rapport du president du jury concours interne et externe pour le

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rapport du president du jury concours interne et externe pour le
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE,
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER
en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat
Secrétariat général
Direction des ressources humaines
Service de la gestion du personnel
Sous-Direction des personnels administratifs,
techniques, d'exploitation et des transports terrestres
Bureau du recrutement des personnels administratifs,
techniques, d'exploitation et des transports terrestres
Paris, le 24 août 2009
RAPPORT DU PRESIDENT DU JURY
CONCOURS INTERNE ET EXTERNE POUR LE
RECRUTEMENT
D’INSPECTEURS DU PERMIS DE CONDUIRE
ET DE LA SECURITE ROUTIERE
SESSION 2009
www.developpement-durable.gouv.fr
Tour Pascal B – 92055 La Défense cedex – Téll : 33 (0)1 40 81 21 22 – Fax : 33 (0)1 40 81 70 70
CONCOURS INTERNE ET EXTERNE IPCSR 2009
Le présent rapport à pour objet de présenter les observations du jury du concours interne et
externe d’inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière.
1.Rappel des données générales de référence
Par arrêté du 15 septembre 2008 du ministre de l'écologie, de l'énergie, du
développement durable et de l'aménagement du territoire, a été autorisée, au titre de l'année
2009, l'ouverture d'un concours externe et d'un concours interne de recrutement d'inspecteurs
du permis de conduire et de la sécurité routière. Le programme des épreuves est défini par
l'arrêté du 7 juin 2002 publié au journal officiel du 13 juin 2002.
Par arrêté du 2 février 2009, le nombre de places offertes aux concours a été fixé à
45 pour le concours externe et à 12 pour le concours interne.
La réunion de mise en place du jury et de choix des sujets s'est tenue le 28 octobre
2008.
Les épreuves écrites d'admissibilité se sont déroulées le 12 février 2009 et la réunion
d'admissibilité s'est tenue le 31 mars 2009. Les épreuves d'admission ont été organisées du 27
avril au 6 mai 2009. La réunion d'admission a eu lieu le 7 mai 2009.
Les épreuves se sont déroulées sans incident particulier. Le regroupement sur un
seul site (Centrex à Lognes) de l'ensemble des épreuves d'admission a amélioré la qualité de
l'organisation aussi bien pour le jury que pour les candidats.
Malgré une prolongation de la clôture des inscriptions jusqu'au vendredi 28
novembre 2008, le nombre d'inscrits est en baisse par rapport aux années précédentes.
Pour le concours interne, le nombre des candidats (495) était inférieur à celui de
2008 (594) et de 2007 (549). Par contre, le nombre de candidats présents (236) est supérieur à
celui de 2008 (228).
Pour le concours externe, le nombre de candidats inscrits (2838) est également
inférieur à celui de 2008 (3021) et de 2007 (3407). 1066 candidats étaient présents à l'écrit
contre 1128 en 2008, et 1380 en 2007.
Les raisons de la faible, mais perceptible, désaffection des candidats pour ce
concours devront être analysées et des solutions pour remédier à cette situation envisagées.
Un nombre suffisant de candidats (de l'ordre de un pour trois) a pu être retenu sans
difficultés pour les épreuves d'admission (43 pour le concours interne et 145 pour le concours
externe).
A l'issue de celles-ci, 12 candidats ont été retenus en liste principale et 8 candidats
en liste complémentaire pour le concours interne et 45 en liste principale et 32 en liste
complémentaire pour le concours externe. Le nombre de candidats inscrits sur les listes
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complémentaires est en très nette augmentation par rapport au concours 2008 où il était
respectivement de 2 et de 17.
Les candidats retenus sur la liste principale ont obtenu une moyenne générale
supérieure à 13 pour le concours interne et pour le concours externe.
Le dernier candidat admis sur la liste complémentaire avait une moyenne de 10,63
pour le concours interne et de 11,05 pour le concours externe.
2.Analyse des épreuves écrites d'admissibilité
Les épreuves d'admissibilité comprennent la rédaction d'une note administrative pour le
concours interne et d'une note de synthèse pour le concours externe. Elles comprennent
également une épreuve commune aux deux concours portant sur des réponses à une série de
questions à choix multiples (QCM) et à des questions appelant des réponses courtes (QRC)
portant sur des notions élémentaires de droit administratif et de droit pénal.
2.1. La note administrative du concours interne
●
La note administrative vise à apprécier :
l'expression écrite du candidat, ses capacités d'analyse et de synthèse,
●
sa capacité à comprendre des textes réglementaires,
●
sa capacité à en extraire les éléments utiles pour répondre à la question posée.
a) analyse du sujet
Le sujet proposé concernait la mise en œuvre de la circulaire du 29 décembre 2006
concernant la lutte contre le tabagisme dans un service nouvellement créé par regroupement
d'unités venant d'autres services et implanté sur un nouveau site.
En vue d'une réunion des chefs d'unité, il était demandé de préparer une note au
chef de service rappelant le cadre réglementaire et faisant des propositions sur les mesures à
mettre en place.
Les documents au nombre de quatre présentaient clairement le dispositif sous
réserve d'aller à l'essentiel.
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b)
typologie des erreurs, lacunes ou défauts les plus graves ou les plus
fréquemment relevés.
Sur la forme
Les candidats ont presque tous respecté la longueur de la note.
Toutefois beaucoup d'entre eux survolent le sujet et résument le dossier au lieu
d’analyser et de traiter avec précision la question posée. La plupart des copies manquent d’une
réelle prise en compte du sujet et le plan n'est pas annoncé. Ainsi elles s'apparentent plus à un
catalogue ou à un inventaire d'idées qu'à un exercice permettant de mettre en valeur les qualités
d'analyse, de synthèse et de rigueur intellectuelle et méthodologique.
La faible qualité de la rédaction a également été relevée avec, pour de nombreuses
copies, de réels problèmes d'expression et d'orthographe.
Les principales améliorations devraient donc porter sur :
●la
rédaction qui devrait être plus administrative ;
●une
plus grande rigueur principalement au niveau de l'organisation du plan, de
l'orthographe et du style ;
●une
présentation soignée et aérée qui favorise une lecture facile.
Sur le fond
Les documents présentés dans le dossier comportaient des éléments que beaucoup
de candidats ont eu des difficultés à synthétiser. De nombreuses copies révèlent un manque
d'analyse, de la précipitation ou plus simplement une incompréhension du sujet. Certains
candidats ont du mal à se positionner en acteur sur un poste de responsabilité et peu font un
effort d'appropriation et de reformulation des idées.
Les meilleures copies étaient structurées et restituaient les points essentiels du
dispositif. Le style rédactionnel, même pauvre, n'était pas un obstacle quand les idées étaient
comprises et clairement restituées.
Les plus mauvaises copies manquaient de structuration, privilégiant le recours au
"copier-coller", sans hiérarchie ni cohérence.
Le niveau dans l'ensemble est assez faible avec une moyenne de 8.47.
c) conseils aux candidats
●Maîtriser
le temps pour lire l'intégralité des textes et assurer une relecture à la fin du
devoir ;
●Rechercher
●Soigner
la structuration des idées autour d'un plan en soignant l'introduction ;
le style rédactionnel et l'orthographe, la clarté de la copie, éviter les ratures ;
●Distinguer
les informations essentielles des données plus secondaires ;
●Respecter
la neutralité du ton administratif.
●Rédiger
en se mettant "en situation".
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2.2. La note de synthèse du concours externe
a) analyse du sujet
Le sujet de l'épreuve de synthèse portait sur la mobilité urbaine. A travers un certain
nombre de documents il s 'agissait d'en cerner les enjeux économiques, sociaux et
environnementaux et de replacer la responsabilité des différents acteurs à l'échelle européenne,
nationale et locale. Le dossier qui comportait 10 documents était clair, avec un plan qui était
suggéré dans l'intitulé même du sujet et suffisamment de textes pour illustrer par des exemples
précis les éléments attendus dans cette note.
b) typologie des erreurs, lacunes ou défauts les plus graves
Il est patent que de nombreux candidats n'ont pas eu la formation adéquate ou n'ont pas
compris l'exercice.
Sur la forme
Peu de copies présentent un document clair faisant ressortir de manière lisible les
différentes parties du plan. Les bonnes copies sont celles où l'on retrouve les idées principales
présentées de façon claire et logique, accompagnées d'exemples appropriés.
Le niveau d'orthographe reste faible (fautes d'accord, pluriel...), la ponctuation est
souvent fantaisiste, le style maladroit avec de nombreuses phrases sans verbes et un
vocabulaire courant, voire familier.
L'écriture est souvent peu soignée, parfois illisible.
Une copie lisible, sans faute, avec une structure apparente, donne d'emblée une
approche positive.
Sur le fond
Trop souvent les candidats confondent la méthodologie de la note de synthèse et
celle du résumé de texte.
La faiblesse des copies ne reflète pas des difficultés de compréhension du dossier,
mais plutôt des difficultés de méthode. Dans certains cas les candidats oublient de rester neutre
et donnent leur avis.
Le tri entre l'essentiel et l'accessoire est souvent absent. A titre d'exemple, le principe
de subsidiarité a été mal compris alors qu'une définition était donnée dans le dossier. Beaucoup
de candidats se contentent de paraphraser les pièces du dossier. Les enjeux, parfois confondus
avec un état des lieux, sont fréquemment absents des copies alors que les solutions sont au
contraire trop développées.
La gestion du temps pose problème à de nombreux candidats qui n'ont pas eu le
temps de conclure ou même se sont arrêtés dans le cours du développement.
Seul un entraînement dans les conditions du concours permettrait aux candidats de
ne pas se retrouver "débordés" par le nombre de documents et leur diversité le jour de
l'épreuve.
La moyenne des notes pour cette épreuve est de 8.96.
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c) conseils aux candidats
Il est essentiel de rappeler aux futurs candidats que cette épreuve nécessite un
entraînement préalable ainsi qu'un travail sur la maîtrise de la langue française et du
style administratif.
Pour rédiger une bonne copie il est pour le moins nécessaire :
●de
procéder à une lecture rapide puis à un tri rigoureux entre l'essentiel et
l'accessoire ;
●de bâtir la note selon un plan tout aussi rigoureux s'articulant autour de deux ou
trois idées ;
●de soigner le style tout en veillant à être clair et simple ;
●de choisir, d'annoncer et de respecter un plan ;
●de rédiger une introduction, une annonce de plan et une conclusion ;
●d'éviter de se borner à une paraphrase des pièces du dossier ou de rédiger des
commentaires personnels ;
●de s'appliquer sur la qualité de la rédaction et de l'orthographe ;
●de relire la copie avant de la rendre ;
2.3 Les questions de droit (épreuves communes aux concours interne et externe)
a) analyse du sujet
Épreuve en deux temps : 10 questions à choix multiples (QCM), puis 5 questions
appelant des réponses courtes (QRC) rédigées de façon concise et précise, qui doivent amener
le candidat à montrer ses qualités de synthèse et à organiser ses connaissances.
Objectifs : tester les connaissances des candidats sur des champs assez larges :
droit administratif, droit pénal, code de la route et sécurité routière.
b) typologie des erreurs :
Si d'une manière générale l'épreuve a été appréhendée avec moins de difficultés
qu'en 2008, le niveau dans l'ensemble reste assez faible, en raison principalement d'une
méconnaissance du sujet (ex : confusion fréquente entre le Conseil d'État et le Conseil
Constitutionnel), qui entraîne des hors sujets et des erreurs dans la compréhension des
questions.
Comme en 2008 les candidats ont mieux réussi les QCM que les QRC, ces derniers
révélant mieux le véritable niveau de connaissance des candidats qui sont dans l'obligation
d'élaborer une réflexion sur le sujet à traiter.
Sur la forme
De nombreuses copies révèlent un niveau de rédaction moyen qui exige, faute de
syntaxe correcte, que l'on rajoute mentalement des mots de coordination, des verbes, pour leur
donner un sens. A l'exception de quelques bonnes copies, le vocabulaire utilisé est assez
pauvre et les fautes d'orthographe nombreuses. Certains candidats, optant pour le style
télégraphique (simples tirets) ne se donnent pas la peine de rédiger leurs réponses à des QRC.
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Sur le fond
On ne peut que regretter un manque patent de préparation : trop peu de candidats
connaissent les notions de base du droit administratif où il est pourtant relativement facile de
gagner des points sur des questions telles que le Conseil d'État ou les droits des fonctionnaires.
Il est manifeste que le manque de préparation sérieuse à cette épreuve, conjugué à
des difficultés évidentes d'expression et de rédaction écrite n'ont pas permis à la majorité des
candidats d'obtenir des notes satisfaisantes.
La moyenne des notes pour cette épreuve est de 8.28.
c) conseils aux candidats
Pour réussir cette épreuve, les candidats doivent s'entraîner aux différents aspects de
l'épreuve : les QCM qui exigent que l'on connaisse les notions juridiques élémentaires dans leur
généralité et surtout les QRC qui nécessitent de réviser de façon plus complète les notions
élémentaires de droit, dans les limites des programmes du concours, à travers des manuels
généralistes ciblés.
Il est également nécessaire de s'entraîner à la réflexion rapide pour délimiter le périmètre
induit par la question (ce qui évitera le hors sujet) avant d'y répondre.
Le meilleur exercice serait de s'entraîner en temps réel avec les annales des sessions
précédentes en faisant l'effort de rédiger les réponses dans l'espace et le temps impartis.
Les candidats doivent apprendre à structurer leurs idées et à utiliser le vocabulaire
juridique approprié. Ils doivent s'efforcer de comprendre la question et de se limiter à la question
posée afin d'éviter les hors sujets.
Le dernier candidat admissible pour le concours interne avait une moyenne de 10,75.
Le dernier candidat admissible pour le concours externe avait une moyenne de 11, 67.
3.Analyse des épreuves orales d'admission
Les trois épreuves (conversation avec le jury, épreuve de conduite sur véhicules légers,
réponses à des questions orales sur la sécurité routière et le code de la route) sont identiques
pour les deux concours interne et externe.
Cette session 2009 a encore été marquée par un fort taux d'absentéisme : 6 absents sur
43 candidats convoqués en interne, 26 sur 145 en externe, soit un absentéisme de l'ordre de
17 %, en augmentation par rapport à 2008 (15 %).
119 candidats externes et 37 candidats internes ont été examinés.
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3.1) Conversation avec le jury
a) analyse de l'épreuve
Les exposés étaient dans l'ensemble satisfaisants et respectaient pour la plupart la
durée de cinq à dix minutes. Les réponses aux questions ont été plus ou moins pertinentes
suivant les candidats. Le jury a de nouveau été surpris de constater que certains candidats ont
une totale méconnaissance des questions de sécurité routière ou des attributions des IPCSR.
Leur intérêt pour la fonction n'apparaît pas toujours évidente. Beaucoup ont des discours qui
manquent de spontanéité et d'originalité, probablement en raison d'une préparation trop
"scolaire".
Les sujets de mise en situation ont été actualisés. Ils correspondent à des cas
concrets, le plus souvent rencontrés dans les services. Cet exercice permet d'évaluer certains
critères d'appréciation qui n'ont pu être renseignés pendant les deux autres phases de la
conversation avec le jury. Les notions telles que l'esprit d'équipe, la déontologie, ou plus
simplement le simple bon sens se révèlent souvent lors de cette phase de l'entretien.
b) évaluation des résultats
Les candidats sont apparus mieux préparés que les années précédentes, sachant
pour la plupart exposer leur situation familiale et géographique, leur parcours scolaire et
professionnel en établissant des liens avec leur intérêt pour le métier d'IPCSR.
La moyenne des notes est de 10.64 pour le concours interne et de 10.38 pour le concours
externe.
c) conseils aux candidats
●bien
structurer son exposé en respectant les délais impartis ;
de l'intérêt pour le métier et valoriser ses atouts pour bien remplir la fonction
d'IPCSR ;
●réfléchir avant de répondre aux questions, en particulier lors de la mise en situation ;
●évoquer et donc valoriser tout ce qui dans la vie professionnelle ou familiale peut
revêtir un caractère original ou exceptionnel ;
●chercher à évacuer le stress.
●montrer
3.2) Épreuve de conduite sur véhicules légers suivie d'une interrogation orale sur
la sécurité routière
Les épreuves de conduite (40 minutes), dont la durée pourrait probablement être
réduite sans que le jugement porté en souffre, et d'interrogation orale sur la sécurité routière
étaient assurées par 6 binômes composés d'un délégué et d'un inspecteur. La composition des
binômes variait chaque jour de façon à assurer une meilleure harmonisation des évaluations.
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a) évaluation des résultats
Si en 2008 plus de 45 % des candidats avaient été éliminés lors de ces épreuves en
raison d'une ou plusieurs notes éliminatoires (70 éliminés sur 155 candidats), cette session
2009 a connu une très nette amélioration des résultats puisque le nombre de candidats éliminés
n'est plus que de 21 sur 156 soit 13 % des candidats ayant présenté les épreuves. Ces progrès
importants sont dus à une nette amélioration des prestations des candidats, mieux préparés,
mais surtout aux modifications apportées dans le déroulement des épreuves afin de réduire le
taux d'élimination, jugé excessif les années précédentes et tout particulièrement en 2008.
Ces quatre modifications sont les suivantes :
●l'épreuve de conduite est appréciée de façon plus globale, en limitant les notes éliminatoires
aux comportements manifestement dangereux,
●l'intervention de l'examinateur ne conduit plus obligatoirement à une note de 4/20 (suppression
de la mention sur la fiche d'évaluation),
●le thème de l'interrogation orale sur la réglementation et la sécurité routière est tiré au sort, et
ne constitue donc plus « une double peine » en reprenant le sujet de la faute principale notée
lors de la conduite,
●les thèmes ont été revus pour apprécier davantage l'attitude du candidat vis-à-vis du respect
de la règle qu'une connaissance technique qui sera développée lors de sa formation à
l'INSERR. Cette interrogation doit privilégier la notion d'échange entre les candidats et les
examinateurs.
Ces nouveaux principes, qui respectent l'arrêté du 7 juin 2002 fixant les modalités
d'organisation du concours, ont été arrêtés lors de deux réunions de concertation avec les
examinateurs.
b) conseils aux candidats
Pour l'épreuve de conduite :
●respecter
les règles essentielles du code de la route ;
●savoir s'insérer dans la circulation ou en sortir ;
●savoir partager la route ;
●savoir gérer les dépassements et les croisements ;
●montrer sa capacité à gérer une conduite apaisée.
Pour l'épreuve orale de réglementation et de sécurité routière :
●se
réapproprier les règles du code de la route ;
●organiser son exposé ;
●bien réfléchir avant de répondre.
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4.Recommandations générales
Au-delà des recommandations formulées pour les différentes épreuves, l'attention
des candidats doit être appelée sur l'intérêt d'une préparation sérieuse aux différentes épreuves.
C'est en particulier le cas pour les questions portant sur des notions élémentaires de
droit administratif et de droit pénal pour lesquelles une note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire
(le programme détaillé est joint à l'arrêté du 7 juin 2002), mais également pour les épreuves de
conduite et de réponses aux questions orales sur la sécurité routière et le code de la route où la
note éliminatoire est fixée à 8.
Pour les épreuves écrites, l'importance de la gestion du temps est à souligner pour
éviter de rendre une copie incomplète ou inachevée, par exemple sans conclusion.
Il convient naturellement d'écrire de manière lisible en évitant les fautes
d'orthographe et plus généralement en maîtrisant la langue française.
A l'oral, le candidat doit rester simple, authentique, naturel. Une préparation à ce
type d'épreuve doit permettre d'acquérir les bons comportements et de réduire le stress.
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