Annexes budgétaires
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Annexes budgétaires
PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Version du 06/10/2015 à 10:33:35 PROGRAMME 193 : RECHERCHE SPATIALE MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE TABLE DES MATIÈRES Programme 193 : Recherche spatiale Présentation stratégique du projet annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Opérateurs 3 5 11 14 23 3 PLF 2016 Recherche spatiale P ROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 193 PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Roger GENET Directeur général de la recherche et de l'innovation Responsable du programme n° 193 : Recherche spatiale Le programme « Recherche spatiale » a pour finalité d’assurer à la France et à l’Europe la maîtrise des technologies et des systèmes spatiaux nécessaires pour faire face aux défis de recherche, de sécurité, de développement économique, d’aménagement du territoire ou encore d’environnement qui se posent ou qui sont susceptibles de se poser à elles. Le programme 193 finance également la contribution française à l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (Eumetsat), qui développe et opère une flottille de satellites météorologiques européens en orbite géostationnaire (Meteosat) et polaire (Metop et EPS), les exploite et en diffuse les résultats. Exception faite des satellites de télécommunications lorsqu’ils sont produits dans le cadre de filières technologiques éprouvées et, dans une moindre mesure, de certains satellites d’observation de la Terre, financés par le secteur privé, partout dans le monde les systèmes spatiaux sont financés, directement ou indirectement, par les États, les utilisations commerciales n’étant pas suffisantes pour couvrir l’ensemble de leurs coûts de développement, de déploiement et d’opération. Dès lors, les orientations retenues par la puissance publique en matière d’orientation de la recherche spatiale sont primordiales. Par ailleurs, les techniques spatiales étant fortement duales, la coopération avec le ministère de la défense est particulièrement importante. Deux facteurs externes récents viennent renforcer la nécessité d’un maintien de l’effort étatique et de l’aide à l’industrie dans le domaine spatial : d’une part, l’émergence d’un secteur concurrentiel commercial aux États-Unis, fortement aidé par la puissance publique via des commandes et des aides au développement, dans les secteurs des lanceurs et de l’observation de la Terre ; d’autre part, la poursuite de la montée en force comme concurrents commerciaux (concernant les lanceurs surtout, et aussi les activités d’observation de la Terre) de puissances spatiales autrefois peu ouvertes à l’exportation telles que la Chine, l’Inde, le Japon. La majorité des outils spatiaux, du moins les plus grands d’entre eux, doivent être développés à l’échelle européenne, car c’est à cette échelle que peut être définie une politique spatiale d’envergure. Historiquement, la maîtrise d’ouvrage est assurée par l’Agence spatiale européenne (ESA) ou par Eumetsat. L’Union européenne (UE) joue un rôle croissant en vertu du Traité de Lisbonne qui lui confère une compétence partagée dans le domaine spatial. L’Union européenne est par ailleurs engagée, en partenariat avec l’ESA, dans la réalisation du programme européen de navigation « Galileo » et du programme européen « Copernicus » (ex GMES) de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité. Alternativement, certains programmes spatiaux ambitieux sont développés en coopération bilatérale directe entre le CNES et la NASA (exploration martienne par exemple) ou d’autres partenaires étrangers, ou en coopération entre l’ESA et un grand partenaire non européen (NASA, Roscosmos). L’industrie spatiale européenne s’est fortement structurée ces dernières années, avec l’émergence d’un maître d’œuvre principal pour les lanceurs (alliance d’Airbus et du motoriste Safran) et de trois maîtres d’œuvre concurrents (Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space et l’allemand OHB) pour les systèmes de satellites. Aussi les agences spatiales ont-elles surtout vocation à assurer la maîtrise d’ouvrage, la préparation du futur et l’expertise technique, en veillant à ce que l’industrie reste à la fois compétitive et techniquement compétente. La stratégie du programme est mise en œuvre pour l’essentiel par son opérateur principal, le Centre national d’études spatiales (CNES), dans le cadre du contrat pluriannuel 2011-2015 signé le 26 octobre 2010 avec ses ministères de tutelle. Elle est définie en cohérence avec les résolutions prises par les ministres européens lors des différentes 4 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 P ROJET ANNUEL DE PERFORMANCES réunions du Conseil espace, conjoint UE - ESA, et lors des réunions du Conseil ministériel de l’ESA de novembre 2012 et décembre 2014. La préparation du prochain contrat État-CNES est en cours, pour une finalisation avant fin 2015. L’année 2016 verra la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion du conseil de l’ESA les 1 er et 2 décembre 2014, notamment sur Ariane 6. Cette décision est structurante pour l’industrie européenne des lanceurs, dans un contexte de compétition internationale accrue, notamment avec les États-Unis. En 2016 se tiendra un nouveau Conseil de l’ESA au niveau ministériel, qui devra décider l’engagement à terminaison d’Ariane 6. Les programmes engagés dans le cadre de l’ESA et du programme des investissements d’avenir relatifs à la nouvelle génération de satellites de télécommunications devant utiliser une propulsion toute électrique continueront. Un de leurs objectifs est de renforcer l’industrie française face à ses concurrents essentiellement transatlantiques. Ainsi, un effort particulier sera fourni pour que l’industrie française reste fortement présente sur le marché commercial (lanceurs et satellites de communication), afin de consolider son modèle économique qui ne saurait reposer uniquement sur le marché institutionnel européen, relativement faible. Par ailleurs, cette même année 2016 verra la montée en puissance des programmes financés par l’Union européenne, Copernicus et Galileo. La science sera toujours à l’honneur avec notamment les lancements de Pharao, Microscope, InSight, Exomars 2016. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Intensifier le rayonnement international de la recherche et de la technologie spatiales françaises INDICATEUR 1.1 Production scientifique des opérateurs du programme INDICATEUR 1.2 Chiffre d'affaires à l’export de l’industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années OBJECTIF 2 Garantir à la France et à l’Europe un accès à l’espace libre, compétitif et fiable INDICATEUR 2.1 Part du marché « ouvert » des lancements de satellites prise par Arianespace INDICATEUR 2.2 Coût moyen du lancement de satellites par le lanceur Ariane 5 OBJECTIF 3 INDICATEUR 3.1 OBJECTIF 4 INDICATEUR 4.1 OBJECTIF 5 INDICATEUR 5.1 Maîtriser les technologies et les coûts dans le domaine spatial Tenue des coûts, des délais et des performances pour les 10 projets phares du CNES Intensifier les efforts de valorisation de la recherche spatiale dans le but de répondre aux attentes de la société Nombre d’instruments spatiaux développés ou co-développés par la France utilisés à des fins applicatives Parfaire l’intégration européenne de la recherche spatiale française Taux de présence des projets européens dans les projets financés par le CNES 5 PLF 2016 Recherche spatiale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 193 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE L’objectif 3 a été recentré sur la maîtrise des technologies et des coûts dans le domaine spatial, avec la suppression de l’indicateur « Taux de bon fonctionnement des satellites par l’industrie française ». Il ne reflétait que la qualité pendant la phase de développement, soit souvent dans une période de 10 à 15 ans avant le constat d’un éventuel dysfonctionnement, ce qui ne permettait ni de conclusion sur la qualité actuelle des filières industrielles (qui ont fortement évolué entre-temps), ni la moindre tentative d’action correctrice. L’indicateur 4.1 a, quant à lui, été modifié : deux sous-indicateurs ont été créés pour permettre la distinction entre satellites de communication et de navigation, d’une part, et satellites d’observation, de sciences ou pour la défense, d’autre part. OBJECTIF N° 1 Intensifier le rayonnement international de la recherche et de la technologie spatiales françaises Les techniques spatiales contribuent de manière essentielle aux progrès de la science car les données obtenues par les grands observatoires spatiaux n’auraient la plupart du temps pas pu être acquises autrement. L’utilisation scientifique de l’espace a constitué une véritable révolution en ce qui concerne l’étude et l’exploration de notre univers. Les communautés scientifiques françaises jouent un rôle de premier plan au niveau mondial et plus particulièrement en Europe, dans l’établissement des choix des programmes et leur exploitation scientifique. INDICATEUR 1.1 Production scientifique des opérateurs du programme (du point de vue du citoyen) Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible Part française des publications de référence internationale liées à la recherche spatiale dans la production mondiale % 4,78 4,63 (valeur provisoire) 4,8 4,8 4,7 >= 4,8 Part française des publications de référence internationale liées à la recherche spatiale dans la production de l'Union européenne (UE 28) % 15,1 15,2 (valeur provisoire) 15,4 15,4 15,0 >= 15,5 Part de la production scientifique des opérateurs du programme dans l'espace France-Allemagne-Royaume-Uni % 31,8 31,7 (valeur provisoire) 32,2 32,2 32 >= 33 indice 1,13 1,12 (valeur provisoire) 1,12 1,12 1,13 >= 1,15 Reconnaissance scientifique des opérateurs du programme Précisions méthodologiques Mode de calcul : Sous-indicateurs « Part des publications… » La part de publications des opérateurs du programme se calcule en divisant le « nombre de publications de référence internationale des opérateurs du programme » par le « nombre de publications de référence internationale de l'UE 28 » (part européenne), « du monde » (part mondiale) ou de l’espace « France-Allemagne-Royaume-Uni ». Ce calcul est en compte fractionnaire : il tient compte du nombre de laboratoires signataires de chaque publication. Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, on adopte l’usage habituel en bibliométrie de calcul de l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alors la moyenne des valeurs constatées en n, n-1 et n-2. Sous-indicateur « Reconnaissance scientifique » La reconnaissance scientifique est exprimée par l’indice de citations à deux ans des publications françaises dans le domaine de la recherche spatiale. L’indice d’impact relatif est défini par le nombre moyen de citations reçues par publication de la France, normalisé à 1 au niveau mondial. Lorsque l’indice est supérieur (respectivement inférieur) à 1, les publications de la France ont une meilleure (respectivement moins bonne) visibilité que la visibilité moyenne des publications du corpus (le monde). 6 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, on adopte l’usage habituel en bibliométrie de calcul de l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alors la moyenne des valeurs constatées en n, n-1 et n-2. NB :compte tenu du temps nécessaire pour le recueil des données, l'identification des adresses et le calcul de valeurs fiables, la dernière valeur définitive disponible au moment de la préparation du RAP de l’année n est celle de n-1 ; au PAP de l’année n figure la valeur provisoire de l’année n-2. Sources des données : Thomson Reuters, Web of Science, indicateurs OST. Limites et biais connus : compte tenu de l’étroitesse du domaine défini et du petit nombre de publications repérées qui en découle, l’indicateur est caractérisé par une certaine instabilité qui doit conduire à une grande prudence d’interprétation des résultats. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Sous-indicateurs « Part de la production scientifique » Cet indicateur offre une triple mesure de la part de la production scientifique française dans le secteur de la recherche spatiale, qui est pratiquement stable dans un contexte international concurrentiel et dans lequel la France est un acteur de référence historique. La baisse de la part française dans la production mondiale constatée entre 2012 et 2014, due à la montée en puissance des pays émergents, s’est stabilisée et devrait même s’inverser en 2015. La participation aux missions martiennes de la NASA et les excellents résultats des missions emblématiques Herschel et Planck en astrophysique et cosmologie, publiés cette année, y ont contribué. La poursuite de ces publications, la moisson de résultats de la mission Rosetta et les publications attendues grâce à GAIA (ESA) et aux satellites Sentinel (UE) devraient permettre de consolider cette tendance pour les prochaines années, sans toutefois dépasser les bons résultats attendus en 2015. Sous-indicateur « Reconnaissance scientifique » Le programme alimente un secteur de recherche qui, quoique concurrentiel, est un domaine dans lequel la France reste un acteur de référence. La stabilité autour d’une valeur légèrement supérieure à 1,10 est donc à portée. INDICATEUR 1.2 Chiffre d'affaires à l’export de l’industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années (du point de vue du contribuable) Chiffre d'affaires à l’export de l’industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années. Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible % 136 > 137 (valeur provisoire) 130 135 140 130 Précisions méthodologiques Sources des données : groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et CNES. Mode de calcul : chiffre d’affaires limité aux ventes finales sur le marché commercial (année n) rapporté à la moyenne annuelle de la subvention publique attribuée au CNES au cours des cinq années précédentes (n-5 à n-1). Limites et biais connus : l’indicateur mesure la compétitivité de l’offre spatiale française, mais ses fluctuations reflètent également celles du volume de l’activité spatiale en Europe et dans le monde. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Le retour de constructeurs de satellites américains sur le marché commercial crée une nouvelle concurrence, d’autant plus forte qu’elle dispose de technologies dont le développement a été financé par la défense américaine. En 2015, une stagnation du chiffre à l’export de l’industrie française (reflet des prises de commandes de 2012-2013) est constatée, avant l’arrivée des développements en cours (satellites électriques) conduits dans le cadre des programmes du CNES et du programme des investissements d’avenir. Les bons résultats des commandes engrangées en 2014 devraient produire leurs effets de fin 2015 à mi 2017 ou au delà, et ainsi permettre de dépasser la cible initialement définie pour 2017. Par ailleurs, les nouveaux marchés de l’observation de la Terre et des constellations en orbite basse devraient dynamiser cet indicateur à moyen terme. 7 PLF 2016 Recherche spatiale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 193 OBJECTIF N° 2 Garantir à la France et à l’Europe un accès à l’espace libre, compétitif et fiable L’accès à l’espace est un élément essentiel à toute politique spatiale ; certaines missions poursuivant un objectif de souveraineté nationale, cet accès doit être garanti de manière autonome. Les indicateurs choisis s’appliquent, en conséquence, aux lanceurs mis en œuvre par l’opérateur européen Arianespace. Ils reflètent la compétitivité des systèmes de lancement européens. Depuis 2006 Arianespace a pu avoir une cadence réellement opérationnelle avec le lanceur « Ariane 5 ECA » ; à l’heure actuelle, plus de soixante lancements d’affilée ont été réussis. INDICATEUR 2.1 Part du marché « ouvert » des lancements de satellites prise par Arianespace (du point de vue du citoyen) Part du marché « ouvert » des lancements de satellites prise par Arianespace. Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible % 60 50 ND ND ND >= 50 Précisions méthodologiques Sources des données : Arianespace Mode de calcul : le marché « ouvert » est celui accessible à Arianespace et à au moins un concurrent ; en sont exclus les clients captifs des autres lanceurs (satellites gouvernementaux américains, russes, chinois, japonais essentiellement). Cet indicateur est construit à partir du nombre de contrats de lancement obtenus dans l’année considérée. NB : pour des raisons de confidentialité commerciale liée aux contrats en cours de négociation, les prévisions 2015 et 2016 ne peuvent être diffusées. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Le marché connaît des évolutions potentiellement majeures avec la propulsion électrique des satellites d’une part et l’arrivée du nouveau lanceur de Space-X d’autre part. Mais il est raisonnable, à ce stade, de prévoir qu’Arianespace gardera une part supérieure à 50 % du marché mondial ouvert des lancements face au Falcon-9 de Space-X et au Proton russe. Dans le futur il conviendra de surveiller de près les performances économiques des lanceurs indiens (GSLV) et chinois (Long March). Par exemple en 2014, Arianespace avait procédé au lancement de six Ariane, quatre Soyouz et un Vega, représentant un chiffre d’affaires de l’ordre de plus d’un milliard d’euros. INDICATEUR 2.2 Coût moyen du lancement de satellites par le lanceur Ariane 5 (du point de vue du contribuable) Prix d'un lancement rapporté à la performance du lanceur Ariane 5 Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible €/kg 22 600 21 300 ND ND ND 20 000 Précisions méthodologiques Sources des données : Arianespace Mode de calcul : l’indicateur s’obtient en divisant le chiffre d’affaires d’Arianespace (y compris le financement annuel de l’exploitation d’Ariane 5 via le programme « European guaranted Access to space » - EGAS s’il y a lieu) par la masse totale (équivalent GTO – Geostationary Transfert Orbit) des satellites lancés. 8 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Limites et biais connus : l’année cible choisie pour l’indicateur correspond à la première année du prochain lot du contrat d’approvisionnement d’Ariane 5 par Arianespace auprès d’EADS, pour lequel un gain de productivité est attendu. NB : pour des raisons de confidentialité commerciale liée aux contrats en cours de négociation, les prévisions 2015 et 2016 ne peuvent être diffusées. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE La cible fixée reste ambitieuse et dépendra en bonne partie de la cadence de lancement d’« Ariane 5 ECA » cette année-là. A l’horizon 2020, l’ambition est un coût au kg diminué grâce aux efforts d’augmentation de performance entrepris sur « A5 ECA » et financés par le programme des investissements d’avenir. Ariane 6 permettra ensuite de viser un coût nettement inférieur (< 15 000 € / kg). OBJECTIF N° 3 Maîtriser les technologies et les coûts dans le domaine spatial L’indicateur mesure la qualité de la maîtrise d’ouvrage du CNES, qui est aussi un élément de la maîtrise de la qualité et de la fiabilité des technologies spatiales. INDICATEUR 3.1 Tenue des coûts, des délais et des performances pour les 10 projets phares du CNES (du point de vue du contribuable) Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible Ecart moyen des coûts % 2 1,6 2,5 2,5 3 3 Ecart moyen des délais mois 4 7 5 7 7 5 % 100 99,5 99 99 99 99 Performances Précisions méthodologiques Sources des données : CNES. Mode de calcul : pour chacun des trois sous-indicateurs est mesuré l’écart entre l’estimation actualisée de la valeur à terminaison et celle présentée lors de la décision de réalisation du projet (généralement dans le dossier de lancement de la phase C/D du programme soumise au conseil d’administration). Les 10 projets choisis, pour chaque sous indicateur, sont les plus importants, en termes techniques et budgétaires, dans chaque domaine. Ils sont représentatifs des principales coopérations du CNES avec l’Agence spatiale européenne, la NASA, les États européens, ainsi que d’autres acteurs. Ils comprennent des projets en fin de développement et des projets dont le développement est prévu sur la période du contrat. Au fur et à mesure de l’avancement du contrat, les projets déjà développés seront remplacés par de nouveaux projets, en respectant le poids de chaque domaine. Coûts : prévision, en euros courants, du coût à achèvement estimé mi-2015 de l’ensemble des projets concernés, rapporté à la somme des coûts nominaux des projets lorsqu’ils ont été respectivement proposés pour décision au Conseil d’administration du CNES. Le coût d’achèvement correspond au montant des dépenses réalisées depuis le début du projet augmenté du montant des prévisions de dépenses prévues jusqu’à l’achèvement du projet. Délais : écart constaté entre prévisions et réalisations d’événements clefs de projets. On calcule la moyenne des écarts (en nombres de mois) entre les prévisions (dites « dates prévues »), effectuées lors de la décision du projet pour la survenue au plus tôt d’événements majeurs (liés aux projets), et les « dates constatées » de réalisation (ou de nouvelle prévision) de ces mêmes événements. Performances : moyenne des % de tenue de la performance (au sens technique : satisfaction du besoin, disponibilité). La tenue de performance est estimée par le responsable programmatique du CNES en fonction des éléments fournis par les équipes techniques et opérationnelles, ainsi que par les utilisateurs des données produites par les projets concernés qui ont fait l’objet de recettes en vol dans l’année considérée. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Les prévisions prennent en compte la connaissance actuelle de la situation des projets et du remplacement de ceux qui sont parvenus à terme par des nouveaux. Il est à noter que l’évolution de la réglementation américaine ITAR (International Traffic in Arms Regulations) pourrait avoir un impact négatif sur cet indicateur. En effet, elle imposerait de remplacer certains composants envisagés dans des programmes en coopération, ce qui entraînerait alors un 9 PLF 2016 Recherche spatiale O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 193 surcoût et des délais supplémentaires. La prise en compte de nouvelles mesures pour se prémunir de ce risque (doubles sources, accords avec les USA…) devrait à l’avenir permettre de revenir à des délais moyens proches des valeurs antérieures à 2014. OBJECTIF N° 4 Intensifier les efforts de valorisation de la recherche spatiale dans le but de répondre aux attentes de la société Un des buts fondamentaux de la recherche spatiale est de préparer la mise en place de systèmes spatiaux d’application de service. Ce sont donc ces derniers qui en représentent le mieux la valorisation. INDICATEUR 4.1 Nombre d’instruments spatiaux développés ou co-développés par la France utilisés à des fins applicatives (du point de vue du citoyen) Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible Satellites de communication ou de navigation Nombre 223 229 SO 235 240 >=245 Charges utiles d'observation de la Terre ou de sécurité défense Nombre 50 60 SO 65 65 >=65 Précisions méthodologiques Sources des données : décompte effectué par le CNES. Mode de calcul : le premier sous-indicateur calcule le nombre de satellites de communication (géostationnaires et orbite basse, incluant donc les constellations auxquelles l’industrie française contribue telles que Iridium, Globalstar) et de navigation. Toutefois les satellites Galileo ne sont pas développés par l’industrie française et ne sont donc pas pris en compte. Le second sous-indicateur s’applique aux instruments embarqués : radars, systèmes optiques, instruments d’écoute… JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE La bonne dynamique de construction de satellites et de charges utiles réalisés par l’industrie française se poursuit. Elle pourrait s’accélérer très fortement en télécommunication d’ici 3 à 4 ans notamment avec le contrat « One Web » signé par Airbus (prévoyant de lancer plus de 700 satellites avant 2020, si ce projet arrive à terme). OBJECTIF N° 5 Parfaire l’intégration européenne de la recherche spatiale française Un programme spatial complet doit associer nos partenaires européens, en particulier l’ESA, l’Union européenne et leurs États membres. L’indicateur retenu permet de mesurer le degré d’intégration de ce principe dans les activités du CNES. INDICATEUR 5.1 Taux de présence des projets européens dans les projets financés par le CNES (du point de vue du citoyen) Proportion du budget du CNES consacré à des programmes en coopération européenne Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible % 74 73 72 72 72 >= 70 10 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O BJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Unité 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Prévision PAP 2015 2015 Prévision actualisée 2016 Prévision 2017 Cible Part du CNES dans le financement de ces programmes en coopération % 20 16 16 16 16 >= 15 Part, en budget, des programmes spatiaux européens auxquels la France contribue % 92 92 92 92 92 >= 90 Précisions méthodologiques Sources des données : CNES La base des données est le plan à moyen terme (PMT) du CNES. On entend par projets européens les projets auxquels contribuent des organisations européennes (ESA, EUMETSAT, Union européenne…) ou des États européens (Italie, Allemagne, Belgique, Suède…). Mode de calcul : le premier sous-indicateur calcule le ratio (budgets des programmes 193 et 191 alloués aux programmes menés en coopération avec un pays ou une organisation européenne) / (subvention programmes 193 et 191 du CNES). Le second calcule le ratio (budget CNES de ces programmes en coopération) / (budget total de ces programmes en coopération). Le troisième calcule le ratio (budget total des programmes spatiaux européens auxquels la France contribue) / (budget total des programmes spatiaux européens). Pour ce dernier point, il s’agit d’une estimation, car le CNES n’a pas accès aux détails des coûts des programmes des autres pays membres. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Les prévisions sont basées sur la programmation du CNES et sur une extrapolation à partir des budgets de l’ESA, de l’UE et des États membres pour 2015 et 2016. Si, globalement, cet indicateur peut varier dans les années qui viennent compte tenu de la programmation, il est également sensible aux évolutions des budgets du CNES, des autres États membres (notamment montée en puissance de l’Allemagne et du Royaume-Uni) et de l’UE. Les prévisions 2016-2017 reposent sur une hypothèse de subvention pour charges de service public constante. Le premier sous-indicateur montre que la grande majorité des programmes menés par le CNES ou auxquels il participe sont en coopération européenne, ce qui est conforme à la stratégie spatiale nationale. Les deuxième et troisième sous-indicateurs montrent qu’avec une participation qui est limitée à une valeur proche du taux de PNB de la France en Europe, la France participe (souvent avec un rôle clé) à la quasi-totalité (92%) des programmes spatiaux européens, ceux menés par l’ESA comme ceux conduits en coopération bilatérale. Ce fort retour avec un investissement limité est le fruit du savoir-faire du CNES, des laboratoires et de l’industrie française. 11 PLF 2016 Recherche spatiale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2016 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS 2016 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action 01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2016 71 876 044 111 259 262 183 135 306 02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre 166 752 423 112 083 405 278 835 828 03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication 29 325 426 89 007 410 118 332 836 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 134 551 954 378 281 493 512 833 447 05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique 115 001 670 107 138 549 222 140 219 57 500 835 26 372 566 83 873 401 42 568 853 42 568 853 866 711 538 1 441 719 890 06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche 07 – Développement des satellites de météorologie Total 575 008 352 FDC et ADP attendus en 2016 2016 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action 01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2016 71 876 044 111 259 262 183 135 306 02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre 166 752 423 112 083 405 278 835 828 03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication 29 325 426 89 007 410 118 332 836 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 134 551 954 378 281 493 512 833 447 05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique 115 001 670 107 138 549 222 140 219 57 500 835 26 372 566 83 873 401 42 568 853 42 568 853 866 711 538 1 441 719 890 06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche 07 – Développement des satellites de météorologie Total 575 008 352 FDC et ADP attendus en 2016 Programme n° 193 12 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE) 2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action 01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2015 71 888 088 110 271 772 182 159 860 02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre 166 780 365 111 088 600 277 868 965 03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication 29 330 340 88 217 417 117 547 757 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 134 574 501 374 924 024 509 498 525 05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique 115 020 941 106 187 632 221 208 573 57 510 471 26 138 494 83 648 965 42 568 853 42 568 853 859 396 792 1 434 501 498 06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche 07 – Développement des satellites de météorologie Total 575 104 706 Prévisions FDC et ADP 2015 2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l'action / sous-action 01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total pour 2015 71 888 088 110 271 772 182 159 860 02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre 166 780 365 111 088 600 277 868 965 03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication 29 330 340 88 217 417 117 547 757 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 134 574 501 374 924 024 509 498 525 05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique 115 020 941 106 187 632 221 208 573 57 510 471 26 138 494 83 648 965 42 568 853 42 568 853 859 396 792 1 434 501 498 06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche 07 – Développement des satellites de météorologie Total 575 104 706 Prévisions FDC et ADP 2015 13 PLF 2016 Recherche spatiale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE Autorisations d’engagement Titre et catégorie Ouvertes en LFI pour 2015 Demandées pour 2016 Crédits de paiement Ouverts en LFI pour 2015 Demandés pour 2016 Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 575 104 706 575 008 352 575 104 706 575 008 352 Subventions pour charges de service public 575 104 706 575 008 352 575 104 706 575 008 352 Titre 6 – Dépenses d’intervention 859 396 792 866 711 538 859 396 792 866 711 538 Transferts aux autres collectivités Total 859 396 792 866 711 538 859 396 792 866 711 538 1 434 501 498 1 441 719 890 1 434 501 498 1 441 719 890 Programme n° 193 14 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Autres titres Crédits de paiement Total Titre 2 Dépenses de personnel Autres titres Total 01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science 183 135 306 183 135 306 183 135 306 183 135 306 02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre 278 835 828 278 835 828 278 835 828 278 835 828 03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication 118 332 836 118 332 836 118 332 836 118 332 836 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 512 833 447 512 833 447 512 833 447 512 833 447 05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique 222 140 219 222 140 219 222 140 219 222 140 219 06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche 83 873 401 83 873 401 83 873 401 83 873 401 07 – Développement des satellites de météorologie 42 568 853 42 568 853 42 568 853 42 568 853 1 441 719 890 1 441 719 890 1 441 719 890 1 441 719 890 Total PARTICIPATION DE LA FRANCE AUX ORGANISATIONS SCIENTIFIQUES INTERNATIONALES Contribution française à l’Agence spatiale européenne (ESA) : 824,143 M€ L’ESA (European Space Agency) est une agence intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par une vingtaine de pays européens. Elle est, par son budget, la seconde agence spatiale dans le monde après la NASA. Ses activités couvrent l’ensemble du domaine spatial : astrophysique, exploration du système solaire, étude du Soleil, étude et observation de la Terre par satellite, développement de lanceurs, vols habités, navigation par satellite, technologies et télécommunications spatiales. L’ESA participe également à des programmes spatiaux initiés par d’autres agences. Elle siège à Paris et utilise les installations du centre spatial guyanais. Le budget 2015 de l’agence s’établit à 4 433 M€. La contribution française représente plus de 20 % des contributions directes des États membres. Elle est principalement portée par le programme 193, mais la France contribue aussi au financement de certains programmes de l’ESA à travers les programmes d’investissements d’avenir (PIA) pour un montant prévisionnel de 6,185 M€ en 2016. Le Conseil ministériel de l’ESA, réuni à Luxembourg début décembre 2014, a arrêté une nouvelle programmation à moyen terme (PMT) dont l’élément majeur pour l’avenir de l’Europe spatiale est la décision de développer un nouveau lanceur, Ariane 6, qui remplacera Ariane 5 à compter de 2020. Ce conseil s’est également déterminé sur la participation européenne à l’exploitation de la station internationale et sur le devenir de l’exploration spatiale. La nouvelle PMT, qui en découle, prévoit des transferts en provenance du P193 de 824,1 M€ en 2016. 15 PLF 2016 Recherche spatiale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 193 Contribution française à l’Organisation européenne de satellites météorologiques (EUMETSAT) : 42,569 M€ La France contribue aux programmes de satellites météorologiques développés par EUMETSAT et participe à des opérations d’investissement lourdes, partagées entre l’ensemble des trente États membres et de l’État coopérant. EUMETSAT est principalement financée par les contributions versées par ses États membres, calculées proportionnellement au revenu national brut (RNB) des différents États. Hors programmes optionnels, le budget prévisionnel 2016 d’EUMETSAT s’établit à 547,142 M€. L ’augmentation sensible de ce budget par rapport à 2015 (371,9 M€) est liée à la montée en puissance de deux programmes phares d'EUMETSAT, à savoir Météosat Troisième Génération (MTG) et EPS-SG (EUMETSAT polar system-second generation). La contribution française au fonctionnement de l’organisation représente 14,4 % du total des contributions des États membres, hors programmes optionnels. SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS (en milliers d’euros) Opérateur CNES - Centre national d'études spatiales (P193) AE PLF 2016 CP PLF 2016 1 399 151 1 399 151 Subventions pour charges de service public 575 008 575 008 Transferts 824 143 824 143 Météo-France (P170) 42 569 42 569 Transferts 42 569 42 569 1 441 720 575 008 1 441 720 575 008 866 712 866 712 Total Total des subventions pour charges de service public Total des dotations en fonds propres Total des transferts 16 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2015 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2014 (RAP 2014) Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2014 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2014 9 800 450 AE LFI 2015 + reports 2014 vers 2015 + prévision de FDC et ADP + décret n°2015-402 du 9 avril 2015 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance + décret n°2015-639 du 9 juin 2015 portant annulation de crédits CP LFI 2015 + reports 2014 vers 2015 + prévision de FDC et ADP + décret n°2015-402 du 9 avril 2015 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance + décret n°2015-639 du 9 juin 2015 portant annulation de crédits Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2015 1 371 501 498 1 381 301 948 0 ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR AE CP 2016 CP 2017 CP 2018 CP au-delà de 2018 Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2015 CP demandés sur AE antérieures à 2016 CP PLF / CP FDC et ADP Estimation des CP 2017 sur AE antérieures à 2016 Estimation des CP 2018 sur AE antérieures à 2016 Estimation des CP au-delà de 2018 sur AE antérieures à 2016 0 0 AE nouvelles pour 2016 AE PLF / AEFDC et ADP CP demandés sur AE nouvelles en 2016 CP PLF / CPFDC et ADP Estimation des CP 2017 sur AE nouvelles en 2016 Estimation des CP 2018 sur AE nouvelles en 2016 Estimation des CP au-delà de 2018 sur AE nouvelles en 2016 1 441 719 890 1 441 719 890 Totaux 1 441 719 890 CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2016 CP 2016 demandés sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016 CP 2017 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016 CP 2018 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016 CP au-delà de 2018 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016 100 % 0% 0% 0% 17 PLF 2016 Recherche spatiale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 193 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION N° 01 12,7 % Développement de la technologie spatiale au service de la science Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2016 Autorisations d’engagement 183 135 306 183 135 306 Crédits de paiement 183 135 306 183 135 306 Cette action concerne les programmes spatiaux d’étude et d’exploration de l’univers, ceux de la physique fondamentale et des sciences de la vie et de la matière ainsi que des activités relevant des sciences humaines et sociales. Elle a pour but de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de permettre de développer et de tester des technologies spatiales innovantes. Les programmes financièrement les plus importants (par exemple, les missions astronomiques « Herschel » et « Planck ») sont menés au sein de l’agence spatiale européenne, essentiellement dans le cadre du programme scientifique obligatoire (auquel les États membres contribuent au prorata de leur produit national brut) : ce programme finance les missions, les instruments embarqués constituant les apports en nature des États membres, après appel à propositions. La contribution française correspondante est portée par le CNES. Le financement des instruments français embarqués est partagé entre le CNES et les établissements publics concernés. En complément, le CNES mène des programmes nationaux ou en coopération bilatérale (par exemple, le satellite « Corot »), généralement basés sur des micro- ou des mini-satellites. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 71 876 044 Subventions pour charges de service public 71 876 044 71 876 044 71 876 044 Dépenses d'intervention 111 259 262 111 259 262 Transferts aux autres collectivités 111 259 262 111 259 262 Total 183 135 306 183 135 306 Dépenses de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (71,876 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (111,259 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution française à l’ESA 18 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 02 19,3 % Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2016 Autorisations d’engagement 278 835 828 278 835 828 Crédits de paiement 278 835 828 278 835 828 L’objet de cette action est de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de pré parer, développer et tester des outils spatiaux destinés à des utilisations au service des politiques nationales et européennes. C’est ainsi qu’ont été initiées les filières de satellites météorologiques (avant leur transfert sous la responsabilité d'Eumetsat), de satellites « Spot » ou « Pléiades » d’observation optique, ou encore de satellites d’océanographie « Jason ». Les activités concernées peuvent être menées dans le cadre d’un programme facultatif de l’ESA ou dans un cadre national ou bilatéral. Ce second cas est historiquement plus fréquent que pour l’action n° 1. Le programme européen « Copernicus » de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité, mené conjointement par l’Agence spatiale européenne et l’Union européenne, marque l’implication croissante de cette dernière dans ce domaine. En effet, en application du Traité de Lisbonne qui confère à l'Union Européenne une compétence pour le domaine spatial, celle-ci devrait accroître son rôle dans les prochaines années. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 166 752 423 166 752 423 Subventions pour charges de service public 166 752 423 166 752 423 Dépenses d'intervention 112 083 405 112 083 405 Transferts aux autres collectivités 112 083 405 112 083 405 Total 278 835 828 278 835 828 Dépenses de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (166,752 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (112,083 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution française à l’ESA 19 PLF 2016 Recherche spatiale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 03 Programme n° 193 8,2 % Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2016 Autorisations d’engagement 118 332 836 118 332 836 Crédits de paiement 118 332 836 118 332 836 Cette action concerne les programmes spatiaux de télécommunications et de navigation-localisation-synchronisation. Elle permet de préparer, développer et tester des technologies et des systèmes spatiaux destinés à des utilisations opérationnelles. Les domaines en question possèdent un caractè re dual très affirmé, c’est-à-dire que les travaux de recherche menés dans ce cadre peuvent trouver des applications tant civiles que militaires. L’effort technologique entrepris permet également de renforcer la position de l’industrie française sur un des rares marchés spatiaux commerciaux viables aujourd’hui, à savoir celui des télécommunications. Les activités de télécommunications peuvent être conduites sous l’égide de l’ESA ou au niveau national : la principale activité en cours est le développement de la future plate-forme « Neosat-bus », cœur de gamme de l’industrie spatiale européenne. Le programme européen « Galiléo » de navigation-localisation-synchronisation, mené initialement conjointement par l’ESA et l’Union européenne, marque l’implication de cette dernière dans ce domaine. Depuis 2007, le programme « Galiléo » est ainsi intégralement financé par l’Union européenne. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 29 325 426 29 325 426 Subventions pour charges de service public 29 325 426 29 325 426 Dépenses d'intervention 89 007 410 89 007 410 Transferts aux autres collectivités 89 007 410 89 007 410 118 332 836 118 332 836 Total Dépenses de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (29,325 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (89,007 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution française à l’ESA 20 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 04 35,6 % Maîtrise de l'accès à l'espace Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2016 Autorisations d’engagement 512 833 447 512 833 447 Crédits de paiement 512 833 447 512 833 447 Cette action concerne les programmes de lanceurs spatiaux et des infrastructures associées (centre spatial guyanais CSG). Elle a pour but de préparer, de développer et de qualifier les systèmes de lancement assurant à l’Europe l’autonomie d’accès à l’espace au meilleur coût pour les puissances publiques. La commercialisation des services de lancement est assurée par Arianespace. Les développements et les qualifications des lanceurs « Ariane » et « Vega », ainsi que l’implantation du lanceur russe « Soyouz » au CSG, ont été ou sont menés sous l’égide de l’ESA. L’enjeu actuel est double : - développer pour 2020 Ariane 6, qui succède à Ariane 5 ECA, conformément à la décision du Conseil ministériel de l’ESA de novembre 2012. La réunion de ce même Conseil fin 2014 a permis d'adopter une nouvelle configuration pour Ariane 6, plus flexible grâce à la possibilité d'utiliser deux ou quatre boosters à poudre ; par ailleurs une nouvelle approche industrielle simplifiée y a été entérinée, avec un assouplissement de la règle du retour géographique (recours à la compétition systématique) au cas particulier de ce marché très compétitif des lanceurs. Ces nouvelles orientations permettront à l'Europe spatiale de rester leader dans le domaine des lancements ; - maintenir l'attractivité commerciale du lanceur Ariane 5 dans l'intervalle. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 134 551 954 134 551 954 Subventions pour charges de service public 134 551 954 134 551 954 Dépenses d'intervention 378 281 493 378 281 493 Transferts aux autres collectivités 378 281 493 378 281 493 Total 512 833 447 512 833 447 Dépense de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (134,552 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (378,281 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution française à l’ESA 21 PLF 2016 Recherche spatiale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION N° 05 Programme n° 193 15,4 % Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2016 Autorisations d’engagement 222 140 219 222 140 219 Crédits de paiement 222 140 219 222 140 219 Cette action concerne : - la station spatiale internationale (ISS) ; - la conception, le développement et les premiers modèles de plates-formes de mini- et de micro-satellites (à ce jour, respectivement les filières « Proteus » et « Myriades ») ; - les technologies génériques qui doivent permettre d’améliorer les performances des satellites en termes de fiabilité, de puissance disponible, de masse embarquée, de contrôle d’altitude et d’orbite, de stockage et de transmission de données ou de capacités de calcul. Hormis la station spatiale internationale, qui est un programme international auquel la France contribue au travers de l’ESA, les travaux sont menés essentiellement dans un cadre national. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 115 001 670 115 001 670 Subventions pour charges de service public 115 001 670 115 001 670 Dépenses d'intervention 107 138 549 107 138 549 Transferts aux autres collectivités 107 138 549 107 138 549 Total 222 140 219 222 140 219 Dépenses de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (115,002 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (107,139 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution ACTION N° 06 française 5,8 % Moyens généraux et d'appui à la recherche Titre 2 Hors titre 2 Total Autorisations d’engagement 83 873 401 83 873 401 Crédits de paiement 83 873 401 83 873 401 FDC et ADP attendus en 2016 à l’ESA 22 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Cette action porte sur le fonctionnement général du CNES et les investissements associés. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 57 500 835 57 500 835 Subventions pour charges de service public 57 500 835 57 500 835 Dépenses d'intervention 26 372 566 26 372 566 Transferts aux autres collectivités 26 372 566 26 372 566 Total 83 873 401 83 873 401 Dépenses de fonctionnement : Les dépenses de fonctionnement (57,501 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action. NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du présent projet annuel de performance. Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (26,373 M€) correspondent (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action. à la part de contribution ACTION N° 07 française à l’ESA 3,0 % Développement des satellites de météorologie Titre 2 Hors titre 2 Total Autorisations d’engagement 42 568 853 42 568 853 Crédits de paiement 42 568 853 42 568 853 FDC et ADP attendus en 2016 Cette action concerne la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), au sein de laquelle MétéoFrance représente la France. Ces opérations d’investissement lourdes sont ainsi partagées entre l’ensemble des membres d'Eumetsat. Les moyens mis en place sont coordonnés à l’échelle mondiale, principalement avec nos partenaires américains et japonais, ce qui permet d’avoir accès aux données recueillies par leurs satellites. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses d'intervention 42 568 853 42 568 853 Transferts aux autres collectivités 42 568 853 42 568 853 Total 42 568 853 42 568 853 Dépenses d’intervention : Les dépenses d’intervention (42,569 M€) correspondent à la part de la contribution française à EUMETSAT (catégorie 64) financée par ce programme, par le biais de MétéoFrance qui apporte un complément financier. 23 PLF 2016 Recherche spatiale O PÉRATEURS Programme n° 193 OPÉRATEURS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) LFI 2015 Nature de la dépense PLF 2016 Autorisations d’engagement Subventions pour charges de service public Crédits de paiement 575 105 Autorisations d’engagement 575 105 575 008 Crédits de paiement 575 008 Dotations en fonds propres Transferts Total 859 397 859 397 866 712 866 712 1 434 502 1 434 502 1 441 720 1 441 720 Outre les crédits alloués au CNES sous forme de subvention pour charges de service public (575,008 M€), les montants présentés ci-dessus incluent le financement de la contribution annuelle de la France au budget de l’Agence spatiale européenne (824,143 M€) et les crédits versés par le programme 193 à Météo France au titre de la contribution française à EUMETSAT (42,569 M€). CONSOLIDATION DES EMPLOIS EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE Réalisation 2014 (1) Intitulé de l’opérateur ETPT rémunérés par ce programme (2) LFI 2015 ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond CNES - Centre national d'études spatiales 2 412 2 390 239 298 Total ETP 2 412 239 Total ETPT 2 390 298 ETP ETPT dont contrats aidés PLF 2016 ETPT rémunérés par ce programme (2) ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond 2 417 2 417 dont contrats aidés ETPT rémunérés par ce programme (2) ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond 303 2 417 230 303 2 417 230 (1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE ETPT Emplois sous plafond 2015 (1) 2 417 Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2015 (2) Impact du schéma d'emplois 2016 (3) 0 Solde des transferts T2/T3 (4) Solde des transferts internes (5) Solde des mesures de périmètre (6) Corrections techniques (7) Abattements techniques (8) Emplois sous plafond PLF 2016 (9) 2 417 dont contrats aidés 24 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O PÉRATEURS Rappel du schéma d’emplois 2016 en ETP (10) 25 PLF 2016 Recherche spatiale O PÉRATEURS Programme n° 193 PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR) CNES - Centre national d'études spatiales Le Centre national d’études spatiales (CNES) est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle des ministères chargés de la recherche, de l’espace et de la défense. Il a pour mission d’élaborer, de proposer et de conduire la politique spatiale de la France. Le CNES est implanté sur quatre centres : à Paris, sur deux sites, avec l’agence de programmes et siège d’une part, la direction des lanceurs d’autre part, en co-localisation avec les équipes lanceurs de l’Agence spatiale européenne (développement du lanceur « Ariane » pour le compte de l’Agence spatiale européenne, missions de prospective et de R&D sur les nouveaux concepts de lanceurs et les systèmes avancés de propulsion) ; le Centre spatial de Toulouse (conduite des projets de systèmes orbitaux et développement des systèmes spatiaux complets) ; le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou (port spatial de l’Europe). Le CNES assure la responsabilité du CSG pour le compte de la France et représente la France au sein de l’exécutif de l’Agence spatiale européenne (ESA, European Space Agency). Le contrat d’objectifs et de performance 2011-2015, en cours de renouvellement, se structure autour de cinq grands domaines stratégiques : - accès à l’espace : exploitation d’Ariane 5, Soyouz, développement de Véga, rapprochement de la direction des lanceurs du CNES et de celle de l’ESA ; - grand public : développement de télécommunications de nouvelle génération pour répondre aux politiques publiques dans le domaine des TIC et du numérique, favoriser l’émergence de nouveaux marchés grand public, réussir Galileo et contribuer à la compétitivité de l’industrie ; - terre, environnement et climat : contribuer à la protection de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique et la gestion des ressources naturelles, en coopération internationale ; - sciences de l’univers et préparation de l’avenir : réalisation de premières dans les domaines des sciences de l’univers, de la physique fondamentale des sciences de la vie et de la matière, en microgravité, dans les technologies spatiales en exploitant les coopérations multilatérales et la station spatiale internationale et en priorité le programme scientifique obligatoire de l’ESA ; - sécurité et défense : poursuivre le rapprochement entre le CNES et la direction générale de l’armement dans les domaines de l’observation de la terre, l’écoute électromagnétique, les télécommunications par satellites, la navigation, l’alerte avancée, la R&T (recherche et technologie) et les démonstrateurs ; le développement dans un cadre européen des projets destinés à la sécurité et le plein usage de la dualité des technologies. Dans les deux domaines que constituent l’accès à l’espace et son utilisation, le CNES se positionne dorénavant au sein d’une stratégie globale impliquant l’Union européenne et l’ESA. L’année 2014-2015 a été marquée par certains événements et décisions significatives, qui par ailleurs conditionnent les enjeux de l'année 2016 : - Ariane 6 : le conseil de l’agence spatiale européenne au niveau ministériel qui s’est tenu à Luxembourg le 2 décembre 2014 a conclu un accord historique qui est d’engager le programme Ariane 6 pour prendre le relais d’Ariane 5. La vision commune du CNES, de l’ESA et des industriels (regroupés courant 2015 sous la bannière Airbus Safran Launchers) a fait l’objet d’un consensus. Il s'agit maintenant de préparer en 2016 le Conseil de l'ESA au niveau ministériel, qui devrait se tenir en décembre en Suisse, afin de confirmer les décisions prises sur Ariane 6 au vu des premiers travaux industriels (confirmation du coût de développement et de production, et des performances) ; - la grande réussite scientifique de l’année 2014 est la mission Rosetta de l’ESA à laquelle le CNES et les laboratoires français ont fortement contribué : après dix ans de voyage, la sonde européenne a réussi, après sa mise en orbite autour de la comète Churyumov-Gerasimenko, à poser l’atterrisseur Philae sur la surface de la comète. Les premiers résultats obtenus grâce à Rosetta et Philae ont commencé à apporter une bien meilleure compréhension des 26 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O PÉRATEURS premières périodes de formation du système solaire (dynamique d'agrégation des particules proto-solaires, origine de l'eau terrestre, émergence des premières molécules pré-biotiques, etc) ; - lancement et arrimage du 5 ème et dernier ATV (automated transfer vehicle) à la station spatiale internationale afin de la ravitailler en fret, carburants et d’acheminer les équipes scientifiques et leur matériel. Lors du Conseil au niveau ministériel de fin 2016, une décision devra être prise quant à la suite à donner à la contribution européenne au programme de station spatiale ; - développement d'une nouvelle plate-forme de satellites de télécommunication à propulsion toute électrique (Néosat), afin de mieux positionner notre industrie face à la concurrence américaine. Le début de l'année 2015 n’a pas été satisfaisant en termes de contrats signés en télécoms par Airbus et TAS, mais cette plate-forme devrait rapidement permettre d'enclencher une nouvelle dynamique positive dès fin 2015 ou en 2016 au plus tard ; - en 2014, tous lanceurs confondus (Ariane 5, Soyouz et Vega), Arianespace a procédé à 11 lancements, ce qui représente 23 satellites mis en orbite à partir de la base spatiale guyanaise. Ce rythme devrait se poursuivre en 2016 et jusqu'en 2020 (entrée progressive en service d'Ariane 6), grâce aux améliorations de performance financées sur Ariane 5, nécessaires pour continuer à apparier des satellites dont masse et dimensions ne cessent de croître. FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Réalisation 2014 Programme intéressé ou nature de la dépense 193 / Recherche spatiale Autorisations d’engagement LFI 2015 Crédits de paiement Autorisations d’engagement PLF 2016 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 1 316 247 1 306 447 1 391 933 1 391 933 1 399 151 1 399 151 Subventions pour charges de service public 543 812 543 812 575 105 575 105 575 008 575 008 Transferts 772 435 762 635 816 828 816 828 824 143 824 143 191 / Recherche duale (civile et militaire) 49 257 49 257 158 757 158 757 152 757 152 757 Dotations en fonds propres 49 257 49 257 158 757 158 757 152 757 152 757 409 / Écosystèmes d'excellence 61 500 61 500 Transferts 61 500 61 500 1 427 004 1 417 204 1 550 690 1 550 690 1 551 908 1 551 908 Total Les crédits du CNES inscrits au PLF 2016 sont relativement stables : 575,008 M€ au titre de la subvention pour charges de service public sur le programme 193 (575,105 M€ en 2015) ; 152,757 M€ sur le programme 191 relevant du ministère de la défense (-6 M€ par rapport à 2015) et versé sous la forme d’une dotation en fonds propres (titre 7, catégorie 72). L'écart de 0,096 M€ de la SCSP du programme 193 par rapport à la LFI 2015 s'explique par une mesure de transfert correspondant au débasage lié au transfert des activités du GIP OST (Observatoire des sciences et des techniques) au Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES). Le plafond des autorisations d’emplois de l’opérateur ne fait l’objet d’aucune évolution (2 147 ETPT). Parallèlement, un financement est apporté au titre de la contribution française à l’ESA ; son montant s’établit pour 2016 à 824,143 M€ (+7,315 M€ par rapport à la LFI 2015) sur le programme 193. Il est retracé dans le tableau de financement de l’opérateur. 27 PLF 2016 Recherche spatiale O PÉRATEURS Programme n° 193 BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR Compte de résultat Charges Personnel dont charges de pensions civiles Fonctionnement (en milliers d’euros) Compte financier 2014 (1) Budget initial 2015 243 480 717 247 994 730 1 093 614 1 070 340 0 0 Intervention Total des charges 1 337 094 Résultat : bénéfice 69 883 Total : équilibre du CR 1 406 977 1 318 334 Produits Compte financier 2014 (1) Budget initial 2015 Ressources de l’État - subventions de l’État - ressources fiscales 543 812 543 812 0 537 608 537 608 0 Autres subventions 102 129 102 880 Ressources propres et autres 761 036 669 572 1 406 977 1 310 060 Total des produits Résultat : perte 1 318 334 8 274 Total : équilibre du CR 1 406 977 1 318 334 (1) voté Tableau de financement abrégé Emplois (en milliers d’euros) Compte financier 2014 (1) Insuffisance d'autofinancement Investissements Budget initial 2015 8 384 979 008 1 024 428 Remboursement des dettes financières Ressources Capacité d'autofinancement Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Augmentation des dettes financières Total des emplois Apport au fonds de roulement 979 008 1 032 812 Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement Compte financier 2014 (1) Budget initial 2015 71 866 884 741 1 004 427 5 293 7 213 519 110 0 0 962 419 1 011 750 16 589 21 062 (1) voté Le budget initial 2015, approuvé par le conseil d’administration du CNES du 5 décembre 2014, s’inscrit dans le cadre de la seconde révision biannuelle des plans à moyen terme (PMT) du CNES et de l’ESA pour la période 2014-2020. Il a été construit à partir des dotations inscrites au PLF 2015, en intégrant une réserve de précaution de 115,6 M€ calculée en référence aux taux normés (respectivement de 0,5 % pour la masse salariale et 8 % pour les autres dépenses). Il convient cependant de noter que l’application d’un taux de mise en réserve réduit sur la SCSP allouée au CNES par le P 193 a été intégrée à l’occasion d’une première décision modificative, ce qui a augmenté de +14,3 M€ les ressources sur subvention État. Avant cette décision modificative, le budget initial s’appuie sur une subvention pour charges de service public (SCSP) du P 193 de 537,608 M€ et une dotation en capital du P 191 de 146,056 M€, soit au total 683,664 M€. Il prend également en compte, pour ordre, la contribution française à l’Agence spatiale européenne (ESA) pour un montant de 761,282 M€ : ces crédits, comptabilisés en transferts depuis le P 193, ne sont toutefois pas inscrits au compte de résultat du CNES en tant que subventions de l’État mais au tableau de financement, conformément à la présentation du budget initial au conseil d’administration. Au compte de résultat, le total des produits s’établit à 1 310,060 M€ (-122,086 M€, soit -8,5 % par rapport au budget initial 2014) et des charges à 1 318,334 M€ (-103,951 M€, soit -7,3 %), pour un résultat comptable prévisionnel déficitaire : -8,274 M€. Le total des produits (1 310,060 M€) « nets de réserve » se décompose comme suit : - 537,608 M€ de subventions État sur le P193, auxquels s’ajoutent 29,523 M€ au titre du programme d’investissements d’avenir (PIA) ; 28 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O PÉRATEURS - 102,880 M€ d’autres subventions d’exploitation (-0,258 M€, -0,3 %), qui recouvrent quasi exclusivement la convention ESA-CNES (période 2009-2013) relative au maintien en conditions opérationnelles du Centre spatial guyanais (CSG) ; - 640,049 M€ d’autres ressources, correspondant notamment aux recettes de la production vendue et à la production immobilisée. Le total des charges (1 318,334 M€) se décompose comme suit : - 232,787 M€ au titre des dépenses de personnel ; auxquelles peuvent être ajoutées 15,207 M€ d’impôts et taxes sur les salaires pour aboutir à un total de 247,994 M€, conformément au tableau du compte de résultat ; - 1 070,340 M€ au titre des dépenses de fonctionnement, non compris les impôts et taxes sur les salaires, dont 170,367 M€ pour les opérations internes et 899,973 M€ pour les opérations externes. Le tableau de financement, faisant état d’une insuffisance d’autofinancement de -8,384 M€, présente une forte baisse du niveau du fonds de roulement (réduction prévisionnelle : -21,062 M€, contre 16,432 M€ au budget 2014), correspondant à la tranche 2015 d’une réduction du fonds de roulement prévisionnelle cumulée entre 2013 et 2015 (-50,552 M€ au total). Le montant des immobilisations (« dépenses d’investissement »), à 37,234 M€ (contre 34,822 M€ en 2014), traduit la poursuite d’investissements soutenus en Guyane, conformément au contrat ESA-CNES pour la période 2013-2017, signé le 20 mars 2013 : remplacement des radars de trajectographie, renouvellement des moyens de radiocommunication et du radar météorologique, deuxième phase de la station de flanquement radar sauvegarde à Saint-Laurent-du-Maroni, rénovation des installations vieillissantes de la base. S’agissant des moyens programmatiques de l’annuité 2015 du PMT national, la répartition des dépenses externes est la suivante : - « Accès à l’espace : lanceurs » : 333,8 M€ ; - « Ressources mutualisées » : 108,7 M€ ; - « Grand public » : 84,7 M€ ; - « Terre, environnement, climat » : 166,9 M€ ; - « Sciences spatiales et préparation de l’avenir » : 188,1 M€ ; - « Sécurité et défense » : 234,8 M€. Les dépenses programmées au titre du PIA s’élèvent à 201,688 M€ (dont 67,568 M€ à destination de l’ESA), positionnées sur les lignes : - « Ariane 6 » : 0,880 M€ ; - « PIA : Plateforme géostationnaire de nouvelle génération » : 9,353 M€ ; - « PIA : Electrification des filières » : 9,300 M€ ; - « PIA : Très haut débit » : 15,167 M€ ; - « PIA : Contribution à E172B » : 5,272 M€ ; - « PIA : Swot » : 22,098 M€ ; - « PIA : Myriade Evolutions » : 8,523 M€ ; - « PIA : CSO/MUSIS » : 57,817 M€ ; - TVA Rémanente : 5,710 M€. DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (En milliers d’euros) Destination Accès à l'espace (lanceurs) Personnel 56 275 Fonctionnement 271 732 Contribution à l'ESA Directions centrales Programme "investissements d'avenir" (PIA) Opérateurs 30 595 31 360 116 860 Intervention Investissement Total 4 908 332 915 828 850 828 850 495 62 450 116 860 29 PLF 2016 Recherche spatiale O PÉRATEURS Programme n° 193 (En milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Programmer "Investissements d'avenir" (PIA) non opérateurs Intervention Investissement Total 17 260 Ressources mutualisés 17 185 TVA rémanente 17 260 98 850 18 862 134 897 38 116 11 984 50 100 Utilisation de l'espace : grand public 10 158 27 638 37 796 Utilisation de l'espace : Sciences spatiales, préparation de l'avenir 68 431 91 177 159 608 Utilisation de l'espace : sécurité et défense 25 482 129 298 154 780 Utilisation de l'espace : Terre, environnement, climat Total 24 661 92 890 984 118 535 232 787 915 181 866 083 2 014 051 La présentation des dépenses par destination s’appuie sur les données du PMT, qui s’articule autour des axes déclinés ci-dessous, avec des ajustements qui en assurent la cohérence avec le budget initial : alors que les prévisions de dépenses du PMT se font sur la base de dotations prévisionnelles exonérées de réserve, la présentation des dépenses par destination tient compte de la mise en réserve ; les dépenses non anticipées au PMT mais intégrées au budget initial sont prises en compte (pour 4 M€ en l’occurrence). La décomposition des enveloppes par destination est cohérente avec la présentation du budget initial et le compte de résultat prévisionnel : les dépenses de personnel correspondent au compte 64 seul, les investissements aux imputations directes en classe 2 et le fonctionnement aux autres comptes de classe 6. On peut toutefois noter qu’une partie des dépenses de fonctionnement correspond à des activités menées dans le cadre de projets et de programmes qui donnent lieu à des investissements. CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2014 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : LFI 2015 (2) ETPT PLF 2016 ETPT ETPT 2 651 2 688 2 720 2 647 - sous plafond 2 412 2 390 2 417 2 417 - hors plafond 239 298 303 230 (1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014. (2) LFI ou LFR le cas échéant. CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I) En tant qu’opérateur intermédiaire Crédits reçus en 2010 au titre des dépenses d’avenir (1) 488 500 (en milliers d’euros) Consommation réalisée cumulée au 31/12/2014 (2) Prévision de consommation en 2015 (2) Prévision de consommation en 2016 (3) Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés 335 777 226 805 35 402 83 076 87 179 60 833 (1) Sur la base des conventions d’attribution signées du commissariat général à l’investissement (CGI). (2) Reprise des données figurant du RAP 2014. (3) Prévision de consommation de l’année 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016). 30 PLF 2016 Recherche spatiale Programme n° 193 O PÉRATEURS En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros) Montant cumulé des crédits reçus au 31/12/2014 (1) Consommation réalisée cumulée au 31/12/2014 (1) Prévision de crédits reçus au titre de 2015 (2) Prévision de consommation en 2015 (2) Prévision de crédits à recevoir au titre de 2016 (3) Prévision de consommation en 2016 (3) 36 997 15 076 8 592 19 360 8 610 13 700 (1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non). Ces chiffres sont repris des RAP 2014. (2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015. (3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016). Le CNES a reçu, en 2010, 500 M€ en tant qu’opérateur intermédiaire du PIA1. Sur ce total, 11,5 M€ ont toutefois été mobilisés sur un projet financé également par des crédits du PIA2 (support à l’industrie pour le satellite de télécommunications E172B). Pour faciliter le suivi de ces crédits, cette enveloppe est intégrée à la présentation des crédits gérés par le CNES au titre du PIA2, et déduite du suivi au titre du PIA1. PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2014 (PIA II) En tant qu’opérateur intermédiaire Crédits reçus en 2014 au titre des dépenses d’avenir (1) (en milliers d’euros) Consommation réalisée cumulée au 31/12/2014 (2) 95 500 Prévision de consommation en 2015 (2) Prévision de consommation en 2016 (3) Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés 47 109 22 191 0 40 311 0 12 291 (1) Reprise des données figurant au RAP 2014. (2) Prévision du montant des crédits engagés / consommés par l’opérateur en 2015 (entre le 01/01/2015 et le 31/12/2015). (3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016). En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros) Montant cumulé des crédits reçus au 31/12/2014 (1) Consommation réalisée cumulée au 31/12/2014 (1) Prévision de crédits reçus au titre de 2015 (2) Prévision de consommation en 2015 (2) Prévision de crédits à recevoir au titre de 2016 (3) Prévision de consommation en 2016 (3) 281 400 218 093 0 14 891 0 0 (1) Reprise des données figurant au RAP 2014. (2) Prévision du montant des crédits engagés / consommés par l’opérateur en 2015 (entre le 01/01/2015 et le 31/12/2015). (3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016). Outre les 11,5 M€ redéployés en interne sur le PIA 1, mentionnés ci-dessus, le CNES est également bénéficiaire de 61,5 M€ des crédits reçus en tant qu’opérateur PIA 2. L’enveloppe résiduelle, soit 22,5 M€, correspond à des crédits dont le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est bénéficiaire final, au titre des autres activités duales de l’action « Recherche civile et militaire », qui ne sont pas retracés dans le budget du CNES.