Samedi 19 janvier Orchestre Philharmonique de Radio France

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Samedi 19 janvier Orchestre Philharmonique de Radio France
Samedi 19 janvier
Orchestre Philharmonique de Radio France
Dans le cadre du cycle Terres promises
Du mardi 8 au samedi 19 janvier 2008
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr
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Orchestre Philharmonique de Radio France | Samedi 19 janvier
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
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Cycle Terres promises
du mardi 8 au samedi 19 janvier
De l’Exode biblique à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb,
de la célébration du « Nouveau Monde » par Dvorák à l’exploration d’autres ailleurs
musicaux : autant de terres promises, littérales ou métaphoriques.
L’Exode biblique raconte l’esclavage des Juifs en Égypte avant qu’ils ne traversent,
sous la conduite de Moïse, la mer Rouge et le désert du Sinaï pour aller vers
la Terre promise. Dans son oratorio créé à Londres en 1739, Haendel donne
à entendre la plainte des Juifs, peint les plaies que Dieu inflige à l’Égypte qui
les opprime et conclut son œuvre par le cantique de Moïse.
MARDI 8 JANVIER, 20H
Georg Friedrich Haendel
Israel in Egypt
The King’s Consort
Matthew Halls, direction
JEUDI 10 JANVIER, 20H
En exergue au beau livre-disque qu’il a réalisé avec Montserrat Figueras, La Capella
Reial de Catalunya et l’ensemble Hespèrion XXI (Christophorus Colombus. Paradis
perdus, Alia Vox, 2006), Jordi Savall citait ces mots du poète espagnol Jorge
Manrique, contemporain de Christophe Colomb : « Ce monde était bon, si nous
savions en faire bon usage. » Pour Jordi Savall, Christophe Colomb n’est pas
seulement « l’amiral qui en 1492 découvre le Nouveau Monde ». Il est aussi le signe
qu’« un nouveau paradis va être transformé ». Combinant des sources historiques,
littéraires et musicales, son spectacle se veut « représentatif de l’émergence d’une
époque de changements, d’un passé lointain mais que nous ne devrions pas oublier ».
Christophe Colomb, Paradis perdus
Hespèrion XXI
La Capella Reial de Catalunya
Jordi Savall, direction, rebab, vielle
Montserrat Figueras, soprano
VENDREDI 11 JANVIER, 20H
En juin 1891, le compositeur tchèque Antonín Dvorák quitte sa terre natale
pour New York. Féru de chemins de fer et de bateaux à vapeur, il est fasciné par
les progrès techniques du Nouveau Monde. Il se passionne pour les musiques des
Indiens et des Noirs, imprégnées d’une nostalgie qui lui rappelle sa propre douleur
d’exilé volontaire. Tourmenté par des sentiments violents et contradictoires,
Dvorák écrit sa neuvième et dernière symphonie.
L’ailleurs n’a pas nécessairement la forme d’une autre terre à conquérir.
Le compositeur japonais Toru Takemitsu (1930-1996) le cherche dans
la contemplation de la pluie : Rain Coming (1982) est porté par une phrase
de la flûte qui se déploie comme des ondes toujours semblables et chaque fois
différentes. Jonathan Harvey (né en 1939), quant à lui, ponctue chacun des douze
Robert Schumann
Ouverture, Scherzo et Finale op. 52
Konzertstück pour 4 cors et orchestre op. 86
Antonín Dvorák
Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde »
La Chambre Philharmonique
Emmanuel Krivine, direction
David Guerrier, Antoine Dreyfuss,
Emmanuel Padieu, Bernard Schirrer, cors
mouvements de Bhakti (1982) par une phrase tirée des hymnes védiques.
Mais l’ailleurs, c’est aussi le passé lointain. Le compositeur anglais Julian Anderson
(né en 1967) rend hommage à deux chefs-d’œuvre de l’art médiéval dans Book
of Hours (2004) : Les Très Riches Heures du duc de Berry et La Dame à la licorne.
Écrite en 1768-1769, la Symphonie n° 26 de Joseph Haydn, destinée à célébrer
la Semaine Sainte, fut intitulée Passio et Lamentatio. Même s’il s’agit d’une œuvre
instrumentale, on peut entendre, suggérée, l’évocation du siège, de la prise et
de la destruction de Jérusalem par le roi de Babylone, Nabuchodonosor II.
L’oratorio de Georg Philip Telemann, Das befreite Israel (1759), s’inspire quant
à lui de l’épisode biblique relatant la condition des Juifs en Égypte avant
leur conquête de la Terre promise.
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SAMEDI 12 JANVIER, 11H
Concert éducatif
Antonín Dvorák
Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde »
La Chambre Philharmonique
Emmanuel Krivine, direction
Pierre Charvet, présentation
VENDREDI 18 JANVIER, 20H
Toru Takemitsu
Rain Coming, pour orchestre de
chambre
Julian Anderson
Book of Hours, pour ensemble et
électronique
Jonathan Harvey
Bhakti, pour ensemble et bande
quadraphonique
SAMEDI 19 JANVIER, 20H
Joseph Martin Kraus
Symphonie en ut
Joseph Haydn
Symphonie n° 26 « Les Lamentations »
Georg Philipp Telemann
Das befreite Israel (Israël libéré)
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Giovanni Antonini, direction
Letizia Scherrer, soprano
Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano
Marcus Ullmann, ténor
Klaus Mertens, basse
Pages et Chantres du Centre
de Musique Baroque de Versailles
Olivier Schneebeli, chef de chœur
Ensemble intercontemporain
Susanna Mälkki, direction
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samedi 19 janvier – 20h
Salle des concerts
Joseph Martin Kraus
Symphonie en ut mineur VB 142
Joseph Haydn
Symphonie n° 26 « Les Lamentations »
entracte
Georg Philipp Telemann
Das befreite Israel (Israël libéré)
Orchestre Philharmonique de Radio France
Svetlin Roussev, violon solo
Giovanni Antonini, direction
Pages et Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles
Olivier Schnebeeli, chef de chœur
Letizia Scherrer, soprano
Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano
Marcus Ullmann, ténor
Klaus Mertens, basse
Coproduction Cité de la musique, Radio France.
Ce concert sera diffusé sur France Musique le lundi 4 février à 20h.
Fin du concert vers 21h50.
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Joseph Martin Kraus (1756-1792)
Symphonie en ut mineur VB 142
I. Larghetto – Allegro
II. Andante
III. Allegro assai
Composition : c. 1783.
Durée : environ 22 minutes.
De la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’histoire a retenu un nombre restreint de
compositeurs : on pense à Mozart, Haydn et au jeune Beethoven. Mais notre siècle
redécouvre peu à peu les musiciens de cette époque, où se distingue Joseph Martin
Kraus, né la même année que Mozart.
Originaire de Miltenberg-sur-le-Main, Kraus a réalisé une partie de ses études à Mannheim,
avant d’accomplir l’essentiel de sa carrière en Suède. Le roi Gustave III, passionné d’art,
vient en effet de créer l’Académie de musique et l’Opéra royal suédois. Mais en raison
du nombre insuffisant d’artistes autochtones, il doit faire appel à des musiciens étrangers.
Kraus, installé à Göttingen entre 1776 et 1778, y rencontre Carl Stridsberg, un étudiant
suédois qui l’encourage à s’établir à Stockholm. Ses œuvres vocales, en particulier, sont
appréciées de Gustave III, lequel permet au compositeur d’effectuer un voyage de quatre
années dans toute l’Europe, à partir de 1782. À Vienne, Kraus rencontre Joseph Haydn,
dont il reçoit les éloges.
C’est probablement au cours de ce long voyage qu’il compose sa Symphonie en ut mineur.
L’œuvre se rattache à l’esthétique du Sturm und Drang qui avait marqué la musique
orchestrale de Haydn entre 1766 et 1774. Si Kraus a peut-être entendu certaines
symphonies de l’aîné en séjournant à Esterháza en 1783, il a surtout été membre
du Göttinger Hainbund, un cercle littéraire Sturm und Drang. Faut-il alors s’étonner
de l’impétuosité et de l’expressivité parfois douloureuse de sa symphonie ? La partition,
dans un sombre ut mineur, s’ouvre sur une introduction Larghetto, à l’écriture
contrapuntique. Ici, comme dans le deuxième mouvement, Andante, les appoggiatures,
le chromatisme et les dissonances harmoniques intensifient la mélancolie, tandis que
des silences inattendus engendrent un sentiment d’inquiétude. Les mouvements vifs,
où les fréquentes notes répétées à la basse dynamisent le discours, se caractérisent par
leur énergie tourmentée. En mi bémol majeur, leur deuxième groupe thématique apporte
une lumière bienvenue, tout en maintenant la tension générale. Alors que Haydn, dans
les mêmes années, s’oriente vers un classicisme rayonnant, Kraus reste fidèle à la fièvre
du Sturm und Drang et, par là, engage à relativiser notre périodisation historique.
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samedi 19 janvier
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 26 en ré mineur « Les Lamentations » Hob. I/26
I. Allegro assai con spirito
II. Adagio
III. Menuet
Composition : 1768-1769.
Durée : environ 14 minutes.
Un style commun unit la Symphonie n° 26 en ré mineur de Haydn et la Symphonie en ut
mineur de Kraus, composée une quinzaine d’années après. En sus de l’adoption du mode
mineur (rare dans la musique orchestrale de Haydn), les deux partitions présentent des
mouvements vifs à l’agitation nerveuse. Dans le premier mouvement de la Symphonie
« Les Lamentations », cette fébrilité est renforcée par les syncopes saccadées, tandis
qu’au centre du Menuet, de surprenants accents sur le troisième temps déstabilisent
la régularité de la métrique.
Mais l’œuvre de Haydn, sans doute destinée à la Semaine Sainte, se singularise par
l’intégration d’anciennes mélodies liturgiques. La mention Passio e Lamentatio, apposée
sur un manuscrit de 1772, s’explique par des emprunts à un drame médiéval de la Passion,
encore édité au XVIIIe siècle. Le Menuet, seul, ne contient pas de citation (on soulignera
que la Symphonie n° 26 est la dernière de Haydn en trois mouvements). Dans l’Allegro
assai con spirito, les seconds violons et le premier hautbois jouent la mélodie qui
accompagnait les interventions de l’Évangéliste, du Christ et de Judas. Énoncée lors
de l’exposition du deuxième groupe thématique, en fa majeur, cette ligne est dissimulée
au sein de l’orchestre. Dans la réexposition, en revanche, elle est doublée par le premier
cor et, par conséquent, audible avec clarté. Haydn réalise ainsi une saisissante progression
dramatique, puisqu’il réserve à la fin du mouvement l’affirmation d’un « message »
jusqu’alors indistinct.
Dans l’Adagio, il utilise l’incipit des Lamentations du prophète Jérémie, confié aux mêmes
seconds violons et premier hautbois. Soutenue par les ponctuations régulières des basses
et ceinte des volutes des premiers violons, la mélodie liturgique est jouée par l’ensemble
des vents à la fin du mouvement, acquérant là une force supplémentaire. Elle apparaît
de surcroît dans deux autres partitions du compositeur : le Divertimento pour instruments
à vent Hob. II/23 et la Symphonie n° 45 « Les Adieux ».
Par ses emprunts thématiques, la Symphonie n° 26 invite à se remémorer la Passion
du Christ et la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor II, roi de Babylone. Haydn
lui confère une dimension narrative et religieuse, comme Bach lorsqu’il fondait une œuvre
instrumentale sur une mélodie de choral.
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Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Das befreite Israel (Israël libéré) TWV 6 : 5
Oratorio pour soprano, alto, ténor, deux basses, chœur, orchestre et basse continue
sur un livret de Friedrich Wilhelm Zachariae
1. Chœur : « Laßt uns dem Herrn lobsingen » (Louons le Seigneur)
2. Basse I : « Noch lag von Mann und Wagen und Roß » (Du cheval, du char et du cavalier)
3. Alto : « Da kam der Geist des Herrn mit heilgem Ungestüm » (Alors l’esprit du Seigneur descendit avec
une sainte ardeur)
4. Chœur : « Laßt uns dem Herrn lobsingen » (Louons le Seigneur)
5. Ténor : « Ich will dem Herrn lobsingen » (Je veux chanter le Seigneur)
6. Basse II : « Ägypten stand auf, und die rollenden Wagen » (L’Égypte s’était levée et les chars roulaient)
7. Basse II et chœur : « Wir wollen sie erjagen » (Nous allons les poursuivre et les rattraper)
8. Basse I et chœur : « Da ließest du die Tiefe wallen » (Tu fis alors bouillonner les abîmes)
9. Instrumental
10. Alto et chœur : « Wer ist dir gleich, Herr, unter den Göttern? » (Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ?)
11. Ténor : « Du hast dein Volk geleitet » (Tu conduisis le peuple)
12. Soprano : « Pflanze sie, Herr, auf den Hügeln » (Plante-les, Seigneur, sur les collines)
13. Chœur : « Der Herr wird König sein » (Le Seigneur règne !)
Composition : 1759.
Création : le 29 mars 1759 au Drillhaus de Hambourg.
Durée : environ 27 minutes.
Au soir de sa vie, Telemann reste attentif aux nouveaux courants littéraires de son temps.
Il compose notamment une série d’oratorios sur des livrets de Friedrich Wilhelm Zachariae,
un poète proche de Klopstock (lui-même considéré comme un précurseur du Sturm
und Drang). Ami de Lessing et estimé de Goethe, Zachariae s’inspire de l’oratorio de
Haendel Israël en Égypte (1739) pour rédiger Das befreite Israel (Israël libéré). Toutefois,
il se distingue de son modèle en écartant toute dimension dramatique.
Le sujet, pourtant, se prêtait à l’évocation de situations spectaculaires : le peuple hébreu,
poursuivi par les soldats du pharaon lors de sa fuite d’Égypte, doit son salut à l’intervention
divine ; Moïse sépare les flots qui laissent passer les Hébreux, puis engloutissent l’ennemi.
Mais Zachariae privilégie un climat contemplatif et conçoit son livret comme un vaste
chant de louange. Le premier numéro de l’oratorio apprend d’emblée qu’Israël est sauvé.
Les Hébreux célèbrent Dieu, exaltent leur triomphe, se rappellent leur fuite et la défaite
des Égyptiens (dont l’évocation occupe cependant peu de place).
Rien de monotone, néanmoins, dans la musique de Telemann. Le compositeur sait exploiter
son riche effectif orchestral pour diversifier les couleurs. Il associe différents instruments
aux voix solistes lors des airs concertants, réserve les trompettes et les timbales aux
chœurs martiaux. Par ailleurs, il varie les styles vocaux, alternant entre recitativo secco,
ample déclamation arioso et airs. Si le solo de basse n° 7 contient des vocalises virtuoses,
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les autres numéros conservent une écriture syllabique favorisant l’intelligibilité du texte.
L’homorythmie des chœurs produit une impression de noblesse et de solennité.
L’imagination sonore et l’inventivité mélodique de Telemann parviennent ainsi à nuancer
les sentiments exprimés par le peuple d’Israël.
Hélène Cao
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Georg Philipp Telemann
Das befreite Israel
Israël libéré
Chor
Laßt uns dem Herrn lobsingen,
er hat die größte der Taten getan!
Das Meer fuhr hinweg auf des Ostwindes Schwingen,
kam wieder in schrecklichen Stürmen heran
und deckte Roß und Wagen und Mann.
Chœur
Louons le Seigneur,
il a accompli le plus haut des faits !
La mer s’écarta sous le souffle du vent d’est,
se rapprocha en terribles tempêtes
recouvrit cheval, char et cavalier.
Baß I
Noch lag von Mann und Wagen und Roß
des Schilfmeers Gestade bedeckt;
denn Gott ergriff sein tödlich Geschoß,
womit er die Könige schreckt.
Die Wogen brausten, auf Leichnamen stunden
die Kinder Abrams und schauten umher;
und sieh! ihre Feinde waren verschwunden,
und Pharaons Heerscharen waren nicht mehr.
Basse I
Du cheval, du char et du cavalier
le rivage de la mer des joncs encore était couvert ;
quand Dieu frappa son coup fatal,
épouvante des plus grands rois.
Le flot gronda, les enfants d’Abraham foulèrent
les corps, regardant de tous côtés ;
et vois ! Les ennemis disparus,
les cohortes de Pharaon n’étaient plus.
Alt
Da kam der Geist des Herrn mit heilgem Ungestüm
auf Mosen, seinen Knecht, herab.
Er sang den Sieg, den Gottes Hand jetzt gab,
und alles Israel sang im Triumph mit ihm.
Der Chor von einem versammelten Volke
erfüllte die Wüste mit Jubelgeschrei;
und Jubel stieg auf zur beschützenden Wolke,
und Engel stimmten dem Jubelton bei.
Alto
Alors l’esprit du Seigneur descendit avec une sainte ardeur
sur Moïse, son serviteur.
Il chanta la victoire, par la main de Dieu donnée,
et tout Israël triomphant chanta avec lui.
Le chœur d’un peuple assemblé
emplit le désert d’un cri de joie ;
et la joie monta vers les nuées bienfaitrices,
et les anges y accordèrent leurs voix.
Chor
Laßt uns dem Herrn lobsingen,
er hat die größte der Taten getan!
Das Meer fuhr hinweg auf des Ostwindes Schwingen,
kam wieder in schrecklichen Stürmen heran
und deckte Roß und Wagen und Mann.
Chœur
Louons le Seigneur,
il a accompli le plus haut des faits !
La mer s’écarta sous le souffle du vent d’est,
se rapprocha en terribles tempêtes
recouvrit cheval, char et cavalier.
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Tenor
Ich will dem Herrn lobsingen;
der Herr ist meine Stärke,
er ist mein Heil, mein Lobgesang.
Verkündiget, ihr Himmel seine Werke
von Aufgang bis zum Niedergang!
Ich will dem Herrn lobsingen,
er ist der rechte Kriegesmann.
Sein Mund gebot dem Meere zu verschlingen,
und es verschlang Roß, Wagen und Mann.
Ténor
Je veux chanter le Seigneur ;
Baß II
Ägypten stand auf, und die rollenden Wagen,
die eisernen Reuter bedeckten das Feld.
Die Wüste stieg auf im Staub,
ganz Israel war schon ihr Raub,
die Krieger befiel Entsetzen und Zagen,
da schaute der Herr von seinem Gezelt,
er stieß die Räder mit Ungestüm
von ihren Achsen herab;
im dunklen Sturme kam sein Grimm,
das wallende Weltmeer ward ihr Grab.
Basse II
L’Égypte s’était levée et les chars roulaient,
les cavaliers de fer couvraient les prés.
Le désert se soulevait de poussière,
Israël tout entier déjà en était la proie,
les guerriers pris d’horreur et de doute,
le Seigneur les vit de sa demeure,
il frappa les roues avec force
les dissocia des châssis ;
en trombes obscures sa fureur se déversa,
l’océan bouillonnant fut leur tombeau.
Baß II und Chor
Wir wollen sie erjagen,
gedachte voller Stolz der Feind.
Des Schwertes Schärfe soll sie schlagen,
Ägyptens Hand soll sie verderben,
sie sollen sterben!
Basse II et chœur
Nous allons les poursuivre et les rattraper,
se disait avec fierté l’ennemi.
La force de l’épée doit les frapper,
la main de l’Égypte doit les déposséder,
ils doivent mourir !
Baß I und Chor
Da ließest du die Tiefe wallen,
das Meer bedeckte sie.
Gefallen sind sie!
Basse I et chœur
Tu fis alors bouillonner les abîmes,
la mer les recouvrit.
Tombés, ils sont tombés !
Alt und Chor
Wer ist dir gleich, Herr, unter den Göttern?
Wer ist dir gleich, Herr Zebaoth!
Wer geht wie du auf tötenden Wettern?
Wer hilft uns so wie du, o Gott!
Mächtig, heilig, schrecklich,
glorreich wundertätig bist du, Gott!
Alto et chœur
Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ?
Qui est comme toi, Seigneur tout puissant !
Qui avance comme toi dans les orages meurtriers ?
Qui nous aide comme toi, ô Dieu !
Éclatant de sainteté, redoutable en ses exploits,
opérant des merveilles, comme toi, Dieu !
le Seigneur est ma force,
il est pour moi le salut, il est mon chant.
Proclamez, ô cieux, son œuvre
du soleil levant au soleil couchant !
Je veux chanter le Seigneur,
son nom est celui d’un guerrier.
Sa bouche ordonna à la mer d’engloutir,
et elle engloutit cheval, char et cavalier.
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Tenor
Du hast dein Volk geleitet,
das du erlöset hast,
und ihm den Weg bereitet
zur heilgen Wohnung, deiner Rast.
Die Völker hören’s und zagen,
und Angst kömmt die Philister an,
die Fürsten Edoms und Moabs verzagen,
und bleich vor Furcht steht Kanaan.
Sie sahn, wie du Ägypten bezwangst
durch deinen großen Arm.
Laß über sie fallen Erschrecken und Angst
durch deinen großen Arm!
Bis in dem mächtigen Kriege
dein treues Israel siege,
das du erlöset hast.
Ténor
Tu as conduit le peuple,
que tu as revendiqué,
et lui as ouvert le chemin
vers ta sainte demeure, ton repos.
Les peuples ont entendu et frémissent,
les Philistins sont pris de peur,
les princes d’Edom et de Moab sont effrayés,
et Canaan se tait, pétrifié.
Ils ont vu comme tu as vaincu l’Égypte
sous la grandeur de ton bras.
Fais tomber sur eux la terreur et l’effroi
sous la grandeur de ton bras !
Fais que jusque dans la violence de la guerre
ton fidèle Israël vainque,
le peuple que tu as acquis.
Sopran
Pflanze sie, Herr, auf den Hügeln
deines heilgen Erbteils ein;
unter deines Cherubs Flügeln
laß, o Herr, sie sicher sein.
Laß sie sich zu deinem Ruhme,
Gott, in deinem Heiligtume
ihres großen Königs freun.
Soprano
Plante-les, Seigneur, sur les collines
de ton saint héritage ;
sous les ailes de ton chérubin
place-les, ô Seigneur, sous ta protection.
Fais qu’à ta gloire,
Dieu, dans ton sanctuaire,
ils se réjouissent de leur grand roi.
Chor
Der Herr wird König sein!
In alle Ewigkeiten!
Antwortet, ihr jauchzenden Reihn:
Der Herr wird König sein!
Wer kann seine Taten verschweigen!
Antwortet, ihr Pauken und Reigen:
Chœur
Le Seigneur règne !
À tout jamais !
Répondez, foule en liesse :
le Seigneur règne !
Qui peut taire ses prouesses !
Répondez, tambours et danses :
le Seigneur règne !
À tout jamais !
Der Herr wird König sein!
In alle Ewigkeiten!
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Letizia Scherrer
Née en Suisse, Letizia Scherrer reçoit
l’enseignement de Tamar Rachum et
de Kurt Widmer à Bâle. Le début de
sa carrière est marqué par nombre
de prix et de récompenses : en 1998,
elle remporte le deuxième prix du
Concours international Johann
Sebastian Bach à Leipzig et, en 2000,
le premier prix du Concours international
Franz Schubert et la musique de
la modernité à Graz. En 2003, elle fait
partie des principaux lauréats de la
Fondation Eliette von Karajan. Réputée
pour ses interprétations du répertoire
baroque et classique, elle travaille
régulièrement avec les ensembles
de musique ancienne les plus renommés
et se produit avec eux dans le monde
entier. Letizia Scherrer a fait ses débuts
à Salzbourg en 1999 avec l’Orchestre
du Concert des Nations et la Capella
Reial de Catalunya dirigés par Jordi
Savall ; à Carnegie Hall, elle a fait sa
première apparition sous la direction
de Helmuth Rilling dans Un requiem
allemand de Brahms ; avec Philippe
Herreweghe, La Chapelle Royale et
le Collegium Vocale de Gand, elle
a chanté dans la plupart des oratorios
de Bach, et dans les messes de Mozart
Marie-Claude Chappuis
Née à Fribourg en Suisse, Marie-Claude
au Concertgebouw d’Amsterdam et dans
Pulcinella sous la direction de Riccardo
Chappuis étudie le chant dans sa ville
natale, puis au Mozarteum de Salzbourg.
De 1999 à 2003, elle fait partie de la
troupe du Landestheater d’Innsbruck,
où elle interprète notamment Sesto,
Carmen, Charlotte, Armindo (Partenope)
et Hänsel. Au Festival d’Innsbruck,
à la Staatsoper de Berlin et à Vienne,
elle incarne la Messagère et Proserpine
dans L’Orfeo sous la direction de René
Jacobs, avec qui elle chante également
Octavie (Le Couronnement de Poppée)
à la Staatsoper de Berlin et à La Monnaie
de Bruxelles, ainsi que des madrigaux
de Monteverdi à Francfort et Berlin.
Avec l’Alte Musik Berlin, sous la direction
d’Alain Altinoglu, elle chante Sesto
à Baden-Baden et à Luxembourg, et fait
ses débuts à l’Opéra de Zurich où elle
interprète, en décembre 2006, Lazuli
sous la direction de John Eliot Gardiner
dans L’Étoile de Chabrier. Dès 2003,
elle chante sous la direction de grands
chefs d’orchestre : Philippe Herreweghe,
Adam Fischer, Peter Schreier, Michel
Corboz, John Nelson et Giovanni
Antonini, à la Tonhalle de Zurich, à la
Philharmonie de Berlin, au Lincoln
Center, à l’Alte Oper de Francfort,
Chailly à Leipzig. Marie-Claude Chappuis
a notamment enregistré le rôle d’Annius
(La Clémence de Titus) sous la direction
de René Jacobs avec le Freiburger
Barockorchester (Grammy Award 2007)
et, en DVD, la Grande Messe en ut de
Mozart avec l’Orchestre du Gewandhaus
de Leipzig et le ballet de Uwe Scholz.
En 2008, Marie-Claude Chappuis
chantera dans Il Matrimonio inaspettato
de Paisiello avec Riccardo Muti au
Festival de Salzbourg et Idamante
(Idomenée) avec Nikolaus Harnoncourt
au Festival Styriarte. Elle enregistrera
par ailleurs l’Oratorio de Noël de Bach
à Berlin.
et de Beethoven. Elle s’est également
produite avec Bobby McFerrin et
l’Orchestre de la Radio de Munich
au Festival Gulbenkian de Lisbonne
sous la direction de Michel Corboz
(Passion selon saint Matthieu), en
concert au Festival de Musique du
Schleswig-Holstein avec l’Akademie für
Alte Musik Berlin et le chœur de la NDR
sous la direction de Marcus Creed, ainsi
que lors d’un concert donné au Festival
international de musique de Stuttgart
sous la direction de Sir Roger Norrington.
au Coliseu de Porto ou à l’Hermitage
à Saint-Pétersbourg. En 2005, elle
chante pour le concert d’ouverture
du Festival d’Ansbach avec le Concerto
Köln, interprète le Stabat Mater de
Scarlatti au Festival de Beaune avec
l’Ensemble 415 de Chiara Banchini,
participe à la Trigonale accompagnée
par Il Giardino Armonico. Elle fait ses
débuts avec Bertrand de Billy au Festival
de Salzbourg 2006 dans Thamos de
Mozart, chante la Passion selon saint
Matthieu avec Roger Norrington
de Dresde et de Mayence, La Fenice de
Venise, l’Opéra de Rome, le Teatro
Comunale de Florence et l’Opéra de
Los Angeles. Il y chante avec succès les
principaux rôles mozartiens, ainsi que
la Passion selon saint Jean et la Messe
en si mineur de Bach, La Création et
Les Saisons de Haydn. En concert,
il a chanté dans toute l’Europe, en
Amérique du Nord, en Amérique du Sud
et au Japon. Interprétant un répertoire
très varié, il travaille avec Frieder
Bernius, Ivor Bolton, Marcus Creed,
Marcus Ullmann
Né à Olbernhau près de Dresde, Marcus
Ullmann commence à chanter au sein
du Kreuzchor de Dresde à l’âge de 10 ans.
Il étudie ensuite avec Hartmut Zabel et
Margaret Trappe-Wiel à la Hochschule
für Musik de Dresde. Plus tard, il reçoit
les conseils de Dietrich Fischer-Dieskau
à Berlin et de Marga Schiml à Karlsruhe.
Brillamment diplômé, il commence à se
produire dans plusieurs maisons d’opéra
en Allemagne et à l’étranger : les opéras
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Enoch zu Guttenberg, Martin Haselböck,
Christoph Poppen, Hans-Christoph
Rademann, Helmuth Rilling et Peter
Schreier, et se produit régulièrement
avec le Kreuzchor de Dresde, le Chœur
d’enfants de Windsbach et le
Thomanerchor de Leipzig. Il est invité
en récital aux Schubertiades de
Schwartzenberg, au Festival européen
de musique de Stuttgart, au Festival de
Kuhmo (Finlande), aux festivals de
musique de chambre de West Cork et
de Moritzburg… Il a également donné
des récitals au Wigmore Hall à Londres,
au Concertgebouw d’Amsterdam,
à l’Opéra du Caire et à Tokyo, le plus
souvent aux côtés d’Alexander Schmalcz
et de Camillo Radicke. La radio et
la télévision enregistrent régulièrement
ses prestations. Au disque,
il a récemment gravé la Messe en si
mineur de Bach sous la direction
de Frieder Bernius, et il enregistrera
prochainement un récital Brahms avec
Helmut Deutsch.
Klaus Mertens
Né à Clèves en Allemagne, Klaus
Mertens prend ses premières leçons
de chant très jeune et poursuit ses
études avec Else Bischof-Bornes, Jakob
Stämpfli et Peter Massmann avant
d’obtenir brillamment son diplôme de
chant. Très rapidement, les concerts
se multiplient, en Allemagne comme
à l’étranger. Klaus Mertens chante aux
côtés des grands spécialistes de musique
ancienne – Ton Koopman, Frans Brüggen,
Nicholas McGegan, Philippe Herreweghe,
René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Gustav
Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt,
Martin Haselböck – ainsi qu’avec les
grands interprètes du répertoire
classique – Gary Bertini, Herbert
Blomstedt, Sir Roger Norrington, Enoch
zu Guttenberg, Peter Schreier, Kent
Nagano, Hans Vonk, Christian Zacharias,
Edo de Waart, Kenneth Montgomery,
Gerard Schwarz, Iván Fischer, Marc
Soustrot, parmi d’autres. Chanteur
recherché pour son interprétation
des oratorios baroques, il enregistre à
de nombreuses reprises les grandes
œuvres vocales de Johann Sebastian
Bach sous la direction de plusieurs chefs.
En 2003, il achève l’intégrale des
cantates de Bach engagée par l’Orchestre
Baroque d’Amsterdam sous la direction
de Ton Koopman. L’ensemble de
ce projet, qui compte également des
tournées à travers l’Europe, les ÉtatsUnis et le Japon, est un jalon marquant
de sa carrière. Il est en effet le seul
chanteur à avoir ainsi enregistré et
interprété en concert l’intégrale des
œuvres vocales de Bach. Klaus Mertens
se consacre par ailleurs à l’interprétation
de lieder et son répertoire de concert
s’étend de Monteverdi aux compositeurs
les plus contemporains, certaines
œuvres étant même spécifiquement
écrites pour lui. Il effectue également de
nombreuses recherches musicologiques
dans le but de redécouvrir des œuvres
inédites. Klaus Mertens travaille
régulièrement avec les orchestres et
les directeurs musicaux les plus
prestigieux et est invité par les
principaux festivals. Il a gravé un grand
nombre de disques et DVD, ainsi que
des enregistrements pour les radios et
les télévisions de nombreux pays,
qui témoignent d’une activité riche
et éclectique.
Giovanni Antonini
Né à Milan, Giovanni Antonini étudie
dans sa ville natale, à la Civica Scuola
di Musica, et au Centre de musique
Ancienne de Genève. Membre fondateur
de l’ensemble Il Giardino Armonico,
qu’il dirige depuis 1989, Giovanni
Antonini s’est produit avec cette
formation, comme chef et comme soliste
(à la flûte à bec et à la flûte traversière),
à travers l’Europe, les États-Unis,
le Canada, l’Amérique du Sud, l’Australie,
le Japon et la Malaisie. Il collabore avec
les plus grands solistes, Christoph
Prégardien, Christophe Coin, Katia et
Marielle Labèque, Giuliano Carmignola
et Cecilia Bartoli, avec laquelle
il enregistre l’Album Vivaldi récompensé
d’un Grammy Award en 2000. En 1998,
Giovanni Antonini a dirigé la première
mondiale de l’oratorio de Conti
Le Martyre de San Lorenzo au Festival
Whitsunday, L’Orfeo de Monteverdi,
Agrippina de Haendel, Il Trionfo del Tempo
e del Disinganno, ainsi qu’un oratorio
de Fux au Festival Styriarte de Graz et
La Serva padrona à la Tonhalle de Zurich,
au Concertgebouw d’Amsterdam et
au Théâtre des Champs-Élysées. Il est
également invité au Festival de Pâques
de Salzbourg et au Festival Bach de
Milan. La saison prochaine, il dirigera
Les Noces de Figaro et Alcina à La Scala
de Milan. Giovani Antonini est invité à se
produire à la tête de nombre d’orchestres,
parmi lesquels la Camerata de Salzbourg,
l’Orchestre Symphonique de la Radio
de Berlin, l’Orchestre Philharmonique
de Los Angeles, l’Orchestra of the Age of
Enlightenment et les orchestres de
chambre de Munich, d’Écosse et de
Suède. Avec l’Orchestre de Chambre de
Bâle, il entretient une collaboration
fructueuse, dont témoignent les
enregistrements des symphonies de
Beethoven, premiers d’une série à venir.
De même qu’à Brême, son passage
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Vendredi 11 janvier
à la tête du Berliner Philharmoniker
– à la suite d’une première invitation
de Simon Rattle en 2004 – est suivi
d’échos élogieux et de nouveaux
engagements. Prochainement, il dirigera
l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig
et l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich.
Avec Il Giardino Armonico, Giovani
Antonini a enregistré de nombreux
de disques. Le dernier en date, La Casa
del Diavolo, est consacré à Gluck, Bach,
Locatelli et Boccherini.
Le disque des concertos de Vivaldi
gravé avec Viktoria Mullova lui a valu
un Diapason d’or 2005.
venir en 1991 à Versailles, pour diriger
Les Pages & les Chantres, maîtrise du
Centre de Musique Baroque. Avec cette
Ce chef fait à nouveau appel à lui quand
il enregistre le Requiem de Fauré
(Diapason d’or) avec le chœur de
La Chapelle Royale auquel s’adjoignent
les Petits Chanteurs de Saint-Louis,
chœur d’enfants qu’il dirigeait alors
depuis 1975. C’est à la fois pour ses
compétences dans le domaine de la
musique ancienne et dans celui de la
formation des voix d’enfants et d’adultes
que Vincent Berthier de Lioncourt le fait
histoires sacrées de Henri-Joseph Rigel
avec les Chantres du Centre de Musique
Baroque de Versailles et l’Orchestre des
Folies Françoises que dirige Patrick
Cohën-Akenine.
formation à laquelle il donne toute son
énergie, il entreprend, avec l’appui des
musicologues du Centre, de recréer
un chœur à la française capable
d’interpréter les grandes œuvres sacrées
du répertoire versaillais mais aussi de
redonner vie à tout un vaste répertoire
encore trop mal connu : celui des
maîtrises des cathédrales françaises des
XVIIe et XVIIIe siècles. Olivier Schneebeli
s’est donné pour but, dans les années à
venir, de faire entendre intégralement
l’œuvre sacrée de compositeurs majeurs
Olivier Schneebeli
du grand siècle comme Lully, Du Mont,
Très tôt passionné par la musique de
Robert, Lalande… En qualité de
l’époque baroque et plus particulièrement pédagogue, il apporte également son
par le patrimoine français des XVIIe et
concours à l’élaboration de productions
XVIIIe siècles, Olivier Schneebeli
lyriques externes. Ainsi, en 2002,
remporte avec l’ensemble Contrepoint,
il prépare les chœurs de l’Université
qu’il dirige alors, plusieurs distinctions
d’Oberlin (Ohio, États-Unis) pour
parmi lesquelles un Diapason d’or avec la la recréation d’un ballet héroïque de
sortie d’un disque consacré aux Motets
Pancrace Royer, Le Pouvoir de l’Amour,
et Scènes sacrées de Guillaume
dans le cadre d’une collaboration avec
Bouzignac. En 1987, il participe à la
l’Atelier d’Études du Centre de Musique
création du chœur des Arts Florissants, Baroque de Versailles. Il engage par
avec William Christie, à l’occasion de
ailleurs d’autres collaborations
la redécouverte de l’Atys de Lully. Cette pédagogiques et assure par exemple
même année, il devient l’assistant de
des master-classes auprès de la Maîtrise
Philippe Herreweghe à La Chapelle
de Metz depuis 2003. Il vient de sortir
Royale et au Collegium Vocale de Gand. un enregistrement inédit de trois
dont l’effectif correspond au chœur de
la chapelle royale sous le règne de
Louis XIV. Cette maîtrise est composée
de deux ensembles, à savoir Les Pages
(20 enfants) et Les Chantres (16 adultes)
– 4 voix de femmes (dessus) et 12 voix
d’hommes (bas dessus, hautes-contre,
tailles, basses tailles et basses) –, ainsi
que d’un continuo, Les Symphonistes.
Cette formation ressuscite la structure
originelle « à la françoise », ce qui lui
confère une couleur sonore unique en
Europe. Elle est ainsi devenue l’un des
instruments privilégiés de la
résurrection du patrimoine musical
français des XVIIe et XVIIIe siècles, celui
de la cour de France, mais aussi celui des
grandes cathédrales et des collèges.
Ensemble ou séparément, Les Pages &
les Chantres, sous la direction de leur
chef permanent Olivier Schneebeli, se
produisent fréquemment en concert
dans les formations les plus variées :
seuls avec la basse continue, avec un
petit chœur de solistes ou en tutti avec
des orchestres baroques (La Grande
Écurie et la Chambre du Roy, Musica
Aeterna de Bratislava, Nova Stravaganza
de Hambourg, Musica Florea de Prague,
entre autres) pour des programmes de
grands motets, tels ceux de Desmarest,
de Lully, de Charpentier et, en 2007, de
Bernier. Ils sont régulièrement invités
par les festivals français et étrangers,
où ils se produisent sous la direction
d’Olivier Schneebeli, mais aussi de chefs
invités : William Christie, Christophe
Coin, Christophe Rousset, Vincent
Dumestre, Martin Gester, Hervé Niquet
Les Pages & les Chantres du Centre
ou Jean-Claude Malgoire. Sous leur
de Musique Baroque de Versailles
direction, les Pages & les Chantres
Dès sa création en 1987, le Centre de
participent également à d’importantes
Musique Baroque de Versailles s’est doté productions lyriques. Les Pages & les
d’un chœur, Les Pages & les Chantres,
Chantres ont réalisé une vingtaine
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d’enregistrements. En 2005, ils publient
quatre grands motets de Charpentier
(Choc du Monde de la Musique). L’année
suivante paraît Le Vœu de Louis XIII,
autour de la messe à double chœur de
Nicolas Formé, qui reçoit le Grand Prix
du disque de l’Académie Charles-Cros.
Les Pages & les Chantres ont reçu en
novembre 1997 le Prix de chant choral
Liliane-Bettencourt décerné par
l’Académie des Beaux-Arts.
Les Pages & les Chantres du Centre
de Musique Baroque de Versailles sont
subventionnés par le ministère de la
Culture, le Sénat, le conseil régional
d’Île-de-France, le conseil général des
Yvelines et la Ville de Versailles.
Les costumes des Pages ont été réalisés
par Alain Lagarde.
Les Pages
Antoine Bertrand
Léo Beyer-Pouzargue
Olivier Césarini
Pauline Dumonteil
Garance Dupuy
Foucauld de Drouas
Lazare Elbaz
Louise Fromageot
Hortense Mercier
Paul Meunier
Paul Monteiro
Inès de la Motte
Lucie Tinelli
Amélie Verrey
Les Chantres
Sopranos
Eugénie Lefebvre
Dagmar Saskova
Isabelle Schmitt
Anaïs Vintour
Altos
Bastien Caillot
Éric de Fontenay
François Pagot
Antoine Strub
France d’offrir à son public et à ses
auditeurs une très grande variété de
programmes, présentés Salle Pleyel, à la
Cité de la musique, Salle Olivier Messiaen
et au Théâtre du Châtelet. La plupart des
œuvres du répertoire pour grand
Ténors
orchestre sont désormais présentées
Erwin Aros
dans la Salle Pleyel rénovée, qui accueille
Anicet Castel
l’Orchestre Philharmonique de Radio
France en résidence pour un minimum de
Etienne Garreau
20 programmes originaux depuis sa
Pierre Perny
réouverture en septembre 2006.
Stéphane Robert
L’Orchestre Philharmonique est
Barytons-basses
également heureux de contribuer à une
Lucas Bacro
programmation thématique originale à la
Thomas Belaman
Cité de la musique, aussi bien dans le
Benoît Descamps
répertoire des XXe et XXIe siècles que
Olivier Fichet
dans le répertoire classique. L’Orchestre
Sylvain Lamirand
Philharmonique contribue aussi à la
Louis-Pierre Patron
programmation lyrique du Théâtre du
Aurélien Simonot
Châtelet, aussi bien pour des opéras mis
en scène que pour des concerts
Orchestre Philharmonique de Radio France d’oratorio. Dans l’attente de la
L’année 2007 marque le 70e anniversaire construction du nouvel auditorium de
du premier Orchestre Philharmonique,
Radio France à l’horizon 2010-2012,
créé dans les années 1930 aux côtés de
l’orchestre présente toujours la majeure
l’Orchestre National, de l’Orchestre
partie de son programme à destination du
Lyrique et de l’Orchestre de Chambre de jeune public dans la Salle Olivier
la radio française. Refondé en 1976 sous
Messiaen, à l’exception d’une série de
l’inspiration des critiques formulées par
trois concerts présentés Salle Pleyel pour
Pierre Boulez à l’encontre des formations le public familial. Les musiciens de
symphoniques traditionnelles, le Nouvel
l’Orchestre Philharmonique de Radio
Orchestre Philharmonique, rebaptisé
France et leur directeur musical MyungOrchestre Philharmonique de Radio
Whun Chung travaillent ensemble depuis
France en 1989, a l’originalité de pouvoir
mai 2000. De nombreuses tournées ont
s’adapter à toutes les configurations
marqué cette collaboration. L’orchestre a
possibles du répertoire, du classicisme à
ainsi été invité la saison passée pour une
nos jours : ses 141 musiciens peuvent se
résidence de quatre concerts au
partager simultanément en plusieurs
Musikverein de Vienne, ainsi qu’en
formations pour jouer aussi bien en
Allemagne, aux États-Unis (Chicago et
ensemble instrumental, en orchestre de
New York à l’invitation du Carnegie Hall),
chambre ou en grande formation
ainsi qu’au Japon, en Corée et en Chine
symphonique. L’Orchestre
pour une série de concerts en Asie. Les
Philharmonique permet ainsi à Radio
musiciens de l’Orchestre Philharmonique
16
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samedi 19 janvier
de Radio France ont le plaisir de jouer
avec des personnalités aussi
exceptionnelles que Pierre Boulez et
Valery Gergiev. Ils ont développé une
relation privilégiée avec les meilleurs
chefs de la nouvelle génération : Gustavo
Dudamel, Mikko Franck, Alan Gilbert,
Manfred Honeck, Paavo Järvi, Philippe
Jordan, Kazuchi Ono, Pascal Rophé et
François-Xavier Roth. Les musiciens
retrouvent d’autre part régulièrement
Vladimir Fedoseyev, Eliahu Inbal et
Leonard Slatkin. Par ailleurs, Paul Mc Creesh
et Ton Koopman développent avec
l’Orchestre Philharmonique l’approche du
répertoire classique qu’ils ont renouvelée
sur instruments anciens. Principal acteur
du festival Présences de Radio France et
partenaire du festival Agora de l’Ircam,
l’Orchestre Philharmonique a aussi
accueilli de nombreux compositeurs-chefs
d’orchestre tels Luciano Berio, Witold
Lutoslawski, Thomas Adès, George
Benjamin, Marc-André Dalbavie, Peter
Eötvös, Magnus Lindberg ou Krzystof
Penderecki. Les musiciens de l’Orchestre
Philharmonique sont heureux d’offrir les
clefs du répertoire symphonique, au
public scolaire comme au public familial,
en musique et avec humour avec la
complicité du compositeur, pianiste et
improvisateur Jean-François Zygel ou en
collaboration avec les conteuses Valérie
de La Rochefoucauld et Murielle Bloch.
L’activité discographique de l’Orchestre
Philharmonique de Radio France est très
soutenue, chez les labels Deutsche
Grammophon, EMI, Virgin Classics, Naïve,
Decca et BMG-Sony. Enfin, l’ensemble
des musiciens de l’Orchestre
Philharmonique de Radio France et
Myung-Whun Chung viennent d’être
nommés par Unicef France en septembre
2007 ambassadeurs de l’Unicef.
Directeur musical
Myung-Whun Chung
Isabelle Souvignet
Thomas Tercieux
Véronique Tercieux-Engelhard
Violons
Elisabeth Balmas, 1er solo
Hélène Collerette, 1er solo
Svetlin Roussev, 1er solo
Virginie Buscail, 2e solo
NN, 2e solo
M. Laurence Camilleri, 3e solo
Mihaï Ritter, 3e solo
Cécile Agator, 1er chef d’attaque *
Catherine Lorrain, 1er chef d’attaque
Juan-Firmin Ciriaco, 2e chef d’attaque
Guy Comentale, 2e chef d’attaque
Emmanuel André
Cyril Baleton
Emmanuelle Blanche-Lormand
Martin Blondeau
Floriane Bonanni
Florence Bouanchaud
Florent Brannens
Aurélie Chenille
Thérèse Desbeaux
Aurore Doise
Béatrice Gaugué-Natorp
David Haroutunian
Edmond Israelievitch
Mireille Jardon
Lyodoh Kaneko
Jean-Philippe Kuzma
Anne Villette
Jean-Christophe Lamacque
François Laprévote
Amandine Ley
Arno Madoni
Virginie Michel
Simona Moïse
Pascal Oddon
Françoise Perrin
Cécile Peyrol-Leleu
Céline Planes
Sophie Pradel
Marie-Josée Romain-Ritchot
Mihaëla Smolean
Altos
Jean-Baptiste Brunier, 1er solo
Christophe Gaugué, 1er solo
NN, 1er solo
Vincent Aucante, 2e solo
Fanny Coupé, 2e solo
Daniel Vagner, 3e solo
Marie-Emeline Charpentier
Sophie Groseil
Elodie Guilllot
Anne-Michèle Liénard
Jacques Maillard
Frédéric Maindive
Benoît Marin
Martine Schouman
Aurélia Souvignet-Kowalski
Marie-France Vigneron
NN
NN
Violoncelles
Eric Levionnois, 1er solo
Nadine Pierre, 1er solo
Daniel Raclot, 1er solo
Pauline Bartissol, 2e solo *
Jérôme Pinget, 2e solo *
Anita Barbereau-Pudleitner, 3e solo
Jean-Claude Auclin
Yves Bellec
Catherine de Vençay
Marion Gailland
Renaud Guieu
Karine Jean-Baptiste
Elisabeth Maindive
Nicolas Saint Yves *
NN
17
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Contrebasses
Christophe Dinaut, 1er solo
Gérard Soufflard, 1er solo
Jean Thévenet, 2e solo
Jean-Marc Loisel, 3e solo
Daniel Bonne
Jean-Pierre Constant
Michel Ratazzi
Véronique Sauger
Dominique Serri
Dominique Tournier
Henri Wojtkowiak
Flûtes
Magali Mosnier, 1er solo
Thomas Prévost, 1er solo
Michel Rousseau, 2e solo et flûte en sol
Emmanuel Burlet, piccolo solo
Nels Lindeblad, piccolo solo
Hautbois
Jean-Louis Capezzali, 1er solo
Hélène Devilleneuve, 1er solo
Jean-Christophe Gayot, 2e solo
Stéphane Part, 2e solo et cor anglais
Stéphane Suchanek, cor anglais solo
Clarinettes
Francis Gauthier, 1er solo
Jérôme Voisin, 1er solo
Jean-Pascal Post, 2e solo et cor
de basset solo
NN, petite clarinette solo
Didier Pernoit, clarinette basse solo
NN, 2e clarinette basse solo & 2e cor
de basset
Bassons
Jean-François Duquesnoy, 1er solo
Julien Hardy, 1er solo *
Stéphane Coutaz, 2e solo
Francis Pottiez, contrebasson solo
Denis Schricke, contrebasson solo
Cors
Antoine Dreyfuss, 1er solo
Harpes
Nicolas Tulliez, 1er solo *
Jean-Jacques Justafré, 1er solo
NN, 1er solo
Sylvain Delcroix, 2e solo
Hugues Viallon, 2e solo *
Xavier Agogué, 3e solo
Stéphane Bridoux, 3e solo *
Isabelle Bigaré, 4e solo
Bruno Fayolle, 4e solo *
NN, 2e solo
Claviers
Catherine Cournot
* musiciens non titulaires
Trompettes
Bruno Nouvion, 1er solo
NN, 1er solo
Gérard Boulanger, 2e solo
Jean-Pierre Odasso, 2e solo
Gilles Mercier, 3e solo et 1er cornet solo
Jean-Luc Ramecourt, 4e solo
Trombones
Patrice Buecher, 1er solo
Antoine Ganaye, 1er solo
Alain Manfrin, 2e solo
David Maquet, 2e solo
Trombones basses
Franz Masson
Raphaël Lemaire
Tuba
Victor Letter
Timbales
Jean-Claude Gengembre, 1er solo
Adrien Perruchon, 1er solo
Percussions
Renaud Muzzolini, 1er solo
Francis Petit, 1er solo
Benoît Gaudelette, 2e solo et timbales
Gabriel Benlolo, 2e solo
Gérard Lemaire, 3e solo
Concert enregistré par France Musique
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CITÉ DE LA MUSIQUE 12 concerts du 22 au 27 janvier
samedi 19 janvier
3e biennale
intercontemporain réunit 31 solistes
partageant une même passion pour
la musique du XXe siècle à aujourd’hui.
Constitués en groupe permanent, ils
participent aux missions de diffusion,
de transmission et de création fixées
dans les statuts de l’Ensemble. Placés
sous la direction musicale de Susanna
Mälkki, ils collaborent, aux côtés des
Basson
Pascal Gallois
de QUATUORS À CORDES
Cor
Jean-Christophe Vervoitte
Trompette
Antoine Curé
compositeurs, à l’exploration des
Trombones
techniques instrumentales ainsi qu’à
Jérôme Naulais
des projets associant musique, danse,
Benny Sluchin
théâtre, cinéma, vidéo et arts plastiques.
Chaque année, l’Ensemble commande
Percussions
et joue de nouvelles œuvres, qui
Michel Cerutti
viennent enrichir son répertoire et
Samuel Favre
s’ajouter aux chefs-d’œuvre du XXe
siècle. Les spectacles musicaux pour
Piano
le jeune public, les activités de formation Hideki Nagano
des jeunes instrumentistes, chefs
Sébastien Vichard
d’orchestre et compositeurs ainsi que
les nombreuses actions de sensibilisation Harpe
des publics traduisent un engagement
Frédérique Cambreling
profond et internationalement reconnu
au service de la transmission et de
Violons
l’éducation musicale.
En les
résidence
Avec
QuatuorsHae-Sun Kang
à la Cité de la musique depuis 1995,
Diégo Tosi
l’Ensemble se produit et enregistre en
France et à l’étranger où il est invité
Altos
par de grands festivals internationaux.
Odile Auboin
Financé par le ministère de la Culture et Christophe Desjardins
de la Communication, l’Ensemble reçoit
également le soutien
de la Villedes
de Paris.
Violoncelle
Intégrale
quatuors
d’
Pierre Strauch
Hautbois
et œuvres de
Didier Pateau
Contrebasse
Frédéric Stochl
Clarinette
Jérôme Comte
Musiciens supplémentaires
Alain Damiens
Flûte
Clarinette basse
Patrice Bocquillon
Alain Billard
Anne-Cécile Cuniot
Amati, Arditti, Borodine, Brentano,
Emerson, Hagen, Juilliard, Pacifica, Prazák,
Rosamunde, Sine Nomine et Zehetmair
Johann Sebastian Bach, Béla Bartók,
Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms,
Dmitri Chostakovitch, Antonín Dvorák, Joseph Haydn,
Maurice Ravel, Franz Schubert, Robert Schumann...
Photo © Navia / Agence Vu
Elliott Carter
01 44 84 44 84 • www.cite-musique.fr
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Et aussi…
Musique des missions jésuites
Ensemble Elyma
Gabriel Garrido, direction
Ensemble Louis-Berger
Ricardo Massun, direction
Mercredi 12 mars, 20h
> MÉDIATHÈQUE
The English Concert
Kenneth Weiss, orgue et direction
Magali Léger, soprano
Nous vous proposons…
Georg Friedrich Haendel
Concerto grosso Opus 3 n°4
Concerto pour orgue Opus 4 n°1 et n°2
Vêpres des Carmélites (extraits)
Domenico Zipoli/Martin Schmid
San Ignacio de Loyola
Anonyme
Messe « San Ignacio »
Samedi 29 mars, 11h
Concert éducatif
Johann Sebastian Bach
L’Art de la fugue
Samedi 23 février, 20h
Pierre-Laurent Aimard, piano
Pierre Charvet, présentation
Fiesta Criolla
Ensemble Elyma
Ballet Peru Andino
Compagnie Ana Yepes
Gabriel Garrido, direction
Pierre-Laurent Aimard, piano
Mardi 26 février, 20h
Johann Sebastian Bach
L’Art de la fugue
The Indian Queen
Opéra de Henry Purcell
Livret de John Dryden et Robert Howard
Reconstitution de Philip Pickett
Version de concert
New London Consort
Philip Pickett, direction
Joanne Lunn, soprano
Julia Gooding, soprano
Tone Braaten, soprano
Mark Chambers, contre-ténor
Christopher Robson, contre-ténor
Andrew King, ténor
Joseph Cornwell, ténor
Michael George, baryton-basse
Simon Grant, baryton-basse
Mark Rowlinson, baryton-basse
Samedi 29 mars, 20h
> 3e Biennale de Quatuors à cordes
Du 22 au 27 janvier
Au cours de 12 concerts, les quatuors
américains (Juilliard, Emerson, Brentano…)
côtoient la fine fleur des ensembles
européens (Prazák, Arditti, Sine Nomine…).
Au programme : l’intégrale des quatuors
d’Elliott Carter et de nombreuses œuvres
de Haydn, Beethoven, Schubert, Bartók…
> Zoom sur une œuvre
Mercredi 23 janvier, de 18h30 à 19h30,
avant le concert du Quatuor Brentano à 20h.
Mercredi 12 mars, 15h
Spectacle Jeune Public
Les Electro-Merveilles
Compagnie La Carrérarie
Béla Bartók
Quatuor à cordes n° 6
Par Jean-François Boukobza, musicologue
… de consulter en ligne dans les
« Dossiers pédagogiques » :
Le Classicisme viennois dans les « Repères
musicologiques »
… d’écouter :
Symphonie en ut de Joseph Martin Kraus
par l’Orchestre de Chambre Suédois sous
la direction de Petter Sundkvist • Das
befreite Israel de Georg Philipp Telemann
par la Rheinische Kantorei, Das Kleine
Konzert, direction Hermann Max
… de lire :
Georg Philipp Telemann ou le célèbre
inconnu de Gilles Cantagrel • Haydn de
Marc Vignal
… d’écouter en suivant la partition :
Symphonie n° 26 « Les Lamentations » de
Joseph Haydn par The English Concert,
direction Trevor Pinnock
http://mediatheque.cite-musique.fr
> Musée
Jusqu’au 20 janvier 2008
Exposition
« Richard Wagner, visions d’artistes »
À la recherche de l’art total : une plongée
dans l’univers de Richard Wagner qui a
inspiré peintres, sculpteurs et vidéastes
depuis 1845, d’Henri Fantin-Latour à Bill
Viola, d’Odilon Redon à Joseph Beuys, en
passant par Salvador Dalí ou George Grosz.
L’exposition se visite en musique,
à l’écoute d’extraits des principaux opéras
wagnériens. Une section consacrée au
cinéma sonde les prolongements et
détournements de l’œuvre du maître de
Bayreuth, opérés par des réalisateurs aussi
divers que Chaplin, Fellini ou Coppola.
Des visites de l’exposition sont organisées
pour les adultes tous les samedis et
dimanches à 15h. Des visites pour les
jeunes sont programmées. Consulter
le dépliant trimestriel « jeunes publics »
pour les dates.
Conte musical pour les enfants à partir de 7 ans
Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences no 757541, 757542, 757543 > Concerts
Jeudi 21 février, 20h
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Ariane Fermont
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