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Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
Une véranda ?
Par Catherine Baty
C’est épatant !
Pratique
Pour apporter lumière et chaleur,
Permis de construire ? En dessous de
20 m2, une simple déclaration de travaux
suffit.
Sécurité. Il faut déclarer à votre assurance cette nouvelle pièce pour permettre
une prise en charge en cas d'effraction par
la véranda, par exemple.
Impôts : Votre taxe foncière sera majorée pour tenir compte de l’agrandissement.
Renseignez-vous au centre des impôts dont
vous dépendez.
pour agrandir un espace et se réserver
un coin agréable, une véranda peut donner
un nouvel intérêt à votre intérieur.
n revit !” Émile n'en
revient toujours pas.
Voilà six mois que lui
et son épouse ont fait installer une
véranda attenante à leur salle de
séjour trop sombre. “Nous avons
l'impression d'habiter dans une
autre maison tellement les pièces
sont plus agréables”, argumente
le retraité qui n'est pourtant pas
du genre à baratiner. Comme pour
la grande majorité des particuliers,
investir dans une véranda est un
bon moyen de faire évoluer sa
maison, de lui donner un nouveau
souffle. “La véranda est vraiment
une pièce à part entière”, souligne
le responsable commercial chez
un fabricant, en expliquant que
ses clients cherchent en premier
lieu à donner de l'espace à leur
maison.
Si, aujourd'hui, vous avez presque toutes les possibilités, voire
l'embarras du choix, votre véranda
doit d'abord être pensée en fonction des particularités de votre habitation. Seul un professionnel pourra
“O
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vous guider en étudiant sur place
ces caractéristiques.
L'aluminium constitue 90 % du
marché (à partir de 15 000 € pour
20 m2). Les modèles se déclinent
sous de multiples formes (gracieux
style victorien, toiture en étoile…),
des coloris variés (le gris souris rappelant un style rétro est très à la
mode) et même, en ton bois. Sa
petite faiblesse : sa conductibilité
thermique. La déperdition de chaleur devra être compensée par des
profilés à rupture de ponts thermiques. Côté haut-de-gamme (à
partir de 40 000 €), les vérandas
en acier sont très élégantes mais
pas vraiment les plus performantes
en terme d'isolation. Les modèles
en bois allient charme, qualité phonique et thermique mais nécessitent
un entretien très régulier (lasure tous
les deux ou trois ans) ou se grisaillent en vieillissant (on n'aime pas
forcément…). Un compromis ?
Conjuguer le bois et l'aluminium est
une possibilité.
Notez qu'il faudra ajouter à votre
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Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
facture les frais annexes
comme la maçonnerie, l'électricité.
Un autre préjugé aujourd'hui
battu en brèche, la véranda du
XXIe siècle n'est plus un fourneau
en été ou un frigo en hiver.
Certes à condition de bien étudier les contraintes de votre
projet. L'exposition est un point
central. Elle conditionnera le
vitrage, la toiture (trop ou pas
assez de lumière), l'isolation
(limiter l'entrée du froid, garder
ou évacuer la chaleur), le choix
des matériaux.
Pour les professionnels, le
jugement est sans appel: le simple vitrage est à proscrire. Des
vitres composées d'une lame
d'argon (gaz isolant) offriraient
les meilleurs résultats. Les films
antireflets (ils rejettent la chaleur avant qu'elle ne pénètre)
sont un “plus” pour les pièces
vraiment surexposées.
Au-dessus de votre tête, il
s'agit de jouer avec les atouts
du soleil sans être prisonnier de
sa chaleur. La solution la plus
courante : des panneaux en
polycarbonate qui laissent
entrer la lumière et peuvent être
traités pour garantir une bonne
température. Même s'ils ne vieillissent pas toujours très bien.
Les panneaux opaques sont très
efficaces contre les rayons mais
évidemment, ils limitent la luminosité (donc à éviter en face
nord). Dans les dernières nouveautés, les volets roulants
séduisent les particuliers. Au
plafond ou en latéral, ils régulent lumière et entrée de chaleur et garantissent l'intimité
quand, le soir venu, vous êtes
dans votre véranda.
PUBLIRÉDACTIONNEL
Choisissez un professionnel reconnu
ONCEPT ALU, créateur et concepteur de vérandas, répond
aujourd’hui à une demande de plus en plus importante
d’extensions d’habitation.
Depuis plus de vingt-cinq ans Concept Alu apporte son savoir-faire.
Née d'une entreprise familiale (atelier d'un maître-forgeron), elle a su
garder les méthodes et les valeurs essentielles de l'artisanat :
- Le travail sur-mesure,
- Une étude et une réalisation personnalisées (forme, couleur).
- Le respect du client.
Respect et protection de l’environnement
C’est l’engagement que CONCEPT ALU s’est donné dans la mise
en place de ses nouveaux produits (vitrage autonettoyant, contrôle
solaire, etc.) et dans le choix de ses matériaux (laine minérale pour
la Thermophonie II, système breveté de toiture avec confort thermique et acoustique amélioré). Ces avancées techniques ont également pour but d’améliorer la qualité de vie et le confort.
La lumière télécommandée
Grâce au “Lumisol” (système breveté de toiture vitrée équipée
d’un volet électrique), la lumière extérieure pénètre dans la véranda
par cette toiture révolutionnaire et profite aussi aux pièces attenantes.
L’ouverture et la fermeture sont une télécommandées.
Unique en Vendée : le village des vérandas !
À deux pas du Puy du Fou(1), CONCEPT ALU vous invite à découvrir un lieu absolument incroyable : un village de vérandas entièrement meublées et décorées pour vous permettre d’imaginer la vôtre.
C
Contact : 2 rue Floriane, Parc Ekho 3, 85500 Les Herbiers, Tél. 02 51 92 91 91.
Fax 02 51 92 97 95. www.conceptalu.com
(1) Les Herbiers (85) Sortie Autoroute 29, rond-point de Beaurepaire.
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Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
Par
Antoine Gazeau
Rénover sa salle de bains
l’embarras du choix
À la fois fonctionnels et agréables
à l’œil, les meubles suspendus
sont devenus monnaie courante.
La sécurité avant tout
On la veut esthétique et pratique.
Votre salle de bains est
humide, forcément… Les conditions
Chaque année, la part du budget des
ménages consacrée à l’aménagement de la
salle de bains augmente. Mais avant d’entamer
les travaux, tâchez de penser à (presque) tout.
de sécurité des personnes doivent être maintenues coûte que coûte – y compris dans
l’installation de tout nouvel appareil électrique.
Au rayon “petits conseils”, en vrac :
poser des barres de sécurité à côté de la
baignoire ; installer un tapis ou des pastilles autocollantes antidérapantes au fond
de la baignoire ou du bac à douche ; sur
un plancher, penser à la sous-couche
d’interposition en cas de pose de carrelage, pour éviter toute fissuration ; ne pas
négliger la ventilation ; choisir l’em placement des sanitaires en fonction de
celui de la fenêtre, pour éviter les postures
risquées pour fermer la fenêtre (monter
sur la baignoire, par exemple) ; installer
une porte qui s’ouvre vers l’extérieur, si
possible, pour faciliter d’éventuels
secours…
B
eau ou fonctionnel ? “Les
deux mon capitaine.” Du
moins le plus souvent :
l’inventivité des fabricants épargne
à ceux qui rénovent ou construisent leur salle de bains un choix
cornélien. Les mitigeurs qui
s’imposent largement en robinetterie (il reste toutefois quelques
mélangeurs en rayon) en sont le
meilleur exemple : très légers à
l’œil, au design souvent épuré, ils
permettent également d’éco nomiser l’eau, ne monopolisent
qu’une seule main et évitent en
général les brûlures – grâce à un
blocage de sécurité à 38 °C.
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Les choix des clients sont quand
même, en général, plus orientés
vers l’esthétisme prétend Frédéric
Muller, chez AtoutBat Elec, à La
Garnache (85). Du côté des lavabos, “on vend par exemple de plus
en plus de vasques bol. Elles sont
certes plus jolies que des vasques
intégrées, mais vu les éclaboussures, ce n’est pas forcément
l’idéal.” Chez Monsieur Bricolage,
à La Roche-sur-Yon, on objecte que
“les vasques encastrées présentent
un inconvénient majeur : les joints,
qu’il faut refaire environ tous les
deux ans. Avec une vasque bol, il
n’y a qu’un seul joint, plus petit.”
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Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
ns
x
Pour cette même raison, Christel
Bouffard, conseillère vente du
magasin, vante les mérites des
plans moulés en verre, grès ou
polybéton, “très faciles d’entretien”.
N’oubliez pas les aides !
Vous êtes propriétaire du logement que vous occupez ? S’il est âgé de plus de quinze ans, l’Agence nationale de l’habitat
Voilà la vraie tendance de fond :
le joint est peu à peu amené à disparaître. Ce qui justifie sans doute
le succès réel des sanitaires et du
mobilier suspendus (et souvent
modulables), qui facilitent encore
le nettoyage et garantissent une
meilleure hygiène. Ce qui explique
aussi la grande nouveauté de ces
dernières années : les douches à
l’italienne (entièrement carrelées).
Si les receveurs des cabines de
douche (le socle) sont de toute façon
de plus en plus bas, souvent semi
encastrés, ils s’avèrent ici inexistants.
“Nous vendions déjà ces modèles
sans exposition, mais depuis deux
mois, on les a sorties, raconte Christel Bouffard. Les clients âgés de 50
ou 60 ans les achètent quasi systématiquement. Ensuite, tout dépend
du budget...” Une douche à
l’italienne correcte coûte environ
1500 € (avec portes battantes). Très
larges, sans rebord, elles peuvent
aussi être équipées de portes coulissantes, “pour environ 600 €”. Un
siège peut enfin être aménagé à
l’intérieur de la douche.
Le budget est un vrai critère de
choix – les premières baignoires
coûtent environ 200 € ! D’autres
exigences sont tout aussi valables.
Le confort, par exemple : pour au
moins 200 €, les colonnes de
douche, avec options massage et
jet tropical (large pomme de tête,
avec faible débit), trouvent preneurs
depuis quelques années, comme les
baignoires balnéo. Ceux qui optent
pour ce genre de modèle doivent
veiller à ce que la pression minimale
de leur conduite d’eau soit de 3 bars.
Ils doivent aussi se poser les bonnes
questions : “Souvent, les clients utilisent les buses d’hydromassage pen-
(Anah) peut vous aider à le rénover pièce par pièce, salle de bain comprise.
Les subventions s’élèvent à 20 ou 35 % du coût des travaux retenus HT (plafond de 13 000 €), de 50 % dans le cadre d’une adaptation du logement,
voire de 70 % en cas de sortie d’insalubrité. Seule condition : que les travaux
soient exécutés par des professionnels et que votre revenu fiscal de référence
ne dépasse pas le plafond en vigueur.
Pour en savoir plus : 0 826 803 939 ou sur www.anah.fr.
Et pour les personnes à mobilité réduite
Adaptabilité, fonctionnalité… L’âge dicte
parfois les critères. Les fabricants pensent aussi aux personnes à mobilité réduite. La société Actana, par exemple, en association avec Kinedo, propose le système prêt
à poser Kinelift : grâce à une télécommande, il permet
de régler instantanément un lavabo ou un WC en hauteur. La plupart des marques proposent aussi mains
courantes et autres barres en option, pour faciliter l’assise
et le relevage (la cabine de douche Cocoon, de Carea,
par exemple). Mieux, la société ligérienne AquaDream
lance AquaConfort, une salle d’eau prête à poser conçue
Le modèle AquaConfort,
chez AquaDream :
pour être entièrement appropriable par une personne en
fauteuil roulant ou pour un senior âgé : plan-vasque le fauteuil roulant y est roi.
déporté à 45°C pour faciliter l’accès, accessoires, miroir et lavabo utilisables
de manière autonome, entrée sans seuil, largeur de porte de 93 cm, etc.
Ce type de modèle est sans doute appelé à se développer. Dans tous les cas
et autant que possible, il est conseillé à tous de disposer les appareils sanitaires
de façon à ce qu’un fauteuil roulant puisse se déplacer dans la salle de bains.
(AquaDream)
(Allia, gamme LovelyCLAP Communication).
La vague des douches
à l’italienne
dant trois mois et arrêtent, note
encore Christel Bouffard. On n’a pas
toujours le temps…” Et la consommation d’eau s’en ressent.
Alors quitte à payer cher, certains
préfèrent assurer l’aspect qualitatif : une simple pomme de douche
avec thermostatique peut aussi coûter jusqu’à 200 €, mais “on ne la
change pas tous les trois ans”…
L’aspect fonctionnel peut par ailleurs
primer. Les miroirs antibuée, ceux
qui cachent des armoires ou qui
intègrent une fonction grossissante
ont ainsi la cote. Les sols antidéra-
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pants également, même si aucun
label français ne permet de bien les
choisir. Les colonnes de rangement
enfin : “Sous le lavabo, le siphon et
l’arrivée d’eau ne facilitent pas
l’ordre, constate simplement JeanClaude Baudu, de Cuisinella Cholet (49). Les colonnes sont souvent
plus volumineuses. Pour ranger le
linge de toilette, elles sont pratiques.”
Dans tous les cas, le préalable ne
varie pas : bien définir ses priorités.
Bon marché, confortable et pratique : pas toujours facile d’avoir
les trois “mon capitaine”.
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Par
Alex Clément
(Conforama Exclusive)
Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
Des cuisines pratiques
et conviviales
Véritable “pièce à vivre”, la cuisine doit être
un espace pratique et convivial. Un brin
de “déco” mais surtout diverses astuces
peuvent la rendre chatoyante et ergonomique.
V
otre conjoint se met au
fourneau, vos enfants ont
bien grandi, vos propres
habitudes culinaires ont évolué, votre
dos se montre récalcitrant, de nouveaux appareils ménagers ou de cuisson ont fait leur apparition : tout a
changé autour de votre cuisine. Sauf,
justement, votre cuisine ! Et pour tout
dire, elle a pris un singulier coup de
vieux.
En la voyant tous les jours depuis
vingt ou trente ans, vous ne l’avez
pas vraiment remarqué. Il serait
peut-être bien de la remettre en
forme. Pour qu’elle corresponde un
peu plus à vos rêves et surtout à vos
besoins.
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Solution la plus radicale : la changer complètement. Dans ce cas, il
faut tenir compte à la fois de votre
propre expérience et de certaines
règles de base d’agencement. Mais
il n’est pas forcément nécessaire
d’opérer un total chambardement
pour rendre à votre cuisine un aspect
convivial et pratique. Quelquefois,
de petits aménagements et l’accueil
d’accessoires astucieux lui feront
gagner de la place, du confort, de
l’esthétique. Exemples : revoir l’éclairage, repenser les plans de travail,
mieux utiliser les recoins, ajouter des
petits accessoires, utiliser des astuces
de rangements, disposer les appareils à une meilleure hauteur. “C’est
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Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
des étagères éclairantes mettant en valeur des objets sympa
ou la décoration.
Des tiroirs
pour le tri sélectif
Une idée lumineuse :
des spots
Au-delà de l’éclairage central assuré par un plafonnier,
vous avez intérêt à y ajouter
des éclairages complémentaires. Soit des spots encastrés
à intervalles réguliers, soit des
éclairages directs disposés audessus des plans de travail
(table de cuisson, table de préparation, évier s’il n’est pas en
face d’une fenêtre). Coté esthétique, des lampes halogènes
(pour valoriser le mobilier) ou
Tiroirs coulissants pour le tri.
(Casa et Cucine; Hakim canon 172)
sous l’angle de l’ergonomie que
les cuisines ont le plus évolué”
estiment les spécialistes. Sous
l’angle des matériaux aussi.
Votre chance : les fournisseurs rivalisent de créativité, les
catalogues des cuisinistes
regorgent d’exemples illustrés,
les magasins étalent leurs
idées… parfois plus que leurs
prix qu’il faut comparer. Entrez
dans la cuisine pour y puiser
quelques idées parmi ces tendances et innovations.
Impossible aujourd’hui de
ne plus penser écologie. Les
cuisinistes vous facilitent la
tâche du tri en proposant des
tiroirs coulissants équipés de
plusieurs bacs (notre photo).
Hygiène garantie grâce à un
couvercle qui se repositionne
en repoussant le tiroir (pas
chez tous les cuisinistes).
(Arthur Bonnet)
Des spots au-dessus
de la gazinière et des
plans de travail.
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Par
(Leroy Merlin)
Magazine Racines, le temps de vivre près de chez vous
Jean-Baptiste Lenne
Habiller
son sol
Le béton ciré !
Le béton
ciré est un des
Entre le parquet, le béton ciré, la moquette
nouveaux revêtements vedettes
de la décoration
intérieure. Il
peut s’utiliser du
sol au plafond.
C’est un enduit
qui s’est imposé
pour ses multiples avantages :
Le béton ciré peut pratique, il
s’utiliser du sol au plafond.
s’applique sur
tous les supports : bois, carrelage, verre… C’est aussi
un revêtement de sol à toute épreuve,
extrêmement résistant et facilement lavable après un traitement hydrofuge. Il est
très apprécié pour son aspect patiné ou
brillant. De plus, il est décliné dans une
vaste palette de coloris… Mais attention
à ne pas le poser seul, car ce matériau
exige un savoir-faire particulier. C’est
pourquoi, il est recommandé de faire
appel à un professionnel afin d’éviter les
mauvaises surprises.
et les revêtements écolos, quelles sont les nouvelles
tendances en matière de revêtements de sol ?
H
abiller son sol, ce n’est plus
pour la vie ! Autrefois, le
carrelage façon marbre ou
les tomettes de la cuisine, le parquet de chêne des chambres à coucher étaient là pour plusieurs
dizaines d’années… Aujourd’hui,
la facilité de pose et les prix abordables font des revêtements de sol,
de véritables objets de décoration.
Bien sûr, tout n’est pas chamboulé :
les revêtements souples (moquette,
PVC,…) ; les plus durs (parquet et
stratifié) et enfin le carrelage, sont
toujours le trio gagnant de
l’aménagement de nos maisons.
Mais les tendances évoluent.
Aujourd’hui, il faut être naturel et
rustique. Le bois, matière noble par
excellence, est plus que jamais
d’actualité. Pour preuve, il est imité
par tous les revêtements : du PVC
au stratifié jusqu’au carrelage ! Et
souvent, l’on n’y voit que du feu !
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✔ Moquettes
naturelles
Commençons ce tour
d’horizon
des nouveaux revêtements avec
les moquettes
en laine ou en
fibres naturelles.
Utilisée depuis toujours pour la fabrication
des plus beaux tapis, la laine est
une valeur sûre dont les qualités
de confort – chaleur et robustesse
– sont bien réelles. Puissant isolant
thermique et phonique, la laine
garde son aspect neuf et ses coloris riches et profonds très longtemps. Tendance écolo, les fibres
naturelles, font une entrée remar-
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quée pour habiller le salon et
les chambres à coucher. De
nombreuses plantes sont utilisées
pour
fabriquer
ces revêtements : coco, sisal,
jonc de mer, et jonc de montagne. Leur point commun ?
Une élégance naturelle et une
résistance sans limite. Et elles
sont très faciles à poser avec
de la colle acrylique.
✔ Frous-frous
Autre nouveauté
qui fait fureur,
après la moquette
imitation gazon,
les moquettes en
velours épais. Particulièrement solides et résistantes, ces
moquettes conjuguent
boucles hautes et boucles basses, créant ainsi
un relief particulier. Certaines
sont fabriquées à l’aide de fibres
de coloris différents offrant alors un
aspect chiné. Leur épaisseur très
agréable fait de ces moquettes raffinées des modèles confortables,
parfaits pour les pièces à vivre.
Enfin, top du contemporain en revêtements souples, les dalles textiles
auto-plombantes déclinées en
teintes très vives.
✔ PVC et linoléum
Il y a quelques années, le lino en
particulier et, de manière générale,
tous les revêtements
PVC avaient mauvaise presse. Ils
dénotaient
un manque
de goût ou
un budget
serré. Aujourd’hui,
ces revê tements re trouvent une
seconde jeu-
nesse. Les styles uniformes et bien
mouchetés sont jetés aux oubliettes !
Aujourd’hui, ils jouent la couleur
pour des utilisations déco. Les
modèles sont sans limite : ligne et
symétrie, motifs psychédéliques,
pop art ou encore design acidulé…
Parfaits pour les chambres d’amis,
lorsque les petits-enfants viennent
passer le week-end. Également très
appréciées, les imitations bois chêne, teck – qui sont parfois bluffantes! Autre bon point, les
nouveaux PVC peuvent
être désormais
posés sur les systèmes de chauffage par le sol.
✔ Les stratifiés
Les revêtements
de sol stratifiés sont
de plus en plus prisés
pour créer chez soi une
ambiance chaude, contemporaine
et raffinée. Ils sont particulièrement appréciés dans
les lieux de passages
très fréquentés (couloir, cuisine) et dans
les
chambres
d’enfants. Ils représentent d’ailleurs,
selon le magasin
Leroy Merlin, “plus
de la moitié de la
vente des revêtements.”
Le stratifié est composé
de panneaux de bois reconstitué, surmonté d'un papier décor,
lui-même recouvert d'une couche
de protection de très haute résistance. Ne craignez donc plus
d’inviter vos amies en talons
aiguilles, les enfants avec leurs
chaussures boueuses, la plupart des
revêtements de sol stratifiés supportent ces agressions. Sa pose est
également très facile grâce à un
système d’assemblage sans colle.
La vaste gamme de décors existants
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vous permettra de choisir la parfaite reproduction de l’essence
de bois (naturelle ou cérusée),
les imitations, plus vraies que
nature, du marbre, du granit ou
du liège.
✔ Les parquets
Le parquet connaît aussi un
regain d’intérêt par rapport aux
autres revêtements de sol. Cette
demande s’explique notamment
par les qualités du bois : une esthétique particulière, qui crée un décor
en bois “naturel”, une résistance à
l’usure et donc une durée de vie
longue ou encore un entretien assez
simple.
Le choix du parquet doit
s’articuler autour de plusieurs axes :
le type de parquet (contrecollé ou
massif), l’essence du bois, le type
de pose (clouée, flottante ou collée) et la disposition des planches
(droite, en diagonale,…). Le choix
du revêtement doit également
prendre en compte
l’éclairage de la
pièce, la couleur
des murs ou la
teinte du mobilier (une pièce
assez claire
aura par exemple un parquet
plutôt sombre et
inversement).
Plus économi que et plus pratique,
le parquet contrecollé
représente l’essentiel du
marché. Composé de trois couches
de différents matériaux, celui-ci
apporte une meilleure stabilité
dimensionnelle que le parquet
massif.
Remerciements à Mme Sayer et M. Launay
du magasin Leroy Merlin de La Roche-surYon pour leur précieuse collaboration. Il est
ouvert depuis février 2008 et propose près
de 10 000 m2 de surface dédiée au bricolage, à la maison et au jardin.
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