dominique bagouet - Théâtre de la Ville
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dominique bagouet - Théâtre de la Ville
COMMUNICATION anne-marie bigorne [email protected] 01 48 87 87 39 jacqueline magnier [email protected] 01 48 87 84 61 marie-laure violeTTe [email protected] 01 48 87 82 73 ADMINISTRATION 16 quai de gesvres 75180 paris cedex 04 I 01 48 87 54 42 SAISON 2012 I 2013 DIMANCHE 18 NOVEMBRE À PARTIR DE 11H 2 aTeliers de praTique de danse i 3 films i 1 renconTre HOMMAGE À DOMINIQUE BAGOUET Jours étranges 1990 → ThéâTre de la ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 du 17 au 20 novembre 20 h 30 i dimanche 18 novembre 15 h Tarif a 26 € // 20 € // jeunes 15 € locaTion 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 // 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18 // 01 42 74 22 77 //wwww.theatredelaville-paris.com → ThéâTre de la ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 du 17 au 20 novembre 20 h 30 i dimanche 18 novembre 15 h HOMMAGE À DOMINIQUE BAGOUET dimanche 18 novembre à parTir de 11 h DOMINIQUE BAGOUET Jours étranges CHORÉGRAPHIE dominique bagouet 1990 REPRISE SOUS LA DIRECTION ARTISTIQUE DE catherine legrand & anne-Karine lescop MUSIQUE 5 CHANSONS EXTRAITES Strange Days The doors DÉCOR laurent gachet RÉALISATION vincent gadras LUMIÈRES serge dées RECRÉÉES PAR robin decaux COSTUMES laure fonvieille DE L’ALBUM DU GROUPE AVEC 10 ADOLESCENTS DE RENNES leslie degot, alexis hédouin, eve jacquet, matéo labrosse, shankar lestréhan, sarah montreuil, isaac m’vemba, melvin nze-eyoune, valentine petitjean, pauline rip 1990 FRAÎCHEUR DU MOUVEMENT Bien trop tôt disparu, voici déjà vingt ans, dominique bagouet aura imprimé à toute la danse contemporaine française une ligne en taille douce, dont la maturité compositionnelle n’écartait pas le sentiment qu’il y aura toujours, dans l’art, une part d’enfance à rejouer. Cette enfance de l’art était particulièrement prégnante dans Jours étranges, créé en 1990. Sur cinq chansons de l’album Strange Days des doors, Dominique Bagouet mettait subtilement en perspective le désarroi de sa propre adolescence « qui cherchait alors ses propres valeurs et vivait aussi d’obscurs désirs mal définis de révolte contre les normes et les codes établis ». Depuis la disparition du chorégraphe, les carnets bagouet veillent à en perpétuer le répertoire, au fil d’une dynamique qui ne soit pas exclusivement muséale. C’est dans cet esprit, oh combien vivant, que catherine legrand et anne-Karine lescop ont entrepris de reprendre Jours étranges avec dix adolescents de Rennes. Façon de retrouver, dans les désarrois et les insouciances d’aujourd’hui, cette fraîcheur du mouvement que Dominique Bagouet avait su impulser. jean-marc adolphe Tournée 2012 i 2013 jours éTranges 24 novembre 10 décembre 23 février 14 & 15 mars LAMBALLE, le Quai des Rêves MARSEILLE, Klap maison pour la danse AVIGNON dans le cadre du festival Les Hivernales RENNES, Le Triangle, cité de la danse le Triangle, cité de la danse. du ministère de la culture et de la communication, en collaboration avec le centre national de la danse dans le cadre du dispositif « danse en amateur et répertoire », de la drac bretagne, de la ville de rennes et de la caisse des dépôts. PRODUCTION AVEC LE SOUTIEN ThéâTre de la ville paris • jours éTranges • saison 2012-2013 HOMMAGE À DOMINIQUE BAGOUET DIMANCHE 18 NOVEMBRE À PARTIR DE 11H 2 aTeliers de praTique de danse i 3 films i 1 renconTre →13 h - 14 h30 // au café des ŒilleTs graTuiT sur réservaTion projecTion film DURÉE 45 MN Jours étranges En continu captation du spectacle Jours étranges lors de la représentation par la Compagnie Bagouet du 25 juillet 1993 à la cour d’honneur du Palais des Papes d’Avignon © les carnets bagouet → 15 h - 15 h 50 // grande salle specTacle DURÉE 50 MN Jours étranges → 16 h30 - 18 h // à la coupole Tarif unique 5 € aTelier de danse dirigé par anne-Karine lescop interprète d’Odile Duboc et responsable artistique de la reprise de Jours étranges (pour adolescenTs de 11 à 16 ans ) * Voir texte du premier atelier. → 17 h - 18 h30 // au café des ŒilleTs graTuiT sur réservaTion projecTion film DURÉE 90 MN Planète Bagouet réalisation charles picq © agat film Plus qu’un portrait, ce film tente de saisir la portée de l’œuvre de Dominique Bagouet. Il le fait en évoquant le travail du chorégraphe, ses rapports avec les interprètes et son installation au début des années 1980 au Centre chorégraphique de Montpellier. L’enseignement qu’il y dispensa ne fut pas la moindre de ses actions. Tourné lors du festival Montpellier Danse en 1993, quelques mois après la mort du chorégraphe, le film donne la parole aux danseurs et aux fidèles de son équipe (Christine Le Moigne, Alain Neddam, Sven Lava Pohlhammer, etc.), dans un ultime hommage qui fut le fil conducteur de l’ensemble du festival. extraits du texte de fabienne arvers, in Catalogue images de la culture n° 19, CNC, janvier 2005. →18 h30 - 20 h // au café des ŒilleTs graTuiT sur réservaTion renconTre Danseurs, traces vivantes du chorégraphe animée par jean-marc adolphe avec des danseurs de Dominique Bagouet (sylvain prunenec, olivia grandville sous réserve) & avec anne abeille assistante du chorégraphe ouverTure de la locaTion mardi 30 ocTobre • réservaTion sur le siTe inTerneT www.theatredelaville-paris.com (rubrique renconTre puis calendrier & inscripTions) → 20 h 30 - 22 h 15 // grande salle graTuiT sur réservaTion présenTaTion du film (20 H 30) de jack ralite, ami et président des Carnets Bagouet → 11 h - 12 h30 // à la coupole Tarif unique 5 € film (21 H) DURÉE 75 MN aTelier danse Noces d’or ou la mort du chorégraphe dirigé par catherine legrand interprète de la compagnie bagouet réalisation marie-hélène rebois © daphnie production (pour adulTes à parTir de 16 ans non danseurs) * Pour faire écho avec la pièce que vous aurez déjà vue, ou anticiper sur votre point de vue de spectateur si vous êtes sur le point de l’être, et cela après une brève mise en mouvement, nous aborderons ensemble l’apprentissage d’une des danses de Jours étranges. L’histoire d’une œuvre inaboutie, Noces d’or, que Dominique Bagouet voulait offrir à ses parents et à son public avant de mourir. La réalisatrice a retrouvé tous ceux qui faisaient partie de l’équipe de création de cette pièce, leur a demandé ce qu 'ils savaient du projet, et comme dans un puzzle, a reconstitué les intentions du chorégraphe. Ce documentaire revient aussi sur la personnalité complexe et hors du commun de Dominique Bagouet et sur la naissance de sa vocation. ThéâTre de la ville paris • jours éTranges • saison 2012-2013 DOMINIQUE dominique bagouet est l’un des chorégraphes emblématiques de la nouvelle danse française. il a marqué l’histoire de la danse par ses chorégraphies à la fois drôles et graves, inventives et subtiles. jours éTranges/1990 /45’ dominique bagoueT & jours éTranges/1990 […] Le climat de ces « Strange days » correspondait parfaitement au désarroi de notre adolescence qui cherchait alors, dans ce qui est devenu une sorte de mythologie, ses propres valeurs et vivait aussi d’obscurs désirs mal définis de révolte contre les normes et les codes établis. Pour Jours étranges le chorégraphe s’est tourné vers sa propre adolescence, cherchant à retrouver la fraîcheur dans les mouvements – par des corps moins savants que d’ordinaire pour lui – s’appuyant sur les réminiscences de la puissance de liberté procurée à cet âge de la vie par l’arrivée de la musique rock (cinq chansons de l’album Strange Days des doors constituent la bande son du spectacle), et évoquant les émotions liées à l’adolescence. Pour la première fois, Dominique Bagouet abandonne le détail et la précision ; Jours étranges est en effet atypique dans le parcours du chorégraphe ; moins « savante » par choix revendiqué. L’écriture de Jours étranges permet à Dominique Bagouet d’exprimer son désir d’une danse de révolte : celle de l’adolescence, de Mai 68 (période où il était adolescent), celle aussi du chorégraphe qui souhaite briser les conventions. […] Cette musique, pour laquelle finalement je n’ai que peu d’opinions sinon qu’elle me bouleverse à chaque fois, me permet de renouer avec un état qui n’est pas si éloigné de celui d’aujourd’hui où la remise en question, la quête d’aventures, se heurtent encore à de nouvelles conventions, des systèmes qui redeviennent pesants et qu’il semble urgent de secouer. dominique bagouet, juillet 1990 noTe d’inTenTion il s’est agi de recréer, avec un groupe d’adolescents, une pièce de danse contemporaine du chorégraphe dominique bagouet, devenu « classique » du xxe siècle, dont on célébrera le vingtième anniversaire de sa disparition en décembre 2012. Travail de toute une saison, le niveau d’exigence a mené le projet vers une production artistique à part entière. Après plus de 120 heures de répétition, Jours étranges est présenté sur scène dans des conditions professionnelles (re-création des lumières, du décor et des costumes). Soutenu et accompagné par le Triangle, cité de la danse à Rennes. En nous adressant à des adolescents, nous souhaitions reprendre la pièce par le cœur de sa thématique, c’est-à-dire l’adolescence. Comme un gant que nous retournerions pour regarder comment il est fait, nous nous posions cette question : l’écriture et le contenu de la pièce s’enrichirait-il ? Se transformerait-il au contact des jeunes, de leur histoire, de leur corps ? Nous souhaitions que ce projet permette à des jeunes venant de différentes expériences en danse de se rencontrer, et ainsi d’enrichir leur apprentissage et leur danse par la différence des regards et des gestes. L’intégralité de la pièce a été remontée « au plus près », tout en sachant que son écriture est basée sur les improvisations des danseurs. Ainsi les jeunes sont-ils passés par ces mêmes processus d’improvisation et de jeu, pour aller vers une appropriation sensible de l’écriture d’origine. La danse s’est adaptée à ces nouveaux danseurs pour une véritable interprétation. anne-Karine lescop et catherine legrand, février 2012 ThéâTre de la ville paris • jours éTranges • saison 2012-2013 JEUNESSE DE DOMINIQUE BAGOUET vingt ans après sa mort, le legs de dominique bagouet, ce funambule des ellipses, reste porteur d’une épatante liberté, comme le manifeste la reprise de Jours étranges par un groupe d’adolescents rennais. disparu voici vingt ans, dominique bagouet a imprimé à la danse contemporaine française une ligne en taille douce, dont la sève a été prolongée par les danseurs des carnets bagouet. avec eux, le Théâtre de la ville rend hommage à une œuvre dont les traces restent vibratiles, et se transformera, ledimanche 18 novembre, en véritable ruche, avec deux ateliers danse, une rencontre et plusieurs projections, dont l’émouvant Noces d’or en soirée, documentaire de mariehélène rebois qui reconstitue, à la façon d’un puzzle, la dernière création que dominique bagouet n’a pu achever. « Un jour, Dominique [Bagouet] était parti en laissant la musique des Doors assez fort dans le studio. Et nous, comme il y avait pas mal de tension accumulée, on s’est mis à se défouler et à faire tous ces gestes qu’on fait quand on est seul et qu’on met de la musique. En fait, il était dans un bureau derrière la vitre et il nous regardait. Et il a noté pour chacun des choses assez caractéristiques qu’on a ensuite réutilisées. » Cette anecdote de répétition, rapportée par l’une des interprètes de Jours étranges, au lendemain de sa création en juillet 1990 au festival Montpellier Danse 1, en dit assez long sur un processus d’écriture assez inhabituel chez Dominique Bagouet. Lui-même évoquait, lors de cette même rencontre publique, le rôle « assez provocant » de Catherine Legrand, qui fut son assistante sur la pièce et qui « ne poussait pas du tout dans le sens de chorégraphier les choses ». Une complicité qui ne pouvait qu’inciter Dominique Bagouet à rompre avec une écriture « bien clean », voire même à « ruer dans les brancards » et « jeter le bonnet par-dessus les moulins », comme il disait… En 1990, le chorégraphe ne savait pas qu’il ne lui restait hélas plus que deux ans à vivre. Avec Jours étranges, il revisite ce moment de « l’adolescence qui cherchait alors, dans ce qui estdevenu une sorte de mythologie, ses propres valeurs et vivait aussi d’obscurs désirs mal définis de révolte contre les normes et les codes établis ». La fièvre de mai 1968 n’avait pas encore enflammé les esprits et les corps, qu’en 1967 Dominique Bagouet faisait ses classes au Centre de danse de Rosella Hightower, à Cannes. Dans ses bagages, une jeune élève américaine rapporte cette année-là le second album des doors, un groupe fondé deux ans plus tôt à Los Angeles et alors quasiment inconnu enFrance. « Avec la voix chaude de Jim Morrison, le climat de ces Strange Days correspondait parfaitement au désarroi de notre adolescence », se souviendra Dominique Bagouet au moment de la création de la pièce. L’album des Doors, inscrit dans la mémoire, lui permet « de renouer avec un état qui n’est pas si éloigné de celui d’aujourd’hui où la remise en question, la quête d’aventures, se heurtent encore à de nouvelles conventions, des systèmes qui redeviennent pesants et qu’il semble urgent de secouer 2 ». Vingt ans après la mort (bien trop prématurée) du chorégraphe, ce qu’il disait en 1990 demeure d’actualité. Et le legs de Dominique Bagouet, ce funambule des ellipses qui a su allier exigence et fantaisie, légèreté et gravité, reste porteur d’une épatante liberté. Dans la continuité du travail considérable qu’ont mené les carnets bagouet pour faire vivre, de façon non muséale, la mémoire du chorégraphe, catherine legrand et anne-Karine lescop ont entrepris, à Rennes, de transmettre Jours étranges à un groupe de dix lycéens. Outre que cette expérience est, en elle-même, un modèle de ce qui peut être tenté entre les milieux artistiques et ceux de l’éducation, elle colore l’écriture de Dominique Bagouet, en toute confiance d’interprétation, de toute la palette d’exubérance et de fragilité, de chahut et de rêverie, qui en manifeste la vive jeunesse. jean-marc adolphe Hélène Cathala, lors d’une rencontre publique animée par Lise Ott au festival Montpellier Danse en juillet 1990, avec Dominique Bagouet, Hélène Cathala et Fabrice Ramalingom. In Dominique Bagouet, coffret livre DVD, ouvrage collectif sous la direction de Anne Abeille, La Maison d’à côté, 2010. 2 Citations de Dominique Bagouet extraites du texte-programme de Jours étranges en 1990. 1 ThéâTre de la ville paris • jours éTranges • saison 2012-2013 DOMINIQUE BAGOUET Élève de Rosella Hightower à Cannes dès 1965, il reçoit un enseignement classique et trouve son premier engagement chez Alfonso Cata au Ballet du Grand Théâtre de Genève en 1969. L’année suivante, il danse dans la compagnie de Félix Blaska puis entre aux Ballets du XXe siècle de Béjart à Bruxelles. L’expérience dure deux ans et se prolonge dans le groupe Chandra (où travaillait aussi Maguy Marin). De retour à Paris en 1974, Dominique Bagouet prend des cours avec Carolyn Carlson et Peter Goss. Il danse aussi dans les compagnies de Joseph Russillo, Anne Béranger et Peter Goss. Il part ensuite aux États-Unis où il découvre les techniques issues des écoles américaines. En 1976, à son retour en France, il présente sa première chorégraphie Chansons de nuit au Concours de Bagnolet et remporte le premier prix avec mention recherche. Il fonde alors sa propre compagnie. Pour la faire vivre, il va enchaîner les créations à un rythme très soutenu qu’il déplore. Jusqu’en 1979, il crée quatorze pièces, parfois dans l’urgence et pas toujours de façon satisfaisante. Avec Sous la blafarde, le jeune chorégraphe commence à s’imposer et trouve un havre : la ville de Montpellier qui accueille la compagnie et lui donne les moyens d’exister puisqu’il est invité à mettre sur pied et à diriger le Centre chorégraphique régional de Montpellier. Il créera d’ailleurs dans cette ville le Festival International Montpellier Danse qu’il dirigera jusqu’en 1982. Dominique Bagouet va alors créer certaines des pièces les plus marquantes de la chorégraphie contemporaine française, d’Insaisies (1982) jusqu’à Necesito, pièce pour grenade (1991), ultime commande réalisée pour célébrer le 500e anniversaire de la ville espagnole. Avec des pièces comme Déserts d’amour (1984), Le Crawl de Lucien (1985) ou Assaï (1986), Dominique Bagouet impose clairement sa personnalité et son style. Toutes ces pièces sont marquées par un style gestuel très particulier, parfois qualifié de « néo-baroque », mais surtout très recherché et subtil. La démarche chorégraphique de Dominique Bagouet compose le mouvement de très nombreux petits gestes (jeux des pieds et des mains, inclinaison particulière du torse) sans aucun maniérisme et d’une redoutable précision. Autre constante, le chorégraphe a toujours su s’entourer d’artistes au talent reconnu. Il y eut Christian Boltanski, Pascal Dusapin pour Le Saut de l’ange (1987), Tristan Murail pour Déserts d’amour ou l’actrice Nelly Borgeaud pour le superbe Meublé sommairement (1989), adaptation chorégraphique d’un roman d’Emmanuel Bove. Avec Charles Picq, il a réalisé deux films : Tant mieux, tant mieux ! (1983) et dix anges, portraits (1988, d’après Le Saut de l’ange). S’il y avait un style Bagouet, il résiderait également dans cette curiosité qui a marqué toute une génération. extrait de 99 biographies pour comprendre la jeune danse française les saisons de la danse hors série été 97. CATHERINE LEGRAND Elle est danseuse interprète pour différents chorégraphes dont ces dernières années et actuellement Boris Charmatz (La Levée des conflits), Olivia Grandville (Une semaine d’art en Avignon et Le Cabaret discrépant), Dominique Jégou (Un si petit espace), Laurent Pichaud (àtitré), Déborah Hay (If I sing to you et O. O), Emmanuelle Huynh (A Vida enorme), et Loïc Touzé (9). Entre 1990 et 2003, ce fut avec Michel Keleménis, Olivia Grandville, Xavier Marchand, Hervé Robbe, Alain Michard, Boris Charmatz, et Sylvie Giron. En février 1982, lors d’une audition, elle rencontrait Dominique Bagouet, rejoignait sa compagnie et y dansait jusqu’en 1993. Depuis lors elle transmet aussi, régulièrement, des pièces de répertoire dans le mouvement de l’association les Carnets Bagouet à différentes compagnies : Barc Régine Chopinot (Le Saut de l’ange), Dance Theatre of Ireland de Dublin (Jours étranges), Ballet de Lyon (Déserts d’amour), Ballet du Rhin (Déserts d’amour), Ballet de Nancy (Les petites Pièces de Berlin), Cie de Paracuru au Brésil (So Schnell) ; à des écoles de danse : école du Ballet national de Marseille (Déserts d’amour), CNDC d’Angers (Meublé sommairement). Elle développe des projets pour des groupes amateurs. Elle enseigne ponctuellement dans des lycées, des écoles primaires, des conservatoires (Lyon, Paris, Rennes, Saint-Brieuc, Vannes, Brest, Lorient). Saison 2011-2012 : Dans la cadre du Musée de la danse et en collaboration avec Anne Karine Lescop, elle propose depuis 2009 « Kinder », et « Shaker », des ateliers pour enfants. En partenariat avec le Triangle de Rennes, toutes deux proposent dans une nouvelle version une reprise de Jours étranges de Dominique Bagouet pour un groupe d’adolescents. En partenariat avec La Passerelle de Saint Brieuc, et toujours en collaboration avec Anne-Karine Lescop, elle développe cette saison une résidence d’artiste en lycée, autour de Jours étranges. Ce projet se décline également auprès des élèves d’une classe de théâtre à Ploermel. En partenariat avec “Arts vivants”, toutes deux proposent une exploration autour du Saut de l’ange et de Jours étranges à deux classes de collège (Tremblay et Bain de Bretagne), ainsi qu’une série d’ateliers auprès d’enseignants. En partenariat avec “Danse à tous les étages” avec Alain Michard et l’écrivaine Nathalie Burelle, elle propose un atelier de création pour un groupe de jeunes déscolarisés. ANNE-KARINE LESCOP Formée à l’école du Centre national de danse contemporaine d’Angers, elle travaille en tant que danseuse interprète et assistante auprès de nombreux chorégraphes parmi lesquels : Odile Duboc, Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh, Sylvain Prunenec, Boris Charmatz, Rachid Ouramdame. En 2000, après avoir participé à un groupe de réflexion informel sur la formation du danseur, le département danse de l’université de Paris VIII Seine St Denis lui propose de diriger un projet qu’elle mène durant trois ans sur la recréation de soli. Au cœur de ce projet, trois soli de Dominique Bagouet. Elle devient ensuite responsable pédagogique de l’École Supérieure du CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh (2004-2006), pour la formation d’interprète et la création de la formation Essais. Interprète du Projet de la Matière d’Odile Duboc créé en 1993, Anne-Karine Lescop propose un projet d’adaptation de cette pièce à de jeunes enfants âgés de 4 à 10 ans. Profitant d’une résidence d’artiste à l’école, Petit projet de la matière voit le jour à Rennes au Musée de la danse, au CCN du Havre, à la Scène nationale de Blois et du Mans, au Festival des Rencontres Internationales de Seine Saint-Denis et au Festival d’Avignon. Elle se consacre aujourd’hui à des projets de transmission de répertoire chorégraphique ainsi qu’à des cycles de formation destinés aux amateurs, qu’ils soient adultes ou enfants. Jours étranges a ainsi été recréé pour les adolescents de Rennes mais a aussi bénéficié d’une résidence d’artiste au lycée en partenariat avec La Passerelle à St Brieuc. ThéâTre de la ville paris • jours éTranges • saison 2012-2013
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