Dossier de Presse - avril / juin

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+ L e s a c t i o n s a rt i s t i q u e s
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+ L e s a rt i s t e s : l a b a n d e / L a R u c h e
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M ERCREDI 5 AV RI L 1 9 H
j e u d i 6 AV RI L 2 0 H 3 0
+ rencontre avec l’équipe artistique
création 2017
coproduction Merlan
± 2h
≥ 15 ans
Band
artist
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Rencontre avec Pauline Bureau > mardi 4 avril 2017 à 19h
Librairie Histoire de l’œil, 25 rue Fontange, Marseille 6ème / Entrée libre > cf p 32
© Yv e s K u p e r b e r g
mon cœur
Les pièces Sirènes et Dormir 100 ans ont été
accueillies la saison dernière au Merlan.
Pauline Bureau
C ie L a P a r t d e s A n g e s
texte et mise en scène : Pauline Bureau
avec : Yann Burlot, Nicolas Chupin, Rébecca Finet, Sonia Floire, Camille Garcia, Zbigniew
Horoks, Marie Nicolle, Anthony Roullier et Catherine Vinatier
dramaturgie : Benoîte Bureau
composition musicale et sonore : Vincent Hulot
scénographie : Emmanuelle Roy
costumes et accessoires : Alice Touvet
lumières : Bruno Brinas
collaboration artistique : Cécile Zanibelli
régie générale : Thomas Coux
régie vidéo : Christophe Touche
régie plateau : Guillem Picq
l’auteure remercie Irène Frachon, lanceuse d’alerte et auteure de Médiator 150 mg. Combien
de morts ? pour la confiance et le temps qu’elle lui a accordés.
p 2
production : La Part des Anges - Coproduction : Le
Volcan, scène nationale du Havre, Théâtre Dijon
Bourgogne, CDN, Le Merlan scène nationale de
Marseille, La Garance, scène nationale de Cavaillon,
Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue I avec l’aide
à la création du département de Seine Maritime et le
soutien du Théâtre à Châtillon, du Théâtre Romain
Rolland scène conventionnée de Villejuif et du Val de
Bièvre et du Théâtre Paris-Villette I La Part des Anges
est une compagnie dramatique conventionnée par la
Région Normandie et par le Ministère de la Culture et
de la Communication / Direction Régionale des Affaires
Culturelles de Normandie I Pauline Bureau est artiste
associée au Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, au Volcan,
scène nationale du Havre et est artiste de la bande du
Merlan scène nationale de Marseille
Création le 28 février au Volcan, scène nationale du
Havre
2006 - Claire, 38 ans, s'effondre un soir devant
son fils de 7 ans. Transportée en urgence à
l'hôpital, elle est opérée à cœur ouvert.
2009 - Irène, pneumologue à Brest,
comprend, après une enquête minutieuse,
que le Médiator, un coupe faim largement
prescrit pour maigrir, est en fait un poison.
2010 - Hugo, jeune avocat, vient de poser sa
plaque. Une femme prend rendez-vous. Elle
a entendu parler du Médiator à la télévision.
Elle vient de comprendre que c'est à cause
de ces pilules, prescrites un jour de juin, pour
rentrer dans son maillot de bain, qu'elle dort
maintenant la télévision allumée pour ne
pas entendre les battements de son cœur
artificiel. Dans Mon cœur, plusieurs histoires
emmêlées racontent un des plus gros
scandales sanitaires français. Une écriture
documentée sur les défaillances d’une société,
un théâtre engagé en quête de sens, pour
un procès reporté plusieurs fois et prévu en
2018…
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M ON COEUR
NOTE D ’ INTENTION
Modèles a marqué un tournant dans mon
travail. Pour la première fois, je ne suis
pas partie d’un texte. Et nous avons écrit
le spectacle collectivement. Nous étions
7 à raconter nos vies (les 5 actrices, la
dramaturge et moi). Cette création m’a
beaucoup fait avancer. Aujourd’hui, je pense
que la force du spectacle tient au fait que
c’était un peu plus et un peu moins que du
théâtre. Nos vies, brutes, racontées de plein
de façons différentes sur le plateau. Cette
forme m’a permis d’écrire et d’assumer cette
place. J’ai écrit Sirènes, puis Dormir 100 ans.
C’est un travail qui se nourrit du plateau et
qui avance lentement, avec les acteurs et
avec l’équipe. Je leur propose des fragments
de texte; des bouts de dialogues, je retravaille,
change le décor, retire un personnage, en
rajoute un. La construction avance pas à
pas. Le spectacle prend forme au moment
des filages. J’ajoute et je retranche. Je
cherche avec l’équipe le bon montage pour
que l’histoire se raconte : écrire le texte, et
laisser de l’espace pour les acteurs, le son,
la lumière, la scénographie, la vidéo. Tout
ce qui constitue aussi une écriture sur le
plateau et qui est indissociable du texte. C’est
comme cela que je travaille aujourd’hui et
c’est le sillon que j’ai envie de continuer à
creuser avec Mon Cœur. Ecrire un spectacle
qui raconte cette histoire-là, une histoire
d’aujourd’hui qui résonne fort en moi.
Pauline Bureau
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P OUR A L L ER P L US L OIN
Les repères du Médiator
1976 - Le Laboratoire Servier autorise la
commercialisation en France du Médiator,
médicament supposé soigner le diabète mais
qui, en réalité, est largement prescrit comme
coupe faim.
1997 Les Etats-Unis retirent du marché
l’Isoméride un autre coupe faim prodigué
par le laboratoire Servier, dont la formule
proche de celle du Médiator, provoque
des pathologies cardiaques appelées
valvulopathies.
Premier cas déclaré de valvulopathie pour un
patient consommant du Médiator.
2003 - Retrait du Médiator en Espagne et
en Italie.
2007 - Claudine L est hospitalisée au
Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de
Brest, où elle exerçait en tant qu’infirmière.
Les médecins lui diagnostiquent une
valvulopathie. Lors d’une de ses visites,
le Docteur Irène Frachon, pneumologue
dans ce même CHU, remarque qu’elle a
consommé du Médiator pendant sept ans.
2008 - Irène Frachon examine les dossiers de
valvulopathie pour établir un potentiel lien
avec la consommation du Médiator.
Jacques Servier reçoit la Grand-Croix de la
Légion d’honneur des mains du Président de
la République Nicolas Sarkozy.
Mars 2009 Irène Frachon lance une alerte
sur les risques cardiaques liés au Médiator
Aucune réaction.
Quelques temps plus tard, une enquête de
la Caisse Nationale d’Assurance Maladie
(CNAM) effectuée sur un échantillon d’un
million de patients confirme le lien direct
entre la consommation du Médiator et
l’apparition de valvulopathies.
Livre Médiator, 150mg. Combien de morts ?
Irène Frachon
BIO G RA P HIE > PA U L I N E B U R E A U
CO M PA G NIE > C ie L a Par t d e s
Anges
«La part des anges est la partie du liquide,
éphémère, qui s’évapore quand l’alcool est
mis en tonneau pour vieillir.»
La Part des Anges est une compagnie
de théâtre, une aventure collective, qui
rassemble une quinzaine d’artistes et de
techniciens qui travaillent ensemble depuis
10 ans. La compagnie la Part des Anges
est conventionnée par la Région HauteNormandie et par le ministère de la Culture
et de la Communication / Direction régionale
des affaires culturelles de Haute-Normandie.
Auteure, metteure en scène
Elle suit une formation au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique
(promotion 2004). Après avoir travaillé
comme comédienne, elle choisit de se
consacrer à la mise en scène. Avec une
quinzaine d’acteurs, elle fonde La Part des
Anges. Elle a mis en scène une dizaine de
spectacles.
En 2011, Modèles qu’elle écrit collectivement
avec 5 actrices marque un tournant dans
son travail. Suite à cette création, elle écrit
Sirènes pour les acteurs qui l’accompagnent.
Le spectacle est créé à Dijon en janvier
2014. Le texte est publié chez Actes Sud
papiers.
En 2015, elle reçoit le prix Nouveau Talent
théâtre de la SACD. Dormir 100 ans est le
deuxième spectacle dont elle signe le texte
et la mise en scène. Dormir 100 ans a reçu
le prix public et le prix du Jury de MOMIX
2016, festival international de la création
pour la jeunesse. Le texte est publié chez
Actes Sud.
Pauline Bureau est artiste associée au
Théâtre Dijon Bourgogne - CDN et au VolcanScène nationale du Havre. Elle fait partie
des artistes de la Bande du Merlan scène
nationale de Marseille.
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M ARDI 2 5 AV RI L 2 0 H 3 0
M ERCREDI 2 6 AV RI L 1 5 H + 1 9 H
SÉANCE SCOLAIRE
m e r c r e d i 2 6 av r i l 1 0 H
j e u d i 2 7 & v e n d r e d i 2 8 av r i l 1 0 H + 1 4 H 3 0
Pour cette nouvelle création Joris Mathieu
et l’équipe artistique de Haut et Court nous
proposent de vivre une aventure surréaliste
qui trouble la perception du réel, et interroge
notre relation aux objets. Cette fable se
déroulera dans un castelet combinant
la technique du théâtre optique et la
technologie de l’imprimante 3D. Ce castelet
introduit par un(e) récitant(te) Humain(e) qui
nous racontera l’histoire, verra sa mue en
un organisme scénique vivant qui imprime
ses propres décors et qui est habité par des
marionnettes virtuelles.
création 2017
coproduction Merlan
± 45 min
≥ 14 ans
en famille
+ + atelier
avec La Fabulerie / Bibliothèque du Merlan > cf p 32
a r t e fa c t
Joris Mathieu
T h é â t r e N o u v e l l e G é n é r a t i o n - CDN d e Ly o n
scénarisation et mise en scène : Joris Mathieu
conception du dispositif : Nicolas Boudier, Joris Mathieu
distribution en cours programmation - développement : Loïc Bontems
images : Siegfried Marque, Loïc Bontems
musique : Nicolas Thevenet
administration de production, diffusion : Olivier Bernard, Claire Lonchampt-Fine
développement international : Bénédicte Goinard (Bureau FormART)
p 6
Mais qui dirige réellement ces opérations et
qui orchestre le temps de la représentation ?
Est-ce la machine qui rêve l’Homme où
l’Homme qui rêve la machine ?
Dans ce récit, la relation entre la matière
animée et la matière inerte sera sans cesse
troublée.
production : Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon
mars 2017 I coproduction : Le Grand R - scène nationale
de La Roche-sur-Yon, Le Merlan scène nationale de
Marseille I avec le soutien du Noûs, partenaires du projet
artistique du Théâtre Nouvelle Génération : l’Espace Jean
Legendre de Compiègne, Scène nationale de l’Oise en
préfiguration, le Merlan scène nationale de Marseille, le
Lieu Unique, Scène nationale de Nantes, L’Hexagone de
Meylan Scène nationale Arts Sciences I en collaboration
avec le Bureau FormART X L.I.R I production : Théâtre
Nouvelle Génération - Centre Dramatique National de
Lyon I coproduction : Compagnie Haut et Court, Théâtre
Les Ateliers, l’Espace Jean Legendre de Compiègne,
Le Grand R Scène Nationale de la Roche-sur-Yon I le
Collectif artistique Haut et Court est artiste associé au
Grand R - Scène nationale de La Roche-sur-Yon I le projet
L.I.R. a été accompagné au titre des aides à l’innovation
de la politique “Culture et numérique“ de la Région
Rhône-Alpes I avec le soutien de l’Institut Français, de
L’institut Français de Roumanie, de L’institut Français de
Serbie, du réseau Teatroskop, du Programme transARTE
et du Ministère de la Culture et de la Communication I
en collaboration avec le Bureau FormART
BIO G RA P HIE > J O R I S M AT H I E U
Metteur en scène, directeur du Théâtre
Nouvelle Génération - CDN de Lyon.
Après des études supérieures, Joris Mathieu
fonde la Cie Haut et Court à Lyon en 1998.
Féru de littérature comme d’arts plastiques,
il privilégie l’adaptation de romans ou de
nouvelles qui lui permettent de s’exprimer
en tant qu’auteur scénique. Joris Mathieu
réfléchit ainsi à la place du théâtre au
cœur de la cité et invente différents projets
d’exploration et d’implantation sur un
territoire. L’identité artistique de Haut
et Court devient très claire et lui permet
d’affirmer des projets ambitieux dans leurs
dimensions poétiques et littéraires comme
dans leurs développements technologiques.
Ces formes mêlent image, littérature,
illusions d’optique, musique, nouveaux
médias et machinerie traditionnelle. Cette
écriture singulière s’adresse à tous les sens
du spectateur.
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DU 2 5 AV RI L AU 1 3 M AI
À la bibliothèque du merlan
mar - jeu - vendr : 13h-18h
merc : 10h-18h
samedi : 10h-13h / 14h-18h
en collaboration avec la Bibliothèque Municipale du Merlan
4 > 6 min
≥ 10 ans
en famille
installation / gratuit
+ + atelier
avec La Fabulerie / Bibliothèque du Merlan > cf p 34
© Siegfried Marque
L.I.R.
Joris Mathieu
T h é â t r e N o u v e l l e G é n é r a t i o n - CDN d e Ly o n
conception et scénarisation : Joris Mathieu
en compagnie du collectif artistique Haut et Court
conception du dispositif : Nicolas Boudier, Joris Mathieu
création vidéo : Siegfried Marque
création lumière : Nicolas Boudier
développement : Loïc Bontems
création sonore : Nicolas Thévenet
interprètes : Vincent Hermano, Philippe Chareyron, Marion Talotti, Line Wiblé, Rémi Rauzier
sélection des textes : François Beaune, Lancelot Hamelin, Lorris Murail, Antoine Volodine
construction : Unpointrois
administration de production, diffusion : Olivier Bernard, Claire Lonchampt-Fine
développement international : Bénédicte Goinard (Bureau FormART)
p 8
Autour de vous, des livres posés sur des
étagères. Vous en choisissez un, vous vous
installez confortablement. C’est alors que,
sous vos yeux, celui-ci s’incarne : à voix
haute et dans l’intimité de cette cabine, un
lecteur virtuel partage avec vous les mots
de l’auteur choisi… L’installation numérique
L.I.R. est un îlot rêvé offrant le doux privilège
de s’échapper quelques instants du réel pour
plonger dans les songes des écrivains. L’objet
livre est au centre de ce dispositif où il suffit
de scanner son code-barres pour déclencher
une séquence visuelle et sonore, permettant
une immersion littéraire unique...
© Nicolas Boudier
production : Théâtre Nouvelle Génération - Centre Dramatique National de Lyon I coproduction : Compagnie Haut et
Court, Théâtre Les Ateliers, l’Espace Jean Legendre de Compiègne, Le Grand R Scène Nationale de la Roche-sur-Yon I le
Collectif artistique Haut et Court est artiste associé au Grand R - Scène nationale de La Roche-sur-Yon I le projet L.I.R.
a été accompagné au titre des aides à l’innovation de la politique “Culture et numérique“ de la Région Rhône-Alpes I
avec le soutien de l’Institut Français, de L’institut Français de Roumanie, de L’institut Français de Serbie, du réseau
Teatroskop, du Programme transARTE et du Ministère de la Culture et de la Communication I en collaboration avec le
Bureau FormART
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JEUDI 2 7 AV RI L 2 0 H 3 0 + r e n c o n t r e
V ENDREDI 2 8 AV RI L 2 0 H 3 0
avec l’équipe artistique
création 2016
± 1h45
≥ 14 ans
des territoires
[ n o u s s i f f l e r o n s l a m a r s e ill a i s e ]
Baptiste Amann
Pépinière du Soleil Bleu & Glob Théâtre
texte de Baptiste Amann, édité par Théâtre Ouvert (Édition Tapuscrit)
mise en scène : Baptiste Amann
assisté de Yohann Pisiou
avec : Solal Bouloudnine, Samuel Réhault, Lyn Thibault, Olivier Veillon
lumières : Sylvain Violet
son : Léon Blomme
costumes : Wilfrid Belloc
scénographie : Philippe Casaban, Eric Charbeau
construction décor : Nicolas Brun, Maxime Vaslin
production : Compagnie du Soleil Bleu (dans le cadre de la Pépinière du Soleil Bleu & Glob Théâtre) I coproduction la
Comédie de Reims-CDN, l’ADAMI, l’OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine, le Glob Théâtre – Bordeaux, l’IDDAC
- Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel - Agence Culturelle de la Gironde, CNDC - Théâtre
Ouvert I avec le soutien financier du Ministère de la Culture / DRAC Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la Ville de Paris
I avec le soutien de Montévidéo – Centre de créations contemporaines (Marseille), de l’OUTIL I L’Adami, société des
artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur
talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques I la Compagnie du Soleil Bleu est
conventionnée par le Ministère de la Culture/DRAC Aquitaine, subventionnée par le Conseil régional d’Aquitaine, la Ville
de Bordeaux et le Conseil départemental de la Gironde. Création janvier 2016 au Glob Théâtre – Bordeaux
p 10
© Christophe Raynaud de Lage
Ils s’appellent Lyn, Benjamin, Samuel,
Hafiz. Ils sont de la même famille. Ils ont
grandi dans ce pavillon de banlieue. Ils
vivent encore dans le quartier. Ils sont de
cette ville, de ce pays, dans ce monde. Ils se
racontent des petites histoires sur l’époque,
sur les mutations de l’espace urbain, sur leur
manque de courage, d’envie, de perspectives,
sur le racisme de l’un, sur l’ambition de
l’autre, sur le chemin à prendre pour ramener
les pizzas, sur leur statut d’ainée, de cadet, de
benjamin, de frères et de sœur, de femme et
d’hommes. Ils en oublieraient presque que
leurs parents sont morts. Qu’il faut vendre ou
ne pas vendre la maison. Qu’il faut pleurer
ou ne pas pleurer. Qu’il faut rire ou ne pas
rire. Et le cercueil, en sapin, en acajou ? Ils
se noient dans un verre d’eau. Ils sont drôles.
Ils sont minuscules. Ils sont comme tout le
monde. Ils font ce qu’ils peuvent. Jusqu’à ce
que l’Histoire surgisse au milieu du salon,
les saisisse, et leur rappelle qu’ils sont aussi
d’une autre ville, d’un autre pays, d’un autre
monde.
NOTE D ’ INTENTION
Ce texte je l’ai écrit il y a trois ans, en
réaction à la grogne réactionnaire que je
sentais monter dans le pays. Les atteintes
répétées aux valeurs humanistes de la
république, la résurgence de groupuscules
fascistes qu’on croyait définitivement
vaincu, la radicalisation de certains jeunes
partis mener le Jihad en Syrie, la montée
de FN, m’avaient contraint à repenser ma
vision romantique de l’idée de «révolution».
Des Territoires (Nous sifflerons la
Marseillaise) devenait le premier volet
d’un projet de trilogie dont l’axe principal
se baserait sur cette inquiétude personnelle
quel type de révolution appellera le 21ème
siècle ?
p 11
Après les événements que nous avons
connus durant l’année 2015, la nécessité
pour moi de réaliser ce projet s’est faite
encore plus forte. Les thèmes abordés
par la pièce sont effectivement ceux qui
travaillent notre société. On y parle, toutes
échelles confondues, de la difficulté de vivre
ensemble, dans un même pays, dans une
même ville, dans un même quartier, au
sein d’une même famille. On se débat. On
s’oppose. On spécule. On juge, on condamne,
on accuse. On s’inquiète de la montée du
salafisme dans les quartiers. On manipule
des concepts plus grands que soi comme
la démocratie, l’héritage, la liberté, la
révolution, l’identité.
La résonnance avec l’actualité n’est
pas le fruit d’une intuition visionnaire.
Elle témoigne surtout du fait que notre
génération (dans l’équipe nous avons tous
autour de trente ans) s’est construite au
contact de ces problématiques. Comme
toutes celles qui l’ont précédée, au moment
où elle s’apprête à devenir à son tour la
référence pour ceux qui « hériteront », elle a
l’impression d’être la plus à même de parler
du monde. Un mirage, pour sûr.
Mais, assumons ! J’espère trouver les
moyens de faire rentrer ces questions
d’actualité au cœur du théâtre, représenter
des populations que je trouve sousreprésentées, rehausser la valeur de ces
« petites vies » en dehors du folklore de
la démarche sociale, ou de l’ambition
paternaliste d’un savoir-faire culturel.
Parler de la banlieue. Parce que j’y ai grandi,
et que là-bas, l’ «état d’urgence» est décrété
depuis plus de 20 ans. Ecrire des dialogues
aussi. Ça n’a l’air de rien. Et pourtant.
Ce qui est délicat avec le terme «banlieue»,
c’est qu’il fonctionne comme un label.
Il produit tout un tas de fantasmes, il
stigmatise, il fascine, il attise les peurs,
p 12
lance des modes, catalyse un grand
nombre de «phénomènes de société». Je
ne veux pas traiter de cela. La banlieue
est ici un contexte, une toile de fond. Ce
qui m’intéresse c’est de parler, à travers
le ressouvenir de ma propre expérience,
de l’impact qu’ont les territoires sur nos
personnalités et nos rapports au monde.
Des Territoires (Nous sifflerons la
Marseillaise) n’est pas un traité sociologique,
ou un manifeste politique pour autant. C’est
une pièce de théâtre. Aucun point de vue ne
l’emporte sur l’autre. Rien ne décide pour
le spectateur de ce qu’il doit en penser. Il
n’est pas question non plus de verser dans
l’état des lieux glauque ou la flagellation
austère. Au contraire, la place de l’humour
y est essentielle. Elle seule a cette capacité
bienfaitrice de valoriser notre ridicule, notre
lâcheté, nos faiblesses communes, pour en
faire les expressions les plus honnêtes, et
les plus promptes à nous faire rire, de notre
humanité.
Baptiste Amann
BIO G RA P HIE > B ap t i s t e A mann
Baptiste Amann s’est formé à l’ERAC (Ecole
Régionale d’Acteurs de Cannes) de 2004 à
2007. Il a travaillé en tant qu’acteur avec
Jean Pierre Vincent, Anne Alvaro, David
Lescot, Daniel Danis, William Nadylam,
Hubert Colas, Antoine Bourseiller, Bruno
Fressinet, Olivier Bruhnes, Jean-François
Peyret, Judith Depaule, Linda Blanchet,
L’IRMAR… Il est l’un des cofondateurs
de l’Outil, une plateforme de production
dirigée par quatre anciens élèves de l’ERAC
Solal Bouloudnine, Victor Lenoble, Olivier
Veillon et lui-même. Cette association
recouvre les projets personnels de chacun
de ses fondateurs. Il met en scène sa
première pièce Les anthropophages en
2008 à la maison du Comédien à Alloue. En
2013, il décide de porter à la scène sa pièce
Des territoires, dont la création est prévue
pour 2015. Il collaborera en tant qu’auteur
en 2015 avec le metteur en scène Rémy
Barché sur différents projets.
Il tourne au cinéma sous la direction de
Karim Dridi, Antoine de Caunes, Laurent
Teyssier, Phillippe Lefèbvre, Christophe
Lamotte…
CO M PA G NIE > L a P épini è re d u
Soleil B leu & Glob Thé ât re
Créée et dirigée depuis 1992 par le
metteur en scène Laurent Laffargue, la
Cie du Soleil Bleu défend un théâtre de
texte avec la complicité d’une troupe fidèle
de compagnons. Sensible à l’insertion
professionnelle des artistes émergents,
Laurent Laffargue veille à poursuivre son
accompagnement sur plusieurs années et
propose depuis 2008 à certains artistes
d’intégrer la Pépinière du Soleil Bleu.
Le Glob Théâtre, disposant à Bordeaux
d’un lieu au potentiel fécond, défend
depuis 18 ans la découverte de créations
contemporaines avec un souci du choix
esthétique de l’artiste, du sens de son
propos, de son ouverture au monde et de
l’accompagnement de sa vie professionnelle.
En 2013, forts de nombreuses collaborations
fructueuses, la Pépinière du Soleil Bleu
DES TERRITOIRES . . .
© Christophe Raynaud de Lage
et le Glob Théâtre s’associent pour trois
saisons. Outre le partage de la conviction
qu’il est nécessaire de construire ensemble
le théâtre de demain, la complémentarité
des moyens et ressources des deux
partenaires, leur permet de développer un
soutien encore accru aux artistes qu’ils
accompagnent avec ce dispositif.
Baptiste Amann est lauréat de l’appel à
projets lancé par la Pépinière du Soleil Bleu
& Glob Théâtre en mai 2014.
Il a été accueilli pour une lecture dans
le cadre des Mercredis de Montévidéo –
Marseille, en 2014.
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+ rencontre avec l’équipe artistique
en partenariat avec l'Association de Promotion de l'Espace Culturel Busserine
dans le cadre du Printemps de la Danse
± 40 min
≥ 8 ans
2 # DAMON
Étienne Rochefort
& Jérôme Douablin
© Y. P e t i t
C ie 1 d e s S i
chorégraphie, mise en scène, interprétation : Étienne Rocherfort
aide à la mise en scène, interprétation : Jérôme Douablin
lumières : Odile Ribière
musique : Jimmy Febvay
costumes : Mathilde Marie
regard extérieur : Nathalie Pernette
coproduction & résidence : Pôle Sud, Centre de Développement Chorégraphique en préfiguration de Strasbourg I soutiens
: DRAC de Franche-Comté, Ville de Besançon (notamment dans le cadre du dispositif Émergences), Conseil régional de
Franche-Comté, Conseil général du Doubs I résidence de parrainage & d’accompagnement : Les 2 Scènes, Scène nationale
de Besançon. résidences : Ville de Morteau – Théâtre de Morteau, L’Atheneum de Dijon, Centre Chorégraphique National
de Belfort Franche-Comté, Centre Culturel André Malraux - Scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy, Friche artistique
de Besançon.
p 14
CO M PA G NIE > C ie 1 d e s S I
2#DAMON est une création générationnelle
dans laquelle danse et lumière deviennent
matières indissociables. Elles fusionnent
dans une atmosphère cinématographique,
parfois proche du dessin animé et plus
particulièrement du manga. Alors les
corps ne sont plus humains, la gestuelle
est robotique, la plastique du mouvement,
irréelle. L’hallucination s’installe.
Un spectacle qui traite du sensible, à
la manière d’une œuvre plastique, à la
recherche d’émotions et de sensations.
Emmenée par son chorégraphe Étienne
Rochefort, la compagnie s’est implantée
professionnellement à Besançon durant
l’année 2007.
Elle y développe, depuis, un travail qui
se veut être le reflet d’une génération.
Contemporain, urbain, rock, hip-hop...
beaucoup de qualificatifs ont déjà été
donnés à la compagnie depuis sa création.
Fruit de parcours éclectiques et d’influences
diverses, la compagnie ne souhaite pas
mélanger mais se forger son identité propre.
Elle souhaite parler à tout le monde, être
populaire au sens noble du terme et parler
de sa génération.
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en partenariat avec l'Association de Promotion de l'Espace Culturel Busserine
dans le cadre du Printemps de la Danse
création 2016
± 1h
≥ 8 ans
Dans cette pièce écrite pour 5 danseurs,
Nabil souhaite travailler à la lisière du
tragique et du comique, du « drôle » et
du pathétique pour tendre vers la farce
militante.
Il s’agira de côtoyer l’ironie en tournant à la
dérision des images et des symboles.
Un travail d’opposition animera les
contrastes (par exemple, en traitant
la violence par la douceur au plateau,
en opposant ordre et désordre dans la
scénographie, en utilisant l’unisson
pour mieux révéler le contretemps
chorégraphique).
Il s’agira de trouver le juste décalage, pour
donner de la légèreté au poids du chaos.
BIO G RA P HIE > N abil H ema ï z ia
DU C H AOS NA I SSENT
L ES É TO I L ES
Nabil Hemaïzia
C i e 2 Te m p s 3 M o u v e m e n t s
direction artistique et chorégraphie : Nabil Hemaïzia
nterprétation chorégraphique : Jeanne Azoulay, Nacim Battou, Santiago Codon Gras, Farrah
Elmaskini, Andréa Mondoloni
conception décor : Christophe Beyler
création lumière : Thomas Falinower
Coproduction : Montpellier Danse, résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse avec le soutien de la
Fondation BNP Paribas, CCN de Créteil et du Val de Marne dans le cadre de l’accueil studio, CCN de la Rochelle dans le
cadre de l’accueil studio, Fabrique Mimont Cannes – Logis des jeunes de Provence, Arts Vivants en Vaucluse.
Avec le soutien de la DRAC PACA et de la région PACA.
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NOTE D ’ INTENTION
Cette pièce convoque la danse hiphop comme un prétexte à la rencontre,
un support à la réflexion et s’appuiera
sur le geste pour dire et partager mes
interrogations sur mon histoire, sur les
nôtres, passées et en devenir. C’est en
effet à partir de la danse hip-hop, de son
énergie et de l’empreinte qu’elle laisse
dans le corps que je crée mon vocabulaire.
Celui-ci prend ensuite sa source dans des
situations, des gestes quotidiens et banals,
dans des comportements naturels que
nous adoptons tous les jours mais qui sont
souvent symptomatiques et trahissent une
part de notre identité, de nos mémoires
culturelles, sociales et familiales, de notre
héritage. La société contemporaine a par
bien des aspects, des allures chaotiques. Ce
projet nait de ces constats croisés et a pour
point de départ une réflexion autour de la
notion de chaos.
Nabil Hemaïzia
Avignon, fin des années 80. Nabil rencontre
la culture hip-hop. A l’époque séduit par ce
mouvement qui n’impose pas de cours,
qui ne coûte rien, et qu’il est possible de
pratiquer ici et maintenant, à partir de
ce que l’on a et de ce que l’on est, Nabil
nourrit sa danse de vidéos, de rencontres et
d’échanges, de recherches et de trouvailles.
Actif également dans le rap, il monte un
groupe et met en place des ateliers de MAO
avant de se consacrer complètement à la
danse. En 1998 dans une MJC où il anime
des cours, il rencontre des circassiens avec
qui il fonde 2 Temps 3 Mouvements en
2006. Nabil cosigne alors les pièces Reflets,
la Stratégie de l’Echec, Sous Nos Yeux, puis le
quatuor Et des poussières… pour le festival
Montpellier Danse. En 2012, Nabil prend
seul la direction artistique du trio PrêtA-Penser, puis la direction de 2 Temps 3
Mouvements en 2014, au sein de laquelle
il affirme sa propre signature. Il s’engage la
même année, sur la création des Silences
obligés et amorce en 2015, la création Du
chaos naissent les étoiles.
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BIO G RA P HIE > Ya s min R ahmani
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Chorégraphe, danseur
Yasmin Rahmani est né à l’âge de 15 ans, en
1982, à Paris lorsqu’il a découvert la danse
en observant deux americains au Trocadéro
qui faisaient une «démo en Poppin». Il lance
dans son quartier Bellevue à Nantes cette
nouvelle vague : le hip-hop. Très vite, il se
distingue en participant à de nombreux
concours et entame rapidement une
carrière de danseur tout en se formant à la
danse jazz et classique. En 1987 il décide
de partir aux Etats-Unis ou il découvre le
fameux groupe «ROCK STEADY CREW».
Dans le prolongement de cette expérience,
il continue à prendre des cours et s’investit
dans le jazz, classique et modern. En 1991,
il fonde la cie HB2 en faisant appel à des
danseurs confirmés. Tout en les formant,
s’ensuivent les spectacles et les stages. En
1995, il remporte le titre de «champion
d’europe de breakdance» à Hanovre en
Allemagne. Aujourd’hui Yasmin Rahmani,
ce danseur emblématique et précurseur
de la danse hip-hop en France dans les
année 80, est toujours présent en tant
que chorégraphe, danseur, enseignant,et
réalisateur.
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+ rencontre avec l’équipe artistique
en partenariat avec l'Association de Promotion de l'Espace Culturel Busserine
dans le cadre du Printemps de la Danse
± 50 min
≥ 8 ans
G OMME
Ya s m i n R a h m a n i & L o ï c To u z é
ORO
une proposition de et avec : Yasmin Rahmani, Loïc Touzé
avec la collaboration artistique de : Jocelyn Cottencin
production : TU/Nantes, avec l’aide à la résidence et au projet de la ville de Nantes I production déléguée : ORO
BIO G RA P HIE > L oic Tou z é
Où est le lieu de la danse ? D’où vient-on quand on danse ? C’est avec ces questions que
Yasmin Rahmani a souhaité rencontrer Loïc Touzé et initier un dialogue avec lui, danseur
d’une même génération dont le parcours vient d’une autre culture artistique. Gomme est une
remontée aux sources d’un langage, le hip-hop dont Yasmin Rahmani a été un des précurseurs
en France. Il propose à Loïc Touzé d’être partenaire, dramaturge et récepteur de ses questions.
Se construit un portrait, celui de Yasmin Rahmani en prise avec sa propre histoire articulée à
celle du hip-hop. Il nous la raconte par éclats, citations et fictions avec comme unique désir,
celui de tenter de produire enfin une danse hip-hop non pas exécutée mais juste imaginée.
p 18
Chorégraphe, danseur
Loïc Touzé est danseur et chorégraphe,
initialement formé à l’Opéra de Paris d’où
il démissionne en 1986. Il est interprète
pour des chorégraphes de la Nouvelle Danse
de 1986-1991 (Carolyn Carlson, Mathilde
Monnier, Catherine Diverrès). Il développe
aujourd’hui son activité dans le cadre
de la compagnie ORO, créée en 1991 et
implantée à Nantes depuis 2010. Il a initié
de nombreux projets en collaboration avec
© Martin Argyroglo
des artistes du champ chorégraphique mais
aussi de la musique et des arts visuels.
Depuis le début des années 2000, il a créé
LOVE, La Chance et collabore régulièrement
avec l’artiste visuel et scénographe Jocelyn
Cottencin. De 2001 à 2006, il codirige les
Laboratoires d’Aubervilliers. Il participe
aussi à d’autres projets : Nos images avec
Mathilde Monnier et Tanguy Viel, Autour
de la table mis en œuvre par ORO avec
kom.post et çati, Gomme avec Yasmin
Rahmani ainsi qu’avec la compagnie
de cirque XY. Il enseigne régulièrement
en France et dans le monde auprès de
formations professionnelles d’arts visuels,
de chorégraphie et d’art dramatique. Ô
MONTAGNE, nouvelle pièce créée cette
année, puise dans les motifs qu’offre
la mythologie grecque et compose un
spectacle où se mêlent le geste dansé et le
chant.
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SA M EDI 1 3 M AI ( en journée )
+ V ENDREDI 1 2 M AI 2 0 H 3 0
en partenariat avec le centre social Flamants Iris
gratuit
en famille
© Vincent Castelin
V ENDREDI 1 2 M AI 2 0 H 3 0
l e t e m p s d e s e n v o lé e s
Une soirée sur le plateau et une journée à passer en famille, suivie d’un pique-nique
partagé, c’est Le Temps des Envolées. Un parcours de performances spectaculaires Cirque,
danse, théâtre... des spectacles en plein air, gratuits, pour petits et grands, de l’extérieur
du Merlan aux Flamants.
avec entre autres :
L'Immédiat,
Camille Boitel,
C i e Ta n d a i m ,
A l e x a n d r a To b e l a i m ,
C ie M a u v a i s C o t o n . . .
(programmation en cours)
p 20
.22
Vo c - M a r i a n n e S u n e r
Marianne Suner présentera un opéra
participatif intergénérationnel sur le
plateau du Merlan.
Le VOC a été fondé en 2010 pour créer un outils de travail permettant d’intervenir dans
le quartier de La Busserine, afin de provoquer la rencontre entre le répertoire de l’opéra et
les habitants des quartiers nord de Marseille, notamment par un engagement auprès des
enfants de l’école primaire de la Busserine, et en associant directement tous les participants
à la création d’un spectacle depuis son origine. L’objectif est de lever les barrières mentales,
culturelles, géographiques et socioéconomiques qui empêchent les habitants de ces quartiers
d’accéder à l’opéra.
A l’issue d’ateliers de recherche, la
compagnie imagine un univers futuriste
où se projettent les interrogations
sur l’avenir d’enfants confrontés aux
conséquences de la différence, de la
singularité, de l’exclusion liées à leur
territoire. Appartenance ou assimilation,
égalité ou uniformité, c’est la naissance
de .22.
Pont géographique pont intergénérationnel
aussi puisque le projet intègre maintenant,
en plus des enfants et des adolescents déjà
impliqués, des adultes chanteurs amateurs
dans la chorale de St-Henri ainsi qu’un
groupe de personnes à la retraite usagers
du Centre Social La Viste.
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l e t e mp s d e s e n v o lé e s
SA M EDI 1 3 M AI
M UES
CU L BUTO
cie Mauvais Coton
cie Mauvais Coton
25 min
30 min
Une fable sur la vie et le temps qui passe…
Un personnage entre en scène, un peu
informe comme son bloc d’argile, il se
met en mouvement et nous entraine dans
un voyage à travers la matière, à travers
les âges… Primitif et brut, il s’attaque à la
glaise, la frappe, la martèle, la cogne pour
finalement la caresser, la modeler et faire
apparaitre des formes… une tête, un regard,
un corps … De là ouvrir une voie sur le fil.
La pente est là, pas raide mais présente…
Elle demande l’effort… Elle appelle le
sommet… Y parvenir et se découvrir autre…
se transformer… Cette femme se joue de la
matière naturelle, du mouvement animal,
du costume et de la mue…
Le spectacle grimpe et glisse sur ce simple
fil incliné. La danse à la fois animale et
humaine joue avec le modelage, le masque
et la transformation vers sa féminité,
l’ascension et la glissade dans une pièce
courte qui parle à toutes et tous d’où qu’ils
se trouvent.
De quoi sommes-nous capables ?
En vrai, se prouver que c’est possible.
Chacun, chacune. Les deux pieds sur mer.
Un homme expérimente ses limites,
s’amuse à titiller sa vie, et joue à tenir.
Avec le coeur et les éléments.
A 360°. Avec petits et grands. Tanguer et
célébrer l’instant. Une proposition de doux
jeu où il sera question… D’accepter, De
s’accrocher avec enthousiasme, D’osciller
ensemble sur l’inconnu et d’apprendre à
voler ; au cas où … Un numéro de cirque
écrit avec le mât culbuto : une machine
unique à l’instabilité chronique. Une chose
est sûre : avec ou sans mal de mer, tout
bouge tout le temps.
p 22
© Vincent Castelin
© Alexandre Lopez
Auteurs/Interprètes : Anne-Lise Allard
Mise en scène : Pierre Tallaron
Production/Diffusion : Sébastien
Lhommeau / Eric Paye
Auteurs/Interprètes : Vincent Martinez
Mise en scène : Vincent Martinez
Production/Diffusion : Sébastien
Lhommeau / Eric Paye
Production :
Compagnie MAUVAIS COTON
Projet soutenu par la Région Rhône-Alpes et le Conseil
général de l’Ardèche.
Aide à la résidence :
La gare à coulisse – Eurre (26),
La Cascade – Pole National des Arts du Cirque - Bourg
St Andéol (07),
Le CREAC – Pole Cirque Méditérranée - Marseille (13),
Théâtre des Quinconces - Vals les bains (07),
la Turbul, fabrique circassienne - Nimes (30).
Production :
Compagnie MAUVAIS COTON
Projet soutenu par la Région Rhône-Alpes et le Conseil
général de l’Ardèche.
Aide à la résidence :
La gare à coulisse – Eurre (26),
La Cascade – Pole National des Arts du Cirque - Bourg
St Andéol (07),
Le CREAC – Pole Cirque Méditérranée - Marseille (13),
Théâtre des Quinconces - Vals les bains (07),
la Turbul, fabrique circassienne - Nimes (30).
et bien d’autres propositions
à découvrir...
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V ENDREDI 1 9 M AI 2 0 H 3 0
en collaboration avec la Coopérative Internexterne
concert
En cours de programation
Fred Nevché nous prépare une fois de plus
une soirée haute en couleurs. Un concert
à l'accent lointain, au son du Sud et aux
goûts épicés. Electro, world, rock, fusion...
peu importe, pour ce dernier concert de
la saison, cette soirée sera placée sous le
signe de la chaleur et de la fête. Mais il est
encore trop tôt pour vous en dire plus : nous
vous dévoilerons cette programmation à
l'automne 2016...
Fred Nevché est artiste de la Bande et
conseiller à la programmation musicale
du Merlan. Depuis la saison dernière, cette
collaboration, par l'intermédiaire de la
Coopérative Internexterne, nous a permis
d'accueillir : Alsarah & The Nubatones,
Bachar Mar-Khalifé, Hugh Coltman, Jeanne
Added, Miossec...
> concert de Jeanne Added / 20 mai 2016 / au Merlan © Catherine Deylac
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M ARDI 2 3 M AI
avec le Festival Oh les beaux jours !
> PA SS S O I R É E : 2 0 / 1 5 €
19H
JOUER JUSTE
Thomas Visonneau
C ie T h o m a s V i s o n n e a u
SÉANCE SCOLAIRE
JOUER JUSTE > à 1 4 H 3 0
± 1h
≥ 14 ans
d'après un roman de François Bégaudeau
adaptation et mise en scène : Thomas Visonneau
scénographie : Anne Sophie Grac
vidéo : Paul Eguisier
lumière : Christophe Goguet
avec : Arnaud Agnel et la participation de 11 actrices filmées : Rebecca Bonnet, Léa Lecointe,
Laure Coignard, Aurore James, Julie Lalande, Kloé Lang, Laurianne Baudoin, Marie-Anne
Denis, Garance Guierre, Sophie Lewisch, Céline Coirre
production : Compagnie Thomas Visonneau I co-production : Scène Nationale d’Aubusson / Scène Conventionnée de
Bellac / Projet soutenu par les centres culturels de la ville de Limoges et le JTN / Projet subventionné par la région
Limousin
p 26
Un spectacle sur le football. Un spectacle
sur l’amour. Généalogie d’un échec
annoncé. Non pas «Est-ce que l’on s’aime»
mais «Comment doit-on s’aimer ?».
Finale d’un match important de football.
Fin de la deuxième mi-temps. Avant les
prolongations. Dans un vestiaire. Un
entraineur parle à ses 11 joueurs. Il leur
dit qu’ils ont cessé de jouer juste. Très vite
il en vient à parler de sa vie sentimentale
et de son histoire déchirante avec Julie.
Ne serait-ce pas lui qui a cessé depuis
longtemps de jouer juste ?
Le roman de François Bégaudeau
questionne le rapport à l’intime. C’est
pourquoi le spectacle Jouer juste se joue
pour une jauge limitée à 80 personnes,
dans un dispositif mettant les spectateurs
au cœur du spectacle.
Ils font partie intégrante du décor qui
est la reconstitution d’un vestiaire et
qui se décline au fur et à mesure de la
représentation. Un spectacle «total», qui
va droit au cœur, comme un grand poème
épique contemporain, à la fois très concret
et volontairement évanescent.
Un vestiaire concret et intime, où l’on
décortique ce que c’est que s’aimer et ce
que cela serait de jouer juste.
L’acteur est seul en scène mais le spectacle
évolue autour d’un dispositif vidéo (double
projection) mettant en scène 11 actrices,
11 «Julie», comme autant de facette de
l’idéal de cet homme tiraillé entre son
absolu et la dure réalité.
p 27
Jouer juste est un spectacle sur les
ravages de la raison. Je veux montrer un
homme constamment aux prises avec
sa cérébralité, son besoin incessant de
contrôler, de justifier, d’édifier le chaos
qui l’entoure. C’est une quête initiatique
à l’envers. L’entraineur dira à ses joueurs
qu’ils perdront le match –l’amant avouera
sans le dire que l’amour avec Julie est
consommé, consumé, détruit.
Le texte de François Bégaudeau oscille
entre l’animalité et le raisonné. Les
phrases sont longues, interminables,
musicales, rythmées, cyniques, cosmiques,
fumistes. Le cadre du vestiaire, très vite,
se transforme en un espace mental, un
espace à remplir, un non-lieu. Ce nonlieu appelle le plateau de théâtre. Ce nonlieu me fascine. Cette oscillation pulsion/
raison et la détresse du personnage créent
un conflit éminemment théâtral. Il y a
une fascination à voir d’autres hommes
que nous courir à leur perte. Je rêve une
tragédie superbe. Une tragédie au verbe
puissant. Une tragédie qui dirait comme
on se noie. Comme on se perd. Comme on
provoque soi-même sa propre chute. Il
fallait avant tout montrer un homme isolé
qui se barricade dans ses retranchements,
qui devient aveugle de ses conceptions, qui
se détruit petit à petit de l’intérieur.
Car n’est-ce pas le mal moderne ?
Cette auto complaisance dans des concepts
faux, erronés, absurdes ?
Cette capacité sans cesse renouvelée de
s’inventer des œillères ?
De petites forteresses pour ne plus
questionner le plus important :
l’imprévisible.
Ce qui ne peut se maîtriser : l’inattendu.
Ce qui nous gouverne : Le temps
p 28
Un spectacle sur la peur, donc, comme un
appelle à la dépasser pour travailler sur le
temps présent. Sur le risque du présent.
La richesse inestimable de ce temps
présent.
Thomas Visonneau
BIO G RA P HIE
Thoma s V i s onneau
Après une année au Conservatoire de
Bordeaux, il intègre L’Académie Théâtrale
de L’Union (école professionnelle
supérieure d’art dramatique en limousin).
En sortant de l’école, il travaille pendant
deux ans au CDN de Montreuil avec
Gilberte Tsaï avant de créer sa compagnie
en limousin. Il créé Training (2013), le Tour
du Théâtre en 80 minutes (2014) et Hélium
(2015).
Déjà dans Training, j’explorais le monde
sportif. Mais Training ne traitait que du
sport. Jouer juste, c’est une façon pour moi
de déplacer mon travail dans l’intime, de
l’entrainer vers les chaos des sentiments.
Je voulais, après avoir parlé du sport en
général, parler de l’amour comme d’un
sport, un sport où l’on ne peut pas ne pas
jouer juste.
Thomas Visonneau
21H30
© Thierry Garro / La Provence - Maxppp
LE MATCH DES MATCHS
10 auteurs contemporains
(en création)
en coréalisation avec Des Livres comme des Idées
1ère de création
± 90 min
≥ 13 ans
une création Des livres comme des idées dans le cadre du Festival Oh les beaux jours !
production : Des livres comme des idées dans le cadre du festival littéraire Oh les beaux jours !
Et si nous regardions Le match des matchs ! Un montage qui reprendrait les moments les plus
forts de la grande histoire du football pour en faire le match idéal ? Sur scène, une dizaine
d’écrivains fans de foot (les équipes ne sont pas encore constituées, mais la sélection est
en cours...) commente cette partie mémorable et se livre à une performance littéraire sans
précédent… Et comme nous sommes à Marseille : ça va chauffer !
p 29
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Le théâtre n’est pas fermé,
et la programmation continue ;
à découvrir au fil de nos bimestriels...
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c ' e s t pa s f i n i !
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en juin...
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les actions
L ES ART I STES
culturelles et artistiques
DE LA bande ET DE LA ruche
En écho à la programmation, la scène nationale propose de nombreux rendez-vous ouverts à
tous autour de la pratique et de la rencontre : jeunes et moins jeunes, spectateurs amateurs
ou passionnés, vous êtes les bienvenus !
# M on c œ ur
rencontre avec Pauline Bureau
> m a rd i 4 a v r i l 2 0 1 7
> 19h
> entrée libre
> à la librairie histoire de l’œil
25 rue Fontange, Marseille 6 e
Lieu vivant autour des formes
contemporaines de la littérature,
la librairie histoire de l'œil propose
régulièrement des rencontres avec des
auteurs pour faire découvrir cette passion
de l’écriture. La librairie s’associe au
Merlan pour proposer une rencontre avec
Pauline Bureau, auteure et metteure en
scène, autour de sa démarche d'écriture
de plateau.
# A r t efac t / L . I . R .
atelier AVEC La Fabulerie
> m e rc re d i 2 6 & s a m e d i 2 9 m a r s >
14h30
> gratuit / à partir de 10 ans
> bibliothèque Municipale du Merlan
cet atelier propose de fabriquer un livre
bavard grâce à la réalité augmentée. Avec
un ordinateur, une webcam, un écran de
visualisation et des vieux livres usagers, il
s’agira d’apprendre à insérer des images
2D et 3D dans une image réelle et de créer
ainsi ses propres histoires, ses propres
personnages.
LA BANDE
LA RUCHE
Ils sont sept et seront présents tout au
long de la saison, ponctuellement ou en
résidence. Danse, théâtre, musique, les
artistes de La Bande ont en commun leurs
désirs de partager leurs envies et leurs
imaginaires :
La Ruche permettra d’aider des jeunes
artistes pour leurs communications, leurs
productions, leurs besoins techniques...
Nous les accompagnerons pour qu’ils
soient programmés et remarqués dans
d’autres théâtres.
Antonella Amirante metteure en scène
artiste interprète
Pauline Bureau auteure, metteure en scène
François Cervantes auteur, metteur en
scène
Po u r l a s a i s o n 2 0 1 6 / 2 0 1 7 , t r o i s
compagnies bénéficient du soutien du
Merlan scène nationale de Marseille
dans le cadre de son dispositif La Ruche,
cellule d’accompagnement de compagnies
émergentes de la Région Provence-AlpesCôte d’Azur :
> Bibliothèque du Merlan
04 91 12 93 60
Frédéric Nevchehirlian auteur-
en partenariat avec la Bibliothèque
Municipale du Merlan
Céline Schnepf auteure, metteure en scène
En Rang d’Oignons Cie / Edith
Amsellem
Nathalie Pernette chorégraphe, danseuse
CieF / Arthur Perole
Mickaël Phelippeau chorégraphe, danseur
Cie Libertivore / Fanny Soriano.
Le projet artistique du Merlan inscrit l’action culturelle au cœur de ses préoccupations,
pensée dans une dynamique de territoire, en lien avec une présence artistique forte. Ainsi,
nous souhaitons renforcer la présence des artistes par le biais de projets singuliers proposés
tout au long de la saison.
compositeur, interprète
Du Mardi 7 au vendredi 10 juin 2017, le Merlan ouvre son plateau aux ateliers et aux
projets menés durant l’année : 4 soirées partagées pour découvrir une diversité de
pratiques et de propositions.
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RÉSERVATION
infos
p r at i q u e s
x à la billetterie du Merlan :
avenue Raimu, Marseille 14 e
du lundi au vendredi de 13h à 18h
x sur www.merlan.org :
achetez vos places en ligne et retirez-les en billetterie le soir du spectacle, 1h avant le
début de la représentation
billet à l’unité
x par téléphone au 04 91 11 19 20 : du lundi au vendredi de 13h à 18h et le samedi (en
cas de spectacle le week-end) de 14h à 18h.
tarif plein : 1 5 € x tarif réduit* : 1 0 €
- de 18 ans : 5 € x minima sociaux : 3 €
x au dernier moment, 1h avant le début du spectacle, au 06 27 49 56 17 pour savoir s’il
reste des places.
* tarif réduit (accordé sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois) : - de
25 ans x étudiants x carte culture Mgem x demandeurs d’emploi x intermittents
x familles nombreuses x + de 65 ans x adhérents FNAC x pass Festival actoral x
pass Festival Parallèle x pass Festival Dansem x abonnés Théâtre du Gymnase
x auprès de nos partenaires billetterie : www.fnac.com ; www.carrefour.fr ; www.francebillet.
com - 0 892 68 36 22 (0,34 €/min)
Hors tarifs spéciaux (cf pages spectacles).
POUR VENIR AU merlan
la navette retour
tarif famille
5 € pour tous les membres de la famille sur tous les spectacles !
(dans la limite de 2 adultes par représentation avec des enfants de 4 à 17 ans. Un
âge minimum est conseillé pour chaque spectacle : dans l'intérêt des enfants et
pour le bon déroulement de la représentation, merci de respecter cette indication)
La Carte d’embarquement
Particulièrement avantageuse, elle vous permet de partager vos places (ou non)
avec qui vous voulez, sur un ou plusieurs spectacles de votre choix.
t a r if p l e i n : 5 0 € pour 5 p l a c e s
(soit 10 € la place)
t a r if ré d u i t : 35 € pour 5 p l a c e s
(soit 7 € la place)
navette gratuite pour un retour en centre-ville et vers les métros :
> départ 30 min après les représentations
> arrêts : Métro Saint-Just, Cinq avenues, Canebière/Bourse, Préfecture et Castellane.
...et si vous voulez rester plus longtemps :
retour en Fluobus (tarifs RTM)
• bus 533
> destination : Centre Bourse en passant par Cinq Avenues/Burel - Place Caffo - Hôtel de
Région - Canebière/Bourse.
> arrêt de bus, 50 m à gauche en sortant du théâtre
> départ : 22h10 / 22h45 / 23h32 / 00h07
LE BUS
bus 33 (Les Réformés) > arrêt Théâtre du Merlan
bus 34 (les Réformés) > arrêt Mérimée - Corot (+ 5 min à pied sur l’avenue Raimu)
• bus 53 (Saint-Just) > arrêt Théâtre du Merlan
•
•
Cette carte est non nominative et valable sur l’ensemble de la saison 2016/2017
(hors spectacles ayant une tarification spéciale).
Elle vous permet également d’obtenir un tarif réduit chez nos partenaires : Théâtre
Gymnase-Bernardines, Festival Parallèle et sur certains spectacles du Festival
actoral, le Théâtre Joliette-Minoterie.
le TER
• Ligne Marseille / Aix-en-Provence
> arrêt Picon-Busserine, puis 10 min de marche
le stationnement
•
•
tarifs spécifiques
séanceS scolaireS
Groupes (≥ 10 personnes) : 10 €
Comités d’Entreprises : 13 €
Carte Culture (AMU) : - 5 €
sur toutes les propositions
de 0 > 10 ans : 3 €
de 11 > 18 ans : 5 €
parking du Centre Commercial Carrefour : surveillé et gratuit jusqu’à minuit
parking du Centre Urbain : accès libre les soirs de représentations
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