L`ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE

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L`ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE
L’ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE
Les premiers enseignements de hindi et de tamoul (de façon domestique ou privé) ont été dispensés en Guadeloupe
depuis plus de 20 ans. Septembre 2000 : Le hindi est introduit en classe de 4 e, au Collège de Douville. Jalon important : c’e st le début de l’enseignement d’une langue orientale, dans le système éducatif français en Guadeloupe...Page 2
Elèves de hindi ( 5e et 4e) du Collèges Olympe Ramé-Décorbin ( Douville, Sainte-Anne, Guadeloupe)
Édito
C’EST DE MA FAUTE !
Samedi après-midi, région pointoise. Je veux acheter
deux hebdomadair es locaux : Ils parlent de « La dictée Hindi & Tamoul 2009 ». Je passe à une boutique
de presse : fermée. Il fallait s’y attendre. Je vais à
une autre dans un supermarché : ils n’en font pas.
Où est-ce que je pourrais en trouver ? Ils ne savent
pas. Je rentre chez moi, frustré.
Dimanche matin. Je me dis : mais voyons dans ce
petit bar-tabac de la Rue Nozière. Quand j’étais gosse j’y achetais sandwich et jus de canne. Oui, il est
ouvert. Il fallait s’y attendre. J'achète mes deux journaux et je discute avec le « barman ». C’est le fils du
Patron. je l’ai connu. Comment se fait-il que les journaux locaux soient introuvables dans les grands
«Journaux-Tabac »? Et il m’explique…. Il a raison.
Mais il ne sait pas : je n’achète des journaux que
lorsque je veux trouver un article espéré, limité à mes
centres d’intér êt… limités; donc très rarement. La
presse locale meurt à cause de moi. C’est de ma faute.
Fred Negrit
Sommaire
Le hindi dans les établissements scolaires de Guadeloupe Page 2
Ragunat Manet : tradition ancestrale et identité
Page 4
Le Mahabharata : Histoire de Shakuntala
Page 5
L’Inde des grands Moghols : Aurangzeb
Page 6
e
Page 7
15 Lok Sabha : composition du Conseil des Ministres
Qui sont les Dravidiens ? Professeur Vidya répond
Page 8
Bibliographie : L’Inde, Politique linguistique
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Humour
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Plein Feu
Juin 2009 - N°5
LE HINDI DANS LES ETABLISSEMENTS
Elèves de hindi des collèges de Saint-François, Port-Louis et Douville (Sainte-Anne) , Sortie culturelle ( mars 2006)
Les premiers enseignements de hindi et de tamoul ont été dispensés en Guadeloupe depuis plus de 20 ans. L’introduction du hindi, en classe de 4 e, au Collège de Douville (Sainte-Anne, Guadeloupe) est un jalon important : c’e st le
début de l’enseignement d’une langue orientale, dans le système éducatif français en Guadeloupe. Cet enseignement a été mis en place, à la rentrée 2000-2001, par M. Fred Pallas, alors Principal du Collège. En mai de cette même année les élèves ont pu travailler sur le projet "Guadeloupe Trinidad : Similitudes et différences" et un groupe a
pu visiter Trinidad .... ils ont apprécié !
L’enseignement du hindi s’est alors étendu à d’a utres niveaux au Collège de Douville, et dans d’autres établissements scolaires (Collège de Saint-François, Collège de Port-Louis, Lycée de Sainte-Anne).
Les actions de formation, depuis 2002, du Conseil Guadeloupéen pour la promotion des langues Indiennes (CGPLI)
ont contribué à cette extension, et à la formation de formateurs. La venue de Mme Annie Montaut en Guadeloupe
(juillet 2004) pour animer un séminaire de hindi, a été un adjuvant important dans le développement de l’enseignement du hindi en Guadeloupe. Une élève du lycée de Sainte-Anne a passé en avril dernier l’épreuve de hindi en option facultative pour son baccalauréat session 2009.
Une demande forte
Il existe une demande de formation en hindi et en tamoul, dans les établissements scolaires, et aussi au sein du
grand public. Après une phase initiale de propagation, il apparaît maintenant nécessaire de passer à une autre phase : celle d’u ne formation
visant l’excellence des
formateurs et des apprenants. Pour des raisons
d’efficacité, il convient de
mettre en place un cadre
et un personnel local en
nombre suffisant permettant la formation
plus
pointue des élèves et des
enseignants ainsi que
l’extension et la diversité
des enseignements.
Ces actions de formation
de formateurs, permettront une amélioration de
la qualité de l’enseignement, dispensé tant aux
élèves et étudiants qu’aux
formateurs,
notamment
Immersion linguistique et culturelle à Trinidad ( Collège de Couva) des
pour l’utilisation d’une lanélèves de hindi du collège de Douville, Ste-Anne ( en jaune) , (mai 2001)
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Plein Feu
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Juin 2009 - N°5
SCOLAIRES DE GUADELOUPE
Cours de civilisation pour les élèves de hindi
( Lycée de Sainte-Anne, fév. 2007)
En 2007 –2008 un atelier de hindi est
introduit au Lycée Polyvalent de Sainte
-Anne. Et c’est le début d’u n nouveau
challenge. Avril 2009 : Laurie Rangassamy, qui avait débuté le hindi 3 ans
auparavant, passe l’épreuve optionnelle de hindi au baccalauréat. Il s’agit
d’une étape importante dans le
développent de l’enseignement du
hindi en Guadeloupe. Un objectif peut
maintenant être fixé au collégien commençant le hindi en 5e ou 4e : passer
l’épreuve facultative de hindi au bac.
Laurie Rangassamy
gue plus authentique, en situation, comme le
préconisent les nouvelles directives européennes concernant l’e nseignement des langues.
Cette démarche a, certes, un intérêt pédagogique incontestable tant pour l’enseignement en
collège qu’en lycée, permettant d’envisager
des ouvertures vers un enseignement supérieur en langues orientales, mais aussi, cette
promotion du hindi, du tamoul, de la culture
indienne et indo-guadeloupéenne est un outil
pour une meilleure intégration de la Guadeloupe et de la France dans l’espace caribéen. Elle
facilitera la communication, la compréhension
et les échanges régionaux tant sur le plan
culturel que dans des domaines tels que l’économie ou les nouvelles technologies.
Collège de Port-Louis : Atelier de hindi débutants (mai 2009)
Le Programme Commun de Référence pour les Langues Indiennes
Depuis la rentrée 2006, sur le modèle du Cadre européen commun de référence pour les langues, Le conseil d’enseignement Langue Hindi du Bassin Nord Grande-Terre, préconise une démarche résolument tournée vers la comm u ni ca t io n
o ra l e ,
a ve c
co mm e
su p p o rt
le
P ro g ra mme
Co mmu n
de
Ré f é re n ce
pour les Langues indiennes. Un vent nouveau souffle sur l’enseignement des langues vivantes en Guadeloupe. Il
s’agit de se donner les mêmes exigences de rigueur pour les langues indiennes. Restructurer son enseignement.
Le challenge d’aujourd’hui ? baliser l’apprentissage, calibrer l’enseignement et l’é valuation du hindi et du tamoul.
Tout est à faire ? justement : le moment est arrivé pour commencer.
Le travail de demain, fais-le aujourd’hui, Celui d’aujourd’hui, fais-le maintenant (Kabir)
Conseil d’Enseignement : formateurs de hindi, Collèges Nord Grande-Terre (juin 2006)
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Juin 2009 - N°5
Est/Ouest
RAGHUNATH MANET
Raghunath Manet est un chorégraphe , danseur de bharata natyam ,
musicien et chanteur indien . C’est un virtuose du vînâ , luth indien.
Né à Pondichéry en Inde, il a très tôt appris et réactualisé le bharata natyam en étudiant avec les plus grands (Ra m Gopal , Docteur
Balamurali Krishna ) mais aussi en étudiant les sculptures et les dessins des temples indiens tels que le temple de Kanchipuram , ou
celui de Villenour.
Héritier de la tradition shivaïste , il arrive en France en 1985 , et
contribue fortement au développement du bharata . Très rapidement il
forme une nouvelle génération de danseurs qui seront pour partie à
l’origine du boom du Bollywood.
Il voyage de par le monde, mais il reste très attaché à Pondichéry
où il a créé en 1988 , une école de danse pour les enfants indiens
orphelins : Tala Sruti.
Raghunath Manet , Médaille d’or et 1 er Prix de vînâ , le plus ancien instrument de l’Inde du sud , allie à la perfection danse et musique . Il est diplômé de l’académie Kalakshetra , située près de
Chennai ( chef-lieu du Tamil Nadu ) et fondée dans les années
1935 par la célèbre danseuse et femme politique Rukmini Devi
Arundale .
Il a adapté le bharata natyam à la morphologie masculine , rappelant
avec humour que Shiva était un homme . Il est apprécié pour avoir
innové et introduit pour la première fois la notion de chorégraphie
dans le bharata natyam .
Raghunath Manet est un des ambassadeurs de la culture indienne à travers le monde .
LE BHARATA
NATYAM
Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l’Inde. Les codes rigoureux du bharata natyam se réfèrent au Natya Shastra dont on situe l’o rigine au début de l’è re chrétienne . Ce traité de dramaturgie attribué au sage Bharata , est considéré en Inde comme le Ve Veda , ou « Veda du théâtre ».
Le bharata natyam connu aujourd’h ui est l’aboutissement d’un long parcours parallèle à celui suivi par l’Hindouisme en Inde du sud , ce qui
nous renvoie à une forme de danse mentionnée sous le nom de Dasi
Attam (« danse des Dev adasis » , les servantes des dieux). L’i nstitution
prit son essor avec la construction des temples dont certains comptaient une centaine de ces jeunes filles à leur service. Celles-ci dansaient lors des cérémonies rituelles inspirant aussi plasticiens et
sculpteurs.
Il fallut plus d’un millénaire pour que le Dasi Attam des origines devienne le Bharata Natyam d’aujourd’hui et se structure à partir de trois
éléments : la danse abstraite , la danse/pantomime , la théâtralité .
Une part essentielle du répertoire dév otionnel comprend des œuvres de pure ferveur émanant de l’Inde drav idienne et sanskrite
par la voix des grands poêtes mystiques du sud, en particulier ceux
Consuelo Marlin-Bernard,
qui ont formé la Trinité de l’Age d’Or de la poésie lyrique carnatique .
Etoile
antillaise du Bharata Natyam
Vers la fin du XIXe siècle , le « Tanjore Quartet » entreprit de recenser
les connaissances jusque-là acquises et codifier le vocabulaire chorégraphique. Sécularisé depuis le XXe siècle, le Bharata Natyam est le style de danse le plus répandu à la
fois dans les autres régions de l’Inde et à l’étranger.
L’art des Dev adasis a quitté le temple pour devenir une forme de spectacle à part entière grâce à
l’engagement personnel d’artistes de renom qui en firent leur profession. Le bharata natyam est une danse
de soliste dont l’apprentissage est difficile et très long . Les instruments utilisés accompagnant le bharata
natyam sont le mridangam (tambour) , le nâgasvaram (hautbois) , la flûte venu , le violon et la vînâ
(instrument à cordes , luth indien).
Alexina Mekel
West India
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Littérature
LE MAHABHARATA
Histoire de Shakuntalâ
Shakuntalâ est la fille d'une nymphe, élevée par l'ermite Kanva.
Le roi Dusshanta, au cours d'une partie de chasse, arrive à l'ermitage, y trouve seule la belle Shakuntalâ, la séduit et s'en va, non
sans lui avoir promis de revenir la chercher pour la conduire au
palais. Un enfant naît de cette union, Bharata, celui-là mê me qui
va donner son nom à la lignée (Mahâbhârata signifie : la grande
[histoire] des descendants de Bharata). Mais le roi ne revient toujours pas et Shakuntalâ part le rejoindre pour lui présenter son
fils. Dusshanta fait mine de ne se souvenir de rien, à la grande
indignation de la belle :
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(Livre I - 62 à 69)
Les sages disent : "Un fils, c'est un autre soi-même
qu'on a soi-même engendré." C'est pourquoi l'homme
doit considérer son épouse, mère de ses enfants,
comme sa propre mère.
Le père qui a engendré avec sa femme un fils, dont le
visage est comme le sien dans un miroir, se réjouit
comme un homme vertueux qui a gagné le ciel.
D'où vient, ô grand roi, que tu dises d'emblée, comme L'homme avisé, quand il est tourmenté par la douleur
un homme de basse caste : "Je ne sais pas", alors ou la maladie, se tourne vers sa femme comme vers
que tu sais !
l'eau l'homme souffrant de la chaleur.
Je vois bien que ton cœur hésite entre la vérité et le Que le sage, même en colère, ne dise rien de désamensonge. Mon ami, tu as vu ! Alors, ne te rends pas gréable à sa femme, considérant le plaisir et la joie
mépr isable à tes propres yeux.
qu'elle procure, et sa disponibilité.
Celui qui se
prétend
vertueux
sans
l'être, ce brigand, ce dissimulateur, quel
mal ne fait-il
pas ?
Tu as cette
pensée : "Je
suis seul !"
Tu ignores l'antique sage au
fond de ton
cœur
qui
connaît
tes
mauvaises actions.
Devant
lui, tu commets
le mal.
Les femmes sont
le champ éternel
de la fécondation.
Et sans les femmes, qui, même
parmi les Grands
Anciens, pourrait
engendrer
une
descendance ?[…]
Mieux vaut un
étang que cent
puits, mieux vaut
un sacrifice que
cent étangs, mieux
vaut un fils que
cent
sacrifices,
mais mieux vaut la
vérité que cent fils.
Un des temps forts du Mahabhar ata :
l’Enseignem ent de Krishn a à Arjuna (Bhagavad Gita)
Si l'on met en balance mille sacrifiQuand tu as mal agi, tu penses : "Personne ne m'a ces du cheval avec la vérité, la vérité, sur mille sacrifivu !" Mais les dieux ont vu, et ton propre être inté- ces du cheval, l'emporte.
rieur.
Dire la vérité égale, et même surpasse, l'étude des
Le soleil et la lune, le feu et le vent, Ecritures entières, ou le bain dans tous les lieux de
Le ciel, la terre et les eaux, ton coeur et Yama, pèlerinage.
Le jour et la nuit, l'aube et le crépuscule,
Aucun devoir ne prévaut sur la vérité, rien n'est au
Et Dharma, ils voient tout de la vie de l'homme.
dessus de la vérité. Rien n'est plus terrible que le
Si l'âme qui séjourne en nous voit nos actions et est mensonge.
heureuse, Yama Vaivasvata efface nos fautes.
Mais si elle est malheureuse de son hôte mauvais, La vérité, ô roi, est l'essence même de Brahmâ, la
alors
Yama
emporte
le
pêcheur
fautif. vérité est la règle par excellence. Ne délaisse pas
cette règle, ô roi, mais que la vérité t'accompagne.
C'est au mépris de son âme que l'on ment. Et les
Vyasa
dieux n'aiment pas ceux qui ne font pas cas de leur
âme ! […]
NDL R : Il faudra cependant une intervention divine pour que
Dusshanta accepte de reconnaître son fils.
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Histoire
L’INDE DES GRANDS MOGHOLS
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Aurangzeb
(1618-1707) Après avoir pris Agrâ en juin 1658 et emprisonné son père Shâh Jahân au fort rouge
d’Agrâ, Auranzeg doit soumettre ses frères.
Shâh Shuja poursuivi par un fidèle d’Aurangzeb disparaît dans la jungle en Birmanie. Murad Bakhsh, invité par son frère est
emprisonné et executé. Dara Shikoh, héritier du trône nommé par Shâh Jahân, en
fuite en Inde du Nord, est livré par un prince
pathan à Aurangzeb qui le fait condamner à
mort pour hérésie par les docteurs de
l’Islam. Son fils livré avec lui sera empoisonné.
Aurangzeb est Padishâh !
C’est un souverain austère et puritain qui impose sa
foi islamique dans tout son empire. Il interdit la construction des temples hindous et règlemente la musique et la danse. L’absorption d’alcool est interdite.
L’impôt sur les non musulmans (jizia) est rétabli. Préférant les campagnes militaires au bien-être de la vie
de la cour, Aurangzeb mène une vie simple et pieuse ;
n’encourageant pas la vie artistique. Durant son règne, un grand nombre d’artistes quittèrent
l’empire moghol.
Le règne d’A urangzeb est une succession de combats et de soumissions qui si elles menèrent l’empire moghol à son
apogée, apportèrent également désordre et déclin. Même si la cour mène une vie austère et qu’aucun grand chantier
n’est mené, le trésor des moghols
est dilapidé dans les guerres incessantes menées par Aurangzeg pour
agrandir ses frontières.
Après sa mort à 90 ans en 1707, ses
successeurs seront incapables de
maintenir l’empire moghol aux frontières aux quelles les grands moghols l’avait conduit. Aurangzeb sera
le dernier des quatre Grands Moghols succédant à ce titre à Akbar,
Jahângîr, et Shâh Jahân ; Babur
étant le fondateur de l’empire et le
règne d’Humayun restant sans éclat.
Rémi Baumeister
West India
N°5 - Juin 2009
Publié par le Ser vice Communicati on du
Conseil Guadeloupéen pour la Promotion
des Langues Indiennes (CGPLI)
53 Chemin-Neuf - 97110 Pointe à Pitre,
Guadeloupe, French West Indies.
Tél. 0590 82 12 97
Email : [email protected]
Site : http://www.cgpli.org
Directeur de la Publicati on : Fred Négrit
Rédacti on : Al exina Mekel, Micheline Gol abkan, Rémi Baumeister.
Imprimé par : CGPLI
Mention : les opinions exprimées dans les articles
signés ne sont pas nécessairement celles du CGPLI
Événement
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Juin 2009 - N°5
15ee LOK SABHA (INDIA) : CONSEIL DES MINISTRES
(compostion au 31.05.2009)
Shri Virbhadra Singh
Prime Minister , and
(i) Personnel, Public Grievances & Pensions; (ii) Planning;
(iii) Department of Atomic Energy;
(iv) Department of Space;
(v) Culture;
UNE FEMME DALIT NOMMÉE S PEAKER
(vi) Ministry of
Pour la première fois le Parlement Indien
vient d’élire à sa tête une femme. Le nouveau
Water Resources
Speaker (Président), Mme Meira Kumar (64
Finance.
ans) appartient à la communauté Dalit
Agriculture
(considérée comme hors-caste, et opprimée).
La proposition de candidature faite par Mme
Defence.
Sonia Gandhi a été soutenue par le leader de
l’opposition, M. Lal Krishna Advani. Mme
Home Affairs.
Meira Kumar a été élue à l’unanimité des participants d’une assemRailways.
blée qui compte 59 parlementaires féminins. Le Premier Ministre, M.
Manmohan Singh a présenté cet événement comme historique. Il a
External Affairs.
ajouté : « En vous élisant, nous rendons hommage, en tant que parlementaires, aux femmes de notre pays et à leur grande contribution ».
Steel
Shri Vilasrao Deshmukh
Heavy Industries and Public Enterprises
Shri Ghulam Nabi Azad
Health and Family Welfare
Shri Sushilkumar Shinde
Shri M. Veerappa Moily
Power
Law and Justice
Dr. Farooq Abdullah
New and Renewable Energy
Shri S. Jaipal Reddy
Urban Development
Shri Kamal Nath
Road Transport and Highways
Shri Vayalar Ravi
Overseas Indian Affairs
Shri Dayanidhi Maran
Textile
Shri A. Raja
Communication and Information Technology
Shri Murli Deora
Petroleum and Natural Gas
Smt. Ambika Soni
Information and Broadcasting
Shri Mallikarjun Kharge
Labour and Employment
Shri Kapil Sibal
Human Resource Development
Shri B.K. Handique
Mines and Development of North Eastern Region
Shri Anand Sharma
Commerce and Industry
Shri C.P. Joshi
Rural Development and Minister of Panchayati Raj
Kumari Selja
Housing and Urban Poverty Alleviation and Tourism
Shri Subodh Kant Sahay
Food Processing Industries
Dr. M.S. Gill
Youth Affairs and Sports
Shri G.K. Vasan
Shipping
Shri Pawan Kumar Bansal
Parliamentary Affairs
Shri Mukul Wasnik
Social Justice and Empowerment
Shri Kantilal Bhuria
Tribal Affairs
Shri M.K. Alagiri
Chemicals and Fertilizers
Dr. Manmohan Singh
Shri Pranab Mukherjee
Shri Sharad Pawar
Shri A.K. Antony
Shri P. Chidambaram
Km. Mamata Banerjee
Shri S.M. Krishna
West India
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Bibliographie : L’Inde, politique linguistique
Juin 2009 - N°5
SARANGI, Asha (Editeur)., 2009. - Language and Politics in India, OxfordUniversity Press.
ZINS, Max Jean, 1992 - Histoire Politique de l’Inde Indépendante, Paris : PUF
BASHAM, Arthur L., 1988 - La Civilisation de l’Inde Ancienne, Paris : Ed. Arthaud
DUA Hans Raj, 1986 - Language Use, Attitudes, and Identity among Linguistic
Minorities : A Case Study of Dakkhini Urdu Speakers in Mysore, Mysore Central
Institute for Indian Languages,
MONTAUT, Annie, «L'anglais en Inde et la place de l’élite dans le projet national», dans Cairn, Université de Picardie Jules-Verne, no 115, 2004/4.
RACINE, Jean. «L'Inde, ou comment gouverner Babel» dans Hérodote, Revue
de géographie et de géopolitique, no 42, Paris, 3e trimestre 1986, p. 7-32.
Sites signalés
Bibliothèque Nat. France, Hindi
http://194.199.8.56/html/categories/c_891hindi.html
India education News
http://www.indiaedunews.net/
National Portal of india
http://india.gouv.in/
Humour
Sania au Téléphone
Sardar : j'ai parlé à Sania Mirza hier soir au téléphone.
Bala : Super ! Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
Sardar : « Wrong number ».
Un long règne
Le prof : Situez la période de l’empire Moghols.
Sararji : De la page 112 à la page 124 du livre d’histoire.
Murkh Kaun ?
Laloo Yadav, Sonia Gandhi, un sadhu et un écolier
sont dans un petit avion.
Soudain le moteur de l’a vion prend feux, et le pilote se
met à crier : « l’avion va s’écraser ! Nous avons seulement quatre parachutes et nous sommes cinq dans
l’avion. Puisque je suis un grand pilote de l’Indian
Arilines, je prend un parachute et je m’en vais d’i ci.»
Comme dit comme fait : il se précipita dans la zone
réservée aux bagages, enfila un parachute et sauta.
Sonia Gandhi dit : « je suis le futur Premier Ministre
de l’Inde, je suis une personnalité très importante : il
faut que je vive! » Elle enfila aussi un parachute et
sauta.
Laloo Yadav dit «je suis le grand manitou de ce pays,
le politicien le plus honnête, et surtout la personne la
plus intelligente de l’Inde : je dois vivre! » Et Laloo
enfila un parachute et sauta de l’a vion lui aussi.
Le vieux sadhu dit à l’é colier, « il reste seulement un
parachute, et nous sommes deux. Je suis vieux ; il
n’est pas vraiment essentiel que je continue à vivre.
Prend le dernier parachute et saute. »
L’écolier dit : « Ghabraye mat ! Il reste encore deux
parachutes pour nous! La personne la plus intelligente, Laloo Yadav, a sauté de l’a vion avec mon sac d’é colier !»
Qui
Qui sont
sont les
les D
Dravidiens
ravidiens ?
?
Prof. Vidya répond
On appelle communément Dravidiens
les habitants du Sud de l’Inde au teint foncé, parlant une langue dravidienne (tamoul, télougou, malayalam ou kannada)
par opposition aux Aryen (*) clairs de peau et pratiquant une
langue de source indo-européenne (le hindi en majorité).
Les récentes fouilles de Mohendjo Daro et de Harappa dans
la vallée de l’Indus, révèlent l’existence d’une culture et d’une
civilisation
dravidienne qui florissaient dans tout le
sous-continent
indien bien avant l’invasion aryenne. Plusieurs théories de
chercheurs indiens
et étrangers démontrent que le berceau
de la civilisation dravidienne, identifié à
celle de l’Indus du
IIème
millénaire
av.J.C. placé sur le
plateau iranien aux
Famille des langues dravidiennes
IVème et Vème millénaire av. J.C.,
avaient des relations commerciales, avec l’Empire romain et
la Grèce Antique d’u ne part, et avec les grandes civilisations
asiatiques de Sumer de l’autre, et que l’écriture dravidienne a
des parentés avec celle de l’Elam du XIIème millénaire av.
J.C.
Saminadin Loganadin
( *) Aryens : nom prés omptueux, « l es Nobles », que se donnaient les tribus
indo-européennes arrivées dans le N ord de l’Inde v ers 1500 av. J.C. et qui
ont i ntroduit le s anskrit, l e système des c astes, ...
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