L`espingleois. Assis sur près de cette chute d`eau qui bouillonne à

Transcription

L`espingleois. Assis sur près de cette chute d`eau qui bouillonne à
L'espingleois.
Assis sur près de cette chute d'eau qui bouillonne à ses pieds, l'abbé fichaux est pensif
et perplexe, il pense à la confession reçue le matin même de l'un de ses paroissiens en
la personne de l'espingleois (l'idiot du village) de Philippe, son prénom, ce
bonhomme n'était pas fautif de son état vu qu'il était issu d'une union consanguine.
Il était fréquent en cette fin du dix-huitième siècle que dans certain village reculé du
département de l’hénautin certaine union entre cousins cousine ou fille abusée par
leur père ou valet de ferme donne naissance à des enfants handicapés mentaux d'où le
fait que chaque village avait un ou deux espingleois ,ici celui qui nous intersse est
bien notre Philippe, après plusieurs péripéties, l’abbé Fichaux, avait décidé sans passé
par l’archevêché, que ce n’est pas trois paters ni deux Ave Maria qui aurait changé
notre bredin.
L’abbé avec l’accord du maire avait préféré lui donner des travaux d’utilité publique,
ce qui servait au mieux ces 120 âmes que comptés ce village de Mouskeron, un
sourire vint agrémenter le visage de l’abbé, il pensait à cette après-midi ou l’équipe
de football du village avait gagné ce match après dix défaites, la fête fut terrible au
café des sports chez le bien nommé Léon patron du café des sports qui avait pour
devise qui sème au bon vent récolte bon argent, Léon que l’on disait qu’il avait la
coudée légère et amicale ne regardait pas à offrir une tournée de chopine de bière ce
sous les hourras des 20 braillards que compte le club de supporters de l’équipe dont
Philippe porté fièrement la bannière offerte par l’épouse de Léon ,l’équipe venait de
battre l’équipe de football du village voisin au doux nom de Mouskeron- les bédoule
surnommés les faux frères depuis la débauche de l’un de leur joueur le bien nommé
Adémar centre avant de l’équipe de ce village voisin qui depuis sa débauche ne
marquait plus aucun goal depuis que sœur Emmanuelle lui avait jeté un sort.
ce que tous les supporters du club était d’accord sur ce point était un fait avéré qui
d’après les grenouilles de bénitier, l’une d’entre elles avait vu cette sœur sortir du
couvent alors que la nuit était tombé depuis un moment, se faufilait hors du couvent
un châle noir lui couvrait la tête et le visage et vite se rendre à la petite chapelle
jouxtant le couvent une fois les bougies allumées plusieurs personnes y étaient
rentrés, hommes et femmes, cela sentait la messe noire, et ça elle en était certaine,
Surmontant sa peur elle s’était rendue derrière la chapelle et rentrant par le presbytère
avait vu de ses yeux oui vu de ses yeux une dizaine de personnes embrassant des
images que la morale et notre ordre désapprouvent .Cette dame de grande notoriété
s’était plein à l’abbé que des crottes de lapin avait été introduites dans sa boite à lettre
, encore une ignominie de cette bande de démon qui avait leur antre au café des sports
tenus par ce chef de bande qu’est ce Léon
Qui après avoir bu comme des gueux s’étaient soulagé la vessie sur ma façade!
Oui, monsieur l’abbé sur ma façade et sur ma porte, je les ai enguirlandés oui
monsieur et vous savez quoi, non!
Bien je vais vous le dire, ils m’ont fait un doigt d’honneur oui lever le majeur vers le
ciel, je les maudis. Après s’être plainte à l’abbé c’est à la police qu’elle alla fit de
même, l’adjudant dajus descendit au café des sports Léon l’accueillit.
Adjudant Dajus bonjour, vous vivez encore, je ne vous ai jamais vu ici.
il faut dire que l’adjudant et Léon avait usé leurs pantalons sur les mêmes banc
d’école.
En effet monsieur Léon je vis encore et à ce que je remarque, vous aussi vous êtes
vivant et bien vivant , bon venant en au fait qui m’amène, une plainte a été déposée
contre vous et une bande de jeunes ivrognes faisant partie de votre clientèles’d’
d’assidues.
Léon vient s’asseoir à la table de l’adjudant.Bien adjudant dites-moi qui ai porté
plainte»
«Voici le procès-verbal, dame Eulalie a déposé une plainte pour dégradations de son
bien, elle aurait trouvé dans sa boîte aux lettres des excréments de lapin, ainsi que des
traces d’urine sur la façade de sa maison sise place du village 73»
Oui, dit Léon, la bigote qui demeure 5 maisons plus bas, elle voit toujours des choses
bizarres.
D’un coup la porte s'ouvre, 5 gaillards rentrent d'un bonjour, la compagnie va
s'asseoir à une table, celui qui semble être le plus âgé.
5 chopines amies Léon.
Ce dernier quittant la table de l'adjudant .
Excusez, j'ai un commerce à faire tournée.
Voilà les amis je vous sers cela de suite.
À la table de l'adjudant ce dernier est en grande conversation avec un de ses
hommes, le policier en question se dirige vers la table de nos 5 bonshommes
demandent les cartes d'identité de nos 5 compères qui sont outrés par cette demande
? D'un seul homme se lèvent .
Le plus âgé se retourne sur le militaire étale devant lui les 5 cartes d’identité.
J’étais persuadé de votre demande ,adjudant.Ces gaillards semblent bizarres , devezvous vous dire adjudant.
Bizarre peut-être mais honnêtes travailleurs, nous aimons faire la fête , mais nous
nous soulageons la vessie dans les endroits adaptés.Voilà pour vos doléances ,
adjudant ?
Tous se rassiérent.Léon soulagé mit une tournée.La maréchauséee leva le camp sans
un mot.La porte s’ouvrit sur l’espingleois accompagnée d’une dizaine de braillards.
léon se frotte les mains, la fête peut commencer. C’est ainsi que se termine l’histoire
de l’espingleois et ces vaillants braillards.