L`enregistrement numérique audio
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L`enregistrement numérique audio
L'enregistrement numérique audio Le Standard DAT (digital audio tape), créé en 1987, est un format d'enregistrement numérique qui offre 3 heures de son 100 % numérique sur une cassette deux fois plus petite qu'une cassette classique, au même format que le CD (44,1 khz pour la fréquence d'échantillonage et 16 bits linéaire). C'est le seul standard d'enregistrement grand public n'utilisant pas de compression de données comme le font la cassette DCC ou le Minidisc, ce qui signifie que l'intégralité du signal est restitué (la copie d'un CD est un clone de l'original). La qualité de ce format est telle que les studios d'enregistrement professionels l'ont très vite adopté et en ont fait le standard d'enregistrement numérique. De plus, le DAT offre un confort d'utilisation infiniment supérieur à celui d'une platine cassette analogique. Ainsi, l'indexation de la bande et un rembobinage extrèmement rapide (environs 50 secondes pour une cassette de 120 mn) facilite grandement le repérage et l'accès en tout endroit de la bande DAT. La pureté du son a maintenant deux ambassadeurs : le lecteur CD et la platine DAT. Le SCMS (serial copy management system) Les premiers modèles ne permettaient pas de copier directement les CD en numérique mais en 1989, le procédé anti-copie appelé SCMS fut intégré sur les platines DAT non professionel et permet une génération de copie numérique, les copies ultérieures ne pouvant se faire que par les sorties analogiques. Le système de la tête rotative L'enregistrement sur platine DAT est réalisé en diagonale sur la bande par une tête rotative. Ce système permet d'enregistrer une haute densité d'informations sans risque d'erreurs. Les fréquences d'échantillonage Le format DAT fonctionne avec 3 fréquences d'échantillonnage : 48 khz, 44,1khz et 32 khz en 16 bits ce qui dans le cas du 48 khz permet d'obtenir une qualité d'enregistrement supérieure au CD. Il existe aussi sur la plupart des machines un mode LP (long play), qui permet de doubler la durée d'enregistrement (on peut donc enregistrer plus de 6 heures sur une cassette 180 minutes). Ce mode utilise une fréquence d'echantillonage de 32 khz en 12 bits stéréo. Sur de rares machines (Pioneer, Onkyo), il existe un mode HS qui utilise du 96 khz en 16 bits dans ce cas la bande va 2 fois plus vite que la normale (une cassette de 2 heures n'enregistre alors qu'une heure de musique). (http://perso.club-internet.fr/farzeno/dat.htm) AudioVideo.doc - 1/1 Chanard / LLACAN 03/06/04 Tascam DAP-1 Echantillonnage: 48kHz, 44.1kHz / 16 bit Bande passante: 20Hz-20kHz ±0.5dB Standard Play Rapport signal/ bruit: >90dB Distorsion harmonique: <0.007% (1kHz Line) Wow / Flutter (WRMS): Non mesurable (<±0.001%) 2190 Entrées: Analogique: XLR Mic/Line In w/+48v, 20dB Pad & Limiter RCA asymétrique Digital: SPDIF coaxial Sorties: Analogique: RCA asymétrique Digital: SPDIF coaxial Consommation électrique: 13 W en fonctionnement 15 W en charge Dimensions: 302 x 196 x 61 mm Poids: 1,4 kg avec batterie Sony TCD-8 759 Double convertisseur linéaire A/D-D/A 1 bit à haute densité 3 fréquences d'échantillonnage pour l'enregistrement (48 kHz et 44,1kHz en mode SP, 32 kHz en mode LP) Prise micro extérieure avec réglage de sensibilité du micro (0 dB/-20 dB) Prise 7 broches pour entrée / sortie numériques Entrée ligne / sortie ligne analogique Indexation Fonction horodatage Large écran LCD rétro-éclairé Blocage des touches 4 heures d'autonomie d'enregistrement avec 4 piles LR6 Etui de transport SCMS : Oui. Poids : 510 g piles comprises. (http://www.son-video.com) AudioVideo.doc - 2/2 Chanard / LLACAN 03/06/04 MiniDisc : Un son comprimé de qualité Beaucoup plus petit mais avec une durée de lecture comparable à celle du disque compact, le MiniDisc ne fait pas de miracles. Il utilise en fait ce qui devient de plus en plus la panacée de l'électronique numérique moderne : la compression de données. Dans tous les domaines où l'on utilise de l'information numérique, on s'est aperçu que cette information, lorsqu'elle était stockée de façon "brute", contenait beaucoup d'éléments inutiles ou redondants. Des recherches souvent savantes, ont permis de mettre au point des techniques afin de ne conserver que l'information réellement utile. Dans le domaine du son numérique, elles sont essentiellement basées sur les caractéristiques de l'audition humaine, en particulier, le seuil d'audition en fonction de la fréquence et les effets de masque. Le principe général est que tout ce qui est inaudible (en dessous du seuil d'audition ou masqué par un autre son), n'a pas besoin d'être codé. Sony a mis au point un codage basé sur les mêmes principes, portant le nom de ATRAC (Adaptive Transform Acoustic Coding). Ce système divise par cinq le débit initial d'informations numériques. La simple élimination des éléments inutiles lors d'une écriture numérique, sans toucher au contenu du signal lui-même, par des arrangements logiciels qui réduisent l'encombrement des données répétitives, ne suffit pas. Il a fallu ici ajouter des procédés d'élimination des sons qui ne sont pas perçus par l'audition. o L'effet de masque, par exemple, rend imperceptible un son faible, tel qu'une conversation murmurée, si un brouhaha général la recouvre. Le système ATRAC supprime dans ce cas l'information qui serait de toute façon perdue. La plage totale de fréquences est divisée en bandes, chacune d'elles est traitée séparément par un système de calcul qui réduit le message sonore à ce qu'il contient d'essentiel. Signalons au passage que les procédés PASC (utilisé pour la défunte cassette DCC) et MP3 travaillent sur le même principe, avec des différences portant sur le nombre de bandes traitées et sur la profondeur de la réduction d'encombrement. o Le codage (en enregistrement) et le décodage (en lecture) prennent place naturellement entre les étapes conventionnelles de conversion analogique/numérique ou numérique/analogique, et le support. Par exemple, en sortie du décodeur ATRAC, on dispose d'un signal numérique classique, avec une fréquence d'échantillonnage de 44,1 kHz et une quantification sur 16 bits. La compatibilité avec les équipements numériques actuels semble donc parfaitement assurée. De quoi rassurer les amateurs ou les professionnels qui ont investi en ce domaine... Audio Performance Number of channels Frequency range Dynamic range Wow and flutter Signal Format Sampling frequency Coding Modulation Error correction system Stereo and Mono 5-20,000 Hz 105dB Quartz crystal precision 44.1 KHz ATRAC (Adaptive TRansform Coding) EFM ACIRC La protection anti-copies Si vous réalisez des copies de supports gravés en numérique, la copie en série est interdite par le procédé SCMS. Cela veut dire que vous pourrez recopier une source numérique mais qu'une copie de copie est impossible. Si vous avez déjà recopié un CD pour vous fabriquer un MiniDisc, celui-ci AudioVideo.doc - 3/3 Chanard / LLACAN 03/06/04 ne sera pas recopiable en numérique sur un autre MiniDisc. Vous pourrez cependant faire autant de générations de copies que vous voudrez en repassant en mode analogique. Réglage de niveau analogique et numérique Le réglage du niveau d'enregistrement est automatique, sur la plupart des baladeurs, à partir d'une source analogique, microphone ou ligne. Un réglage manuel est possible, il existe sur tous les appareils de salon. Il pourra rendre des services si l'on veut enregistrer des sons à dynamique un peu inhabituelle ou encore si l'on veut un enregistrement soigné, respectant les niveaux absolus en toutes circonstances, ce qu'autorise normalement la plage dynamique d'un enregistreur numérique (mais attention de ne pas atteindre le niveau d'écrêtage numérique). Une indication du niveau par indicateur à LEDs ou fluorescent vous aide à régler la sensibilité d'entrée. Un réglage au milieu de la plage de niveau est conseillé. Sur des appareils perfectionnés, vous trouverez parfois aussi un réglage de niveau numérique, agissant sur la copie directe d'un CD par exemple. Cela rend service lors de la réalisation de compilations, à partir de disques enregistrés à des niveaux très différents, ce qui peut devenir gênant lorsque l'on assemble des plages bout à bout. (http://www.magma.fr/static/french/technique/) Le problème du transfert des enregistrements Sony a récemment annoncé l'extension "NetMD" du format Minidisc, qui permet pour la première fois une connexion directe entre un PC et un appareil MD. Le système NetMD est capable de transférer de l'audio compressé au format ATRAC dans le sens PC vers Minidisc (download en anglais) à une vitesse jusqu'à 32 fois plus rapide que la normale et sans perte de qualité. De plus les manipulations sont très simplifiées. Tous les appareils Minidisc "NetMD" sont équipés d'une interface de type USB qui permet une connexion fiable et rapide du PC vers le MD. C'est une fonction que les utilisateurs de Minidisc ont souhaité depuis longtemps (pour ne pas dire "attendue"), sachant qu'un disque optique numérique MD n'est finalement qu'une forme de stockage informatique. Pourtant, le NetMD d'aujourd'hui ne s'intègre toujours pas pleinement avec le PC. Ce qui manque cruellement est la possibilité de transférer de l'audio du Minidisc vers le PC. Toute personne souhaitant transférer de l'audio dans ce sens inverse (upload en anglais) n'a pour seule solution que l'enregistrement analogique sur PC, une manipulation compliquée qui diminue la qualité du signal et ne s'effectue qu'à vitesse normale. C'est à dire qu'un Minidisc LP4 de 5 heures a besoin de 5 heures pour être transféré, alors que cela prendrait moins de 10 minutes si le NetMD avait une fonction upload). La récupération d'enregistrements audio à grande vitesse vers le PC est une fonction extrêmement importante pour ceux qui utilisent le Minidisc de façon créative. Le Minidisc est, et restera certainement, un excellent système de prise de son sur le terrain. Alors que les ordinateurs et Internet se répandent, le besoin de transférer l'audio enregistré sur Minidisc vers un monde en réseau s'accroît simultanément. Depuis les artistes jusqu'aux journalistes en passant par les scientifiques et les ingénieurs, d'innombrables utilisateurs bénéficieraient de cette possibilité si elle était disponible. Il est possible que Sony (qui est éditeur d'œuvres) n'a pas fourni la fonction upload pour le NetMD en pensant que cela faciliterait les violations de droit d'auteur. Pourtant, les industries culturelles et d'électronique grand public semblent se satisfaire aujourd'hui de mécanismes de contrôle qui empêchent la duplication numérique des œuvres protégées par le droit d'auteur et de celles-ci uniquement. Sans rompre avec ces principes, nous proposons les choses suivantes : AudioVideo.doc - 4/4 Chanard / LLACAN 03/06/04 1. Permettre le transfert vers le PC des enregistrements réalisés par la fiche d'entrée analogique des appareils Minidisc, en format compressé (c'est à dire au format ATRAC ou ATRAC3). Sony a inclus dans le standard Minidisc la distinction entre les enregistrements protégés par droit d'auteur et ceux qui ne le sont pas. Chaque enregistreur Minidisc étiquète les enregistrements pour indiquer s'ils ont été réalisés par l'entrée analogique ou l'entrée numérique. 2. Permettre, sur le PC, la conversion directe de ces données compressées vers des fichiers au format "CD audio" (c'est à dire 16 bit, 44.1kHz PCM). Ensuite, les utilisateurs sont libres de faire ce qu'ils souhaitent avec ce format CD audio (faire un CD, convertir en MP3, faire du montage audio, etc.) Il n'est pas nécessaire que les fichiers ATRAC sont stockés sur le PC pour effectuer cette opération. Il suffirait que l'audio compressé soit converti au format CD en même temps qu'il est transféré. 3. Concernant les enregistrements réalisés par l'entrée numérique de l'appareil Minidisc, permettre aussi leur transfert vers le PC au format compressé, mais restreindre leur utilisation uniquement à la lecture à l'aide du logiciel OpenMG Jukebox de Sony. Ceci satisfait ainsi les restrictions contre la propagation illimitée d'œuvres soumises à droit d'auteur. Le fait de restreindre les enregistrements numériques à la lecture par le logiciel OpenMG Jukebox uniquement, laisserait la possibilité aux utilisateurs d'utiliser leur PC comme un Jukebox de leur discothèque de Minidiscs. Cela contenterait les nombreuses personnes qui attendent depuis longtemps un chargeur de MD de salon. Cela renforcerait également la position du logiciel OpenMG Jukebox de Sony, en en faisant le point central du système Hifi de nombreux fans du MD. (http://www.minidisc.org/netmd_upload_proposal_fr.html) AudioVideo.doc - 5/5 Chanard / LLACAN 03/06/04 Le format MP3 Le MP3 (MPeg Audio Layer 3) est un format de fichier son compressé obtenu par suppression de données. Avec cet encodage il est possible de diviser par 12 la taille d'un fichier son (wav) et cela sans perte audible de qualité sonore. Une minute de son qualité audio au format MP3 (16 bits, 44.1 KHz, Stéréo) aura une taille de 1 Mo contre 10 Mo pour le même fichier au format Wav. Ceci est obtenu en supprimant des zones de la bande passante dont les fréquences sont inaudibles par l'oreille humaine. Grâce à ce format vous pouvez conservez l'équivalant de 12 CD Audio sur un seul CD-R. Le MP3 se rapproche du MiniDisc car ils utilisent tous les deux une compression destructrice contrairement au DAT. (http://www.dicofr.com/mp3/mp3-1.html#format) Le MP3 "MPEG Audio layer 3" est un format de compression de données audio par destruction de données audio développée par l'organisation de standardisation internationale (ISO). Ce format permet de compresser à un taux de 1:12 les formats audio habituels (WAV ou CD audio). Il permet de faire tenir l'équivalent en fichiers de douze albums de musique sur un seul CD-ROM. De plus, le format mp3 n'altère que faiblement le son pour l'oreille humaine. Le contexte En fait la compression MPEG layer 3 consiste à retirer des données audio les fréquences inaudibles inaudibles pour l'auditeur moyen dans des conditions habituelles d'écoute. La compression vise donc à analyser les composantes spectrométriques d'un signal audio, et de leur appliquer un modèle psycho-accoustique pour ne conserver que les sons "audibles". L'oreille humaine est capable de discerner, en moyenne, des sons entre 0.02kHz et 20kHz, sachant que sa sensibilité est maximale pour des fréquences entre 2 et 5kHz (la voix humaine est entre 0.5 et 2kHz), suivant une courbe donnée par la loi de Fletcher et Munson. La compression consiste à déterminer les sons que nous n'entendons pas et à les supprimer, il s'agit donc d'une compression destructive, c'est-à-dire avec une perte d'information. Les procédés L'effet de masque Gabriel Bouvigne explique: "Lorsque vous regardez le soleil et qu'un oiseau passe dans son axe, vous ne le voyez pas car la lumière provenant du soleil est trop importante. En acoustique, c'est similaire. Lorsqu'il y a des sons de fort volume sonore, vous n'entendez pas les sons faibles. Prenez l'exemple d'un orgue: lorsqu'un organiste ne joue pas, vous entendez le souffle dans les tuyaux, et quand il joue, vous ne l'entendez plus car il est masqué. Il n'est donc pas essentiel d'enregistrer tous les sons, c'est la première propriété utilisée par le format MP3 pour gagner de la place." Le réservoir de bytes Souvent, certains passages d'une musique ne peuvent pas être encodés sans altérer la qualité. Le mp3 utilise donc un petit réservoir de bytes qui agit en utilisant des passages qui peuvent être encodés à un taux inférieur au reste des données. AudioVideo.doc - 6/6 Chanard / LLACAN 03/06/04 Le joint stereo Dans beaucoup de chaines hi-fi, il y a un boomer unique (qui produit les basses). Cependant on n'a pas l'impression que le son vient de ce boomer mais plutôt des haut-parleurs satellites. En effet, en dessous d'une fréquence donnée l'oreille humaine est incapable de localiser l'origine du son. Le format mp3 peut exploiter (en option) cette astuce en utilisant la méthode du joint stereo. C'est-à-dire que certaines fréquences sont enregistrées en mono mais elles sont accompagnées d'informations complémentaires afin de restituer un minimum d'effet spatial. Le code Huffman La technique de l'algorithme Huffman est un algorithme de codage (et non de compression), qui agit à la fin de la compression, en créant des codes de longueurs variables sur un grand nombre de bits. Les codes ont l'avantage d'avoir un préfixe unique, ils peuvent toutefois être décodés correctement malgré leur longueur variable , et rapidement grâce à une correspondance de tables. Ce type d'encodage permet de gagner en moyenne un peu moins de 20% d'espace. Lorsque les sons sont "purs" (lorsqu'il n'y a pas de masquage) l'algorithme Huffman est très efficace car le son digitalisé contient de nombreux sons redondants. Les résultats Ainsi, une minute d'un CD-audio (à une fréquence de 44.1 kHz, 16 bits, stéréo) ne prendra qu'un seul Mo. Une chanson fait donc en moyenne 3 ou 4 Mo, ce qui rend son téléchargement possible même avec un modem. Bande passante 11.025 22.050 44.100 44.100 44.100 Mode Débit Qualité Compression Mono Stéréo Stéréo Stéréo Stéréo Mauvaise Bonne Acceptable Bonne Très bonne 200:1 25:1 16:1 12:1 12:1 8 Kbps 64 Kbps 96 Kbps 128 Kbps 196 Kbps La décompression d'un fichier MP3 (c'est-à-dire la lecture) se fait en temps réel avec un P166, mais monopolise une grande partie des ressources sytème, c'est pourquoi il est déconseillé (à moins d'avoir une bête de course) de lancer une autre application gourmande en mémoire pendant la lecture. (http://www.commentcamarche.net/audio/mp3.php3) AudioVideo.doc - 7/7 Chanard / LLACAN 03/06/04 Enregistreur numérique à carte mémoire ! Carte mémoire SmartMedia movible (jusqu'à 22h20 mn d'enregistrement avec une carte SmartMedia de 64Mo). ! 400Trois dossiers pour classer ses messages (199 fichiers par dossier). ! Fonctions d'édition : insertion/écrasement/index (16 marques d'index par message)/effacement partiel. ! Verrouillage des fichiers pour éviter l'effacement accidentel. ! Possibilité de renommer les dossiers. ! Connexion PC (câble USB) pour un transfert rapide des fichiers, leur sauvegarde sur disque dur, ou pour une dictée en directe dans le PC. ! Reconnaissance vocale en option avec Logiciel Via Voice d'IBM . DS-2000 (400 euros) Format d'enregistrement Support d'enregistrement Format de carte Niveau d'entrée DSS (Digital Speech Standard) Cartes Smartmédia 3V (3,3 V) de 4 à 64Mo Format smartmédia conforme à SSFDC Forum -70dBv Mode SP : 12kHz Fréquence d'échantillonage Mode LP : 8kHz Réponse de fréquence Mode SP : 300 à 5000Hz générale Mode LP : 300 à 3000Hz Mode SP : 1h15 mn (carte 8Mo) Temps d'enregistrement Mode LP : 2h25 mn (carte 8Mo) Haut parleur Dynamique rond diamètre 28mm intégré Miniprise diamètre 3,5mm,indépance Prise microphone 2 Kohms Miniprise diamètre 3,5mm,indépance Prise écouteur 8 Kohms Puissance de travail 1 000mW ou plus (haut parleur 8 ohms) maximale (3V c.c) Tension nominale : 3VPiles : 2 piles AAA(LR03 ou Alimentation R03)- Alimentation externe : adaptateur secteur Autonomie de la pile environ 11h (avec piles alcalines, basé sur notre (enregistrement ou lecture) procédure d'essai standard) Dimensions extérieures 109,5x50x16,7 mm (probubérances exclues) Poids 86 g (piles incluses) Interface série ou port USB, Windows 95/ 98/ 2000/ Configuration minimum pour Professional/ Poste de travail NT. 4.0, (DSS Player la connexion PC (DSS Player pro) Pentium 166 Mhz ou AMD K6, RAM 32 MB / mémoire disponible disque dur 25 Mo, carte son, CDPro) ROM double vitesse, haut-parleur ou casque AudioVideo.doc - 8/8 Chanard / LLACAN 03/06/04 L'enregistrement vidéo L'apport du numérique se manifeste par : - une meilleure image, résolution 500 points/ligne (pas de parasites, comparable au DVD-Video) - un meilleur son (stéréo et de qualité CD) - une adaptation parfaite à la prise de photos numériques - aucune perte de qualité lors d'une copie ou d'une acquisition numérique - une adéquation totale au montage numérique sur un micro-ordinateur (indexation et recherche à l'image près) - un encombrement réduit - une meilleure conservation des enregistrements dans le temps -… Le DV Le format de cassette principalement utilisé pour les caméscopes numériques est le MiniDV. La cassette étant très compacte, les caméscopes le sont aussi. Et la durée d'enregistrement en vitesse lente, sans perte de qualité, atteint 2 heures sur une cassette ! (en vitesse lente, le doublage son sera impossible). SONY et HITACHI proposent en plus un format numérique appelé Digital 8, qui a l'avantage de pouvoir utiliser en lecture, les cassettes 8mm et Hi-8 des caméscopes analogiques. La qualité du Digital 8 est tout à fait comparable à celle du Mini-DV, la compacité en moins. Les cassettes 8mm et Hi-8 sont disponibles en 30, 60, 90, ou 120 minutes, mais leur durée est légèrement réduite sur les caméscopes Digital 8. L'autre avantage est également le coût moins élevé des cassettes 8mm et Hi8 par rapport aux cassettes MiniDV. La compression DV Elle est basée sur un nouvel algorithme de compression très performant, le "Discrete Cosine Transform", qui apporte entre autres une plus grande finesse des couleurs. Le signal vidéo est compressé (trame par trame) de telle manière qu'il ne nécessite "plus que" 25Mbits/s (= environ 3,2Mo/s), sans compter les informations son et time-code. C'est un débit constant, qui correspond à un taux de compression de 5:1. Il faut donc environ 11GB pour stocker 1 heure de vidéo. Le traitement numérique autorise une correction d'erreurs à l'enregistrement qui minimise considérablement ce qui dans les enregistrements analogiques se présentait comme des "drop out", des défauts visibles dans l'image. La qualité d'image du DV peuit se comparer à celle du Betacam SP, format d'enregistrement analogique broadcast, qui fut le plus utilisé sur les chaînes de télévision. Bande passante vidéo AudioVideo.doc - 9/9 Format DV Betacam UVW Betacam BVW/PVW L: 5.75MHz L: 4.0MHz L: 4.5MHz C: 1.5 MHz C: 1.5MHz C: 1.5MHz Chanard / LLACAN 03/06/04 Rapport signal/bruit vidéo >54db L: >49dB L: >51dB C: >52dB C: >53dB Dynamique audio >96dB >70dB(S/N) >72dB(S/N) Bande passante audio 20 > 16kHz 50 > 15kHz 40 > 15kHz Pleurage et scintillement Non mesurable <0.18% <0.10% Longueur maximum des bandes 60/240 min 30/90 min 30/90 min Le câble DV est lui capable de transporter à la fois l'audio, la vidéo et les données auxiliaires (time-code etc...). Le signal est bi-directionnel. Chaque périphérique DV peut être lecteur ou enregistreur sans qu'on ait à le brancher différemment. Les caractéristiques à prendre en compte La résolution La finesse de l'image filmée dépend tout d'abord du capteur CCD, elle est exprimée en nombre de pixels. Cela va de 450 000 à plus d'1 million de pixels pour les caméscopes numériques. La créativité Le "plus" du format DV est, en dehors de sa compacité, la créativité. Il est en effet possible de faire du montage vidéo en qualité numérique. Pour les "accrocs", l'entrée "DV-in" est indispensable si l'on souhaite ré-enregistrer en numérique le montage réalisé sur un PC par exemple. Attention : cette entrée est encore assez rare. Le mode photo En ce qui concerne le mode photo, tous les caméscopes numériques en possèdent un, la différence se situe dans la résolution du capteur et le support de stockage. Certains modèles stockent les photos sur la cassette alors que d'autres les stockent sur des cartes mémoires amovibles et réutilisables sur d'autres appareils. Plusieurs formats de cartes mémoire se partagent le marché : les MMC (Multimedia Card) de Panasonic, JVC et Canon d'un côté et le Memory Stick de Sony de l'autre. Les MMC sont appelées à être remplacées par les SD Card qui offrent une capacité de stockage supérieure et une vitesse de transfert deux fois plus importante. Vérifiez la résolution des photos : les photos stockées sur cassette sont limitées à la résolution DV, c'est à dire : 720 x 576 points. Les photos stockées sur carte mémoire vont de la résolution VGA à UXGA (640x480 à 1600x1200), cette résolution photo est définie par la finesse du capteur CCD (500.000 pixels, 800.000 pixels, 1 millions de pixels). Quoi qu'il en soit, la qualité des photos numérisées sera toujours inférieure à celle obtenue sur un bon appareil photo numérique. L'écran La quasi-totalité des caméscopes numériques disposent d'un écran LCD. Ce petit écran couleur offre un très grand confort de prise de vue car il permet de filmer sans avoir besoin de coller l'œil sur le viseur. Il permet également de visionner son film immédiatement et en faire profiter plusieurs personnes à la fois. Attention, l'utilisation de celui-ci réduit l'autonomie de votre batterie. Vérifiez la définition de cet écran par le nombre de pixels. Plus il y en a, mieux c'est ! AudioVideo.doc - 10/10 Chanard / LLACAN 03/06/04 Les facilités de tournage 1) Une fonction de prise de vue en lumière faible vous sera très utile si vous souhaitez filmer dans des lieux peu éclairés. Cette capacité est exprimée en LUX. Certains caméscopes disposent même d'une fonction de prise de vue nocturne (mode 0 lux) par système infrarouge. L'image enregistrée sera alors monochrome. Pour enregistrer dans de bonnes conditions dans un lieu peu éclairé, certains caméscopes ont une torche vidéo incorporée. C'est l'idéal. 2) Si vous voulez réduire le phénomène de tremblement de l'image lors de vos prises de vues, optez pour un caméscope intégrant un stabilisateur d'image. Il existe 2 types de stabilisateurs: - les stabilisateurs optiques : ce sont des lentilles motorisées de l'objectif qui corrigent l'image. Avantage: qualité d'image intégralement préservée. Inconvénients: réduit l'autonomie de la batterie, encombrement. - les stabilisateurs numériques : le "bougé" est effacé de l'image par un microprocesseur interne. C'est désormais le système le plus répandu. Avantages : consommation négligeable, poids réduit. Inconvénient : la qualité d'image peut être moins bonne, cela dépend de la rapidité et de la capacité du traitement numérique appliqué. 3) Tout comme le stabilisateur d'image, il existe maintenant deux types de zoom : - le zoom optique : ce sont les lentilles qui grossissent l'image, et la qualité d'image est conservée. - le zoom numérique : l'image est grossie artificiellement par un microprocesseur. Le zoom numérique permet des zooms très puissants, mais malheureusement l'image se dégrade très vite en s'agrandissant (pixellisation à outrance). Les zooms numériques sont aujourd'hui "exploitables" quand ils sont dotés d'un système de lissage des contours. 4) La fonction de doublage son est utile si vous désirez ajouter une bande son à votre film (commentaires, musique…). 5) La connectique Tous les camescopes numériques sont équipés d'un sortie numérique DV, également appelée "IEE 1394". C'est par cette prise que se fait le branchement sur un PC équipé d'une carte FireWire ou bien sur un magnétoscope numérique. La principale différence entre les modèles se situe dans la présence d'une entrée DV, sans laquelle il est impossible d'enregistrer son montage fait sur PC vers une cassette DV. Certains sont même équipés d'une entée analogique, ce qui les transforment en véritables magnétoscopes analogiques/numériques. 6) L'autonomie Depuis l'apparition des batteries à technologie Lithium-Ion, l'autonomie des caméscopes s'est sensiblement améliorée. Mais ce n'est pas l'unique avantage, en effet les batteries Lithium-Ion sont insensibles à l'effet mémoire qui réduisait les capacités à chaque recharge. La plupart des caméscopes actuels indiquent l'état de charge de la batterie mais c'est Sony qui possède le système le plus performant avec le technologie "InfoLithium" qui indique le temps restant (en minutes) sur la batterie. Avec des batteries optionnelles, il est possible d'obtenir jusqu'à 10 heures d'autonomie en enregistrement ! Attention aux valeurs d'autonomie des batteries fournies par les fabricants, celles-ci correspondent à un usage passif (caméscope allumé seulement). Il faut donc réduire cette valeur de 30 à 50 % pour obtenir une donnée plus réaliste. AudioVideo.doc - 11/11 Chanard / LLACAN 03/06/04 Remarque : si vous êtes expérimenté et que vous avez besoin de faire des réglages manuels (mise au point, balance des blancs..), vérifiez bien que les automatismes sont tous débrayables. Ce n'est pas toujours le cas sur les modèles bas de gamme. Que faire avec ses vidéos ? Une fois les séquences vidéos "dans la boite", il est intéressant d'effectuer des montages, supprimer les séquences inutiles ou simplement pour se faire un "best of" de plusieurs films de vacances ... Pour cela, il est nécessaire de procéder en plusieurs étapes : Acquérir les séquences de votre caméscope Dans le cas d'un caméscope numérique (format DV = Digital Vidéo) : La récupération se fait via le port FireWire (aussi connu sous le nom de IEEE1394 ou i-Link) du caméscope. Si votre ordinateur ne possède pas de port Firewire, il faudra passer par une carte d'acquisition (dite carte DV). Dans le cas d'un camescope analogique ou d'une liaison analogique (format vidéo Hi8, S-VHS ...) : L'achat d'une carte d'acquisition vidéo est indispensable. Cette acquisition vidéo permet en quelque sorte de transformer le format vidéo (qu'il soit "DV" ou analogique) en format binaire (suite de 0 et de 1) compréhensible par un ordinateur, et également de compresser cette vidéo (sinon, 1sec de vidéo occuperait environ 30Mo de disque...). Malgré cette compression, prévoyez une machine conséquente en espace disque. Effectuer le montage A la fin de l'acquisition vidéo, vous disposez d'une série de "plans" (en général symbolisés sous forme d'imagettes dans le logiciel de montage) qu'il vous reste à couper et associer pour créer des "séquences". Entre chaque scène, vous pouvez insérer des transisitions, des fondus ... Il est bien sûr possible d'insérer pour chaque séquence des titres et des sous-titres. Enfin pour finir, il est possible d'enregistrer ses propres commentaires via l'entrée micro de sa carte son, de rajouter des musiques d'ambiance (au format wav) ... Ce montage se fait grâce à des logiciels spécialisés qui sont parfois fournis avec le caméscope ou avec la carte d'acquisition vidéo. Le montage vidéo nécessite une configuration machine assez musclée. De plus, le prix des logiciels est très variable selon les fonctionnalités. Conserver le résultat du montage Vu la taille des fichiers vidéos, et vu le risque éventuel d'un effacement en les laissant sur le disque dur, il est indispensable de trouver une solution fiable pour les conserver. Vous pouvez toujours enregistrer le résultat sur votre magnétoscope VHS, mais si vous avez un caméscope numérique, il est dommage de perdre la qualité du format DV (240 lignes au lieu de 500 pour le format DV). Dans le cas du caméscope numérique, la solution serait d'enregistrer le montage sur une cassette au format DV, en utilisant le caméscope en tant que magnétoscope... Si vous souhaitez faire cela, soyez vigilant lors de l'achat de votre caméscope, car nombreux sont ceux dont le port DV est bridé et ne fonctionne pas en entrée. Quoi qu'il en soit, vu le coût des cassettes DV, ce n'est pas la solution la plus économique ... La solution de stockage idéale est en fait soit le CD-R, soit le DVD-RAM ou DVD+Rw car ils ne s'usent pas à la lecture contrairement à toutes les autres cassettes numériques ou analogiques. Le CD-R a toutes les qualités requises : faible coût, standardisation, et possibilité avec les nouvelles versions de logiciels de gravure de créer des CD lisibles sur des DVD de salon... Tout serait parfait si le CD n'était pas limité à 650 Mo. Encore une fois, il existe plusieurs possibilités pour essayer de se tirer d'affaire. AudioVideo.doc - 12/12 Chanard / LLACAN 03/06/04 Ici, il faut jouer sur le format de fichier et le taux de compression : MPEG1 Ce format de fichier permet de graver environ 1 heure de vidéo sur un CD. La qualité est un peu meilleure que celle des cassettes VHS standards. Le CD ainsi crée est lisible sur la plupart des platines DVD de salon. MPEG2 Inutilisable avec un CD : ce format permettrait d'enregistrer à peine 15 minutes de vidéo. Il est donc à réserver pour l'usage des DVD-RAM ou DVD+Rw, sur lesquels on peut alors mettre 2h30 de vidéo. La qualité obtenue ici est bien meilleure que les standards Hi-8 ou S-VHS, par contre, ils ne sont pas lisibles sur des platines de salon... pour le moment en attendant un vrai standard de DVD enregistrable... MPEG4 Plus connu sous le nom de DivX, c'est un format encore peu connu, mais qui est déjà pour les DVD ce qu'est le MP3 pour les CD audio (...). Si vous souhaitez malgré tout enregistrer les montages en analogique, il faut tenir compte de certaines contraintes techniques. En effet, bien que certaines cartes d'acquisition soient pourvues de sorties vidéos analogiques pour enregistrer les montages sur un caméscope de salon, il est préférable d'utiliser une sortie S-Vidéo (alias Y/C), qui est de meilleure qualité que la composite. Mais cela suppose que vous disposiez d'un magnétoscope S-VHS. AudioVideo.doc - 13/13 Chanard / LLACAN 03/06/04