L`ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE
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L`ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE
L’ENSEIGNEMENT DU HINDI EN GUADELOUPE Les premiers enseignements de hindi et de tamoul (de façon domestique ou privé) ont été dispensés en Guadeloupe depuis plus de 20 ans. Septembre 2000 : Le hindi est introduit en classe de 4 e, au Collège de Douville. Jalon important : c’e st le début de l’enseignement d’une langue orientale, dans le système éducatif français en Guadeloupe...Page 2 Elèves de hindi ( 5e et 4e) du Collèges Olympe Ramé-Décorbin ( Douville, Sainte-Anne, Guadeloupe) Édito C’EST DE MA FAUTE ! Samedi après-midi, région pointoise. Je veux acheter deux hebdomadair es locaux : Ils parlent de « La dictée Hindi & Tamoul 2009 ». Je passe à une boutique de presse : fermée. Il fallait s’y attendre. Je vais à une autre dans un supermarché : ils n’en font pas. Où est-ce que je pourrais en trouver ? Ils ne savent pas. Je rentre chez moi, frustré. Dimanche matin. Je me dis : mais voyons dans ce petit bar-tabac de la Rue Nozière. Quand j’étais gosse j’y achetais sandwich et jus de canne. Oui, il est ouvert. Il fallait s’y attendre. J'achète mes deux journaux et je discute avec le « barman ». C’est le fils du Patron. je l’ai connu. Comment se fait-il que les journaux locaux soient introuvables dans les grands «Journaux-Tabac »? Et il m’explique…. Il a raison. Mais il ne sait pas : je n’achète des journaux que lorsque je veux trouver un article espéré, limité à mes centres d’intér êt… limités; donc très rarement. La presse locale meurt à cause de moi. C’est de ma faute. Fred Negrit Sommaire Le hindi dans les établissements scolaires de Guadeloupe Page 2 Ragunat Manet : tradition ancestrale et identité Page 4 Le Mahabharata : Histoire de Shakuntala Page 5 L’Inde des grands Moghols : Aurangzeb Page 6 e Page 7 15 Lok Sabha : composition du Conseil des Ministres Qui sont les Dravidiens ? Professeur Vidya répond Page 8 Bibliographie : L’Inde, Politique linguistique Page 8 Humour Page 8 Page 2 West India Plein Feu Juin 2009 - N°5 LE HINDI DANS LES ETABLISSEMENTS Elèves de hindi des collèges de Saint-François, Port-Louis et Douville (Sainte-Anne) , Sortie culturelle ( mars 2006) Les premiers enseignements de hindi et de tamoul ont été dispensés en Guadeloupe depuis plus de 20 ans. L’introduction du hindi, en classe de 4 e, au Collège de Douville (Sainte-Anne, Guadeloupe) est un jalon important : c’e st le début de l’enseignement d’une langue orientale, dans le système éducatif français en Guadeloupe. Cet enseignement a été mis en place, à la rentrée 2000-2001, par M. Fred Pallas, alors Principal du Collège. En mai de cette même année les élèves ont pu travailler sur le projet "Guadeloupe Trinidad : Similitudes et différences" et un groupe a pu visiter Trinidad .... ils ont apprécié ! L’enseignement du hindi s’est alors étendu à d’a utres niveaux au Collège de Douville, et dans d’autres établissements scolaires (Collège de Saint-François, Collège de Port-Louis, Lycée de Sainte-Anne). Les actions de formation, depuis 2002, du Conseil Guadeloupéen pour la promotion des langues Indiennes (CGPLI) ont contribué à cette extension, et à la formation de formateurs. La venue de Mme Annie Montaut en Guadeloupe (juillet 2004) pour animer un séminaire de hindi, a été un adjuvant important dans le développement de l’enseignement du hindi en Guadeloupe. Une élève du lycée de Sainte-Anne a passé en avril dernier l’épreuve de hindi en option facultative pour son baccalauréat session 2009. Une demande forte Il existe une demande de formation en hindi et en tamoul, dans les établissements scolaires, et aussi au sein du grand public. Après une phase initiale de propagation, il apparaît maintenant nécessaire de passer à une autre phase : celle d’u ne formation visant l’excellence des formateurs et des apprenants. Pour des raisons d’efficacité, il convient de mettre en place un cadre et un personnel local en nombre suffisant permettant la formation plus pointue des élèves et des enseignants ainsi que l’extension et la diversité des enseignements. Ces actions de formation de formateurs, permettront une amélioration de la qualité de l’enseignement, dispensé tant aux élèves et étudiants qu’aux formateurs, notamment Immersion linguistique et culturelle à Trinidad ( Collège de Couva) des pour l’utilisation d’une lanélèves de hindi du collège de Douville, Ste-Anne ( en jaune) , (mai 2001) Page 3 Plein Feu West India Juin 2009 - N°5 SCOLAIRES DE GUADELOUPE Cours de civilisation pour les élèves de hindi ( Lycée de Sainte-Anne, fév. 2007) En 2007 –2008 un atelier de hindi est introduit au Lycée Polyvalent de Sainte -Anne. Et c’est le début d’u n nouveau challenge. Avril 2009 : Laurie Rangassamy, qui avait débuté le hindi 3 ans auparavant, passe l’épreuve optionnelle de hindi au baccalauréat. Il s’agit d’une étape importante dans le développent de l’enseignement du hindi en Guadeloupe. Un objectif peut maintenant être fixé au collégien commençant le hindi en 5e ou 4e : passer l’épreuve facultative de hindi au bac. Laurie Rangassamy gue plus authentique, en situation, comme le préconisent les nouvelles directives européennes concernant l’e nseignement des langues. Cette démarche a, certes, un intérêt pédagogique incontestable tant pour l’enseignement en collège qu’en lycée, permettant d’envisager des ouvertures vers un enseignement supérieur en langues orientales, mais aussi, cette promotion du hindi, du tamoul, de la culture indienne et indo-guadeloupéenne est un outil pour une meilleure intégration de la Guadeloupe et de la France dans l’espace caribéen. Elle facilitera la communication, la compréhension et les échanges régionaux tant sur le plan culturel que dans des domaines tels que l’économie ou les nouvelles technologies. Collège de Port-Louis : Atelier de hindi débutants (mai 2009) Le Programme Commun de Référence pour les Langues Indiennes Depuis la rentrée 2006, sur le modèle du Cadre européen commun de référence pour les langues, Le conseil d’enseignement Langue Hindi du Bassin Nord Grande-Terre, préconise une démarche résolument tournée vers la comm u ni ca t io n o ra l e , a ve c co mm e su p p o rt le P ro g ra mme Co mmu n de Ré f é re n ce pour les Langues indiennes. Un vent nouveau souffle sur l’enseignement des langues vivantes en Guadeloupe. Il s’agit de se donner les mêmes exigences de rigueur pour les langues indiennes. Restructurer son enseignement. Le challenge d’aujourd’hui ? baliser l’apprentissage, calibrer l’enseignement et l’é valuation du hindi et du tamoul. Tout est à faire ? justement : le moment est arrivé pour commencer. Le travail de demain, fais-le aujourd’hui, Celui d’aujourd’hui, fais-le maintenant (Kabir) Conseil d’Enseignement : formateurs de hindi, Collèges Nord Grande-Terre (juin 2006) Page 4 West India Juin 2009 - N°5 Est/Ouest RAGHUNATH MANET Raghunath Manet est un chorégraphe , danseur de bharata natyam , musicien et chanteur indien . C’est un virtuose du vînâ , luth indien. Né à Pondichéry en Inde, il a très tôt appris et réactualisé le bharata natyam en étudiant avec les plus grands (Ra m Gopal , Docteur Balamurali Krishna ) mais aussi en étudiant les sculptures et les dessins des temples indiens tels que le temple de Kanchipuram , ou celui de Villenour. Héritier de la tradition shivaïste , il arrive en France en 1985 , et contribue fortement au développement du bharata . Très rapidement il forme une nouvelle génération de danseurs qui seront pour partie à l’origine du boom du Bollywood. Il voyage de par le monde, mais il reste très attaché à Pondichéry où il a créé en 1988 , une école de danse pour les enfants indiens orphelins : Tala Sruti. Raghunath Manet , Médaille d’or et 1 er Prix de vînâ , le plus ancien instrument de l’Inde du sud , allie à la perfection danse et musique . Il est diplômé de l’académie Kalakshetra , située près de Chennai ( chef-lieu du Tamil Nadu ) et fondée dans les années 1935 par la célèbre danseuse et femme politique Rukmini Devi Arundale . Il a adapté le bharata natyam à la morphologie masculine , rappelant avec humour que Shiva était un homme . Il est apprécié pour avoir innové et introduit pour la première fois la notion de chorégraphie dans le bharata natyam . Raghunath Manet est un des ambassadeurs de la culture indienne à travers le monde . LE BHARATA NATYAM Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l’Inde. Les codes rigoureux du bharata natyam se réfèrent au Natya Shastra dont on situe l’o rigine au début de l’è re chrétienne . Ce traité de dramaturgie attribué au sage Bharata , est considéré en Inde comme le Ve Veda , ou « Veda du théâtre ». Le bharata natyam connu aujourd’h ui est l’aboutissement d’un long parcours parallèle à celui suivi par l’Hindouisme en Inde du sud , ce qui nous renvoie à une forme de danse mentionnée sous le nom de Dasi Attam (« danse des Dev adasis » , les servantes des dieux). L’i nstitution prit son essor avec la construction des temples dont certains comptaient une centaine de ces jeunes filles à leur service. Celles-ci dansaient lors des cérémonies rituelles inspirant aussi plasticiens et sculpteurs. Il fallut plus d’un millénaire pour que le Dasi Attam des origines devienne le Bharata Natyam d’aujourd’hui et se structure à partir de trois éléments : la danse abstraite , la danse/pantomime , la théâtralité . Une part essentielle du répertoire dév otionnel comprend des œuvres de pure ferveur émanant de l’Inde drav idienne et sanskrite par la voix des grands poêtes mystiques du sud, en particulier ceux Consuelo Marlin-Bernard, qui ont formé la Trinité de l’Age d’Or de la poésie lyrique carnatique . Etoile antillaise du Bharata Natyam Vers la fin du XIXe siècle , le « Tanjore Quartet » entreprit de recenser les connaissances jusque-là acquises et codifier le vocabulaire chorégraphique. Sécularisé depuis le XXe siècle, le Bharata Natyam est le style de danse le plus répandu à la fois dans les autres régions de l’Inde et à l’étranger. L’art des Dev adasis a quitté le temple pour devenir une forme de spectacle à part entière grâce à l’engagement personnel d’artistes de renom qui en firent leur profession. Le bharata natyam est une danse de soliste dont l’apprentissage est difficile et très long . Les instruments utilisés accompagnant le bharata natyam sont le mridangam (tambour) , le nâgasvaram (hautbois) , la flûte venu , le violon et la vînâ (instrument à cordes , luth indien). Alexina Mekel West India Page 5 Littérature LE MAHABHARATA Histoire de Shakuntalâ Shakuntalâ est la fille d'une nymphe, élevée par l'ermite Kanva. Le roi Dusshanta, au cours d'une partie de chasse, arrive à l'ermitage, y trouve seule la belle Shakuntalâ, la séduit et s'en va, non sans lui avoir promis de revenir la chercher pour la conduire au palais. Un enfant naît de cette union, Bharata, celui-là mê me qui va donner son nom à la lignée (Mahâbhârata signifie : la grande [histoire] des descendants de Bharata). Mais le roi ne revient toujours pas et Shakuntalâ part le rejoindre pour lui présenter son fils. Dusshanta fait mine de ne se souvenir de rien, à la grande indignation de la belle : Juin 2009 - N°5 (Livre I - 62 à 69) Les sages disent : "Un fils, c'est un autre soi-même qu'on a soi-même engendré." C'est pourquoi l'homme doit considérer son épouse, mère de ses enfants, comme sa propre mère. Le père qui a engendré avec sa femme un fils, dont le visage est comme le sien dans un miroir, se réjouit comme un homme vertueux qui a gagné le ciel. D'où vient, ô grand roi, que tu dises d'emblée, comme L'homme avisé, quand il est tourmenté par la douleur un homme de basse caste : "Je ne sais pas", alors ou la maladie, se tourne vers sa femme comme vers que tu sais ! l'eau l'homme souffrant de la chaleur. Je vois bien que ton cœur hésite entre la vérité et le Que le sage, même en colère, ne dise rien de désamensonge. Mon ami, tu as vu ! Alors, ne te rends pas gréable à sa femme, considérant le plaisir et la joie mépr isable à tes propres yeux. qu'elle procure, et sa disponibilité. Celui qui se prétend vertueux sans l'être, ce brigand, ce dissimulateur, quel mal ne fait-il pas ? Tu as cette pensée : "Je suis seul !" Tu ignores l'antique sage au fond de ton cœur qui connaît tes mauvaises actions. Devant lui, tu commets le mal. Les femmes sont le champ éternel de la fécondation. Et sans les femmes, qui, même parmi les Grands Anciens, pourrait engendrer une descendance ?[…] Mieux vaut un étang que cent puits, mieux vaut un sacrifice que cent étangs, mieux vaut un fils que cent sacrifices, mais mieux vaut la vérité que cent fils. Un des temps forts du Mahabhar ata : l’Enseignem ent de Krishn a à Arjuna (Bhagavad Gita) Si l'on met en balance mille sacrifiQuand tu as mal agi, tu penses : "Personne ne m'a ces du cheval avec la vérité, la vérité, sur mille sacrifivu !" Mais les dieux ont vu, et ton propre être inté- ces du cheval, l'emporte. rieur. Dire la vérité égale, et même surpasse, l'étude des Le soleil et la lune, le feu et le vent, Ecritures entières, ou le bain dans tous les lieux de Le ciel, la terre et les eaux, ton coeur et Yama, pèlerinage. Le jour et la nuit, l'aube et le crépuscule, Aucun devoir ne prévaut sur la vérité, rien n'est au Et Dharma, ils voient tout de la vie de l'homme. dessus de la vérité. Rien n'est plus terrible que le Si l'âme qui séjourne en nous voit nos actions et est mensonge. heureuse, Yama Vaivasvata efface nos fautes. Mais si elle est malheureuse de son hôte mauvais, La vérité, ô roi, est l'essence même de Brahmâ, la alors Yama emporte le pêcheur fautif. vérité est la règle par excellence. Ne délaisse pas cette règle, ô roi, mais que la vérité t'accompagne. C'est au mépris de son âme que l'on ment. Et les Vyasa dieux n'aiment pas ceux qui ne font pas cas de leur âme ! […] NDL R : Il faudra cependant une intervention divine pour que Dusshanta accepte de reconnaître son fils. West India Histoire L’INDE DES GRANDS MOGHOLS Page 6 Juin 2009 - N°5 Aurangzeb (1618-1707) Après avoir pris Agrâ en juin 1658 et emprisonné son père Shâh Jahân au fort rouge d’Agrâ, Auranzeg doit soumettre ses frères. Shâh Shuja poursuivi par un fidèle d’Aurangzeb disparaît dans la jungle en Birmanie. Murad Bakhsh, invité par son frère est emprisonné et executé. Dara Shikoh, héritier du trône nommé par Shâh Jahân, en fuite en Inde du Nord, est livré par un prince pathan à Aurangzeb qui le fait condamner à mort pour hérésie par les docteurs de l’Islam. Son fils livré avec lui sera empoisonné. Aurangzeb est Padishâh ! C’est un souverain austère et puritain qui impose sa foi islamique dans tout son empire. Il interdit la construction des temples hindous et règlemente la musique et la danse. L’absorption d’alcool est interdite. L’impôt sur les non musulmans (jizia) est rétabli. Préférant les campagnes militaires au bien-être de la vie de la cour, Aurangzeb mène une vie simple et pieuse ; n’encourageant pas la vie artistique. Durant son règne, un grand nombre d’artistes quittèrent l’empire moghol. Le règne d’A urangzeb est une succession de combats et de soumissions qui si elles menèrent l’empire moghol à son apogée, apportèrent également désordre et déclin. Même si la cour mène une vie austère et qu’aucun grand chantier n’est mené, le trésor des moghols est dilapidé dans les guerres incessantes menées par Aurangzeg pour agrandir ses frontières. Après sa mort à 90 ans en 1707, ses successeurs seront incapables de maintenir l’empire moghol aux frontières aux quelles les grands moghols l’avait conduit. Aurangzeb sera le dernier des quatre Grands Moghols succédant à ce titre à Akbar, Jahângîr, et Shâh Jahân ; Babur étant le fondateur de l’empire et le règne d’Humayun restant sans éclat. Rémi Baumeister West India N°5 - Juin 2009 Publié par le Ser vice Communicati on du Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes (CGPLI) 53 Chemin-Neuf - 97110 Pointe à Pitre, Guadeloupe, French West Indies. Tél. 0590 82 12 97 Email : [email protected] Site : http://www.cgpli.org Directeur de la Publicati on : Fred Négrit Rédacti on : Al exina Mekel, Micheline Gol abkan, Rémi Baumeister. Imprimé par : CGPLI Mention : les opinions exprimées dans les articles signés ne sont pas nécessairement celles du CGPLI Événement West India Page 7 Juin 2009 - N°5 15ee LOK SABHA (INDIA) : CONSEIL DES MINISTRES (compostion au 31.05.2009) Shri Virbhadra Singh Prime Minister , and (i) Personnel, Public Grievances & Pensions; (ii) Planning; (iii) Department of Atomic Energy; (iv) Department of Space; (v) Culture; UNE FEMME DALIT NOMMÉE S PEAKER (vi) Ministry of Pour la première fois le Parlement Indien vient d’élire à sa tête une femme. Le nouveau Water Resources Speaker (Président), Mme Meira Kumar (64 Finance. ans) appartient à la communauté Dalit Agriculture (considérée comme hors-caste, et opprimée). La proposition de candidature faite par Mme Defence. Sonia Gandhi a été soutenue par le leader de l’opposition, M. Lal Krishna Advani. Mme Home Affairs. Meira Kumar a été élue à l’unanimité des participants d’une assemRailways. blée qui compte 59 parlementaires féminins. Le Premier Ministre, M. Manmohan Singh a présenté cet événement comme historique. Il a External Affairs. ajouté : « En vous élisant, nous rendons hommage, en tant que parlementaires, aux femmes de notre pays et à leur grande contribution ». Steel Shri Vilasrao Deshmukh Heavy Industries and Public Enterprises Shri Ghulam Nabi Azad Health and Family Welfare Shri Sushilkumar Shinde Shri M. Veerappa Moily Power Law and Justice Dr. Farooq Abdullah New and Renewable Energy Shri S. Jaipal Reddy Urban Development Shri Kamal Nath Road Transport and Highways Shri Vayalar Ravi Overseas Indian Affairs Shri Dayanidhi Maran Textile Shri A. Raja Communication and Information Technology Shri Murli Deora Petroleum and Natural Gas Smt. Ambika Soni Information and Broadcasting Shri Mallikarjun Kharge Labour and Employment Shri Kapil Sibal Human Resource Development Shri B.K. Handique Mines and Development of North Eastern Region Shri Anand Sharma Commerce and Industry Shri C.P. Joshi Rural Development and Minister of Panchayati Raj Kumari Selja Housing and Urban Poverty Alleviation and Tourism Shri Subodh Kant Sahay Food Processing Industries Dr. M.S. Gill Youth Affairs and Sports Shri G.K. Vasan Shipping Shri Pawan Kumar Bansal Parliamentary Affairs Shri Mukul Wasnik Social Justice and Empowerment Shri Kantilal Bhuria Tribal Affairs Shri M.K. Alagiri Chemicals and Fertilizers Dr. Manmohan Singh Shri Pranab Mukherjee Shri Sharad Pawar Shri A.K. Antony Shri P. Chidambaram Km. Mamata Banerjee Shri S.M. Krishna West India Page 8 Bibliographie : L’Inde, politique linguistique Juin 2009 - N°5 SARANGI, Asha (Editeur)., 2009. - Language and Politics in India, OxfordUniversity Press. ZINS, Max Jean, 1992 - Histoire Politique de l’Inde Indépendante, Paris : PUF BASHAM, Arthur L., 1988 - La Civilisation de l’Inde Ancienne, Paris : Ed. Arthaud DUA Hans Raj, 1986 - Language Use, Attitudes, and Identity among Linguistic Minorities : A Case Study of Dakkhini Urdu Speakers in Mysore, Mysore Central Institute for Indian Languages, MONTAUT, Annie, «L'anglais en Inde et la place de l’élite dans le projet national», dans Cairn, Université de Picardie Jules-Verne, no 115, 2004/4. RACINE, Jean. «L'Inde, ou comment gouverner Babel» dans Hérodote, Revue de géographie et de géopolitique, no 42, Paris, 3e trimestre 1986, p. 7-32. Sites signalés Bibliothèque Nat. France, Hindi http://194.199.8.56/html/categories/c_891hindi.html India education News http://www.indiaedunews.net/ National Portal of india http://india.gouv.in/ Humour Sania au Téléphone Sardar : j'ai parlé à Sania Mirza hier soir au téléphone. Bala : Super ! Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Sardar : « Wrong number ». Un long règne Le prof : Situez la période de l’empire Moghols. Sararji : De la page 112 à la page 124 du livre d’histoire. Murkh Kaun ? Laloo Yadav, Sonia Gandhi, un sadhu et un écolier sont dans un petit avion. Soudain le moteur de l’a vion prend feux, et le pilote se met à crier : « l’avion va s’écraser ! Nous avons seulement quatre parachutes et nous sommes cinq dans l’avion. Puisque je suis un grand pilote de l’Indian Arilines, je prend un parachute et je m’en vais d’i ci.» Comme dit comme fait : il se précipita dans la zone réservée aux bagages, enfila un parachute et sauta. Sonia Gandhi dit : « je suis le futur Premier Ministre de l’Inde, je suis une personnalité très importante : il faut que je vive! » Elle enfila aussi un parachute et sauta. Laloo Yadav dit «je suis le grand manitou de ce pays, le politicien le plus honnête, et surtout la personne la plus intelligente de l’Inde : je dois vivre! » Et Laloo enfila un parachute et sauta de l’a vion lui aussi. Le vieux sadhu dit à l’é colier, « il reste seulement un parachute, et nous sommes deux. Je suis vieux ; il n’est pas vraiment essentiel que je continue à vivre. Prend le dernier parachute et saute. » L’écolier dit : « Ghabraye mat ! Il reste encore deux parachutes pour nous! La personne la plus intelligente, Laloo Yadav, a sauté de l’a vion avec mon sac d’é colier !» Qui Qui sont sont les les D Dravidiens ravidiens ? ? Prof. Vidya répond On appelle communément Dravidiens les habitants du Sud de l’Inde au teint foncé, parlant une langue dravidienne (tamoul, télougou, malayalam ou kannada) par opposition aux Aryen (*) clairs de peau et pratiquant une langue de source indo-européenne (le hindi en majorité). Les récentes fouilles de Mohendjo Daro et de Harappa dans la vallée de l’Indus, révèlent l’existence d’une culture et d’une civilisation dravidienne qui florissaient dans tout le sous-continent indien bien avant l’invasion aryenne. Plusieurs théories de chercheurs indiens et étrangers démontrent que le berceau de la civilisation dravidienne, identifié à celle de l’Indus du IIème millénaire av.J.C. placé sur le plateau iranien aux Famille des langues dravidiennes IVème et Vème millénaire av. J.C., avaient des relations commerciales, avec l’Empire romain et la Grèce Antique d’u ne part, et avec les grandes civilisations asiatiques de Sumer de l’autre, et que l’écriture dravidienne a des parentés avec celle de l’Elam du XIIème millénaire av. J.C. Saminadin Loganadin ( *) Aryens : nom prés omptueux, « l es Nobles », que se donnaient les tribus indo-européennes arrivées dans le N ord de l’Inde v ers 1500 av. J.C. et qui ont i ntroduit le s anskrit, l e système des c astes, ... Vous souhaitez recevoir gratuitement West India ? Communiquez-nous votre adresse électronique et vous recevrez régulièrement votre publication par courrier électronique. Sa parution est mensuelle. Notre adresse : [email protected]