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SAISON 2016/2017 CE DOCUMENT EST UN PREPROGRAMME Il est susceptible de changement La brochure de saison de L’Opéra de Reims paraitra mi août. Mise à jour : 20/05/2016 Impression : 25/05/2016 1 Saison 2016-2017 Orfeo par-delà le Gange…………………….……………………………………………………………………….. p. 4 La Belle et la Bête………………………………...…………………………………………………….................. p. 5 Sandra Nkaké - Ji Dru (Djaz51)…….………………………………………………………………………………p. 6 Vanda (matinée contemporaine)…………………………………………………………………………………. p. 7 La Symphonie Du Nouveau Monde………………………………….………………………..………………… p. 8 Rake’s Progress……………………………………………….………………………………………………………… p. 9 AOÏ…………………………………………………………………………………………………………………………….. p. 10 Traviata……………………………………………………………………………………………………………………… p. 11 Chants Sacrés Gitans (Jazzus)……………………………………………………………………………………..p. 12 My Fair Lady…………………………………………………...…………………………………………………………. p. 13 Armstrong Jazz Ballet…………………………………………………………………………………………………. p. 14 Concert du Nouvel an (Chœurs d’opéras)……………………………………………………………………..p. 15 Anne Paceo - Circle (Djaz51)……………………………………………………………………………………… p. 16 Israël in Egypt…………………………………………………………………………………………………………….. p. 17 Daral Shaga………………………………………………………………………………………………………………..p. 18 Le Nozze di Figaro……………………………………………………………………………………………………….p. 19 Le Petit Duc…………………………………………………………………………………………………………………p. 20 Until the Lions……………………………………………………………………………………………………………..p. 21 Meko Miyazaki - Franck Wolf (Jazzus)…………………………………………………………………………..p. 22 Werther……………………………………………………………………………………………………………………… p. 23 Concert Tchaïkovski…………………………………………………………………………………………………….p. 24 Imaïntsoo (Matinée contemporaine)…………………………………………………………………………….p. 25 Forge ! ……………………………………………………………………………………………………………………….p. 26 Création 9………………………………………………………………………………………………………………….. p. 27 Catali Antonini - Persian Alexandria (Djaz 51)………………………………………………………….. ….p. 28 Le Jeune Sage et le Vieux Fou…………………………………………………………………………………….. p. 29 Tous à l’Opéra………………………………………………………………………………………………………….. p. 30 Tristan et Isolde…………………………………………………………………………………………………………..p. 31 Les Amants Magnifiques …………………………………………………………………………………………. p. 32 Quatuor à cordes (matinée contemporaine)………………………………………………………………… p. 33 Jazzus……………………………………………………………………………………………………………………… p. 34 Les Cris de Paris………………………………………………………………………………………………………… p. 35 2 3 Direction musicale et conception du projet Françoise Lasserre Mise en scène François Rancillac Scénographie, costumes Sabine Siegwalt Mouvements scéniques Charlotte Delaporte Lumière Dominique Fortin Direction technique Baptiste Chapelot Orfeo Dâvid Szigetvâri Musica, Messagiera Dagmar Saskova Danse Odissi Arushi Mudgal Eurydice Hadhoum Tunc Pastore, Speranza Jean-Christophe Clair Pastore Jan Van Elsacker Pastore Johannes Weiss Pastore, Caronte Hugo Oliveira Ninfa, Prosperina Harmonie Deschamps Plutone Jean-Claude Sarragosse Sarangi Murad Ali Shehnai Sanjeev Shankar Tabla Mithilesh Jha Pakhawaj Mohan Shyam Sharma Tanpura Hasan Zohaib et Ahmed Shiraz ORFEO PAR-DELÀ LE GANGE COLLABORATION : AKADÊMIA OPÉRA / MONTEVERDI Par quel étonnant syncrétisme musical et mythologique, l'Ensemble Akadêmia parvient-il aussi magnifiquement à faire résonner entre elles les musiques hindoustanie et baroque, et à faire se rencontrer la divinité hindouiste Shiva et le mythe grec d'Orphée ? C'est Eurydice - pas perdue pour tout le monde ! - qui a inspiré à Françoise Lasserre, directrice d'Akadêmia, cette route mystérieuse et si inattendue de la Grèce à l'Inde ; si, dans l'Orfeo de Monteverdi, le personnage d'Eurydice est si discret et a si peu droit à la parole, on peut imaginer que c'est parce qu'elle vient d'une autre culture. L'Inde, de par sa spiritualité, sa musique, sa danse, devait constituer cette rive étrangère à aborder... Au bout du voyage, ce spectacle étourdissant où se croisent les cultures et les mythologies aura été présenté avec succès dans les deux pays, aura rassemblé avec grâce des artistes indiens et français, et aura déployé une histoire parallèle donnant une nouvelle lecture des amours tragiques d'Orphée et Eurydice. Ayant voyagé à travers l'Inde et par-delà le Gange, Orphée est un chanteur occidental qui tombe amoureux d'Eurydice, la danseuse consacrée à Shiva. Tout à sa passion, il enlève Eurydice et l'emmène en Europe pour l'épouser. Mais Shiva, grâce au cobra habituellement entouré autour de son cou, reprend Eurydice à la vie. Orphée, de retour en Inde, erre à la recherche d'Eurydice et entame sa descente aux enfers... Orchestre Akadêmia 13 instrumentistes + 5 instrumentistes indiens Chœur 8 choristes : Vocal Academy of India Mardi 4 octobre 20h00 Création coproduite en 2013 : Akadêmia, The Neemrana Music Foundation, Cité de la musique, Opéra de Reims. Soutenu par l’Ambassade d’Inde à Paris dans le cadre du Festival Namaste France. Surtitrage 30 - 25 - 17 - 10 Durée indicative : 2h30 avec un entracte 4 Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski LA BELLE ET LA BÊTE COLLABORATION : MALANDAIN BALLET BIARRITZ BALLET / TCHAÏKOVSKI Chorégraphie Thierry Malandain Décors et costumes Jorge Gallardo Conception lumière Francis Mannaert Réalisation costumes Véronique Murat Réalisation décor et accessoires Frédéric Vadé Réalisation masques Annie Onchalo Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc Ballet Biarritz : 22 danseurs Après le succès de Cendrillon, Thierry Malandain poursuit son exploration du monde des contes avec La Belle et la Bête. Aux commandes du Ballet Biarritz, le chorégraphe donne corps à cette aventure initiatique, riche en symbolique, qu’il réinvente sur la musique de Tchaïkovski. Dans le style fluide, élégant et poétique qu'on lui connaît, il s’empare ainsi du conte du XVIIe siècle pour creuser le thème de la dualité qui se trouve au cœur de cette histoire d'amour : opposition entre la beauté et la laideur, le corps et l'esprit, le féminin et le masculin... Mais Malandain, chorégraphe à l’imaginaire sans limite, nous emmène aussi dans le fantastique pour livrer une vision très personnelle de l’œuvre où la Bête devient une allégorie de la souffrance de l’artiste. D’une grande beauté visuelle la danse s’inspire d’idées fortes : dédoublement de la figure de l’artiste, ressorts cachés des êtres, mélange de genres. Car il y a bien deux lignes directrices dans le ballet. La première est celle d’un classicisme réjouissant, avec de grands ensembles où les interprètes du Ballet Biarritz excellent. La seconde est celle d’un lyrisme abstrait, aux lignes épurées d’une audacieuse modernité. Un voyage au-delà des apparences, dans un monde onirique irisé et tourbillonnant, charnel et métaphysique.● Samedi 15 octobre 20h30 Dimanche 16 octobre 14h30 Scolaire Lundi 17 octobre 10h Tarifs : 28 - 23 - 17 - 7 Durée : 1h20 Coproduction Opéra Royal / Château de Versailles Spectacles, Biennale de la danse de Lyon 2016, Opéra de Saint-Etienne, Ballet T - Teatro Victoria Eugenia Donostia / San Sebastián, CCN Malandain Ballet Biarritz Partenaires Donostia / San Sebastián Capitale Européenne de la Culture 2016, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Opéra de Reims, Opéra de Vichy, Teatro Mayor de Bogota, Fondazione Teatro Communale Città di Vicenza, Dance Open Festival de Saint Petersbourg, Teatros del Canal de Madrid, Equilibre-Nuithonie-Fribourg, Théâtre Olympia d’Arcachon. 5 Sandra Nkaké - Ji Drû Shadow of a doubt COLLABORATION DJAZ 51 / DANS LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES Sandra Nkaké chant, électronique Ji Drû flûte voix, électronique Toujours en quête de nouvelles aventures musicales, c’est en duo que Sandra Nkaké et Ji Drû ont décidé de chatouiller leurs limites : entre soul, jazz, pop et touches électroniques. Une voix, une flûte traversière, quelques éléments de percussions et quelques instruments électroniques tels une boîte à rythmes, Shadow of a doubt nous plonge dans un décor fait de silhouettes dessinées en ombres portées et de photos projetées. Un travail sur l'ombre et la lumière, le noir et le blanc, le masculin et le féminin, et puis surtout, une remarquable exploration des rapports entre la pop et la soul, la mélodie et le rythme, la voix et l'électronique, à travers des reprises de chansons célèbres, dont Sandra et Ji tirent la substantifique moelle en épurant à l'essentiel ces mélodies connues, pour n'en garder que l'impact émotionnel. Sandra Nkaké est décidément une chanteuse remarquable, une soul-sister détonnante qui sait prendre des risques en mettant au premier plan son feeling..● https://www.youtube.com/watch?v=4Fqc2PyWH7U Jeudi 20 octobre 19h Tarifs : 10€ Durée indicative : 1h Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 16 et 28 6 VANDA COLLABORATION : CÉSARÉ MATINÉE CONTEMPORAINE : OPÉRA DE CHAMBRE DE LIONEL GINOUX / LIVRET JEAN-PIERRE SIMÉON D’après la pièce Le Testament de Vanda Composition et son mixé Lionel Ginoux Mise en scène Nadine Duffaut Décors Emmanuelle Favre Lumières Philippe Grosperrin Costumes Danièle Barraud Vidéo NN Composé par Lionel Ginoux, Vanda fait se côtoyer l’électronique avec la viole de gambe et la voix mezzo-soprano dans un format original : l’opéra de chambre. Défenseur d’une identité musicale qui associe innovation et tradition, savant et populaire, Lionel Ginoux a travaillé pour cette partition sur une musique de l’intime. Il associe la vocalité instrumentale de l’époque baroque, à la matière sonore des musiques contemporaines, aux pulsations des musiques actuelles, à la puissante de l’émotion que dégage la voix lyrique. Femme au destin tragique marqué par la guerre, l’errance et la misère, Vanda raconte une dernière fois sa vie à son enfant avant de l’abandonner. Histoire poignante d'une exilée, originaire des Balkans, qui relate son humiliation au quotidien, son combat pour survivre. Un texte profond de Jean-Pierre Siméon adapté de sa pièce de théâtre Le Testament de Vanda. Mezzo-soprano Ambroisine Bré Viole de gambe Marie-Suzanne de Loye Dimanche 6 novembre 11h Tarifs : 10€ Durée indicative : 50 minutes Production Act’tempo Coproduction : Opéra de Reims, Césaré CNCM/Reims, l’Abbaye Royale de Fontevraud Avec le soutien du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur Avec l’aide de l’ARCAL Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°2 : page 25, n°3 page 33 7 LA SYMPHONIE DU NOUVEAU MONDE COLLABORATION ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE BEETHOVEN / DVOŘÁK Direction Jacques Mercier Violon Olivier Charlier Orchestre National de Lorraine Programme : Ludwig van Beethoven Concerto pour violon Antonin Dvořák Symphonie n°9 dite « Du Nouveau Monde » La création de la région Grand Est favorise de nouvelles synergies avec l’Alsace et la Lorraine. Cette saison, l’Opéra de Reims accueille ainsi l’Orchestre national de Lorraine, pour une série de grands concerts symphoniques. « Poème amoureux » selon certains, secrètement dédié à Thérèse de Brunschwig, l’unique Concerto pour violon de Beethoven représenta une incroyable nouveauté par rapport aux canons du genre à l’époque. Son ampleur symphonique, le rôle inhabituel qu’y jouent les timbales déroutèrent la critique lors de la création à Vienne en 1806. Et ce n’est qu’à partir de 1844, quand l’illustre violoniste Joseph Joachim l’inscrivit à son répertoire, que l’œuvre prit la place qui lui revient parmi tous les autres concertos pour violon : la première. Quant à la 9ème Symphonie de Dvorák dite « du Nouveau Monde », elle offre un continent d’expressivité pour les musiciens de l’Orchestre national de Lorraine. Œuvre la plus célèbre du compositeur tchèque, c’est aussi sa dernière symphonie, une partition monumentale composée pendant son séjour aux EtatsUnis en 1893. Par l’immensité des nouveaux paysages qu’elle évoque, son hommage au negro-spiritual, la tonalité « messianique » de son Finale, la Symphonie du Nouveau Monde allait révéler aux Américains eux-mêmes leur propre pays, et enthousiasmer la planète entière.● Mardi 8 novembre 20h Opéra de Reims Tarifs : 26-22-16-10€ Durée indicative : 1h45 avec entracte 8 THE RAKE’S PROGRESS Direction musicale Jean Deroyer Mise en scène et scénographie David Bobée Costumes Stéphane Barucci Création vidéo et régie vidéo José Gherrak Crétion vidéo Wojtek Doroszuk Lumières Stéphane Babi Aubert Tom Rakewell Benjamin Hulett Anne Trulove Marie Arnet Baba le turk Isabelle Druet Nick Shadow Kevin Short Sellem Colin Judson Mother Goose Kathleen Wilkinson Father Trulove Stephan Loges OPÉRA / STRAVINSKY Riche sans mérite, marié sans amour, vivant sans conscience, Tom Rakewell se laisse happer par une spirale de vacuité de l’existence, poussé par le diabolique Nick Shadow. Il y a du Faust dans cette histoire… Par candeur, par faiblesse ou par paresse, le anti-héros qu’est Rakewell cède aux forces obscures et se vautre dans une débauche dont la forme la plus actuelle pourrait être le dévoiement de l’économie financiarisée. C’est cette transposition engagée du libertinage débridé muté en libéralisme échevelé qui a inspiré au jeune et talentueux metteur en scène David Bobée une descente aux enfers rythmée en sept tableaux de plus en plus abstraits. Des tableaux qui structuraient déjà la trame choisie par Stravinsky ! C’est en découvrant, en 1947 à Chicago, une série de sept gravures sur le débauché Rakewell (signées par William Hogarth au début du XVIIIème siècle) que le compositeur décide d’en faire l’argument de son premier opéra en langue anglaise. Créée à la Fenice en 1951 et à New York vingt ans plus tard, encore très peu présentée en France, l’œuvre recèle une puissance poétique et politique qui, pour sa première mise en scène d’opéra, ne pouvait laisser insensible David Bobée. ● Vendredi 18 novembre 20h30 Dimanche 20 novembre 14h30 Surtitrage Tarifs : 35 - 15 - 10€ Durée indicative: 2h30 avec 1 entracte Nouvelle production Coproduction : Théâtre de Caen, Opéra de Limoges, Théâtres de la ville de Luxembourg, Opéra de Rouen et Opéra de Reims. Fabrication des décors et costumes: Opéra de Limoges. Production déléguée : Théâtre de Caen. 9 AOÏ COLLABORATION MANÈGE DE REIMS Direction musicale Pierre Roullier Mise en scène & Chorégraphie Mié Coquempot Assistant à la mise en scène Jérôme Andrieu Lumière et vidéo Sylvie Garot Régie générale Christophe Poux Costume Yoshikazu Yamagata Costume, stylisme Didier Despin Distribution pour 10 interprètes Shité Eoyko Aoki Waki—Tsure & Hayashi Ensemble 2e2m 8 musiciens NÔPERA / NORIKO BABA Musique et danse, formes traditionnelles et écritures contemporaines, tissées entre le Japon et la France. L’ambitieux projet de la compositrice Noriko Baba et de la chorégraphe Mié Coquempot percute en inventant une nouvelle forme de spectacle, le « nôpéra ». Sur scène, règne un chaos scintillant et hautement stylisé. Celui des villes d’aujourd’hui : vidéo, téléviseurs, lumières, maquillages, câbles, objets recyclés, créent un climat de cinéma tel le film Blade Runner de Ridley Scott. Au croisement de l’art théâtral japonais, le Nô, et des sonorités contemporaines, compositrice et chorégraphe sèment le trouble en s’attachant aux gestes ainsi qu’aux bruits des somptueux costumes des protagonistes. Un univers qui s’inspire aussi du mouvement graphique japonais heta -uma. A l’origine de cette récente création, Pierre Roullier, directeur de l’Ensemble 2e2m. Il a invité la compositrice Noriko Baba à créer un opéra et proposé à la chorégraphe Mié Coquempot d’en porter la mise en scène. Inspirée des folies médiévales et d’un livret du XIVe siècle de Zeami, l’œuvre s’appuie sur le personnage d’Aoï, une noble dame dont le rang exigeait l’élégance et la grâce mais qui fut saisie par le drame de la jalousie et la soif de vengeance. Elle est interprétée par une chanteuse d’exception Ryoko Aoki. Ainsi s’invente, non sans un zeste de dérision, un opéra détonnant mêlant accents punks et traits de haute voltige.● Vendredi 25 novembre 20h30 Au cirque du manège Tarifs : 23€ Abonnés Opéra : 11€ Durée indicative : 65 minutes 10 Direction musicale Florent Hubert Conception Judith Chemla Florent Hubert Benjamin Lazar Mise en scène Benjamin Lazar Arrangements Florent Hubert Paul Escobar Scénographie Adeline Caron Costumes Alain Blanchot Lumières Maël Iger Maquillages et coiffures Mathilde Benmoussa Médecin Grenvil et autres rôles Florent Baffi Alfredo Germont Damien Bigourdan Giorgio Germont Jérôme Billy Flora Bervoix Elise Chauvin Violetta Valéry Judith Chemla Baron Douphol Benjamin Locher TRAVIATA VOUS MÉRITEZ UN AVENIR MEILLEUR COLLABORATION COMÉDIE DE REIMS THÉÂTRE-LYRIQUE Nous connaissons tous l’intrigue : Violetta, courtisane de santé fragile, choisira de renoncer à sa vie mondaine parisienne par amour pour Alfredo Germont, puis devra renoncer à cet amour par sacrifice. Une comédienne, un metteur en scène et un musicien se sont emparés du célèbre opéra de Verdi pour le ramener au théâtre, d’où il est venu, entrelaçant des extraits de la pièce La Dame aux Camélias (1852) et du roman (1848) de Dumas fils, passant ainsi naturellement du parlé au chanté. Pas de fosse d’orchestre, les huit instrumentistes sont mêlés aux six comédiens, dialoguant avec eux, chantant ensemble les chœurs. On découvre alors une Traviata universelle, à la fois complètement de nos jours et habitée par une romantisme exacerbé. Des extraits de journaux d’époque et des images de caricatures de Daumier… font ressortir les sources populaires de l’œuvre, la fougue lyrique et ses contrastes. 8 musiciens Vendredi 2 décembre 20h30 Samedi 3 décembre 18h30 Tarifs : 24€ (à confirmer) Abonnés opéra : En Fançais et italien parlé et chanté Surtitrage Durée indicative : 2h Création en septembre 2016 au Théâtre des Bouffes du Nord. Production C.I.C.T.—Théâtre des Bouffes du Nord Coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre—Compiègne, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, le Théâtre / Scène nationale Mâcon-Val de Saône, Tandem Arras-Douai. Action financée par la Région Ile-de-France. 11 CHANTS SACRÉS GITANS COLLABORATION JAZZUS Chant Tchoune Tchanelas Chant, guitare Gil Aniorte-Paz Guitare Pepe Fernandez Percussions Jean-Luc Di Fraya Les Chants Sacrés Gitans en Provence font soulever un tourbillon de notes, de voix et de palmas. Depuis 5 saisons, le spectacle attise la curiosité, captive et émerveille les publics en France et en Europe. En explorant les répertoires populaires et sacrés, le spectacle offre une vision de l’histoire de la Provence où différentes communautés sont venues s’installer depuis le Moyen Âge, notamment les sépharades et les gitans d’Andalousie et de Catalogne. Les artistes donnent à entendre des chants rares que l’on interprète dans l’intimité des familles gitanes au cours des cérémonies religieuses, des chants issus des traditions des Chemins de Saint Jacques, des chants de processions, chant de bergers, des hymnes à la Vierge, psalmodie provençale et rendent plusieurs hommages aux sépharades de Provence. Les langues kalo (gitane), espagnole, provençale et latine sont réunies dans le répertoire. Entre dramaturgie et esprit de fête, difficile de retranscrire avec des mots, les émotions puissantes ressenties à chaque représentation. Le journal Le Monde a écrit «Splendeurs des Chants Sacrés Gitans : un moment de poésie musicale totalement envoûtant ».● Vendredi 02 décembre 20h Théâtre du Chemin Vert Tarifs : 10€ Durée indicative: 1h30 12 Direction musicale Benjamin Pionnier Mise en scène, scénographie Paul-Emile Fourny Costumes Dominique Burté Lumières Patrice Willaume Chorégraphies Elodie Vella-Pionnier MY FAIR LADY COLLABORATION : OPERA-THÉÂTRE DE METZ-MÉTROPOLE COMÉDIE MUSICALE / FREDERICK LOEWE Eliza Doolittle Fabienne Conrad Henri Higgins Jean-Louis Pichon Colonel Hugh Pickering Georges Beller Alfred P. Doolittle Philippe Ermelier Freddy Eynsford-Hill Raphael Brémard Choeur ELCA Chef de chœur Hélène Le Roy Orchestre : Opéra de Reims Pauvre petite vendeuse de violettes devant les marches de l’Opéra Royal de Londres, Eliza Doolittle rêve de s’élever dans le grand monde. Pour cette improbable Lady, l’ascension parait bien scabreuse, encombrée qu’elle est par ses mauvaises manières et la rusticité de son langage. Seul un Pygmalion, ici un linguiste distingué rencontré à la sortie de l’Opéra, pourra façonner Eliza et la métamorphoser en vraie Lady… Inspirée de la pièce Pygmalion de Georges Bernard Shaw, My Fair Lady explose à Broadway en 1956 avec Julie Andrews en Eliza. Mais c’est Audrey Hepburn dans la version filmée de Georges Cukor en 1964 qui aura marqué les mémoires et imposé la jolie fleuriste dans le parterre des comédies musicales à succès. Parmi toutes les collaborations réussies du compositeur Frederick Loewe et du librettiste Alan Jay Lerner, My Fair Lady leur aura offert la gloire la plus éclatante. Sur l’adaptation française du livret par le talentueux Alain Marcel, le metteur en scène et décorateur Paul-Emile Fourny se plait à restituer l’atmosphère de comédie musicale la plus authentique, claquettes comprises, et s’amuse des accents en faisant d’Eliza un personnage pittoresque digne d’Arletty ! ● Samedi 10 décembre 20h30 Dimanche 11 décembre 14h30 (audiodescription) Chanté en français Surtitrage ? Tarifs : 54 - 44 - 28 - 10€ Coproduction de l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole et de l'Opéra Grand Avignon Durée estimée : 3h15 avec entracte 13 Directrice artistique Géraldine Armstrong Assistée de Georgey Souchette ARMSTRONG JAZZ BALLET <Run Man Run Chorégraphie Géraldine Armstrong Musique Denis Badault Peter Rundel and Junge Deutsche Dino Sabatini BALLET A la tête du Armstrong Jazz Ballet, la chorégraphe Géraldine Armstrong se révèle comme jamais l’héritière de la danse Modern Jazz du XXe siècle, de Matt Mattox à Alvin Ailey, tant elle invente une gestuelle basée sur l’énergie, la sensualité mais aussi l’émotion dans des pièces étourdissantes de virtuosité. <Quest—Chun C’est en restant fidèle au style du légendaire Alvin Ailey, alliance Chorégraphie de la danse classique et de la danse traditionnelle noire, qu’elle a Elisabeth Roxas-Dobrish construit le répertoire de sa compagnie. Dans chacune de ses Musiques créations, comme dans celles des chorégraphes invités, on Stanly Getz retrouve une même constante : accorder la primauté au Eddie. Sauter mouvement et au rythme, exalter les corps autour du blues, du Benjamin Montgomery jazz et du gospel, dans une fusion totale entre la danse et la Ed. Jordan musique. Jesse belvin Une alchimie magnétique à découvrir dans quatre opus, assurés Editions W. Catanzaro par onze danseurs au sommet de leur art : « Run man run », une errance frénétique qui dénonce le milieu entrepreneurial, « Quest<ZIR Chorégraphie Chun », un blues qui exprime avec humour les déboires des jeux Bruce Taylor de séduction sur les musiques de Ray Charles et BB King, « Zir » Assistant qui met en scène trois danseurs à l’énergie superbe sur des Pascal Loussouam rythmes afros ou encore la reprise de« Get higher », où la Musiques chorégraphie traduit en mouvements fulgurants la fièvre Lam Toro envoûtante du gospel. Angéique Kidjo Un hymne à la joie pour vibrer corps et âme. ● Audiofly <Get Higher Chorégraphie Wayne Barbaste Musique Bob Telson 5 extraits du spectacle musical The Gospel at Colonus Vendredi 16 décembre 20h30 Samedi 17 décembre 20h30 Tarifs : 28 - 23 - 17 - 7€ Production : Gruber Ballet Opéra Durée indicative : 2h avec entracte 14 CONCERT DU NOUVEL AN CHŒURS D’OPÉRAS CONCERT Direction musicale Yann Molénat Orchestre Opéra de Reims Chœurs ELCA Samedi 31 décembre 20h Tarifs : 44 - 34 - 20 - 10€ Durée indicative : 2h30 Petit test : Si, en cette période de fête, on vous dit "Nabucco"... Cela vous évoque : Choix 1- Le fameux Nabuchodonosor de champagne et une sympathique dégustation Choix 2- Le célèbre opéra de Verdi et son sublime Choeur des Esclaves Solution pour ne pas choisir : vous participez au traditionnel Concert du Nouvel An de l'Opéra, une soirée tout en effervescence avec quelques bulles, mais surtout avec le Choeur de l'Ensemble Lyrique de Champagne-Ardenne accompagné par l'Orchestre de l'Opéra ! Le chœur est à la Fête pour cette édition somptueuse, puissante en émotions, vibrante en musicalité. Sous la direction de Yann Molénat, le chœur s'empare des plus belles pages chorales des opéras français et italien. Retentiront le Choeur des Esclaves de Nabucco, incontournable, le chœur bouche fermée de Madame Butterfly de Puccini, envoûtant, le chœur des matadors de LaTraviata, rythmé, le chœur d’entrée du Roméo et Juliette de Gounod, intense, le chœur "Paris, Paris" de La Vie parisienne d'Offenbach, festif... Un feu d’artifice d’émotions du choeur - et du coeur – pour terminer l’année en beauté.● Programme: Verdi : - La Force du destin : Ouverture - La Traviata : Prélude, chœur des Bohémiennes, chœur des Matadors. - Nabucco : Chœur des esclaves. Bellini : - Il Pirata : Chœur de la Vendetta Puccini : - Madama Butterfly : Chœur à bouche fermée. Bizet : - Carmen : Ouverture Gounod : - Roméo et Juliette : Chœur d’entrée. - Marche funèbre d’une marionnette. Berlioz : - La Symphonie fantastique : le bal. - La Damnation de Faust : Marche hongroise. Offenbach : - La Vie Parisienne : « Nous sommes employés de la ligne de l’Ouest » / Final du premier acte « Paris, Paris ». 15 Anne Paceo Circles COLLABORATION DJAZ Voix Leila Martial Saxophone Émile Parisien Claviers Tony Paeleman Batterie Anne Paceo 51 / DANS LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES Née en 1984, batteuse sans frontières et globe trotteuse, Anne Paceo est portée depuis son plus jeune âge par un besoin viscéral, insatiable et inaltérable de jouer, créer, partager. Cette passion l’a amenée à jouer dans plus de 39 pays sur les 5 continents, avec les plus grands musiciens, à remporter une Victoire de la Musique ou encore à publier 4 disques en leader salués par la critique, dont le premier à 24 ans. Après le succès de ses groupes Triphase et Yôkaï, Anne Paceo revient avec un nouveau projet explosif aux influences électriques qui met en valeur le chant et la voix de Leila Martial. Entre chansons intenses et embardées instrumentales, rythmiques telluriques et souffles libertaires, Circles déploie un groove organique, poétique et inspiré. Anne Paceo s’entoure d’un groupe emblématique d’une nouvelle génération de musiciens, inventive et décomplexée. ● http://annepaceo.com/fr Jeudi 12 janvier 19h Tarifs : 10€ Durée indicative : 1h Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 6 et 28 16 ISRAEL IN EGYPT Direction musicale Geoffroy Jourdain Mise en espace Ludovic Lagarde Vidéo Lidwine Prolonge Soprano Rachel Redmond Alto David Allsopp Ténor Samuel Boden Barytons-basses Geoffroy Buffière & Christophe Sam Chœurs : Les Cris de Paris : 32 chanteurs Orchestre Les Siècles : 32 musiciens Direction-orchestrale François-Xavier Roth Samedi 21 janvier 20h30 Surtitrage ? Tarifs : 28€ Durée indicative : 2h30 avec 1 entracte COLLABORATION : LES CRIS DE PARIS / COMÉDIE DE REIMS ORATORIO MIS EN ESPACE / HAENDEL De tous les oratorios de Händel, Israël en Égypte est sans doute le plus imagé. Le maître baroque composa cette fresque chorale en 1739 sur des textes choisis dans les Écritures, notamment dans le chapitre bien connu de l’Exode. Tout comme les célèbres films de Cecil B. DeMille et de Ridley Scott, l’oratorio dépeint ainsi comment le peuple d’Israël fut délivré d'Égypte après y avoir été tenu en esclavage. À partir de ce matériau très riche, Händel déploie des trésors d’expressivité au fil de séquences descriptives d’une audace incroyable, quasi cinématographiques, telles les fameuses Dix Plaies d’Egypte (les eaux du Nil changées en sang, l’invasion des terres par les sauterelles et les grenouilles, les grêlons de feu, la peste…) et la fuite d’Egypte des Hébreux traversant la Mer Rouge. Il est difficile de trouver à travers l’histoire de la musique, une œuvre chorale atteignant un tel sommet d’intensité expressive. Avec ce sujet où le destin individuel s’efface devant l’ampleur d’une épopée collective, où le héros est tout un peuple, le chœur devient le personnage principale d’une écriture radicale, unique en son genre, amenant les chanteurs à l’extrême limite de leurs possibilités. Pour gravir cet Himalaya de l’écriture baroque, les Cris de Paris et l’orchestre Les Siècles, deux des formations les plus en vue de la scène lyrique, sont réunis sous la direction de Geoffroy Jourdain. Une affiche d’exception pour un Israël en Egypte, calqué sur la version d’origine, riche en contrastes et en théâtralité. ● WEEK END avec les CRIS DE PARIS ● Isael in Egypt à l’Opéra le samedi 21 janvier ● Tristan et Iseult (Ni toi sans moi, ni moi sans toi) À l’Atelier de la Comédie samedi 21 janvier à 16h 5€ / gratuit pour les abonnés Opéra ● L’Ailleurs de l’Autre Au Théâtre du Chemin Vert dimanche 22 à ? 5€ / gratuit pour les abonnés Opéra Voir info en fin de brochure Production : Les Cris de Paris / Coproduction : Les Siècles Création au Festival de Beaune en juillet 2015. Diffusion au Festival de Lessay (18 août 2015) et au Festival de la Chaise-Dieu (22 août 2015) 17 DARAL SHAGA Musique Kris Defoort Livret Laurent Gaudé Direction artistique Philippe de Coen Mise en scène Fabrice Murgia Création vidéo Giacinto Caponio Création lumière Emily Brassier Création son Marc Combas Construction scénographie Bruno Renson 3 musiciens 3 chanteurs Ensemble Vocaal Lab (direction Romain Bischoff) 5 acrobates Jeudi 2 février 21h (à confirmer) Au théâtre du manège Tarifs : 23€ (Abonnés Opéra : 11€) Durée indicative : 70 mn COLLABORATION MANÈGE DE REIMS FERIA MUSICA Elan et fracas, envol et chute, Daral Shaga met en scène une fresque vertigineuse qui redonne voix aux migrants. C’est tout le talent des musiciens, des acrobates et des chanteurs lyriques de Feria Musica que de faire du récit de l’exil, un magistral cirqueopéra aux accords flambloyants. Mâts, cordes, trampoline, jonglage et acrobatie, mais aussi instruments live et chant lyrique, Daral Shaga largue les voiles. Son bateau est celui des oubliés, de tous ceux qui rêvent d’un ailleurs meilleur et tentent de passer le mur, au risque de n’en pas revenir. Un paysage de chair et d’étoffe, avec des grilles, des palissades, des écrans et des images projetées. Dans ce vertige permanent, les gens du voyage, des artistes sans frontières, dont les gestes, les numéros, les chants nous livrent le récit intense, aux accents drôles et poignants, d’un monde en suspens, cherchant sans fin à traverser les frontières. Deux années ont été nécessaires pour créer Daral Shaga. Ce spectacle de cirque hors-norme imaginé par Feria Musica et Kris Defoort est soutenu par le livret du romancier Laurent Gaudé ainsi que par la mise en scène brute et puissante de Fabrice Murgia. Sur le plateau, trois musiciens, cinq acrobates voltigeurs et trois chanteurs lyriques. Ils s’emparent de ce conte universel et nous invitent à suivre l’histoire d’un père et de sa fille en fuite vers une terre qu’ils espèrent plus hospitalière. En parallèle se déroule le récit d’un émigré faisant le voyage du retour. Double parcours semé d’embûches sur lequel veille Daral Shaga, la divinité protectrice des exilés. Du cirque à l’opéra, de la musique baroque au jazz, dans ce fabuleux spectacle, tout concourt à rendre possible la tentative de passer d’une rive à l’autre, en douceur.● Spectacle produit par Feria Musica et l’Opéra-Théâtre de Limoges, en coproduction avec Le Sirque (pole national des arts du cirque en Limousin), Le Festival les Francophonies en Limousin, Le Maillon - Théâtre de Strasbourg, Silbersee et le Palais des Beaux-Arts de Charleroi Avec le soutien du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles (Direction générale de la Culture, Service général des arts de la scène, service du cirque), le Fonds de Création Lyrique (Copie Privée), le Centre National du Théâtre, la Fondation BNP Paribas, la Loterie Nationale, la Fondation Beaumarchais, la SACD, Amnesty International France Avec l'aide du Centre communautaire de Joli Bois (Woluwé-Saint-Pierre), Trapèze asbl, Théâtre Wolubilis, Théâtre National de Bruxelles. 18 LE NOZZE DI FIGARO Direction musicale Arn Goerke Mise en scène , éclairages François de Carpentries Scénographie, costumes Karine Van Hercke Conte N.N Contessa N.N Susanna Inga-Lisa Lehr Figaro Jens Waldig Marcellina Stefanie Rhaue Basilio N.N Cherubino Patrizia Haϋsermann Bartolo Hyung Wok Lee Antonio Daniel Milos Barbarina Masako Iwamoto-Ruiter Don Curzio Thilo Andersson OPÉRA / MOZART Figaro, valet du comte Almaviva, n’apprécie pas que son maître lorgne sur sa promise, Suzanne, soubrette de la comtesse. Comment ramener le comte à la raison ? Tout le monde s’organise pour le détourner de ses vues : travestissements, manipulations, quiproquos s’enchaînent à un rythme échevelé… La légèreté mozartienne constitue en réalité la partie apparente d’un iceberg qui plonge le plus souvent au tréfonds de l’âme. Les Noces de Figaro créées en 1786 sur un livret de Da Ponte n’échappent pas à cette règle. Enrobés dans le génie mélodique de Mozart, les sentiments palpitent, les passions bousculent la hiérarchie sociale et les conflits d’amour et de pouvoir éclatent. Car derrière l’humour et le piquant des situations, la douce illusion d’un ordre social immuable où chacun est à sa place vacille et bascule, préparant à sa manière la contestation en marche. Sans céder aux facilités de la reconstitution historique, ni à l’actualisation univoque, la mise en scène de François de Carpentries et de Karine Van Hercke questionne avec subtilité et intelligence la permanence de ces rapports de pouvoir dans nos comportements. Le Nozze di Figaro apparaît alors comme un jeu du monde, un microcosme de l’être et du devenir de l’humain dans le tourbillon duquel le spectateur d’aujourd’hui se reconnaît, plus de 200 ans après la création de l’œuvre. Choeur ELCA Chef de chœur Sandrine Lebec Orchestre Opéra de Reims Samedi 4 février 20h30 Dimanche 5 février 14h30 Mardi 7 février 20h Mercredi 8 février 20h Chanté en italien surtitré Tarifs : 54 - 44 - 28 - 10€ Durée indicative : 3h avec un entracte 19 LE PETIT DUC OPÉRA COMIQUE / CHARLES LECOQ Direction musicale Nicolas Simon Chef de chant Nicolas Chesneau Mise en scène Edouard Signolet Le Petit Duc Sandrine Buendia Montlandry Jean-Baptiste Dumora Nicole Frimousse Rémy Poulakis Directrice Mathieu Dubroca Blanche N.N Orchestre des Les Frivolités Parisiennes A Petit Duc, grand succès ! Pour sa création en 1878, l’opéracomique composé par Charles Lecocq connaît le même engouement que son précédent triomphe, La Fille de Madame Angot. Mais la postérité ne lui réserve pas le même sort. Oublié… comme son auteur qui rivalisait pourtant à l’époque avec Hervé et Offenbach. Meilhac et Halévy, les librettistes du Petit Duc, sont restés bien plus célèbres que son compositeur. Mais ça, c’était avant que la Compagnie des Frivolités Parisiennes s’immisce dans le riche répertoire de Lecocq et lui offre de se dresser à nouveau sur ses ergots ! Débordant de qualités, Le Petit Duc fourmille de références aux succès scéniques les plus marquants du Second Empire. Sa musique tendre et pimpante, parfaitement ajustée au livret de Meilhac et Halévy, accompagne les charmantes péripéties du Duc Raoul de Parthenay et de la délicieuse Blanche de Cambry qu’il vient d’épouser à la cour de Versailles. Tous deux ont juste quinze ans. En vertu de leur jeune âge, les époux sont séparés, le Duc à la guerre, la jeune femme au pensionnat… Le Petit Duc devra alors faire assaut de ruse pour rejoindre sa Dulcinée. Vendredi 3 mars 20h30 Tarifs : 22€ Durée indicative : 2h30 avec entracte Production de la Compagnie Les Frivolités Parisiennes en coproduction avec le Théâtre de Saint-Dizier. Avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac, de la Ville de Paris et de la Fondation Orange. 20 Directeur artistique Akram Khan UNTIL THE LIONS COLLABORATION MANÈGE DE REIMS DANSE Ecriture du scénario Karthika Naïr Scénographie Tim Yip Eclairage Michael Hulls Dramaturge Ruth Little Producteur Farooq Chaudhry Composition musicale Beautiful Noise (Vincenzo Lamagna) 3 danseurs 4 musiciens Vendredi 3 mars 20h30 Samedi 4 mars 19h30 Au cirque du manège Tarifs : 28€ Abonnés opéra 15€ Durée indicative : 1h Tout de grâce et d’intensité, Akram Khan, danseur et chorégraphe, revisite avec splendeur un extrait du grand poème fondateur de son pays natal, Le Mahabharata. Et l’épopée indienne de reprendre vie dans les corps de trois fabuleux danseurs accompagnés de quatre musiciens. Une fois ouverte la page du célèbre livre, Akram Khan - danseur solaire et magnétique - a retrouvé ses complices artistiques. Ceux qui ont contribué à la création de son magnifique et précédent solo DESH. Ensemble, ils se sont emparés de l’histoire épique de la jeune princesse Amba, enlevée le jour de ses noces et qui, privée de son honneur, tente d’assouvir sa vengeance. Le chorégraphe se met lui-même en scène dans le rôle de Bheeshma, redoutable suborneur. Un fascinant décor circulaire, en forme d’immense tronc d’arbre tranché, avec ses nœuds et ses veines concentriques inspirés du séquoia, accueille les pas des interprètes. Confiant dans la puissance de la danse et de la musique live, le chorégraphe s’attache aux images. L’énergie, le rythme et les émotions, tout comme le déchaînement des éléments, la terre, le feu s’y expriment avec fougue. A travers cette relecture très personnelle du mythe et de sa trouble héroïne - un scénario confié à la romancière Karthika Naïr - on retrouve avec ravissement le métissage de danse traditionnelle indienne, le kathak, et d’écriture contemporaine qui caractérise la démarche d’Akram Khan. Vitesse, lenteur et précision composent avec l’intensité des situations et donnent au spectacle son charme lyrique et envoûtant.● Coproduit par Roundhouse Sader’s Well’s London, MC2: Grenoble, La Comète Châlons-enChampagne, Théâtre de la Ville / La Villette Paris, Danse Danse / TOHU Montréal, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, New Vision Arts Festival Hong Kog, Taipei Performing Arts Center, Movimentos Festwochen Autostadt Wolfsburg, Brighton Festival 2016, Maison de la Culture d’Amiens, Concertgebouw Brugge, Le manège, scène nationale-Reims, Holland Festival Amsterdam, Romaeuropa Festival, Curve Leicester. Sponsorisé par Partenariat COLAS / Akram Khan Company Créé avec le généreux soutin de The Quercus Trust. Akram Khan Company est soutenue par Arts Council England 21 MIEKO MIYAZAKI — FRANCK WOLF COLLABORATION JAZZUS Koto Mieko Miyazaki Saxophone Franck Wolf Le saxophoniste de jazz et la virtuose du koto japonais, dont on connaît tout le raffinement et cette capacité de rendre accessible à tous un art ancestral, relisent d’anciennes mélodies nipponnes, mais aussi Coltrane ou Schumann : un dialogue éclairé qui s’annonce passionnant. Complice et généreux, chacun tutoie avec respect et liberté le répertoire de l’autre. Une élasticité du répertoire étonnante qui confirme la virtuosité de l’interprétation et de la transcription, puis l’intelligence extraordinaire de recourir à des simplicités évidentes qui confèrent l’éclat final des morceaux.● Vendredi 10 mars 20h Théâtre du Chemin Vert Tarifs : Durée indicative : 22 Direction musicale David T. Heusel Mise en scène Paul-Emile Fourny Décors Benoit Dugardyn Costumes Stella Maris-Muller Lumières Patrick Meeus Werther Sebastien Guèze Albert Alexandre Duhamel Le Bailli Christian Treguier Charlotte Mireille Lebel Sophie Léonie Renaud Schmidt Eric Mathurin Johann Julien Belle Chœur d’enfants du Conservatoire de Reims Chef de chœur Yves Weeger Orchestre Opéra de Reims WERTHER COLLABORATION OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ METROPOLE OPÉRA /JULES MASSENET Lorsque Goethe publia ses Souffrances du jeune Werther, le roman connut un succès tel qu'il provoqua ce que l'on appela la « fièvre werthérienne », causant les suicides de jeunes gens prêts à tout pour imiter les héros romanesques. Plus d'un siècle plus tard, en plein romantisme français, Jules Massenet s’inspire de cette histoire d’amour impossible pour composer un drame lyrique bouleversant. Fidèle à son modèle littéraire, le compositeur saisit à merveille la ferveur exaltée des sentiments et laisse libre cours à ses inventions harmoniques et mélodiques pour atteindre une intensité musicale rare. La partition offre de magnifiques duos entre Werther et Charlotte, déchirés entre leur aspiration au bonheur et le respect implacable des conventions sociales et familiales que la jeune femme ne pourra dépasser. Dans une mise en scène inspirée, Paul-Emile Fourny, rend toute sa force à cet ouvrage dont le héros tourmenté cherche dans la mort une réponse à ses souffrances. Sous un Clair de lune pudique, l’orchestre bruisse de l’entente muette de deux êtres qui se cherchent et se fuient sans cesse. Jusqu’à ce que dans un élan fébrile, les larmes de Charlotte laissent couler le lyrisme éperdu d’un amour à l’issue inéluctable…● Dimanche 19 mars 14h30 (audiodescription) Mardi 21 mars 20h00 Chanté en Français surtitré ? Tarifs : 54 - 44 - 28 - 10€ Coproduction : Opéra de Massy, Opéra-Théâtre de Metz Métropole, Opéra de Reims. Durée indicative : 2h45 avec entracte 23 CONCERT TCHAÏKOVSKI COLLABORATION : ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE CONCERT TCHAÏKOVSKI Direction Jacques Mercier Piano Jean-Philippe Collard Orchestre National de Lorraine Programme Piotr Ilitch Tchaïkovski Concerto pour piano n°1 Symphonie n°5 Pour ce second concert en partenariat avec l’Opéra de Reims, Jacques Mercier dirige l’Orchestre national de Lorraine dans un programme dédié à Tchaïkovski, figure incontournable du romantisme russe. Une musique sans cesse à fleur de peau, agitant les sentiments comme aucune autre…Un concert consacré à Tchaïkovski ne peut que promettre des émotions fortes, surtout quand y figure le toujours fabuleux Concerto en si bémol mineur, aussi populaire que redoutable pour le soliste ! Ce monument du répertoire concertant, est servi ici par le pianiste Jean-Phillippe Collard, grand interprète du romantisme slave qu’il transcende avec une virtuosité et une inspiration musicale inégalables. Une âme face à son destin : c’est peut-être dans la 5e Symphonie (1888) que le fameux « drame tchaïkovskien » s’illustre avec le maximum d’unité, notamment par une magistrale gestion du sombre motif cyclique circulant à travers les quatre mouvements. Mais la 5e, c’est aussi une richesse thématique constante (merveilleux contrechants !) et, surtout, une couleur d’orchestre : celle de ces instruments à vent (écoutons les « graves » : le cor, le basson…) qui n’ont jamais été autant à la fête que dans cette tragédie symphonique…● Jeudi 23 mars 20h Opéra de Reims Tarifs : 26 - 22 - 16 - 10€ Durée indicative : 1H45 avec entracte 24 IMAÏNTSOO / LES OISEAUX Conte lyrique et visuel à l’écoute des oiseaux et des paysages Composition musicale Jean-Christophe Feldhandler Texte Raharimanana Images Philippe Charles Direction artistique Brigitte LallierMaisonneuve Scénographies et lumières Bernard Poupart Voix Sylvie Deguy Géraldine Keller Percussions Jean-Christophe Feldhandler Philippe Foch Dimanche 26 mars 11h Tarifs : 10€ Durée indicative : 50 minutes COLLABORATION : CÉSARÉ MATINÉE CONTEMPORAINE Envol des voix, battement des percussions, migration des sens, Imaïntsoo surplombe le rapport à la nature et fait prendre de la hauteur sur l'ouverture aux autres. Création à l'écoute des oiseaux et des paysages, ce conte lyrique et visuel est inspiré des observations sensorielles faites par les auteurs : le compositeur Jean-Christophe Feldhandler, le poète Jean-Luc Raharimanana, le plasticien Philippe Charles. Immergés depuis trois ans, successivement dans les milieux naturels des Marais de la Brière, des Volcans d'Auvergne, des Landes de Gascogne et quelques autres Parcs Naturels Régionaux, les trois artistes en résidence ont croisé leurs perceptions, transcrit leurs découvertes et expérimenté des formes d'expression nouvelles. Au bout du voyage, une création lyrique pour deux chanteuses et deux percussionnistes qui raconte une histoire d'oiseaux, d'hommes, de paysages, de migrations... Fille de la femme-oiseau Mananooh, Imaïntsoo a beau n'avoir ni ailes ni plumes, elle grandit en forêt avec la seule compagnie des oiseaux. Mais Relaah, prince des hommes et chasseur d'oiseau rare, s'éprend d'elle. Sans mettre en péril le peuple des oiseaux, Imaïntsoo parviendra-t-elle à quitter le nid ?...● Commandes et production : Athénor, scène nomade de création, Saint-Nazaire Coproduction (en cours) : Césaré, Centre national de création musicale, Reims - Gmem, Centre national de création musicale de Marseille. Avec le soutien de : Les petits devant, les grands derrière, Poitiers. Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°1 : page 7, n°3 page 33 A partir de 8 ans 25 FORGE ! Opéra fantastique d’après le conte gascon : Pieds d’or CRÉATION DE GABRIEL PHILIPPOT Adaptation Stéphan Ramirez Compositeur Gabriel Philippot Mise en scène Léo Cohen-Paperman Scénographie Tomoyo Funabashi Lumières Grégoire De Lafond Le Forgeron Antoine Philippot (baryton) La Mère, la Vipère, la Belle demoiselle, la Mère Angèle Chemin (soprano) Johannes Alexia Pingaud (mezzo-soprano) COLLABORATION : MÉLIMÔME Désir d’héroïsme, de grandes histoires et de mythes fondateurs... En mettant en scène Forge !, inspiré de Pieds d'Or, un conte gascon, le jeune metteur en scène Léo Cohen-Paperman assouvit son penchant pour le romantisme, un romantisme dont témoignent l'argument et la musique de l'œuvre. Foisonnant, terrifiant et drôle, cet opéra fantastique réussit l'alliance du grotesque et du sublime, du mal et du bien, du désespoir et de la joie. C’est Gabriel Phlippot, jeune compositeur rémois qui signe la partition musicale. Forge ! Ce spectacle s’adresse aux adolescents car c’est l'histoire du parcours initiatique d’un jeune garçon très pauvre Yohannes qui, pour devenir un homme, doit traverser des épreuves terribles, jusqu’à détruire puis reconstruire son propre corps. N'ayant plus de quoi nourrir sa mère, Yohannes décide d’entrer en apprentissage chez le forgeron, un être mystérieux. Un soir, il découvre la vraie nature de son maître : sous sa peau de forgeron se cache un drôle d’animal, une loutre ! Toutes les nuits, la bête arpente les bords du fleuve et appelle sa fille pour lui promettre un amant… Jusqu’au jour où celle-ci s’éprend du bel apprenti ! ● Décor Atelier de Reims Mercredi 29 mars 14h30 et 18h30 Scolaires / Mélimôme Jeudi 30 mars 10h00 et 14h30 Tarifs : adulte 10€ / enfants 5€ Durée indicative : 1h15 À partir de ? 26 CRÉATION 9 COLLABORATION : MÉLIMÔME BALLET / CAS PUBLIC Direction artistique et chorégraphie Hélène Blackburn Dramaturgie Johan de Smet Eclairages Emilie B-Beaulieu Photos Damian Siqueiros Soprano Jolien De Gendt + 5 danseurs Repoussant les frontières du silence pour que la différence se taise et que le corps devienne langage, la Compagnie québécoise Cas Public de la chorégraphe Hélène Blackburn, associée à la Compagnie belge Kopergietery, fait l'impossible pari d'utiliser, comme point de départ de sa nouvelle Création 9, la singularité du danseur Cai Glover : il est sourd. Le spectacle part d’une idée simple. L'intégration d'un danseur sourd a un impact sur la vie de la compagnie et demeure pourtant invisible du public. D'où un questionnement sur la place des sens dans la démarche de création et, au-delà, la perception du spectateur. S'il est totalement possible de bien danser sans entendre, Hélène Blackburn questionne sa propre façon de créer. Sans communiquer verbalement, la création existe-t-elle encore ? La chorégraphie de Création 9 entraîne Cai Glover et trois autres danseurs dans un voyage de sensations, rythmé par la 9ème symphonie de Beethoven. Un choix audacieux qui donne à voir le mordant si caractéristique des interprètes de la Compagnie. Mercredi 5 avril 14h30 et 18h30 Scolaires Mardi 4 avril 10h et 18h30 A partir de 6 ans Tarifs : adulte 10€ / enfants 5€ Durée indicative : 55 minutes Co-création de Cas Public et Kopergietery en coproduction avec la Place des Arts de Montréal 27 CATALI ANTONINI PERSIAN ALEXANDRIA COLLABORATION DJAZ Chant Catali Antonini Saxophone Eric Prost Piano Stéphane Pelegri Contrebasse Fender Rhodes Pascal Berne Batterie Yvan Oukrid 51 / DANS LE CADRE DE REIMS JAZZ FESTIVAL JAZZ À L’OPÉRA : CONCERT-RENCONTRES La chanteuse Catali Antonini rappelle que le jazz n’a pas de frontière et sait fusionner avec les musiques les plus diverses. Le quintet fait partager au public les impressions de voyage de la chanteuse sur les traces d’un Corto Maltese, qui n’est jamais loin. Les capacités vocales de Catali Antonini sont époustouflantes, alliées au sax d’Eric Prost. Entraînée par une section rythmique d’une grande intensité, elle nous emmène dans des balades fascinantes, de l’Inde à la Grèce, et de la Corse à la Perse. Cette musique vécue de l’intérieur touche les spectateurs au plus profond de leur être. ● Jeudi 6 avril 19h Tarifs : 10€ Durée indicative : 1h Autres concerts du cycle Jazz à L’Opéra : pages 6 et 16 28 LE JEUNE SAGE ET LE VIEUX FOU COLLABORATION : LES MONTS DU REUIL OPÉRA COMIQUE / MÉHUL Direction musicale Pauline Warnier Hélène Clerc-Murgier Mise en scène et scénographie Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola Dramaturgie Pierre Daubigny Costumes Valia Sanz Lumières Pierre Daubigny Cliton Anne-Marie Beaudette Rose Hadhoum Tunc Merval N.N Elise Antonine Bacquet Frontin Patricia Bonnefoy Dans le cadre du bicentenaire de la mort du Compositeur EtienneNicolas Méhul, né à Givet. "La victoire en chantant nous ouvre la barrière..." ces paroles du Chant du Départ, c'est à peu près tout ce que les mémoires ont gardé de l'œuvre du compositeur Etienne-Nicolas Méhul. Célébré à l'époque révolutionnaire pour sa fougueuse écriture patriotique, Méhul aura été aussi le premier musicien romantique français, auteur de quelque cinq symphonies et de trente opéras. De ce formidable répertoire qui n'a pas passé la barrière du temps, l'ensemble Les Monts du Reuil se délecte ; il le remet en lumière l'année même où sera célébré le bicentenaire de la mort de Méhul, né à Givet en 1763 et mort à Paris en 1817. Les Monts du Reuil ont choisi de porter à la scène une des œuvres les plus drôles et les plus inventives du compositeur, conçue avec l'excellent librettiste François-Benoît Hoffman. Jouant sur l'inversion des valeurs, c'est au fils, jeune adolescent qu'il incombe de ramener à la sagesse son père, noceur fou. Quand, ivre de vin et de femmes, "le vieux fou" rentre chez lui au petit matin, son "jeune sage" de fils l'accable de prêches et de pensées philosophiques. Drôle de famille ! ● Ensemble Instrumental Les Monts du Reuil et Les instruments à vent de l’Orchestre de l’Opéra de Reims 12 musiciens Vendredi 28 avril 20h30 Scolaires Jeudi 27 avril 10h et 14h30 Tarifs : 22€ Durée : 1h30 sans entracte Coproduction: Ensemble Les Monts du Reuil, Opéra de Reims, Opéra de Metz, Festival Jean de La Fontaine, Bibliothèque nationale de France. Ce projet est soutenu par : la DRAC Champagne-Ardenne, la région Champagne-Ardenne. Le décor est réalisé par les ateliers de l’Opéra de Reims. Le Jeune sage et le vieux fou est inscrit aux Commémorations nationales. L’ensemble Les Monts du Reuil bénéficie du mécénat de la Fondation Orange. 29 TOUS À L’OPÉRA 30 En partenariat avec le Manège de Reims Directeur général Tobias Richter Directeur du Ballet Philippe Cohen Chorégraphie Joëlle Bouvier Assistants chorégraphe Emilio Urbina Rafael Pardillo Musique Richard Wagner Dramaturgie Daniel Dollé Scénographie Emilie Roy Costumes Sophie Hampe Lumières Renaud Lagier 22 danseurs TRISTAN & ISOLDE « SALUE POUR MOI LE MONDE ! » BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE « Salue pour moi le monde ! », c’est ainsi que Isolde prend congé de sa suivante en attendant Tristan afin de lui faire boire un poison mortel, remplacé à son insu par un philtre d’amour… De tous les mythes qui réunissent des couples consumés par la passion, celui de Tristan et Iseult, est sans doute l'un des plus forts. Inspiré par cette légende médiévale celtique, Richard Wagner créa en 1865 un opéra magistral, une histoire de rois et de reines, de pouvoir et de conflits, d’amour et de haine. Après avoir présenté sa vision de Roméo et Juliette, Joëlle Bouvier (Grand Prix de la Danse SACD) a relevé le défi d’adapter pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève ce sommet du romantisme allemand. Tout en respectant l’essence de l’opéra, la chorégraphe a choisi de transformer certains éléments de l’histoire pour livrer une heure et demie de danse pure où la tourmente des corps se fond à merveille dans la partition wagnérienne. Lyrique, expressive, charnelle, sa gestuelle porte l’élan du corps jusqu’à l’incandescence pour faire partager des moments d'extase où la haine côtoie les flammes d'une passion extrême. Entre duos sublimes, portés audacieux et superbes scènes d’ensemble, les 22 danseurs font preuve d’un engagement et d’une interprétation remarquable pour nous entraîner dans les vertiges d’une passion éternelle. ● Vendredi 12 mai 20h30 Samedi 13 mai 20h30 Tarifs : 28€ -15 - 7€ Durée : 85 minutes sans entracte 31 Mise en scène et Direction artistique Vincent Tavernier Direction musicale Hervé Niquet Chorégraphie Marie-Geneviève Massé Décors Claire Niquet Costumes Erick Plaza-Cochet Lumière Carlos Perez Les Malins Plaisirs 9 comédiens dont : La princesse Aristione Mélanie Le Moine La princesse Eriphile Marie Loisel Sostrate Laurent Prévôt Clitidas Pierre-Guy Cluzeau Le Concert Spirituel 9 chanteurs dont : Caliste Eva Zaïcik Tircis Laurent Deleuil Lycaste Clément Debieuvre La Nymphe du Tempé Lucie Roche LES AMANTS MAGNIFIQUES COMEDIE BALLET/ MOLIÈRE - LULLY Féerie d'un spectacle que le Roi Soleil commanda à Molière et Lully pour célébrer le Carnaval 1670, Les Amants Magnifiques explorent une forme de poésie galante, mêlant une étude fine du sentiment amoureux à la peinture ironique de la vie de cour. Pour en restituer la subtilité, le spectaculaire et la fantaisie, le metteur en scène Vincent Tavernier, de la compagnie théâtrale Les Malins Plaisirs, s’est entouré de nombreux artistes, en particulier l’ensemble Le Concert Spirituel et la compagnie de danse L’Eventail. Le foisonnement scénique qui en découle suscite le même ravissement que le mélange des arts était sensé inspirer à Versailles. A grands coups de divertissements plus somptueux les uns que les autres, deux grands rois de la mythologie grecque s'affrontent en vue de charmer la princesse Eriphile et d'obtenir sa main. La princesse ne s'en laisse pas conter. N'en aimerait-elle pas tout simplement un autre ? Comme rien n'est simple au pied de l'Olympe, le jeune général Sostrate pour qui va l’inclination de la Princesse ne peut, vu son rang, l’épouser.● et 19 instrumentistes L’Éventail 8 danseurs Samedi 20 mai 20h30 Tarifs : 44 - 34 - 20 - 10€ Coproducteurs: Les Malins Plaisirs, Le Concert Spirituel, L’Eventail, l’Opéra de Rennes, le Centre de Musique Baroque de Versailles (C.M.B.V), l’Opéra de Massy, l’Opéra d’Avignon. Durée indicative : 3h avec entracte 32 QUATUOR À CORPS Concert COLLABORATION : CÉSARÉ Composition Jean-Luc Fafchamps Daniele Ghisi Francesco Filidei François Sarhan Assistant Manolo Sellati Mise en scène Ingrid von Wantoch Rekowski Costumes Regine Becker Espace Christine Grégoire Son Greg Beller Bart Aga Acteurs Aurélien DubreuilLachaud Manon Joannotéguy Candy Saulnier Bernard Eylenbosch MATINÉE CONTEMPORAINE Le corps est-il un instrument comme les autres ? Partant d'une transposition théâtrale du quatuor à cordes, la metteure en scène Ingrid van Wantoch Rekowski explore cette micro-société à quatre membres : quatre corps qui interagissent, quatre personnalités qui dépassent leur singularité pour la mettre au service d'un ensemble. Les corps se font instruments, se confrontent, s'écoutent, s'harmonisent, se complètent. Pourtant, chacun possède sa propre mélodie et doit chercher, par-delà les tensions, l'accord avec ses partenaires. Reflet concentré de la complexité des rapports humains, le quatuor apparaît comme l'une des manifestations de la structure familiale, la famille comme filtre entre l'individu et la société. Puisant des représentations familiales, des modes d'expression, des gestuelles, dans une variété de formes artistiques, de la tragédie grecque à la chanson populaire, le Quatuor à Corps produit à partir de ce matériau collecté un véritable vocabulaire, une réservoir de notes où les compositeurs n'ont eu qu'à se servir pour leur écriture musicale. Musique ? Dimanche 4 juin 11h Tarifs : 10€ Durée indicative : 1h15 Production Lucilia Caesar Coproduction IRCAM (Paris) / Les Brigittines (Bruxelles) / Ars Musica (Bruxelles) / Césaré, Centre national de création musicale (Reims). Soutien Fédération Wallonie-Bruxelles . Autres concerts du cycle Matinées Contemporaines : n°1 : page 7, n°3 page 25 33 ? COLLABORATION JAZZUS Vendredi 9 juin ? Tarifs : Durée indicative : 34 AUTOUR D’ISRAEL EN EGYPTE : WEEK END LES CRIS DE PARIS Les Cris de Paris sont en résidence à l’Opéra de Reims et en Champagne Ardenne Créés et imaginés par Geoffroy Jourdain, Les Cris de Paris interprètent principalement le répertoire vocal et instrumental du début du XVIe siècle à nos jours. Leur démarche artistique est le reflet de la richesse et de la variété des parcours des artistes qui participent à leurs productions ; ils peuvent être quatre comme quatre-vingt, avec parmi eux des compositeurs, des arrangeurs, des comédiens, des metteurs en scène, des instrumentistes, des danseurs, des directeurs d’ensembles, des chefs de chœur, des plasticiens, des créateurs sonores, des pédagogues... Curieux et passionnés, ils s’investissent avec la même audace dans la redécouverte d’œuvres méconnues que dans l’exploration des potentialités de la voix au sein de la création contemporaine. ● Tristan et Iseult ou Ni toi sans moi, ni moi sans toi À l’Atelier de la Comédie samedi 21 janvier à 16h 5€ / gratuit pour les abonnés Opéra et les spectateurs d’Israël en Egypte (tous publics à partir de 8 ans) Composition musicale Morgan Jourdain / Livret Morgan Jourdain et Nicolas Vial Mise en scène Nicolas Vial L’histoire de Tristan et Iseut nous raconte leurs amours tumultueuses, un univers brumeux, ses océans, sa magie et ses monstres obscurs. Plonger le spectateur dans les affres de la passion amoureuse, rendre sensibles les sentiments les plus forts et les plus absolus sous les lumières de la scène : tel est le défi des interprètes. Chacun connaît son rôle, ses notes, ses entrées et sorties. Les répétitions ont été longues. Tout est réglé comme du papier à musique. Les artistes s’apprêtent à interpréter la lutte des deux amants contre leur destin mais, soudain... Dans cette romance funeste où les personnages sont écrasés par une fatalité qui les dépasse, les coups du sort sont parfois là où l’on les attend le moins. Avec humour, quatre interprètes entendent mener à bien un spectacle, mais font face aux méandres de la scène : ses complications, ses échecs, ses miracles. ● L’Ailleurs de l’Autre / Un voyage musical sur les bords du monde Au Théâtre du Chemin Vert dimanche 22 à ? / tous publics 5€ / gratuit pour les abonnés Opéra et les spectateurs d’Israël en Egypte Musiques vocales d’Albanie, de République Centrafricaine, d’Inde du Sud, des Iles Salomon, de Birmanie, d’Ethiopie, de Taïwan… Avec trois chanteuses solistes des Cris de Paris La posture d’explorateur, à l’heure des vols low cost et de google earth, a perdu de sa superbe. Elle ressurgit pourtant, dès lors que l’on regarde un planisphère dont l’Europe ne serait pas le centre, ou un globe à l’envers, comme si c’était nous qui marchions sur la tête. Ainsi, le point de départ de ce spectacle musical repose sur la règle du jeu suivante : trois chanteuses lyriques sont mises en contact par le biais d’enregistrements avec des pièces vocales dont elles ignorent le sens, la fonction et l’origine. Il s’agit de musiques qui se transmettent de façon orale ; elles devront se les approprier et les restituer sans passer par l’écriture, écriture qui a pourtant façonné leur rapport à la musique et celui de la majorité des personnes à qui elles s’adressent. L’Ailleurs de l’autre propose un récit de voyage décalé qui abolit les frontières du temps et de l’espace. 35 36