avons travaillé avait 31 élèves, mais seulement 27 d’entre eux ont répondu aux questions, puisque les autres étaient absents ce jour-là. Les données sont les suivantes : • 17 filles et 8 garçons ont répondu aux questions. Relation filles / garçons 32%$ Filles$ 68%$ Garçons$ • 27 élèves étaient intéressés envers la technologie (en particulier, le vidéoblog). Intérêt envers la technologie 100%# 80%# 60%# 40%# 20%# 0%# Oui# Non# • Il n’y avait que 11 élèves qui étaient intéressés vers la culture française. Intérêt envers la culture française Oui$ Non$ 41%$ 59%$ 27 • 20 élèves voulaient travailler leurs adresses orales. Intérêt envers les adresses orales Oui$ Non$ 26%$ 74%$ • 21 élèves portaient de l’intérêt envers l’étude de l’argot et du langage familier. Intérêt envers l'argot et le langage familier Oui$ Non$ 22%$ 78%$ 4.2. Le vidéoblog en tant qu'aide virtuelle didactique.23 4.2.1 Techniques didactiques Dans ce sous-chapitre, nous allons analyser les résultats des techniques didactiques suivies pendant les séances. Dans la première partie des séances, nous avons utilisé la méthodologie que proposait Ausubel, c’est-à-dire que les élèves devaient connecter leurs connaissances du français standard avec les nouvelles connaissances, qui étaient celles de l’argot et du langage familier. Cette méthode a été utilisée dans les activités 1, 5, 6, 7 et 8. Pendant le visionnage de la première vidéo, qui était un document authentique (un extrait des informations de TF1), les élèves n’ont pas pu comprendre les détails du contenu (ce qui n’était d’ailleurs pas l’objectif de l’exercice), mais ils ont été capables de comprendre globalement la vidéo, et l’ont ainsi démontré avec leurs commentaires et apports pendant l’activité 2. 23 Le vidéoblog créé est intitulé «Parlons l’argot!» et est disponible sur http://parlonslargot.wordpress.com. 28 Lors du visionnage des vidéos produites par le professeur, les élèves ont eu moins de mal à comprendre, et ont pu extraire l’idée globale des dialogues, en faisant un petit résumé à l’oral entre tous. Pendant l’identification des éléments du langage familier (activité 7), les élèves ont dû utiliser leurs connaissances du français standard pour arriver à la conclusion que la plupart des mots qu’ils méconnaissaient faisaient partie du langage familier ou de l’argot français. Grâce au contexte et aux gestes des personnages de la vidéo, les élèves ont pu, sans beaucoup de problèmes déduire le sens du nouveau vocabulaire (activité 8). Il s’agit d’une méthode hypothético-déductive qui a bien marché pour la découverte d’un type de langage qui est méconnu pour les élèves. À la fin des séances, ceux-ci ont rendu leurs feuilles au professeur pour vérifier que leurs réponses étaient correctes, puisque l’activité avait été réalisée par le groupe de façon générale, pour que tous les élèves aient la possibilité d’intervenir à l’oral. Effectivement, il n’y avait quasiment pas d’erreurs, sauf quelques petites confusions dues au manque d’attention de l’élève. Quant à l’activité où les élèves devaient relier les mots du langage familier et de l’argot avec leur correspondant en français standard (activité 9), il s’agissait d’un cours à la base purement technique mais qui a été expliqué avec une méthode participative de la part des élèves. Ce cours était divisé en cinq vidéos, et à partir desquelles ils devaient compléter la grille avec les éléments manquants. Nous ne pouvons pas parler de méthode hypothético-déductive, puisqu’il s’agissait d’écouter et de copier, mais d’une méthode participative pour que les élèves soient attentifs et commencent à mémoriser le vocabulaire travaillé. Puisqu’ils étaient avertis depuis le début que le cours n’allait pas finir sans avoir travaillé les cinq vidéos, les élèves étaient encore plus motivés et participèrent de bon gré du début jusqu’à la fin, pour répondre aux questions et pour en poser. Enfin, pour la réalisation de la tâche finale, les élèves ont dû coopérer entre eux pour créer le dialogue qu’ils devaient représenter. Puisqu’ils devaient utiliser le vocabulaire des séances passées, ils ont été obligés de consulter les feuilles avec lesquelles ils avaient travaillées, de revoir chez eux les vidéos pour vérifier la prononciation des nouveaux mots ou des nouvelles expressions et d’apprendre leur usage pour pouvoir les utiliser correctement. Le travail coopératif a été essentiel dans cette activité car cela a été un des piliers pour la tâche finale : sans soutien mutuel, les élèves auraient été moins motivés pour atteindre un objectif commun. Tout en étant regroupés, chacun avait une responsabilisation individuelle, qui allait être évaluée lors de la représentation de leurs dialogues (vocabulaire, prononciation, 29 grammaire, etc.) et c’est pour cela que tous les élèves qui ont participé étaient impliqués dans le projet. 4.2.2 Résultats des objectifs des séances Avant de procéder à une analyse des résultats concernant les objectifs délimités pour les séances, il faut préciser que tous les élèves de classe ont participé aux activités du projet, sauf une des élèves, qui n’est venue qu’à deux séances, ce qui fait que l’on a travaillé avec 30 élèves. Le matériel utilisé pour cette analyse se compose de : • Les fiches de la co-évaluation (du professeur et des élèves). • Les notes du professeur de la participation des élèves en cours. • Questionnaire final et général à l’oral aux élèves. Ceci dit, procédons à cette analyse détaillée des objectifs concrets du projet avec les élèves: - 30 élèves ont découvert la culture française, particulièrement l’usage du langage familier et de l’argot. Élèves qui ont découvert le langage familier et l'argot en français 100%# 80%# 60%# 40%# 20%# 0%# Oui# - Non# 20 élèves ont compris globalement un discours oral (« input »), en s’appuyant sur les indices contextuels, les mots-clés et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. Élèves qui ont compris globalement un discours oral l'oral Non$ 33%$ Oui$ 67%$ 30 - 30 élèves ont su être cohérents dans l’usage du langage familier à partir du sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. Élèves qui sont cohérents dans l’usage du langage familier Non# Oui# 0%# - 20%# 40%# 60%# 80%# 100%# 30 élèves ont été capables de faire une compréhension orale. Élèves capables de faire une compréhension orale Non# Oui# 0%# - 20%# 40%# 60%# 80%# 100%# 28 élèves ont réussi à mettre en pratique à l’écrit et à l’oral les connaissances linguistiques inférées et travaillées dans les exercices précédents. - 21 élèves ont réussi à avoir une bonne fluidité à l’oral. 31 - 26 élèves ont bien utilisé les stratégies de communication. Élèves qui utilisent les stratégies de communication Non$ 13%$ Oui$ 87%$ - 30 élèves ont fait des efforts pour communiquer à l’oral (prendre la parole et participer dans les activités). 30" 40" 0" 20" 0" Oui" Non" Élèves"qui"ont"fait"des"efforts"pour"communiquer"à"l'oral" - 30 élèves ont travaillé coopérativement, s’entraidant pendant la préparation du dialogue et même pendant sa représentation. 100%# 30# 50%# 0%# 0# Oui# Non# Élèves#qui#ont#travaillé#coopéra:vement# 32 - Il n’y a que 9 élèves qui ont appris à dialoguer, le reste lisait leur dialogue comme s’il s’agissait d’un texte qu’ils n’avaient jamais vu. - 30 élèves ont acquis des éléments du lexique argotique et du langage familier, 21 élèves l’ont mis en pratique avec une bonne fluidité et 26 élèves l’ont fait en utilisant les stratégies de communication. Non# 0# Oui# 0%# 30# 50%# 100%# Élèves#qui#ont#acquis#des#éléments#du#lexique#argo=que#et#du#langage# familier# - Le développement des compétences de base a été effectivement stimulé à travers les ressources virtuelles (voir tableau des objectifs en relation avec les compétences de base, sous-chapitre 3.2.2.). - La compétence linguistique et les adresses communicatives dans l’expression orale de la langue française à travers les ressources virtuelles ont été travaillées. Étant donné que le professeur n’a travaillé que cinq semaines avec des élèves qu’il ne connaît pas, il ne serait pas prudent de sa part d’affirmer catégoriquement que le vidéoblog a amélioré leur compétence linguistique et leurs adresses communicatives. L’objectif général du projet avec les élèves était celui d’améliorer la compétence communicative et l’autonomie des adresses orales, particulièrement dans le registre familier, 33 à partir des ressources virtuelles. Comme nous venons de l’expliquer, le professeur n’a eu de contact avec les élèves que pendant cinq semaines, une période trop courte pour déterminer tout d’abord le niveau initial des élèves. Puisqu’il est impossible de connaître ce niveau initial en si peu de temps, il est donc de même impossible affirmer qu’un élève a amélioré dans ce cadre d’étude. Cependant, il est tout de même vrai que 100% des élèves ont réussi en six séances à communiquer dans un nouveau registre de leur langue étrangère, un registre qu’ils méconnaissaient jusqu’à présent. Pour communiquer dans ce registre, les élèves ont d’abord travaillé la compréhension orale et ensuite l’expression orale pendant six séances. À la fin du projet, les élèves ont été capables d’écrire un dialogue puis de le représenter à l’oral, ce qui démontre que les ressources virtuelles ont aidé à la motivation des élèves concernant les activités proposées et à l’autonomie des adresses orales des élèves et a renforcé la compétence communicative, puisqu’ils étaient capables de communiquer dans un registre de langue qu’ils ne connaissaient pas. 4.2.3 Avantages et inconvénients Avantages du point de vue de l’élève : • Effectivement, le vidéoblog présente tous les avantages de l’apprentissage didactique par Internet : le matériel est toujours disponible sur le web et consultable les 24h/24. D’ailleurs, cette méthode de travail par Internet était beaucoup plus directe car le professeur avait réuni toutes les adresses e-mail pour leur communiquer leur note avec son « feedback » de la tâche finale et pour leur envoyer l’adresse de la page web où apparaissait leur vidéo, ce qui évitait une perte de temps considérable en classe que le professeur ne pouvait pas permettre. • Les apprenants étaient assez motivés grâce au contexte réel du sujet, à la nouveauté du support du travail, au travail collaboratif, qui les a beaucoup aidé, spécialement dans les activités 8 et 9, et à la communication présente dans toutes les sessions. Le processus d’apprentissage était beaucoup plus dynamique, car les élèves interagissaient entre eux et avec le professeur pour faire des remarques ou pour poser des questions. • L’enseignant n’était plus le centre d’apprentissage mais les apprenants eux-mêmes. La relation entre le professeur et les élèves n’était plus une relation « à l’ancienne », mais une relation dans laquelle tous les membres apportent leur feedback, permettant une mise en commun et un dialogue entre tous. 34 Avantages du point de vue du professeur : • Le professeur a pu créer des vidéos adaptées au niveau des élèves. • Il a pu mettre en pratique le genre de pédagogie qu’il estimait nécessaire sans problèmes, dans ce cas, des pédagogies constructivistes. Inconvénients du point de vue de l’élève : • Les élèves les plus honteux et avec plus de difficultés à l’oral avaient plus de mal au début des séances, mais le professeur les a poussé à intervenir dans le but de préparer leur intervention lors de la tâche finale. Inconvénients du point de vue du professeur : • La salle de classe de 4ºESO était l’une des seules n’ayant aucun support audiovisuel (pas de caméras, de projecteurs, de webcams, d’ordinateurs ou d’écrans dans la salle de classe). • N’ayant pas de matériel audiovisuel dans la salle de classe, le professeur a dû développer une organisation parfaite avec le corps d’enseignants du centre pour réserver une salle audiovisuelle pour les séances nécessaires. • Le professeur devait être prêt à des précarités des problèmes technologiques (le projecteur, la non-compatibilité du format des vidéos avec l’ordinateur du centre, etc.). • Les élèves parlaient souvent trop fort lors de l’activité de préparation (activité 8) et le professeur devait toujours mettre de l’ordre. • Le principal inconvénient de ce projet a été le manque de temps. Comme mentionné ci-dessus, un mois est insuffisant pour bien connaître les élèves, leurs points forts et leurs points faibles, et rend difficile la tâche d’évaluer non pas le travail de l’élève mais son évolution. Une des conclusions que l’on obtient en comparant ces avantages et ces inconvénients est que l’utilisation du vidéoblog en cours a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients pour l’apprentissage des élèves et beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages pour le professeur. Cependant, bien que les inconvénients pour le professeur soient nombreux, la seule utilisation du livre en cours ne motive pas les élèves comme a réussi à le faire le 35 vidéoblog (ainsi l’ont confirmé les élèves avec leurs commentaires à l’oral à la fin du projet), car l’implication et la motivation des élèves au cours des activités a joué un rôle essentiel dans le développement des activités et de la tâche finale. 4.3 Évaluation des objectifs et résultats Après avoir analysé les résultats concernant les objectifs délimités pour les séances, nous allons procéder à l’évaluation des objectifs fixés pour la réalisation de cette recherche-action. - Tel et comme nous l’avions déjà avancé dans un des chapitres précédents, les résultats du questionnaire de départ aux élèves établissent que les élèves ont de l’intérêt envers la technologie, plus concrètement le vidéoblog. Ce support virtuel favorise donc la motivation des élèves de 4ºESO dans l’apprentissage du FLE. - Le vidéoblog a été une ressource virtuelle utilisée en tant que support des «inputs» et en tant que support pour le résultat de la tâche finale. Comme nous venons de démontrer, le vidéoblog favorise la motivation des élèves de 4ºESO dans l’apprentissage de FLE, mais, favorise-t-il l’acquisition du lexique ? D’après notre expérience et surtout des résultats obtenus, tous les élèves ont découvert l’usage du langage familier et de l’argot, ont su être cohérents dans l’usage du langage familier, ont été capables de faire une compréhension orale et ont acquis des éléments du lexique argotique et du langage familier (vocabulaire, expressions, usage). À nouveau, il ne s’agit pas de démontrer que le vidéoblog est une ressource infaillible, mais de démontrer qu’il favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE, et nous concluons qu’il en est ainsi puisque 100% des élèves de 4ºESO, qui étudiaient l’argot et le langage familier en français, ont obtenu les résultats positifs cités ci-dessus. - De même, puisqu’il favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE, nous pouvons conclure qu’il s’agit d’un instrument didactique utile dans l’apprentissage du FLE. - Comme nous l’avons expliqué dans le sous-chapitre 4.2.1., 100% des élèves ont réussi en six séances à communiquer dans un nouveau registre de leur langue étrangère, un registre qu’ils méconnaissaient jusqu’à présent, c’est-à-dire qu’ils étaient incapables 36 de communiquer dans ce registre aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Pour apprendre à le faire, les élèves ont d’abord travaillé la compréhension orale puis l’expression orale. Après six séances de travail, les élèves ont été capables de représenter un dialogue à l’oral. Ceci démontre que le vidéoblog a favorisé le développement des adresses orales des élèves et leur autonomie puisqu’ils étaient capables de communiquer dans un registre de langue qu’ils ne connaissaient pas six séances avant. 5. CONCLUSIONS : PERSPECTIVES DE RECHERCHE ET D’AMELIORATION 5.1 Conclusions Dans le chapitre introductif de ce travail, nous nous demandions si l’on pouvait considérer le vidéoblog un instrument didactique utile favorisant l’apprentissage des adresses orales et l’acquisition du lexique, en particulier, du langage familier et de l’argot, dans une classe de 4ºESO d’apprenants espagnols de FLE. Cette hypothèse a été confirmée si l’on reprend toutes les données analysées tout au long de ce travail. Du point de vue théorique, nous avions étudié que Mario Tomé avait bien démontré dans ses articles que les ressources virtuelles favorisaient la plupart du temps l’apprentissage d’une langue étrangère, que García Bacete (1997) affirmait qu’un instrument didactique devait être motivant par dessus tout, et que Garay24 attestait que les élèves scolarisés au secondaire avaient une attitude favorable envers les TIC. Du point de vue des avantages et des inconvénients de cette expérience, nous avions conclu que les avantages du point de vue de l’élève (le blog présente tous les avantages de l’apprentissage didactique par Internet, il s’agit d’une méthode de travail plus directe, les apprenants étaient assez motivés et étaient le centre d’apprentissage, le processus d’apprentissage était beaucoup plus dynamique et il y avait un dialogue possible entre tous les membres de l’expérience) étaient bien plus nombreux que les inconvénients, ainsi que les inconvénients du point de vue du professeur (la salle de classe n’avait aucun support audiovisuel, les élèves parlaient souvent trop fort, l’enseignant devait bien s’organiser avec le 24 http://www.ehu.es/p200-content/es/contenidos/noticia/20110901_urtza_garay/es_np/20110901_urtza_garay.html 37 reste de professeurs du centre, s’avancer aux possibles problèmes technologiques et travailler à contretemps) face aux avantages. Avec cette petite analyse, nous tirons donc la première conclusion : le travail en cours avec un vidéoblog comporte beaucoup plus de difficultés pour le professeur que pour l’élève et beaucoup d’avantages pour les apprenants de FLE. Nous allons donc répondre aux objectifs fixés au début du projet, bien que nous ayons déjà avancé quelques détails dans le chapitre précédent. OBJECTIF 1 : Démontrer que le vidéoblog favorise la motivation des élèves dans l’apprentissage du FLE. Garay nous avançait bien que les élèves avaient une attitude favorable envers les TIC en général, et c’est pour cela que nous voulons démontrer que le vidéoblog n’en est pas moins. Non seulement les résultats du questionnaire de départ sont clairs, mais l’impression des professeurs ayant travaillé avec les élèves aussi : les élèves sont intéressés envers la technologie, et plus spécialement envers le vidéoblog. OBJECTIF 2 : Démontrer que le vidéoblog favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE. Après avoir utilisé le vidéoblog en tant que support principal de ce projet, les résultats obtenus sont très nets : les élèves (qui n’avaient jamais eu de contact avec le langage familier et l’argot français) ont découvert l’usage du langage familier et de l’argot, été cohérents dans l’usage du langage familier, capables de faire une compréhension orale et ont acquis des éléments du lexique argotique et du langage familier (vocabulaire, expressions, usage). Si après six séances de travail avec ce matériel les élèves ont obtenu ces résultats positifs, nous concluons que le vidéoblog encourage l’acquisition de ce type de lexique. Attention, il serait imprudent de notre part affirmer catégoriquement que le vidéoblog garantit l’acquisition du lexique, puisqu’il y a d’autres facteurs toujours variables (présence en cours, attention, participation, etc.) qui interviennent dans cette acquisition. On affirme donc que le vidéoblog ne garantit pas mais favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE. 38 OBJECTIF 3 : Démontrer que le vidéoblog est un instrument didactique utile dans l’apprentissage du FLE. Nous venons d’affirmer que le vidéoblog favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE et tout instrument didactique qui encourage et aide l’élève à acquérir des contenus est utile dans l’apprentissage, dans ce cas, dans l’apprentissage du FLE en 4ºESO. OBJECTIF 4 : Démontrer que le vidéoblog favorise le développement des adresses orales. Au début du projet, les élèves méconnaissaient complètement le langage familier et l’argot français, et étaient donc incapables de communiquer dans ce nouveau registre. Six séances après, ils ont réussi à représenter un dialogue qu’ils ont créé eux-mêmes dans ce registre. Nous ne pouvons pas affirmer que le vidéoblog ait favorisé le développement des adresses orales des élèves et leur autonomie en général puisque nous n’avons pas travaillé le langage standard spécifiquement, mais dans l’emploi du langage familier et de l’argot en français. Après avoir analysé et répondu à tous les objectifs fixés, nous pouvons enfin confirmer l’hypothèse principale du projet. Étant le vidéoblog un instrument qui favorise la motivation d’un apprenant de FLE, qui favorise l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en classe de FLE et le développement des adresses orales, et un instrument didactique utile dans l’apprentissage du FLE ; le vidéoblog est donc un instrument didactique utile au développement de l’apprentissage du FLE, concrètement pour l’acquisition du lexique du langage familier et de l’argot en deuxième année du deuxième cycle (4ºESO) de l’éducation secondaire en Espagne. 5.2 Perspectives de recherche et d'amélioration Après avoir tiré les conclusions précédentes, nous voulons aussi proposer quelques perspectives de recherche et d’amélioration en ce qui concerne l’utilisation du vidéoblog en cours de FLE en Espagne. La première proposition d’amélioration est l’utilisation de cette ressource virtuelle pendant plus de six séances, puisque cet espace de temps est trop réduit pour réussir à tirer 39 des conclusions moins limitées. Nous proposons donc l’utilisation du vidéoblog pendant quelques mois, voire même pendant toute l’année scolaire, pourquoi pas. La deuxième proposition de recherche est l’utilisation du vidéoblog non pas seulement d’un vidéoblog commun à toute la classe pour la découverte et la pratique du langage familier et de l’argot, mais d’un vidéoblog en tant que portfolio de chaque élève dans lequel chacun d’entre eux s’enregistre une fois par semaine en faisant un dialogue ou un monologue. Toutes les vidéos auront une note de la part du professeur (et même de ses camarades – co-évaluation –) et la moyenne de toutes les vidéos sera la note finale de l’expression orale de l’élève. En termes de recherche, nous sommes obligés de mentionner qu’il faut répondre aussi à une demande qui est apparue lors du projet : le vidéoblog a reçu énormément de messages de la part d’internautes externes (la plupart hispanophones et anglophones) au projet en sollicitant la réalisation d’autres vidéos dans le but d’expliquer de différentes lacunes concernant l’argot et le langage familier en français. Ceci dit, la troisième et dernière proposition de recherche est un approfondissement à ce sujet, qui est donc nécessaire pour couvrir les besoins d’une demande importante. 6. BIBLIOGRAPHIE ÁLVAREZ, A. (2004). Las TIC en el aprendizaje del francés lengua extranjera (FLE). Revista de Educación, nº335, pp. 497 – 512. BLÁZQUEZ, A. et al. (2012). « Las TIC en el área de Lengua », disponible sur http://www.ite.educacion.es/formacion/materiales/133/cd/m12/recurso_tic_videoblog.html, consulté le 17 mars 2013. CAÑEDO, R y SANTOVENIA, J. (2009). Tecnologías de información para la eduación. ACIMED, vol. 19, nº1, disponible sur http://scielo.sld.cu/scielo.php?pid=S1024- 94352009000100010&script=sci_arttext CASTAÑO, C. (2012). « El audiovisual en entornos formativos Web 2.0 », disponible sur http://www.edutic.ua.es/wp-content/uploads/2012/06/La-practica-educativa_97_108CAP9.pdf, consulté le 17 mars 2013. CLAVEAU, développement I. (2009). « La recherche-action comme levier de changement et de professionnel», disponible en ligne sur 40 http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/virage10/index.asp?page=sFormationE, consulté le 1er mars 2013. DELGADO, J. (2012) « Videoblogs : un espacio de convergencia y aprendizaje », disponible sur http://tonocas.wordpress.com/2012/02/05/videoblogs-un-espacio-de- convergencia-y-de-aprendizaje/#comment-67, consulté le 17 mars 2013. DIAZ DEL VALLE, S. (2009). Procesos de aprendizaje colaborativo a través del e-learning 2.0. Revista Icono, 14, nº15, pp. 289 – 302. GARCIA BACETE, J. (1997). Motivación, aprendizaje y rendimiento escolar. 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Recherche et expériences dans les blogs du Campus Virtuel FLE. Revista de Estudios Franceses Cédille, nº3, pp. 265 – 268. TOMÉ, M. (2009). Enseignement des langues, communication et compétences orales sur le web actuel. Revista de Estudios Franceses Cédille, nº5, pp. 347 – 370. TRÉMION, V. (2005). Le blog, un outil pour l’apprentissage du FLE, présentation pour les 36èmes rencontres de l’ASDIFLE, Lille. (paper) VALCÁRCEL, M. y VERDÚ, M. (1992). Tipología de actividades de enseñanza – aprendizaje. Guiniguada, 2ª etapa, nº03, v.2, pp. 433 – 455. VAN DER HENST S., C. (2005). ¿Qué es la Web 2.0?, disponible en ligne sur http://www.maestrosdelweb.com/editorial/web2/, consulté le 14 mars 2013. VERA, C. (2009). Le Web 2.0 dans l’enseignement du français. Synergies Espagne, nº2, pp. 251 – 260. 41 7. ANNEXES ANNEXE 1 o Dictionnaires : Le dictionnaire est un outil de base dans l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment dans celui du lexique, car il s’agit d’un « recueil des mots d'une langue ou d'un domaine de l'activité humaine, réunis selon une nomenclature d'importance variable et présentés généralement par ordre alphabétique, fournissant sur chaque mot un certain nombre d'informations relatives à son sens et à son emploi et destiné à un public défini » (Le Trésor de la Langue Française informatisé). Il y a plusieurs types de dictionnaire en ligne qui visent l’apprentissage de FLE, ou qui servent de source de consultation aux propres francophones, à savoir, les dictionnaires monolingues (par exemple, Le Petit Larousse25, qui offre d’ailleurs la possibilité d’écouter la prononciation des mots) multilingues (par exemple, Wordreference 26 ), monolingues de synonymes (par exemple, Synonymes 27 ), de conjugaison (par exemple, Bescherelle 28 ) ou de terminologie (par exemple, Le grand dictionnaire terminologique (GDT)29) ou des encyclopédies telles que Lexicologos30. o Manuels de grammaire : Il s’agit d’une autre ressource importante pour l’apprentissage d’une langue étrangère, car l’apprenant doit acquérir impérieusement des connaissances grammaticales pour un usage correct de celle-ci. En tant qu’exemples, nous proposons celui de Cordial 31 et celui que présente Alfredo Álvarez : Les Editions Didier32, partagé en deux niveaux, qui permet à l’apprenant de faire des exercices de grammaire en ligne et de vérifier les réponses. o Presse écrite : Il s’agit d’un matériel que peut utiliser l’enseignant avec ses apprenants grâce à son caractère pratique, puisqu’il peut imprimer plusieurs copies 25 Disponible sur: http://www.larousse.com/es/diccionarios/frances-monolingue Disponible dans plus de 15 langues, et disponible sur http://www.wordreference.com. 27 Disponible sur http://www.synonymes.com 28 Disponible sur http://www.bescherelle.com/conjugueur 29 Disponible sur http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca 30 Disponible sur http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm 31 Disponible sur http://www.synapse-fr.com/grammaire/GTM_0.html 32 Disponible sur http://www.didieraccord.com/Accord1/dossier1/ 26 I d’un article du jour même (informations d’actualités) pour les travailler avec eux. Il y a plusieurs journaux en ligne, comme par exemple Le Figaro33, Le Monde34 ou Libération35. o Radio et télévision: Un autre matériel à exploiter, puisque les élèves peuvent écouter en direct ou en différé les informations, les documentaires, la musique, etc., ou les télécharger en travaillant ainsi la compréhension orale. En ce qui concerne la radio, nous avons comme exemples France Inter36ou France Info37 et TF138 ou TV539 pour la télévision. o Wikis : Pour Cunningham, le wiki est « la base de donnée plus simple sur internet avec laquelle on peut travailler ». (Díaz del Valle, 2009 : 296) D’une part, il s’agit d’une ressource très utile, car les différents utilisateurs peuvent la modifier en complétant les articles, mais d’autre part il serait convenable de vérifier la véracité de son contenu car n’importe qui peut se permettre de la modifier. Le wiki plus connu mondialement est celui de Wikipedia40, une encyclopédie gratuite, libre et accessible à tous. o Forums : Les forums sont « des applications du web qui donnent un support à des conversations en ligne» (Moncó, 2010 : 9). Les apprenants peuvent demander des doutes, auxquels y répondent d’autres apprenants ou des enseignants, en donnant des conseils ou les réponses aux doutes. Un bon exemple est celui de Wordreference, cité ci-dessus, dans lequel les apprenants posent des questions concernant la traduction de certains termes ou expressions. Cette ressource est un bon moyen d’apprentissage puisque l’apprenant peut aider et être aidé à la fois. o Podcasting : « Le podcasting est un moyen de diffusion de documents (normalement audio et vidéo) auquel les utilisateurs peuvent s’abonner. » (Moncó, 2010 : 10). De même, il y a une application du podcast qui génère des vidéos : le vidépodcast. En général, ce genre de ressource virtuelle est très utile car les élèves sont beaucoup plus réceptifs grâce à l’aspect multidimensionnel de sa voix. Un exemple de podcast pour l’apprentissage du FLE pourrait être Apprendre français41. 33 Disponible sur http://www.lefigaro.fr Disponible sur http://www.lemonde.fr 35 Disponible sur http://www.liberation.fr 36 Disponible sur http://www.franceinter.fr 37 Disponible sur http://www.franceinfo.fr 38 Disponible sur www.tf1.fr 39 Disponible sur www.tv5.org 40 Disponible sur http://es.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Portada 41 Disponible sur http://www.ivoox.com/podcast-apprendre-francais_sq_f121669_1.html 34 II o Réseaux sociaux et communautés linguistiques : Il s’agit d’une plateforme en ligne dans laquelle les individus interagissent, dialoguent et partagent des informations. C’est une bonne méthode pour apprendre une langue étrangère car d’une part l’utilisateur a la possibilité de mettre son profil dans cette langue, dans le but de se familiariser avec le vocabulaire. D’autre part, il peut communiquer avec d’autres personnes dans cette langue, pour mettre en pratique ses connaissances acquises. Le plus connu de nos jours est Facebook42 avec plus d’un milliard d’utilisateurs. o Portails pédagogiques : Il s’agit d’une page web créée dans le but de regrouper les différentes ressources virtuelles que son créateur estime utile pour l’apprentissage d’une matière. Dans le cas de l’apprentissage de FLE, le portail FLENET de l’Université de León43 est très utile, ainsi que celui de l’Ecole de langues d’Hellín44, entre autres. Comme tout regroupement d’aides virtuelles, cette ressource est très profitable, puisque les apprenants ont accès à différents appuis à portée de main. 42 Disponible sur www.facebook.com Disponible sur http://flenet.unileon.es 44 Disponible sur http://platea.pntic.mec.es/~cvera/ressources/recursosfrances.htm 43 III ANNEXE 2 Yo ……………………………………………………………………………… con DNI ………………………..………, padre / madre del / de la alumno/a ………………………………………………………………………………….. autorizo al centro I.E.S La Flota, especialmente a la profesora Laeticia Lucie Abihssira García, a que grabe a mi hijo/a durante la actividad práctica de la asignatura de francés, y utilice dicho contenido al videoblog de la profesora «Parlons l’argot!» (www.parlonslargot.wordpress.com), disponible en Internet, para fines didácticos del aprendizaje del léxico, concretamente, del lenguaje familiar y del argot en francés. En ……………….., a …./…./ 2013. Fdo. IV ANNEXE 3 (A. Questionnaire distribué aux élèves) 1. 2. -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ Sexo: Hombre / Mujer ¿Tienes aparatos electrónicos en casa? Rodea los que tengas: Móvil Ordenador Ipad / Tableta Televisión Videojuegos Otros (indícalo a continuación): 3. ¿Con cuánta frecuencia sueles utilizar los siguientes aparatos? Rodea la respuesta, o indícala al lado si no aparece: -‐ Móvil: Menos de una hora al día / Entre 1 y 2 horas al día/ Entre 3 y 4 horas al día / Más de 5 horas al día. -‐ Ordenador: Menos de una hora al día / Entre 1 y 2 horas al día/ Entre 3 y 4 horas al día / Más de 5 horas al día. -‐ Ipad / Tableta: Menos de una hora al día / Entre 1 y 2 horas al día/ Entre 3 y 4 horas al día / Más de 5 horas al día. -‐ Televisión: Menos de una hora al día / Entre 1 y 2 horas al día/ Entre 3 y 4 horas al día / Más de 5 horas al día. 4. Si utilizas ordenador, ¿con qué finalidad lo haces? Rodea la(s) respuesta(s), o indícala al lado si no aparece: -‐ Para aprender un idioma. -‐ Para el instituto (trabajos, redacciones, etc.). -‐ Para hablar con mis amigos / mi familia. -‐ Para ver películas y/o series. -‐ Para ver un canal de televisión. -‐ Para escuchar música. -‐ Para conectarme a una red social (Tuenti/Facebook/Twitter, etc.). -‐ Para jugar on-line (videojuegos). -‐ Otros(indícalo a continuación): 5. ¿Qué día es la fiesta nacional francesa? 6. ¿Qué países francófonos conoces? 7. ¿Cuál es el actual presidente de la república francesa? 8. ¿Te gusta el francés? Explica brevemente por qué. 9. ¿Quieres seguir aprendiendo francés en Bachillerato? V 10. ¿En qué piensas que te será útil el francés en tu futuro? 11. ¿Cuál crees que sería el mejor método para aprender francés? ¿Por qué? 12. ¿Qué te gusta más? Rodea tu respuesta. -‐ -‐ -‐ -‐ Ejercicios de comprensión escrita Ejercicios de comprensión oral Ejercicios de expresión oral Ejercicios de expresión escrita 13. ¿Qué se te da mejor en la asignatura de «francés»? Rodea tu respuesta. -‐ -‐ -‐ -‐ Ejercicios de comprensión escrita Ejercicios de comprensión oral Ejercicios de expresión oral Ejercicios de expresión escrita 14. ¿Qué tipo de clase prefieres en la asignatura de «francés»? Rodea tu respuesta. -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ Clase en la que puedo intervenir mucho al oral. Clase en la que los mejores que yo pueden intervenir por mí, y así pasar desapercibido. Clases en las que habla solo el profesor. Clases en las que hacemos escuchas. Clases de gramática. Otros (especifica cuáles): 15. ¿Te sientes cómodo trabajando en grupo? Rodea tu respuesta. Sí / No 16. ¿Crees que las nuevas tecnologías (uso de Internet, ordenadores, etc.) ayudarían en el aprendizaje del francés o no influiría? 17. ¿Qué es un videoblog? 18. ¿Te gustaría aprender el lenguaje de la calle (lenguaje coloquial) para poder comunicarte mejor con los franceses de tu edad? VI 19. En tus interacciones con nativos franceses (intercambios, viajes, etc.), ¿aprendiste vocabulario propio de tu edad, de la calle, y que no habías trabajado en clase anteriormente? Sí / No En caso afirmativo, ¿qué palabras y/o expresiones aprendiste? 20. ¿Crees que el que aprendizaje del lenguaje coloquial y del argot de una lengua extranjera es importante? ¿Por qué? VII ANNEXE 3 ( B. Questionnaire traduit avec les intentions des questions) 1. Sexe: Homme / Femme 2. Avez-vous des appareils électroniques chez vous ? -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ Téléphone portable Ordinateur IPad/tablette Télévision Jeux vidéo Autres (indiquez-les): 3. Avec quelle fréquence utilisez-vous ces appareils? -‐ -‐ -‐ -‐ Savoir si le sexe est pourrait être une variable. Connaître le degré de contact des élèves avec les appareils électroniques, nouvelles technologies, etc. Connaître le degré de contact des élèves avec les appareils électroniques, nouvelles technologies, etc. Téléphone portable: Moins d’une heure par jour / Entre 1 et 2 heures par jour / Entre 3 et 4 heures par jour / Plus de 5 heures par jour. Ordinateur: Moins d’une heure par jour / Entre 1 et 2 heures par jour / Entre 3 et 4 heures par jour / Plus de 5 heures par jour. Tablette: Moins d’une heure par jour / Entre 1 et 2 heures par jour / Entre 3 et 4 heures par jour / Plus de 5 heures par jour. Télévision: Moins d’une heure par jour / Entre 1 et 2 heures par jour / Entre 3 et 4 heures par jour / Plus de 5 heures par jour. 4. Pourquoi utilisez-vous l’ordinateur? - Pour apprendre une langue. - Pour le lycée (exposés, rédactions, etc.). - Pour parler avec mes amis / ma famille. - Pour voir des films / series. - Pour voir une chaîne de télévision. - Pour écouter de la musique. - Pour me connecter à un réseau social (Tuenti / Facebook / Twitter, etc.). - Pour jouer en ligne (jeux-videos). - Autres (indiquez-les): 5. Quel est le jour de la fête nationale française ? Connaître le degré de contact des élèves avec les appareils électroniques, nouvelles technologies, etc. Savoir les connaissances des élèves sur la VIII culture française. 6. Quels pays francophones connaissezvous ? Savoir les connaissances des élèves sur la culture française. 7. Quel el le nom de l’actuel président de la République Française ? Savoir les connaissances des élèves sur la culture française. 8. Aimez-vous le français ? Expliquez brièvement pourquoi. Connaître l’intérêt des élèves par rapport à l'apprentissage de FLE. 9. Voulez-vous continuer à étudier le français en Bachillerato ? Connaître l’intérêt des élèves par rapport à l'apprentissage de FLE. 10. Si c’est le cas, pourquoi pensez-vous que le français sera utile pour vous dans quelques années ? Connaître l’intérêt des élèves par rapport à l'apprentissage de FLE. 11. Quel type d’exercices préférezvous ? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. -‐ -‐ -‐ -‐ Exercices de compréhension écrite Exercices de compréhension orale Exercices d’expression orale Exercices d’expression écrite 12. Quel sont les types d’exercices dans lesquels vous êtes fort en français ? -‐ -‐ -‐ -‐ Exercices de compréhension écrite Exercices de compréhension orale Exercices d’expression orale Exercices d’expression écrite 13. Quel est le genre de cours que vous préférez en français ? Entourez votre réponse. -‐ -‐ Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. Cours dans lesquels je peux intervenir à l’oral. Cours dans lesquels les élèves plus forts que moi peuvent intervenir à IX -‐ -‐ -‐ -‐ ma place, pour que je passe inaperçu. Cours dans lesquels c’est le professeur qui parle tout seul. Cours dans lesquels nous faisons des écoutes. Cours de grammaires. Autres (indiquez-les) : 14. Vous sentez-vous à l’aise en travaillant en groupe ? Entourez votre réponse. Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. Oui / Non 15. Croyez-vous que la technologie (Internet, ordinateurs, etc.) vous aiderait dans votre apprentissage du français ou n’aurait aucune influence? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. 16. Qu’est-ce qu’un vidéoblog ? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. 17. Aimeriez-vous apprendre le langage parlé dans la rue (langage familier) pour une meilleure communication avec les français de votre âge ? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. 18. Pendant vos interactions avec des français natifs (échanges, voyages, etc.), avez-vous appris du vocabulaire propres de votre âge, parlé dans la rue, y que vous n’aviez pas travaillé en cours avant ? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. Oui / Non 19. En cas affirmatif, quels mots et/ou Connaître la prédétermination des élèves envers X expressions avez-vous appris ? le projet du vidéoblog. 20. Croyez-vous que l’apprentissage du langage familier et de l’argot d’une langue étrangère est important ? Pourquoi ? Connaître la prédétermination des élèves envers le projet du vidéoblog. XI ANNEXE 4 Nº ac t 1 PHASE TYPE ACTIVITÉ ADRESSE Motivation culturelle Contextualisation C.O. 2 Motivation lexicale Remue-méninge E.O. 3 4 5 Input culturel et lexical Input organisateur Input lexical Explication Organisation Exposition d’un dialogue C.O. C.O. C.O. X X 6 Sélection d’information Rapport Identification E.O. X X 7 Pratique semi-contrôlée / Transfert Pratique lexicale contrôlée 8 Pratique lexicale contrôlée 9 culturelle et / GRAMMAIRE X VOCABULAIRE X X X C.O. / E.O X Identification C.E. / E.O. X Input linguistique (lexical) Explication C.O. X X 10 Connaissance de la langue application Préparation – composition écrite – autonomie E.O. / E.E. X X 11 Application Représentation – autonomie E.O. X X AUTRES Eveiller l’attention des élèves Attention visuelle et repère culturel Eveiller l’attention des élèves / Repérage / contribution de vocabulaire de la part des élèves / interaction orale entre les élèves Maintenir l’attention des élèves Maintenir l’attention des élèves Attention visuelle et d’écoute / Repérage d’indices / Sens global Mémoire / Transmission d’information/ Sens global Association / Formulation et vérification d’hypothèses Association / Formulation et vérification d’hypothèses Explication du contenu linguistique / Attention d’écoute / Mémorisation Mise en pratique des connaissances grammaticales et du vocabulaire étudié. Cohérence du discours. Mise en pratique des connaissances grammaticales et du vocabulaire étudié. Prononciation et cohérence du discours. XII ANNEXE 5 7. Ecoute et visualisation http://www.youtube.com/watch?v=hTNDXzjJHfA de la vidéo 45 Durée de l’activité : 15 minutes Type d’activité : Contextualisation Phase46: Motivation culturelle Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Travailler la compréhension orale à partir d’un contexte inconnu. ü Apprentissage : - Comprendre globalement le texte de la vidéo. - Identifier pendant l’écoute des mots et images clés et d’autres indices contextuels, permettant de comprendre un texte. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité d’écoute, où les élèves doivent prouver leur compréhension globale de la vidéo à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. Avant cette écoute, et afin de diriger le processus de réception orale des apprenants, l’enseignant doit s’assurer que ceux-ci sont conscients des aspects du texte qu’ils doivent découvrir, leur expliquant qu’ils devront raconter à haute voix l’idée globale de la vidéo. 8. Contributions libres de la part des élèves concernant la vidéo. Qu’ont-ils compris ? De quoi parle la vidéo ? Durée de l’activité : 25 minutes Type d’activité : Remue-méninge Phase : Motivation culturelle et lexicale Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Vérifier si les apprenants sont capables de s’exprimer avec une correction sémantique et linguistique à l’oral. 45 46 Voir annexe 4. Phase d’après les systèmes d’activités de Marisol Valcárcel et Mercedes Verdú (1992 : 436 - 444). XIII - Vérifier la capacité de synthèse. - Etre attentif à la phonétique. ü Apprentissage : - Savoir transférer les contenus compris pendant l’écoute (compréhension orale) à l’oral. - Savoir synthétiser. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité de production de l’élève pour que le professeur vérifie si celui-ci a réussi à comprendre le sens global de la vidéo. A la fin de chaque résumé, l’enseignant fournira un « feedback » chaque fois que la situation ou l’élève le demande, pouvant aller vers une analyse et le traitement de l’erreur. 9. Le professeur explique les aspects lexicaux à travailler pendant les prochaines séances. Durée de l’activité : 10 minutes Type d’activité : Explication Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Input culturel et lexical Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Motiver les élèves. - Orienter le cours pour une meilleure compréhension de l’activité générale. ü Apprentissage : - Comprendre globalement le discours oral du professeur (« input » lexical), en s’appuyant sur un contexte iconique et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. - Faire preuve de compréhension par des gestes ou des réponses courtes. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une préparation « mentale » du contenu des activités que le professeur développera pendant les séances, pour les élèves, dans le but qu’ils sachent à tout moment où mène chaque activité. Les réponses attendues seraient plutôt générales : oui, non, ou bien des gestes affirmatifs ou négatifs. L’enseignant essaiera en tout XIV cas de provoquer ce type de production (« output ») et surtout un intérêt particulier envers la séquence chez les apprenants. 10. Le professeur explique comment vont se dérouler les séances. Durée de l’activité : 5 minutes Type d’activité : Organisation Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Input organisateur Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Motiver les élèves. - Organiser le cours pour une meilleure compréhension de l’activité générale. ü Apprentissage : - Comprendre globalement le discours oral du professeur (« input » organisateur), en s’appuyant sur un contexte iconique et sur les stratégies communicatives utilisées par celui-ci. - Faire preuve de compréhension par des gestes ou des réponses courtes. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une préparation « mentale » aux activités que le professeur développera dans la séquence, pour les élèves, pour qu’ils ne se sentent pas perdus en plein milieu de la séquence et pour qu’ils sachent à tout moment où aboutit chaque activité. Les réponses attendues seraient plutôt générales : oui, non, ou bien des gestes affirmatifs ou négatifs. L’enseignant essaiera en tout cas de provoquer ce type de production (« output ») et surtout un intérêt particulier envers la séquence chez les apprenants. 11. Le professeur émet une vidéo (un dialogue) qu’il a enregistrée. 47 Durée de l’activité : 10 minutes Type d’activité : Input lexical Phase: Exposition d’un dialogue Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : 47 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues (voir le sous-chapitre « séquences prévues ».). Voir annexes 5 et 6. XV ü Enseignement : - Travailler la compréhension orale à partir d’un contexte déjà travaillé dans les activités précédentes. ü Apprentissage : - Comprendre globalement le dialogue. - Identifier pendant l’écoute des mots et images clés et d’autres indices contextuels, permettant de comprendre un texte. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité d’écoute, où les élèves doivent prouver leur compréhension globale à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. Avant cette écoute, et afin de diriger le processus de réception orale des apprenants, l’enseignant doit s’assurer que ceux-ci sont conscients des aspects du texte qu’ils doivent découvrir, leur expliquant qu’ils doivent raconter à haute voix l’idée globale de la vidéo. Le professeur émettra la vidéo deux fois pour une meilleure compréhension du dialogue, et une troisième fois lors de l’activité 7. 12. Les élèves doivent faire un petit résumé du dialogue qu’ils ont écouté, à l’oral, en racontant ce qu’ils ont compris. 48 Durée de l’activité : 15 minutes Type d’activité : Pratique semi-contrôlée / Transfert Phase: Sélection d’information / Rapport Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Travailler la mémoire. - Travailler l’expression orale à partir d’un contexte déjà travaillé dans les activités précédentes. ü Apprentissage : - Démontrer la compréhension globale du dialogue. - S’aider des mots et images clés et d’autres indices contextuels, identifiés pendant l’écoute. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité dans laquelle les élèves 48 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues. (Voir le sous-chapitre « séquences prévues ».) XVI doivent démontrer qu’ils ont compris globalement le dialogue (qui est très simple), malgré le nouveau vocabulaire (qui contient des éléments du langage familier et de l’argot), à l’aide des images de la vidéo et de la prise de notes de mots-clés. L’objectif de cette écoute est l’encouragement des élèves : malgré la méconnaissance de quelques éléments du vocabulaire, le professeur leur prouve qu’ils sont capables d’induire le sens global du dialogue. Le professeur demandera des volontaires pour commencer à lire à haute voix leur résumé, et désignera des élèves au hasard le cas échéant. Le professeur fournira un « feedback » positif ou correctif, ce dernier, à l’aide d’autres élèves pour que ceux-ci participent et aident leur camarade. 8. Les élèves doivent identifier à l’aide du professeur et de la transcription, les éléments propres du langage familier. 49 Durée de l’activité : 15 minutes Type d’activité : Identification Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Pratique lexicale contrôlée Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Activer leurs connaissances linguistiques. - Les faire réfléchir à la forme de la langue. ü Apprentissage : - Savoir être cohérent à partir du sens global, du contexte, et de la connaissance préalable des éléments linguistiques. - Savoir s’aider des mots clés identifiés pour pouvoir compléter les trous d’information. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité dans laquelle l’élève doit compléter les trous d’information en faisant des hypothèses grâce au contexte (« input »), au résumé qu’il a fait dans l’activité précédente et aux mots-clés identifiés pendant celle-ci. L’apprenant doit inférer à partir du contexte, les éléments lexicaux et grammaticaux manquants. Cette activité sera réalisée par toute la classe en même temps, c’est-à-dire que le professeur demandera à un des élèves de lire la transcription un par un et les interrogera sur le lexique 49 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues. (Voir le sous-chapitre « séquences prévues ».) XVII (Est-ce un mot propre du langage familier ou de l’argot ?) sans donner la traduction du mot, et l’enseignant ou l’un des camarades de celui-ci donnera un « feedback » vérifiant si les réponses coïncident, pouvant aller vers une analyse et le traitement de l’erreur. 10. Le professeur distribue une feuille à chaque élève, dans laquelle ils doivent relier les mots ou expressions propres du langage familier ou de l’argot avec leur définition. 50 Durée de l’activité : 15 minutes Type d’activité : Identification Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Pratique lexicale contrôlée Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Activer leurs connaissances linguistiques. - Les faire réfléchir à la forme de la langue. ü Apprentissage : - Prouver la compréhension d’un texte écrit en inférant les éléments lexicaux et grammaticaux à partir du contexte. - Savoir s’aider des mots clés identifiés pour pouvoir compléter les trous d’information. - S’appuyer sur les connaissances de la propre langue maternelle et d’une autre langue étrangère (anglais) pour tirer une possible conclusion. - Savoir mettre en relation les définitions avec le nouveau lexique. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité dans laquelle l’élève doit compléter les trous d’information en faisant des hypothèses grâce au contexte (« input »), au résumé qu’il a fait dans les activités précédentes et aux mots-clés identifiés pendant celles-ci. L’apprenant doit inférer à partir du contexte, les éléments lexicaux manquants, en les reliant avec leurs définitions correspondantes. Le professeur laissera cinq minutes pour que les élèves réalisent cette activité et les interrogera au hasard. Lui-même ou l’un des camarades de celui-ci donnera un « feedback » vérifiant si les réponses coïncident, pouvant aller vers une analyse et le traitement de l’erreur. 50 Les activités 5, 6, 7 et 8 seront travaillées doublement, car le professeur émettra deux dialogues.(voir le sous-chapitre « séquences prévues »). Voir annexes 7 et 8. XVIII 11. Le professeur émet 5 vidéos (monologues) dans lesquelles il explique le nouveau lexique inféré dans les activités précédentes. Durée de l’activité : 55 minutes Type d’activité : Explication Phase dans le schéma général de l’U. D hypothétique : Input linguistique (lexical) Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Approfondir les connaissances linguistiques des élèves. - Faire réfléchir les élèves à la forme de la langue. ü Apprentissage : - Prouver la compréhension d’un texte oral en inférant les éléments lexicaux et grammaticaux à partir des synonymes et des explications du professeur dans la vidéo. - Savoir s’aider des mots clés identifiés (synonymes) pour pouvoir compléter les trous d’information (nouveau lexique). - Savoir mettre en relation les synonymes avec le nouveau lexique. Développement méthodologique justifié : Il s’agit de cinq vidéos dans lesquelles le professeur donne des explications ou des synonymes (en français) du nouveau lexique (registre familier ou argot). Ø Le premier monologue porte sur les différences entre le langage familier et le langage courant. (10 min.) Ø Dans le deuxième monologue, le professeur expliquera la troncation, les syllabes avalées, les mots déformés et la suffixation. (10 min.) Ø Dans le troisième monologue, le professeur expliquera les parties du corps et la façon d’appeler les gens en général en langage familier. (10 min.) Ø Dans le quatrième monologue, le professeur donnera des exemples de noms, de verbes et d’expressions utilisés dans le langage familier et dans l’argot. (10 min.) Ø Dans le cinquième monologue, le professeur donnera des exemples de noms, de verbes et d’expressions utilisés dans le langage familier et dans l’argot. (10 min.) Il s’agit d’un cours dans lequel l’apprenant doit inférer à partir du contexte que le professeur donne (exemples, explications, synonymes, etc.), les éléments lexicaux manquants (nouveau lexique) et mémoriser ces derniers. Pour une meilleure mémorisation, le professeur donnera XIX aux élèves des schémas51 avec le contenu des vidéos, qui seront inclus sur le vidéoblog sous chaque vidéo. Ces schémas (tableaux) contiendront des trous d’information que les élèves devront remplir grâce à l’écoute des vidéos. Ainsi, les élèves auront un support écrit qui aidera à la mémorisation du nouveau lexique. De même, le fait de remplir les trous d’information les obligera à prêter attention et à se rendre compte des lacunes linguistiques. 11. Les élèves doivent préparer, en groupes de deux, un dialogue en incluant le lexique travaillé, qu’ils devront représenter à l’oral. Durée de l’activité : 55 minutes Type d’activité : Connaissance de la langue - Application Phase : Préparation - Composition écrite Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Détecter des problèmes d’ordre procédural en relation avec le processus d’expression écrite mené par les apprenants. - Rendre les élèves conscients de leurs problèmes d’apprentissage en relation avec les stratégies qu’ils mettent en jeu sur leur chemin vers l’autonomie. ü Apprentissage : - Savoir exprimer sa propre opinion. - Mettre en pratique à l’écrit les connaissances linguistiques travaillées pendant les séquences, particulièrement les connaissances lexicales en visant toujours la cohérence et la cohésion. - Faire des efforts pour communiquer à l’écrit. - Savoir travailler en groupe. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité d’application de connaissances et de préparation de la tâche finale. Cette activité se fera à l’écrit et par groupes de deux. En cas de ne pas la finir en classe, les élèves peuvent la finir chez eux, toujours en groupe de deux. Ceci favorisera ainsi la fonction métalinguistique de la production et contribuera mieux à la compréhension du fonctionnement de la LE et à l’apprentissage-acquisition de celle-ci, puisqu’il s’agit d’un travail groupal dans lequel tous 51 Voir annexe 9. XX les élèves sont invités à participer. Il s’agit d’un dialogue de 100 (à peu près) mots sans sujet déterminé, mais avec la seule condition d’utiliser le nouveau lexique étudié pendant les séances (vocabulaire du registre familier et argotique) de façon cohérente. Pour rédiger, les élèves devront activer leurs stratégies de communication, et c’est le moment de les analyser. Ils doivent réfléchir aux difficultés auxquelles ils font face, ce qui est un bon moyen d’apprendre à apprendre, de découvrir leurs possibilités de progression. L’élève rendra sa copie la séance suivante au professeur, lors de la représentation du dialogue préparé. Celui-ci rendra les copies aux élèves la semaine d’après, en faisant des commentaires généraux sur les erreurs les plus graves et fréquentes de la classe à mode de « feedback », et répondra à toutes les questions et doutes des élèves. 12. Les élèves devront représenter le dialogue, qu’ils ont préparé, à l’oral, seront enregistrés et ces vidéos seront celles qui seront chargées sur le vidéoblog. Durée de l’activité : 55 minutes Type d’activité : Représentation Phase: Application Objectifs didactiques impliqués (enseignement et apprentissage) : ü Enseignement : - Motiver les élèves. - Détecter des problèmes d’ordre procédural en relation avec le processus d’expression orale mené par les apprenants. - Rendre les élèves conscients de leurs problèmes d’apprentissage en relation avec les stratégies qu’ils mettent en jeu sur leur chemin vers l’autonomie. ü Apprentissage : - Savoir travailler en groupe. - Réfléchir à son propre processus d’apprentissage en repérant des problèmes ou des réussites. - Faire des efforts pour les communiquer à l’oral. - Mémoriser les points-clés du dialogue préparé. Développement méthodologique justifié : Il s’agit d’une activité d’application de XXI connaissances. Pour la représentation du dialogue, les élèves ne devront pas apprendre par cœur leur dialogue, mais partir de leur schéma pour après improviser pour que ce soit un dialogue avec une bonne vitesse et fluidité. Pour cela, les élèves devront activer leurs stratégies de communication, et c’est le moment de les analyser. Réfléchir aux difficultés auxquelles on a fait face est un bon moyen d’apprendre à apprendre, de découvrir ses possibilités de progression. Les apprenants seront ainsi motivés pour continuer à progresser, ayant d’autre part l’impression qu’ils deviennent le centre du processus d’enseignement ou, du moins, une partie active et présente dans la planification pédagogique de l’enseignant. Si les élèves sont d’accord, ils seront filmés lors de la représentation, et en cas de manque de temps, ils se filmeront eux-mêmes chez eux et enverront par courriel (ou donneront en main) le film à l’enseignant pour qu’il le te télécharge sur le vidéoblog. XXII ANNEXE 6 (Voir http://parlonslargot.wordpress.com/2013/04/07/dialogue-1/) XXIII ANNEXE 7 DIALOGUE 1: (voir http://parlonslargot.wordpress.com/2013/04/13/deuxieme-dialogue/) -‐ Coucou Eric! Alors, ça gaze? -‐ Salut Laeti! Ben écoute, on fait aller… Mais il pèle ici! On se croirait presque au Pôle Nord! -‐ Non mais t’es cinglé? Faut pas exagérer, non plus! Ça caille mais c’est pas pour autant! -‐ Mais si, je te dis! J’ai le pif tout gelé! -‐ Bref, je voulais te dire, t’as reçu des nouvelles de Jean? -‐ Qui Jean? Le rondouillard? -‐ Non, lui il s’appelle Marcel! Jean c’est le mec taillé en armoire, celui qu’on avait rencontré à Londres! -‐ Ah ouai! C’est vrai! Je les confonds toujours ces deux-là! -‐ Marcel c’est l’intello et Jean c’est un peu une banane, il n’a rien dans la tête! Bref, t’as des nouvelles? -‐ Ouai, ben en fait ché pas trop quoi te dire… Il me raconte plein d’histoires, mais c’est que des salades, du coup, ché pas si le croire ou pas! -‐ J’comprends. Mais qu’est-ce qui t’a raconté? -‐ Il m’a dit qu’il avait tant de magouilles en mains qu’un jour il est fini en taule! -‐ C’est pas vrai! -‐ Si, si, j’te jure! -‐ Ben en fait, ses amis, c’est que de la racaille, donc c’est pas étonnant! -‐ T’as raison! Mais il est toujours en taule ou pas? -‐ Non, il a passé la nuit là-bas et les flics l’ont relâché. -‐ Bon ben j’vais essayer de lui passer un coup de fil pour voir comment ça va! -‐ C’est fait! N’oublie pas de me tenir au courant, ok? -‐ Ok, pas d’problème! Bon je file en cours, sinon la prof elle va commencer à me saouler car chuis arrivée en retard! -‐ Ok, pas de probl’! A plus! -‐ A plus! XXIV XXV ANNEXE 8 DIALOGUE 2: (voir : http://parlonslargot.wordpress.com/2013/04/13/premier-dialogue/ ) -‐ Ah Isa ! Enfin ! Ça fait une demi-heure que chuis ici à poireauter! -‐ Désolé, le bus a crevé et j’ai dû attendre le suivant! -‐ C’est pas grave. Alors, ça va? -‐ Ben pas vraiment, non j’ai l’cafard! -‐ Ah bon? Pourquoi? -‐ Ben j’ai raté mon interro d’anglais, que j’avais vraiment bien bossé! Chuis vraiment nulle en anglais ! -‐ Chuis vraiment désolée ! T’es pas nulle du tout, t’as simplement besoin de bosser un peu plus et c’est dans la poche, c’est tout ! -‐ Chuis très énervée parce que les nanas de ma classe, ces andouilles qui avaient rien foutu, l’ont passé! -‐ T’inquiète pas, chuis sûre que la prochaine fois ça va aller! Elles ont eu du pot, c’est tout ! -‐ Bof… Chuis pas si sûre de ça, mais bon, faut bien montrer à la prof que j’assure sa matière! -‐ Exactement ! -‐ Au fait, tu me files une clope, steuple? -‐ Tu sais que j’ai arrêté le mois dernier. En plus, tu devrais arrêter toi aussi, t’sais que c’est pas bon pour la santé. -‐ Je sais, mais ça caille et j’ai besoin d’me réchauffer. Alors c’est soit les clopes ou soit me bourrer la gueule! -‐ T’as pas essayé le chauffage? -‐ T’es pas drôle ! -‐ Fais gaffe, la santé, c’est du sérieux ! -‐ Ouai, je sais, mais on est encore jeunes ! -‐ Ouai mais le temps passe vite ! -‐ Bon ben je file, j’ai rendez-vous avec mes potes ! -‐ J’te passe un coup de fil demain pour aller au concert de Lady Gaga, t’y vas, non ? -‐ Tu rigoles ? Bien sûr que si ! XXVI -‐ Super, on s’appelle alors ! A plus ! -‐ A plus ! XXVII ANNEXE 9 Ça gaze ? Ben Il pèle (peler) T’es cinglé ? Faut Ça caille Mais si! Le pif Rondouillard Un mec Taillé en armoire intello Une banane Des salades Des magouilles Etre en taule La racaille Les flics Passer un coup de fil Filer Saouler Probl’ A plus ! DIALOGUE 1 Intellectuel Le nez Il fait froid Des mensonges La police Petit et gros Etre en prison Bien Enerver Tu es fou? Partir Un idiot Ça va ? Des délinquants Problème Un homme A bientôt ! Mais oui! Il faut Téléphoner Il fait froid Des actions illégales Fort et musclé XXVIII Poireauter Crever Avoir le cafard Interro bosser Chuis C’est dans la poche Une andouille Avoir foutu (foutre) Avoir du pot Assurer Filer Une clope Steuple C’est Se bourrer la gueule T’es Faire gaffe T’y Passer un coup de fil A plus ! ANNEXE 10 DIALOGUE 2 Contrôle Facile Ce n’est Passer / partir (différents contextes) Devenir ivre Faire, travailler Tu es S’il te plait Téléphoner Mourir Faire attention Cigarette Etre chanceux Travailler Tu y Etre mélancolique Idiot A bientôt ! Attendre Etre compétent dans un domaine Je suis XXIX ANNEXE 11 MONOLOGUE 1 : Différences entre le langage familier et le langage courant PRONONCIATION FAMILIER COURANT Syllabes avalées Prononciation ___________ ______ déformés VOCABULAIRE Mots familiers, Mots de l’usage courant _________ ____________ concret Expressions ____________ SYNTAXE Phrases ___________, Phrases simples et juxtaposées __________________ _____________ segmentée _____________ tronquées MONOLOGUE 2: Troncation, syllabes avalées, mots déformés et suffixation TRONCATION Supprimer des syllabes pour abréger un mot. Prof, interro, instit, manif, dico, récré, resto, XXX sympa, apéro, steuple, zic (musique), chteusse (je te signale = informe) SYLLABES AVALÉES / MOTS Abréger les mots et expressions DÉFORMÉS Ya Il y a Chépa _______________________ T’aimes Tu aimes Ouais / si ________________ I’ sont pas.. Ils ne sont pas T’y vas ____________________ J’aim’ pas Je n’aimes pas É pi ________________________ J’trouv’ ça Je trouve ça SUFFIXATION: Ajouter –o, -os, -ard, -oque, -aque, etc. Craignos > craindre = pas drôle Gonflos = gonflant / embêtant / gênant Flemmard = qui a de la flemme MONOLOGUE 3: Les gens et les parties du corps Costaud, taillé en armoire Fort et musclé Pot à tabac, rondouillard XXXI Asperge Maigre et grand Lampion Poire, tronche, gueule, crâne Tête Bide Guibolles Jambes Pif Mec, gars Nana, gonzesse Une femme Môme, gosse Enfant MONOLOGUE 4 : Expressions, verbes et noms J’te raconte pas = pour insister sur quelque à Pour insister sur quelque chose que l’on chose que l’on vient de raconter vient de raconter Tu m’étonnes Cela ne m’étonne pas du tout Être dans la poche Avoir du pot / avoir du bol Avoir de la chance Faire gaffe À l’arrache Mal organisé Avoir la frousse Avoir la poisse XXXII Etre foutu Ruiné Louper Se faire chier S’ennuyer Assurer Être compétent dans un domaine Se bourrer Etre givré Etre ivre Avoir le cafard Capter, piger Comprendre Chialer Crever Mourir Kiffer Filer Partir Peler, cailler Avoir froid Poireauter Squatter Occuper un lieu Etre Cool En avoir marre / en avoir ras-le-bol Etre fatigué, énervé Un truc Une chose Coucou ! A plus ! XXXIII Taule Prison Dingue, cinglé Chiottes Toilettes Magouilles Banane / andouille Idiot Baraque Clope Cigarette Fiasco Flûte, salade Un flingue Arme à feu Un tuyau Information secrète Pénard Pognon Argent Pote Racaille Ensemble de délinquants Rigolo Une piaule Une chambre Un boucan Nul Mauvais Bof Bon Coup de fil XXXIV XXXV ANNEXE 12 (A. Compréhension globale détaillée d’un texte oral) Indicateurs 1 2 3 Quantité d’information repérée en ce qui concerne le sens général. (Act. 2, 5) Précision dans les détails, bien qu’il s’agisse d’un résumé. (Act. 3, 5) Capacité à discriminer des éléments clés pendant l’écoute. (Act. 1, 5) Degré de correction grammaticale et lexicale. (Act. 8, 9) Capacité à vérifier les anticipations en fonction des indices repérés (Act. 2, 5, 7) Pourcentage de réponses correctes. (Act. 7) 1.- bas/basse ; 2.- moyen/moyenne ; 3.- haut/haute XXXVI ANNEXE 12 (B. Expression orale) Indicateurs 1 2 3 Degré d’adéquation de ce qui est dit à ce que l’on veut exprimer ou est sollicité (l’élève sait-il exprimer à l’oral ce qu’il veut dire réellement?). (Act. 2, 5, 9) Degré d’adéquation de ce qui est dit à ce qui est sollicité (L’élève répond-il à ce qu’on lui demande vraiment?). (Act. 2, 5) Degré de correction linguistique au niveau phonétique, lexique et morphosyntaxique. (Act. 9) Degré de transfert au discours oral produit des contenus linguistiques travaillés. (Act. 9) Degré d’intelligibilité des messages exprimés. (Act. 2, 5, 9) Degré de cohérence et cohésion dans le discours ou les énoncés exprimés. (Act. 2, 5, 9) Recours stratégiques de communication activés par les élèves. (Act. 2, 5, 9) Degré de spontanéité dans les réponses. (Act. 2, 5) Degré de fluidité dans l’expression. (Act. 2, 5, 9) Longueur des énoncés. (Act. 2, 5, 9) Capacité à verbaliser le processus stratégique suivi. (Act. 9) 1.- bas/basse ; 2.- moyen/moyenne ; 3.- haut/haute XXXVII