GISELLE
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GISELLE
GISELLE Jean Coralli/Jules Perrot EN DEUX ACTES LIVRET Théophile Gautier, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges MUSIQUE Adolphe Adam CHORÉGRAPHIE Jean Coralli, Jules Perrot (1841) DIRECTION MUSICALE Koen Kessels ADAPTÉE PAR Patrice Bart, Eugène Polyakov DÉCORS Alexandre Benois RÉALISÉS PAR Silvano Mattei COSTUMES Alexandre Benois RÉALISÉS PAR Claudie Gastine Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Orchestre des Lauréats du Conservatoire Le générique de ce ballet emblématique pourrait à lui seul expliquer son inépuisable succès : Théophile Gautier –coauteur du livret– , Jean Coralli et Jules Perrot –qui signent la chorégraphie– , Alexandre Benois –dont les dessins ont inspiré les décors et les costumes– , Patrice Bart et Eugène Polyakov à qui l'on doit l'adaptation du ballet pour l'Opéra de Paris. Rarement autant de talents auront été réunis pour une œuvre majeure, au sommet du panthéon de la danse. À l'origine, un poème de Victor Hugo, la prose de Heinrich Heine et toute une époque emportée par un courant artistique qui allait bouleverser les sensibilités : le Romantisme. L'histoire est celle d'une jeune paysanne, Giselle, amoureuse d'Albrecht pour qui elle danse éperdument. Mais en apprenant la trahison d'Albrecht, fiancé à la princesse Bathilde, Giselle perd la raison et meurt. Condamné par Myrtha, la reine des Wilis –fantômes des jeunes filles mortes avant leurs noces– à danser jusqu'à en perdre la vie, Albrecht ne sera sauvé que par l'intervention de Giselle et du jour naissant entraînant la fuite des Wilis. Créé en 1841 à Paris, le ballet traverse les frontières et n'a depuis jamais quitté l'affiche. Considéré comme l'un des plus beaux joyaux du répertoire, ses qualités narratives et chorégraphiques l'ont définitivement consacré comme le ballet romantique par excellence. Synopsis ACTE I Un village en fête. Giselle, l’une des jolies villageoises, est tombée amoureuse d’un beau garçon, venu d’ailleurs. Elle ignore qui il est. Il dit s’appeler Loys. Mais le garde-chasse Hilarion, que la jalousie rend perspicace, soupçonne quelque grand seigneur. La danse entraîne tout le monde. La mère de Giselle craint que la santé fragile de sa fille ne résiste à sa passion de danser, et, évoquant le sort des malheureuses Wilis –mortes avant leurs noces, et condamnées à danser chaque nuit jusqu’au lever du jour– redoute une issue fatale. Giselle, se riant des alarmes de sa mère, poursuit sa danse en compagnie du beau jeune homme et est sacrée reine de la fête. Le Prince de Courlande, venant à passer par là avec sa suite, s’arrête devant la maison de Giselle et demande à boire. Sa fille, la princesse Bathilde est fiancée à Albrecht, duc de Silésie, qui n’est autre que… le jeune homme qu’Hilarion vient de démasquer, en découvrant l’épée blasonnée de son rival. Giselle, sous le choc de cette révélation perd la raison et meurt. qu’il veut saisir, mais qui, sans cesse, lui échappe. Elle fuit, il la suit, halluciné. Survient l’imprudent Hilarion que les Wilis entraînent dans une danse folle et meurtrière. Il est leur première victime. Albrecht doit subir le même sort. Giselle implore la clémence de Myrtha et des autres Wilis qui demeurent inflexibles. Condamné à danser jusqu’à l’épuisement, Albrecht est soutenu par l’amour de Giselle. Une danse désespérée un instant les unit. Bientôt les lueurs de l’aube contraignent les spectres à s’enfuir. Giselle, à son tour, disparaît, laissant Albrecht à la vie. ACTE II À minuit, dans la forêt : une pierre tombale surmontée d’une croix. Soudain passent furtivement des ombres blanches. Elles reviennent. Qui sont ces êtres immatériels ? Ce sont les Wilis, les âmes des jeunes filles délaissées par un amant infidèle. Elles se vengent en attirant, la nuit, des jeunes gens pour les perdre dans les ténèbres. Myrtha, leur reine, les rassemble, car elles doivent accueillir celle qui, désormais, sera leur compagne : Giselle paraît, dans ses voiles blafards. Albrecht, venu répandre des fleurs sur la tombe de la jeune morte, voit surgir la blanche image de l’aimée, fantôme flottant Corinne Mercadier, Une fois et pas plus #50, 2000-2002 COURTESY GALERIE LES FILLES DU CALVAIRE, PARIS JEAN CORALLI PERACINI (1779-1854) Issu d'une famille bolonaise, Jean Coralli se forme à l'École de danse de l'Opéra et fait dès 1800 ses débuts de danseur et de chorégraphe à Vienne. Engagé de 1802 à 1815 à l'Opéra de Paris comme danseur de caractère, il crée ensuite plusieurs ballets à Milan, Lisbonne et Marseille, avant d'être nommé, en 1825, maître de ballet au Théâtre de la Porte SaintMartin, où il collabore à des vaudevilles et pièces à la mode et accompagne les débuts de Joseph Mazilier et Jules Perrot. Il participe en 1828 à l'un des événements fondateurs du romantisme : la mise en scène de la première version théâtrale du Faust de Goethe, traduit par le poète Gérard de Nerval et interprété par le comédien Frédéric Lemaître. En 1831, il est appelé à l'Opéra par son nouveau directeur, le Dr. Véron, qui souhaite introduire les nouveautés du spectacle chorégraphique sur la scène royale. Homme de théâtre complet, attaché à intégrer danse et pantomime dans une même action, il règle de nombreux divertissements d'opéra et renouvelle le ballet avec des œuvres romantiques, dans lesquelles il met en valeur Fanny Elssler (Le Diable boiteux, 1836) et Carlotta Grisi (La Péri, 1843). Il quitte l'Opéra peu après la Révolution de 1848. JULES PERROT 1810-1892 Après avoir étudié auprès d'Auguste Vestris et de Salvatore Vigano, Jules Perrot débute à l'Opéra de Paris en 1830 aux côtés de Marie Taglioni. Théophile Gautier, admiratif de sa légèreté et de sa musicalité, écrit à son propos : « Perret l'aérien, Perret le sylphe, la Tablioni mâle ! » Il danse ensuite à Londres et à Naples, où il rencontre Carlotta Grisi, avec laquelle il se produit sur les scènes européennes. De retour à Paris en 1840. Perrot échoue dans ses tentatives de réengagement à l'Opéra. Le couple est alors employé au Théâtre de la Renaissance pour danser les divertissements de l'opéra de Fortuna, Le Zingaro. Ce succès les introduit en 1841 à l'Opéra, où Jules Perrot prépare Carlotta Grisi au rôle de Giselle. Il ne touche pourtant aucun cachet pour sa collaboration majeure à la chorégraphie. Le couple se séparera au cours de cette création. Il remonte ensuite Giselle à Londres et devient maître de ballet du Her Majesty's Theatre jusqu'en 1848, créant plusieurs ballets dans lesquels il déploie son goût pour le Moyen Âge et son talent à utiliser des machineries sophistiquées. Devenu un chorégraphe réputé, il se partage entre la Scala de Milan et les Théâtres impériaux de Russie à Saint-Pétersbourg, où il est engagé comme maître de ballet de 1848 à 1859. Il y remonte en 1849 « sa » Giselle avec Carlotta Grisi, ayant pour assistant un jeune danseur français : Marius Petipa. Il rentre en France en 1861, où Louis Mérante l'invite à enseigner à l'Opéra: ses classes sont immortalisées par le pinceau de Degas. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. BENJAMIN MILLEPIED DIRECTEUR DE LA DANSE Très fortement inspirée par la musique, dans la lignée balanchinienne, la danse de Benjamin Millepied s'inscrit aussi dans le sillage de son autre maître, Jerome Robbins. Un style néo-classique, mais singulier par sa subtilité et son désir de s'inscrire dans le présent. Né à Bordeaux en 1977, Benjamin Millepied passe une partie de son enfance au Sénégal. Initié à la danse par sa mère, professeur de danse africaine et contemporaine, il entre à treize ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où il suit l’enseignement de Michel Rahn. Durant l’été 1992, il effectue un stage à la School of American Ballet qu’il intègre en 1993, après avoir obtenu une bourse du ministère français des Affaires Etrangères. Il remporte le Prix de Lausanne en 1994 et la même année, Jerome Robbins le choisit pour interpréter le rôle principal de 2 & 3 Part Inventions conçu pour les élèves de la School of American Ballet. Engagé dans le Corps de Ballet du New York City Ballet en 1995, il est promu Soliste en 1998 et « Principal Dancer » en 2002. Au sein du New York City Ballet, Benjamin Millepied interprète les rôles principaux des ballets de George Balanchine (parmi lesquels Agon, Coppélia, Casse-Noisette, Rubis , Le Songe d’une Nuit d’été…), Jerome Robbins (Dances at a Gathering, Fancy free, A Suite of Dances, The Goldberg Variations , West Side Story Suite…), Peter Martins (Hallelujah Junction, Le Lac des cygnes), et participe aux créations de Angelin Preljocaj (La Stravaganza), Mauro Bigonzetti (Vespro, In Vento), Alexei Ratmansky (Concerto DSCH) ou Christopher Wheeldon (Mercurial Manœuvres…). Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts de chorégraphe avec Passages qu’il crée pour les élèves du CNSMD de Lyon en 2001. L’année suivante, il présente Triple Duet au Sadler’s Wells de Londres, avec son ensemble Danses Concertantes, puis réalise le film Chaconne avec Olivier Simola (2003). Il revient au Sadler’s Wells en 2004 avec Circular Motion et chorégraphie, la même année, On the Other Side à la Maison de la danse de Lyon. Suivront Double Aria pour le New York City Ballet sur une musique originale de Daniel Ott (2005), 28 Variations on a Theme by Paganini pour l’École du NYCB (2005), CasseNoisette pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2005), Closer au Joyce Theater de New York (2006), Capriccio pour l’American Ballet Theater’s Studio Company (2006), Years Later , un solo pour Mikhail Baryshnikov, en collaboration avec Olivier Simola (2006), From here on out (2007) sur une musique originale de Nico Muhly pour l’ABT, Petrouchka (2007) pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, 3 Movements (2008) pour le Pacific Northwest Nallet, Without (2008) pour Danses Concertantes, Quasi una Fantasia (2009) pour le New York City Ballet, Everything doesn’t happen at once (2009) pour l’American Ballet Theatre, Sarabande (2009) pour Danses Concertantes, Why Am I Not WhereYou Are et Plainspoken (2010) pour le New York City Ballet, One thing leads to another (2010) pour le Het National Ballet, The Bartered Bride (2011) pour le Metropolitan Opera, This part in Darkness (2011) pour le Pennsylvania Ballet, Without (2011) pour le Ballet du Mariinsky, Les Sylphides et Le Spectre de la rose (2011) pour le Ballet de Genève, Khovanschina (2012) pour le Metropolitan Opera et Two Hearts (2012) pour le New York City Ballet. À l’Opéra national de Paris, à l’invitation de Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, il chorégraphie pour la Compagnie Amoveo, en 2006, sur une adaptation originale d’extraits musicaux d’Einstein on the Beach de Philip Glass (scénographie de Paul Cox et costumes de Marc Jacobs) et Triade, en 2008, sur la musique originale de Nico Muhly. Benjamin Millepied a également été directeur artistique du Morris Center Dance à Bridgehampton (New York, 2004 - 2005,) et «chorégraphe résident» au Baryshnikov Arts Center (New York, 2006 - 2007). En 2010, il est chorégraphe et conseiller du film oscarisé Black Swan réalisé par Darren Aronofsky. En 2011, il quitte le New York City Ballet et réalise cinq courts-métrages de danse sur des pièces pour violoncelle de Philip Glass et fonde sa propre compagnie à Los Angeles, «L.A. Dance Project», un collectif de créateurs qui cherche à présenter la danse sous toutes ses formes. Une tournée mondiale les mène de Los Angeles à Bordeaux (Novart 2012) avant Paris en mai 2013. Il est également l’image du parfum pour homme de Yves Saint-Laurent « L’Homme Libre » et de la campagne Air France « L’Envol ». Il a été nommé par Nicolas Joel, directeur de l’Opéra national de Paris, et Stéphane Lissner, directeur délégué de l’Opéra national de Paris, pour succéder à Brigitte Lefèvre comme Directeur de la Danse à compter de la rentrée 2014. En 2007, Benjamin Millepied a reçu the United States Artists Wynn Fellowship. Il est Chevalier des Arts et des Lettres (2010). de l’Opéra national de Paris le Ballet 25 ANS C’EST LA MOYENNE D’ÂGE DU BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, L’UNE DES PLUS JEUNES COMPAGNIES ACTUELLES. LES DANSEURS Y ENTRENT VERS L’ÂGE DE 18 ANS, ET LE QUITTENT À 42 ANS, ÂGE DE LEUR RETRAITE OFFICIELLE DU BALLET. 1661 Fondation de l’Académie Royale de Danse. C’est la première des académies fondées par Louis XIV, passionné de danse et très bon danseur lui-même. Jusquelà considérée comme un simple divertissement, la danse fait ainsi son entrée dans le cercle des arts. Cette académie va en codifier les règles et l’enseignement. 1669 Fondation de l’Académie Royale de Musique, ancêtre de l’Opéra de Paris. Plus qu’une simple académie, elle possède une troupe de musiciens, de chanteurs et, pour la première fois, de danseurs, les tout premiers danseurs professionnels de l’Histoire. 1713 Louis XIV institue le Conservatoire, ancêtre de l’actuelle École de danse de l’Opéra. Afin de maintenir le niveau élevé des danseurs de l’Opéra, une formation leur est désormais dispensée. C’est la plus ancienne école de danse au monde, aujourd’hui installée à Nanterre et dirigée par Élisabeth Platel, qui a succédé à Claude Bessy en 2004. 1831 Création de La Sylphide de Philippe Taglioni, qui marque le début du ballet romantique et l’apparition du tutu blanc. C’est l’une des œuvres les plus souvent données, avec plus de 350 représentations à l’Opéra de Paris. 2014 Benjamin Millepied est nommé à la tête du Ballet de l’Opéra national de Paris et succède ainsi à toute une lignée de directeurs de la Danse, dont Serge Lifar, Rudolf Noureev, Patrick Dupond et Brigitte Lefèvre. Le répertoire CELUI DE L’OPÉRA DE PARIS EST PROBABLEMENT L’UN DES PLUS RICHES DU MONDE DE LA DANSE. IL COMPREND AUSSI BIEN DES PIÈCES CLASSIQUES }PETIPA~ ET ROMANTIQUES }CORALLI, MAZILIER~ QUE DES ŒUVRES DES BALLETS RUSSES DE SERGE DIAGHILEV OU DES CHORÉGRAPHIES MODERNES }MARTHA GRAHAM, JOSE LIMON~. MAIS IL COMPTE ÉGALEMENT DES BALLETS NÉOCLASSIQUES }FREDERICK ASHTON, GEORGE BALANCHINE, SERGE LIFAR, KENNETH MACMILLAN, ROLAND PETIT, JEROME ROBBINS, JOHN NEUMEIER, JOHN CRANKO~, DES PIÈCES CONTEMPORAINES }PINA BAUSCH, MAURICE BÉJART, CAROLYN CARLSON, MERCE CUNNINGHAM, MATS EK, WILLIAM FORSYTHE, ANNE TERESA DE KEERSMAEKER, JIŘÍ KYLIÁN~ ET DE NOMBREUSES CRÉATIONS, COMMANDÉES À DES CHORÉGRAPHES INVITÉS OU À DES DANSEURS DE LA COMPAGNIE. 154 + 18 + 14 DANSEURS ÉTOILES PREMIERS DANSEURS + LE CORPS DE BALLET {SUJETS, CORYPHÉES ET QUADRILLES| LES MAÎTRES DE BALLET L’Opéra a longtemps été dirigé par des maîtres de ballet dont la plupart ont marqué l’histoire de la danse : Pierre Beauchamp, qui mit au point un système d’écriture de la danse au XVIIe siècle ; Gaétan Vestris, Jean-Georges Noverre et les frères Gardel, célèbres danseurs et chorégraphes du XVIIIe siècle ; enfin Léo Staats, Serge Lifar ou Raymond Franchetti, qui rénovèrent le Ballet au XXe siècle. CONCOURS ÉCOLE FRANÇAISE La promotion des danseurs se fait chaque année sur concours, classe par classe, devant un jury composé de membres de la Direction et de la Compagnie, et de personnalités du monde de la danse. Seules les Étoiles sont nommées par le directeur de l’Opéra, sur proposition du directeur de la Danse. Alors que les grands chorégraphes français comme Jean-Georges Noverre, Charles-Louis Didelot, Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou Marius Petipa vont dispenser leur art dans toute l’Europe, les influences russes et italiennes, notamment, se manifestent en France via la présence d’interprètes et de créateurs comme les Taglioni. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 19.30 - 21.25 1h55 19.30 - 20.40 19.30 - 20.20 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 25' 21.10 - 22.20 20.45 - 21.25 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.40 - 20.40 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 35' 30' 30' 30' 30' 30' 21.05 - 22.45 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 21.40 - 22.30 1h00 2h00 3h45 3h00 25' 21.50 - 23.00 30' 21.10 - 23.15 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 ENTRACTE 3e PARTIE 2h50 3h30 2h30 2h55 3h05 5h45 3h45 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 TOTAL 19.30 - 20.30 19.30 - 19.55 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 20' 35' 20' 20.15 - 21.30 21.05 - 22.45 20.50 - 21.20 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 ! 19.55 1h05 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 ! 20.40 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 ! 21.25 Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55