GISELLE

Transcription

GISELLE
GISELLE
Jean Coralli/Jules Perrot
EN DEUX ACTES
LIVRET
Théophile Gautier,
Jules-Henri Vernoy
de Saint-Georges
MUSIQUE
Adolphe Adam
CHORÉGRAPHIE
Jean Coralli, Jules Perrot
(1841)
DIRECTION MUSICALE
Koen Kessels
ADAPTÉE PAR
Patrice Bart, Eugène
Polyakov
DÉCORS
Alexandre Benois
RÉALISÉS PAR
Silvano Mattei
COSTUMES
Alexandre Benois
RÉALISÉS PAR
Claudie Gastine
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre des Lauréats du Conservatoire
Le générique de ce ballet emblématique
pourrait à lui seul expliquer son inépuisable succès : Théophile Gautier –coauteur du livret– , Jean Coralli et Jules Perrot
–qui signent la chorégraphie– , Alexandre
Benois –dont les dessins ont inspiré les
décors et les costumes– , Patrice Bart et
Eugène Polyakov à qui l'on doit l'adaptation du ballet pour l'Opéra de Paris. Rarement autant de talents auront été réunis
pour une œuvre majeure, au sommet du
panthéon de la danse.
À l'origine, un poème de Victor Hugo, la
prose de Heinrich Heine et toute une
époque emportée par un courant artistique qui allait bouleverser les sensibilités : le Romantisme. L'histoire est celle
d'une jeune paysanne, Giselle, amoureuse
d'Albrecht pour qui elle danse éperdument.
Mais en apprenant la trahison d'Albrecht,
fiancé à la princesse Bathilde, Giselle perd
la raison et meurt. Condamné par Myrtha,
la reine des Wilis –fantômes des jeunes
filles mortes avant leurs noces– à danser
jusqu'à en perdre la vie, Albrecht ne sera
sauvé que par l'intervention de Giselle et du
jour naissant entraînant la fuite des Wilis.
Créé en 1841 à Paris, le ballet traverse
les frontières et n'a depuis jamais quitté
l'affiche. Considéré comme l'un des plus
beaux joyaux du répertoire, ses qualités
narratives et chorégraphiques l'ont définitivement consacré comme le ballet romantique par excellence.
Synopsis
ACTE I
Un village en fête.
Giselle, l’une des jolies villageoises, est
tombée amoureuse d’un beau garçon, venu
d’ailleurs. Elle ignore qui il est. Il dit s’appeler Loys. Mais le garde-chasse Hilarion,
que la jalousie rend perspicace, soupçonne
quelque grand seigneur.
La danse entraîne tout le monde.
La mère de Giselle craint que la santé fragile
de sa fille ne résiste à sa passion de danser,
et, évoquant le sort des malheureuses Wilis
–mortes avant leurs noces, et condamnées
à danser chaque nuit jusqu’au lever du jour–
redoute une issue fatale.
Giselle, se riant des alarmes de sa mère,
poursuit sa danse en compagnie du beau
jeune homme et est sacrée reine de la fête.
Le Prince de Courlande, venant à passer par
là avec sa suite, s’arrête devant la maison
de Giselle et demande à boire. Sa fille, la
princesse Bathilde est fiancée à Albrecht,
duc de Silésie, qui n’est autre que… le jeune
homme qu’Hilarion vient de démasquer, en
découvrant l’épée blasonnée de son rival.
Giselle, sous le choc de cette révélation perd
la raison et meurt.
qu’il veut saisir, mais qui, sans cesse, lui
échappe. Elle fuit, il la suit, halluciné.
Survient l’imprudent Hilarion que les Wilis
entraînent dans une danse folle et meurtrière. Il est leur première victime.
Albrecht doit subir le même sort. Giselle
implore la clémence de Myrtha et des autres
Wilis qui demeurent inflexibles. Condamné
à danser jusqu’à l’épuisement, Albrecht est
soutenu par l’amour de Giselle. Une danse
désespérée un instant les unit.
Bientôt les lueurs de l’aube contraignent les
spectres à s’enfuir. Giselle, à son tour, disparaît, laissant Albrecht à la vie.
ACTE II
À minuit, dans la forêt : une pierre tombale
surmontée d’une croix. Soudain passent
furtivement des ombres blanches. Elles
reviennent.
Qui sont ces êtres immatériels ? Ce sont les
Wilis, les âmes des jeunes filles délaissées
par un amant infidèle. Elles se vengent en
attirant, la nuit, des jeunes gens pour les
perdre dans les ténèbres. Myrtha, leur reine,
les rassemble, car elles doivent accueillir
celle qui, désormais, sera leur compagne :
Giselle paraît, dans ses voiles blafards.
Albrecht, venu répandre des fleurs sur
la tombe de la jeune morte, voit surgir la
blanche image de l’aimée, fantôme flottant
Corinne Mercadier, Une fois et pas plus #50,
2000-2002 COURTESY GALERIE LES FILLES DU CALVAIRE, PARIS
JEAN CORALLI
PERACINI
(1779-1854)
Issu d'une famille bolonaise, Jean Coralli se
forme à l'École de danse de l'Opéra et fait
dès 1800 ses débuts de danseur et de
chorégraphe à Vienne. Engagé de 1802 à
1815 à l'Opéra de Paris comme danseur de
caractère, il crée ensuite plusieurs ballets à Milan, Lisbonne et Marseille,
avant d'être nommé, en 1825, maître de ballet au Théâtre de la Porte SaintMartin, où il collabore à des vaudevilles et pièces à la mode et accompagne
les débuts de Joseph Mazilier et Jules Perrot. Il participe en 1828 à l'un des
événements fondateurs du romantisme : la mise en scène de la première
version théâtrale du Faust de Goethe, traduit par le poète Gérard de Nerval
et interprété par le comédien Frédéric Lemaître. En 1831, il est appelé à
l'Opéra par son nouveau directeur, le Dr. Véron, qui souhaite introduire les
nouveautés du spectacle chorégraphique sur la scène royale. Homme de
théâtre complet, attaché à intégrer danse et pantomime dans une même
action, il règle de nombreux divertissements d'opéra et renouvelle le ballet
avec des œuvres romantiques, dans lesquelles il met en valeur Fanny Elssler
(Le Diable boiteux, 1836) et Carlotta Grisi (La Péri, 1843). Il quitte l'Opéra peu
après la Révolution de 1848.
JULES PERROT
1810-1892
Après avoir étudié auprès d'Auguste Vestris
et de Salvatore Vigano, Jules Perrot débute
à l'Opéra de Paris en 1830 aux côtés de
Marie Taglioni. Théophile Gautier, admiratif
de sa légèreté et de sa musicalité, écrit à
son propos : « Perret l'aérien, Perret le
sylphe, la Tablioni mâle ! » Il danse ensuite à
Londres et à Naples, où il rencontre Carlotta Grisi, avec laquelle il se
produit sur les scènes européennes. De retour à Paris en 1840. Perrot
échoue dans ses tentatives de réengagement à l'Opéra. Le couple est
alors employé au Théâtre de la Renaissance pour danser les
divertissements de l'opéra de Fortuna, Le Zingaro. Ce succès les introduit
en 1841 à l'Opéra, où Jules Perrot prépare Carlotta Grisi au rôle de Giselle.
Il ne touche pourtant aucun cachet pour sa collaboration majeure à la
chorégraphie. Le couple se séparera au cours de cette création. Il remonte
ensuite Giselle à Londres et devient maître de ballet du Her Majesty's
Theatre jusqu'en 1848, créant plusieurs ballets dans lesquels il déploie
son goût pour le Moyen Âge et son talent à utiliser des machineries
sophistiquées. Devenu un chorégraphe réputé, il se partage entre la Scala
de Milan et les Théâtres impériaux de Russie à Saint-Pétersbourg, où il
est engagé comme maître de ballet de 1848 à 1859. Il y remonte en
1849 « sa » Giselle avec Carlotta Grisi, ayant pour assistant un jeune
danseur français : Marius Petipa. Il rentre en France en 1861, où Louis
Mérante l'invite à enseigner à l'Opéra: ses classes sont immortalisées par
le pinceau de Degas.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. BENJAMIN
MILLEPIED
DIRECTEUR DE LA DANSE
Très fortement inspirée par la musique,
dans la lignée balanchinienne, la danse
de Benjamin Millepied s'inscrit aussi dans
le sillage de son autre maître, Jerome
Robbins. Un style néo-classique, mais singulier par sa subtilité et son désir de s'inscrire dans le présent.
Né à Bordeaux en 1977, Benjamin Millepied passe une partie de son enfance au
Sénégal. Initié à la danse par sa mère,
professeur de danse africaine et contemporaine, il entre à treize ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse de Lyon où il suit l’enseignement de
Michel Rahn.
Durant l’été 1992, il effectue un stage à
la School of American Ballet qu’il intègre
en 1993, après avoir obtenu une bourse du
ministère français des Affaires Etrangères.
Il remporte le Prix de Lausanne en 1994 et
la même année, Jerome Robbins le choisit
pour interpréter le rôle principal de 2 & 3
Part Inventions conçu pour les élèves de la
School of American Ballet. Engagé dans le
Corps de Ballet du New York City Ballet en
1995, il est promu Soliste en 1998 et « Principal Dancer » en 2002. Au sein du New
York City Ballet, Benjamin Millepied interprète les rôles principaux des ballets de
George Balanchine (parmi lesquels Agon,
Coppélia, Casse-Noisette, Rubis , Le Songe
d’une Nuit d’été…), Jerome Robbins (Dances
at a Gathering, Fancy free, A Suite of Dances,
The Goldberg Variations , West Side Story
Suite…), Peter Martins (Hallelujah Junction,
Le Lac des cygnes), et participe aux créations de Angelin Preljocaj (La Stravaganza),
Mauro Bigonzetti (Vespro, In Vento), Alexei
Ratmansky (Concerto DSCH) ou Christopher
Wheeldon (Mercurial Manœuvres…).
Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses
débuts de chorégraphe avec Passages qu’il
crée pour les élèves du CNSMD de Lyon
en 2001. L’année suivante, il présente
Triple Duet au Sadler’s Wells de Londres,
avec son ensemble Danses Concertantes,
puis réalise le film Chaconne avec Olivier
Simola (2003). Il revient au Sadler’s Wells
en 2004 avec Circular Motion et chorégraphie, la même année, On the Other Side à
la Maison de la danse de Lyon. Suivront
Double Aria pour le New York City Ballet
sur une musique originale de Daniel Ott
(2005), 28 Variations on a Theme by Paganini pour l’École du NYCB (2005), CasseNoisette pour le Ballet du Grand Théâtre
de Genève (2005), Closer au Joyce Theater
de New York (2006), Capriccio pour l’American Ballet Theater’s Studio Company
(2006), Years Later , un solo pour Mikhail
Baryshnikov, en collaboration avec Olivier
Simola (2006), From here on out (2007) sur
une musique originale de Nico Muhly pour
l’ABT, Petrouchka (2007) pour le Ballet du
Grand Théâtre de Genève, 3 Movements
(2008) pour le Pacific Northwest Nallet,
Without (2008) pour Danses Concertantes, Quasi una Fantasia (2009) pour le
New York City Ballet, Everything doesn’t
happen at once (2009) pour l’American
Ballet Theatre, Sarabande (2009) pour
Danses Concertantes, Why Am I Not WhereYou Are et Plainspoken (2010) pour le
New York City Ballet, One thing leads to
another (2010) pour le Het National Ballet,
The Bartered Bride (2011) pour le Metropolitan Opera, This part in Darkness (2011)
pour le Pennsylvania Ballet, Without (2011)
pour le Ballet du Mariinsky, Les Sylphides et
Le Spectre de la rose (2011) pour le Ballet
de Genève, Khovanschina (2012) pour le
Metropolitan Opera et Two Hearts (2012)
pour le New York City Ballet.
À l’Opéra national de Paris, à l’invitation de
Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, il
chorégraphie pour la Compagnie Amoveo,
en 2006, sur une adaptation originale
d’extraits musicaux d’Einstein on the Beach
de Philip Glass (scénographie de Paul Cox
et costumes de Marc Jacobs) et Triade,
en 2008, sur la musique originale de Nico
Muhly. Benjamin Millepied a également été
directeur artistique du Morris Center Dance
à Bridgehampton (New York, 2004 - 2005,)
et «chorégraphe résident» au Baryshnikov
Arts Center (New York, 2006 - 2007).
En 2010, il est chorégraphe et conseiller du
film oscarisé Black Swan réalisé par Darren
Aronofsky. En 2011, il quitte le New York
City Ballet et réalise cinq courts-métrages
de danse sur des pièces pour violoncelle de
Philip Glass et fonde sa propre compagnie
à Los Angeles, «L.A. Dance Project», un collectif de créateurs qui cherche à présenter la danse sous toutes ses formes. Une
tournée mondiale les mène de Los Angeles
à Bordeaux (Novart 2012) avant Paris en
mai 2013. Il est également l’image du
parfum pour homme de Yves Saint-Laurent « L’Homme Libre » et de la campagne
Air France « L’Envol ».
Il a été nommé par Nicolas Joel, directeur
de l’Opéra national de Paris, et Stéphane
Lissner, directeur délégué de l’Opéra
national de Paris, pour succéder à Brigitte
Lefèvre comme Directeur de la Danse à
compter de la rentrée 2014.
En 2007, Benjamin Millepied a reçu the
United States Artists Wynn Fellowship.
Il est Chevalier des Arts et des Lettres
(2010).
de l’Opéra national de Paris
le Ballet
25 ANS
C’EST LA
MOYENNE D’ÂGE
DU BALLET DE
L’OPÉRA NATIONAL
DE PARIS, L’UNE
DES PLUS JEUNES
COMPAGNIES
ACTUELLES.
LES DANSEURS
Y ENTRENT VERS
L’ÂGE DE 18 ANS,
ET LE QUITTENT
À 42 ANS, ÂGE
DE LEUR RETRAITE
OFFICIELLE
DU BALLET.
1661 Fondation de l’Académie
Royale de Danse. C’est la première
des académies fondées par Louis
XIV, passionné de danse et très
bon danseur lui-même. Jusquelà considérée comme un simple
divertissement, la danse fait ainsi
son entrée dans le cercle des arts.
Cette académie va en codifier les
règles et l’enseignement.
1669 Fondation de l’Académie
Royale de Musique, ancêtre de
l’Opéra de Paris. Plus qu’une simple
académie, elle possède une troupe
de musiciens, de chanteurs et,
pour la première fois, de danseurs,
les tout premiers danseurs
professionnels de l’Histoire.
1713 Louis XIV institue le
Conservatoire, ancêtre de l’actuelle
École de danse de l’Opéra. Afin
de maintenir le niveau élevé des
danseurs de l’Opéra, une formation
leur est désormais dispensée. C’est
la plus ancienne école de danse
au monde, aujourd’hui installée à
Nanterre et dirigée par Élisabeth
Platel, qui a succédé à Claude
Bessy en 2004.
1831 Création de La Sylphide
de Philippe Taglioni, qui marque
le début du ballet romantique et
l’apparition du tutu blanc. C’est
l’une des œuvres les plus souvent
données, avec plus de 350
représentations à l’Opéra de Paris.
2014 Benjamin Millepied est
nommé à la tête du Ballet de
l’Opéra national de Paris et
succède ainsi à toute une lignée
de directeurs de la Danse, dont
Serge Lifar, Rudolf Noureev, Patrick
Dupond et Brigitte Lefèvre.
Le répertoire
CELUI DE L’OPÉRA DE PARIS EST PROBABLEMENT L’UN DES PLUS RICHES DU MONDE DE LA DANSE.
IL COMPREND AUSSI BIEN DES PIÈCES CLASSIQUES
}PETIPA~ ET ROMANTIQUES }CORALLI, MAZILIER~ QUE
DES ŒUVRES DES BALLETS RUSSES DE SERGE DIAGHILEV
OU DES CHORÉGRAPHIES MODERNES }MARTHA GRAHAM,
JOSE LIMON~. MAIS IL COMPTE ÉGALEMENT DES BALLETS
NÉOCLASSIQUES }FREDERICK ASHTON, GEORGE BALANCHINE,
SERGE LIFAR, KENNETH MACMILLAN, ROLAND PETIT,
JEROME ROBBINS, JOHN NEUMEIER, JOHN CRANKO~,
DES PIÈCES CONTEMPORAINES }PINA BAUSCH, MAURICE
BÉJART, CAROLYN CARLSON, MERCE CUNNINGHAM, MATS EK,
WILLIAM FORSYTHE, ANNE TERESA DE KEERSMAEKER,
JIŘÍ KYLIÁN~ ET DE NOMBREUSES CRÉATIONS, COMMANDÉES
À DES CHORÉGRAPHES INVITÉS OU À DES DANSEURS
DE LA COMPAGNIE.
154
+
18
+
14
DANSEURS
ÉTOILES
PREMIERS
DANSEURS
+
LE CORPS
DE BALLET
{SUJETS,
CORYPHÉES
ET QUADRILLES|
LES MAÎTRES DE BALLET
L’Opéra a longtemps été dirigé par des maîtres de ballet dont la plupart
ont marqué l’histoire de la danse : Pierre Beauchamp, qui mit au point
un système d’écriture de la danse au XVIIe siècle ; Gaétan Vestris,
Jean-Georges Noverre et les frères Gardel, célèbres danseurs et
chorégraphes du XVIIIe siècle ; enfin Léo Staats, Serge Lifar ou
Raymond Franchetti, qui rénovèrent le Ballet au XXe siècle.
CONCOURS
ÉCOLE FRANÇAISE
La promotion des danseurs
se fait chaque année sur concours,
classe par classe, devant un jury
composé de membres de la
Direction et de la Compagnie,
et de personnalités du monde
de la danse. Seules les Étoiles
sont nommées par le directeur
de l’Opéra, sur proposition
du directeur de la Danse.
Alors que les grands chorégraphes
français comme Jean-Georges
Noverre, Charles-Louis Didelot,
Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou
Marius Petipa vont dispenser leur art
dans toute l’Europe, les influences
russes et italiennes, notamment,
se manifestent en France via
la présence d’interprètes et
de créateurs comme les Taglioni. Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ! 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ! 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ! 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55