performances veille - Performances Group

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PERFORMANCES VEILLE
SECTEUR FINANCES
Numéro 341 - Semaine 34 du 15 août au 21 août 2014
TABLE DES MATIÈRES
 En difficulté sur le marché local, les banques marocaines sauvées par leurs filiales en Afrique 1
 Barclays Africa réalise un bénéfice en hausse de 10% au 1er semestre 2014, à 582 millions $ .. 2
 Nigeria's central bank issues international money transfer guideline ........................................ 3
 BCEAO announces that 19 banking services will soon be free of charge in the WAEMU
region ............................................................................................................................................. 4
 Ecobank 'confident' Nedbank to convert debt for 20 pct stake ................................................... 5
 Give And Stake: This Is What Nedbank’s Money Means To Ecobank ...................................... 6
 Standard Bank report confirms strong growth in Africa’s rising middle class – and even
faster future growth ...................................................................................................................... 7
 Le JSE accuse le coup suite à la dégradation des 4 premières banques sud-africaine par
l’agence Moody’s ......................................................................................................................... 10
 Les normes de Bâle III peuvent contribuer à renforcer la finance islamique, selon Standard &
Poor’s ........................................................................................................................................... 11
 EN
DIFFICULTE SUR LE MARCHE LOCAL, LES BANQUES
MAROCAINES SAUVEES PAR LEURS FILIALES EN AFRIQUE
Afrique / 29 Juillet 2014 / Maghrebemergent
En 2013, l’activité bancaire transfrontalière a permis
de contribuer favorablement à la formation des
résultats et à la performance financière des groupes
banquiers marocains. C’est ce qu’indique le dernier
rapport annuel sur le contrôle, l’activité et les résultats
des établissements de crédit de Bank Al Maghrib,
selon le site marocain d'informations économiques,
Medias24. Cette expansion à l’international a
contribué favorablement à l’activité des trois groupes
bancaires les plus actifs à l’étranger, ajoute la même source.
En 2013, le total actif réalisé à l’international a connu une hausse de plus de 13%, soit
en valeur l’équivalent de près de 170 MMDH, dont 95% réalisés uniquement sur le
marché africain. Les crédits ont à leur tour connu une progression importante durant
l’exercice écoulé. Ainsi, les trois grands groupes bancaires ont accordé pas moins de
98 MMDH, soit une progression de 17,4% par rapport à l’année 2012.
Les dépôts ont suivi la même tendance haussière. Ils se sont appréciés de 13% à plus
de 125 MMDH. Sur le total actif consolidé, la part des filiales à l’étranger a atteint 19%
du total actif en 2013, contre 17% en 2012. Concernant l’activité, le produit net
bancaire réalisé en Afrique a atteint les 11,4 MMDH, soit une progression de près de
25% par rapport à l’année 2012. Toutefois, l’impact de cette tendance haussière à
l’international est atténué par l’essoufflement du marché local. En effet,
l’environnement économique domestique a miné les performances des groupes
bancaires. A ce titre, le résultat net part du groupe a baissé de 6,5% à 9,5 MMDH, et la
progression du produit net bancaire (52,4 MMDH) n’est pas aussi importante qu’en
2012 (7% contre 9%). Cette évolution traduit un ralentissement de la marge d’intérêt
qui se situe à 4,7% au lieu de 7,3% une année auparavant.
L’internationalisation réussie passe par l’Afrique
Pour compenser un marché maghrébin de plus en plus incertain, les groupes
bancaires marocains ont compris que la voie africaine est la meilleure pour une
internationalisation réussie. La Banque populaire a été la première à chercher se
positionner en Afrique, depuis 1990 (Guinée Conakry et Centrafrique). Par la suite sont
venues Attijariwafa bank, BMCE Bank. Avec la Banque Populaire, ces trois groupes
1
bancaires ont réussi à créer des filiales et des réseaux impressionnants couvrant les
pays de Afrique de l’Ouest et l’ Afrique Centrale, à mener une concurrence
acharnée avec des banques sud-africaines, européennes et américaines et à
devenir des interlocuteurs des entreprises et des puissances mondiales qui se déferlent
sur un continent de l’avenir.
BMCE Bank, qui figure parmi les pionniers de l’implantation en Afrique, est la banque
marocaine qui marque la plus forte présence en Afrique subsaharienne à travers sa
principale filiale Bank of Africa (BoA). A travers cette filiale, elle a réussi à s’implanter
dans une vingtaine de pays et à devenir le troisième réseau bancaire dans l’espace
de l’UEMOA, selon Quid.ma. Ses parts dans le capital de BoA, qui ne dépassaient pas
35 % en 2008 sont passées à 43 % puis 68 % par la suite. BMCE BANK est implanté au
Sénégal également depuis 2003 à travers sa filiale de banque d’affaires (BMCE
CAPITAL). La filiale londonien de BMCE Bank a également pris le contrôle du groupe
tunisien AXIS, spécialisé dans le conseil financier et la boursière devenu Axis capital.
Medicapital Bank est également le premier actionnaire privé de la banque de
développement du Mali avec 20 % de son capital. Le groupe Attijariwafa bank a, lui
aussi, investi beaucoup en Afrique, y compris en Tunisie, et a assuré une bonne
implantation dans plusieurs pays, dont le Togo où elle vient d’acquérir 54 % du capital
de la Banque Internationale pour l’Afrique au Togo. La première banque marocaine
dispose de onze filiales bancaires dans plusieurs pays subsahariens. Elle compte élargir
sa présence à d’autres pays.
Source: Maghrebemergent
 BARCLAYS
AFRICA REALISE UN BENEFICE EN HAUSSE DE 10% AU
1ER SEMESTRE 2014, A 582 MILLIONS $
Afrique / 08 Août 2014 / Agence ECOFIN
Barclays Africa a annoncé, le 30 juillet dans un
communiqué, avoir réalisé un bénéfice net de 6,17
milliards de rands sud-africains (582 millions de dollars) au
premier semestre 2014, soit une hausse de 10% par rapport
à la même période de 2013.
Cette hausse s’explique essentiellement par le bon
comportement de la branche banque d’investissement de
la filiale africaine du groupe britannique Barclays Bank. Les
profits de la branche banque d’investissement
de
2
Barclays Africa ont, en effet, bondi de 30% à 1,1 milliard de rands, grâce notamment
à une hausse des rendements des titres à revenu fixe, à l’augmentation des crédits et
à l’expansion de la banque basée en Afrique du Sud sur le reste du continent.
Ces résultats tranchent avec ceux réalisés par la maison mère de Barclays Africa, qui
a vu les revenus de sa branche banque d’investissement chuter de 50% au premier
trimestre de l’année en cours.
Barclays Bank avait annoncé récemment qu’elle entend étendre les opérations de sa
filiale africaine, qui ne sera pas touchée par le plan de réduction de coûts, prévoyant
le licenciement de 25% des effectifs de la branche banque d’investissement.
«L’investissement dans les services bancaires aux entreprises à travers le continent a
apporté ses dividendes», a déclaré la directrice générale de Barclays Africa, Maria
Ramos (photo), citée dans le communiqué. Et d’ajouter: «La croissance en dehors de
l'Afrique du Sud a été forte, et ces activités représentent maintenant 20% du chiffre
d'affaires du groupe qui a déjà atteint les objectifs qu’il s’est fixés pour 2016».
Barclays Africa est née de la combinaison de la majeure partie des opérations de
Barclays Bank en Afrique avec les actifs du groupe sud-africain Absa Ltd. Selon Mme
Ramos, la banque détenue à hauteur de 63% par Barclays Bank ambitionne
désormais de reprendre les filiales égyptienne et zimbabwéenne de sa maison mère
et de s’implanter au Nigeria.
Cotée à Johannesburg, Barclays Africa offre une large gamme de services financiers
allant de la banque d’investissement, à la bancassurance, en passant par la banque
de détail et la gestion du patrimoine.
Source: Agence ECOFIN
 NIGERIA'S
CENTRAL BANK
TRANSFER GUIDELINE
ISSUES
INTERNATIONAL
MONEY
Nigeria / 09 June 2014 / Making Finance Work for Africa
The Central Bank of Nigeria (CBN), on Thursday (5 June) published a guideline on
international money transfer.
The Central Bank of Nigeria (CBN), on Thursday (5 June) published a guideline on
international money transfer.
3
The CBN stated that the objective is to provide minimum standards and requirements
for International money transfer services operations in Nigeria and specify delivery
channels for offering these services in a cost effective manner.
The rules also provide an enabling environment for international money transfer
services in the Nigerian economy and outline minimum technical and business
requirements for various participants in this industry in Nigeria.
Among the guidelines, outbound money transfer is limited to $1,000 or its equivalent
per annum, per person subject to periodic review by the CBN.
A money transfer service operator is not to allow or process a transaction that
appears to have been deliberately split into small amounts to avoid the reporting
requirements under the provisions of the AML/CFT Act.
In addition, the rules allow that all in-bound money transfers to Nigeria must only be
disbursed to beneficiaries through bank accounts, and outward payment transactions
shall be executed in a convertible currency agreed between the parties. The
guideline is available online at www.cbn.gov.ng
Source: Making Finance Work for Africa
 BCEAO
ANNOUNCES THAT 19 BANKING SERVICES WILL SOON BE
FREE OF CHARGE IN THE WAEMU REGION
West Afica / 15 July 2014 / Making Finance Work for Africa
The Central Bank of West African States (BCEAO) has announced that 19 banking
services offered by banks operating in the West African Economic and Monetary
Union (WAEMU) will be free of charge from October 1st, 2014.
The Central Bank of West African States (BCEAO) has announced that 19 banking
services offered by banks operating in the West African Economic and Monetary
Union (WAEMU) will be free of charge from October 1st, 2014.
Tiémoko Meyliet Koné, the governor of the BCEAO, said in a statement that this
initiative is part of an effort to strengthen financial inclusion and boost access to
banking services and credit within Member States of the WAEMU region.
The objective is to achieve a gradual reduction and rationalisation of banking
conditions applied to customers.
4
Services that become free include opening, operating and monitoring of bank
accounts, as well as several payment means and online banking.
Banks operating in the eight WAEMU Member States will also set up a savings account,
send a statement and a summary of the annual fee - all free of charge.
Cash deposits and withdrawals within the customer's bank will also be included in the
free services.
Mr Koné also mentioned a second phase of the process, "which concerns services to
be charged moderately", that will "be unveiled when the timing is right".
Source: Making Finance Work for Africa
 ECOBANK
'CONFIDENT' NEDBANK TO CONVERT DEBT FOR 20 PCT
STAKE
Nigeria / 18 August 2014 / Reuters
* Ecobank expects Nedbank to convert debt to shares
* Aims for 15 percent loan growth in 2014
* Secures banking licence in Angola (Adds comments, further details)
Pan-African lender Ecobank expects South Africa's Nedbank to convert a $285 million
loan to shares in Ecobank before the end of the year, Ecobank's chief executive said
on Monday.
Albert Essien said he was confident Nedbank would exercise the conversion option
and also top up the conversion amount with $206 million to give it a 20 percent stake
in Ecobank.
After the Nedbank deal Ecobank expects its capital adequacy ratio to hit 18.7
percent of assets by year-end, up from 17.5 percent in the first six months of the year,
Essien said.
"The Nedbank stake is capped at 20 percent. If they do convert ... I think that will
strengthen the business relationship that we have (had) since 2008," Essien told an
analysts conference call on its half-year results.
"The conversion will trigger reciprocal board seats. We see it as very positive and we
expect that it will happen."
5
Nedbank's chief executive, Mike Brown, told Reuters two weeks ago that its had until
November to decide if it will take the 20 percent stake in the Togo-based bank, under
a strategic alliance it has with Ecobank.
Shares in Lagos-listed Ecobank, which is up 6.3 percent this year, rose 2.79 percent on
Monday to 17.20 naira each.
Essien also said he expected another institution EIB to convert about $58 million of
debt into shares.
Last month Ecobank, which has a presence in 36 African countries, reported 27
precent rise in its first-half pre-tax profit to 41.67 billion naira.
Chief Financial Officer Laurence do Rego said on the conference call that the lender
was aiming for a 15 percent growth in lending in 2014, after it achieved 8 percent in
the first half, of which Nigeria accounted for 40 percent of total loans.
Essien said Ecobank had recently set up operations in Mozambique and secured a
banking licence in Angola.
Source: Reuters
 GIVE
AND STAKE: THIS IS WHAT NEDBANK’S MONEY MEANS TO
ECOBANK
Africa / 19 August 2014 / Ventures Africa
Ecobank’s CEO Albert Essien said, on Monday, that he was
“confident” that South Africa’s Nedbank would convert its
$285 million loan to the pan-African bank into shares, top it up
with an additional $206 million to get a 20 percent stake in the
Lome-headquartered bank.
But Nedbank is yet to decide whether to take up Ecobank’s
offer with CEO Mike Brown saying two weeks ago that the
South African bank had until November to decide if it will
consider the offer under a strategic alliance it has with
Ecobank.
However, that decision is expected to be positive as Nedbank, interested in
expanding across Africa, had in 2013 expressed its desire to exercise its right to convert
the $285 million loan to Ecobank which is present in 36 countries. Then, Nedbank
6
reportedly had a 12-month window, starting in December, to convert the loan into
Ecobank shares, that window closes this November.
Ecobank is as well very enthusiastic for the debt conversion deal to go through as it,
the bank says, will raise its adequacy ratio to 18.7 percent of assets by year-end from
17.5 percent in the first six months of the year.
“The Nedbank stake is capped at 20 percent. If they do convert … I think that will
strengthen the business relationship that we have (had) since 2008,” Reuters quotes
Essien as saying while discussing the bank’s half-year results.
“The conversion will trigger reciprocal board seats. We see it as very positive and we
expect that it will happen,” the Ecobank CEO added.
Thus Ecobank doesn’t just want Nedbank’s loans, it wants it investing. Nedbank’s
alliance with Ecobank, initiated in 2008, also gives Ecobank Transnational reciprocal
rights to buy into Nedbank.
Nedbank’s is not the only loan Ecobank is hopeful of converting into shares. CEO
Essien also disclosed that the bank expected the European Investment Bank (EIB) to
convert about $58 million of debt into shares.
Last month, Ecobank reported a 27 percent rise in its first-half pre-tax profit to $257.2
million which analysts say was thanks to the bank’s tenacious focus on efficiency
which oversaw a fall in cost-to-income ratio. Profit after tax also rose by 15 percent to
$195.2 million, compared with $169.8 million.
A leading banking group in Africa, Ecobank recently set up operations in
Mozambique and secured a banking licence in Angola. As of December 2012, its
customer base was estimated at 13.7 million, with 9.6 million (70.2 percent), located in
Nigeria, the continent’s most populous nation.
Source: Ventures Africa
 STANDARD
BANK REPORT CONFIRMS STRONG GROWTH IN
AFRICA’S RISING MIDDLE CLASS – AND EVEN FASTER FUTURE
GROWTH
Africa / 19 August 2014 / African Press Organization
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The report, entitled ‘Understanding Africa’s middle class,’ found there are 15 million
middle-class households in 11 of sub-Saharan Africa’s top economies this year, up
from 4.6 million in 2000 and 2.4 million in 1990 – an increase of 230% over 14 years.
However, of the total number of households across these focal economies, 86% of
them remain within the broadly “low income” band, emphasizing the nascent
maturation of many of the continent’s markets.
The report also found that the combined GDPs of the 11 measured economies had
grown tenfold since 2000.
The study uses a proven methodology widely employed in South Africa. The report,
based on the Living Standards Measure (LSM), gives investors to Africa data on which
to base their investment decisions.
In the past, the conventional wisdom was that as many as 300 million Africans are
categorised as ‘middle class’. The report points out that investors using an
unquantifiable assumption might find individuals they had thought were middle class
were in fact highly vulnerable to lose that status in any economic shock.
The report suggests that while the middle class may be smaller than previously
thought, two factors should give investors greater comfort: by any methodology
Africa’s middle class is growing strongly; and Africa’s income accumulation is far more
broad-based than had previously been thought.
Standard Bank senior political economist Simon Freemantle, author of the report, says
the new report is cause for optimism among investors as it suggests even greater
scope for future growth, and indeed the report forecasts acceleration in the
accumulation of middle-class households in Africa.
Commenting on the lower than anticipated total number of middle class households,
Freemantle says any view “concerning the undoubted ongoing improvement in
Africa’s economic performance has to be tempered with the reality that the level of
this growth and the nominal size of the continent’s middle class had not until now
been adequately measured”.
He argues the previous figure of 300 million ‘middle class’ Africans was viewed as a
best-estimate that has now been confirmed as to trend if not as to the total
aggregate. The report cites the African Development Bank’s (AfDB) influential 2011
study, ‘The Middle of the Pyramid: Dynamics of the Middle Class in Africa’, which by its
methodology attached middle class status to individuals earning just USD4 to USD20 a
day, and even a “floating class” of individual earning USD2 to USD4 a day, thereby
categorising fully one-third of Africa’s people (over 300 million of them) as ‘middle
class’.
8
“In fact, such individuals would still be exceptionally vulnerable to various economic
shocks, and prone to lose their middle-income status,” explains Freemantle.
South Africa’s LSM measure as a methodology is not income-based but rather uses a
wider range of analysis. The report covers 11 selected sub-Saharan African countries
which combined account for half Africa’s total GDP (75% if excluding South Africa)
and half its population. The methodology identified LSM5 and above as middle class
and categorises household income into four distinct income bands: low income; lower
middle class; middle class and upper middle class.
“Standard Bank has attempted to fill the knowledge gap by using comprehensive
household income data and adopting our own measure of the middle class using
South Africa’s LSMs as a framework in order to provide cross-quantifiable reference
points for peer African economies.” The 11 focus economies are: Angola, Ethiopia,
Ghana, Kenya, Mozambique, Nigeria, South Sudan, Sudan, Tanzania, Uganda and
Zambia.
This methodology found there was an undeniable swelling of Africa’s middle class
irrespective of which methodology was used. “Looking ahead, an even greater
elevation in income growth is anticipated in the next 15 years; between 2014 and
2030, we expect an additional 14 million middle-class households will be added across
the 11 focal countries – tripling the current number. Including lower-middle-class
households, the overall number swells to over 40 million households by 2030, from
around 15 million today,” the report states.
Furthermore, while figures for 1990, 2000 and 2014 all contain more lower-middle class
than middle class households, by 2030 it is expected that “there will be notably more
middle-class households than those in the lower-middle-class bracket (19.2 million
versus 22 million)”
Freemantle says: “The swifter pace of middle-class growth is critical in its suggestion of
a more marked income ascent in the next decade and a half, compared to the
period since 2000.”
As a caution, the report states: “Though there has been a meaningful individual lift in
income, it is clear that a substantial majority of individuals in most countries we looked
at still live on or below the poverty line (measured as those with a daily income of
USD2 or less).” Income discrepancies are vast among the 11 economies, with almost
86% of the 110 million households in the focal grouping falling within the low-income
band. This is expected to fall to around 75% by 2030.
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“In conclusion, while the scale of Africa’s middle class ascent has, we believe, been
somewhat exaggerated in line with the at times breathless ‘Africa Rising’ narrative,
there is still plenty of scope for measured optimism regarding the size of the middle
class in several key SSA [Sub-Saharan Africa] economies. Reliable and proven data
should if anything spur more interest in the continent’s consumer potential by adding
depth to what was previously conjecture,” says Freemantle.
Source: African Press Organization
 LE
JSE ACCUSE LE COUP SUITE A LA DEGRADATION DES 4
PREMIERES BANQUES SUD-AFRICAINE PAR L’AGENCE MOODY’S
Afrique du Sud / 20 Août 2014 / Agence ECOFIN
Par Idriss Linge
L’annonce le 19 août par l’agence de notation
Moody’s de la dégradation de la note des quatre plus
grosses banques d’Afrique du Sud ne fait pas
l’unanimité des observateurs, acteurs et analystes de
l’environnement économique et financier en Afrique du
sud.
Toutefois, sur le Johannesburg Stock Exchange où sont
cotées toutes ces banques, les investisseurs, eux, se sont montrés prudents et semblent
avoir tenu compte des avertissements de Moody’s. A 14 heures 30 (locales), le titre
Barclays Africa Group (ABSA) affichait un recul de 2,8%. Nedbank était en recul de
1,59%, Firstrand Bank perdait 1,92% et Standard Bank elle a perdu jusqu’à 2,94%. Seul
Capitec Bank affichait une modeste hausse (+ 0,72%)
La Banque centrale s’est défendue du raisonnement de l’agence de notation qui fait
savoir que les mesures prises par elle pour soutenir African Bank, soulevaient des
préoccupations quant à la protection des créanciers en cas de risque de faillite au
sein au sein d’une banque. « Le secteur bancaire sud-africain reste solide et en bonne
santé. Les ajustements d’avances accordées ne concerne que 3,7% du volume
global des prêts à l’économie », a commenté la banque centrale dans un
communiqué.
Capitec Bank s’est déjà défendue, de ce que son modèle de prêts non sécurisé est
différent de celui d’ABIL. Ses dirigeants ont expliqué que leur clientèle est constituée
d’une base de 2,5 millions de personnes dont elle gère les salaires et qu’au contraire
10
de la banque en faillite qui tirait presque tous ses revenus des activités de crédit, une
partie de son revenu est tirée des frais prélevé sur les transactions effectuées par ses
5,6 millions de clients déposants. Enfin la banque s’est dite surprise de ce que sa note
soit dégradée après seulement 20 minutes de conversation avec les responsables de
Moody's.
D’autres analystes estiment pour leur part, que la réaction de Moody's est exagérée
face à la situation que traverse ABIL. « Une banque avec un business model très
fragile est mise sous curatelle et maintenant il faut dégrader les notes des quatre plus
grosses banques d’Afrique du sud, tout ceci me semble exagéré. Le système
bancaire sud-africain dans son ensemble, me semble être un des mieux régulé », a
commenté Razia Khan, chef du département recherche Afrique chez Standard
Chartered Bank selon des propos rapportés par le média sud-africain Moneyweb.
Chez Moodys, on explique la décision de dégradation qui a été prise en raison des
risques de pression sur le revenu des banques. « Cette révision à la baisse reflète notre
inquiétude au regard de la faiblesse de la croissance économique, particulièrement
dans un contexte marqué par la pression sur la soutenabilité de la consommation du
fait d’un endettement élevé des consommateurs, ce qui pourrait se traduire pour les
banques par une augmentation des coûts du crédit », explique-t-elle dans son
analyse.
Dans la même logique on ne peut oublier que, déclarant ses performances annuelles
s’achevant à fin mars 2014, Capitec Holdings a fait savoir que l’incapacité de certains
de ses clients à respecter les échéances de remboursement, s’est traduite par un
accroissement des provisions pour risque, qui ont impacté ses revenus nets. Il est aussi
à préciser que l’exposition globale des banques sud-africaines à des créances non
sécurisés, à fort taux d’intérêt et n’étant supportées par aucune garantie est estimée
avoir atteint 12% de leurs actifs globaux au premier janvier 2014.
Source: Agence ECOFIN
 LES
NORMES DE BALE III PEUVENT CONTRIBUER A RENFORCER LA
FINANCE ISLAMIQUE, SELON STANDARD & POOR’S
Monde / 21 Août 2014 / Agence ECOFIN
11
L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a estimé, dans
un rapport daté du 18 août, que les normes de Bâle III peuvent
contribuer à renforcer la finance islamique, dans la mesure où
l’augmentation des exigences en capital devrait accroître la
résilience du secteur. «A terme, l’introduction de nouveaux tampons de fonds propres
permettra aux banques islamiques de mieux répondre à la nature cyclique des
économies des pays et des secteurs dans lesquels elles opèrent», a précisé l’agence.
S&P a également noté que la révision de la définition des fonds propres aura un
impact limité sur la qualité des fonds propres des banques islamiques, qui sont déjà en
grand partie constitués de capitaux Tier 1.
L’agence de notation américaine souligne, par ailleurs, que l’adoption des normes
de Bâle III est de nature à permettre aux banques «Charia compliant» de pallier au
manque d’actifs liquides dont elles souffrent. «L’introduction du ratio de couverture de
liquidités (LCR) pourrait répondre aux faiblesses de long terme du secteur, en
particulier le manque d’actifs liquides de haute qualité (hors cash et réserves auprès
des banques centrales)», a-t-elle indiqué.
Le seul défi auquel feront face les banques islamiques qui adopteraient les normes de
Bâle III est le traitement réglementaire qui sera réservé aux comptes de partage de
profits et de pertes (PSIA) dans le calcul des ratios LCR et du ratio de liquidité de long
terme (NSFR), selon S&P. En effet, ce traitement aura un impact direct sur les besoins
en liquidités des banques islamiques.
Présentée comme une alternative au système financier mondial, frappé par une crise
éthique après la crise économique et financière de 2008, la finance islamique devrait
peser 2000 milliards de dollars à l'échelle mondiale à la fin 2014, contre 1600 milliards
de dollars en 2013, selon un rapport publié récemment par AlHuda Center of Islamic
Banking and Islamic Economics (CIBE).
Cette finance respectueuse de certaines valeurs morales est tirée principalement par
la Malaisie et certains pays du Golfe. Le nombre des institutions financières «halal» a
dépassé 600 établissements, opérant dans 75 pays.
Source: Agence ECOFIN
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