Samedi 19 janvier Orchestre Philharmonique de Radio France
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Samedi 19 janvier Orchestre Philharmonique de Radio France Dans le cadre du cycle Terres promises Du mardi 8 au samedi 19 janvier 2008 Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr OPRF 1901.indd 1 Orchestre Philharmonique de Radio France | Samedi 19 janvier Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général 14/01/08 14:24:52 Cycle Terres promises du mardi 8 au samedi 19 janvier De l’Exode biblique à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, de la célébration du « Nouveau Monde » par Dvorák à l’exploration d’autres ailleurs musicaux : autant de terres promises, littérales ou métaphoriques. L’Exode biblique raconte l’esclavage des Juifs en Égypte avant qu’ils ne traversent, sous la conduite de Moïse, la mer Rouge et le désert du Sinaï pour aller vers la Terre promise. Dans son oratorio créé à Londres en 1739, Haendel donne à entendre la plainte des Juifs, peint les plaies que Dieu inflige à l’Égypte qui les opprime et conclut son œuvre par le cantique de Moïse. MARDI 8 JANVIER, 20H Georg Friedrich Haendel Israel in Egypt The King’s Consort Matthew Halls, direction JEUDI 10 JANVIER, 20H En exergue au beau livre-disque qu’il a réalisé avec Montserrat Figueras, La Capella Reial de Catalunya et l’ensemble Hespèrion XXI (Christophorus Colombus. Paradis perdus, Alia Vox, 2006), Jordi Savall citait ces mots du poète espagnol Jorge Manrique, contemporain de Christophe Colomb : « Ce monde était bon, si nous savions en faire bon usage. » Pour Jordi Savall, Christophe Colomb n’est pas seulement « l’amiral qui en 1492 découvre le Nouveau Monde ». Il est aussi le signe qu’« un nouveau paradis va être transformé ». Combinant des sources historiques, littéraires et musicales, son spectacle se veut « représentatif de l’émergence d’une époque de changements, d’un passé lointain mais que nous ne devrions pas oublier ». Christophe Colomb, Paradis perdus Hespèrion XXI La Capella Reial de Catalunya Jordi Savall, direction, rebab, vielle Montserrat Figueras, soprano VENDREDI 11 JANVIER, 20H En juin 1891, le compositeur tchèque Antonín Dvorák quitte sa terre natale pour New York. Féru de chemins de fer et de bateaux à vapeur, il est fasciné par les progrès techniques du Nouveau Monde. Il se passionne pour les musiques des Indiens et des Noirs, imprégnées d’une nostalgie qui lui rappelle sa propre douleur d’exilé volontaire. Tourmenté par des sentiments violents et contradictoires, Dvorák écrit sa neuvième et dernière symphonie. L’ailleurs n’a pas nécessairement la forme d’une autre terre à conquérir. Le compositeur japonais Toru Takemitsu (1930-1996) le cherche dans la contemplation de la pluie : Rain Coming (1982) est porté par une phrase de la flûte qui se déploie comme des ondes toujours semblables et chaque fois différentes. Jonathan Harvey (né en 1939), quant à lui, ponctue chacun des douze Robert Schumann Ouverture, Scherzo et Finale op. 52 Konzertstück pour 4 cors et orchestre op. 86 Antonín Dvorák Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde » La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine, direction David Guerrier, Antoine Dreyfuss, Emmanuel Padieu, Bernard Schirrer, cors mouvements de Bhakti (1982) par une phrase tirée des hymnes védiques. Mais l’ailleurs, c’est aussi le passé lointain. Le compositeur anglais Julian Anderson (né en 1967) rend hommage à deux chefs-d’œuvre de l’art médiéval dans Book of Hours (2004) : Les Très Riches Heures du duc de Berry et La Dame à la licorne. Écrite en 1768-1769, la Symphonie n° 26 de Joseph Haydn, destinée à célébrer la Semaine Sainte, fut intitulée Passio et Lamentatio. Même s’il s’agit d’une œuvre instrumentale, on peut entendre, suggérée, l’évocation du siège, de la prise et de la destruction de Jérusalem par le roi de Babylone, Nabuchodonosor II. L’oratorio de Georg Philip Telemann, Das befreite Israel (1759), s’inspire quant à lui de l’épisode biblique relatant la condition des Juifs en Égypte avant leur conquête de la Terre promise. OPRF 1901.indd 2 14/01/08 14:24:53 SAMEDI 12 JANVIER, 11H Concert éducatif Antonín Dvorák Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde » La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine, direction Pierre Charvet, présentation VENDREDI 18 JANVIER, 20H Toru Takemitsu Rain Coming, pour orchestre de chambre Julian Anderson Book of Hours, pour ensemble et électronique Jonathan Harvey Bhakti, pour ensemble et bande quadraphonique SAMEDI 19 JANVIER, 20H Joseph Martin Kraus Symphonie en ut Joseph Haydn Symphonie n° 26 « Les Lamentations » Georg Philipp Telemann Das befreite Israel (Israël libéré) Orchestre Philharmonique de Radio France Giovanni Antonini, direction Letizia Scherrer, soprano Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano Marcus Ullmann, ténor Klaus Mertens, basse Pages et Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles Olivier Schneebeli, chef de chœur Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction OPRF 1901.indd 3 14/01/08 14:24:53 OPRF 1901.indd 4 14/01/08 14:24:53 samedi 19 janvier – 20h Salle des concerts Joseph Martin Kraus Symphonie en ut mineur VB 142 Joseph Haydn Symphonie n° 26 « Les Lamentations » entracte Georg Philipp Telemann Das befreite Israel (Israël libéré) Orchestre Philharmonique de Radio France Svetlin Roussev, violon solo Giovanni Antonini, direction Pages et Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles Olivier Schnebeeli, chef de chœur Letizia Scherrer, soprano Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano Marcus Ullmann, ténor Klaus Mertens, basse Coproduction Cité de la musique, Radio France. Ce concert sera diffusé sur France Musique le lundi 4 février à 20h. Fin du concert vers 21h50. OPRF 1901.indd 5 14/01/08 14:24:53 Joseph Martin Kraus (1756-1792) Symphonie en ut mineur VB 142 I. Larghetto – Allegro II. Andante III. Allegro assai Composition : c. 1783. Durée : environ 22 minutes. De la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’histoire a retenu un nombre restreint de compositeurs : on pense à Mozart, Haydn et au jeune Beethoven. Mais notre siècle redécouvre peu à peu les musiciens de cette époque, où se distingue Joseph Martin Kraus, né la même année que Mozart. Originaire de Miltenberg-sur-le-Main, Kraus a réalisé une partie de ses études à Mannheim, avant d’accomplir l’essentiel de sa carrière en Suède. Le roi Gustave III, passionné d’art, vient en effet de créer l’Académie de musique et l’Opéra royal suédois. Mais en raison du nombre insuffisant d’artistes autochtones, il doit faire appel à des musiciens étrangers. Kraus, installé à Göttingen entre 1776 et 1778, y rencontre Carl Stridsberg, un étudiant suédois qui l’encourage à s’établir à Stockholm. Ses œuvres vocales, en particulier, sont appréciées de Gustave III, lequel permet au compositeur d’effectuer un voyage de quatre années dans toute l’Europe, à partir de 1782. À Vienne, Kraus rencontre Joseph Haydn, dont il reçoit les éloges. C’est probablement au cours de ce long voyage qu’il compose sa Symphonie en ut mineur. L’œuvre se rattache à l’esthétique du Sturm und Drang qui avait marqué la musique orchestrale de Haydn entre 1766 et 1774. Si Kraus a peut-être entendu certaines symphonies de l’aîné en séjournant à Esterháza en 1783, il a surtout été membre du Göttinger Hainbund, un cercle littéraire Sturm und Drang. Faut-il alors s’étonner de l’impétuosité et de l’expressivité parfois douloureuse de sa symphonie ? La partition, dans un sombre ut mineur, s’ouvre sur une introduction Larghetto, à l’écriture contrapuntique. Ici, comme dans le deuxième mouvement, Andante, les appoggiatures, le chromatisme et les dissonances harmoniques intensifient la mélancolie, tandis que des silences inattendus engendrent un sentiment d’inquiétude. Les mouvements vifs, où les fréquentes notes répétées à la basse dynamisent le discours, se caractérisent par leur énergie tourmentée. En mi bémol majeur, leur deuxième groupe thématique apporte une lumière bienvenue, tout en maintenant la tension générale. Alors que Haydn, dans les mêmes années, s’oriente vers un classicisme rayonnant, Kraus reste fidèle à la fièvre du Sturm und Drang et, par là, engage à relativiser notre périodisation historique. OPRF 1901.indd 6 14/01/08 14:24:53 samedi 19 janvier Joseph Haydn (1732-1809) Symphonie n° 26 en ré mineur « Les Lamentations » Hob. I/26 I. Allegro assai con spirito II. Adagio III. Menuet Composition : 1768-1769. Durée : environ 14 minutes. Un style commun unit la Symphonie n° 26 en ré mineur de Haydn et la Symphonie en ut mineur de Kraus, composée une quinzaine d’années après. En sus de l’adoption du mode mineur (rare dans la musique orchestrale de Haydn), les deux partitions présentent des mouvements vifs à l’agitation nerveuse. Dans le premier mouvement de la Symphonie « Les Lamentations », cette fébrilité est renforcée par les syncopes saccadées, tandis qu’au centre du Menuet, de surprenants accents sur le troisième temps déstabilisent la régularité de la métrique. Mais l’œuvre de Haydn, sans doute destinée à la Semaine Sainte, se singularise par l’intégration d’anciennes mélodies liturgiques. La mention Passio e Lamentatio, apposée sur un manuscrit de 1772, s’explique par des emprunts à un drame médiéval de la Passion, encore édité au XVIIIe siècle. Le Menuet, seul, ne contient pas de citation (on soulignera que la Symphonie n° 26 est la dernière de Haydn en trois mouvements). Dans l’Allegro assai con spirito, les seconds violons et le premier hautbois jouent la mélodie qui accompagnait les interventions de l’Évangéliste, du Christ et de Judas. Énoncée lors de l’exposition du deuxième groupe thématique, en fa majeur, cette ligne est dissimulée au sein de l’orchestre. Dans la réexposition, en revanche, elle est doublée par le premier cor et, par conséquent, audible avec clarté. Haydn réalise ainsi une saisissante progression dramatique, puisqu’il réserve à la fin du mouvement l’affirmation d’un « message » jusqu’alors indistinct. Dans l’Adagio, il utilise l’incipit des Lamentations du prophète Jérémie, confié aux mêmes seconds violons et premier hautbois. Soutenue par les ponctuations régulières des basses et ceinte des volutes des premiers violons, la mélodie liturgique est jouée par l’ensemble des vents à la fin du mouvement, acquérant là une force supplémentaire. Elle apparaît de surcroît dans deux autres partitions du compositeur : le Divertimento pour instruments à vent Hob. II/23 et la Symphonie n° 45 « Les Adieux ». Par ses emprunts thématiques, la Symphonie n° 26 invite à se remémorer la Passion du Christ et la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor II, roi de Babylone. Haydn lui confère une dimension narrative et religieuse, comme Bach lorsqu’il fondait une œuvre instrumentale sur une mélodie de choral. OPRF 1901.indd 7 14/01/08 14:24:54 Georg Philipp Telemann (1681-1767) Das befreite Israel (Israël libéré) TWV 6 : 5 Oratorio pour soprano, alto, ténor, deux basses, chœur, orchestre et basse continue sur un livret de Friedrich Wilhelm Zachariae 1. Chœur : « Laßt uns dem Herrn lobsingen » (Louons le Seigneur) 2. Basse I : « Noch lag von Mann und Wagen und Roß » (Du cheval, du char et du cavalier) 3. Alto : « Da kam der Geist des Herrn mit heilgem Ungestüm » (Alors l’esprit du Seigneur descendit avec une sainte ardeur) 4. Chœur : « Laßt uns dem Herrn lobsingen » (Louons le Seigneur) 5. Ténor : « Ich will dem Herrn lobsingen » (Je veux chanter le Seigneur) 6. Basse II : « Ägypten stand auf, und die rollenden Wagen » (L’Égypte s’était levée et les chars roulaient) 7. Basse II et chœur : « Wir wollen sie erjagen » (Nous allons les poursuivre et les rattraper) 8. Basse I et chœur : « Da ließest du die Tiefe wallen » (Tu fis alors bouillonner les abîmes) 9. Instrumental 10. Alto et chœur : « Wer ist dir gleich, Herr, unter den Göttern? » (Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ?) 11. Ténor : « Du hast dein Volk geleitet » (Tu conduisis le peuple) 12. Soprano : « Pflanze sie, Herr, auf den Hügeln » (Plante-les, Seigneur, sur les collines) 13. Chœur : « Der Herr wird König sein » (Le Seigneur règne !) Composition : 1759. Création : le 29 mars 1759 au Drillhaus de Hambourg. Durée : environ 27 minutes. Au soir de sa vie, Telemann reste attentif aux nouveaux courants littéraires de son temps. Il compose notamment une série d’oratorios sur des livrets de Friedrich Wilhelm Zachariae, un poète proche de Klopstock (lui-même considéré comme un précurseur du Sturm und Drang). Ami de Lessing et estimé de Goethe, Zachariae s’inspire de l’oratorio de Haendel Israël en Égypte (1739) pour rédiger Das befreite Israel (Israël libéré). Toutefois, il se distingue de son modèle en écartant toute dimension dramatique. Le sujet, pourtant, se prêtait à l’évocation de situations spectaculaires : le peuple hébreu, poursuivi par les soldats du pharaon lors de sa fuite d’Égypte, doit son salut à l’intervention divine ; Moïse sépare les flots qui laissent passer les Hébreux, puis engloutissent l’ennemi. Mais Zachariae privilégie un climat contemplatif et conçoit son livret comme un vaste chant de louange. Le premier numéro de l’oratorio apprend d’emblée qu’Israël est sauvé. Les Hébreux célèbrent Dieu, exaltent leur triomphe, se rappellent leur fuite et la défaite des Égyptiens (dont l’évocation occupe cependant peu de place). Rien de monotone, néanmoins, dans la musique de Telemann. Le compositeur sait exploiter son riche effectif orchestral pour diversifier les couleurs. Il associe différents instruments aux voix solistes lors des airs concertants, réserve les trompettes et les timbales aux chœurs martiaux. Par ailleurs, il varie les styles vocaux, alternant entre recitativo secco, ample déclamation arioso et airs. Si le solo de basse n° 7 contient des vocalises virtuoses, OPRF 1901.indd 8 14/01/08 14:24:54 samedi 19 janvier les autres numéros conservent une écriture syllabique favorisant l’intelligibilité du texte. L’homorythmie des chœurs produit une impression de noblesse et de solennité. L’imagination sonore et l’inventivité mélodique de Telemann parviennent ainsi à nuancer les sentiments exprimés par le peuple d’Israël. Hélène Cao OPRF 1901.indd 9 14/01/08 14:24:54 Georg Philipp Telemann Das befreite Israel Israël libéré Chor Laßt uns dem Herrn lobsingen, er hat die größte der Taten getan! Das Meer fuhr hinweg auf des Ostwindes Schwingen, kam wieder in schrecklichen Stürmen heran und deckte Roß und Wagen und Mann. Chœur Louons le Seigneur, il a accompli le plus haut des faits ! La mer s’écarta sous le souffle du vent d’est, se rapprocha en terribles tempêtes recouvrit cheval, char et cavalier. Baß I Noch lag von Mann und Wagen und Roß des Schilfmeers Gestade bedeckt; denn Gott ergriff sein tödlich Geschoß, womit er die Könige schreckt. Die Wogen brausten, auf Leichnamen stunden die Kinder Abrams und schauten umher; und sieh! ihre Feinde waren verschwunden, und Pharaons Heerscharen waren nicht mehr. Basse I Du cheval, du char et du cavalier le rivage de la mer des joncs encore était couvert ; quand Dieu frappa son coup fatal, épouvante des plus grands rois. Le flot gronda, les enfants d’Abraham foulèrent les corps, regardant de tous côtés ; et vois ! Les ennemis disparus, les cohortes de Pharaon n’étaient plus. Alt Da kam der Geist des Herrn mit heilgem Ungestüm auf Mosen, seinen Knecht, herab. Er sang den Sieg, den Gottes Hand jetzt gab, und alles Israel sang im Triumph mit ihm. Der Chor von einem versammelten Volke erfüllte die Wüste mit Jubelgeschrei; und Jubel stieg auf zur beschützenden Wolke, und Engel stimmten dem Jubelton bei. Alto Alors l’esprit du Seigneur descendit avec une sainte ardeur sur Moïse, son serviteur. Il chanta la victoire, par la main de Dieu donnée, et tout Israël triomphant chanta avec lui. Le chœur d’un peuple assemblé emplit le désert d’un cri de joie ; et la joie monta vers les nuées bienfaitrices, et les anges y accordèrent leurs voix. Chor Laßt uns dem Herrn lobsingen, er hat die größte der Taten getan! Das Meer fuhr hinweg auf des Ostwindes Schwingen, kam wieder in schrecklichen Stürmen heran und deckte Roß und Wagen und Mann. Chœur Louons le Seigneur, il a accompli le plus haut des faits ! La mer s’écarta sous le souffle du vent d’est, se rapprocha en terribles tempêtes recouvrit cheval, char et cavalier. 10 OPRF 1901.indd 10 14/01/08 14:24:54 samedi 19 janvier Tenor Ich will dem Herrn lobsingen; der Herr ist meine Stärke, er ist mein Heil, mein Lobgesang. Verkündiget, ihr Himmel seine Werke von Aufgang bis zum Niedergang! Ich will dem Herrn lobsingen, er ist der rechte Kriegesmann. Sein Mund gebot dem Meere zu verschlingen, und es verschlang Roß, Wagen und Mann. Ténor Je veux chanter le Seigneur ; Baß II Ägypten stand auf, und die rollenden Wagen, die eisernen Reuter bedeckten das Feld. Die Wüste stieg auf im Staub, ganz Israel war schon ihr Raub, die Krieger befiel Entsetzen und Zagen, da schaute der Herr von seinem Gezelt, er stieß die Räder mit Ungestüm von ihren Achsen herab; im dunklen Sturme kam sein Grimm, das wallende Weltmeer ward ihr Grab. Basse II L’Égypte s’était levée et les chars roulaient, les cavaliers de fer couvraient les prés. Le désert se soulevait de poussière, Israël tout entier déjà en était la proie, les guerriers pris d’horreur et de doute, le Seigneur les vit de sa demeure, il frappa les roues avec force les dissocia des châssis ; en trombes obscures sa fureur se déversa, l’océan bouillonnant fut leur tombeau. Baß II und Chor Wir wollen sie erjagen, gedachte voller Stolz der Feind. Des Schwertes Schärfe soll sie schlagen, Ägyptens Hand soll sie verderben, sie sollen sterben! Basse II et chœur Nous allons les poursuivre et les rattraper, se disait avec fierté l’ennemi. La force de l’épée doit les frapper, la main de l’Égypte doit les déposséder, ils doivent mourir ! Baß I und Chor Da ließest du die Tiefe wallen, das Meer bedeckte sie. Gefallen sind sie! Basse I et chœur Tu fis alors bouillonner les abîmes, la mer les recouvrit. Tombés, ils sont tombés ! Alt und Chor Wer ist dir gleich, Herr, unter den Göttern? Wer ist dir gleich, Herr Zebaoth! Wer geht wie du auf tötenden Wettern? Wer hilft uns so wie du, o Gott! Mächtig, heilig, schrecklich, glorreich wundertätig bist du, Gott! Alto et chœur Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ? Qui est comme toi, Seigneur tout puissant ! Qui avance comme toi dans les orages meurtriers ? Qui nous aide comme toi, ô Dieu ! Éclatant de sainteté, redoutable en ses exploits, opérant des merveilles, comme toi, Dieu ! le Seigneur est ma force, il est pour moi le salut, il est mon chant. Proclamez, ô cieux, son œuvre du soleil levant au soleil couchant ! Je veux chanter le Seigneur, son nom est celui d’un guerrier. Sa bouche ordonna à la mer d’engloutir, et elle engloutit cheval, char et cavalier. 11 OPRF 1901.indd 11 14/01/08 14:24:55 Tenor Du hast dein Volk geleitet, das du erlöset hast, und ihm den Weg bereitet zur heilgen Wohnung, deiner Rast. Die Völker hören’s und zagen, und Angst kömmt die Philister an, die Fürsten Edoms und Moabs verzagen, und bleich vor Furcht steht Kanaan. Sie sahn, wie du Ägypten bezwangst durch deinen großen Arm. Laß über sie fallen Erschrecken und Angst durch deinen großen Arm! Bis in dem mächtigen Kriege dein treues Israel siege, das du erlöset hast. Ténor Tu as conduit le peuple, que tu as revendiqué, et lui as ouvert le chemin vers ta sainte demeure, ton repos. Les peuples ont entendu et frémissent, les Philistins sont pris de peur, les princes d’Edom et de Moab sont effrayés, et Canaan se tait, pétrifié. Ils ont vu comme tu as vaincu l’Égypte sous la grandeur de ton bras. Fais tomber sur eux la terreur et l’effroi sous la grandeur de ton bras ! Fais que jusque dans la violence de la guerre ton fidèle Israël vainque, le peuple que tu as acquis. Sopran Pflanze sie, Herr, auf den Hügeln deines heilgen Erbteils ein; unter deines Cherubs Flügeln laß, o Herr, sie sicher sein. Laß sie sich zu deinem Ruhme, Gott, in deinem Heiligtume ihres großen Königs freun. Soprano Plante-les, Seigneur, sur les collines de ton saint héritage ; sous les ailes de ton chérubin place-les, ô Seigneur, sous ta protection. Fais qu’à ta gloire, Dieu, dans ton sanctuaire, ils se réjouissent de leur grand roi. Chor Der Herr wird König sein! In alle Ewigkeiten! Antwortet, ihr jauchzenden Reihn: Der Herr wird König sein! Wer kann seine Taten verschweigen! Antwortet, ihr Pauken und Reigen: Chœur Le Seigneur règne ! À tout jamais ! Répondez, foule en liesse : le Seigneur règne ! Qui peut taire ses prouesses ! Répondez, tambours et danses : le Seigneur règne ! À tout jamais ! Der Herr wird König sein! In alle Ewigkeiten! 12 OPRF 1901.indd 12 14/01/08 14:24:55 samedi 19 janvier Letizia Scherrer Née en Suisse, Letizia Scherrer reçoit l’enseignement de Tamar Rachum et de Kurt Widmer à Bâle. Le début de sa carrière est marqué par nombre de prix et de récompenses : en 1998, elle remporte le deuxième prix du Concours international Johann Sebastian Bach à Leipzig et, en 2000, le premier prix du Concours international Franz Schubert et la musique de la modernité à Graz. En 2003, elle fait partie des principaux lauréats de la Fondation Eliette von Karajan. Réputée pour ses interprétations du répertoire baroque et classique, elle travaille régulièrement avec les ensembles de musique ancienne les plus renommés et se produit avec eux dans le monde entier. Letizia Scherrer a fait ses débuts à Salzbourg en 1999 avec l’Orchestre du Concert des Nations et la Capella Reial de Catalunya dirigés par Jordi Savall ; à Carnegie Hall, elle a fait sa première apparition sous la direction de Helmuth Rilling dans Un requiem allemand de Brahms ; avec Philippe Herreweghe, La Chapelle Royale et le Collegium Vocale de Gand, elle a chanté dans la plupart des oratorios de Bach, et dans les messes de Mozart Marie-Claude Chappuis Née à Fribourg en Suisse, Marie-Claude au Concertgebouw d’Amsterdam et dans Pulcinella sous la direction de Riccardo Chappuis étudie le chant dans sa ville natale, puis au Mozarteum de Salzbourg. De 1999 à 2003, elle fait partie de la troupe du Landestheater d’Innsbruck, où elle interprète notamment Sesto, Carmen, Charlotte, Armindo (Partenope) et Hänsel. Au Festival d’Innsbruck, à la Staatsoper de Berlin et à Vienne, elle incarne la Messagère et Proserpine dans L’Orfeo sous la direction de René Jacobs, avec qui elle chante également Octavie (Le Couronnement de Poppée) à la Staatsoper de Berlin et à La Monnaie de Bruxelles, ainsi que des madrigaux de Monteverdi à Francfort et Berlin. Avec l’Alte Musik Berlin, sous la direction d’Alain Altinoglu, elle chante Sesto à Baden-Baden et à Luxembourg, et fait ses débuts à l’Opéra de Zurich où elle interprète, en décembre 2006, Lazuli sous la direction de John Eliot Gardiner dans L’Étoile de Chabrier. Dès 2003, elle chante sous la direction de grands chefs d’orchestre : Philippe Herreweghe, Adam Fischer, Peter Schreier, Michel Corboz, John Nelson et Giovanni Antonini, à la Tonhalle de Zurich, à la Philharmonie de Berlin, au Lincoln Center, à l’Alte Oper de Francfort, Chailly à Leipzig. Marie-Claude Chappuis a notamment enregistré le rôle d’Annius (La Clémence de Titus) sous la direction de René Jacobs avec le Freiburger Barockorchester (Grammy Award 2007) et, en DVD, la Grande Messe en ut de Mozart avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et le ballet de Uwe Scholz. En 2008, Marie-Claude Chappuis chantera dans Il Matrimonio inaspettato de Paisiello avec Riccardo Muti au Festival de Salzbourg et Idamante (Idomenée) avec Nikolaus Harnoncourt au Festival Styriarte. Elle enregistrera par ailleurs l’Oratorio de Noël de Bach à Berlin. et de Beethoven. Elle s’est également produite avec Bobby McFerrin et l’Orchestre de la Radio de Munich au Festival Gulbenkian de Lisbonne sous la direction de Michel Corboz (Passion selon saint Matthieu), en concert au Festival de Musique du Schleswig-Holstein avec l’Akademie für Alte Musik Berlin et le chœur de la NDR sous la direction de Marcus Creed, ainsi que lors d’un concert donné au Festival international de musique de Stuttgart sous la direction de Sir Roger Norrington. au Coliseu de Porto ou à l’Hermitage à Saint-Pétersbourg. En 2005, elle chante pour le concert d’ouverture du Festival d’Ansbach avec le Concerto Köln, interprète le Stabat Mater de Scarlatti au Festival de Beaune avec l’Ensemble 415 de Chiara Banchini, participe à la Trigonale accompagnée par Il Giardino Armonico. Elle fait ses débuts avec Bertrand de Billy au Festival de Salzbourg 2006 dans Thamos de Mozart, chante la Passion selon saint Matthieu avec Roger Norrington de Dresde et de Mayence, La Fenice de Venise, l’Opéra de Rome, le Teatro Comunale de Florence et l’Opéra de Los Angeles. Il y chante avec succès les principaux rôles mozartiens, ainsi que la Passion selon saint Jean et la Messe en si mineur de Bach, La Création et Les Saisons de Haydn. En concert, il a chanté dans toute l’Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et au Japon. Interprétant un répertoire très varié, il travaille avec Frieder Bernius, Ivor Bolton, Marcus Creed, Marcus Ullmann Né à Olbernhau près de Dresde, Marcus Ullmann commence à chanter au sein du Kreuzchor de Dresde à l’âge de 10 ans. Il étudie ensuite avec Hartmut Zabel et Margaret Trappe-Wiel à la Hochschule für Musik de Dresde. Plus tard, il reçoit les conseils de Dietrich Fischer-Dieskau à Berlin et de Marga Schiml à Karlsruhe. Brillamment diplômé, il commence à se produire dans plusieurs maisons d’opéra en Allemagne et à l’étranger : les opéras 13 OPRF 1901.indd 13 14/01/08 14:24:55 Enoch zu Guttenberg, Martin Haselböck, Christoph Poppen, Hans-Christoph Rademann, Helmuth Rilling et Peter Schreier, et se produit régulièrement avec le Kreuzchor de Dresde, le Chœur d’enfants de Windsbach et le Thomanerchor de Leipzig. Il est invité en récital aux Schubertiades de Schwartzenberg, au Festival européen de musique de Stuttgart, au Festival de Kuhmo (Finlande), aux festivals de musique de chambre de West Cork et de Moritzburg… Il a également donné des récitals au Wigmore Hall à Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra du Caire et à Tokyo, le plus souvent aux côtés d’Alexander Schmalcz et de Camillo Radicke. La radio et la télévision enregistrent régulièrement ses prestations. Au disque, il a récemment gravé la Messe en si mineur de Bach sous la direction de Frieder Bernius, et il enregistrera prochainement un récital Brahms avec Helmut Deutsch. Klaus Mertens Né à Clèves en Allemagne, Klaus Mertens prend ses premières leçons de chant très jeune et poursuit ses études avec Else Bischof-Bornes, Jakob Stämpfli et Peter Massmann avant d’obtenir brillamment son diplôme de chant. Très rapidement, les concerts se multiplient, en Allemagne comme à l’étranger. Klaus Mertens chante aux côtés des grands spécialistes de musique ancienne – Ton Koopman, Frans Brüggen, Nicholas McGegan, Philippe Herreweghe, René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Gustav Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt, Martin Haselböck – ainsi qu’avec les grands interprètes du répertoire classique – Gary Bertini, Herbert Blomstedt, Sir Roger Norrington, Enoch zu Guttenberg, Peter Schreier, Kent Nagano, Hans Vonk, Christian Zacharias, Edo de Waart, Kenneth Montgomery, Gerard Schwarz, Iván Fischer, Marc Soustrot, parmi d’autres. Chanteur recherché pour son interprétation des oratorios baroques, il enregistre à de nombreuses reprises les grandes œuvres vocales de Johann Sebastian Bach sous la direction de plusieurs chefs. En 2003, il achève l’intégrale des cantates de Bach engagée par l’Orchestre Baroque d’Amsterdam sous la direction de Ton Koopman. L’ensemble de ce projet, qui compte également des tournées à travers l’Europe, les ÉtatsUnis et le Japon, est un jalon marquant de sa carrière. Il est en effet le seul chanteur à avoir ainsi enregistré et interprété en concert l’intégrale des œuvres vocales de Bach. Klaus Mertens se consacre par ailleurs à l’interprétation de lieder et son répertoire de concert s’étend de Monteverdi aux compositeurs les plus contemporains, certaines œuvres étant même spécifiquement écrites pour lui. Il effectue également de nombreuses recherches musicologiques dans le but de redécouvrir des œuvres inédites. Klaus Mertens travaille régulièrement avec les orchestres et les directeurs musicaux les plus prestigieux et est invité par les principaux festivals. Il a gravé un grand nombre de disques et DVD, ainsi que des enregistrements pour les radios et les télévisions de nombreux pays, qui témoignent d’une activité riche et éclectique. Giovanni Antonini Né à Milan, Giovanni Antonini étudie dans sa ville natale, à la Civica Scuola di Musica, et au Centre de musique Ancienne de Genève. Membre fondateur de l’ensemble Il Giardino Armonico, qu’il dirige depuis 1989, Giovanni Antonini s’est produit avec cette formation, comme chef et comme soliste (à la flûte à bec et à la flûte traversière), à travers l’Europe, les États-Unis, le Canada, l’Amérique du Sud, l’Australie, le Japon et la Malaisie. Il collabore avec les plus grands solistes, Christoph Prégardien, Christophe Coin, Katia et Marielle Labèque, Giuliano Carmignola et Cecilia Bartoli, avec laquelle il enregistre l’Album Vivaldi récompensé d’un Grammy Award en 2000. En 1998, Giovanni Antonini a dirigé la première mondiale de l’oratorio de Conti Le Martyre de San Lorenzo au Festival Whitsunday, L’Orfeo de Monteverdi, Agrippina de Haendel, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno, ainsi qu’un oratorio de Fux au Festival Styriarte de Graz et La Serva padrona à la Tonhalle de Zurich, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Théâtre des Champs-Élysées. Il est également invité au Festival de Pâques de Salzbourg et au Festival Bach de Milan. La saison prochaine, il dirigera Les Noces de Figaro et Alcina à La Scala de Milan. Giovani Antonini est invité à se produire à la tête de nombre d’orchestres, parmi lesquels la Camerata de Salzbourg, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Berlin, l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, l’Orchestra of the Age of Enlightenment et les orchestres de chambre de Munich, d’Écosse et de Suède. Avec l’Orchestre de Chambre de Bâle, il entretient une collaboration fructueuse, dont témoignent les enregistrements des symphonies de Beethoven, premiers d’une série à venir. De même qu’à Brême, son passage 14 OPRF 1901.indd 14 14/01/08 14:24:55 Vendredi 11 janvier à la tête du Berliner Philharmoniker – à la suite d’une première invitation de Simon Rattle en 2004 – est suivi d’échos élogieux et de nouveaux engagements. Prochainement, il dirigera l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Avec Il Giardino Armonico, Giovani Antonini a enregistré de nombreux de disques. Le dernier en date, La Casa del Diavolo, est consacré à Gluck, Bach, Locatelli et Boccherini. Le disque des concertos de Vivaldi gravé avec Viktoria Mullova lui a valu un Diapason d’or 2005. venir en 1991 à Versailles, pour diriger Les Pages & les Chantres, maîtrise du Centre de Musique Baroque. Avec cette Ce chef fait à nouveau appel à lui quand il enregistre le Requiem de Fauré (Diapason d’or) avec le chœur de La Chapelle Royale auquel s’adjoignent les Petits Chanteurs de Saint-Louis, chœur d’enfants qu’il dirigeait alors depuis 1975. C’est à la fois pour ses compétences dans le domaine de la musique ancienne et dans celui de la formation des voix d’enfants et d’adultes que Vincent Berthier de Lioncourt le fait histoires sacrées de Henri-Joseph Rigel avec les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles et l’Orchestre des Folies Françoises que dirige Patrick Cohën-Akenine. formation à laquelle il donne toute son énergie, il entreprend, avec l’appui des musicologues du Centre, de recréer un chœur à la française capable d’interpréter les grandes œuvres sacrées du répertoire versaillais mais aussi de redonner vie à tout un vaste répertoire encore trop mal connu : celui des maîtrises des cathédrales françaises des XVIIe et XVIIIe siècles. Olivier Schneebeli s’est donné pour but, dans les années à venir, de faire entendre intégralement l’œuvre sacrée de compositeurs majeurs Olivier Schneebeli du grand siècle comme Lully, Du Mont, Très tôt passionné par la musique de Robert, Lalande… En qualité de l’époque baroque et plus particulièrement pédagogue, il apporte également son par le patrimoine français des XVIIe et concours à l’élaboration de productions XVIIIe siècles, Olivier Schneebeli lyriques externes. Ainsi, en 2002, remporte avec l’ensemble Contrepoint, il prépare les chœurs de l’Université qu’il dirige alors, plusieurs distinctions d’Oberlin (Ohio, États-Unis) pour parmi lesquelles un Diapason d’or avec la la recréation d’un ballet héroïque de sortie d’un disque consacré aux Motets Pancrace Royer, Le Pouvoir de l’Amour, et Scènes sacrées de Guillaume dans le cadre d’une collaboration avec Bouzignac. En 1987, il participe à la l’Atelier d’Études du Centre de Musique création du chœur des Arts Florissants, Baroque de Versailles. Il engage par avec William Christie, à l’occasion de ailleurs d’autres collaborations la redécouverte de l’Atys de Lully. Cette pédagogiques et assure par exemple même année, il devient l’assistant de des master-classes auprès de la Maîtrise Philippe Herreweghe à La Chapelle de Metz depuis 2003. Il vient de sortir Royale et au Collegium Vocale de Gand. un enregistrement inédit de trois dont l’effectif correspond au chœur de la chapelle royale sous le règne de Louis XIV. Cette maîtrise est composée de deux ensembles, à savoir Les Pages (20 enfants) et Les Chantres (16 adultes) – 4 voix de femmes (dessus) et 12 voix d’hommes (bas dessus, hautes-contre, tailles, basses tailles et basses) –, ainsi que d’un continuo, Les Symphonistes. Cette formation ressuscite la structure originelle « à la françoise », ce qui lui confère une couleur sonore unique en Europe. Elle est ainsi devenue l’un des instruments privilégiés de la résurrection du patrimoine musical français des XVIIe et XVIIIe siècles, celui de la cour de France, mais aussi celui des grandes cathédrales et des collèges. Ensemble ou séparément, Les Pages & les Chantres, sous la direction de leur chef permanent Olivier Schneebeli, se produisent fréquemment en concert dans les formations les plus variées : seuls avec la basse continue, avec un petit chœur de solistes ou en tutti avec des orchestres baroques (La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Musica Aeterna de Bratislava, Nova Stravaganza de Hambourg, Musica Florea de Prague, entre autres) pour des programmes de grands motets, tels ceux de Desmarest, de Lully, de Charpentier et, en 2007, de Bernier. Ils sont régulièrement invités par les festivals français et étrangers, où ils se produisent sous la direction d’Olivier Schneebeli, mais aussi de chefs invités : William Christie, Christophe Coin, Christophe Rousset, Vincent Dumestre, Martin Gester, Hervé Niquet Les Pages & les Chantres du Centre ou Jean-Claude Malgoire. Sous leur de Musique Baroque de Versailles direction, les Pages & les Chantres Dès sa création en 1987, le Centre de participent également à d’importantes Musique Baroque de Versailles s’est doté productions lyriques. Les Pages & les d’un chœur, Les Pages & les Chantres, Chantres ont réalisé une vingtaine 15 OPRF 1901.indd 15 14/01/08 14:24:56 d’enregistrements. En 2005, ils publient quatre grands motets de Charpentier (Choc du Monde de la Musique). L’année suivante paraît Le Vœu de Louis XIII, autour de la messe à double chœur de Nicolas Formé, qui reçoit le Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros. Les Pages & les Chantres ont reçu en novembre 1997 le Prix de chant choral Liliane-Bettencourt décerné par l’Académie des Beaux-Arts. Les Pages & les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles sont subventionnés par le ministère de la Culture, le Sénat, le conseil régional d’Île-de-France, le conseil général des Yvelines et la Ville de Versailles. Les costumes des Pages ont été réalisés par Alain Lagarde. Les Pages Antoine Bertrand Léo Beyer-Pouzargue Olivier Césarini Pauline Dumonteil Garance Dupuy Foucauld de Drouas Lazare Elbaz Louise Fromageot Hortense Mercier Paul Meunier Paul Monteiro Inès de la Motte Lucie Tinelli Amélie Verrey Les Chantres Sopranos Eugénie Lefebvre Dagmar Saskova Isabelle Schmitt Anaïs Vintour Altos Bastien Caillot Éric de Fontenay François Pagot Antoine Strub France d’offrir à son public et à ses auditeurs une très grande variété de programmes, présentés Salle Pleyel, à la Cité de la musique, Salle Olivier Messiaen et au Théâtre du Châtelet. La plupart des œuvres du répertoire pour grand Ténors orchestre sont désormais présentées Erwin Aros dans la Salle Pleyel rénovée, qui accueille Anicet Castel l’Orchestre Philharmonique de Radio France en résidence pour un minimum de Etienne Garreau 20 programmes originaux depuis sa Pierre Perny réouverture en septembre 2006. Stéphane Robert L’Orchestre Philharmonique est Barytons-basses également heureux de contribuer à une Lucas Bacro programmation thématique originale à la Thomas Belaman Cité de la musique, aussi bien dans le Benoît Descamps répertoire des XXe et XXIe siècles que Olivier Fichet dans le répertoire classique. L’Orchestre Sylvain Lamirand Philharmonique contribue aussi à la Louis-Pierre Patron programmation lyrique du Théâtre du Aurélien Simonot Châtelet, aussi bien pour des opéras mis en scène que pour des concerts Orchestre Philharmonique de Radio France d’oratorio. Dans l’attente de la L’année 2007 marque le 70e anniversaire construction du nouvel auditorium de du premier Orchestre Philharmonique, Radio France à l’horizon 2010-2012, créé dans les années 1930 aux côtés de l’orchestre présente toujours la majeure l’Orchestre National, de l’Orchestre partie de son programme à destination du Lyrique et de l’Orchestre de Chambre de jeune public dans la Salle Olivier la radio française. Refondé en 1976 sous Messiaen, à l’exception d’une série de l’inspiration des critiques formulées par trois concerts présentés Salle Pleyel pour Pierre Boulez à l’encontre des formations le public familial. Les musiciens de symphoniques traditionnelles, le Nouvel l’Orchestre Philharmonique de Radio Orchestre Philharmonique, rebaptisé France et leur directeur musical MyungOrchestre Philharmonique de Radio Whun Chung travaillent ensemble depuis France en 1989, a l’originalité de pouvoir mai 2000. De nombreuses tournées ont s’adapter à toutes les configurations marqué cette collaboration. L’orchestre a possibles du répertoire, du classicisme à ainsi été invité la saison passée pour une nos jours : ses 141 musiciens peuvent se résidence de quatre concerts au partager simultanément en plusieurs Musikverein de Vienne, ainsi qu’en formations pour jouer aussi bien en Allemagne, aux États-Unis (Chicago et ensemble instrumental, en orchestre de New York à l’invitation du Carnegie Hall), chambre ou en grande formation ainsi qu’au Japon, en Corée et en Chine symphonique. L’Orchestre pour une série de concerts en Asie. Les Philharmonique permet ainsi à Radio musiciens de l’Orchestre Philharmonique 16 OPRF 1901.indd 16 14/01/08 14:24:56 samedi 19 janvier de Radio France ont le plaisir de jouer avec des personnalités aussi exceptionnelles que Pierre Boulez et Valery Gergiev. Ils ont développé une relation privilégiée avec les meilleurs chefs de la nouvelle génération : Gustavo Dudamel, Mikko Franck, Alan Gilbert, Manfred Honeck, Paavo Järvi, Philippe Jordan, Kazuchi Ono, Pascal Rophé et François-Xavier Roth. Les musiciens retrouvent d’autre part régulièrement Vladimir Fedoseyev, Eliahu Inbal et Leonard Slatkin. Par ailleurs, Paul Mc Creesh et Ton Koopman développent avec l’Orchestre Philharmonique l’approche du répertoire classique qu’ils ont renouvelée sur instruments anciens. Principal acteur du festival Présences de Radio France et partenaire du festival Agora de l’Ircam, l’Orchestre Philharmonique a aussi accueilli de nombreux compositeurs-chefs d’orchestre tels Luciano Berio, Witold Lutoslawski, Thomas Adès, George Benjamin, Marc-André Dalbavie, Peter Eötvös, Magnus Lindberg ou Krzystof Penderecki. Les musiciens de l’Orchestre Philharmonique sont heureux d’offrir les clefs du répertoire symphonique, au public scolaire comme au public familial, en musique et avec humour avec la complicité du compositeur, pianiste et improvisateur Jean-François Zygel ou en collaboration avec les conteuses Valérie de La Rochefoucauld et Murielle Bloch. L’activité discographique de l’Orchestre Philharmonique de Radio France est très soutenue, chez les labels Deutsche Grammophon, EMI, Virgin Classics, Naïve, Decca et BMG-Sony. Enfin, l’ensemble des musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung viennent d’être nommés par Unicef France en septembre 2007 ambassadeurs de l’Unicef. Directeur musical Myung-Whun Chung Isabelle Souvignet Thomas Tercieux Véronique Tercieux-Engelhard Violons Elisabeth Balmas, 1er solo Hélène Collerette, 1er solo Svetlin Roussev, 1er solo Virginie Buscail, 2e solo NN, 2e solo M. Laurence Camilleri, 3e solo Mihaï Ritter, 3e solo Cécile Agator, 1er chef d’attaque * Catherine Lorrain, 1er chef d’attaque Juan-Firmin Ciriaco, 2e chef d’attaque Guy Comentale, 2e chef d’attaque Emmanuel André Cyril Baleton Emmanuelle Blanche-Lormand Martin Blondeau Floriane Bonanni Florence Bouanchaud Florent Brannens Aurélie Chenille Thérèse Desbeaux Aurore Doise Béatrice Gaugué-Natorp David Haroutunian Edmond Israelievitch Mireille Jardon Lyodoh Kaneko Jean-Philippe Kuzma Anne Villette Jean-Christophe Lamacque François Laprévote Amandine Ley Arno Madoni Virginie Michel Simona Moïse Pascal Oddon Françoise Perrin Cécile Peyrol-Leleu Céline Planes Sophie Pradel Marie-Josée Romain-Ritchot Mihaëla Smolean Altos Jean-Baptiste Brunier, 1er solo Christophe Gaugué, 1er solo NN, 1er solo Vincent Aucante, 2e solo Fanny Coupé, 2e solo Daniel Vagner, 3e solo Marie-Emeline Charpentier Sophie Groseil Elodie Guilllot Anne-Michèle Liénard Jacques Maillard Frédéric Maindive Benoît Marin Martine Schouman Aurélia Souvignet-Kowalski Marie-France Vigneron NN NN Violoncelles Eric Levionnois, 1er solo Nadine Pierre, 1er solo Daniel Raclot, 1er solo Pauline Bartissol, 2e solo * Jérôme Pinget, 2e solo * Anita Barbereau-Pudleitner, 3e solo Jean-Claude Auclin Yves Bellec Catherine de Vençay Marion Gailland Renaud Guieu Karine Jean-Baptiste Elisabeth Maindive Nicolas Saint Yves * NN 17 OPRF 1901.indd 17 14/01/08 14:24:57 Contrebasses Christophe Dinaut, 1er solo Gérard Soufflard, 1er solo Jean Thévenet, 2e solo Jean-Marc Loisel, 3e solo Daniel Bonne Jean-Pierre Constant Michel Ratazzi Véronique Sauger Dominique Serri Dominique Tournier Henri Wojtkowiak Flûtes Magali Mosnier, 1er solo Thomas Prévost, 1er solo Michel Rousseau, 2e solo et flûte en sol Emmanuel Burlet, piccolo solo Nels Lindeblad, piccolo solo Hautbois Jean-Louis Capezzali, 1er solo Hélène Devilleneuve, 1er solo Jean-Christophe Gayot, 2e solo Stéphane Part, 2e solo et cor anglais Stéphane Suchanek, cor anglais solo Clarinettes Francis Gauthier, 1er solo Jérôme Voisin, 1er solo Jean-Pascal Post, 2e solo et cor de basset solo NN, petite clarinette solo Didier Pernoit, clarinette basse solo NN, 2e clarinette basse solo & 2e cor de basset Bassons Jean-François Duquesnoy, 1er solo Julien Hardy, 1er solo * Stéphane Coutaz, 2e solo Francis Pottiez, contrebasson solo Denis Schricke, contrebasson solo Cors Antoine Dreyfuss, 1er solo Harpes Nicolas Tulliez, 1er solo * Jean-Jacques Justafré, 1er solo NN, 1er solo Sylvain Delcroix, 2e solo Hugues Viallon, 2e solo * Xavier Agogué, 3e solo Stéphane Bridoux, 3e solo * Isabelle Bigaré, 4e solo Bruno Fayolle, 4e solo * NN, 2e solo Claviers Catherine Cournot * musiciens non titulaires Trompettes Bruno Nouvion, 1er solo NN, 1er solo Gérard Boulanger, 2e solo Jean-Pierre Odasso, 2e solo Gilles Mercier, 3e solo et 1er cornet solo Jean-Luc Ramecourt, 4e solo Trombones Patrice Buecher, 1er solo Antoine Ganaye, 1er solo Alain Manfrin, 2e solo David Maquet, 2e solo Trombones basses Franz Masson Raphaël Lemaire Tuba Victor Letter Timbales Jean-Claude Gengembre, 1er solo Adrien Perruchon, 1er solo Percussions Renaud Muzzolini, 1er solo Francis Petit, 1er solo Benoît Gaudelette, 2e solo et timbales Gabriel Benlolo, 2e solo Gérard Lemaire, 3e solo Concert enregistré par France Musique 18 OPRF 1901.indd 18 14/01/08 14:24:57 CITÉ DE LA MUSIQUE 12 concerts du 22 au 27 janvier samedi 19 janvier 3e biennale intercontemporain réunit 31 solistes partageant une même passion pour la musique du XXe siècle à aujourd’hui. Constitués en groupe permanent, ils participent aux missions de diffusion, de transmission et de création fixées dans les statuts de l’Ensemble. Placés sous la direction musicale de Susanna Mälkki, ils collaborent, aux côtés des Basson Pascal Gallois de QUATUORS À CORDES Cor Jean-Christophe Vervoitte Trompette Antoine Curé compositeurs, à l’exploration des Trombones techniques instrumentales ainsi qu’à Jérôme Naulais des projets associant musique, danse, Benny Sluchin théâtre, cinéma, vidéo et arts plastiques. Chaque année, l’Ensemble commande Percussions et joue de nouvelles œuvres, qui Michel Cerutti viennent enrichir son répertoire et Samuel Favre s’ajouter aux chefs-d’œuvre du XXe siècle. Les spectacles musicaux pour Piano le jeune public, les activités de formation Hideki Nagano des jeunes instrumentistes, chefs Sébastien Vichard d’orchestre et compositeurs ainsi que les nombreuses actions de sensibilisation Harpe des publics traduisent un engagement Frédérique Cambreling profond et internationalement reconnu au service de la transmission et de Violons l’éducation musicale. En les résidence Avec QuatuorsHae-Sun Kang à la Cité de la musique depuis 1995, Diégo Tosi l’Ensemble se produit et enregistre en France et à l’étranger où il est invité Altos par de grands festivals internationaux. Odile Auboin Financé par le ministère de la Culture et Christophe Desjardins de la Communication, l’Ensemble reçoit également le soutien de la Villedes de Paris. Violoncelle Intégrale quatuors d’ Pierre Strauch Hautbois et œuvres de Didier Pateau Contrebasse Frédéric Stochl Clarinette Jérôme Comte Musiciens supplémentaires Alain Damiens Flûte Clarinette basse Patrice Bocquillon Alain Billard Anne-Cécile Cuniot Amati, Arditti, Borodine, Brentano, Emerson, Hagen, Juilliard, Pacifica, Prazák, Rosamunde, Sine Nomine et Zehetmair Johann Sebastian Bach, Béla Bartók, Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms, Dmitri Chostakovitch, Antonín Dvorák, Joseph Haydn, Maurice Ravel, Franz Schubert, Robert Schumann... Photo © Navia / Agence Vu Elliott Carter 01 44 84 44 84 • www.cite-musique.fr 19 OPRF 1901.indd 19 14/01/08 14:25:19 Et aussi… Musique des missions jésuites Ensemble Elyma Gabriel Garrido, direction Ensemble Louis-Berger Ricardo Massun, direction Mercredi 12 mars, 20h > MÉDIATHÈQUE The English Concert Kenneth Weiss, orgue et direction Magali Léger, soprano Nous vous proposons… Georg Friedrich Haendel Concerto grosso Opus 3 n°4 Concerto pour orgue Opus 4 n°1 et n°2 Vêpres des Carmélites (extraits) Domenico Zipoli/Martin Schmid San Ignacio de Loyola Anonyme Messe « San Ignacio » Samedi 29 mars, 11h Concert éducatif Johann Sebastian Bach L’Art de la fugue Samedi 23 février, 20h Pierre-Laurent Aimard, piano Pierre Charvet, présentation Fiesta Criolla Ensemble Elyma Ballet Peru Andino Compagnie Ana Yepes Gabriel Garrido, direction Pierre-Laurent Aimard, piano Mardi 26 février, 20h Johann Sebastian Bach L’Art de la fugue The Indian Queen Opéra de Henry Purcell Livret de John Dryden et Robert Howard Reconstitution de Philip Pickett Version de concert New London Consort Philip Pickett, direction Joanne Lunn, soprano Julia Gooding, soprano Tone Braaten, soprano Mark Chambers, contre-ténor Christopher Robson, contre-ténor Andrew King, ténor Joseph Cornwell, ténor Michael George, baryton-basse Simon Grant, baryton-basse Mark Rowlinson, baryton-basse Samedi 29 mars, 20h > 3e Biennale de Quatuors à cordes Du 22 au 27 janvier Au cours de 12 concerts, les quatuors américains (Juilliard, Emerson, Brentano…) côtoient la fine fleur des ensembles européens (Prazák, Arditti, Sine Nomine…). Au programme : l’intégrale des quatuors d’Elliott Carter et de nombreuses œuvres de Haydn, Beethoven, Schubert, Bartók… > Zoom sur une œuvre Mercredi 23 janvier, de 18h30 à 19h30, avant le concert du Quatuor Brentano à 20h. Mercredi 12 mars, 15h Spectacle Jeune Public Les Electro-Merveilles Compagnie La Carrérarie Béla Bartók Quatuor à cordes n° 6 Par Jean-François Boukobza, musicologue … de consulter en ligne dans les « Dossiers pédagogiques » : Le Classicisme viennois dans les « Repères musicologiques » … d’écouter : Symphonie en ut de Joseph Martin Kraus par l’Orchestre de Chambre Suédois sous la direction de Petter Sundkvist • Das befreite Israel de Georg Philipp Telemann par la Rheinische Kantorei, Das Kleine Konzert, direction Hermann Max … de lire : Georg Philipp Telemann ou le célèbre inconnu de Gilles Cantagrel • Haydn de Marc Vignal … d’écouter en suivant la partition : Symphonie n° 26 « Les Lamentations » de Joseph Haydn par The English Concert, direction Trevor Pinnock http://mediatheque.cite-musique.fr > Musée Jusqu’au 20 janvier 2008 Exposition « Richard Wagner, visions d’artistes » À la recherche de l’art total : une plongée dans l’univers de Richard Wagner qui a inspiré peintres, sculpteurs et vidéastes depuis 1845, d’Henri Fantin-Latour à Bill Viola, d’Odilon Redon à Joseph Beuys, en passant par Salvador Dalí ou George Grosz. L’exposition se visite en musique, à l’écoute d’extraits des principaux opéras wagnériens. Une section consacrée au cinéma sonde les prolongements et détournements de l’œuvre du maître de Bayreuth, opérés par des réalisateurs aussi divers que Chaplin, Fellini ou Coppola. Des visites de l’exposition sont organisées pour les adultes tous les samedis et dimanches à 15h. Des visites pour les jeunes sont programmées. Consulter le dépliant trimestriel « jeunes publics » pour les dates. Conte musical pour les enfants à partir de 7 ans Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences no 757541, 757542, 757543 > Concerts Jeudi 21 février, 20h Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Ariane Fermont OPRF 1901.indd 20 14/01/08 14:25:20