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SAISON
2016/2017
CE DOCUMENT EST UN
PREPROGRAMME
Il est susceptible de changement
La brochure de saison de L’Opéra de Reims paraitra mi août.
Mise à jour : 20/05/2016
Impression : 25/05/2016
1
Saison 2016-2017
Orfeo par-delà le Gange…………………….……………………………………………………………………….. p. 4
La Belle et la Bête………………………………...…………………………………………………….................. p. 5
Sandra Nkaké - Ji Dru (Djaz51)…….………………………………………………………………………………p. 6
Vanda (matinée contemporaine)…………………………………………………………………………………. p. 7
La Symphonie Du Nouveau Monde………………………………….………………………..………………… p. 8
Rake’s Progress……………………………………………….………………………………………………………… p. 9
AOÏ…………………………………………………………………………………………………………………………….. p. 10
Traviata……………………………………………………………………………………………………………………… p. 11
Chants Sacrés Gitans (Jazzus)……………………………………………………………………………………..p. 12
My Fair Lady…………………………………………………...…………………………………………………………. p. 13
Armstrong Jazz Ballet…………………………………………………………………………………………………. p. 14
Concert du Nouvel an (Chœurs d’opéras)……………………………………………………………………..p. 15
Anne Paceo - Circle (Djaz51)……………………………………………………………………………………… p. 16
Israël in Egypt…………………………………………………………………………………………………………….. p. 17
Daral Shaga………………………………………………………………………………………………………………..p. 18
Le Nozze di Figaro……………………………………………………………………………………………………….p. 19
Le Petit Duc…………………………………………………………………………………………………………………p. 20
Until the Lions……………………………………………………………………………………………………………..p. 21
Meko Miyazaki - Franck Wolf (Jazzus)…………………………………………………………………………..p. 22
Werther……………………………………………………………………………………………………………………… p. 23
Concert Tchaïkovski…………………………………………………………………………………………………….p. 24
Imaïntsoo (Matinée contemporaine)…………………………………………………………………………….p. 25
Forge ! ……………………………………………………………………………………………………………………….p. 26
Création 9………………………………………………………………………………………………………………….. p. 27
Catali Antonini - Persian Alexandria (Djaz 51)………………………………………………………….. ….p. 28
Le Jeune Sage et le Vieux Fou…………………………………………………………………………………….. p. 29
Tous à l’Opéra………………………………………………………………………………………………………….. p. 30
Tristan et Isolde…………………………………………………………………………………………………………..p. 31
Les Amants Magnifiques …………………………………………………………………………………………. p. 32
Quatuor à cordes (matinée contemporaine)………………………………………………………………… p. 33
Jazzus……………………………………………………………………………………………………………………… p. 34
Les Cris de Paris………………………………………………………………………………………………………… p. 35
2
3
Direction musicale
et conception du projet
Françoise Lasserre
Mise en scène
François Rancillac
Scénographie,
costumes
Sabine Siegwalt
Mouvements scéniques
Charlotte Delaporte
Lumière
Dominique Fortin
Direction technique
Baptiste Chapelot
Orfeo
Dâvid Szigetvâri
Musica, Messagiera
Dagmar Saskova
Danse Odissi
Arushi Mudgal
Eurydice
Hadhoum Tunc
Pastore, Speranza
Jean-Christophe Clair
Pastore
Jan Van Elsacker
Pastore
Johannes Weiss
Pastore, Caronte
Hugo Oliveira
Ninfa, Prosperina
Harmonie Deschamps
Plutone
Jean-Claude
Sarragosse
Sarangi
Murad Ali
Shehnai
Sanjeev Shankar
Tabla
Mithilesh Jha
Pakhawaj
Mohan Shyam Sharma
Tanpura
Hasan Zohaib et Ahmed
Shiraz
ORFEO PAR-DELÀ LE GANGE
COLLABORATION : AKADÊMIA
OPÉRA / MONTEVERDI
Par quel étonnant syncrétisme musical et mythologique,
l'Ensemble Akadêmia parvient-il aussi magnifiquement à faire
résonner entre elles les musiques hindoustanie et baroque, et à
faire se rencontrer la divinité hindouiste Shiva et le mythe grec
d'Orphée ? C'est Eurydice - pas perdue pour tout le monde ! - qui a
inspiré à Françoise Lasserre, directrice d'Akadêmia, cette route
mystérieuse et si inattendue de la Grèce à l'Inde ; si, dans l'Orfeo
de Monteverdi, le personnage d'Eurydice est si discret et a si peu
droit à la parole, on peut imaginer que c'est parce qu'elle vient
d'une autre culture. L'Inde, de par sa spiritualité, sa musique, sa
danse, devait constituer cette rive étrangère à aborder... Au bout
du voyage, ce spectacle étourdissant où se croisent les cultures
et les mythologies aura été présenté avec succès dans les deux
pays, aura rassemblé avec grâce des artistes indiens et français,
et aura déployé une histoire parallèle donnant une nouvelle
lecture des amours tragiques d'Orphée et Eurydice.
Ayant voyagé à travers l'Inde et par-delà le Gange, Orphée est un
chanteur occidental qui tombe amoureux d'Eurydice, la danseuse
consacrée à Shiva. Tout à sa passion, il enlève Eurydice et
l'emmène en Europe pour l'épouser. Mais Shiva, grâce au cobra
habituellement entouré autour de son cou, reprend Eurydice à la
vie. Orphée, de retour en Inde, erre à la recherche d'Eurydice et
entame sa descente aux enfers...
Orchestre
Akadêmia
13 instrumentistes + 5 instrumentistes indiens
Chœur
8 choristes : Vocal Academy of India
Mardi 4 octobre
20h00
Création coproduite en 2013 : Akadêmia, The
Neemrana Music Foundation, Cité de la musique, Opéra
de Reims.
Soutenu par l’Ambassade d’Inde à Paris dans le cadre
du Festival Namaste France.
Surtitrage
30 - 25 - 17 - 10
Durée indicative :
2h30 avec un entracte
4
Musique
Piotr Ilitch Tchaïkovski
LA BELLE ET LA BÊTE
COLLABORATION : MALANDAIN BALLET BIARRITZ
BALLET / TCHAÏKOVSKI
Chorégraphie
Thierry Malandain
Décors et costumes
Jorge Gallardo
Conception lumière
Francis Mannaert
Réalisation costumes
Véronique Murat
Réalisation décor et
accessoires
Frédéric Vadé
Réalisation masques
Annie Onchalo
Maîtres de ballet
Richard Coudray,
Françoise Dubuc
Ballet Biarritz :
22 danseurs
Après le succès de Cendrillon, Thierry Malandain poursuit son
exploration du monde des contes avec La Belle et la Bête. Aux
commandes du Ballet Biarritz, le chorégraphe donne corps à cette
aventure initiatique, riche en symbolique, qu’il réinvente sur la
musique de Tchaïkovski. Dans le style fluide, élégant et poétique
qu'on lui connaît, il s’empare ainsi du conte du XVIIe siècle pour
creuser le thème de la dualité qui se trouve au cœur de
cette histoire d'amour : opposition entre la beauté et la laideur, le
corps et l'esprit, le féminin et le masculin... Mais Malandain,
chorégraphe à l’imaginaire sans limite, nous emmène aussi dans
le fantastique pour livrer une vision très personnelle de l’œuvre où
la Bête devient une allégorie de la souffrance de l’artiste. D’une
grande beauté visuelle la danse s’inspire d’idées fortes :
dédoublement de la figure de l’artiste, ressorts cachés des êtres,
mélange de genres. Car il y a bien deux lignes directrices dans le
ballet. La première est celle d’un classicisme réjouissant, avec de
grands ensembles où les interprètes du Ballet Biarritz excellent. La
seconde est celle d’un lyrisme abstrait, aux lignes épurées d’une
audacieuse modernité. Un voyage au-delà des apparences, dans
un monde onirique irisé et tourbillonnant, charnel et
métaphysique.●
Samedi 15 octobre
20h30
Dimanche 16 octobre
14h30
Scolaire
Lundi 17 octobre
10h
Tarifs :
28 - 23 - 17 - 7
Durée : 1h20
Coproduction Opéra Royal / Château de Versailles Spectacles, Biennale de la danse de Lyon
2016, Opéra de Saint-Etienne, Ballet T - Teatro Victoria Eugenia Donostia / San Sebastián,
CCN Malandain Ballet Biarritz
Partenaires Donostia / San Sebastián Capitale Européenne de la Culture 2016, Orquesta
Sinfónica de Euskadi, Opéra de Reims, Opéra de Vichy, Teatro Mayor de Bogota, Fondazione
Teatro Communale Città di Vicenza, Dance Open Festival de Saint Petersbourg, Teatros del
Canal de Madrid, Equilibre-Nuithonie-Fribourg, Théâtre Olympia d’Arcachon.
5
Sandra Nkaké - Ji Drû
Shadow of a doubt
COLLABORATION DJAZ 51 / DANS LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL
JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES
Sandra Nkaké
chant, électronique
Ji Drû flûte
voix, électronique
Toujours en quête de nouvelles aventures musicales, c’est en duo
que Sandra Nkaké et Ji Drû ont décidé de chatouiller leurs limites :
entre soul, jazz, pop et touches électroniques. Une voix, une flûte
traversière, quelques éléments de percussions et quelques
instruments électroniques tels une boîte à rythmes, Shadow of a
doubt nous plonge dans un décor fait de silhouettes dessinées en
ombres portées et de photos projetées. Un travail sur l'ombre et la
lumière, le noir et le blanc, le masculin et le féminin, et puis
surtout, une remarquable exploration des rapports entre la pop et
la soul, la mélodie et le rythme, la voix et l'électronique, à travers
des reprises de chansons célèbres, dont Sandra et Ji tirent la
substantifique moelle en épurant à l'essentiel ces mélodies
connues, pour n'en garder que l'impact émotionnel. Sandra Nkaké
est décidément une chanteuse remarquable, une soul-sister
détonnante qui sait prendre des risques en mettant au premier
plan son feeling..●
https://www.youtube.com/watch?v=4Fqc2PyWH7U
Jeudi 20 octobre
19h
Tarifs : 10€
Durée indicative : 1h
Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 16 et 28
6
VANDA
COLLABORATION : CÉSARÉ
MATINÉE CONTEMPORAINE : OPÉRA DE CHAMBRE
DE LIONEL GINOUX / LIVRET JEAN-PIERRE SIMÉON
D’après la pièce
Le Testament de
Vanda
Composition et son
mixé
Lionel Ginoux
Mise en scène
Nadine Duffaut
Décors
Emmanuelle Favre
Lumières
Philippe Grosperrin
Costumes
Danièle Barraud
Vidéo
NN
Composé par Lionel Ginoux, Vanda fait se côtoyer l’électronique
avec la viole de gambe et la voix mezzo-soprano dans un format
original : l’opéra de chambre. Défenseur d’une identité musicale
qui associe innovation et tradition, savant et populaire, Lionel
Ginoux a travaillé pour cette partition sur une musique de l’intime.
Il associe la vocalité instrumentale de l’époque baroque, à la
matière sonore des musiques contemporaines, aux pulsations des
musiques actuelles, à la puissante de l’émotion que dégage la voix
lyrique.
Femme au destin tragique marqué par la guerre, l’errance et la
misère, Vanda raconte une dernière fois sa vie à son enfant avant
de l’abandonner. Histoire poignante d'une exilée, originaire des
Balkans, qui relate son humiliation au quotidien, son combat pour
survivre. Un texte profond de Jean-Pierre Siméon adapté de sa
pièce de théâtre Le Testament de Vanda.
Mezzo-soprano
Ambroisine Bré
Viole de gambe
Marie-Suzanne de Loye
Dimanche 6 novembre
11h
Tarifs : 10€
Durée indicative :
50 minutes
Production Act’tempo
Coproduction : Opéra de Reims, Césaré CNCM/Reims, l’Abbaye Royale de Fontevraud
Avec le soutien du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
Avec l’aide de l’ARCAL
Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°2 : page 25,
n°3 page 33
7
LA SYMPHONIE DU NOUVEAU MONDE
COLLABORATION ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE
BEETHOVEN / DVOŘÁK
Direction
Jacques Mercier
Violon
Olivier Charlier
Orchestre
National de Lorraine
Programme :
Ludwig van Beethoven
Concerto pour violon
Antonin Dvořák
Symphonie n°9
dite
« Du Nouveau Monde »
La création de la région Grand Est favorise de nouvelles synergies
avec l’Alsace et la Lorraine. Cette saison, l’Opéra de Reims
accueille ainsi l’Orchestre national de Lorraine, pour une série de
grands concerts symphoniques.
« Poème amoureux » selon certains, secrètement dédié à Thérèse
de Brunschwig, l’unique Concerto pour violon de Beethoven
représenta une incroyable nouveauté par rapport aux canons du
genre à l’époque. Son ampleur symphonique, le rôle inhabituel
qu’y jouent les timbales déroutèrent la critique lors de la création
à Vienne en 1806. Et ce n’est qu’à partir de 1844, quand l’illustre
violoniste Joseph Joachim l’inscrivit à son répertoire, que l’œuvre
prit la place qui lui revient parmi tous les autres concertos pour
violon : la première.
Quant à la 9ème Symphonie de Dvorák dite « du Nouveau Monde
», elle offre un continent d’expressivité pour les musiciens de
l’Orchestre national de Lorraine. Œuvre la plus célèbre du
compositeur tchèque, c’est aussi sa dernière symphonie, une
partition monumentale composée pendant son séjour aux EtatsUnis en 1893.
Par l’immensité des nouveaux paysages qu’elle évoque, son
hommage au negro-spiritual, la tonalité « messianique » de son
Finale, la Symphonie du Nouveau Monde allait révéler aux
Américains eux-mêmes leur propre pays, et enthousiasmer la
planète entière.●
Mardi 8 novembre
20h
Opéra de Reims
Tarifs : 26-22-16-10€
Durée indicative : 1h45
avec entracte
8
THE RAKE’S PROGRESS
Direction musicale
Jean Deroyer
Mise en scène et
scénographie
David Bobée
Costumes
Stéphane Barucci
Création vidéo et régie
vidéo
José Gherrak
Crétion vidéo
Wojtek Doroszuk
Lumières
Stéphane Babi Aubert
Tom Rakewell
Benjamin Hulett
Anne Trulove
Marie Arnet
Baba le turk
Isabelle Druet
Nick Shadow
Kevin Short
Sellem
Colin Judson
Mother Goose
Kathleen Wilkinson
Father Trulove
Stephan Loges
OPÉRA / STRAVINSKY
Riche sans mérite, marié sans amour, vivant sans conscience,
Tom Rakewell se laisse happer par une spirale de vacuité de
l’existence, poussé par le diabolique Nick Shadow. Il y a du Faust
dans cette histoire… Par candeur, par faiblesse ou par paresse, le
anti-héros qu’est Rakewell cède aux forces obscures et se vautre
dans une débauche dont la forme la plus actuelle pourrait être le
dévoiement de l’économie financiarisée.
C’est cette transposition engagée du libertinage débridé muté en
libéralisme échevelé qui a inspiré au jeune et talentueux metteur
en scène David Bobée une descente aux enfers rythmée en sept
tableaux de plus en plus abstraits. Des tableaux qui structuraient
déjà la trame choisie par Stravinsky ! C’est en découvrant, en
1947 à Chicago, une série de sept gravures sur le débauché
Rakewell (signées par William Hogarth au début du XVIIIème siècle)
que le compositeur décide d’en faire l’argument de son premier
opéra en langue anglaise.
Créée à la Fenice en 1951 et à New York vingt ans plus tard,
encore très peu présentée en France, l’œuvre recèle une
puissance poétique et politique qui, pour sa première mise en
scène d’opéra, ne pouvait laisser insensible David Bobée. ●
Vendredi 18 novembre
20h30
Dimanche 20 novembre
14h30
Surtitrage
Tarifs :
35 - 15 - 10€
Durée indicative: 2h30
avec 1 entracte
Nouvelle production
Coproduction : Théâtre de Caen, Opéra de Limoges, Théâtres de la ville de Luxembourg,
Opéra de Rouen et Opéra de Reims.
Fabrication des décors et costumes: Opéra de Limoges.
Production déléguée : Théâtre de Caen.
9
AOÏ
COLLABORATION MANÈGE DE REIMS
Direction musicale
Pierre Roullier
Mise en scène &
Chorégraphie
Mié Coquempot
Assistant à la mise en
scène
Jérôme Andrieu
Lumière et vidéo
Sylvie Garot
Régie générale
Christophe Poux
Costume
Yoshikazu Yamagata
Costume, stylisme
Didier Despin
Distribution pour
10 interprètes
Shité
Eoyko Aoki
Waki—Tsure & Hayashi
Ensemble 2e2m
8 musiciens
NÔPERA / NORIKO BABA
Musique et danse, formes traditionnelles et écritures
contemporaines, tissées entre le Japon et la France. L’ambitieux
projet de la compositrice Noriko Baba et de la chorégraphe Mié
Coquempot percute en inventant une nouvelle forme de spectacle,
le « nôpéra ».
Sur scène, règne un chaos scintillant et hautement stylisé. Celui
des villes d’aujourd’hui : vidéo, téléviseurs, lumières, maquillages,
câbles, objets recyclés, créent un climat de cinéma tel le film
Blade Runner de Ridley Scott. Au croisement de l’art théâtral
japonais, le Nô, et des sonorités contemporaines, compositrice et
chorégraphe sèment le trouble en s’attachant aux gestes ainsi
qu’aux bruits des somptueux costumes des protagonistes. Un
univers qui s’inspire aussi du mouvement graphique japonais heta
-uma.
A l’origine de cette récente création, Pierre Roullier, directeur de
l’Ensemble 2e2m. Il a invité la compositrice Noriko Baba à créer
un opéra et proposé à la chorégraphe Mié Coquempot d’en porter
la mise en scène. Inspirée des folies médiévales et d’un livret du
XIVe siècle de Zeami, l’œuvre s’appuie sur le personnage d’Aoï,
une noble dame dont le rang exigeait l’élégance et la grâce mais
qui fut saisie par le drame de la jalousie et la soif de vengeance.
Elle est interprétée par une chanteuse d’exception Ryoko Aoki.
Ainsi s’invente, non sans un zeste de dérision, un opéra détonnant
mêlant accents punks et traits de haute voltige.●
Vendredi 25 novembre
20h30
Au cirque du manège
Tarifs : 23€
Abonnés Opéra : 11€
Durée indicative : 65
minutes
10
Direction musicale
Florent Hubert
Conception
Judith Chemla
Florent Hubert
Benjamin Lazar
Mise en scène
Benjamin Lazar
Arrangements
Florent Hubert
Paul Escobar
Scénographie
Adeline Caron
Costumes
Alain Blanchot
Lumières
Maël Iger
Maquillages et coiffures
Mathilde Benmoussa
Médecin Grenvil et
autres rôles
Florent Baffi
Alfredo Germont
Damien Bigourdan
Giorgio Germont
Jérôme Billy
Flora Bervoix
Elise Chauvin
Violetta Valéry
Judith Chemla
Baron Douphol
Benjamin Locher
TRAVIATA
VOUS MÉRITEZ UN AVENIR MEILLEUR
COLLABORATION COMÉDIE DE REIMS
THÉÂTRE-LYRIQUE
Nous connaissons tous l’intrigue : Violetta, courtisane de santé
fragile, choisira de renoncer à sa vie mondaine parisienne par
amour pour Alfredo Germont, puis devra renoncer à cet amour par
sacrifice. Une comédienne, un metteur en scène et un musicien se
sont emparés du célèbre opéra de Verdi pour le ramener au
théâtre, d’où il est venu, entrelaçant des extraits de la pièce La
Dame aux Camélias (1852) et du roman (1848) de Dumas fils,
passant ainsi naturellement du parlé au chanté. Pas de fosse
d’orchestre, les huit instrumentistes sont mêlés aux six comédiens,
dialoguant avec eux, chantant ensemble les chœurs. On découvre
alors une Traviata universelle, à la fois complètement de nos jours
et habitée par une romantisme exacerbé. Des extraits de journaux
d’époque et des images de caricatures de Daumier… font ressortir
les sources populaires de l’œuvre, la fougue lyrique et ses
contrastes.
8 musiciens
Vendredi 2 décembre
20h30
Samedi 3 décembre
18h30
Tarifs :
24€ (à confirmer)
Abonnés opéra :
En Fançais et italien
parlé et chanté
Surtitrage
Durée indicative :
2h
Création en septembre 2016 au Théâtre des Bouffes du Nord.
Production C.I.C.T.—Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre—Compiègne, Le Parvis, Scène
nationale de Tarbes-Pyrénées, le Théâtre / Scène nationale Mâcon-Val de Saône, Tandem
Arras-Douai.
Action financée par la Région Ile-de-France.
11
CHANTS SACRÉS GITANS
COLLABORATION JAZZUS
Chant
Tchoune Tchanelas
Chant, guitare
Gil Aniorte-Paz
Guitare
Pepe Fernandez
Percussions
Jean-Luc Di Fraya
Les Chants Sacrés Gitans en Provence font soulever un tourbillon
de notes, de voix et de palmas. Depuis 5 saisons, le spectacle
attise la curiosité, captive et émerveille les publics en France et en
Europe. En explorant les répertoires populaires et sacrés, le
spectacle offre une vision de l’histoire de la Provence où
différentes communautés sont venues s’installer depuis le Moyen
Âge, notamment les sépharades et les gitans d’Andalousie et de
Catalogne.
Les artistes donnent à entendre des chants rares que l’on
interprète dans l’intimité des familles gitanes au cours des
cérémonies religieuses, des chants issus des traditions des
Chemins de Saint Jacques, des chants de processions, chant de
bergers, des hymnes à la Vierge, psalmodie provençale et rendent
plusieurs hommages aux sépharades de Provence. Les langues
kalo (gitane), espagnole, provençale et latine sont réunies dans le
répertoire.
Entre dramaturgie et esprit de fête, difficile de retranscrire avec
des mots, les émotions puissantes ressenties à chaque
représentation. Le journal Le Monde a écrit «Splendeurs des
Chants Sacrés Gitans : un moment de poésie musicale totalement
envoûtant ».●
Vendredi 02 décembre
20h
Théâtre du Chemin Vert
Tarifs : 10€
Durée indicative: 1h30
12
Direction musicale
Benjamin Pionnier
Mise en scène,
scénographie
Paul-Emile Fourny
Costumes
Dominique Burté
Lumières
Patrice Willaume
Chorégraphies
Elodie Vella-Pionnier
MY FAIR LADY
COLLABORATION : OPERA-THÉÂTRE DE METZ-MÉTROPOLE
COMÉDIE MUSICALE / FREDERICK LOEWE
Eliza Doolittle
Fabienne Conrad
Henri Higgins
Jean-Louis Pichon
Colonel Hugh Pickering
Georges Beller
Alfred P. Doolittle
Philippe Ermelier
Freddy Eynsford-Hill
Raphael Brémard
Choeur ELCA
Chef de chœur
Hélène Le Roy
Orchestre : Opéra de
Reims
Pauvre petite vendeuse de violettes devant les marches de
l’Opéra Royal de Londres, Eliza Doolittle rêve de s’élever dans le
grand monde. Pour cette improbable Lady, l’ascension parait
bien scabreuse, encombrée qu’elle est par ses mauvaises
manières et la rusticité de son langage. Seul un Pygmalion, ici un
linguiste distingué rencontré à la sortie de l’Opéra, pourra
façonner Eliza et la métamorphoser en vraie Lady…
Inspirée de la pièce Pygmalion de Georges Bernard Shaw, My
Fair Lady explose à Broadway en 1956 avec Julie Andrews en
Eliza. Mais c’est Audrey Hepburn dans la version filmée de
Georges Cukor en 1964 qui aura marqué les mémoires et
imposé la jolie fleuriste dans le parterre des comédies musicales
à succès. Parmi toutes les collaborations réussies du
compositeur Frederick Loewe et du librettiste Alan Jay Lerner, My
Fair Lady leur aura offert la gloire la plus éclatante.
Sur l’adaptation française du livret par le talentueux Alain
Marcel, le metteur en scène et décorateur Paul-Emile Fourny se
plait à restituer l’atmosphère de comédie musicale la plus
authentique, claquettes comprises, et s’amuse des accents en
faisant d’Eliza un personnage pittoresque digne d’Arletty ! ●
Samedi 10 décembre
20h30
Dimanche 11 décembre
14h30 (audiodescription)
Chanté en français
Surtitrage ?
Tarifs : 54 - 44 - 28 - 10€
Coproduction de l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole et de l'Opéra Grand Avignon
Durée estimée : 3h15
avec entracte
13
Directrice artistique
Géraldine Armstrong
Assistée de
Georgey Souchette
ARMSTRONG JAZZ BALLET
<Run Man Run
Chorégraphie
Géraldine Armstrong
Musique
Denis Badault
Peter Rundel and Junge
Deutsche
Dino Sabatini
BALLET
A la tête du Armstrong Jazz Ballet, la chorégraphe Géraldine
Armstrong se révèle comme jamais l’héritière de la danse Modern
Jazz du XXe siècle, de Matt Mattox à Alvin Ailey, tant elle invente
une gestuelle basée sur l’énergie, la sensualité mais aussi
l’émotion dans des pièces étourdissantes de virtuosité.
<Quest—Chun
C’est en restant fidèle au style du légendaire Alvin Ailey, alliance
Chorégraphie
de la danse classique et de la danse traditionnelle noire, qu’elle a
Elisabeth Roxas-Dobrish construit le répertoire de sa compagnie. Dans chacune de ses
Musiques
créations, comme dans celles des chorégraphes invités, on
Stanly Getz
retrouve une même constante : accorder la primauté au
Eddie. Sauter
mouvement et au rythme, exalter les corps autour du blues, du
Benjamin Montgomery
jazz et du gospel, dans une fusion totale entre la danse et la
Ed. Jordan
musique.
Jesse belvin
Une alchimie magnétique à découvrir dans quatre opus, assurés
Editions W. Catanzaro
par onze danseurs au sommet de leur art : « Run man run », une
errance frénétique qui dénonce le milieu entrepreneurial, « Quest<ZIR
Chorégraphie
Chun », un blues qui exprime avec humour les déboires des jeux
Bruce Taylor
de séduction sur les musiques de Ray Charles et BB King, « Zir »
Assistant
qui met en scène trois danseurs à l’énergie superbe sur des
Pascal Loussouam
rythmes afros ou encore la reprise de« Get higher », où la
Musiques
chorégraphie traduit en mouvements fulgurants la fièvre
Lam Toro
envoûtante du gospel.
Angéique Kidjo
Un hymne à la joie pour vibrer corps et âme. ●
Audiofly
<Get Higher
Chorégraphie
Wayne Barbaste
Musique
Bob Telson
5 extraits du spectacle
musical The Gospel at
Colonus
Vendredi 16 décembre
20h30
Samedi 17 décembre
20h30
Tarifs : 28 - 23 - 17 - 7€
Production : Gruber Ballet Opéra
Durée indicative :
2h avec entracte
14
CONCERT DU NOUVEL AN
CHŒURS D’OPÉRAS
CONCERT
Direction musicale
Yann Molénat
Orchestre
Opéra de Reims
Chœurs
ELCA
Samedi 31 décembre
20h
Tarifs : 44 - 34 - 20 - 10€
Durée indicative : 2h30
Petit test : Si, en cette période de fête, on vous dit "Nabucco"...
Cela vous évoque :
Choix 1- Le fameux Nabuchodonosor de champagne et une
sympathique dégustation
Choix 2- Le célèbre opéra de Verdi et son sublime Choeur des
Esclaves
Solution pour ne pas choisir : vous participez au traditionnel
Concert du Nouvel An de l'Opéra, une soirée tout en effervescence
avec quelques bulles, mais surtout avec le Choeur de l'Ensemble
Lyrique de Champagne-Ardenne accompagné par l'Orchestre de
l'Opéra !
Le chœur est à la Fête pour cette édition somptueuse, puissante
en émotions, vibrante en musicalité. Sous la direction de Yann
Molénat, le chœur s'empare des plus belles pages chorales des
opéras français et italien. Retentiront le Choeur des Esclaves de
Nabucco, incontournable, le chœur bouche fermée de Madame
Butterfly de Puccini, envoûtant, le chœur des matadors de
LaTraviata, rythmé, le chœur d’entrée du Roméo et Juliette de
Gounod, intense, le chœur "Paris, Paris" de La Vie parisienne
d'Offenbach, festif... Un feu d’artifice d’émotions du choeur - et du
coeur – pour terminer l’année en beauté.●
Programme:
Verdi :
- La Force du destin : Ouverture
- La Traviata : Prélude, chœur des Bohémiennes, chœur des Matadors.
- Nabucco : Chœur des esclaves.
Bellini :
- Il Pirata : Chœur de la Vendetta
Puccini :
- Madama Butterfly : Chœur à bouche fermée.
Bizet :
- Carmen : Ouverture
Gounod :
- Roméo et Juliette : Chœur d’entrée.
- Marche funèbre d’une marionnette.
Berlioz :
- La Symphonie fantastique : le bal.
- La Damnation de Faust : Marche hongroise.
Offenbach :
- La Vie Parisienne : « Nous sommes employés de la ligne de l’Ouest » /
Final du premier acte « Paris, Paris ».
15
Anne Paceo Circles
COLLABORATION DJAZ
Voix
Leila Martial
Saxophone
Émile Parisien
Claviers
Tony Paeleman
Batterie
Anne Paceo
51 / DANS
LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL
JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES
Née en 1984, batteuse sans frontières et globe trotteuse, Anne
Paceo est portée depuis son plus jeune âge par un besoin viscéral,
insatiable et inaltérable de jouer, créer, partager. Cette passion l’a
amenée à jouer dans plus de 39 pays sur les 5 continents, avec les
plus grands musiciens, à remporter une Victoire de la Musique ou
encore à publier 4 disques en leader salués par la critique, dont le
premier à 24 ans. Après le succès de ses groupes Triphase et
Yôkaï, Anne Paceo revient avec un nouveau projet explosif aux
influences électriques qui met en valeur le chant et la voix de Leila
Martial.
Entre chansons intenses et embardées instrumentales,
rythmiques telluriques et souffles libertaires, Circles déploie un
groove organique, poétique et inspiré.
Anne Paceo s’entoure d’un
groupe emblématique d’une nouvelle génération de musiciens,
inventive et décomplexée. ●
http://annepaceo.com/fr
Jeudi 12 janvier
19h
Tarifs : 10€
Durée indicative : 1h
Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 6 et 28
16
ISRAEL IN EGYPT
Direction musicale
Geoffroy Jourdain
Mise en espace
Ludovic Lagarde
Vidéo
Lidwine Prolonge
Soprano
Rachel Redmond
Alto
David Allsopp
Ténor
Samuel Boden
Barytons-basses
Geoffroy Buffière &
Christophe Sam
Chœurs : Les Cris de
Paris : 32 chanteurs
Orchestre Les Siècles :
32 musiciens
Direction-orchestrale
François-Xavier Roth
Samedi 21 janvier
20h30
Surtitrage ?
Tarifs : 28€
Durée indicative :
2h30 avec 1 entracte
COLLABORATION : LES CRIS DE PARIS / COMÉDIE DE REIMS
ORATORIO MIS EN ESPACE / HAENDEL
De tous les oratorios de Händel, Israël en Égypte est sans doute le
plus imagé. Le maître baroque composa cette fresque chorale en
1739 sur des textes choisis dans les Écritures, notamment dans le
chapitre bien connu de l’Exode. Tout comme les célèbres films de
Cecil B. DeMille et de Ridley Scott, l’oratorio dépeint ainsi
comment le peuple d’Israël fut délivré d'Égypte après y avoir été
tenu en esclavage. À partir de ce matériau très riche, Händel
déploie des trésors d’expressivité au fil de séquences descriptives
d’une audace incroyable, quasi cinématographiques, telles les
fameuses Dix Plaies d’Egypte (les eaux du Nil changées en sang,
l’invasion des terres par les sauterelles et les grenouilles, les
grêlons de feu, la peste…) et la fuite d’Egypte des Hébreux
traversant la Mer Rouge.
Il est difficile de trouver à travers l’histoire de la musique, une
œuvre chorale atteignant un tel sommet d’intensité expressive.
Avec ce sujet où le destin individuel s’efface devant l’ampleur
d’une épopée collective, où le héros est tout un peuple, le chœur
devient le personnage principale d’une écriture radicale, unique
en son genre, amenant les chanteurs à l’extrême limite de leurs
possibilités.
Pour gravir cet Himalaya de l’écriture baroque, les Cris de Paris et
l’orchestre Les Siècles, deux des formations les plus en vue de la
scène lyrique, sont réunis sous la direction de Geoffroy Jourdain.
Une affiche d’exception pour un Israël en Egypte, calqué sur la
version d’origine, riche en contrastes et en théâtralité. ●
WEEK END avec les CRIS DE PARIS
● Isael in Egypt à l’Opéra le samedi 21 janvier
● Tristan et Iseult (Ni toi sans moi, ni moi sans toi)
À l’Atelier de la Comédie samedi 21 janvier à 16h
5€ / gratuit pour les abonnés Opéra
● L’Ailleurs de l’Autre
Au Théâtre du Chemin Vert dimanche 22 à ?
5€ / gratuit pour les abonnés Opéra
Voir info en fin de brochure
Production : Les Cris de Paris / Coproduction : Les Siècles
Création au Festival de Beaune en juillet 2015. Diffusion au Festival de Lessay (18 août
2015) et au Festival de la Chaise-Dieu (22 août 2015)
17
DARAL SHAGA
Musique
Kris Defoort
Livret
Laurent Gaudé
Direction artistique
Philippe de Coen
Mise en scène
Fabrice Murgia
Création vidéo
Giacinto Caponio
Création lumière
Emily Brassier
Création son
Marc Combas
Construction
scénographie
Bruno Renson
3 musiciens
3 chanteurs
Ensemble Vocaal Lab
(direction Romain
Bischoff)
5 acrobates
Jeudi 2 février
21h (à confirmer)
Au théâtre du manège
Tarifs : 23€
(Abonnés Opéra : 11€)
Durée indicative :
70 mn
COLLABORATION MANÈGE DE REIMS
FERIA MUSICA
Elan et fracas, envol et chute, Daral Shaga met en scène une
fresque vertigineuse qui redonne voix aux migrants. C’est tout le
talent des musiciens, des acrobates et des chanteurs lyriques de
Feria Musica que de faire du récit de l’exil, un magistral cirqueopéra aux accords flambloyants.
Mâts, cordes, trampoline, jonglage et acrobatie, mais aussi
instruments live et chant lyrique, Daral Shaga largue les voiles.
Son bateau est celui des oubliés, de tous ceux qui rêvent d’un
ailleurs meilleur et tentent de passer le mur, au risque de n’en pas
revenir. Un paysage de chair et d’étoffe, avec des grilles, des
palissades, des écrans et des images projetées. Dans ce vertige
permanent, les gens du voyage, des artistes sans frontières, dont
les gestes, les numéros, les chants nous livrent le récit intense,
aux accents drôles et poignants, d’un monde en suspens,
cherchant sans fin à traverser les frontières.
Deux années ont été nécessaires pour créer Daral Shaga. Ce
spectacle de cirque hors-norme imaginé par Feria Musica et Kris
Defoort est soutenu par le livret du romancier Laurent Gaudé ainsi
que par la mise en scène brute et puissante de Fabrice Murgia.
Sur le plateau, trois musiciens, cinq acrobates voltigeurs et trois
chanteurs lyriques. Ils s’emparent de ce conte universel et nous
invitent à suivre l’histoire d’un père et de sa fille en fuite vers une
terre qu’ils espèrent plus hospitalière. En parallèle se déroule le
récit d’un émigré faisant le voyage du retour. Double parcours
semé d’embûches sur lequel veille Daral Shaga, la divinité
protectrice des exilés. Du cirque à l’opéra, de la musique baroque
au jazz, dans ce fabuleux spectacle, tout concourt à rendre
possible la tentative de passer d’une rive à l’autre, en douceur.●
Spectacle produit par Feria Musica et l’Opéra-Théâtre de Limoges, en coproduction avec Le
Sirque (pole national des arts du cirque en Limousin), Le Festival les Francophonies en Limousin, Le Maillon - Théâtre de Strasbourg, Silbersee et le Palais des Beaux-Arts de Charleroi
Avec le soutien du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles (Direction générale de la
Culture, Service général des arts de la scène, service du cirque), le Fonds de Création Lyrique
(Copie Privée), le Centre National du Théâtre, la Fondation BNP Paribas, la Loterie Nationale,
la Fondation Beaumarchais, la SACD, Amnesty International France
Avec l'aide du Centre communautaire de Joli Bois (Woluwé-Saint-Pierre), Trapèze asbl, Théâtre Wolubilis, Théâtre National de Bruxelles.
18
LE NOZZE DI FIGARO
Direction musicale
Arn Goerke
Mise en scène , éclairages
François de Carpentries
Scénographie, costumes
Karine Van Hercke
Conte
N.N
Contessa
N.N
Susanna
Inga-Lisa Lehr
Figaro
Jens Waldig
Marcellina
Stefanie Rhaue
Basilio
N.N
Cherubino
Patrizia Haϋsermann
Bartolo
Hyung Wok Lee
Antonio
Daniel Milos
Barbarina
Masako Iwamoto-Ruiter
Don Curzio
Thilo Andersson
OPÉRA / MOZART
Figaro, valet du comte Almaviva, n’apprécie pas que son maître
lorgne sur sa promise, Suzanne, soubrette de la comtesse.
Comment ramener le comte à la raison ? Tout le monde s’organise
pour le détourner de ses vues : travestissements, manipulations,
quiproquos s’enchaînent à un rythme échevelé… La légèreté
mozartienne constitue en réalité la partie apparente d’un iceberg
qui plonge le plus souvent au tréfonds de l’âme. Les Noces de
Figaro créées en 1786 sur un livret de Da Ponte n’échappent pas
à cette règle. Enrobés dans le génie mélodique de Mozart, les
sentiments palpitent, les passions bousculent la hiérarchie sociale
et les conflits d’amour et de pouvoir éclatent. Car derrière
l’humour et le piquant des situations, la douce illusion d’un ordre
social immuable où chacun est à sa place vacille et bascule,
préparant à sa manière la contestation en marche.
Sans céder aux facilités de la reconstitution historique, ni à
l’actualisation univoque, la mise en scène de François de
Carpentries et de Karine Van Hercke questionne avec subtilité et
intelligence la permanence de ces rapports de pouvoir dans nos
comportements. Le Nozze di Figaro apparaît alors comme un jeu
du monde, un microcosme de l’être et du devenir de l’humain
dans le tourbillon duquel le spectateur d’aujourd’hui se reconnaît,
plus de 200 ans après la création de l’œuvre.
Choeur ELCA
Chef de chœur
Sandrine Lebec
Orchestre Opéra de
Reims
Samedi 4 février 20h30
Dimanche 5 février 14h30
Mardi 7 février 20h
Mercredi 8 février 20h
Chanté en italien surtitré
Tarifs : 54 - 44 - 28 - 10€
Durée indicative : 3h
avec un entracte
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LE PETIT DUC
OPÉRA COMIQUE / CHARLES LECOQ
Direction musicale
Nicolas Simon
Chef de chant
Nicolas Chesneau
Mise en scène
Edouard Signolet
Le Petit Duc
Sandrine Buendia
Montlandry
Jean-Baptiste Dumora
Nicole Frimousse
Rémy Poulakis
Directrice
Mathieu Dubroca
Blanche
N.N
Orchestre des
Les Frivolités
Parisiennes
A Petit Duc, grand succès ! Pour sa création en 1878, l’opéracomique composé par Charles Lecocq connaît le même
engouement que son précédent triomphe, La Fille de Madame
Angot. Mais la postérité ne lui réserve pas le même sort. Oublié…
comme son auteur qui rivalisait pourtant à l’époque avec Hervé et
Offenbach. Meilhac et Halévy, les librettistes du Petit Duc, sont
restés bien plus célèbres que son compositeur. Mais ça, c’était
avant que la Compagnie des Frivolités Parisiennes s’immisce dans
le riche répertoire de Lecocq et lui offre de se dresser à nouveau
sur ses ergots !
Débordant de qualités, Le Petit Duc fourmille de références aux
succès scéniques les plus marquants du Second Empire. Sa
musique tendre et pimpante, parfaitement ajustée au livret de
Meilhac et Halévy, accompagne les charmantes péripéties du Duc
Raoul de Parthenay et de la délicieuse Blanche de Cambry qu’il
vient d’épouser à la cour de Versailles. Tous deux ont juste quinze
ans. En vertu de leur jeune âge, les époux sont séparés, le Duc à la
guerre, la jeune femme au pensionnat… Le Petit Duc devra alors
faire assaut de ruse pour rejoindre sa Dulcinée.
Vendredi 3 mars
20h30
Tarifs : 22€
Durée indicative : 2h30
avec entracte
Production de la Compagnie Les Frivolités Parisiennes en coproduction avec le Théâtre de
Saint-Dizier.
Avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac, de la Ville de Paris et de la Fondation
Orange.
20
Directeur artistique
Akram Khan
UNTIL THE LIONS
COLLABORATION MANÈGE DE REIMS
DANSE
Ecriture du scénario
Karthika Naïr
Scénographie
Tim Yip
Eclairage
Michael Hulls
Dramaturge
Ruth Little
Producteur
Farooq Chaudhry
Composition musicale
Beautiful Noise
(Vincenzo Lamagna)
3 danseurs
4 musiciens
Vendredi 3 mars
20h30
Samedi 4 mars 19h30
Au cirque du manège
Tarifs : 28€
Abonnés opéra 15€
Durée indicative : 1h
Tout de grâce et d’intensité, Akram Khan, danseur et chorégraphe,
revisite avec splendeur un extrait du grand poème fondateur de
son pays natal, Le Mahabharata. Et l’épopée indienne de
reprendre vie dans les corps de trois fabuleux danseurs
accompagnés de quatre musiciens.
Une fois ouverte la page du célèbre livre, Akram Khan - danseur
solaire et magnétique - a retrouvé ses complices artistiques. Ceux
qui ont contribué à la création de son magnifique et précédent
solo DESH. Ensemble, ils se sont emparés de l’histoire épique de
la jeune princesse Amba, enlevée le jour de ses noces et qui,
privée de son honneur, tente d’assouvir sa vengeance. Le
chorégraphe se met lui-même en scène dans le rôle de
Bheeshma, redoutable suborneur.
Un fascinant décor circulaire, en forme d’immense tronc d’arbre
tranché, avec ses nœuds et ses veines concentriques inspirés du
séquoia, accueille les pas des interprètes. Confiant dans la
puissance de la danse et de la musique live, le chorégraphe
s’attache aux images. L’énergie, le rythme et les émotions, tout
comme le déchaînement des éléments, la terre, le feu s’y
expriment avec fougue.
A travers cette relecture très personnelle du mythe et de sa trouble
héroïne - un scénario confié à la romancière Karthika Naïr - on
retrouve avec ravissement le métissage de danse traditionnelle
indienne, le kathak, et d’écriture contemporaine qui caractérise la
démarche d’Akram Khan. Vitesse, lenteur et précision composent
avec l’intensité des situations et donnent au spectacle son charme
lyrique et envoûtant.●
Coproduit par Roundhouse Sader’s Well’s London, MC2: Grenoble, La Comète Châlons-enChampagne, Théâtre de la Ville / La Villette Paris, Danse Danse / TOHU Montréal, Les
Théâtres de la Ville de Luxembourg, New Vision Arts Festival Hong Kog, Taipei Performing
Arts Center, Movimentos Festwochen Autostadt Wolfsburg, Brighton Festival 2016, Maison
de la Culture d’Amiens, Concertgebouw Brugge, Le manège, scène nationale-Reims, Holland
Festival Amsterdam, Romaeuropa Festival, Curve Leicester.
Sponsorisé par Partenariat COLAS / Akram Khan Company
Créé avec le généreux soutin de The Quercus Trust.
Akram Khan Company est soutenue par Arts Council England
21
MIEKO MIYAZAKI — FRANCK WOLF
COLLABORATION JAZZUS
Koto
Mieko Miyazaki
Saxophone
Franck Wolf
Le saxophoniste de jazz et la virtuose du koto japonais, dont on
connaît tout le raffinement et cette capacité de rendre accessible
à tous un art ancestral, relisent d’anciennes mélodies nipponnes,
mais aussi Coltrane ou Schumann : un dialogue éclairé qui
s’annonce passionnant.
Complice et généreux, chacun tutoie avec respect et liberté le
répertoire de l’autre. Une élasticité du répertoire étonnante qui
confirme la virtuosité de l’interprétation et de la transcription, puis
l’intelligence extraordinaire de recourir à des simplicités évidentes
qui confèrent l’éclat final des morceaux.●
Vendredi 10 mars
20h
Théâtre du Chemin Vert
Tarifs :
Durée indicative :
22
Direction musicale
David T. Heusel
Mise en scène
Paul-Emile Fourny
Décors
Benoit Dugardyn
Costumes
Stella Maris-Muller
Lumières
Patrick Meeus
Werther
Sebastien Guèze
Albert
Alexandre Duhamel
Le Bailli
Christian Treguier
Charlotte
Mireille Lebel
Sophie
Léonie Renaud
Schmidt
Eric Mathurin
Johann
Julien Belle
Chœur d’enfants du
Conservatoire de
Reims
Chef de chœur
Yves Weeger
Orchestre
Opéra de Reims
WERTHER
COLLABORATION OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ METROPOLE
OPÉRA /JULES MASSENET
Lorsque Goethe publia ses Souffrances du jeune Werther, le roman
connut un succès tel qu'il provoqua ce que l'on appela la « fièvre
werthérienne », causant les suicides de jeunes gens prêts à tout
pour imiter les héros romanesques.
Plus d'un siècle plus tard, en plein romantisme français, Jules
Massenet s’inspire de cette histoire d’amour impossible pour
composer un drame lyrique bouleversant. Fidèle à son modèle
littéraire, le compositeur saisit à merveille la ferveur exaltée des
sentiments et laisse libre cours à ses inventions harmoniques et
mélodiques pour atteindre une intensité musicale rare. La partition
offre de magnifiques duos entre Werther et Charlotte, déchirés
entre leur aspiration au bonheur et le respect implacable des
conventions sociales et familiales que la jeune femme ne pourra
dépasser.
Dans une mise en scène inspirée, Paul-Emile Fourny, rend toute sa
force à cet ouvrage dont le héros tourmenté cherche dans la mort
une réponse à ses souffrances. Sous un Clair de lune pudique,
l’orchestre bruisse de l’entente muette de deux êtres qui se
cherchent et se fuient sans cesse. Jusqu’à ce que dans un élan
fébrile, les larmes de Charlotte laissent couler le lyrisme éperdu
d’un amour à l’issue inéluctable…●
Dimanche 19 mars
14h30
(audiodescription)
Mardi 21 mars
20h00
Chanté en Français
surtitré ?
Tarifs :
54 - 44 - 28 - 10€
Coproduction : Opéra de Massy, Opéra-Théâtre de Metz Métropole, Opéra de Reims.
Durée indicative :
2h45 avec entracte
23
CONCERT TCHAÏKOVSKI
COLLABORATION : ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE
CONCERT TCHAÏKOVSKI
Direction
Jacques Mercier
Piano
Jean-Philippe Collard
Orchestre National de
Lorraine
Programme
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour piano
n°1
Symphonie n°5
Pour ce second concert en partenariat avec l’Opéra de Reims,
Jacques Mercier dirige l’Orchestre national de Lorraine dans un
programme dédié à Tchaïkovski, figure incontournable du
romantisme russe.
Une musique sans cesse à fleur de peau, agitant les sentiments
comme aucune autre…Un concert consacré à Tchaïkovski ne peut
que promettre des émotions fortes, surtout quand y figure le
toujours fabuleux Concerto en si bémol mineur, aussi populaire
que redoutable pour le soliste ! Ce monument du répertoire
concertant, est servi ici par le pianiste Jean-Phillippe Collard, grand
interprète du romantisme slave qu’il transcende avec une
virtuosité et une inspiration musicale inégalables.
Une âme face à son destin : c’est peut-être dans la 5e Symphonie
(1888) que le fameux « drame tchaïkovskien » s’illustre avec le
maximum d’unité, notamment par une magistrale gestion du
sombre motif cyclique circulant à travers les quatre mouvements.
Mais la 5e, c’est aussi une richesse thématique constante
(merveilleux contrechants !) et, surtout, une couleur d’orchestre :
celle de ces instruments à vent (écoutons les « graves » : le cor, le
basson…) qui n’ont jamais été autant à la fête que dans cette
tragédie symphonique…●
Jeudi 23 mars
20h
Opéra de Reims
Tarifs :
26 - 22 - 16 - 10€
Durée indicative :
1H45 avec entracte
24
IMAÏNTSOO / LES OISEAUX
Conte lyrique et visuel à l’écoute des oiseaux et des paysages
Composition musicale
Jean-Christophe
Feldhandler
Texte
Raharimanana
Images
Philippe Charles
Direction artistique
Brigitte LallierMaisonneuve
Scénographies et
lumières
Bernard Poupart
Voix
Sylvie Deguy
Géraldine Keller
Percussions
Jean-Christophe
Feldhandler
Philippe Foch
Dimanche 26 mars
11h
Tarifs : 10€
Durée indicative :
50 minutes
COLLABORATION : CÉSARÉ
MATINÉE CONTEMPORAINE
Envol des voix, battement des percussions, migration des sens,
Imaïntsoo surplombe le rapport à la nature et fait prendre de la
hauteur sur l'ouverture aux autres. Création à l'écoute des oiseaux
et des paysages, ce conte lyrique et visuel est inspiré des
observations sensorielles faites par les auteurs : le compositeur
Jean-Christophe Feldhandler, le poète Jean-Luc Raharimanana, le
plasticien Philippe Charles. Immergés
depuis trois ans,
successivement dans les milieux naturels des Marais de la Brière,
des Volcans d'Auvergne, des Landes de Gascogne et quelques
autres Parcs Naturels Régionaux, les trois artistes en résidence ont
croisé leurs perceptions, transcrit leurs découvertes et
expérimenté des formes d'expression nouvelles. Au bout du
voyage, une création lyrique pour deux chanteuses et deux
percussionnistes qui raconte une histoire d'oiseaux, d'hommes, de
paysages, de migrations...
Fille de la femme-oiseau Mananooh, Imaïntsoo a beau n'avoir ni
ailes ni plumes, elle grandit en forêt avec la seule compagnie des
oiseaux. Mais Relaah, prince des hommes et chasseur d'oiseau
rare, s'éprend d'elle. Sans mettre en péril le peuple des oiseaux,
Imaïntsoo parviendra-t-elle à quitter le nid ?...●
Commandes et production : Athénor, scène nomade de création, Saint-Nazaire Coproduction
(en cours) : Césaré, Centre national de création musicale, Reims - Gmem, Centre national de
création musicale de Marseille. Avec le soutien de : Les petits devant, les grands derrière,
Poitiers.
Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°1 : page 7,
n°3 page 33
A partir de 8 ans
25
FORGE !
Opéra fantastique d’après le conte gascon :
Pieds d’or
CRÉATION DE GABRIEL PHILIPPOT
Adaptation
Stéphan Ramirez
Compositeur
Gabriel Philippot
Mise en scène
Léo Cohen-Paperman
Scénographie
Tomoyo Funabashi
Lumières
Grégoire De Lafond
Le Forgeron
Antoine Philippot
(baryton)
La Mère, la Vipère, la
Belle demoiselle,
la Mère
Angèle Chemin
(soprano)
Johannes
Alexia Pingaud
(mezzo-soprano)
COLLABORATION : MÉLIMÔME
Désir d’héroïsme, de grandes histoires et de mythes fondateurs...
En mettant en scène Forge !, inspiré de Pieds d'Or, un conte
gascon, le jeune metteur en scène Léo Cohen-Paperman assouvit
son penchant pour le romantisme, un romantisme dont témoignent
l'argument et la musique de l'œuvre. Foisonnant, terrifiant et drôle,
cet opéra fantastique réussit l'alliance du grotesque et du sublime,
du mal et du bien, du désespoir et de la joie. C’est Gabriel
Phlippot, jeune compositeur rémois qui signe la partition musicale.
Forge ! Ce spectacle s’adresse aux adolescents car c’est l'histoire
du parcours initiatique d’un jeune garçon très pauvre Yohannes
qui, pour devenir un homme, doit traverser des épreuves terribles,
jusqu’à détruire puis reconstruire son propre corps.
N'ayant plus de quoi nourrir sa mère, Yohannes décide d’entrer en
apprentissage chez le forgeron, un être mystérieux. Un soir, il
découvre la vraie nature de son maître : sous sa peau de forgeron
se cache un drôle d’animal, une loutre ! Toutes les nuits, la bête
arpente les bords du fleuve et appelle sa fille pour lui promettre un
amant… Jusqu’au jour où celle-ci s’éprend du bel apprenti ! ●
Décor Atelier de Reims
Mercredi 29 mars
14h30 et 18h30
Scolaires / Mélimôme
Jeudi 30 mars
10h00 et 14h30
Tarifs : adulte 10€ /
enfants 5€
Durée indicative :
1h15
À partir de ?
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CRÉATION 9
COLLABORATION : MÉLIMÔME
BALLET / CAS PUBLIC
Direction artistique et
chorégraphie
Hélène Blackburn
Dramaturgie
Johan de Smet
Eclairages
Emilie B-Beaulieu
Photos
Damian Siqueiros
Soprano
Jolien De Gendt
+ 5 danseurs
Repoussant les frontières du silence pour que la différence se
taise et que le corps devienne langage, la Compagnie québécoise
Cas Public de la chorégraphe Hélène Blackburn, associée à la
Compagnie belge Kopergietery, fait l'impossible pari d'utiliser,
comme point de départ de sa nouvelle Création 9, la singularité du
danseur Cai Glover : il est sourd.
Le spectacle part d’une idée simple. L'intégration d'un danseur
sourd a un impact sur la vie de la compagnie et demeure pourtant
invisible du public. D'où un questionnement sur la place des sens
dans la démarche de création et, au-delà, la perception du
spectateur. S'il est totalement possible de bien danser sans
entendre, Hélène Blackburn questionne sa propre façon de créer.
Sans communiquer verbalement, la création existe-t-elle encore ?
La chorégraphie de Création 9 entraîne Cai Glover et trois autres
danseurs dans un voyage de sensations, rythmé par la 9ème
symphonie de Beethoven. Un choix audacieux qui donne à voir le
mordant si caractéristique des interprètes de la Compagnie.
Mercredi 5 avril
14h30 et 18h30
Scolaires
Mardi 4 avril
10h et 18h30
A partir de 6 ans
Tarifs : adulte 10€ /
enfants 5€
Durée indicative :
55 minutes
Co-création de Cas Public et Kopergietery en coproduction avec la Place des Arts de
Montréal
27
CATALI ANTONINI PERSIAN ALEXANDRIA
COLLABORATION DJAZ
Chant
Catali Antonini
Saxophone
Eric Prost
Piano
Stéphane Pelegri
Contrebasse
Fender Rhodes
Pascal Berne
Batterie
Yvan Oukrid
51 / DANS
LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL
JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES
La chanteuse Catali Antonini rappelle que le jazz n’a pas de
frontière et sait fusionner avec les musiques les plus diverses. Le
quintet fait partager au public les impressions de voyage de la
chanteuse sur les traces d’un Corto Maltese, qui n’est jamais loin.
Les capacités vocales de Catali Antonini sont époustouflantes,
alliées au sax d’Eric Prost. Entraînée par une section rythmique
d’une grande intensité, elle nous emmène dans des balades
fascinantes, de l’Inde à la Grèce, et de la Corse à la Perse.
Cette musique vécue de l’intérieur touche les spectateurs au plus
profond de leur être. ●
Jeudi 6 avril
19h
Tarifs : 10€
Durée indicative : 1h
Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 6 et 16
28
LE JEUNE SAGE ET LE VIEUX FOU
COLLABORATION : LES MONTS DU REUIL
OPÉRA COMIQUE / MÉHUL
Direction musicale
Pauline Warnier
Hélène Clerc-Murgier
Mise en scène et scénographie
Juan Kruz Diaz de
Garaio Esnaola
Dramaturgie
Pierre Daubigny
Costumes
Valia Sanz
Lumières
Pierre Daubigny
Cliton
Anne-Marie Beaudette
Rose
Hadhoum Tunc
Merval
N.N
Elise
Antonine Bacquet
Frontin
Patricia Bonnefoy
Dans le cadre du bicentenaire de la mort du Compositeur EtienneNicolas Méhul, né à Givet.
"La victoire en chantant nous ouvre la barrière..." ces paroles du
Chant du Départ, c'est à peu près tout ce que les mémoires ont
gardé de l'œuvre du compositeur Etienne-Nicolas Méhul. Célébré à
l'époque révolutionnaire pour sa fougueuse écriture patriotique,
Méhul aura été aussi le premier musicien romantique français,
auteur de quelque cinq symphonies et de trente opéras. De ce
formidable répertoire qui n'a pas passé la barrière du temps,
l'ensemble Les Monts du Reuil se délecte ; il le remet en lumière
l'année même où sera célébré le bicentenaire de la mort de
Méhul, né à Givet en 1763 et mort à Paris en 1817.
Les Monts du Reuil ont choisi de porter à la scène une des œuvres
les plus drôles et les plus inventives du compositeur, conçue avec
l'excellent librettiste François-Benoît Hoffman. Jouant sur
l'inversion des valeurs, c'est au fils, jeune adolescent qu'il incombe
de ramener à la sagesse son père, noceur fou. Quand, ivre de vin
et de femmes, "le vieux fou" rentre chez lui au petit matin, son
"jeune sage" de fils l'accable de prêches et de pensées
philosophiques. Drôle de famille ! ●
Ensemble Instrumental
Les Monts du Reuil
et
Les instruments à vent
de l’Orchestre de
l’Opéra de Reims
12 musiciens
Vendredi 28 avril
20h30
Scolaires
Jeudi 27 avril
10h et 14h30
Tarifs : 22€
Durée :
1h30 sans entracte
Coproduction: Ensemble Les Monts du Reuil, Opéra de Reims, Opéra de Metz, Festival Jean
de La Fontaine, Bibliothèque nationale de France.
Ce projet est soutenu par : la DRAC Champagne-Ardenne, la région Champagne-Ardenne.
Le décor est réalisé par les ateliers de l’Opéra de Reims.
Le Jeune sage et le vieux fou est inscrit aux Commémorations nationales.
L’ensemble Les Monts du Reuil bénéficie du mécénat de la Fondation Orange.
29
TOUS À L’OPÉRA
30
En partenariat avec
le Manège de Reims
Directeur général
Tobias Richter
Directeur du Ballet
Philippe Cohen
Chorégraphie
Joëlle Bouvier
Assistants chorégraphe
Emilio Urbina
Rafael Pardillo
Musique
Richard Wagner
Dramaturgie
Daniel Dollé
Scénographie
Emilie Roy
Costumes
Sophie Hampe
Lumières
Renaud Lagier
22 danseurs
TRISTAN & ISOLDE
« SALUE POUR MOI LE MONDE ! »
BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE
« Salue pour moi le monde ! », c’est ainsi que Isolde prend congé
de sa suivante en attendant Tristan afin de lui faire boire un
poison mortel, remplacé à son insu par un philtre d’amour…
De tous les mythes qui réunissent des couples consumés par la
passion, celui de Tristan et Iseult, est sans doute l'un des plus
forts. Inspiré par cette légende médiévale celtique, Richard
Wagner créa en 1865 un opéra magistral, une histoire de rois et
de reines, de pouvoir et de conflits, d’amour et de haine.
Après avoir présenté sa vision de Roméo et Juliette, Joëlle Bouvier
(Grand Prix de la Danse SACD) a relevé le défi d’adapter pour le
Ballet du Grand Théâtre de Genève ce sommet du romantisme
allemand. Tout en respectant l’essence de l’opéra, la chorégraphe
a choisi de transformer certains éléments de l’histoire pour livrer
une heure et demie de danse pure où la tourmente des corps se
fond à merveille dans la partition wagnérienne.
Lyrique, expressive, charnelle, sa gestuelle porte l’élan du corps
jusqu’à l’incandescence pour faire partager des moments
d'extase où la haine côtoie les flammes d'une passion extrême.
Entre duos sublimes, portés audacieux et superbes scènes
d’ensemble, les 22 danseurs font preuve d’un engagement et
d’une interprétation remarquable pour nous entraîner dans les
vertiges d’une passion éternelle. ●
Vendredi 12 mai
20h30
Samedi 13 mai
20h30
Tarifs : 28€ -15 - 7€
Durée : 85 minutes
sans entracte
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Mise en scène et
Direction artistique
Vincent Tavernier
Direction musicale
Hervé Niquet
Chorégraphie
Marie-Geneviève Massé
Décors
Claire Niquet
Costumes
Erick Plaza-Cochet
Lumière
Carlos Perez
Les Malins Plaisirs
9 comédiens dont :
La princesse Aristione
Mélanie Le Moine
La princesse Eriphile
Marie Loisel
Sostrate
Laurent Prévôt
Clitidas
Pierre-Guy Cluzeau
Le Concert Spirituel
9 chanteurs dont :
Caliste
Eva Zaïcik
Tircis
Laurent Deleuil
Lycaste
Clément Debieuvre
La Nymphe du Tempé
Lucie Roche
LES AMANTS MAGNIFIQUES
COMEDIE BALLET/ MOLIÈRE - LULLY
Féerie d'un spectacle que le Roi Soleil commanda à Molière et
Lully pour célébrer le Carnaval 1670, Les Amants Magnifiques
explorent une forme de poésie galante, mêlant une étude fine du
sentiment amoureux à la peinture ironique de la vie de cour. Pour
en restituer la subtilité, le spectaculaire et la fantaisie, le metteur
en scène Vincent Tavernier, de la compagnie théâtrale Les
Malins Plaisirs, s’est entouré de nombreux artistes, en particulier
l’ensemble Le Concert Spirituel et la compagnie de danse
L’Eventail. Le foisonnement scénique qui en découle suscite le
même ravissement que le mélange des arts était sensé inspirer
à Versailles.
A grands coups de divertissements plus somptueux les uns que
les autres, deux grands rois de la mythologie grecque s'affrontent
en vue de charmer la princesse Eriphile et d'obtenir sa main. La
princesse ne s'en laisse pas conter. N'en aimerait-elle pas tout
simplement un autre ? Comme rien n'est simple au pied de
l'Olympe, le jeune général Sostrate pour qui va l’inclination de la
Princesse ne peut, vu son rang, l’épouser.●
et 19 instrumentistes
L’Éventail
8 danseurs
Samedi 20 mai
20h30
Tarifs :
44 - 34 - 20 - 10€
Coproducteurs: Les Malins Plaisirs, Le Concert Spirituel, L’Eventail, l’Opéra de Rennes, le
Centre de Musique Baroque de Versailles (C.M.B.V), l’Opéra de Massy, l’Opéra d’Avignon.
Durée indicative :
3h avec entracte
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QUATUOR À CORPS
Concert
COLLABORATION : CÉSARÉ
Composition
Jean-Luc Fafchamps
Daniele Ghisi
Francesco Filidei
François Sarhan
Assistant
Manolo Sellati
Mise en scène
Ingrid von Wantoch
Rekowski
Costumes
Regine Becker
Espace
Christine Grégoire
Son
Greg Beller
Bart Aga
Acteurs
Aurélien DubreuilLachaud
Manon Joannotéguy
Candy Saulnier
Bernard Eylenbosch
MATINÉE CONTEMPORAINE
Le corps est-il un instrument comme les autres ? Partant d'une
transposition théâtrale du quatuor à cordes, la metteure en scène
Ingrid van Wantoch Rekowski explore cette micro-société à quatre
membres : quatre corps qui interagissent, quatre personnalités
qui dépassent leur singularité pour la mettre au service d'un
ensemble. Les corps se font instruments, se confrontent,
s'écoutent, s'harmonisent, se complètent. Pourtant, chacun
possède sa propre mélodie et doit chercher, par-delà les tensions,
l'accord avec ses partenaires.
Reflet concentré de la complexité des rapports humains, le
quatuor apparaît comme l'une des manifestations de la structure
familiale, la famille comme filtre entre l'individu et la société.
Puisant des représentations familiales, des modes d'expression,
des gestuelles, dans une variété de formes artistiques, de la
tragédie grecque à la chanson populaire, le Quatuor à Corps
produit à partir de ce matériau collecté un véritable vocabulaire,
une réservoir de notes où les compositeurs n'ont eu qu'à se servir
pour leur écriture musicale.
Musique ?
Dimanche 4 juin
11h
Tarifs : 10€
Durée indicative :
1h15
Production Lucilia Caesar Coproduction IRCAM (Paris) / Les Brigittines (Bruxelles) / Ars Musica (Bruxelles) / Césaré, Centre national de création musicale (Reims).
Soutien Fédération Wallonie-Bruxelles .
Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°1 : page 7,
n°3 page 25
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?
COLLABORATION JAZZUS
Vendredi 9 juin
?
Tarifs :
Durée indicative :
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AUTOUR D’ISRAEL EN EGYPTE : WEEK END LES CRIS DE PARIS
Les Cris de Paris sont en résidence à l’Opéra de Reims et en Champagne Ardenne
Créés et imaginés par Geoffroy Jourdain, Les Cris de Paris interprètent principalement le
répertoire vocal et instrumental du début du XVIe siècle à nos jours.
Leur démarche artistique est le reflet de la richesse et de la variété des parcours des artistes qui
participent à leurs productions ; ils peuvent être quatre comme quatre-vingt, avec parmi eux des
compositeurs, des arrangeurs, des comédiens, des metteurs en scène, des instrumentistes, des
danseurs, des directeurs d’ensembles, des chefs de chœur, des plasticiens, des créateurs
sonores, des pédagogues...
Curieux et passionnés, ils s’investissent avec la même audace dans la redécouverte d’œuvres
méconnues que dans l’exploration des potentialités de la voix au sein de la création
contemporaine.
● Tristan et Iseult ou Ni toi sans moi, ni moi sans toi

À l’Atelier de la Comédie samedi 21 janvier à 16h

5€ / gratuit pour les abonnés Opéra et les spectateurs d’Israël en Egypte

(tous publics à partir de 8 ans)
Composition musicale Morgan Jourdain / Livret Morgan Jourdain et Nicolas Vial
Mise en scène Nicolas Vial
L’histoire de Tristan et Iseut nous raconte leurs amours tumultueuses, un univers brumeux, ses
océans, sa magie et ses monstres obscurs.
Plonger le spectateur dans les affres de la passion amoureuse, rendre sensibles les sentiments
les plus forts et les plus absolus sous les lumières de la scène : tel est le défi des interprètes.
Chacun connaît son rôle, ses notes, ses entrées et sorties. Les répétitions ont été longues. Tout
est réglé comme du papier à musique. Les artistes s’apprêtent à interpréter la lutte des deux
amants contre leur destin mais, soudain...
Dans cette romance funeste où les personnages sont écrasés par une fatalité qui les dépasse, les
coups du sort sont parfois là où l’on les attend le moins. Avec humour, quatre interprètes
entendent mener à bien un spectacle, mais font face aux méandres de la scène : ses
complications, ses échecs, ses miracles.
● L’Ailleurs de l’Autre / Un voyage musical sur les bords du monde

Au Théâtre du Chemin Vert dimanche 22 à ? / tous publics

5€ / gratuit pour les abonnés Opéra et les spectateurs d’Israël en Egypte
Musiques vocales d’Albanie, de République Centrafricaine, d’Inde du Sud, des Iles Salomon, de
Birmanie, d’Ethiopie, de Taïwan…
Avec trois chanteuses solistes des Cris de Paris
La posture d’explorateur, à l’heure des vols low cost et de google earth, a perdu de sa superbe.
Elle ressurgit pourtant, dès lors que l’on regarde un planisphère dont l’Europe ne serait pas le
centre, ou un globe à l’envers, comme si c’était nous qui marchions sur la tête.
Ainsi, le point de départ de ce spectacle musical repose sur la règle du jeu suivante : trois
chanteuses lyriques sont mises en contact par le biais d’enregistrements avec des pièces vocales
dont elles ignorent le sens, la fonction et l’origine. Il s’agit de musiques qui se transmettent de
façon orale ; elles devront se les approprier et les restituer sans passer par l’écriture, écriture qui
a pourtant façonné leur rapport à la musique et celui de la majorité des personnes à qui elles
s’adressent.
L’Ailleurs de l’autre propose un récit de voyage décalé qui abolit les frontières du temps et de
l’espace.
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