Musique - Paris quartier d`été
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Musique - Paris quartier d`été
PARIS QUARTIER D’ÉTÉ FESTIVAL 2010 Du 14 juillet au 15 août Danse, m usique, cirque, théâtre, et plus encore… DOSSIER DE PRESSE www.quartierdete.com (à partir du 1er Juin) Contact Presse Opus 64 Valérie Samuel -‐Thibault Tourmente Marie Jo Lecerf -‐ Patricia Gangloff Tél : 01 40 26 77 94 Fax : 01 40 26 44 98 [email protected] [email protected] 1 Sommaire 4 Éditorial 5 Paris quartier d’été, maison fondée en 1990 7 DANSE 8 Soirées Bagouet -‐ Jours étranges / So Schnell Dominique Bagouet / Ballet du Grand Théâtre de Genève 14, 15 et 16 juillet – Palais Royal 10 Pastora Pastora Galván 27 et 28 juillet – Palais Royal 12 Oro Viejo Rocío Molina 30 et 31 juillet – Palais Royal 14 La Confidence des oiseaux Le Guetteur – Luc Petton & Cie 24 et 25 juillet – Domaine départemental de Chamarande 15 Miroir, Miroir Cie Moglice – Von Verx / Mélissa Von Vépy 17, 20 et 21 juillet, 4 et 5 août – en tournée 16 Les Miniatures Cie Pernette 18, 28, 29 et 30 juillet -‐ en tournée 17 MUSIQUE 18 Mirror, Mirror The Irrepressibles 4, 5 et 6 août – Palais Royal 19 Sistema Tango 27, 28, 30 et 31 juillet – Palais Royal 20 Deba – Chants et danse des femmes de Mayotte 24 juillet – église Saint-‐Eustache 21 Anass Habib 31 juillet – église Saint-‐Eustache 22 Inés Bacán 7 août -‐ église Saint-‐Eustache 23 34 Puñaladas 15, 16, 17, 18, 19 juillet – en tournée dans les parcs et jardins parisiens 24 Yom 21, 22, 23, 24 et 25 juillet -‐ en tournée dans les parcs et jardins parisiens 25 Bako Dagnon 26, 27, 28, 29 et 30 juillet -‐ en tournée dans les parcs et jardins parisiens 26 OerqueStrada 1 , 2, 3, 4 et 5 août-‐ en tournée dans les parcs et jardins parisiens 27 Les Arènes du jazz 20, 21, 22, 23, 24 et 25 juillet – Arènes de Montmartre 2 Sommaire 29 CIRQUE 30 Chouf Ouchouf Groupe acrobatique de Tanger / Zimmermann & de Perrot 20, 21, 22 et 23 juillet – Palais Royal 32 Propaganda Acrobat 15 juillet au 15 août – Théâtre de la Cité internationale 34 La Piste là Cirque Aïtal 26, 27, 28 et 29 juillet – Stade Sadi-‐Carnot, Pantin 35 THEATRE 36 La Dame de chez Maxim Jean-‐François Sivadier 15 au 31 juillet – Le Monfort 37 Baïbars, le mamelouk qui devint sultan Marcel Bozonnet 3, 4, 5, 6 et 7 août – Le Monfort 38 INCLASSABLES 39 Zingaro fête ses 25 ans ! Film Galop Arrière / Concert Le Rétif Bartabas et le Théâtre équestre Zingaro 29, 30, 31 juillet, 5, 6 et 7 août – Théâtre équestre Zingaro 40 Collectif Le Ruban Vert 14 au 31 juillet – la Maison des Métallos 41 Les Variétés 42 Coup de cœur et complicités 44 Sur le site web du festival 45 Biographies (par spectacle) 51 Calendrier 55 Lieux 57 Infos pratiques 58 Équipe 59 Partenaires 3 Édito Complètement irresponsables ! “Fini de rire !”, vous disions-‐nous l’année dernière… Mais nous n’étions qu’à moitié sérieux en vous intimant de ne pas l’être. Cependant, vous nous avez suivis, et nous sommes encore impressionnés de cette adhésion : en effet, tous nous ont rejoints, et, dans une belle unanimité, plus personne ne rit. Merci de votre confiance ! Mais il suffit. Nous pensions avoir affaire à une crise, une phase aiguë et qui trouve rapidement sa résolution. Sauf qu’il semblerait qu’en fait de crise, nous soyons plutôt confrontés à une vraie dépression, et il va falloir vivre avec. Suivez-‐nous donc aujourd’hui lorsque nous vous demandons de faire l’inverse de ce que nous préconisions l’année dernière. En 2010, il vous faudra plaisanter, rigoler, aimer, vous éclater, quoi… Contradictoire, direz-‐vous ? Inconséquent ? Pire, irresponsable ? Eh bien oui, complètement irresponsable ! Car, comme les artistes, les organisateurs de spectacles ne sont sûrement pas des gens sérieux. Le sérieux, c’est l’apanage de ceux dont c’est le métier. Les industriels, par exemple, sont des gens sérieux. Leurs discours en témoignent. Jamais ils ne porteraient atteinte aux forêts, aux animaux, à la santé publique ou aux neiges éternelles, ils sont bien trop raisonnables. Les chefs d’entreprise, eux aussi, sont des gens sérieux. Leurs rémunérations en témoignent. Jamais ils ne manqueraient à leur légitime responsabilité envers leurs employés, ne serait-‐ce que parce qu’ils ont compris que de bonnes conditions de travail étaient garantes de bons résultats. Et il y a plus sérieux encore : les banquiers. Ce sont les plus sérieux de tous, leurs costumes en témoignent. Ils savent mieux que nous gérer notre argent et s’acquittent de cette lourde tâche avec prudence et sagesse, assumant seuls les conséquences de leurs décisions. Mais, la culture, c’est autre chose : c’est n’importe quoi ! Voilà pourquoi il faut nous encadrer, nous réviser, mesurer notre créativité, évaluer nos résultats, pour nous freiner si besoin est. Qu’est-‐ce que c’est encore que ces folies : accrocher des miroirs dans les arbres, monter un théâtre au Palais Royal, faire entendre des chants soufis dans l’une de nos plus belles églises, ou encore proposer une chorégraphie dansée par des oiseaux ? Alertés, et craignant la vanité de nos entreprises, nous avons décidé de nous remettre en question. Pour recommencer sur de saines bases, nous nous en sommes remis à l’autorité du dictionnaire de l’Académie française. Qu’est-‐ce au fond que la culture ? Nous l’avons découvert avec embarras. “L’amélioration du milieu naturel par un labeur méthodique, en vue d’en tirer des fruits.” Dire que, depuis vingt ans, Paris quartier d’été faisait tout autre chose… Patrice Martinet 4 Paris quartier d’été, maison fondée en 1990 Circulez, il y a tout à voir ! Paris quartier d’été, c’est un peu comme Paris : une somme de carrefours et de croisées, de perspectives et d’avenues, avec des monuments emblématiques, des contre-‐allées, et une vie qui se déroule au-‐delà du périphérique, des Tuileries au canal de l’Ourcq, et du Palais Royal à Aubervilliers. Depuis vingt ans maintenant, le festival a tenu son pari : rechercher avant tout la mixité, le croisement des cultures et des êtres, la conciliation de l’avant-‐garde et du populaire, avec une programmation où le monumental peut côtoyer le délicat, où de jeunes compagnies atypiques figurent au même titre que des artistes consacrés, où on peut jouer dans un musée comme dans un jardin de banlieue, dans des ors comme dans des usines. Nos principes fondateurs : alterner centre et périphérie, lieux fixes et lieux éphémères, spectacles payants et spectacles gratuits. Avec pour credo de “faire voir et revoir autrement”, on s’est ainsi attaqué aux frontières géographiques et symboliques qui retiennent certains au seuil de l’opéra ou de la Sorbonne, et d’autres loin des gares de la petite ceinture ou des squares du XXe arrondissement. Année après années, nous avons inventé d’autres parcours dans la capitale, d’autres façons de la vivre, en amenant les Parisiens au spectacle, en amenant les spectacles aux Parisiens. Coulisses, marches, déambulations, navettes, surprises : le festival et les artistes n’ont cessé de proposer de nouveaux moyens de bouleverser les habitudes urbaines. On a donné des spectacles dans des piscines, dans des camions et dans des églises, construit des cirques sur les quais et des guinguettes sur les canaux, dressé des tentes, et même joué dans des théâtres… Bouleversement aussi en matière de programmation artistique, avec un éclectisme fait d’équilibres soigneux, d’antagonismes réfléchis, de complémentarités. Des choix parfois intrépides et souvent précurseurs : faire entrer, dès 1992, les musiques tsiganes à l’opéra Garnier, puis, l’année suivante, l’Afrique, avec un opéra de Youssou N’Dour écrit pour l’occasion. Imaginer un cinéma en plein air à La Villette, proposer des concerts classiques gratuits et à ciel ouvert pour y faire entendre de grandes œuvres du patrimoine, hors des modes et des conventions. Mais aussi chercher les propositions les plus neuves de la danse contemporaine, tout en ressuscitant le bal populaire avec Yvette Horner. Inviter de petites compagnies qui seront bientôt grandes comme Royal de Luxe ou Achille Tonic, tout en redonnant sa primauté à un musicien comme Pierre Henry. Inviter des gloires internationales comme Merce Cunningham, Tony Servillo, Cheryl Studer, Israel Galván, Mikhaïl Rudy, tout en présentant les nouvelles tendances du cirque… Offrir aux Parisiens la splendeur d’un défilé japonais traditionnel se déroulant pour la première fois hors de Kyoto, ou accueillir aux Tuileries les artistes de rue de la place Jamaâ El Fna… Un patrimoine de près 2 200 représentations, de 300 lieux investis, de centaines et d’artistes issus de 80 pays… 5 6 Danse 7 Danse Danse contemporaine Palais Royal (Paris 1 ) 14, 15 et 16 juillet à 21h30 er Tarifs : 18€/14€/8€ Jours étranges / So Schnell Dominique Bagouet - Ballet du Grand Théâtre de Genève France – Suisse Durée : 45 mn et 60 mn Pureté des diagonales et éclats de révolte, vitalité et mélancolie, précision et fièvre… Deux pièces sombres et lumineuses, débridées et bien tempérées, où la minutie rencontre les excès du baroque flamboyant, pour retrouver Dominique Bagouet à sa place naturelle, au croisement de Bach et des Doors. Entre 1976 et 1992, Dominique Bagouet aura transformé et régénéré la danse contemporaine en France, imposant avec douceur ses visions éclatantes, baroques et désenchantées. Formé à l’école classique, passé par des apprentissages chez Maurice Béjart ou Carolyn Carlson, profondément marqué par la liberté de Trisha Brown et de Merce Cunningham, il disait être devenu chorégraphe “par une vocation pas du tout prévue”. Directeur, dès 1980, de l’un des premiers Centres chorégraphiques nationaux, fondateur du festival Montpellier Danse, il aura marqué une génération de chorégraphes, mettant toujours plus haut et plus loin la barre avec une insatiable exigence. Un univers fait de juxtapositions et de rencontres, de collaborations avec des compositeurs (Tristan Murail, Gilles Grand) comme des plasticiens (Christian Boltanski, William Wilson), et des créations qui flottent encore comme des parfums : Chansons de nuit, Déserts d’amour, Assaï, Le Saut de l’ange… Il est mort trop tôt, trop vite, à 41 ans, emporté par le sida. Répondant à une demande du ballet du Grand Théâtre de Genève, Olivia Grandville, ancien membre de la Compagnie Bagouet, a choisi de réunir deux moments de la vie du créateur, qui se répondent et s’éclairent, deux pièces emblématiques du chorégraphe : Jours étranges et So Schnell. La première, inspirée par la découverte de l’album Strange Days des Doors, explore les fièvres et les envolées de l’adolescence. La seconde, So Schnell, célèbre le plaisir de danser sur une cantate de Jean-‐Sébastien Bach, à laquelle vient se mêler le martèlement de machines industrielles. Deux pièces vibrantes, composées au début des années 1990, pour retrouver intacte la vitalité du chorégraphe, qui définissait ainsi l’exigence : “aller jusqu’au bout de ses propres finesses”. À propos de Jours étranges : “Je me souviens de ces soirées à tendance ‘beatnik’ bercées par la voix chaude de Jim Morrison, le climat de ces ‘strange days’ correspondait parfaitement au désarroi de notre adolescence qui cherchait alors, dans ce qui est devenu une sorte de mythologie, ses propres valeurs et vivait aussi d’obscurs désirs mal définis de révolte contre les normes et les codes établis. En réécoutant ce disque il y a quelques mois, je me suis senti prêt à affronter cette page de mon passé ; peut-‐être parce qu’elle est devenue déjà un peu floue et qu’ainsi cette musique, pour laquelle finalement je n’ai que peu d’opinions sinon qu’affectivement elle me bouleverse à chaque fois, me permet de renouer avec un état qui n’est pas si éloigné de celui d’aujourd’hui où la remise en question, la quête d’aventures, se heurtent encore à de nouvelles conventions, des systèmes qui redeviennent pesants et qu’il semble urgent de secouer.” À propos de So Schnell : 8 “Ainsi j’ai enfin osé m’attaquer à cette cantate BWV 26 de Jean-‐Sébastien Bach enregistrée dans une version chère à mon cœur depuis longtemps (…). Toujours guidé par le charme de ce grand tissu d’espace, porteur de lignes, de points et de contrepoints, j’ai voulu insérer entre chaque mouvement de la partition classique des jeux sonores provenant de machines industrielles de bonneterie. Laurent Gachet a capté, mixé et arrangé ces rythmes et ces sons directement liés à mon enfance puisque mes grand-‐père, père et frère ont tour à tour dirigé une petite entreprise textile accolée à la maison familiale. Partant de ces sons en deux dimensions, j’ai préparé des pages de trames précises de construction chorégraphique, au service d’un vocabulaire sans scrupules d’esthétisme mais soucieux d’énergie et d’exploration souvent individuelle pour les interprètes.” Ballet du Grand Théâtre de Genève -‐ Directeur général : Tobias Richter -‐ Directeur du Ballet : Philippe Cohen -‐ Partenaire du Ballet du Grand Théâtre : UBS Avec l’accord des Carnets Bagouet Distribution : So schnell Ballet du Grand Théâtre de Genève Musique : Jean-‐Sébastien Bach Compositeur électro-‐acoustique : Laurent Gachet Chorégraphie : Dominique Bagouet Responsable artistique : Olivia Grandville Assistants : Sylvie Giron et Jean-‐Charles di Zazzo Scénographie : Christine Le Moigne Costumes : Dominique Fabrègue Lumières: Manuel Bernard Jours étranges Ballet du Grand Théâtre de Genève Musique : The Doors extraits de Strange Days Chorégraphie : Dominique Bagouet Responsable artistique : Olivia Grandville Assistants : Sylvie Giron Jean-‐Charles di Zazzo Lumières : Serge Dées www.genevaopera.ch – Lire bios p.45 9 Danse Soirées flamenco -‐ Por merendar y trasnochar Aux aficonados les plus pointus comme aux néophytes, Paris quartier d’été offre quatre grandes soirées qui témoignent de l’extraordinaire vitalité du flamenco actuel. À découvrir à la tombée du jour, l’ensemble Sistema Tango, qui relie Séville et Buenos Aires avec des accords inédits. Et, à la nuit, Pastora Galván et Rocío Molina, deux danseuses inspirées et modernes, qui présentent pour la première fois leurs créations à Paris. ¡ Eso es ! Palais Royal (Paris 1 ) 27 et 28 juillet à 22h er Tarifs : 18€/14€/8€ Pastora Pastora Galván Espagne Durée : 1h10 Premières représentations à Paris Cherchez la femme… Au Palais Royal, on avait admiré en 2007 le grand danseur Israel Galván. Puis, en 2009, on avait découvert son père, José Galván. Il était grand temps d’être ébloui par la petite dernière, Pastora Galván, carte cachée et carte maîtresse de cette grande famille flamenca. “Fille de…”, “sœur de…”, sans doute. Mais elle est avant tout Pastora, titre qu’elle a donné à son spectacle, présenté à Paris pour la première fois. Et si elle est la dernière à parler, elle n’est pas la moins éloquente, utilisant sa maîtrise de la grammaire du flamenco pour faire entendre ses propres arguments, rappelant que tout dans le flamenco est immémorial même si tout a été conçu avant-‐ hier, et que l’avant-‐garde est sans doute la façon la plus efficace de consolider la tradition. Si elle a intitulé son spectacle Pastora, ce n’est pas par manque d’imagination, mais probablement que son prénom reste la chose la plus difficile à faire entendre, accolé comme il l’est au célèbre nom de Galván. Un prénom que son père lui a donné, dit-‐elle, pour assurer son avenir de bailaora. Parlez-‐ lui de prédestination… “Ma mère dansait quand elle était enceinte de moi. J’étais déjà dans l’académie de danse de mon père quand je n’avais qu’ 1 an ou 2, et quand j’étais très petite, j’allais voir mes parents danser au tablao La Trocha. Je m’endormais dans les loges. En grandissant dans tel environnement, je ne pouvais que devenir danseuse. Quand j’ai eu 10 ans, mes parents m’ont inscrite d’office au conservatoire de Séville, sans même me prévenir. J’allais à l’école le matin et au cours de danse l’après-‐midi. Je n’avais même pas le temps de jouer à la poupée.” En enfant de la balle, Pastora assimile jusqu’à saturation les codes mais aussi les clichés du flamenco. Assez pour savoir ce qu’elle veut et ce qu’elle refuse. “Je n’aime pas quand on envoie des ‘olé !’ obligés, ou quand on dramatise le remate par un coup de projecteur. Laissons cela aux discothèques.” Ou encore : “Une femme doit apprendre à exprimer sa vraie personnalité plutôt que de dissimuler ses carences derrière des frappes de pieds élaborées. N’importe qui peut apprendre à frapper des pieds.” En 2006, son frère Israel lui taille un spectacle à sa mesure, La Francesa, règlement de compte jubilatoire avec le stéréotype de la femme fatale. Une image de la passion espagnole et gitane façonnée par les récits des voyageurs français de la fin du XIXe siècle, à laquelle les Espagnols eux-‐ mêmes se sont conformés au-‐delà de toutes espérances, folklorisant le flamenco, identifié par des œillets, des robes à pois, des femmes de caractère… Dans ce spectacle, Pastora se paye même le luxe d’apparaître dans le maillot de Zidane pour danser la habanera de Carmen, terminant par un coup de tête dans la poitrine du guitariste ! Et on se demande bien qui, à par elle, pourrait commettre de telles farces en toute élégance… Dans Pastora, elle laisse éclater son aisance, son évidence, sa gouaille, articulant des ruptures, cherchant par endroits la géométrie, l’angle aigu, les profils acérés, la suspension. Puis, rompant la distance par des cambrures osées, des mouvements ondulants des épaules et des hanches, ou par des coquetteries qui semblent ressurgies d’un temps archaïque, d’une époque où les femmes faisaient apparaître la profondeur de sentiments qui jaillissant de la taille jusqu’à la tête, se 10 propageaient des épaules jusqu’aux bout des doigts. Comme dans cette bulería dansée en blouse, talons plats et bas de contention, hommage à Triana Pura et à la spontanéité des fêtes de village, quand le chant et la danse étaient encore une respiration. Un flamenco libre et volontiers paillard, une chose de la vie, qui servait à dire une tristesse, à régler une querelle ou à faire une mauvaise blague. Telle est Pastora Galván : sensuelle et facétieuse, impériale et immédiate, experte de la grammaire et de toutes les exceptions. En un mot, flamenca. Production : A Negro Producciones Distribution internationale exclusive : polimniA Distribution : Pastora Galván : danse et chorégraphie Ramón Amador : guitare David Lagos : chant José Valencia : chant Bobote : compas Lumière : Ada Bonadei (Vancram) Son : Félix Vázquez www.pastoragalvan.com -‐ Lire bio p.45 11 Danse Soirées flamenco Palais Royal (Paris 1 ) 30 et 31 juillet à 22h er Tarifs : 18€/14€/8€ Oro Viejo Rocío Molina Espagne Durée : 1h10 Premières représentations à Paris “Sur scène, je deviens intouchable. Le public aime ou non, c’est son choix, il peut se lever et partir. Moi, je fais ce dont j’ai envie.” Toute révélation artistique est un bouleversement des habitudes : cela, nulle ne l’illustre mieux que Rocío Molina. En effet, pour incarner le renouveau du baile féminin, qui attendait une petite jeune femme blonde au visage poupin ? À seulement 26 ans, à la tête de sa propre compagnie, elle s’est immédiatement imposée sur les scènes mondiales grâce à sa virtuosité époustouflante, mise au service de créations atypiques. Est-‐ce le produit de sa folle allure ? Dans Oro viejo – “vieil or” –, pièce conçue pour 4 danseurs, la danseuse examine la course du temps, faisant dialoguer présent et passé, mesurant la succession des saisons, l’approche de la fin, et le désir de vivre pleinement un présent qui, par définition, ne fait que passer. Impressionnante de précision, mélange d’ingénuité, de sensualité et de puissance, Rocío Molina présente pour la première fois l’une de ses créations à Paris. “Le temps ne passe pas, nous seuls passons” – cette phrase d’Igor Stravinsky pourrait servir d’exergue à Oro viejo, un spectacle qui aborde le thème de la fuite du temps avec un mélange d’humour et de mélancolie. On pourrait s’étonner qu’il ait été conçu par une jeune femme de 26 ans, mais on le comprendra peut-‐être mieux si on observe la trajectoire fulgurante de Rocío Molina. Elle la résume en une phrase : “Je suis montée sur scène pour la première fois à l’âge de 3 ans, et je n’ai pas arrêté depuis.” Un formidable élan tempéré toutefois d’une observation : “Quand on est petit, on a moins peur des choses. Mais la peur augmente à mesure qu’on avance.” Rocío Molina est née à Málaga, la ville de gloires flamencas de la fin du XIXe siècle, comme Juan Breva, La Trini, ou El Canario. Son père est cuisinier sur un bateau de pêche ; sa mère, qui a arrêté à 19 ans sa carrière de danseuse classique à l’opéra de Bruxelles, accompagne partout sa fille débutante. “Danser a toujours été une chose évidente pour moi, dit Rocío Molina, c’est sans doute ce qui me différenciait des autres.” Enfant prodige ? Peut-‐être, mais surtout douée d’une prodigieuse envie. À 13 ans, elle a vite fait le tour de la centaine de peñas de sa ville natale, et trépigne d’appétit et d’impatience. Elle part pour Madrid, y intègre le conservatoire – dont elle sort avec les honneurs – puis s’en va étudier à Granada, à Séville à Jerez, absorbant tout ce qui lui est donné à voir : le folklore, l’école bolera, les classiques du répertoire espagnol… Au sein de la troupe de María Pagés, elle part en tournée au Japon, en France, en Italie, puis fonde, à 19 ans seulement, sa propre compagnie. Pas un obstacle, pas un temps mort. En quelques années, elle remporte sans discussion une dizaine de prix prestigieux, fascine Londres, conquiert les plus sévères critiques de New York, époustoufle le public de la Biennale du flamenco de Séville, danse aussi bien avec Israel Galván qu’avec Belen Maya et Merche Esmeralda – “Je les avais vues au cinéma quand j’avais 8 ans.” Comment définit-‐elle son style ? “Traditionnel ou contemporain, c’est presque une fausse question à mes yeux. Le mieux, c’est le naturel où l’art grandit comme la vie doit grandir. Le flamenco est ouvert, il n’y a pas de limites à la façon dont il peut être interprété.” 12 À quoi rêve une jeune danseuse à qui rien ne résiste ? La réponse peut surprendre : à la vieillesse, à la solitude, à la perte des amours. Pour préparer Oro viejo, Rocío Molina s’est d’abord engagée dans une période d’exploration. “J’ai commencé à observer les gens âgés dans la rue. Avant, je n’y faisais pas attention. Je voulais ressentir ce qu’ils ressentaient. J’ai mis de vieux habits, j’ai caché mon visage dans des écharpes, je me suis assise sur les bancs dans les parcs, et j’ai ralenti mon pas dans les rues. Et là, j’ai remarqué que personne ne me voyait plus. Depuis, je vois les choses différemment. Les jeunes passent leur temps à courir. Ils avalent le temps.” Le résultat est un spectacle plein d’audace, qui navigue entre le passé et l’avenir et alterne les compositions contemporaines du guitariste Paco Cruz avec des enregistrements d’anthologie qui grésillent comme la radio du salon poussiéreux d’une grand-‐mère. Émouvants et emportés, les tableaux se succèdent, révélant la maîtrise d’une danseuse explosive et multiple, mais aussi l’inspiration d’une chorégraphe attachée à la théâtralité, utilisant avec liberté et fraîcheur les possibilités du costume, du groupe, de l’androgynie, du mélange des ambiances et des instruments. Production : A Negro Producciones Distribution Internationale Exclusive : polimniA Distribution : Rocío Molina : danse et chorégraphie Eduardo Guerrero : danseur David Coria : danseur Moíses Navarro : danseur Rafael Rodríguez, “Cabeza” : guitare Paco Cruz : guitare Sergio Martínez : percussion Vanesa Coloma : palmas Guadalupe Torres : palmas www.rociomolina.com -‐ Lire bio p.45 13 Danse Chorégraphie ornithologique Domaine départemental de Chamarande en Essone (91) 24 juillet à 15h et 18h – 25 juillet à 11h et 18h Gratuit La Confidence des oiseaux Le Guetteur – Luc Petton & Cie France Durée : 20 à 30 mn En partenariat avec le Domaine départemental de Chamarande en Essonne. Entre rituel tribal et parade champêtre, La Confidence des oiseaux est un spectacle-‐parcours à ciel ouvert, où danseurs et oiseaux évoluent côte à cote, confrontant leurs battements et leurs piqués, leurs chutes et leurs envolées. Des hommes changés en perchoirs, des travaux d’approche qui transforment le spectateur en guetteur… Une représentation hors normes, à découvrir le temps d’une promenade ou d’un moment au vert dans le parc du château de Chamarande. Alors qu’il est un jeune karatéka de haut niveau, Luc Petton décide de se consacrer à la danse, qu’il part étudier aux États-‐Unis avec Alwin Nikolais ou Trisha Brown, puis au Folkwang Tanzstudio de Pina Bausch, avec l’endurance d’une ceinture noire. Très vite, il privilégie les rencontres entre les cultures (Japon, Maghreb…) et les croisements entre les disciplines, mêlant danse, sculpture, photographies, travaillant avec le contrebassiste de jazz Peter Kowald ou la plasticienne Marianne Frossard. Passionné d’ornithologie, il a fait de sa propre compagnie, Le Guetteur, une volière chorégraphique peuplée de danseurs, d’oiseleurs et d’une quantité de bêtes à plumes (corneilles, étourneaux, geais, perruches et pies). Sa Confidence des oiseaux, présentée en plein air ainsi qu’en version “cage de scène” avec un égal bonheur, trouve une place naturelle dans le parc majestueux du domaine de Chamarande, dans les bosquets et les arbres, et au détour des chemins. Autour du spectacle, Paris quartier d’été et le Domaine départemental de Chamarande proposent une journée ornitho-‐chorégraphique : -‐ Lectures au cours du voyage en RER au départ de Paris et d’Evry (de Darwin à Olivier Messiaen) -‐ Promenade ornithologique et surprises chorégraphiques, petit déjeuner, visite de l’exposition temporaire du CAC dans le château de Chamarande. -‐ Sessions du spectacle-‐parcours de Luc Petton le matin et l’après-‐midi. -‐ Présentation, en fin d’après-‐midi, de Bad Seeds de Laure Bonicel, une pièce où neuf danseurs envahissent le parc à la manière d’un système végétal : déploiement, expansion, jaillissement, mais aussi camouflage et disparition… La Compagnie Le Guetteur est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC de Picardie, le Conseil régional de Picardie, le département de l'Aisne / ADAMA, la Ville de Soissons et la Communauté d'agglomération du Soissonnais Distribution : Luc Petton : concept et chorégraphie Tristan Plot : oiseleur capacitaire Xavier Rosselle : musicien Interprètes : Marie-‐Laure Agrapart, Mélisande Carré Angeli, Roberto Forleo, Marie Sinnaeve www.lucpetton.fr -‐ Lire bio p.46 14 Danse Danse aérienne et musique 17 juillet à 16h et 19h – Jardin Pierre-de-Montreuil, Saint Denis (93) 20 juillet à 16h et 19h – Quartier du Parc, Nanterre (92) 21 juillet à 19h - La Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 4 et 5 août à 16h et 19h - Lieux à déterminer, Paris Gratuit Miroir, Miroir Cie Moglice - Von Verx / Mélissa Von Vépy France Durée : 35 mn En partenariat avec la Dynamo de Banlieues Bleues, la Ville de Nanterre et la Ville de Saint-‐Denis. À quoi servent les miroirs ? Que voit-‐on vraiment dans leurs reflets trompeurs ? Et que se passe-‐t-‐il lorsqu’on décide de passer l’autre côté ? La danseuse Mélissa Von Vépy et le pianiste Stéphan Oliva proposent une traversée des apparences aiguë et brillante, coupante et évocatrice, où le temps et le corps restent suspendus, comme autant de questions. Une rêverie à découvrir en plein jour, dans les rues de la ville. “Miroir, miroir, dis moi…” Dans cette question lancinante, la danseuse-‐trapéziste Mélissa Von Vépy et le pianiste Stéphan Oliva ont trouvé le point de départ de leur spectacle. Quelle réponse peut-‐on bien attendre du miroir muet ? Quelle vérité y a-‐t-‐il à découvrir ? Cherche-‐t-‐on à se trouver ou à se résoudre à sa propre image ? “On peut toujours essayer de sauver les apparences, objectivement notre reflet ment”, observent les deux créateurs. L’une, diplômée du Centre national des arts du cirque (CNAC), explore les possibilités évocatrices de l’espace aérien, et avait déjà fait un tour Dans la gueule du ciel, titre du spectacle qu’elle a conçu avec l’acteur Peter James. L’autre, pianiste et compositeur remarqué dès la fin des années 1980, est aussi un cinéphile passionné, qui improvise en concert solo sur films muets, rend hommage à Bernard Herrman, et travaille régulièrement avec Hanna Schygulla. Ensemble, ils ont conçu un moment de vertige, vertige du vide et vertige de soi-‐ même, de son propre dédoublement. Une histoire qui se promène du côté de Cocteau et s’aventure sur les territoires de Lewis Carroll ; un moment de réflexion spectaculaire, conçu pour l’extérieur, tourné vers l’intérieur, pour “exprimer le rapport intime et mouvant que l’on entretient avec soi-‐ même, fait d’endroits mystérieux et secrets, au-‐delà des apparences”. Production Cie Moglice – Von Verx / Coproduction SACD – Festival d’Avignon. La composition musicale a bénéficié du soutien de la SACD. Remerciements à Raphaëlle Von Vépy, Andy, Paul Despioch, Isabelle Périllat ainsi qu’aux équipes des lieux bruxellois pour leur accueil : l’École supérieure des arts du cirque, le théâtre de La Roseraie, le Centre culturel de Woluwe-‐Saint-‐Pierre. La Cie Moglice – Von Verx est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, D.R.A.C. Languedoc-‐ Roussillon et par le Conseil Général de l’Hérault. Distribution : Mélissa Von Vépy : conception, interprétation Stephan Oliva : composition, piano Angélique Willkie : collaboration à la dramaturgie Xavier Lazarini : lumière Sabine Charreire : régie générale et lumière Matthieu Houlet : régie générale et lumière Dominique Grand : construction Suzanne Maia : costumes Laurence Edelin : production-‐diffusion www.moglice-‐vonverx.com -‐ Lire bios p.46 15 Danse Danse de rue contemporaine 18 28 29 30 juillet juillet juillet juillet de 16h30 à 18h30, Parc Elie-Lotar, Aubervilliers (93) à 16h et 19h, Parc Abel-Mézières, Saint-Ouen (93) de 17h à 20h, lieu à déterminer de 17h à 20h, Cour Saint-Émilion, Paris 12 e Gratuit Les Miniatures Cie Pernette France Durée : 2 représentations de 42 mn En partenariat avec la Ville d’Aubervilliers, Bercy Village, la Ville de La Courneuve et la Ville de Saint-‐Ouen. Que se cache-‐t-‐il à l’intérieur des choses ? Comment sommes nous faits et défait ? Formés et déformés ? Qu’il s’agisse de faire éclore une rose en pleine rue, de déshabiller des oignons ou de refaire le monde avec une poignée de terre glaise, les Miniatures semées dans les rues par la Compagnie Nathalie Pernette vont droit au cœur du sujet. Quatre moments étranges et délicats, qui se glissent en confidence, au plus près du spectateur. Des petites silhouettes noires et drolatiques – parfois elles volent droit en piqué parallèle, parfois elles s’attablent en plein milieu d’un décor naturel, de cour, de jardin ou de rue. Parfois, on malaxe de la pâte à modeler, parfois, c’est sur un spectateur qu’on se fait la main. Sans un mot mais avec des gestes, robotiques ou déliés, abstraits ou éloquents, les danseurs surprennent, perturbent, inscrivant leurs chorégraphies tout en finesse dans l’intimité du public. De La Rose, “danse d’offrande pour une rue piétonne” à L’Insomnie “célébration du tactile”, de L’Apparition, “fascination dansée pour terre glaise et quatre mains” aux Oignons “partition pour deux corps et dix couches de vêtements”, les miniatures explorent des thèmes majeurs : comment un corps se constitue ou s’efface, comment le contact se crée et s’interrompt… Formée à l’école classique, Nathalie Pernette a fondé sa propre compagnie en 2001. En seize ans et seize spectacles (dont six chorégraphies en tandem avec Andréas Schmid), elle a défini un univers sensible, recherchant l’émotion, le contact, le tactile. Une danseuse immergée dans l’argile (Le Frisson d’Alice, 1992), quatre corps recouverts de pigments bleu Klein (Le Savon, 1997) ou un Sacre du Printemps (1999) à sa façon… La chorégraphe s’aventure aussi du côté de Jean-‐Sébastien Bach, s’attaque au hip-‐hop qu’elle confronte à la musique classique, se mesure à la Flûte enchantée, et ose même dans Animale (2006) fomenter la rencontre d’une danseuse et de cinquante souris dans un espace réduit de 9 mètres carrés… Également auteur d’un Cabaret Martien, Nathalie Pernette a conçu ses Miniatures “sur le principe des fameuses poupées russes, de courtes pièces dansées de quatre à vingt minutes, qui se déclinent du duo à la pièce de groupe”. Effeuillage plein de tact, éclosion de fleur, ou célébration de la matière, chaque moment, dans sa minutie et sa précision, cueille le spectateur par sa vulnérabilité même. Small is beautiful… Coproduction : Compagnie Pernette/Association NA -‐ Les Pronomade(s) en Haute-‐Garonne/CNAR Encausse-‐les-‐Thermes -‐ L'Abattoir/CNAR Chalon-‐sur-‐Saône -‐ Le Moulin Fondu/CNAR Noisy-‐le-‐Sec -‐ Le Citron Jaune/CNAR Port Saint Louis – Le Théâtre/Scène Nationale de Mâcon. La Compagnie est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-‐Comté, au titre de l'aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, le Conseil régional de Franche-‐Comté, la Ville de Besançon, le Conseil général du Doubs. Distribution : Chorégraphie : Nathalie Pernette -‐ Assistante chorégraphe : Regina Meier -‐ Danseur : Lucien Brabec – Lisa Guerrero -‐ Costumes : Nadia Genez -‐ Musique : Franck Gervais www.compagnie-‐pernette.com -‐ Lire bio p.47 16 Musique 17 Musique Pop-‐rock baroque Palais Royal (Paris 1 ) 4, 5 et 6 août à 22h er Tarifs : 18€/14€/8€ Mirror, Mirror The Irrepressibles Angleterre Durée : 1h10 Premières représentations à Paris Ils évoquent tout et pourtant ils ne ressemblent à personne. Ou plutôt, ils vont réveiller chez chacun les plus lumineuses images d’excès, de théâtralité, de démesure. Cabaret décadent, outrance revendiquée, plumes flashy ou perruques poudrées… L’univers flamboyant que déploient les 12 Irrepressibles voyage de Venise à Weimar, évoquant, en vrac, les grandes heures de Queen, le kitsch de Carmen Miranda, le trémolo d’Anthony and the Johnsons, Klaus Nomi, Purcell, mais aussi T-‐Rex ou Tex Avery… Derrière Jamie Mac Dermott, divo à la voix perchée, un orchestre de musiciens baroques déploie des chorégraphies millimétrées, faisant de chaque morceau un spectacle. On connaît le mythe doré du self made man, de la self made woman, qui se raconte comme une histoire simple et toujours répétée, de celles avec lesquelles ont endort les enfants : parti de rien, un individu quitte sa petite ville, et à force de travail, de détermination, de courage, de chance, accède à tous les succès. Ça, c’est l’American dream. Mais il existe aussi un English Dream, qu’on pourrait raconter comme suit : dans une petite ville (nordique et pauvre, le plus souvent), un jeune garçon est la risée de ses congénères. Trop sensible, trop différent, exclu, il se réfugie dans la littérature et la poésie, jusqu’au moment où la musique lui fournit les moyens de sa gloire. Il conquiert d’abord Londres, puis le reste du monde, obtenant in fine d’être célébré, précisément, pour sa différence. Le leader des Irrepressibles, Jamie Mc Dermott, est de ceux-‐là. Il grandit près de Scarborough, une station thermale du Yorkshire, corseté par un environnement catholique strict. Victime d’abus sexuels à deux reprises, pauvre, gay, solitaire, différent. Un jour, sa grand-‐mère lui offre un synthé Casio et il ne le lâche plus. Il se paye des leçons de piano en distribuant des journaux, écrit pour l’orchestre de son école. Après Queen, Kate Bush ou Tangerine Dream, il découvre Bowie, Grace Jones, s’intéresse à la musique classique et se nourrit de fantasmagories. “Après les leçons de piano, j’aimais aller au bord de la mer, où j’avais des visions de musiques et de vaisseaux spatiaux, je composais des symphonies dans ma tête.” A la fac de Westminster, il lit des livres, réfléchit aux liens entre mode et musique, s’inspire de Vivienne Westwood, de Malcom Mc Laren. Peu à peu, il élabore un paysage esthétique qui rejoint son univers musical pour créer “une féerie qui va au-‐delà de la musique”. Il embarque dans sa vision une poignée de musiciens classiques, avec qui il fonde les Irrepressibles. Irrépressible, en effet : le groupe poursuit une progression obstinée, charme le public partout où il passe, jusqu’à un premier album en janvier 2010, Mirror Mirror, épuisé deux jours seulement après sa mise en vente. Au bout de sept ans, Jamie Mc Dermott a trouvé sa place dans une longue lignée d’excentriques anglais, qui va d’Oscar Wilde à Morrissey. Sa plus grande peur ? “Ne plus être créatif, aller faire un travail normal.” Distribution : Jamie McDermott : composition, chant et guitare -‐ Rose Reed : flûte, voix -‐ Craig White : hautbois, cor anglais, voix -‐ Anna Westlake : clarinette, saxophone, voix -‐ Sarah Kershaw : piano, voix -‐ Amy Kelly : percussions -‐ Jordan Hunt : violon, voix -‐ Charlie Stock : violon alto, voix -‐ Nicole Robson : violoncelle, voix -‐ Sophie Li : contrebasse, voix www.theirrepressibles.com Musique 18 Tango flamenco Palais Royal (Paris 1 ) 27, 28, 30 et 31 juillet à 20h er Tarifs : 14€/10€ Sistema Tango / Ensemble de cuarto “Il se trouve que l’appellation “Système tango” désigne également un modèle économique utilisé pour la comptabilité des entreprises. Et il y a bien quelque chose d’économique dans la formule élaborée par l’ensemble Sistema Tango. Car l’économie n’est pas simplement une question d’argent, c’est aussi une façon de mettre les choses en ordre. Dans le cas présent, il s’agit d’une forme radicale d’organiser le son.” Pedro G. Romero Le tango de Piazzola coloré flamenco, avec un piano droit, une guitare, un cantaor, un palmero et un saxophone ? Des letras écrites par Borges ou Benedetti, rythmées par des palmas ? C’est la frange expérimentale du flamenco qui se fait entendre au Palais Royal. En invitant la violence initiale du tango argentin à retrouver l’énergie andalouse, l’ensemble Sistema Tango propose une nouvelle écoute des rythmes et des harmonies, des héritages et des avancées les plus récentes. Lancée par Pedro G. Romero, historien d’art, plasticien, artiste à tous les effets et directeur artistique des spectacles d’Israel Galván, cette toute nouvelle formation qui croise flamenco et tango a impressionné le très conservateur public sévillan. Deux de ses membres, le chanteur Tomas Perrate et le saxophoniste Juan M. Jimenez, sont originaires de la ville d’Utrera, qui forme, avec Lebrija et Jerez, le célèbre triangle des hauts lieux du flamenco gitano-‐andalou. Formé à l’école classique au conservatoire de la ville, le saxophoniste Juan M. Jimenez a très vite diversifié son répertoire, voyageant de Paris à La Havane, et travaillant aussi bien le tango que les compositions de Mauricio Sotelo. Le chanteur Tomas Perrate, lui, a suivi un chemin bien moins rectiligne. Fils d’un chanteur de flamenco reconnu, il voulait faire du rock, il aimait la batterie et la guitare électrique. Après un long moment de résistance, il sera obligé de se rendre au flamenco, qu’il a malgré lui dans la peau. “J’étais coiffeur pour dames depuis vingt ans. Un jour, à un mariage, je me suis mis à improviser un chant, et quand j’ai levé mes yeux, ils étaient tous en train de pleurer de surprise et d’émotion.” Suit un efficace subterfuge de son frère : chargé d’enregistrer un disque de flamenco pour les fêtes de Noël, il prétend avoir besoin d’un guitariste pour accompagner des chanteurs. “Mais quand je suis arrivé au studio, il n’y avait personne. Mon frère m’a dit que je devais enregistrer immédiatement, et qu’il me pousserait à chanter. Je n’y croyais pas trop. Je suis allé chez un ami pour m’enregistrer sur un ordinateur bas de gamme. Quand j’ai écouté ma voix sans aucun arrangement, j’ai compris que j’étais bon pour ça. Je suis encore coiffeur. Heureusement, ma femme m’aide beaucoup dans l’organisation. ” Pour Sistema Tango, les deux utreranos sont rejoints par le pianiste argentin Daniel B. Marente et par l’unique Bobote, maître du compás et palmero d’exception qui peut même se payer le luxe de donner ses masterclasses en pyjama de soie et charentaises de cuir. Son style, son panache, la classe de ses pataítas ont même inspirés un verbe à ses nombreux admirateurs : “bobotear”. Distribution : Tomas Perrate : chant Juan M. Jimenez : saxophone Daniel B. Marente : piano Bobote : palmas Pedro G. Romero : direction artistique 19 Musique Les sacrés minuits de Paris quartier d’été “Comme un petit massage de l’âme”… Paris Quartier d’été organise en l’église Saint-‐Eustache trois concerts à la nuit tombée, intitulés “Sacrés Minuits”. Chants sacrés d’ici et d’ailleurs, et mélodies venues d’Espagne, d’Orient ou de Mayotte, puisque la spiritualité n’a pas de frontières. Entre contemplation et réjouissances, entre amours divines et profanes, trois soirées intimes et ferventes à partager avant de rejoindre la nuit parisienne. 24 juillet à 23h30 - Église Saint-Eustache (Paris 1 ) er Tarifs : 18€/14€/8€ Chants soufis des femmes de Mayotte Deba France (Mayotte) Durée : 1h10 À Mayotte, tout fait deba. Une naissance ou un bac obtenu, une fête de village ou la fin du Ramadan. Volupteux et spirituel, l’art des femmes de l’île invite à un lent voyage vers une terre inconnue, quelque part entre l’Afrique, les Indes et le monde arabe, véritablement exotique. Sait-‐on seulement placer Mayotte sur une carte ? Au sud-‐ouest de l’océan indien, face à Madagascar et à l’extrême sud-‐est de l’archipel de Comores, l’île était sur la route des marchands venus de la Perse et du Yémen, qui naviguaient le long du canal de Mozambique, introduisant sur leur passage l’islam et la spiritualité soufie. Parcourue d’influences bantoues, swahilies et malgaches, la culture mahoraise a su inventer sa propre version des cérémonies arabes, dans l’esprit des mawâlid orientaux qui célèbrent la naissance du prophète ou de la méditation du dhikr. Quotidien, festif et solennel, culturel et cultuel, l’art du deba est exclusivement féminin. Les jeunes filles s’y entraînent dès le plus jeune âge dans les cours d’école, ou suivant une mère ou une cousine. Les chants et les danses se fondent sur des textes sacrés chantés en arabe, mais pour les femmes de Mayotte, c’est l’occasion de se réunir entre sœurs et entre amies, de mettre un salouva blanc, de se faire belle : “C’est un jeu et un plaisir. On commence un deba et on oublie tout.” Sous les impulsions d’une “imam” qui mène la chorégraphie, un chœur dansant chante la naissance du prophète, les heures du Soleil et de la Lune, ou célèbre le retour des pèlerins de La Mecque, secondé par un groupe de percussionnistes assises. Tout en lenteur et en majesté, le chœur ondule, magnifiant la diversité dans le groupe : à chacune sa façon de reproduire le lent mouvement des vagues, à chacune son interprétation d’un même geste explosif des doigts. Jadis, les hommes des villages profitaient ainsi des deba pour repérer les fiancées potentielles… Avec le soutien du Conseil général de Mayotte et de la Direction des Affaires culturelles de Mayotte. Distribution : Danse et chant : Rahimina Daoud, Antoufiya Maoulida, Nemati Mtsounga, Sela Anli, Nafouanti Moussa, Saoiti Mahamoudou, Zaitouni Souffou M’Colo Percussions et chant : Fouindi Madi Missiki, Zakia Assani, Makaraf Colo, Mouzdalifa Madi, Inchati Ousseni, Mariama M’Colo http://blog.zamanproduction.com/?q=deba 24 juillet à partir de 15h30 – Jardins du musée du quai Branly (Paris 7 ) Gratuit Retrouvez Deba en concert déambulatoire à 15h30, 16h et 17h, dans les jardins et le théâtre de verdure du musée du quai Branly. e En partenariat avec le musée du quai Branly. 20 Musique Les sacrés minuits de Paris quartier d’été 31 juillet à 23h30 - Église Saint-Eustache (Paris 1 ) er Tarifs : 18€/14€/8€ Chants sacrés et profanes du Moyen-‐Orient Anass Habib Maroc Durée : 1h15 Si Anass Habib se déplace si facilement entre les répertoires et les liturgies, c’est sans doute parce que la musique est sa seule religion véritable. Chants soufis syriens ou chants byzantins, classiques de Fairuz ou chaabi algérien, il se saisit de tout avec la même ardeur. Accompagné de son seul daff, transcendant de sa voix puissante son physique fragile, il donne en partage sa foi en la musique, par-‐ delà les classifications et les croyances. “Je ne sais pas si j’ai été choisi par la nature ou par le bon Dieu, par les anges ou par le destin, mais je sens que chaque moment de ma vie, je l’ai vécu pour arriver à chanter comme je chante maintenant.” Né dans la médina de Fès, Anass Habib est le benjamin d’une famille de onze enfants. Une fratrie qui compte sept musiciens, cependant seul Anass, le petit dernier, a osé se lancer dans une carrière musicale professionnelle. Mais n’est-‐il pas écrit dans la Bible que les derniers seront les premiers ? Le pouvoir de sa voix et de sa présence, il l’a éprouvé dès les fêtes de l’école : “Quand je chantais, tout le monde s’arrêtait. Je sentais que j’étais différent.” Un jour, à la radio, il entend la diva libanaise Fairuz chanter a capella des liturgies maronites. C’est le déclic. À ses parents qui insistent pour qu’il fasse des études “sérieuses”, il concède quatre exténuantes années de littérature anglaise (“C’était comme verser de l’eau sur du sable”), et, le devoir accompli, il explose : hors la musique, rien n’est possible. Il part terminer son apprentissage auprès des maîtres de musique syriens, dans les conservatoires de Damas, et d’Alep, où il étudie les subtilités de la musique savante : les différents maqâms, les rythmes, les Mouwashahat, les techniques d’improvisation des mawâls… Mais il travaille aussi la musique traditionnelle : la dabkeh libanaise, la taqtouqa, les qoudoud alépins. Dans les villages de Maaloula et de Saydnaya, où les gens parlent encore l’araméen, il va rencontrer les Pères de l’Église syriaque. “Je leur demandais s’ils voulaient bien m’apprendre leurs chants. Ce n’était pas trop difficile, parce que les modes sont les mêmes que dans le chant arabe classique. En revanche, les rythmes varient, même a capella, donc je retournais les voir de temps en temps pour vérifier mon travail et ne pas faire des bêtises avec le répertoire.” Insatiable de textes et de mélodies, Anass Habib refuse de se laisser enfermer dans une typologie, dans une religion, dans un univers. Il admire autant Sœur Marie Keyrouz qu’Oum Kalsoum. Il interprète aussi bien les chants médiévaux de l’église espagnole de Montserrat que les poèmes de Mahmoud Darwich, mis en musique par Marcel Khalifé. Tant pis si cela lui vaut d’être rejeté par les puristes et les chapelles. Anass, lui, cherche la beauté. “L’important, c’est de faire ressortir chaque nuance. D’accéder à ce qui sort des profondeurs de la mélodie ou de la pensée.” Entré en musique comme d’autres en religion, Anass Habib s’explique en une phrase : “Je crois à l’art.” Distribution : Anass Habib : chant et tambourin 1re partie : Chants sacrés soufis, byzantins, maronites et sépharades 2e partie : Voyage dans les chants classiques et traditionnels des pays arabes www.anasshabib.com 21 Musique Les sacrés minuits de Paris quartier d’été 7 août à 23h30 - Église Saint-Eustache (Paris 1 ) er Tarifs : 18€/14€/8€ Les Liens du chant -‐ Récital flamenco Inés Bacán Espagne Durée : 1h15 Inés Bacán est née en Andalousie dans une dynastie gitane flamenca de longue tradition, celle des Peña de Lebrija, ou Pinini, du surnom de l’ancêtre chanteur. Pourtant, il lui a fallu de longues années avant de chanter. Elle y a gagné un pouvoir : celui de se faire entendre avant même d’ouvrir la bouche. Tout en pudeur et en intériorité, elle scelle d’emblée un pacte silencieux avec le public, qu’elle invite à une traversée vers un autre temps, celui de l’intériorité. Sa lenteur particulière, sa voix forte mais retenue, rencontrent naturellement la profondeur des siguiryias et des soleas, les chants graves du cante jondo. Sans apprêts ni surenchère, elle touche le spectateur au plus juste, lui envoyant une sincérité à vif, modulant les mots jusqu’au sanglot, ou jouant avec les silences qu’elle connaît aussi intimement que la musique. “Je suis restée trop longtemps silencieuse.” Inés Bacán a grandi entourée de maîtres de chant, elle est l’arrière-‐petite fille du légendaire Pinini, petite-‐nièce de la Perrata, nièce de Fernanda et Bernarda de Utrera, cousine d’El Lebrijano, sœur du défunt guitariste Pedro Bacán. Mais il lui faudra de longues années avant d’oser prendre la parole. “Dans ma famille, si tu ne chantais pas bien ou si tu n’étais pas gracieux, personne ne te prêtait la moindre attention. Et moi je n’étais pas gracieuse.” Un soir de fête, après trente-‐huit années de silence, elle délivre un chant por solea qui laisse toute la famille stupéfaite. Le seul fait d’être né dans le flamenco ne suffit pas à faire de chacun un artiste. Il faut, selon les anciens, une sensibilité particulière et une intégrité rare pour être à même de transmettre. Il faut aussi, ajoutait Pedro Bacán, cette part d’inquiétude créatrice, cette conscience du dépassement de soi, ce consentement à la solitude, si on ne veut pas simplement reproduire l’art qui vous a été légué mais le porter à d’autres envergures. Pressentant l’extraordinaire personnalité de cantaora de sa sœur, Pedro la révèle au grand public un soir de 1992 au festival d’Avignon. C’est le début d’une carrière atypique, fondée d’abord sur une complicité et une confiance fraternelle. En duo avec son frère ou avec la Compagnie du Clan gitan des Pinini, Inés accède aux plus grandes scènes : l’opéra Garnier pour le festival Paris quartier d’été en 1992, la Cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon, la Biennale de flamenco de Séville… En 1997, Pedro Bacán meurt dans un accident de voiture. Lourdement choquée, privée de son âme directrice, la Compagnie décide de se dissoudre. Lancée par Pedro, la carrière d’Inés prend son envol. De Gotebörg à New York, en passant par Casablanca, elle se produit dans les plus grandes manifestations internationales. Ses disques sont primés. On la trouve aux côtés d’artistes majeurs du flamenco – notamment Israel Galván, qui la sollicite pour Tabula Rasa et El Final de este estado de cosas. Pourtant, elle continue d’incarner la parole contenue et explosive des plus silencieux, mélange de colère et de tendresse, de mélancolie et de feu, ce que Maurice Maeterlinck appelait “le trésor des humbles”. Production : A Negro Producciones Distribution : Chant : Inés Bacán – Guitare : Antonio Moya – Palmas : Vicente Peña (distribution en cours) www.anegro.com -‐ Lire bios p. 47 22 Musique Musique dans les parcs et jardins – Tango contemporain 15 juillet à 19h – Parc de Belleville (Paris 20 ) 16 juillet à 18h – Jardin du Luxembourg (Paris 6 ) 17 juillet à 19h – Jardin Émile-Gallé (Paris 11 ) 18 juillet à 18h – Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19 ) 19 juillet à 19h – Place des Vins-de-France (Paris 12 ) e e e e e Gratuit 34 Puñaladas Argentine Durée : 1h30 Premières représentations à Paris En partenariat avec Bercy Village. Issus de la scène underground argentine, les 34 Puñaladas se sont imposés dans toute l’Amérique latine, rencontrant un succès à la fois commercial et critique. “Trente-‐quatre coups de couteaux”, c’est une nouvelle facette du tango, cinq musiciens trentenaires qui puisent dans la noirceur et l’ironie des années 1930. Romantisme et notes acerbes, cadences urbaines, silence et pauses, ce quintette, quasiment inconnu en France, propose désormais ses propres compositions, qui réveillent la tradition du tango lunfardo, celui des filles perdues et des mauvais garçons. Si, dès leur apparition, les “34 coups de couteau” ont touché l’Argentine en plein cœur, c’est qu’ils ont réussi à trouver un équilibre naturel entre passé et présent et à s’inscrire en toute cohérence entre le souffle du tango des origines et une Argentine sens dessus dessous. Le groupe se forme en 1998, l’année de la grande crise économique et sociale qui flanque le pays à terre. Alors que Buenos Aires se voit confisquer sa planche à billets, partout se multiplient les combines, les pénuries, les actions violentes. Le quintette sort un premier disque qui fait mouche, Tangos carcelarios. Ils y ressuscitent un répertoire des années 1920, et le servent avec une énergie régénérée par le rock et le punk. Histoires de prisons, embrouilles, mauvaises femmes, guitares sombres… Ils rappellent aussi qu’à l’origine, le tango, comme la vie, était une affaire d’homme. En 1900, la population de Buenos Aires est masculine à 70 %. Les émigrés italiens, espagnols, allemands ou hongrois, les marins et les ouvriers dansent entre eux, le foulard au cou et le couteau à la ceinture, dans les tripots du port, là où seules s’aventurent quelques filles perdues… C’est ce passé que les 34 Puñaladas explorent, et avec lui la tradition du lunfardo, cet argot archaïque, qui mélange des mots polonais ou quechua, altère l’espagnol et possède son propre verlan. En 2002, le groupe prend une nouvelle ampleur, accède aux grandes salles de concert de Buenos Aires, et commence à gagner l’Amérique latine. Les deux disques suivants, Slang et Argot continuent de développer le lunfardo comme une force d’opposition politique et poétique, associée à un son urbain, où les silences sont parfois aussi importants que les guitares. En 2006, quelques changements dans le groupe amènent à un virage logique : le quintet abandonne les reprises pour ses propres compositions, présentées dans un album qui, dès son titre, ouvre de nouveaux horizons : Bombay-‐ Buenos Aires. Plus sophistiqué mais ne perdant rien en force, le groupe se permet des envolées en s’appuyant sur sa connaissance de la tradition guitaristique : fugues, harmonies étranges, ambiances obscures… Qu’on n’aille pas croire cependant que les Coups de couteau se sont adoucis. Ils continuent d’envoyer sans faillir leur argument principal : cinq guitares et un chanteur. Management international : Indigo Producciones SRL-‐ Buenos Aires, Argentine -‐ [email protected] Distribution : Chant : Alejandro Guyot -‐ Basse : Lucas Ferrara -‐ Guitare : Augusto Macri, Edgardo González, Juan Lorenzo www.34punaladas.com.ar 23 Musique Musique dans les parcs et jardins – Klezmer progressif 21 juillet à 20h15 – Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) 22 juillet à 18h - Jardin du Luxembourg (Paris 6 ) 23 juillet à 19h – Parc de Belleville (Paris 20 ) 24 juillet à 19h – Jardin Émile-Gallé (Paris 11 ) 25 juillet à 18h – Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19 ) e e e e Gratuit YOM France Durée : 1h30 En partenariat avec la Dynamo de Banlieues Bleues. On peut être un virtuose de la clarinette klezmer et avoir envie d’être autre chose qu’un virtuose de la clarinette klezmer. Intégrant dans son jeu des influences qui vont de la Turquie à l’Oural, Yom aime aussi le jazz, l’électro-‐pop et le brassage. Avec sa nouvelle formation, le “New King of klezmer” réalise un vieux rêve : devenir un groupe de rock. Le résultat de longues années de maturation… “Cette musique a failli mourir, raison de plus pour la rendre vivante.” Flash. “Mes parents étaient du genre à avoir 3 000 disques. J’ai grandi en écoutant toutes sortes de choses, de Cab Calloway au free jazz, de la musique classique au klezmer. Ça éduque une oreille.” À 5 ans, il flashe sur la clarinette en écoutant Pierre et le Loup. Suivent huit ans de conservatoire qui font de lui un “vrai technicien de l’instrument”. À 16 ans arrive une proposition salvatrice : L’Orient Express Moving Shnorers cherche un clarinettiste en urgence pour une série de concerts. “Pendant trois semaines, j’ai travaillé le style et les ornements comme un malade pour faire à peu près illusion.” Gangster klezmer. Sorti en 2008, le premier disque de Yom, hommage au clarinettiste Naftule Brandwein, s’intitule, carrément, The New King of klezmer. “Pas par forfanterie, mais parce c’était un fou, un mégalomane et un punk avant l’heure. Il s’était autoproclamé King of Jewish Music, et j’ai voulu aller encore plus loin. Il fallait un peu d’humour, sinon, c’était la mort.” Métissages. Refusant de transformer le klezmer en ghetto, Yom prend la tangente avec un deuxième album constitué de duos, dont le titre, Unué, signifie “Au commencement”… en espéranto. À ses côtés, un joueur de guimbarde chinois, un percussionniste iranien, un joueur de cymbalum moldave. “Je crois que je suis arrivé aujourd’hui à une confluence de mes influences : le klezmer, les musiques d’Europe de l’Est, mais aussi les styles serbes, macédoniens, turcs et grecs. Par ailleurs, j’ai toujours eu des contacts avec le jazz contemporain, l’électro rock, le trip-‐hop… Tout ce que je travaille depuis des années est en train de se réunir.” Rock. À nouvelles évolutions, nouvelle formation. Yom laisse désormais la priorité à ses propres compositions et travaille en quartet. “J’avais un vieux fantasme de faire un groupe de rock où le chanteur serait une clarinette à tendance klezmer.” Du rock ? “Oui, mais dans un univers harmonique. De toute façon, je ne peux pas être un cliché du rock : je suis un clarinettiste d’Europe de l’Est !” Autour de Yom : Sylvain Daniel : “Un virtuose de la basse jouée avec effets. Il a une formation de corniste classique, et joue aussi bien dans l’Orchestre national du Jazz, qu’avec Julien Lourau ou Olivia Ruiz.” Sébastien Lété : “Un batteur extrêmement complet, entendu récemment avec Melissa Laveaux. La personne idéale pour partir dans des rythmes balkaniques, mais aussi pour suivre dans des montées rock, du côté de Sonic Youth.” Manuel Peskine : “Un pianiste à l’oreille parfaite et à la connaissance harmonique illimitée. Je sais qu’il va immédiatement proposer des choses que j’aurais écrites moi-‐même… si je l’avais pu !” www.dunose.com 24 Musique Musique dans les parcs et jardins – Complète mandingue 26 juillet à 19h – Jardin d’Éole (Paris 18 ) 27 juillet à 18h30 – Théâtre de verdure du Monfort (Paris 15 ) 28 juillet à 19h – Quartier du Petit-Nanterre, Nanterre (92) 29 juillet à 18h – Jardin du Luxembourg (Paris 6 ) 30 juillet à 19h – Parc de Belleville (Paris 20 ) e e e e Gratuit Bako Dagnon Mali Durée : 1h30 En partenariat avec le Monfort et la Ville de Nanterre. Dans un pays de tradition orale, les griots sont des livres d’histoire, et au Mali, Bako Dagnon est une encyclopédie. Descendante de l’une des plus grandes familles du griotisme mandingue, elle assure avec panache la charge héréditaire. Sa connaissance experte des chansons ancestrales a fait d’elle l’éminence grise des plus grands artistes du pays, comme Ali Farka Touré ou Toumani Diabaté. Mais c’est d’abord sa voix, sa douceur et sa puissance qui ont fait d’elle une modeste diva nationale, et lui ont valu d’être surnommée “l’Aretha Franklin de Bamako”. Après quarante ans de carrière, elle prend son envol sur la scène internationale. “On naît griot, on ne le devient pas, alors que tout le monde peut devenir artiste. C’est pourquoi je demande aux jeunes griots et griottes de faire très attention et d’apprendre aux côtés des vieilles qui vivent encore.” Héritière d’une prestigieuse lignée de griots (ou djelis) et conseillère éclairée des plus grands musiciens de son pays, Bako Dagnon sait de quoi elle parle. Conformément à la tradition, c’est sa mère qui lui a transmis son bagage de griotte. Un apprentissage méticuleux de l’arbre généalogique des vingt-‐sept ethnies du pays, de leurs origines, de leurs histoires, de leurs langues et de leurs traditions, et de chansons qui remontent à l’Empire du Mali du XIIIe siècle. Quelles que soient les études, qu’il s’agisse de perpétuer une tradition séculaire ou de tout autre chose, certains sont doués, d’autres moins. D’autres encore s’élèvent plus haut, plus loin, hors concours. Sans conteste, Bako Dagnon fait partie de cette dernière catégorie. Elle a tout : sens de l’histoire, sûreté de goût, musicalité, voix ample, chaude, agile… Mais de ses prestations si admirées, presque aucune trace sur disque, à peine cinq cassettes vite devenues introuvables. Il faudra attendre 2007, pour que Bako Dagnon enregistre un premier album pour de vrai, qui s’ouvre au rythme de la salsa, à des arrangements raffinés. La modernité, soit… Mais pas n’importe laquelle. “Je ne veux pas le mélange qui ne colle pas à notre tradition et qui en dénature le sens, le contenu et même les messages”, insiste-‐t-‐elle, fustigeant les clips “réalisés sur les Champs-‐Élysées ou à la tour Eiffel, ou dans des limousines aux États-‐Unis”. Poursuivant sa fonction d’éducatrice, elle rappelle aussi que “des danseuses avec des pantalons jeans et autres ne sont pas des exemples à suivre. Je demande aux jeunes artistes et griots de revenir à la tradition, ça se vend plus et c’est rentable pour vous et pour le pays”, conclue-‐t-‐elle, dans un mélange d’intégrité et de pragmatisme. Sorti en 2009, le deuxième album de la grande dame s’intitule Sidiba – une onomatopée qui signifie “grand bruit”. Et, dans le monde entier, c’est bien ce qu’il fait. Distribution : Bako Dagnon : chant Diabaté Lassana Aliou : guitare Sissoko Mama : guitare Bouima Farid : guitare basse Dembele Drissa : djembé et percussions www.myspace.com/bakodagnon 25 Musique Musique dans les parcs et jardins – Bal à la portugaise 1 2 3 4 5 août à 18h – Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19 ) août à 19h – Jardin Émile Gallé (11 ) août à 18h30 – Théâtre de verdure du Monfort (Paris 15 ) août à 19h – Terrain Raymond-Poincaré, La Courneuve (93) août à 18h - Jardin du Luxembourg (Paris 6 ) er e e e e Gratuit OqueStrada Portugal Durée : 1h30 Premiers concerts à Paris En partenariat avec le Monfort et la Ville de La Courneuve. Pour peu qu’on trouve le juste tempo, on est parfois prophète en son pays. Issus des banlieues lisboètes, les cinq d’OqueStrada ont écumé sept années durant les bals et les cafés du bout de la péninsule, avec leur swing cosmopolite et plein de fraîcheur. Mené par la pétillante Marta Miranda, le groupe a inventé sa propre catégorie : le Tascabeat – le groove du café du coin –, un mélange très portugais de joie de vivre et de douce nostalgie, fusionnant l’entrain des chansons populaires avec le funk ou le ska, et un mélange inédit d’instruments – guitare portugaise, accordéon, bassine bricolée ou étonnante “chaise à percussion”… Tasca Beat, c’est aussi le nom de leur premier album sorti en 2009. Un opus mûri au fil des concerts, qui a promu OqueStrada au rang de trésor national. Car c’est l’essence même du pays qu’OqueStrada a réussi à capturer, dans sa musique autant que dans sa démarche. Au début des années 2000, Marta Miranda rencontre Jean Marc Pablo. Née à Lisbonne, élevée dans l’Algarve et l’Alentejo, passionnée de sciences humaines, elle est actrice, joue dans les salles, dans les rues, et chante dans les maisons de fado cachées et dans les tavernes cap-‐ verdiennes. Pablo est né en banlieue parisienne. Il a étudié le design, appris le métier de charpentier, travaillé pour le ciné et le théâtre avant de partir pour le Portugal, sans se charger de sa contrebasse. Qu’à cela ne tienne, il se confectionnera une “contrebassine” avec des moyens de fortune… Miranda et Pablo imaginent un groupe qu’ils veulent “profondément populaire”, un orchestre de poche, comme son nom l’indique qui contracte les mots “orquestra” et “estrada”. Leur port d’attache, c’est un vieux cinéma d’Almada, une petite ville de banlieue qui regarde Lisbonne de l’autre côté du Tage. Ils sont rejoints par Zeto Feijão, guitariste dans des groupes de rock, violoniste, et jardinier à ses heures, et par João Lima, architecte et virtuose de la douze cordes, qui travaille à la création d’une “guitare portugaise électrique”. Un collectif hétéroclite et foisonnant, qui revendique “un clin d’œil vers le fado, un son à l’écoute d’un pays oublié, qui chante le glamour prolétaire des rues de Lisbonne et de ses banlieues”. Leur parcours, ils le décident loin des studios et des modes, creusant lentement leur sillon, de village en village, de villes en banlieues, de bals en fêtes, de cafés en festivals. À chaque fois, l’énergie d’OqueStrada emporte le public, avec un mélange de tango, de musette, de funaná du Cap-‐Vert et de hip-‐hop, en anglais, en créole, en espagnol… On aime aussi leurs synthés sauvés de la benne à ordure, et leur façon d’alterner nostalgie et exubérance. Les salles affichent complet, les enregistrements pirates circulent et se multiplient dans tout le pays, la demande ne cesse d’augmenter… Mais saudade et plaisir de l’instant, Oquestrada ne se presse pas… En guise d’explication, leur premier album tant attendu s’appelle Tasca Beat : O Sonho Português (“Le rêve portugais”). Bienvenue au pays où les rêves prennent leur temps ! Distribution : Marta Miranda : chant Jean-‐Marc Pablo : basse, contrebassine Zeto Feijão : guitare, voix, clavier www.oquestrada.com 26 João Lima: guitare portugaise, percussions, clavier Sandro Manuel : trompette Marina Henriques : accordéon, clavier Musique Jazz Arènes de Montmartre (Paris 18 ) 20, 21, 22, 23, 24 et 25 juillet à 21h e Tarifs : 22€/16€ Les Arènes du Jazz Le festival Les Arènes du Jazz est une manifestation organisée par Paris-‐Ateliers / Théâtre, Musique et Danse dans la Ville, en partenariat avec le festival Paris quartier d'été. MARDI 20/7 QUINTET CONTACT DAVID LIEBMAN (saxophone) / JOHN ABERCROMBIE (guitare) / MARC COPLAND (piano) / DREW GRESS (basse) / BILLY HART (batterie) Contact réunit cinq musiciens phares de la scène jazz américaine, cinq grands improvisateurs et compositeurs, cinq personnalités uniques dotées d’un son qui leur est propre, et qui ont énormément contribué à l’expansion du jazz au cours des quarante dernières années. David Liebman, en musique avec Chick Corea, Miles Davis et Elvin Jones, l’un des maîtres du saxophone contemporain, un improvisateur hors pair et épris de liberté. John Abercrombie, compagnon de route des frères Brecker, grand guitariste qui a marqué de son empreinte la firme ECM. Marc Copland, considéré comme le pianiste le plus prolifique du siècle (22 CD enregistrés comme leader, en dix ans), a été de toutes les aventures jazzistiques. Son style est remarquable par l’inventivité harmonique, le sens du toucher le rend inégalable. Drew Gress est un bassiste connu pour sa grande maîtrise de l’instrument. Aussi à l’aise dans l’assise rythmique que la pratique de l’instrument en brillant soliste, il a notamment joué avec Mark Feldman et Ravi Coltrane. Enfin, Billy Hart, batteur légendaire qui a côtoyé Otis Redding, Shirley Horn, Jimmy Smith, Joe Zawinul, est l’une des stars mondiale de la batterie. MERCREDI 21/7 MARTIAL SOLAL (piano solo) Grand pianiste, reconnu dans le monde entier, Martial Solal est certes le virtuose inégalable et admiré de tous, mais il est surtout la sensibilité même, avec cette capacité de faire apparaître des mondes différents et complémentaires qui s’entrechoquent, dans des contrepoints de discours en perpétuelle évolution, donnant le vertige à l’auditeur. Martial Solal donne aujourd’hui très peu de concerts. C’est donc une vraie exclusivité amicale qu’il réserve aux Arènes du Jazz en acceptant de s’y produire. JEUDI 22/7 NORMA WINSTONE / GLAUCO VENIER / KLAUS GESING TRIO DISTANCES Avec une carrière aussi longue que remarquable, Norma Winstone a été une pionnière de l’improvisation vocale au sein du trio Azimuth avec John Taylor et Kenny Wheeler, une référence en matière de musique improvisée. Aujourd'hui encore, elle continue d'être un modèle pour les vocalistes qui explorent de nouvelles voies hors de l’approche traditionnelle des standards. Chanteuse d’exception à la rigueur extrême, elle met la pureté et la sensualité de sa voix au service d’une musique intimiste, magnifiquement servie par ses partenaires Klaus Gesing (saxophone soprano, clarinette basse) et Glauco Venier (piano). Tous trois tissent ensemble un univers poétique d’une intense magie, entre jazz et musique de chambre. Norma Winstone est unanimement reconnue comme une voix majeure de la scène européenne, mais ses apparitions en France sont très rares, c’est donc le concert à ne pas rater ! D’autant qu’il sera une véritable avant-‐première de son prochain album sur le label ECM, Stories To Tell Yet, à paraître en septembre 2010. 27 VENDREDI 23/7 THOMAS SAVY TRIO Thomas Savy (clarinette basse), Stephane Kerecki (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie) Incontestablement virtuose malgré son jeune âge, Thomas Savy ne s’adonne pas aux exercices de style. Loin de rechercher l’épate, il met sa technique exceptionnelle de clarinettiste basse au service de la densité et de la beauté de la musique. Après un magnifique premier album, Archipel, tout empreint de classicisme et de référence à la musique française, le deuxième album French suite, sorti en janvier dernier et unanimement salué par la critique (4 clés Télérama, Choc Jazz Magazine/Jazzman -‐ sélection So Jazz -‐ 4 étoiles Classica, etc.), révèle une puissance improvisatrice, une sauvagerie musicale si maîtrisée que Thomas Savy fait désormais figure de maître. Il transfigure son instrument, l’affranchit de ses limites. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, qui souhaitent découvrir ou réécouter un très grand jazzman, les Arènes du Jazz proposent une soirée exceptionnelle, seule étape parisienne de la tournée européenne d’été de Thomas Savy, entouré de ses complices S. Kerecki et F. Moreau. SAMEDI 24/7 CHRISTOPHE MARGUET -‐ QUARTET RESISTANCE POETIQUE Christophe Marguet (batterie), Bruno Angelini (piano), Sébastien Texier (clarinettes/saxophone alto), Mauro Gargano (basse). Christophe Marguet est un batteur d’exception, un rythmicien hors pair, qui s’affirme actuellement comme un mélodiste leader et un compositeur de premier ordre. Après avoir pratiqué différents styles de jazz, ce musicien, qui a d’abord mis son talent au service des autres, s’oriente vers une musique plus personnelle comme en témoignent ses deux premiers albums (Résistance poétique, Correspondances). Un troisième, Buscando la luz, enregistré avec le Quartet Résistance Poétique, sort le 22 avril chez Harmonia Mundi. “Cet orchestre est le reflet d’une entente et d’une complicité intense. Une forte volonté nous rassemble, celle d’échanger et de partager une musique d’aujourd’hui à travers laquelle le jazz résonne à pleins poumons. Fruit d’un long travail de maturation, c’est aussi un acte engagé, essentiel et vital, clamant haut et fort avec dignité un chant résistant et poétique.” C. Marguet DIMANCHE 25/7 MICHEL PORTAL (sax, clars, bandonéon) / LOUIS SCLAVIS (sax, clars) / DANIEL HUMAIR (batterie) / JEAN PAUL CELEA (basse) Le All Stars français du moment est constitué de quelques monstres sacrés sans qui la musique de jazz en France n’en serait pas là où elle est. Michel Portal, par son génie fulgurant, transcende tout concert auquel il participe : magnétisme, présence musicale… Rien ni personne ne peut résister. Daniel Humair, le jazz fait homme, donne l’impression que la batterie coule de source, en réactivité immédiate avec tout l’environnement du concert. Louis Sclavis ne s’est jamais satisfait de la facilité, il continue d’explorer la musique de l’intérieur, l’éclaire de ses exigences musicales intimes. Quant à l’incontournable Jean Paul Céléa, l’un des plus beaux sons de contrebasse actuels, il participe depuis si longtemps aux plus grandes aventures musicales du jazz européen que l’on n’est pas surpris de le retrouver en si bonne compagnie. Un concert qui place la barre très haut ! Contact Presse Les Arènes du Jazz : Christine Pagava Boulez Tél. : 01 45 84 22 27 / 06 12 77 88 16 [email protected] 28 Cirque 29 Cirque Théâtre acrobatique Palais Royal (Paris 1 ) 20, 21, 22 et 23 juillet à 22h er Tarifs : 18€/14€/8€ Chouf Ouchouf Zimmermann & de Perrot / interprété par le Groupe acrobatique de Tanger Suisse – Maroc Durée : 1h10 environ Premières représentations à Paris Imaginez, d’une part, un duo suisse qui, de cirque en comédie musicale, de danse en théâtre de l’absurde, cultive depuis dix ans l’art du dialogue et de la réplique dans des spectacles cousus main. Imaginez, d’autre part, une troupe d’acrobates de Tanger qui s’est affranchie du folklore et a connu un succès fulgurant avec un spectacle contemporain. Imaginez enfin, à la croisée de ces chemins, une création qui raconte sans un mot la vie quotidienne au Maroc, les désirs, la débrouille, la bureaucratie. Le tandem Zimmerman & de Perrot se confronte aux douze artistes du Groupe acrobatique de Tanger. Virevoltant, émouvant, acide, leur spectacle se découvre comme un recueil de nouvelles, célébrant à chaque instant l’art de la chute pour rebondir de plus belle. “Chouf ouchouf” veut dire “regarde, regarde encore”, façon de signaler d’entrée de jeu que le premier regard, même s’il embrasse, risque de ne pas tout prendre en compte. Pas un regard, plutôt deux, c’est aussi une bonne façon de décrire le duo que forment, depuis 1999, Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot. Issus d’un petit pays où se confrontent les langues et les cultures, les deux roues du tandem se sont rassemblées sans vouloir se ressembler – il y aurait la roue ronde et puis la roue carrée. Zimmermann a étudié la scénographie avant de s’enrôler au Centre national des arts du cirque de Châlons. Il en sort en fanfare, en 1996, intégrant avec d’autres étudiants de sa promotion le mythique spectacle de Josef Nadj, Le Cri du caméléon, présenté à Paris quartier d’été. Puis, il s’intéresse à la chorégraphie. De Perrot, lui, est DJ depuis ses années de lycée. Musicien et compositeur, principalement autodidacte, il aime le rock, la pop, le jazz. Tout d’abord, l’un conçoit les décors et la mise en scène et l’autre la musique. Et puis, au fil des années, on ne sait plus qui fait quoi, et tant mieux. De leurs différences cultivées et de leur dialogue ininterrompu naissent des spectacles facétieux et insolites, qui abolissent les barrières entre cirque, danse et art visuels. Un univers mais deux regards décalés, ce que rappelle les titres de leurs créations : Anatomie Anomalie, Gaff Aff, Öper Öpis… C’est presque pareil, mais tout est dans le “presque”. Réalisé avec les douze artistes du Groupe acrobatique de Tanger, Chou ouchouf mène encore un peu plus loin ce principe de confrontation des univers. À l’origine de ce collectif marocain, Sanae El Kamouni, fondatrice de l’association Scènes du Maroc. Son idée : ressusciter la prestigieuse tradition qui s’est galvaudée d’hôtels en folklore touristique, et redonner leur primauté à des artistes comme ceux de la famille Hammich, acrobates depuis sept générations. Avec eux, le metteur en scène Aurélien Bory met en place les ateliers, qui vont mener à Taoub, premier spectacle contemporain d’acrobatie marocaine, bientôt un succès mondial : 360 dates autour du globe, culminant avec un mois de représentations à guichets fermés à Broadway… Un grand saut pour ces acrobates qui n’avaient pour seule salle de répétition qu’un bout de plage tangéroise. Suivant un de ces chemins qui ne mène pas à Rome, le tandem Zimmermann & de Perrot les rencontre. Curiosité, étrangeté… Chacun remet en cause sa propre perception. “Nous projetons nos désirs et nos peurs sur l’Autre, en insistant sur nos idées du monde. Pour nous sentir en sécurité, nous nous donnons du mal pour mettre en œuvre nos propres convictions. Mais en même temps, chacun d’entre nous devient un mur blanc, sur lequel l’Autre dirige ses propres projections”, notent les deux créateurs. De là l’injonction à “regarder et regarder encore”… Porté par une scénographie précise et 30 astucieuse et par une bande-‐son évocatrice, tout un monde se déploie au fil des saynètes successives. Qu’on n’imagine pas pour autant une approche documentaire : chaque réalité se transforme, chaque cliché dévoile son négatif, et chaque détail donne lieu à transformation – d’un tarbouche voyageur à une mélodie grattée sur un banjo. Au fil des métamorphoses, les moments du quotidien s’envolent jusqu’à l’absurde, et, avec une jubilation contagieuse, refusent jusqu’à la gravité. Coproduction: Grand Théâtre de Luxembourg / Pour-‐cent culturel Migros / Le Volcan, scène nationale du Havre / Equinoxe, scène nationale de Châteauroux / Espace Jean-‐Legendre – Théâtre de Compiègne / MC2 – Maison de la Culture de Grenoble / Association Scènes du Maroc / Zimmermann & de Perrot Zimmermann & de Perrot bénéficie d‘un contrat coopératif de subvention entre la Ville de Zurich-‐Affaires culturelles, le Service aux Affaires culturelles du Canton de Zurich et Pro Helvetia -‐ Fondation suisse pour la culture. Zimmermann & de Perrot bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2006 pour le développement de ses projets. Scènes du Maroc reçoit le soutien du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc, de l’Institut français de Tanger – Tétouan, de la fondation BMCI et l’aide de la Compagnie 111. Scènes du Maroc bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. Création le 25 septembre 2009 à Tanger Distribution : Zimmermann & de Perrot : conception, mise en scène et décor Dimitri de Perrot : composition musique Martin Zimmermann : chorégraphie Sabine Geistlich : dramaturgie Ingo Groher : construction décor Ursula Degen : création lumière Andy Neresheimer : création sonore Franziska Born avec Daniela Zimmermann : création costumes Franziska Born, Mahmoud Ben Slimane : réalisation costumes Julien Cassier : coach acrobatique Michèle Rebetez : peintre décoratrice Jorge Bompadre : régie lumière Franck Bourgoin : régie son Sanae El Kamouni : direction Groupe acrobatique de Tanger Zimmermann & de Perrot : production déléguée Alain Vuignier : direction de production Claire Béjanin : productrice internationale Interprété par les acrobates du Groupe acrobatique de Tanger: Abdelaziz el Haddad, Jamila Abdellaoui, Adel Chaâban, Younes Hammich, Younes Yemlahi, Yassine Srasi, Amal Hammich, Mohammed Hammich, Mustapha Aït, Ourakmane, Mohammed Achraf Chaâban, Samir Lâaroussi, Najib El Maïmouni Idrissi www.zimmermanndeperrot.com -‐ Lire bios p.48 31 Cirque Cirque sans additif Théâtre de la Cité internationale (Paris 14 ) 15 juillet – 15 août à 20h et 16h le dimanche (relâche les lundis et mardis) e Tarifs : 18€/14€/10€/5€ Propaganda Cie Acrobat Australie Durée : 60 à 70 mn En partenariat avec le Théâtre de la Cité internationale. Il y a toutes sortes de façon de faire de la propagande. Pour parler de lutte des classes, de pollution, d’individualisme, et promouvoir leurs idées, les acrobates de Propaganda ont choisi le cirque. Nourris par Gandhi et par Laurel et Hardy, Simon Yates et Jo-‐Ann Lancaster prônent depuis plus de dix ans une autre manière de vivre et de consommer – qu’ils appliquent à leur propre travail, intitulant fièrement leur précédent spectacle “Smaller, poorer, cheaper”. Rejoints sur scène par leurs jeunes enfants, le couple d’Acrobat forme un duo attachant, qui revendique son idéalisme et sa naïveté. Du cirque bio, sans pesticides ni additifs, avec un sens de la dérision sans compromis, des dialogues caustiques, de la musique punk jouée en live, et l’humour décapant des Antipodes. Une rencontre inédite entre politique et acrobatie de haute voltige, à découvrir dans la grande salle du théâtre de la Cité internationale. À South Albury, petite bourgade de banlieue de Nouvelle Galles du Sud, vivent 1 102 habitants “sans compter ceux qui habitent au sud de la voie ferrée qui s’en va vers Wabonga”. Parmi eux une petite famille de cirque atypique : Simon Yates et Jo-‐Ann Lancaster, et leurs deux enfants de 9 et 5 ans, Grover et Fidel. Ils se sont installés là il y a quinze ans, avec un projet né d’un rejet : le dégoût esthétique comme idéologique des paillettes et des flonflons, des roulements de tambour et de la surenchère clinquante du cirque australien du début des années 1990. Jo-‐Ann et Simon rêvent un monde pur, purgé de ses scories, d’un chemin vers l’essentiel. Comme dans une vieille utopie des années 1970, revue et corrigée par les crises écologiques et économiques, ils s’installent avec une poignée de copains dans leur arrière-‐cour, laissent pousser barbes et poils, mangent bio et s’entraînent dur. Une discipline apprise au Flying Fruit Circus, ou auprès de maîtres comme le cascadeur russe Valodya Evdokimov ou comme les acrobates chinois de Nanjing. Leur cirque, ils l’aiment à l’os, sans additifs, et fondé sur d’incroyables prouesses physiques. Acrobat part sur les routes et rencontre un succès mondial. Mais l’année 2003 leur apporte une effarante série d’épreuves. Le père de Simon Yates et celui de Jo-‐Ann Lancaster meurent à deux semaines d’intervalle. Puis ils perdent leurs locaux de répétition : retour à l’arrière-‐cour et entraînement sous une pluie de printemps torrentielle. L’argent manque, Simon et Jo-‐Ann ne peuvent plus payer les cachets de la troupe. Jo-‐Ann, enceinte, tombe malade. Et Simon se sectionne le tendon d’Achille. Suivent deux années bizarres, considérées a posteriori comme une remise en cause salutaire, qui débouche sur un spectacle coup de poing, aux allures de manifeste : Smaller, Poorer, Cheaper. Distribution quasi familiale, décors réduits au minimum, musique faite maison, et pas de costumes… Sinon d’Adam et d’Eve. “La notion de costume a été coupée au montage, en quelque sorte, explique Jo-‐Ann. Ça ne collait pas avec l’idée du spectacle, c’était trop de chichis, trop de travail. On n’essaye vraiment pas d’être sexy. Plutôt rigolos, dans le genre naturistes allemands.” D’un voyage à Cuba en 2008, Acrobat ramène l’idée de Propaganda. Ils inventent un couple d’idéalistes, “parfaits mais simples”, qui feraient la révolution avec les moyens du bord. Apologie de la bicyclette, célébration des vertus de la gymnastique matinale, poses glorieuses, ou encore méchants numéros de slapstick. Façon pour Acrobat de mettre en jeu leurs convictions avec une charge puissante d’auto-‐ironie. “Nous écrivons des harangues politiques, ce qui est risqué car nous 32 sommes des acrobates et donc idiots.” Pour eux, affirmer qu’un autre monde est possible, c’est aussi sans arrêt remettre en cause les impossibilités physiques ou tenter toutes sortes de prouesses incongrues. Et faire l’apologie de la récupération, c’est aussi décider d’utiliser comme équipement un bric-‐à-‐brac de fond de grenier. “Je suis très méticuleux. Je me donne du mal pour que tout ait l’air pourri”, plaisante Simon. Mais rien n’est laissé au hasard, car les deux d’Acrobat ont su intelligemment recycler leurs choix de vie en enjeux artistique : l’équipement bricolé du spectacle contraste avec leur virtuosité athlétique. On croit voir un numéro de bout de ficelles, on en tremblerait presque : il va tomber, ça va casser, sauf que… N’en disons pas plus… “En un sens, on est réactionnaires, dit Jo. On fait exactement le contraire de ce qui se fait. Simon surenchérit : “On commence par se demander ce que qu’on attend de nous, et puis on fait le contraire.” Production : Acrobat et Marguerite Pepper Productions Pyt Ltd (Australie) A HotHouse Theatre commission. This project has been assisted by the Australian Government through the Australia Council for the Arts, its funding and advisory body. Avec le soutien de La Brèche, Centre des arts du cirque de Basse-‐Normandie. Distribution : Jo-‐Ann Lancaster : acrobate Simon Yates : acrobate Grover Lancaster-‐Cole : figurant (en alternance avec Fidel Lancaster-‐Cole) Ryan Taplin : technicien Scott Grayland : technicien Tim Barrass : direction musicale www.gintzburger.net/acrobat 33 Cirque Cirque sensible Stade Sadi Carnot, Pantin (93) 26, 28 et 29 juillet à 21h, le 27 à 15h30 Tarifs : 18€/14€/8€ La Piste là Cirque Aïtal France Durée : 1h05 En partenariat avec la Ville de Pantin. Un colosse à l’accent du Sud, et une femme-‐elfe venue du Nord. Lui, assez costaud pour la tenir d’une seule main ; elle, assez fluette pour s’asseoir dans un tuba. Tout en opposition et en harmonie, le duo formé par Victor et Kati réussit à effacer la prouesse physique pour laisser libre cours à des situations poétiques ou burlesques. Rejoints par deux comparses clowns et musiciens, ils ont créé un spectacle tendre et réjouissant, fait d’exploits aériens, de musique et de menues magies. “Pour nous, le corps raconte beaucoup plus que les mots.” À cela, Victor Cathala, cofondateur du cirque Aïtal n’a pas besoin d’ajouter de longues explications. Il suffit de considérer le couple qu’il forme avec la voltigeuse Kati Pikkarainen. “Il mesure 1,87 m, elle 1,53. Il pèse 100 kilos, elle 50. Il vient de Toulouse, elle de Finlande. Il est au sol, elle est en l’air. Il est couché, elle est debout. Il pousse, elle vole. Il la balance, elle s’en balance.” Victor se destinait à l’agriculture, mais la voltige équestre pratiquée dans un lycée agricole le conduit à l’école nationale de Rosny. C’est là qu’il rencontre Kati, 17 ans. Le cirque, elle est “tombée dedans” lorsqu’elle était (encore plus) petite : huit ans passés dans une école en Finlande, des représentations en France, en Allemagne, en Russie. De leur connivence naît un duo de portés acrobatiques : main à main, banquine… Ils intègrent ensemble le Centre national des arts du cirque de Châlons-‐en-‐Champagne, en sortent en 2003 – avec les félicitations du jury –, et fondent l’année suivante le Cirque Aïtal. Leur premier numéro récolte une moisson de récompenses internationales. “La Piste là, c’est l’assemblage de différentes histoires de cirques qu’on a vécues.” Rejoints par Helmut Nünning (musicien et clown) et Matias Salmenaho (acrobate et jongleur) sur une piste à 360 °, ils insistent sur la vocation première du cirque : “Ça doit se faire sous chapiteau, être accessible à tous les publics, émouvoir et faire rire.” Dans La Piste là, on monte aussi un numéro de magie sonore, on joue du violoncelle et de l’accordéon, ou on dresse des animaux imaginaires… Sans un mot, Victor et Kati y racontent aussi la fragilité d’une relation affective, le besoin de confiance, le souffle partagé. Kati devient tour à tour une poupée de poche qui s’articule et se désarticule, mais aussi une femme fatale aux super pouvoirs. Le porteur, lui, a bien du mal à garder son flegme de Monsieur Loyal... Quand on lui demande d’expliquer ce que c’est qu’un porté acrobatique, Victor hausse ses larges épaules : “Je porte Kati, je la lance et je la rattrape.” Façon de tout dire. Coproductions : Circuits -‐ Scène conventionnée pour les Arts du Cirque à Auch, La Brèche -‐ Centre Régional des arts du cirque de Cherbourg, Théâtre La Coupe d’Or -‐ Scène conventionnée de Rochefort, Théâtre Firmin-‐Gémier -‐ Scène conventionnée d’Antony. Avec le soutien de : La DRAC Midi-‐Pyrénées, Le Conseil Régional de Midi-‐Pyrénées, La Ville de Paris /Prix Paris Jeunes Talents, Fondation E.C.ART Pomaret, sous l’égide de l’Institut de France, la DMDTS -‐ aide à la résidence, Fondation BNP Paribas Résidences : Espace Périphérique –Parc de la Villette Paris, La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne la Vallée, Le Sirque – Pôle Cirque de Nexon en Limousin, Circuits à Auch, La Brèche à Cherbourg, Espace Cirque d’Antony, CCI de Figeac & Réseau Chaînon Manquant. Cirque Aïtal est membre du collectif Cheptel Aleïkoum Distribution : Porteur : Victor Cathala -‐ Musicien : Helmut Nünning – Voltigeuse : Kati Pikkarainen -‐ Porteur, jongleur : Matias Salmenaho -‐ Conception : Victor Cathala et Kati Pikkarainen -‐ Musique : Mathieu Levavasseur -‐ Arrangements : Florian Appl et Helmut Nünning -‐ Aide à la mise en scène : Pablo Ariel Bursztyn -‐ Création lumière : Claude Couffin, Costumes : Odile Hautemulle -‐ Construction scénographie : Manu Céalis -‐ Régie technique : Patrick Cathala, Simon Cathala et Jérôme Dechelette, Production, diffusion : Sotira Dhima www.cirque-‐aital.com -‐ Lire bios p.48 34 Théâtre 35 Théâtre Grand boulevard Le Monfort (Paris 15 ) 15 juillet - 31 juillet à 20h (relâche le dimanche) e Tarifs : 20€/16€ La Dame de chez Maxim – Georges Feydeau Mise en scène de Jean-François Sivadier France Durée : 3h30 dont 20 mn d’entracte Une manifestation proposée par le Théâtre National de Bretagne et la Compagnie Italienne avec Orchestre, en partenariat avec Paris quartier d’été et le Monfort -‐ Avec le soutien de la Ville de Paris. Il serait bien difficile de raconter La Dame de chez Maxim, avec son arsenal de quiproquos et de courses folles. Mais on pourrait la résumer en une phrase : “Quand on est fou, il y a toujours une raison.” En introduisant la remuante Môme Crevette dans la bonne société, Feydeau déchaîne un carrousel de confusions qui s’emballe jusqu’au chaos. Avec un mordant redoutable, il ridiculise une bourgeoisie qui ne se fie qu’aux apparences, démontrant qu’il n’y a pas plus de réalité dans le mariage et dans les bonnes manières que dans les apparitions de séraphins… Célébrée lors de son passage à l’Odéon l’année dernière, La Dame de chez Maxim de Jean-‐François Sivadier se donne à revoir, précipitant quatorze acteurs dans les engrenages de Georges Feydeau avec une folle allure. “Feydeau nous donne les règles d’un univers étrange, à la fois onirique et matériel, où l’on adopte, devant l’obstacle, la stratégie du demi-‐tour, où la révolte est vaine et la vérité inaudible.” Jean-‐François Sivadier “Et allez donc… C’est pas mon père !”… Il suffit d’un bref coup d’œil à la biographie de Georges Feydeau pour apercevoir que cette petite phrase, érigée en gag récurrent de La Dame de chez Maxim, est rien moins qu’innocente. Officiellement reconnu par l’écrivain Ernest Feydeau, Georges naît précédé d’une rumeur tenace: il serait l’enfant naturel du duc de Morny, qui fut longtemps l’amant de sa mère, la belle Lodzia Zelewska. Ou plus croustillant encore : son véritable père pourrait bien être l’illustre frère utérin du duc, l’empereur Napoléon III, autre liaison notoire de la volage Lodzia… De sa naissance à sa mort et à longueur de pages, Georges Feydeau n’en finira pas avec un secret familial, qui traverse son œuvre comme une poussée de fièvre. Cocus réels et imaginaires, confusions des identités… Chez Feydeau, “Je” est sans arrêt un autre… Et le pire, c’est que tout le monde s’en fiche ! L’auteur, lui, n’en aura cure. En 1920, rendu fou par la syphilis, il se prend pour Napoléon III, son illustre père putatif, imite les moindres détails de sa physionomie, et sur les boulevards, promet à ses amis des ministères. On l’interne dans une maison de santé de Rueil-‐ Malmaison ; il y mourra un an plus tard. Coproduction : Théâtre National de Bretagne, Rennes (producteur délégué) – Odéon /Théâtre de l’Europe – Italienne avec Orchestre –TNT/Théâtre National de Toulouse Midi-‐Pyrénées – Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie – Théâtre de Caen –Grand Théâtre de Luxembourg Distribution : Avec : Cyril Bothorel, Nicolas Bouchaud, Cécile Bouillot, Stephen Butel, Raoul Fernandez, Corinne Fischer, Norah Krief, Nicolas Lê Quang, Catherine Morlot, Anne de Queiroz, Nadia Vonderheyden, Rachid Zanouda, Jean-‐Jacques Beaudouin, Christian Tirole -‐ Mise en scène : Jean-‐François Sivadier -‐ Collaboration artistique : Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit, Nadia Vonderheyden – Scénographie : Daniel Jeanneteau, Jean-‐François Sivadier, Christian Tirole -‐ Lumière : Philippe Berthomé assisté de Jean-‐Jacques Beaudouin – Costumes : Virginie Gervaise -‐ Maquillages, perruques : Arno Ventura – Son : Cédric Alaïs – Chant et piano : Pierre-‐Michel Sivadier – Collaborations artistiques exceptionnelles : Vincent Rouche, Anne Cornu, Olivier Férec -‐ Assistante à la mise en scène : Véronique Timsit Jean-‐François Sivadier est artiste associé au Théâtre National de Bretagne, Rennes www.t-‐n-‐b.fr -‐ Lire bio p.49 36 Théâtre Épopée Le Monfort (Paris 15 ) 3, 4, 5, 6 et 7 août à 20h e Tarifs : 18€/14€/8€ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan (d’après Le Roman de Baïbars) Les Comédiens-Voyageurs / Marcel Bozonnet France Durée : 2h25 avec entracte Une manifestation proposée par la Maison de la culture d’Amiens, en partenariat avec Paris quartier d’été et le Monfort. Avec le soutien de la Ville de Paris. Aux côtés de la légende du guerrier Antar et de ses amours contrariées avec la belle Abla, ou des aventures bédouines de la tribu des Banou Hilal, Le Roman de Baïbars est l’une des plus célèbres épopées du monde arabe, doublée d’un grand cycle narratif populaire. Avec moult inventions et ornements, elle retrace l’ascension et le règne d’un personnage réel, Baïbars, sultan mamelouk qui régna au XIIIe siècle sur l’Égypte et la Syrie, repoussant les invasions mongoles et ravissant aux Croisés leurs principales forteresses, dont le fameux Krak des Chevaliers. Racontées dans les cafés du Moyen-‐Orient jusqu’à l’avènement de la radio puis de la télévision, les aventures du rusé et vertueux Baïbars tenaient soir après soir l’auditoire en haleine – une tradition orale, mais aussi un texte recensé au XVIIe siècle, et révélé en 1985 au public français par les traducteurs Georges Bohas et Jean-‐Patrick Guillaume. Avec une nouvelle adaptation de ce texte, Marcel Bozonnet permet de retrouver sur scène cette histoire poétique et picaresque, tour à tour comique et épique, parfois violente aussi, et où la spiritualité ne cesse d’affleurer. La troupe, constituée de jeunes comédiens et musiciens de France, de Syrie et d’Algérie, laisse parfois entendre la langue arabe, sur un plateau devenu campement, qui suggère avec les moyens les plus simples les bas-‐fonds ou les palais. Complots, prophéties, épreuves… Le Roman de Baïbars retrouve ici son énergie première. Production Maison de la culture d’Amiens – centre de création et de production -‐ En coproduction avec la compagnie des Comédiens Voyageurs, le Théâtre national de Marseille-‐La Criée, le Grand Théâtre de Luxembourg, le festival des Francophonies en Limousin, Spectacle vivant en Picardie, Culturesfrance. Avec le soutien de la Mairie de Paris. En partenariat avec le TNP-‐Villeurbanne, l’Auditorium du Louvre, l’IRCAM-‐Centre Pompidou et le CENTQUATRE. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National-‐ Le Roman de Baïbars est publié aux éditions Actes Sud, collection Sindbad. La version en langue arabe de la pièce a été assurée par Marie Elias Distribution : Mise en scène : Marcel Bozonnet Avec : Fahd Acloque, Abd-‐el-‐Kader, Soraya Daïd, Jina Djemba, Richard Dubelski, Ghassan El Hakim, Pierre-‐François Garel, Hala Omran Adaptation pour la scène : Marcel Bozonnet, Judith Ertel -‐ Traduction de l’arabe : Georges Bohas, Jean-‐Patrick Guillaume -‐ Assistante à la mise en scène : Meriam Korichi -‐ Scénographie : Mathieu Lorry-‐Dupuy, Renato Bianchi, Marcel Bozonnet (avec la collaboration artistique de Rachid Koraïchi) – Lumières : Stéphanie Daniel -‐ Costumes : Renato Bianchi (avec la collaboration de Sylvie Lombart) -‐ Musique et sons : Richard Dubelski, José Miguel Fernandez. Remerciements : Leïla Menchari, Cécile Falcon, Oussama Ghanam, Christophe Feutrier, Marie Elias Responsable des actions pédagogiques Manon Conan Equipe technique du spectacle : Alexis Pozzo di Borgo (régie générale), Grégory Vanheulle (régie lumière), Michel Lothe (régie son) www.maisondelaculture-‐amiens.com -‐ Lire bio p.49 37 Inclassables 38 Inclassable Cinéma, concert et chaleur humaine Théâtre équestre Zingaro – Aubervilliers (93) 29, 30, 31 juillet et 5, 6, 7 août à 20h Tarifs : 20€/16€ Zingaro fête ses 25 ans ! France Durée : projection 1h30 – concert 1h30 Une manifestation proposée par le Théâtre équestre Zingaro, en partenariat avec Paris quartier d’été. Pour fêter comme il se doit les vingt-‐cinq ans du théâtre Zingaro, Bartabas a imaginé des soirées conviviales à déguster dans la chaleur de l’été. Dans le restaurant du théâtre transformé en salle de cinéma, on pourra découvrir Galop arrière, le nouveau film du maître des lieux, projection suivie par un concert en plein air du Rétif, le groupe de Paulus, ancien compagnon de route de Zingaro et musicien, auteur, compositeur de feues les Négresses Vertes. Un film rétrospectif et introspectif, suivi d’un concert rétif et festif… Mais aussi l’occasion de retrouver des vieux amis ou de s’en faire de nouveaux, et de trinquer aux vingt-‐cinq années passées et aux vingt-‐cinq années à venir. Galop arrière, un film de Bartabas Avec tous les bipèdes et quadripèdes du Théâtre Zingaro Textes d’après Stèles, Peintures et Équipées de Victor Segalen, dits par Bartabas. Extraits de poèmes tirés de Zingaro, suite équestre d’André Velter. “Avec ce film, j’ai voulu, dans un galop arrière, me retourner et me visiter avec curiosité. Tracer un parcours initiatique comme une mise en abyme et essayer de livrer ce que j’ai trop longtemps déguisé en force.” Bartabas Longtemps tenu pour une utopie équestre, le “galop arrière” exige du cheval et de son cavalier une complicité et une maîtrise inouïes, ainsi que l’exceptionnelle capacité de reculer sans cesser de faire face. Il était donc naturel que Bartabas, pour évoquer l’ensemble de son parcours et celui du Théâtre Zingaro, choisisse cet intitulé altier et de singulière perspective : une manière de remonter le temps sans revenir sur ses pas. Car s’il s’agit bien d’explorer et de ressusciter ici vingt-‐cinq ans d’aventures artistiques, le projet ne s’apparente en rien à une remémoration plus ou moins nostalgique. C’est un film original et accompli. La fougue furieuse des Cabarets, les défis d’Opéra, la magie de Chimère, la pure beauté d’Éclipse, la célébration douloureuse de Tripyk, la méditation active de Loungta, le déboulé iconoclaste de Battuta… Tout est là, et pourtant un surcroît d’histoire secrète, intime, entr’aperçue s’écrit, qui utilise les mots des poètes pour dire le sens d’une vie hors norme, risquée, irréductible, inspirée. Une vie définitivement en forme de destin cavalier. Le Rétif Le Rétif, c’est celui qui s’arrête ou recule au lieu d'avancer, qui demeure difficile à persuader, qui persiste à récalcitrer, obstiné, farouche, indocile. Façon parfaite de définir le nouveau groupe de Paulus, ancien compagnon de route de Zingaro et ex Négresses Vertes. Une formation made in Larzac, qui s’affiche sans compromission ni OGM, en prônant une chanson responsable, libre, syndicale, familiale et populaire, accompagnée d’un son lourd et chaud. Une association de bienfaiteurs composée de cinq membres, emmenée par Paulus au chant, Berthelot à la guitare, Héral aux percussions et aux chœurs, Pobo à la basse et, à la batterie, Levesque, un ancien du groupe Regg-‐lyss (“Mets de l’hui-‐leuuu !”, c’était eux). Gouaille, goualantes, coups de gueule, grand cœur et gros son… Gardarem lo Rétif ! www.zingaro.fr -‐ Lire bio p.49 39 Inclassables Installation-‐Performance La Maison des Métallos – (Paris 11 ) 14 au 31 juillet e Collectif Le Ruban Vert France / Iran En partenariat avec la Maison des Métallos. Pour parler de l’Iran d’aujourd’hui, malgré la censure, les artistes anonymes regroupés au sein du collectif Le Ruban Vert multiplient les moyens : films, installations, réflexion sur les réseaux sociaux… Une nouvelle façon d’agir et de porter haut la contestation, qui s’expose cet été à la Maison des Métallos. “Où est mon vote ?” Iran, 12 juin 2009. Le résultat de l’élection présidentielle, contesté par un grand nombre de citoyens, donne lieu instantanément à des manifestations à Téhéran et dans tout le pays, rassemblant des millions de personnes. La répression s’abat violemment sur les opposants au régime en place : arrestations massives, censure, mobilisation militaire et policière, médias étrangers expulsés, chasse aux journalistes, brouillage de la diffusion des chaînes étrangères… Fait inédit : l’élection et les événements qui s’ensuivent révèlent l’importance des nouveaux médias dans la vie politique iranienne – Internet, téléphones mobiles, réseaux sociaux – largement contrôlés, dont certains parviennent à contourner la censure. Répondant au slogan “Un citoyen, un média” apparu à la veille de l’élection, des Iraniens anonymes décident de résister par leurs propres moyens au black-‐out : s’emparant des nouveaux réseaux de communication (YouTube, Twitter, Facebook), ils font entendre leur voix. En faisant circuler des informations, à travers des slogans et des images symboliques, les citoyens d’un pays en situation de crise politique majeure participent activement, pour la première fois d’une manière aussi massive, à la circulation de l’information en devenant leurs propres reporters. Constitué à la suite de ce mouvement, le collectif Le Ruban Vert est composé d’artistes, de cinéastes, de photographes, d’architectes, de journalistes, iraniens ou non iraniens, résidant et travaillant en Iran, en France et dans d’autres pays d’Europe. Son comité de parrainage rassemble des personnalités aussi diverses qu’Annette Messager, Christian Boltanski, Yann Artus-‐Bertrand ou Christophe Otzenberger. Marqués chacun à leur manière par ces événements, les membres du Ruban Vert ont choisi Paris comme point de relais. Tant pour des raisons de sécurité que pour faire écho au geste des Iraniens qui, clandestinement, ont œuvré ces derniers mois pour défendre la liberté et la démocratie, ses membres sont anonymes. Ils sont aussi indépendants de toute appartenance politique, syndicale ou religieuse. Performances, films, installations, témoignages, leur réflexion nous informe aussi sur la rumeur d’un monde où l’information va de plus en plus vite, et interroge nos propres perceptions. http://rubanvert.org/ 40 Variétés Les Variétés Comme chaque année, Paris quartier d’été propose à ses spectateurs une série de rencontres, ateliers et expériences inédites. Parce que le festival compte depuis vingt ans des spectateurs attentifs et curieux, mais aussi parce qu’il se conçoit comme une entreprise de proximité, implantée au cœur des quartiers et suivant le rythme du quotidien estival, plus libre, plus détendu, et souvent à ciel ouvert. Des discussions et des ateliers, des savoirs partagés et des aventures, pour abolir les frontières entre artistes, spectateurs et organisateurs. Comment ça se fait ? Paris quartier d’été invite un groupe constitué de quelques-‐uns de ses plus fidèles spectateurs à découvrir l’envers – ou l’enfer ! – du décor. Que se passe-‐t-‐il lors d’une réunion technique ou d’un repérage ? Comment monte-‐t-‐on un décor ? Comment se déroule un filage en plein air ? Conçue comme un parcours initiatique, cette série de rendez-‐ vous associe la vision du spectacle à sa préparation, emmenant les spectateurs des coulisses de l’administration jusqu’au cocktail de première. Une vision d’ensemble d’un projet artistique et une autre façon de s’approprier le festival. Rendez-‐vous à la maison rouge (en cours d’élaboration) Comment reprend-‐t-‐on une chorégraphie ? Comment met-‐on en scène un texte ? Comment fait-‐on, au Mali ou en Syrie, pour transmettre une tradition artistique et la garder en vie ? Ouvert à tous, informel et tous bâtons rompus, un cycle de discussions qui donne la parole aux créateurs mais aussi aux spectateurs. Ateliers et masterclasses (en cours d’élaboration) En petit comité et souvent dans des lieux insolites, plusieurs artistes du festival enseignent quelques-‐unes de leurs techniques et délivrent les clés de leur savoir : un pas de danse ou une vocalise, mais aussi une blague ou une belle histoire… Des cours ex cathedra où chacun peut s’inscrire, quel que soit son niveau. 41 Coup de cœur et complicités Musique La Rumba acoustique - Congo Le 15 juillet à 19h, et le 17 juillet à 17h et 19h. Théâtre de verdure du musée du quai Branly Gratuit Une manifestation proposée par le musée du quai Branly. “L’amour c’est comme les jeux Nintendo, il se pratique partout où il y a une prise électrique.” En partenariat avec le Palais des Beaux-‐arts de Bruxelles et à l’occasion du Cinquantenaire de l’Indépendance du Congo, le musée du quai Branly propose de revivre l’histoire du Congo de manière festive à travers une rumba qui, depuis le début des années 1950, commente le quotidien dans les dancing-‐bars, pour le plus grand plaisir des ambianceurs et des élégantes. Puisant aux sources des riches traditions musicales du pays, mêlée de jazz et rythmes latino, la rumba congolaise a su tirer parti de toutes les influences rencontrées au gré de son histoire. Autre façon de raconter l’histoire du pays, d’Indépendance Cha-‐cha du Grand Kallé jusqu’aux récents Associé de Fally Ipupa ou Affaire d’État de Koffi Olomidé, en passant par Congo nde Mboka (Congo Avenir) de Tabu Ley Rochereau… Originellement diffusée par la Radio Congo Belge de Léopoldville (Kinshasa), cette musique se prolonge aujourd’hui grâce à des artistes comme Simaro, Papa Noel, Koffi Olomide, Papa Wemba, JB Mpiana, ou Werrasson. C’est aussi une façon joyeuse et nostalgique de retrouver le son d’avant les synthés et de ralentir le tempo effréné du soukouss et autres n’dombolo. http://www.quaibranly.fr/ 42 Coup de cœur et complicités Théâtre SculpturOpéra pour adultes Cupidon, Propriétaire de l’immeuble situé sur l’Enfer et le Paradis Gilbert Peyre / Compagnie P.P. DREAM Répétitions ouvertes : à 16 h les 15, 16, 17, 21, 22, 23 et 24 juillet / gratuit Représentations : à 20 h les 29, 30, 31 juillet, 5 et 6 août, à 18 h le 1er août Tarifs : 10€/7€/5€ Durée : 55 mn Le 104 – CENTQUATRE (Salle 200) Une manifestation proposée par le Centquatre. “Moi, Gilbert Peyre, plasticien, metteur en scénien, électro-‐mécanopraticien, fantasmagoricien de la pensée métallique et poéticien de la tôle galvanisée, j’affirme que si Dieu était une clé de douze, je serais son disciple.” Dans un grenier transformé en fête foraine, où résonnent des chants religieux, des batteries étranges et la voix d’une soprano, on célèbre les amours plutôt incarnées d’une jupe et d’un pantalon… Nous sommes chez Cupidon, pour une fantaisie surréaliste qui célèbre toutes les rencontres, celle de la mécanique à l’ancienne et de la technologie électronique, celle de machin avec machine, d’Alfred Jarry et du Facteur Cheval… Farouchement inclassable, auteur de sculptures animées pour le cinéma de Jean-‐Pierre Jeunet, d’expositions protéiformes et de spectacles mémorables comme Ce soir, on tue le cochon, Gilbert Peyre propose un moment leste mais aussi céleste, qui réunit comédiens et machines folles. Distribution : Conception, sculptures, mise en scène, scénographie : Gilbert Peyre Texte : Yves Garnier Musique: Gérard Pesson, Enrico Caruso, Raphaël Beau / avec Jean-‐Yves Tual, Corinne Martin, Lydie Morales Assistant scénographie : Vikonte de Bartholin Ingénieur du son : Fabien Caron Mise en lumière : Flore Marvaud Costumière : Morgane Olivier Manipulateurs console : Marc Gaide, Juliette Zanon Co-‐Production CENTQUATRE -‐ Cie P.P.Dream / Avec le soutien de Loupi Electronique et Robert Breton, Le Théâtre de la Marionnette à Paris, le Théâtre de la Commune -‐ CDN d'Aubervilliers, Ville de Pantin, Paris quartier d’été http://www.gilbert-‐peyre.com 43 Sur le site web du festival Un site de spectacles en plus ! Des nouvelles quotidiennes du festival, des à-‐côtés, mais aussi un espace d’exposition et de coups de cœur… Le site de Paris quartier d’été fait peau neuve. Plus ergonomique, plus interactif, et présentant de nouvelles rubriques. Un blog, tenu par Elsa Lambert, avec un article quotidien : portrait, reportage, interview, vue des coulisses. Le regard de… Chaque jour, les artistes du festival nous envoient une photo. Comment voit-‐on Paris quand on arrive du Mali ? Qu’a-‐t-‐on envie de regarder quelques heures avant d’entrer en scène ? Réponses en images. Comment ça se fait ? Monter un gradin, planter des lumières, monter une scène… Les techniciens de Paris quartier d’été dévoilent leurs secrets de fabrication. L’invité de la semaine : un plasticien, un photographe, une chanteuse et un dessinateur, quatre personnalités atypiques invitées à s’exposer sur le site du festival. Pippo Lionni Né dans une famille d’architectes new-‐yorkais, réfugié dans la philosophie, les mathématiques et le jazz, il devient designer à la fin des années 1970, et fonde sa propre agence aux côtés d’Arik Levy. Plasticien iconoclaste, il s’empare aussi bien des signalétiques que des espaces d’exposition traditionnels. Pour le multimédia et les rues, il a conçu une série d’animations à l’humour corrosif. Attention aux surprises, il se pourrait aussi qu’on retrouve les projections de Pippo Lionni dans l’un ou l’autre lieu du festival… Olivier Roller Portraitiste tous azimuts, il s’est intéressé particulièrement aux figures du pouvoir. Pour Paris quartier d’été, il expose des surprises photographiques spécialement conçues pour Internet. Delphine Volange Précieuse sans affectation, éthérée mais pas sans substance, Delphine Volange manipule avec astuce les clichés qui voudraient la manipuler. De sa rencontre avec Bertrand Belin sont nées une série de chansons douces et mélancoliques, à écouter en ligne. Frédéric Pajak (sous réserve) Écrivain et dessinateur, le Suisse Frédéric Pajak s’est fait connaître avec un série de “portaits écrits et dessinés”, confrontant images et textes, juxtaposant souvenirs, anecdotes et lectures – Friedrich Nietzsche, Primo Levi, James Joyce… Il a également publié un premier roman sans images, La Guerre sexuelle, chez Gallimard. On sait moins qu’il est aussi le créateur de dessins croquants et mordants et l’auteur de féroces vignettes vidéo. 44 Biographies Jours étranges / So Schnell -‐ Ballet du Grand Théâtre de Genève Dominique Bagouet 1951 : Naissance à Angoulême 1974 : Reçoit l’enseignement intensif de Carolyn Carlson et de Peter Goss après avoir suivi une formation de classique dans l’école de Rosella Hightower. Passe chez Maurice Béjart à Bruxelles. Part aux États-‐Unis. Étudie avec Merce Cunningham. 1976 : De retour en France, travaille sa première chorégraphie intitulée Chansons de nuit et remporte le concours de Bagnolet. Il fonde sa compagnie et crée Ribatz, Ribatz! puis Snark. 1977 : Rencontre avec Philippe Cohen (directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis 2003) à Aix-‐en-‐ Provence. Lauréat de la Fondation de la vocation. 1980 : Devient directeur du Centre chorégraphique régional de Montpellier où il crée en 1981, le festival international Montpellier Danse. Le centre chorégraphique devient national en 1984. 1989 : Reçoit le Grand Prix national de la danse après avoir présenté Meublé sommairement. 1990 : Crée Jours étranges et So schnell. 1992 : Meurt le 9 décembre. Olivia Grandville 1964 : Naissance à Paris 1981 : Intègre le corps de ballet du Théâtre national de l’Opéra de Paris après y avoir reçu une formation de classique. 1989 : Entre dans la compagnie Bagouet où elle participe aux créations Meublé sommairement, So schnell, Jours étranges et Necesito. 1991 : Fonde sa compagnie, La spirale de Caroline et réalise ses propres projets, comme Nénuphars, aux Hivernales d’Avignon. 1992 : Quitte la compagnie Bagouet. 1993 : Co-‐fonde l’association Les Carnets Bagouet et participe à plusieurs reprises dont Jours étranges en 1997 pour le Dance Theatre of Ireland et So schnell en 1998 pour le Ballet de l’Opéra de Paris. 1996 : Reçoit le Prix nouveau talent de la SACD pour son travail de chorégraphe. Se lance dans des projets artistiques comme Comment taire (2006) ou My space (2008) Pastora -‐ Pastora Galván Pastora Galván 1980 : Naissance à Séville dans une famille de danseurs flamencos. 1990-‐1998 : Étudie la danse au conservatoire de Séville. 1995 : Premier voyage aux États-‐Unis. Part danser avec la compagnie de théâtre de Flamenco de San Francisco. 1998 : Rejoint la compagnie María Pagès pour son spectacle La Tirana. 2000 : Se produit dans les créations de son frère Israel, Galván Mira ! Los Zapatos Rojos, La Metamorfosis, Galvánicas et Dos Hermanos. 2001 : Reçoit le prix Mathilde Coral à Cordoue. Les tournées en soliste ou en collaborations se multiplient en Europe, au Japon, aux États-‐Unis, au Proche-‐Orient, à Cuba et dans de nombreux festivals. 2006 : Danse dans La Francesa, une création imaginée pour elle, par Israel Galván à la Biennale de Séville. 2009 : Présente Pastora au festival de Jerez. Ojo viejo -‐ Rocío Molina Rocío Molina 1984 : Naissance à Málaga 1997 : Entre, à l’âge de 13 ans, au Conservatoire royal de danse de Madrid. 2001 : Intègre la compagnie María Pagès et participe au spectacle Las Cuatro Estaciones. 2003 : Lors du festival Flamenco USA, danse aux côtés de Manuela Carrasco ; duo avec Israel Galván. 2005 : Donne la première représentation de son spectacle Entre Paredes au Teatro principal de Vitoria. Produit El Eterno Retorno, basé sur les textes de Nietzsche. 45 2006 : Collabore et danse avec Antonio Canales dans son spectacle Bohemio, puis lors de la Biennale de Séville avec Carmen Linares au chant, dans un spectacle dirigé par Mario Maya, Andalucía, el Flamenco y la Humanidad. Crée un nouveau spectacle Turquesa como el Limón. 2007 : Première représentation d’Almario au festival de flamenco de Jerez, sous la direction de Miguel Serrano. 2008 : Sacrée meilleure danseuse à la Biennale de Séville à 24 ans. 2008-‐2009 : Danse aux côtés de Belen Maya et Merche Esmeralda dans le spectacle Mujeres, dirigé par Mario Maya. 2009 -‐ 2010 : Chorégraphie et interprète Oro viejo, création pour quatre danseurs. La Confidence des oiseaux -‐ Le Guetteur – Luc Petton & Cie Luc Petton Après 10 ans de pratique du karaté, durant lesquels il participe à plusieurs championnats et gagne des médailles en junior et l’obtention de la ceinture noire, Luc Petton découvre la Danse. 1980 : Obtient une bourse d’études au Dance Theatre de New York et travaille aux côtés d’Alwin Nikolaïs et de Murray Louis. 1981-‐1984 : Engagé à Essen au Folkwang Tanz Studio, dirigé alors par Hans Zullig. 1986 : Fonde et co-‐dirige la compagnie Icosaedre avec Marilén Iglésias-‐Breuker. Débute ses propres créations. 1994 : Fonde sa propre compagnie en Picardie, Le Guetteur / Luc Petton & Cie. Participe à des projets artistiques alliant disciplines et cultures diverses : collaboration avec Amano Sen (aux tambours de Kofu), avec Peter Kowald (contrebassiste jazz), avec Louis Lutz (sculpteur) ou encore Marianne Frossard (plasticienne) 1996 : Crée IF, aux Presqu’îles de Danse puis la pièce Oscar inspirée par le travail de Oskar Schlemmer au Bauhaus. 1999 : La Biennale du Val-‐de-‐Marne lui commande Polemos, une création alliant danse et karaté. 2004 : Se passionne pour l’ornithologie. Réunit danseurs et oiseaux et crée La Confidence des oiseaux. 2006 : Entre en résidence à Château-‐Thierry pour trois ans. Miroir, Miroir -‐ Cie Moglice – Von Verx / Mélissa Von Vépy Mélissa Von Vépy 1979 : Naissance à Genève 1999 : Obtient son diplôme au Centre national des arts du cirque de Châlons-‐en Champagne où elle a suivi une formation de trapéziste. 2000 : S’associe à Chloé Moglia pour créer la compagnie Moglice-‐Von Verx. 2001 : Un certain endroit du ventre, co-‐écrit et mis en scène par Pascale Henry 2002 : Avec sa compagnie, monte L’Avion-‐Décalage horaire, qui l’année suivante deviendra Temps troubles avec la collaboration du danseur-‐acrobate Hatem Laamouri. 2004 : La compagnie rejoint la Scène nationale de Sète et du bassin de Thau. 2007 : Reçoit le prix Arts du cirque 2007 de la SACD. Depuis, continue à créer des œuvres alliant la danse et les arts du cirque. En mars 2009, crée Dans la gueule du ciel en duo avec l’acteur Peter James, puis présente au festival d’Avignon sa dernière production, Miroir, Miroir. Stephan Oliva 1991 : Sort son premier album, Novembre chez Owl Records Universal (trio avec Claude Tchamitchian et Jean-‐ Pierre Jullian) 1992 : Obtient le Django d’or, Espoir de l’année. 1997-‐1998 : Participe à la collection Jazz’n (e) motion, improvisation en piano solo sur des musiques de films. 1997 : Enregistre deux disques : Fantasm et Intérieur nuit. 2001 : Propose ses propres compositions en quartet avec Mathieu Donarier, Guillaume Séguron et Jean-‐Pierre Jullian. Tourne avec ce quartet en Finlande et en Estonie en 2002. 2003 : Trio avec la chanteuse Linda Sharrock et Claude Tchamitchian. Duo avec la chanteuse Susanne Abbuehl. 2005 : Enregistre en solo et se produit avec Coïncidences, un projet inspirée par l’œuvre littéraire et cinématographique de Paul Auster. Carte blanche au théâtre du Châtelet lors du festival Bleu sur scène. 46 2006 : Travaille avec l’actrice Hanna Schygulla sur Marieluise, un récit, de Kerstin Specht. Crée en piano solo, un projet inspiré des musiques de film de Bernard Herrmann. 2007 : Sort l’album Ghosts of Bernard Herrmann 2009 : Participe au nouveau projet de la compagnie Moglice-‐Von Verx, Miroir, Miroir comme pianiste solo. Les miniatures -‐ Compagnie Pernette Nathalie Pernette 1965 : Naissance au Creusot Débute la danse classique dès l’enfance. Intègre l’école de Françoise et Dominique Dupuy où elle rencontre Andréas Schmid. 1989-‐1992 : Premier duo avec Andréas Schmid dans Les ombres portées. 1992-‐1999 : Chorégraphie Le Frisson d’Erreur ! Contact non défini. 2001-‐2007: Crée sa propre compagnie. Suites, une pièce pour deux danseurs et deux pianistes, inspirée des Cahiers de Vaslav Nijinski. Suivent Délicieuses, une pièce pour cinq danseurs hip-‐hop et un pianiste (2002), Le Nid (2003), La Flûte enchantée (2005), Le Sacre du printemps, Animale, (2006) pour une danseuse et cinquante souris dans un espace de 9 mètres carrés. Pedigree, Passage et Le Repas, au Théâtre de la Ville en 2007. 2009 : Chorégraphie Les Miniatures, succession de courtes pièces. Les liens du chant – Inés Bacán Inés Bacán 1952 : Naissance à Lebrija dans une famille d’artistes flamencos. 1990 : Chante pour la première fois à 38 ans, lors d’une fête de famille. 1992 : Révélée au grand public par son frère, Pedro Bacán, du spectacle Nuestra Historia al Sur au Festival d’Avignon. Se produit entre autres à l’Opéra Garnier (pour Paris quartier d’été), dans la Cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon et lors de la Biennale de flamenco de Séville. 1995 : Premier album, De Viva Voz 1996 : Participe à l’enregistrement à la MC 93 de Bobigny du spectacle musical de Pedro Bacán, Pedro Bacán et le clan des Pinini. 1997 : En hommage à son frère, Pedro Bacán, disparu la même année, interprète au Quartz à Brest, à l’Arsenal de Metz, au Festival de Thessalonique, et à Gdansk, la Misa Flamenca, un spectacle créé par lui aux Estivales de Perpignan. Se produit sur les scènes internationales en récital solo ou entourée des artistes comme la danseuse Concha Vargas ou la chanteuse Pepa de Benito. 1998 : Sort son album Soledad sonora 2001 : Partage l’affiche avec Carmen Linares au Théâtre national de Chaillot, à Stockholm au SodraTheater, à Gotebörg, à Londres, au Teatro Lope de Vega à Madrid, à la Biennale de flamenco de Séville et aux Rencontres de Casablanca. 2002 : Invitée par la Fondation Royaumont, donne un cycle de concerts, accompagnée par le guitariste Moraito Chico de Jerez. 2003-‐2004 : Invitée de Banlieues Bleues, à Bondy, avec El Cabrero, à l’Agora d’Evry, au festival flamenco de Mont de Marsan, avec le spectacle Entre Lebrija y Utrera. Participe aux Nuits gitanes de Tanger. Reçoit le prix Tio Luis el de la Juliana 2004. Enregistre PASION son deuxième album. 2006 : Invitée par Israel Galván dans son spectacle Tabula Rasa, puis dans El final de este estado de cosas, dont elle intègre la tournée internationale. Antonio Moya 1965 : Naissance à Nîmes de parents andalous. 1990 : Découvert au Concours de jeunes interprètes de la semaine flamenco. Accompagne Fernanda de Utrera. Rencontre avec Pedro Bacán Intègre le clan des Pinini, l’une des grandes lignées du flamenco. Part vivre en Andalousie 1997 : Mort de Pedro Bacán. Accompagne régulièrement Inés Bacán et de nombreuses figures du flamenco gitan andalou : Gaspar de Utrera, El Lebrijano, Manuel de Paula et Curro Fernandez. 2000 : Monte avec les artistes de Lebrija et les Pinini, le spectacle Raices de luz y el patio de la Rumbilla, présenté à Nîmes. 47 2006 : Gagne le Premier Prix d’accompagnement, attribué par la presse espagnole. Accompagne le chanteur Tomas de Perrate. Chouf Ouchouf -‐ Zimmermann & de Perrot Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot 1970 : Naissance de Martin Zimmermann à Winterthur en Suisse 1976 : Naissance de Dimitri de Perrot à Neuchâtel 1988-‐1992 : Martin Zimmermann étudie le métier de décorateur. Puis de 1992 à 1996 débute une formation au Centre national des arts du cirque (CNAC) et part au Canada à l’école du cirque de Montréal. 1992-‐1997 : Dimitri de Perrot étudie au lycée artistique italo-‐suisse de Zurich. Autodidacte, il se révèle comme musicien, compositeur et DJ. 1995 : Martin Zimmermann interprète avec les étudiants de sa promotion Le Cri du caméléon, mis en scène par Josef Nadj. 1998 : Fondation du duo Zimmermann & de Perrot. 1999 : Le duo Zimmermann & de Perrot crée sa première pièce, Gopf. Suivent, Hoi (2001), Janei, en collaboration avec le collectif MZdP (2004), Anatomie Anomalie (2005), Gaff Aff (2006) et Öper Öpis (2008). 2005 : Dimitri de Perrot reçoit le prix Werkjahr du musicien Pop/Rock/Jazz de l’année, par la ville de Zurich. 2009 : Se lancent dans un projet avec le groupe acrobatique de Tanger et créent Chouf Ouchouf. La piste là -‐ Cirque Aïtal Victor Cathala, Kati Pikkarainen Née en Finlande, Kati Pikkarainen débute le cirque à 9 ans. Arrive en France à l’âge de 16 ans. Victor Cathala découvre l’univers du cirque grâce à la voltige équestre qu’il pratique dans son école d’agriculture. Le duo se rencontre à l’Ecole nationale du crique de Rosny, puis intègre le Centre supérieur nationale des arts du cirque de Châlons-‐en Champagne (CNAC). 2002 : Collaborent avec le théâtre Hurjaruuth, en Finlande, pour un spectacle jeune public, puis partent en tournée aux États-‐Unis. 2003 : Obtiennent tous les deux la mention spéciale des félicitations du jury du CNAC à Châlons-‐en Champagne. Tournent pendant un an avec le spectacle Le Cirqle, mis en scène par Roland Shön avec l’ensemble du Cheptel e Aleïkoum, collectif composé de tous les sortants de la 15 promotion du CNAC. 2004 : Présentent un numéro de 8 minutes au festival Terres de cirques à La Villette puis au théâtre du Rond-‐ Point. Fondent le Cirque Aïtal. e 2005 : Reçoivent la Médaille d’argent au 16 festival du Cirque de demain au Cirque d’hiver à Paris. Mettent au point un spectacle de 30 minutes, La Table là. Collaborent avec Circo Aereo, première compagnie de cirque en Finlande, pour jouer dans Louisiana Circus, dans le cadre du festival international d’Helsinki. 2006 : Partent en tournée avec la troupe de Circus Monti en Suisse. 2007 : Nouvelle création, La Piste là. 2008 : Participent à la création du duo Zimmerman & de Perrot, Öper Öpis, en parallèle de la tournée de La Piste là. Helmut Nünning D’origine allemande, Helmut Nünning apprend à jouer de la basse et de la contrebasse en autodidacte. 1990-‐2003: Participe à la création du collectif Gosh, troupe berlinoise de cirque contemporain. Présente le spectacle Artistic in Concert, sous la direction de Michel Dallaire, jusqu’en 1993. Tourne à travers l’Europe avec Shake Edi Bobo (1994-‐1996), Made in Paradise (1997-‐1999) et Pelaheso (2000-‐2003) 1998 : Mise en scène et création musicale pour la Smart Cie à Bordeaux. Compose et participe à plusieurs projets musicaux, Blues blues conférences, musique tzigane avec Martin Schaefer, chansons comiques allemandes avec Gosh Brothers. 2008 : Intègre le cirque Aïtal et joue un clown-‐musicien dans le spectacle La Piste là. 2009 : En parallèle à La Piste là, tourne avec Monobass Cie. 48 Matias Salmenaho Né en Suède, grandit en Finlande où il découvre le cirque à l’âge de 8 ans. Intègre une école des arts du cirque. 2003 : Participe à la fondation de Circus Ruska, compagnie finlandaise de cirque contemporain avec laquelle il travaille toujours. Part en tournée en Suisse avec le Circus Monti, avant de travailler avec la compagnie canadienne Les 7 doigts de la main. 2008-‐2010 : Intègre le cirque Aïtal comme porteur et jongleur dans le spectacle La Piste là. La Dame de chez Maxim Jean-‐François Sivadier Naissance en 1963 Diplômé du Théâtre National de Strasbourg 1996 : Participe à la création aux côtés de Didier-‐Georges Gabily de Dom Juan/Chimères et autres bestioles au Théâtre National de Bretagne à Rennes (TNB). Met en scène et interprète son propre texte, Italienne avec orchestre au Cargo à Grenoble, reprise dans le cadre de Paris quartier d’été à l’Odéon. Suit une tournée en France et à l’étranger. 1998 : Noli me tangere, au TNB pour le festival Mettre en scène. 2002 : La Folle Journée, ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais au TNB. 2003 : Italienne scène et orchestre au TNB. 2004 : Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Lille. 2005 : La Mort de Danton de Büchner au TNB. Invité au Théâtre National de Strasbourg avec La Vie de Galilée de Brecht. 2006 : Wozzeck d’Alban Berg à l’opéra de Lille. 2007 : Présente sa mise en scène de Le Roi Lear de Shakespeare au festival d’Avignon. 2008 : Met en scène avec Nicolas Bouchaud, Valérie Dréville, Charlotte Clamens et Gaël Baron, Partage de midi de Paul Claudel au festival d’Avignon. 2009 : Met en scène La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau au TNB puis au théâtre de l’Odéon. Baïbars, le mamelouk qui devint sultan (d’après Le Roman de Baïbars) -‐ Les Comédiens Voyageurs / Marcel Bozonnet Marcel Bozonnet 1944 : Naissance à Sémur-‐en-‐Auxois 1966 : Joue dans Le Cimetière des voitures d'Arrabal, sous la direction de Victor Garcia. e 1982 : Entre à la Comédie Française. En devient le 476 sociétaire en 1986. 1993-‐2001 : Dirige le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. 2001-‐2006 : Devient administrateur général de la Comédie Française. 2007 : Monte Jackie d’Elfriede Jelinek à la Maison de la culture d’Amiens. Fonde sa compagnie, Comédiens-‐ voyageurs, en Picardie. 2008 : Met en scène Gavroche, rentrons dans la rue, à la Maison de la culture d’Amiens. 2010 : Tourne avec sa dernière mise en scène, Baïbars, Le Mamelouk qui devient sultan d’après le Roman de Baïbars, spectacle présenté pour la première fois au festival des Francophonies en Limousin, en 2009. Zingaro fête ses 25 ans ! Bartabas Pionnier d’une expression inédite, conjuguant art équestre, musiques, danse et comédie, Bartabas a inventé et mis en scène avec tact, fougue et intuition, une nouvelle forme de spectacle vivant : le théâtre équestre. Avec sa compagnie, fondée en 1985 à l’enseigne du Théâtre équestre Zingaro, il a conquis des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde comme au fort d’Aubervilliers où il s’est installé, en 1989, dans un chapiteau de bois conçu à sa mesure par Patrick Bouchain. Ses créations : Cabaret I-‐II-‐III, Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Triptyk, Loungta, Battuta et Darshan sont des événements qui témoignent d’une quête incessante, mystique parfois, et toujours profondément authentique. En vingt-‐cinq ans, la compagnie est devenue l’une des plus importantes d’Europe. Ses spectacles triomphent de New York à Tokyo, d’Istanbul à Hong-‐Kong ou Moscou. 49 Soucieux d’une transmission artistique, il fonde en 2003 l’Académie équestre de Versailles. Un corps de ballet unique, qui se produit dans le manège de la grande écurie royale, et pour lequel il a signé les mises en scène : Le chevalier de Saint-‐Georges, Voyage aux Indes, Juments de la nuit, productions données dans le cadre grandiose des Fêtes de nuits du château de Versailles. Il invite aussi son académie à collaborer avec des artistes venus d’horizons très différents comme Alexandre Tharaud, Philip Glass, Beňat Achiary, Jean Schwarz, Carolyn Carlson… Ses créations singulières ont souvent pour cadre des lieux atypiques comme l’abbatiale de St Ouen à Rouen où fut imaginée une envoûtante Liturgie équestre. En perpétuelle recherche, Bartabas présente régulièrement des œuvres plus intimistes dont il est tout à la fois l’auteur et l’interprète : Entr’aperçu, Lever de soleil ou Le Centaure et l’Animal avec le danseur de butô Ko Murobushi. Pour le cinéma, il a réalisé deux longs métrages : Mazeppa et Chamane. Par ailleurs, sans qu’il s’agisse d’une simple démarche de captation, il filme ses propres spectacles depuis un quart de siècle. Son dernier opus, Galop Arrière, s’apparente à un véritable “travelling de mémoire”, mettant en perspective un parcours et une œuvre pour mieux les interroger. Le travail de Bartabas a également inspiré de nombreux auteurs, comme Jérôme Garcin, ou André Velter, qui a conçu à son sujet une Suite équestre avec des dessins d’Ernest Pignon-‐Ernest. En 2009 un livre-‐somme, Zingaro 25 ans (éd. Actes Sud) rassemble des documents inédits accompagnés par huit DVD. 50 Calendrier Mercredi 14 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 21h30/ Bagouet-‐Ballet du Grand Théâtre de Genève / Danse / Palais Royal Jeudi 15 juillet Ruban Vert/ Installation / La Maison des métallos 19h/ 34 Puñaladas / Musique / Parc de Belleville 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h30/ Bagouet-‐Ballet du Grand Théâtre de Genève / Danse / Palais Royal Vendredi 16 juillet Ruban Vert/ Installation / La Maison des Métallos 18h/ 34 Puñaladas / Musique / Jardin du Luxembourg 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h30/ Bagouet-‐Ballet du Grand Théâtre de Genève / Danse / Palais Royal Samedi 17 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 16h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse-‐aérien-‐musique / Saint-‐Denis 19h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse-‐aérien-‐musique / Saint-‐Denis 19h/ 34 Puñaladas / Musique / Jardin Emile Gallé 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort Dimanche 18 juillet 16h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 16h30/ Cie Pernette / Danse / Aubervilliers 18h/ 34 Puñaladas / Musique / Parc de la Butte du Chapeau-‐Rouge Lundi 19 juillet 19h/ 34 Puñaladas / Musique / Place des Vins-‐de-‐France 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort Mardi 20 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 16h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse-‐aérien-‐musique / Nanterre 19h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse-‐aérien-‐musique / Nanterre 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les Arènes de Montmartre 22h/ Chouf Ouchouf-‐Zimmermann & de Perrot / Cirque / Palais Royal Mercredi 21 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 19h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse-‐aérien-‐musique / La Dynamo de Banlieues Bleues-‐Pantin 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h15/ Yom / Musique / La Dynamo de Banlieues Bleues-‐Pantin 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les arènes de Montmartre 22h/ Chouf Ouchouf-‐Zimmermann & de Perrot / Cirque / Palais Royal 51 Calendrier Jeudi 22 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 18h/ Yom / Musique / Jardin du Luxembourg 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les arènes de Montmartre 22h/ Chouf Ouchouf-‐Zimmermann & de Perrot / Cirque / Palais Royal Vendredi 23 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 19h/ Yom / Musique / Parc de Belleville 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les arènes de Montmartre 22h/ Chouf Ouchouf-‐Zimmermann & de Perrot / Cirque / Palais Royal Samedi 24 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 15h30, 16h et 17h/ Deba / Musique / Musée du quai Branly 15h et 18h/ La Confidence des oiseaux -‐ Le Guetteur – Luc Petton & Cie / Danse / Domaine de Chamarande 19h/ Yom / Musique / Jardin Emile Gallé 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les arènes de Montmartre 23h30/ Deba / Musique / Eglise Saint-‐Eustache Dimanche 25 juillet 16h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 11h et 18h/ La Confidence des oiseaux -‐ Le Guetteur – Luc Petton & Cie / Danse / Domaine de Chamarande 18h/ Yom / Musique / Parc de la Butte du Chapeau-‐Rouge 21h/ Les Arènes de Jazz / Musique / Les arènes de Montmartre Lundi 26 juillet 19h/ Bako Dagnon / Musique / Jardin d’Eole 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 21h/ Cirque Aïtal / Cirque / Stade Sadi-‐Carnot, Pantin Mardi 27 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos En matinée (horaire à confirmer)/ Cirque Aïtal / Cirque / Stade Sadi-‐Carnot, Pantin 18h30/ Bako Dagnon / Musique / Le Montfort 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h/ Sistema Tango – Ensemble de Cuarto / Palais Royal 22h/ Pastora Galván / Danse Flamenco / Palais Royal Mercredi 28 juillet Ruban Vert / Installation / La Maison des Métallos 16h/ Cie Pernette / Danse / Saint-‐Ouen 19h/ Cie Pernette / Danse / Saint-‐Ouen 19h/ Bako Dagnon / Musique / Nanterre 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h/ Sistema Tango – Ensemble de Cuarto / Palais Royal 52 Calendrier 21h/ Cirque Aïtal / Cirque / Stade Sadi-‐Carnot, Pantin 22h/ Pastora Galván / Danse Flamenco / Palais Royal Jeudi 29 juillet Ruban Vert/ Installation-‐Performance / La Maison des Métallos 18h/ Bako Dagnon / Musique / Jardin du Luxembourg 16h/ Cie Pernette / Danse / Lieu à déterminer 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 21h/ Cirque Aïtal / Cirque / Stade Sadi-‐Carnot, Pantin Vendredi 30 juillet Ruban Vert/ Installation-‐Performance / La Maison des Métallos 16h/ Cie Pernette / Danse / Bercy Village 19h/ Bako Dagnon / Musique / Parc de Belleville 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 20h/ Sistema Tango – Ensemble de Cuarto / Palais Royal 22h/ Rocío Molina / Danse flamenco / Palais Royal Samedi 31 juillet Ruban Vert/ Installation-‐Performance / La Maison des Métallos 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ La Dame de chez Maxim-‐Jean-‐François Sivadier / Théâtre / Le Monfort 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 20h/ Sistema Tango – Ensemble de Cuarto / Palais Royal 22h/ Rocío Molina / Danse flamenco / Palais Royal 23h30/ Anass Habib / Musique / Église St-‐Eustache Dimanche 1 août 16h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 18h/ OqueStrada / Musique / Parc de la Butte du Chapeau-‐Rouge Lundi 2 août 19h/ OqueStrada / Musique / Jardin d’Eole Mardi 3 août 18h30/ OqueStrada / Musique / Le Montfort 20h/ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan-‐Marcel Bozonnet/ Théâtre / Le Monfort Mercredi 4 août 16h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse / Lieu à confirmer (Paris) 19h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse / Lieu à confirmer (Paris) 19h/ OqueStrada / Musique / La Courneuve 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan-‐Marcel Bozonnet/ Théâtre / Le Monfort 22h/ The Irrepressibles / Musique / Palais Royal Jeudi 5 août 16h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse / Lieu à confirmer (Paris) 53 Calendrier 18h/ OqueStrada / Musique / Jardin de Luxembourg 19h/ Miroir, Miroir-‐Cie Moglice – Von Verx / Danse / Lieu à confirmer (Paris) 20h/ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan-‐Marcel Bozonnet/ Théâtre / Le Monfort 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 22h/ The Irrepressibles / Musique / Palais Royal Vendredi 6 août 20h/ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan-‐Marcel Bozonnet/ Théâtre / Le Monfort 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 22h/ The Irrepressibles / Musique / Palais Royal Samedi 7 août 20h/ Baïbars, le mamelouk qui devint sultan-‐Marcel Bozonnet/ Théâtre / Le Monfort 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h/ Bartabas / Zingaro fête ses 25 ans / Théâtre Zingaro 23h30/ Inés Bacán / Musique / Église St-‐Eustache Dimanches 8 et 15 août 16h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 11, 12, 13 et 14 août 20h/ Acrobat / Cirque / Théâtre de la Cité internationale 54 Lieux Paris (75) er Palais Royal (1 ) Entrée par la Place Colette Retrait des places : place Colette devant la Comédie Française M 1, 7 Palais Royal -‐ Musée du Louvre er Église Saint-‐Eustache (1 ) Impasse St Eustache Entrée face au 12, rue Montmartre M 4 Les Halles et Etienne Marcel / RER A, B et D Chatelet-‐Les Halles e Jardin du Luxembourg (6 ) Place Edmond-‐Rostand RER B Luxembourg e Musée du quai Branly (7 ) Jardin et Théâtre de Verdure 37, quai Branly M 9 Iéna ou Alma-‐Marceau, RER C Pont de l'Alma, M 6 Bir-‐Hakeim e Jardin Emile-‐Gallé (11 ) Cité Beauharnais, rue Neuve-‐des-‐Boulets M 9 Charonne ou Rue des Boulets e Maison des Métallos (11 ) 94, rue Jean-‐Pierre Timbaud M 2 Couronnes, M 3 Parmentier ou Saint-‐Maur e Place des Vins-‐de-‐France (12 ) M 14 Cour Saint-‐Emilion e Bercy Village (12 ) Cour Saint-‐Emilion M 14 Cour Saint-‐Emilion e la maison rouge – fondation antoine de galbert (12 ) 10, boulevard de la Bastille M 5 Quai de la Rapée ou Bastille -‐ RER A, D Gare de Lyon e Théâtre de la Cité internationale (14 ) 17, boulevard Jourdan RER B Cité Universitaire ou T 3 Cité universitaire e Le Monfort (15 ) 106, rue Brancion, Parc Georges-‐Brassens M 13 Porte de Vanves e Arènes de Montmartre (18 ) Croisement de la rue Chappe et de la rue Saint-‐Eleuthère M 12 Anvers ou Abbesses et funiculaire 55 Lieux e Jardin d'Éole (18 ) Rue d'Aubervilliers (face au 104) M 2, 5, 7 Stalingrad e Parc de la Butte du Chapeau Rouge (19 ) Avenue Debidour M 7bis Pré Saint-‐Gervais (le plus proche) ou M 11 Porte des Lilas e Parc de Belleville (20 ) Rue Piat M 11 Pyrénées Essonne (91) Domaine départemental de Chamarande 38, rue du Commandant Arnoux RER C direction St Martin d'Etampes -‐ Arrêt Chamarande Hauts-de-Seine (92) Nanterre Quartier du Parc -‐ 121, avenue Pablo-‐Picasso RER A Grande arche de La Défense Seine-Saint-Denis (93) Aubervilliers Parc Élie-‐Lotar RER B direction CDG – Arrêts La Plaine Saint-‐Denis, La Courneuve-‐Aubervilliers La Courneuve Terrain Raymond-‐Poincaré T 1 Hôtel de ville de La Courneuve La Dynamo de Banlieues Bleues 9, rue Gabrielle-‐Josserand, Pantin M7 Aubervilliers-‐Pantin-‐Quatre-‐Chemins, bus 170, 249, 330 arrêt La Pérouse Pantin Stade Sadi-‐Carnot RER E direction Chelles-‐Gournay – Arrêt Pantin Saint-‐Denis Jardin Pierre-‐de-‐Montreuil 3, place Pierre-‐de-‐Montreuil M 13 ou T 1 Basilique de Saint-‐Denis Saint-‐Ouen Parc Abel-‐Mézières M 13 Mairie de Saint-‐Ouen Théâtre équestre Zingaro 176, avenue Jean-‐Jaurès M 7 Fort d’Aubervilliers 56 Infos pratiques S’informer Sur notre site Internet www.quartierdete.com Par téléphone au 01 44 94 98 00, de 10h à 19h, et les soirs de spectacle jusqu’à 22h. Au point d'accueil du festival, place Colette au Palais Royal : -‐ du 15 Juin au 3 juillet : du mardi au samedi de 17h à 20h -‐ du 6 juillet au 7 août : du mardi au samedi de 13h à 19h Acheter ses places • A partir du lundi 15 Juin, sur notre site www.quartierdete.com Frais de location : 1€ par transaction bancaire Paiement uniquement par carte bancaire Arrêt des ventes Internet à minuit la veille de la représentation (même dans le cas où il reste des places). Pour des raisons de garantie de réception, les billets réservés par Internet ne sont pas expédiés, ils sont à retirer au point billetterie sur le lieu du premier spectacle choisi, jusqu’à 30 mn avant le début de la représentation. • A partir du 15 Juin, à la billetterie du festival Place Colette, Paris (1er) -‐ Métro Palais Royal Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous guider sur le choix des spectacles. -‐ du 15 Juin au 3 juillet : ouverture du mardi au samedi de 17h à 20h -‐ du 6 juillet au 7 août : ouverture du mardi au samedi de 13h à 19h • Les soirs de spectacle Au Palais Royal : ouverture de la billetterie 2 h avant le spectacle (Espèces – chèques – CB acceptés) Autres lieux : ouverture de la billetterie sur place 1h avant (CB non acceptées) • Dans le réseau Fnac et France Billet Frais de location : 2€ de commission / billet Dans tous les magasins Fnac -‐ Carrefour Par téléphone 0 892 68 36 22 (0,34€/min) www.fnac.com Tarifs Les tarifs sont indiqués sur les pages de chaque spectacle. Le tarif enfant est accordé aux enfants de moins de 12 ans. Les tarifs réduits sont accordés aux jeunes de moins de 26 ans, aux séniors de plus de 65 ans, aux demandeurs d’emploi et allocataires du RSA, sur présentation d’un justificatif datant de moins de trois mois. Attention : lors du retrait des billets achetés par Interne, les justificatifs devront être présentés pour chacun des billets, en cas de non-‐présentation, le festival se réserve le droit d'annuler la tarification. CAT. Tarif plein Tarif réduit Tarif enfant Tarif spécial Tarif 1 18€ 14€ 8€ -‐ Tarif 2 Cirque Aïtal 18€ 14€ 8€ 14€ pour les Pantinois Tarif 3 22€ 16€ -‐ -‐ Tarif 4 20€ 16€ -‐ -‐ Tarif 5 18€ 14€ 5€ 10€ pour les – de 30 ans 57 L’équipe du festival Festival Paris quartier d'été 5, rue Boudreau -‐ 75009 Paris Tel: 01 44 94 98 00 Fax : 01 44 94 98 01 [email protected] Présidente Dominique Alduy Direction Patrice Martinet – directeur Carole Fierz – co-‐directrice Administration – Production Peggy Bardot – administratrice Pierre-‐Yves Ohayon et Isabelle Franck – chargés de production Éric Issermann – stagiaire production Relations publiques et partenariats -‐ Billetterie Christine Jacquet – responsable des relations publiques Alicia Sauze – attachée aux relations publiques Communication Lola Gruber – directrice de la communication Clémence Lesellier – stagiaire communication Coordination communication / production Stéphanie Grégoire Technique Frédéric Vannieuwenhuyse – directeur technique Carole Kohen – directrice technique adjointe Véronique Genette – assistante technique Avec la collaboration de : Mix et Remix – affiche Sylvie Belin – graphiste/maquettiste Elsa Lambert – blog du festival Et tous ceux qui rejoindront le festival après l'édition de ce document ainsi que l'ensemble du personnel intermittent du festival. 58 Partenaires Le festival Paris quartier d’été est organisé par l’Été Parisien – association recevant le soutien de la Ville de Paris, du Ministère de la Culture et de la Communication -‐ Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-‐de-‐France, du Service des Affaires juridiques et internationales – Sous-‐direction des Affaires européennes et internationales et du Conseil Régional d’Île-‐de-‐France. Les collectivités publiques partenaires sont les Conseils généraux de la Seine-‐Saint-‐Denis et de l’Essonne, les villes d’Aubervilliers, La Courneuve, Nanterre, Pantin, Saint-‐Denis et Saint-‐Ouen. Le festival reçoit le soutien de la Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM). Les établissements partenaires sont Bercy-‐Village, le centquatre, la Dynamo de Banlieues Bleues, le Domaine départemental de Chamarande en Essonne, la Maison de la culture d’Amiens, la Maison des Métallos, le Monfort, le musée du quai Branly, Paris-‐Ateliers / Théâtre, musique et danse dans la ville, le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre national de Bretagne et le Théâtre équestre Zingaro. Avec le concours de l’église Saint-‐Eustache, du secrétariat général de la questure du Sénat, du Centre des Monuments Nationaux et de la maison rouge – fondation antoine de galbert. Partenaires média : Depuis quatre ans, nos artistes sont logés par notre partenaire hôtelier, Citadines Ascott International. 59 Festival Paris quartier d’été 5, rue Boudreau 75009 Paris www.quartierdete.com renseignements : 01 44 94 98 00 60