EXAMEN DU BACCALAUREAT POINTS PARTICULIERS DE

Transcription

EXAMEN DU BACCALAUREAT POINTS PARTICULIERS DE
Rectorat de l'Académie
de
Nancy-Metz
EXAMEN DU BACCALAUREAT
Baccalauréat technologique
POINTS PARTICULIERS DE
REGLEMENTATION
SESSION 2016
(Mise à jour du 30 octobre 2015)
EXAMEN DU BACCALAUREAT
Baccalauréat technologique
SESSION 2016
Avertissement :
Ce document, en complément du mémento, ne constitue en aucun cas un état exhaustif de la
réglementation en vigueur.
SOMMAIRE
FOCUS – SESSION 2016
I – LANGUES
Épreuves de langues vivantes (toutes séries générales et technologiques)
II – SECTIONS EUROPEENNES
III – EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
IV – EPREUVES FACULTATIVES
Arts
-
-
Arts plastiques
Cinéma et audiovisuel
Danse
Histoire des arts
Musique
Théâtre
Langue des signes française (L.S.F)
V – FRANÇAIS – EPREUVE ORALE
Épreuve orale de français
FOCUS – SESSION 2016
FOCUS SESSION 2016
Décret n° 2015-1351 du 26 octobre 2015 modifiant les dispositions du code de l'éducation relatives
à la préparation aux examens des voies générale, professionnelle et technologique des lycées et à
la délivrance du baccalauréat.
A partir de la session 2016, tous les candidats (scolaires et individuels) qui se sont déjà présentés à
l’examen et qui ont échoué auront la possibilité, s’ils se présentent à nouveau à l’examen dans la
même série, de prétendre au bénéfice des notes supérieures ou égales à 10 du premier groupe
d’épreuves dans la limite des cinq sessions suivant la première session à laquelle ils se sont
présentés
IMPORTANT
Le choix de renoncer au bénéfice de notes se fait au moment de l’inscription à l’examen et est
définitif.
Précisions concernant la conservation des notes relative aux épreuves anticipées de français :
A partir de la session 2016,

Le candidat doublant sa classe de terminale aura au choix :
1- la possibilité de conserver sa note obtenue à l’épreuve écrite et à l’épreuve orale qu’elles
soient supérieures ou inférieures à 10
2- la possibilité de s’inscrire à l’épreuve écrite et à l’épreuve orale
3- la possibilité de conserver sa note obtenue à l’épreuve écrite (supérieure ou inférieure à 10) et
de s’inscrire à l’épreuve orale
4- la possibilité de conserver sa note obtenue à l’épreuve orale (supérieure ou inférieure à 10) et
de s’inscrire à l’épreuve écrite.

Le candidat triplant sa classe de terminale aura au choix :
1- la possibilité de conserver sa note obtenue à l’épreuve écrite (supérieure ou égale à 10) et sa
note obtenue à l’épreuve orale (supérieure ou égale à 10).
2- la possibilité de conserver sa note supérieure ou égale à 10 obtenue à l’épreuve écrite et de
s’inscrire à l’épreuve orale
3- la possibilité de conserver sa note supérieure ou égale à 10 obtenue à l’épreuve orale et de
s’inscrire à l’épreuve écrite
Exemple :
2014
Le candidat subit les
épreuves anticipées de
français :
- Français écrit : 08
- Français oral : 12
2015
Le candidat est obligé
de conserver ses notes
dans le cadre du
passage des épreuves
terminales de la
session 2015.
- Français écrit : 08
- Français oral : 12
2016
Le candidat doublant à la
possibilité de :
1) Conserver ses notes :
- français écrit : 08
- français oral : 12
2) S’inscrire aux
épreuves :
- français écrit : inscrit
- français oral : inscrit
3) Conserver sa note
obtenue à l’écrit :
- français écrit : 08
- français oral : inscrit
4) Conserver sa note
obtenue à l’oral :
- français écrit : inscrit
- français oral : 12
2017
Le candidat triplant à la
possibilité de :
1) S’inscrire aux épreuves :
- français écrit : inscrit
- français oral : inscrit
2) Conserver sa note obtenue à
l’oral :
- français écrit : inscrit
- français oral : 12
I - LANGUES
EPREUVES DE LANGUES VIVANTES
Toutes séries générales et technologiques
Épreuves de langues vivantes applicables aux baccalauréats général et
technologique (hors séries L ; TMD ; STAV et hôtellerie)
Note de service N°2014-003 du 13 janvier 2014
Langues étrangères et régionales pouvant faire l’objet d’épreuves de langues
vivantes.
Note de service n°2012-162 du 18 octobre 2012
Bulletin officiel n°4 du 23 janvier 2014
Enseignements primaire et secondaire
Baccalauréats général et technologique
Épreuves de langues vivantes applicables aux baccalauréats général et technologique
(hors séries L, TMD, STAV et hôtellerie)
NOR : MENE1400244N
note de service n° 2014-003 du 13-1-2014
MEN - DGESCO A2-1
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et
concours ; aux chefs d'établissement ; aux professeures et professeurs
La présente note de service abroge et remplace à compter de la session 2014 la note de service modifiée n° 2011200 du 16 novembre 2011 relative aux épreuves de langues vivantes applicables aux baccalauréats général et
technologique (hors séries TMD, STAV et hôtellerie), de langue vivante approfondie et de littérature étrangère en
langue étrangère en série L à compter de la session 2013.
1. Rappel du règlement d'examen
1.1. Coefficients par série
Séries ES et S
LV1 : 3
LV2 : 2
Séries STI2D, STD2A et STL
LV1 : 2
LV2 : 2
Série STMG
LV1 : 3
LV2 : 2
Série ST2S
LV1 : 2
LV2 : 2
1.2 Durée des épreuves
Séries
ES et S
STI2D, STD2A et STL
STMG et ST2S
Épreuves
À l'écrit
À l'oral
À l'écrit
À l'oral
À l'écrit
À l'oral
LV1
3h
20 min
2h
20 min
2h
20 min
LV2
2h
20 min
2h
20 min
2h
20 min
2. Objectifs des épreuves (écrit et oral)
Conformément à l'article D. 312-16 du code de l'éducation, le niveau attendu du Cadre européen commun de
référence pour les langues (CECRL) est B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en LV1 et B1,
« niveau seuil », pour la langue choisie en LV2. Conformément au programme de langues vivantes, le niveau attendu
en LV3 est fixé au niveau A2 « niveau intermédiaire ou usuel ». Toutes les épreuves prennent appui sur une ou
plusieurs des quatre notions étudiées en classe de terminale.
3. Structure des épreuves
Les épreuves de langues vivantes obligatoires sont notées sur 20. Elles se composent d'une partie écrite et d'une
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partie orale respectivement notées sur 20 points. La note globale de l'épreuve est obtenue en faisant la moyenne de
ces deux notes.
3.1 Partie écrite de l'épreuve de langues vivantes obligatoires
Cette partie de l'épreuve est organisée sous forme ponctuelle terminale. Elle évalue l'aptitude à la compréhension de
la langue écrite et à l'expression écrite. La partie écrite de l'épreuve comprend deux sous-parties : la première souspartie porte sur la compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
- Première sous-partie : compréhension de l'écrit, notée sur 10 points, au demi-point près.
Cette sous-partie prend appui sur un, deux ou trois documents en langue étrangère. Ces documents peuvent relever
de différents genres (extraits d'œuvres littéraires ou d'articles de presse notamment) ; ils peuvent être informatifs,
descriptifs, narratifs ou argumentatifs. Ils renvoient aux notions du programme sans exiger de connaissances trop
spécifiques. Certains documents peuvent comporter des éléments iconographiques. La longueur cumulée des textes
ne pourra pas être inférieure à 2 800 signes en LV1 et 2 100 signes en LV2 (900 signes en LV1 et 700 signes en LV2
pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas). Elle n'excédera pas 4 900 signes en LV1 et 4 200
signes en LV2, blancs et espaces compris (1 100 signes en LV1 et 900 signes en LV2 pour le chinois et le japonais furigana non compris dans ce cas). Le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vérifie l'aptitude du candidat à :
Pour l'épreuve de LV1
Pour l'épreuve de LV2
- Identifier le sujet ou la thématique générale des
différents documents
- Repérer dans un ou plusieurs documents les
informations importantes relatives à un thème ou une
problématique donné
- Comprendre les événements ou informations essentiels
présents dans les documents
- Comprendre les liens logiques, chronologiques ou
thématiques entre les informations ou événements
relatés ou évoqués dans les documents
- Comprendre les motivations et réactions des
personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles
sont clairement exprimées
- Comprendre les conclusions d'une argumentation
- Comprendre les détails significatifs d'un document
informatif ou factuel
- Percevoir les points de vue, les opinions, les contrastes
dans les documents et/ou dans leur mise en relation
- Identifier le sujet ou la thématique générale des
différents documents
- Repérer dans un ou plusieurs documents des
informations importantes relatives à un thème ou une
problématique donné
- Comprendre les événements ou informations essentiels
présents dans les documents
- Comprendre les liens logiques, chronologiques,
thématiques entre les informations ou événements
relatés ou évoqués dans les documents
- Comprendre les motivations et réactions des
personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles
sont clairement exprimées
- Comprendre les conclusions d'une argumentation
- Seconde sous-partie : expression écrite, notée sur 10 points, au demi-point près.
Elle est évaluée, selon la durée de l'épreuve, à partir d'une ou plusieurs productions correspondant aux niveaux de
compétence suivants :
Pour l'épreuve de LV1
Pour l'épreuve de LV2
À partir des indications données, le candidat rédige un
ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des
événements, des faits ou des prises de position qu'il aura
identifiés dans les documents servant de support à
l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à
rédiger, dans une langue correcte et directement
compréhensible, un ou des textes cohérents et
clairement articulés.
(niveau B1 du CECRL)
À partir des indications données, le candidat rédige un
ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des
événements, des faits ou des prises de position qu'il aura
identifiés dans les documents servant de support à
l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à
rédiger, dans une langue correcte et directement
compréhensible, un ou des textes cohérents et
clairement articulés.
(niveau B1 du CECRL)
Le candidat construit une argumentation personnelle à
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propos d'un thème en relation avec les documents
servant de supports à l'évaluation de la compréhension
de l'écrit ou à partir d'un nouveau document « tremplin »
en relation thématique avec les documents-supports de
la compréhension écrite, et qui permet de contextualiser
et de nourrir l'expression.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à
exprimer de façon nuancée et argumentée une opinion
ou un avis, en présentant clairement, dans une langue
correcte aussi précise que possible, les avantages ou les
inconvénients d'une proposition, les points forts et les
limites d'une prise de position.
(niveau B2 du CECRL)
Une grille de référence pour l'évaluation de l'expression écrite, adaptée au niveau d'exigence de chaque langue (LV1
et LV2), est fournie aux correcteurs.
3.2 Partie orale des épreuves de langues vivantes
Pour la LV1 et la LV2, l'évaluation de l'oral représente la moitié de la note totale du candidat.
L'oral de langue est évalué dans le cadre d'« épreuves en cours d'année (ECA) », dont les modalités d'organisation
répondent aux critères suivants :
les épreuves en cours d'année permettent de mesurer les compétences acquises par les élèves, à un moment
précis de l'année dans le cadre d'exercices conçus en cohérence avec le Cadre européen commun de référence
pour les langues (CECRL) ;
les épreuves en cours d'année sont conduites par l'enseignant de la classe concernée. Lorsqu'une situation
particulière l'exige, une organisation différente peut toutefois être mise en place ;
quelles que soient les modalités d'évaluation retenues, il convient de limiter au strict minimum les heures
d'enseignement mobilisées par l'évaluation ;
le candidat est informé par son professeur des objectifs visés par l'évaluation et des conditions de son déroulement
préalablement à sa mise en œuvre. Cette mise en œuvre n'exige ni n'interdit l'édition de convocations ou
l'anonymat des copies.
La partie orale de l'épreuve comprend deux sous-parties : la première sous-partie porte sur la compréhension de l'oral
et la seconde sur l'expression orale.
S'agissant de la sous-partie compréhension de l'oral, les enseignants qui le souhaitent auront la possibilité de
recourir à une banque de sujets académiques. L'organisation de cette banque et les modalités de mise à disposition
des sujets sont déterminés par chaque académie.
- Premier temps d'évaluation : la compréhension de l'oral (LV1 et LV2)
Durée : 10 minutes (le temps d'écoute n'est pas inclus dans cette durée).
Cette évaluation a lieu dans le cadre habituel de formation de l'élève. Elle est annoncée aux élèves. Les enseignants
l'organisent à partir du mois de février de l'année de terminale au moyen de supports, audio ou vidéo, qu'ils
sélectionnent en fonction des équipements disponibles dans les lycées et des apprentissages effectués par les
élèves. Elle s'appuie sur un document inconnu des élèves mais lié aux notions du programme.
Il pourra s'agir de monologues, de dialogues, de discours, de discussions, d'extraits d'émissions de radio, de
documentaires, de films, de journaux télévisés. Sont exclus les enregistrements issus de manuels ou de documents
conçus pour être lus. La durée de l'enregistrement n'excédera pas une minute trente. Le titre donné à l'enregistrement
est communiqué aux candidats. Les candidats écoutent l'enregistrement à trois reprises, chaque écoute est espacée
d'une minute. Ils peuvent prendre des notes pendant chaque écoute. Ils disposent ensuite de dix minutes pour rendre
compte par écrit en français de ce qu'ils ont compris, sans exigence d'exhaustivité. Pour chaque candidat, le
professeur établit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation et de notation figurant en annexe (notée sur 20)
correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche a le même statut qu'une copie d'examen. À l'issue de
cette évaluation, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de note ainsi
que l'appréciation ne sont pas communiquées au candidat.
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- Deuxième temps de l'évaluation : l'expression orale (LV1 et LV2)
Durée : 10 minutes.
Temps de préparation : 10 minutes.
Les enseignants organisent cette évaluation à partir du mois de février de l'année de terminale. Elle est annoncée
aux candidats. Le candidat tire au sort une des quatre notions du programme étudiées dans l'année. Après 10
minutes de préparation, il dispose d'abord de 5 minutes pour présenter cette notion telle qu'elle a été illustrée par les
documents étudiés dans l'année. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par le
professeur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 5 minutes. Pour chaque
candidat, le professeur conduit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation et de notation figurant en annexe (notée
sur 20) correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche a le même statut qu'une copie d'examen. À
l'issue de cette évaluation, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de
note ainsi que l'appréciation ne sont pas communiquées au candidat.
3.3 Cas des candidats scolaires absents aux épreuves en cours d'année
L'établissement n'est pas tenu de proposer plus de deux dates de passage à un candidat. En cas d'absences
répétées non justifiées, la note obtenue sera de 0. Pour les candidats scolaires qui n'ont pu subir l'évaluation des
compétences orales, partiellement ou intégralement, pour des raisons justifiées liées à un événement indépendant de
leur volonté, le calcul des notes finales s'effectue uniquement à partir des résultats de la partie écrite des épreuves.
3.4 Épreuves orales de contrôle
Durée : 20 minutes.
Temps de préparation : 10 minutes.
Coefficient identique à celui de l'ensemble de l'épreuve de langue vivante pour les séries générales et
technologiques (hors séries TMD, STAV et hôtellerie). L'évaluation prend appui sur un document découvert par le
candidat au moment de l'épreuve. Il se rapporte à l'une des quatre notions du programme. Ce document peut relever
de genres très différents (image publicitaire, dessin humoristique, photographie, reproduction d'une œuvre plastique,
slogan, titre d'article de presse, question invitant le candidat à prendre position sur un sujet d'actualité ou un
phénomène de société, etc.). L'examinateur propose au candidat deux documents. Chaque document illustre une
notion différente du programme. Le candidat choisit l'un de ces documents et dispose ensuite de 10 minutes pour
organiser ses idées et préparer son propos. Le document, qui ne donne pas lieu à un commentaire formel, doit
permettre au candidat de prendre la parole librement.
Cette prise de parole en continu, qui n'excède pas 10 minutes, sert d'amorce à une conversation conduite par
l'examinateur, qui prend notamment appui sur l'exposé du candidat.
Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes. Pour chaque candidat, l'examinateur conduit son évaluation à
partir de la fiche d'évaluation et de notation publiée en annexe correspondant à la langue concernée, LV1 ou LV2.
Dans la mesure du possible, on privilégiera une organisation de l'épreuve « sur écran » qui permet une meilleure
présentation aux candidats des documents, en particulier iconographiques. Si l'épreuve prend appui sur un document
imprimé, l'examinateur veille à ce que le candidat restitue le document en fin d'épreuve.
4. Cas des candidats individuels ou en établissements privés hors contrat pour les épreuves de
langues vivantes obligatoires
4.1 Évaluation de l'écrit
L'écrit est évalué sous la forme de l'évaluation décrite au point 3.1
4.2 Évaluation de l'oral
Durée de l'épreuve : 10 minutes dans le cadre d'un oral ponctuel qui se substitue aux deux sous-parties :
compréhension et expression.
Temps de préparation : 10 minutes.
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est le suivant : B2 « niveau avancé ou
indépendant » pour la langue choisie en première langue vivante (LV1), B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en
seconde langue vivante (LV2).
Le candidat présente à l'examinateur les documents étudiés dans l'année pour illustrer les quatre notions du
programme. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord
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de 5 minutes maximum pour présenter cette notion telle qu'elle a été illustrée par les documents étudiés dans l'année.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur
l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 5 minutes.
Si un candidat ne présente aucun document, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et propose à ce candidat
deux documents portant sur des notions différentes du programme entre lesquels il lui demande de choisir. Le
déroulé de l'oral est ensuite similaire : 5 minutes de présentation libre du document, 5 minutes de conversation
conduite par l'examinateur.
5. Épreuve facultative de langue vivante étrangère ou régionale dans les séries générales et
technologiques (hors séries L, TMD, STAV et hôtellerie)
5.1 Rappel du règlement d'examen
Pour les épreuves facultatives ne sont retenus que les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20.
5.1.1 Coefficients
Dans la mesure où il s'agit de la première épreuve facultative à laquelle le candidat a choisi de s'inscrire, les points
sont multipliés par deux.
5.1.2 Durée
20 minutes et temps de préparation de 10 minutes
5.1.3 Objectifs
Niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL : A2 « niveau intermédiaire ou usuel ».
5.2 Structure de l'épreuve
Épreuve orale ponctuelle
À compter de la session 2014, les candidats des séries STMG et ST2S ne sont plus autorisés à présenter une
épreuve facultative de langue vivante étrangère ou régionale.
Les candidats des séries STL, STI2D et STD2A, pourront présenter jusqu'en 2016 une épreuve facultative de langue
vivante étrangère ou régionale. Les listes des langues vivantes étrangères et régionales facultatives concernées, qui
sont évaluées soit à l'oral soit à l'écrit figurent dans la note n°2012-162 du 18 octobre 2012 modifiée. L'examinateur
établit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation de cette épreuve jointe en annexe. Le candidat présente à
l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées.
L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10
minutes pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par
l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
Cas particulier :
Une épreuve facultative écrite d'une durée de 2 heures se substitue à l'épreuve facultative orale pour certaines
langues vivantes étrangères dont la liste est fixée par la note de service n° 2012-162 du 18 octobre 2012 modifiée.
Pour ces langues, l'épreuve vise à évaluer le degré de maîtrise en compréhension de l'écrit et en expression écrite
dans la langue vivante étrangère choisie. Elle comprend deux sous-parties. La première sous-partie porte sur la
compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
- Première sous-partie, la compréhension de l'écrit, est notée sur 10 points, au demi-point près. Elle prend appui sur
un texte d'une longueur de vingt à trente lignes. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d'origines
diverses (extraits de journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.). Il doit être immédiatement intelligible à des
locuteurs de la langue considérée. C'est un texte primaire, donc non traduit. Il est en rapport avec les notions des
programmes de langues vivantes du cycle terminal du lycée.
En fonction de la nature du texte, le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vise à vérifier l'aptitude du candidat à :
- identifier le sujet ou la thématique générale du texte ;
- repérer les informations importantes relatives au thème ou à la problématique abordée ;
- comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur ;
- comprendre les articulations et les conclusions d'une argumentation ;
- traduire en français de 5 à 8 lignes du texte.
- Seconde sous-partie, l'« expression écrite », est notée sur 10 points, au demi-point près. Répondant à une ou deux
questions en relation avec la thématique du texte qui a servi de support aux questions de compréhension, le
candidat doit rédiger, dans une langue correcte et directement compréhensible, un ou deux textes construits.
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements privés hors contrat présentent l'épreuve
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Bulletin officiel n°4 du 23 janvier 2014
facultative dans les mêmes conditions que les candidats scolaires.
6. Épreuves de la session de remplacement
L'absence partielle ou totale d'évaluation des compétences orales en cours d'année ne donne pas lieu à des
épreuves de remplacement. Dans le cas d'absences justifiées, le calcul des notes finales s'effectue uniquement à
partir des résultats de la partie écrite des épreuves.
Pour les candidats scolaires qui, en cas de force majeure, n'ont pu subir l'évaluation des compétences écrites et se
présentent à la session de remplacement, le calcul des notes finales des épreuves obligatoires de langue vivantes
prend en compte les résultats de l'évaluation des compétences orales subie au titre de la session normale ainsi que
la note de l'épreuve écrite obtenue à la session de remplacement.
Précisions concernant l'ensemble des épreuves orales pour toutes les séries
Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et
en évitant de le déstabiliser. Pour chaque épreuve, l'examinateur établit son évaluation à partir de l'une des fiches
d'évaluation présentées en annexe qui correspond à la langue (LV1, LV2, LV3), à la nature et au statut de l'épreuve
(épreuve orale obligatoire, enseignement facultatif).
Pendant la phase de prise de parole en continu, l'examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu'il
souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences. Dans les épreuves où
les candidats apportent des documents, ils fournissent deux exemplaires. À l'exception des candidats individuels ou
en établissements privés hors contrat ou encore des candidats ayant choisi au baccalauréat une langue vivante ne
correspondant pas à un enseignement suivi dans leur établissement, l'ensemble de ces documents fait l'objet d'une
validation préalable du chef de l'établissement ou par délégation de l'enseignant du candidat. Si les candidats ne
présentent aucun document, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et propose aux candidats deux documents
entre lesquels il leur demande de choisir.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l'enseignement scolaire,
Jean-Paul Delahaye
Annexes
Fiches d'évaluation et de notation des épreuves orales
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Bulletin officiel n°41 du 8 novembre 2012
Enseignements primaire et secondaire
Baccalauréats général et technologique
Langues étrangères et régionales pouvant faire l’objet d’épreuves de langues vivantes
NOR : MENE1236214N
note de service n° 2012-162 du 18-10-2012
MEN - DGESCO A2-1
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur du service interacadémique des examens et
concours d’Ile-de-France ; aux chefs d’établissement ; professeur(e)s de langues vivantes étrangères et régionales
La présente note abroge et remplace la note de service n° 2003-115 du 17 juillet 2003 parue au B.O.EN n° 30 du 24
juillet 2003, rectifiée le 23 septembre 2003 au B.O.EN n° 36 du 2 octobre 2003.
I. Liste des langues réglementairement évaluées aux baccalauréats général et technologique
Il est rappelé qu'une même langue vivante (étrangère ou régionale) et/ou une même langue ancienne ne peut être
évaluée qu'une seule fois, au titre des épreuves obligatoires ou au titre des épreuves facultatives, à l'exception :
- pour le baccalauréat général, des épreuves de langue vivante 1 ou 2 approfondie et de littérature étrangère en
langue étrangère ;
- pour le baccalauréat général et technologique, de l'évaluation spécifique organisée pour les candidats scolarisés
dans les sections européennes ou de langue orientale, définie par l'arrêté du 9 mai 2003 relatif aux conditions
d'attribution de l'indication « section européenne » ou « section de langue orientale » sur les diplômes du
baccalauréat général et du baccalauréat technologique ;
- pour les séries sciences et technologie de laboratoire (STL) et sciences et technologies de l'industrie et du
développement durable (STI2D), l'épreuve sanctionnant l'enseignement technologique en langue vivante 1 ;
- pour la série sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A), l'épreuve de design et arts
appliqués en langue vivante 1.
I.1 Dans les séries générales
I.1.1 Épreuves obligatoires
Peuvent faire l'objet d'épreuves obligatoires au baccalauréat général les langues vivantes suivantes :
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 1 : Allemand, Anglais, Arabe, Arménien, Cambodgien,
Chinois, Danois, Espagnol, Finnois, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Norvégien, Persan,
Polonais, Portugais, Russe, Suédois, Turc, Vietnamien ;
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 2 ou 3, étrangère ou régionale : Allemand, Anglais, Arabe,
Arménien, Cambodgien, Chinois, Danois, Espagnol, Finnois, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais,
Norvégien, Persan, Polonais, Portugais, Russe, Suédois, Turc, Vietnamien, Basque, Breton, Catalan, Corse, Créole,
Langues mélanésiennes, Occitan-Langue d'Oc, Tahitien.
Le choix d'une langue en tant que langue vivante 1, 2 ou 3, en dehors des dispositions spécifiques aux langues
régionales, est laissé à l'appréciation du candidat lors de l'inscription à l'examen ; il peut ne pas correspondre à
l'enseignement suivi par l'élève au cours de sa scolarité.
Les épreuves obligatoires de langue vivante 1 et 2 consistent en une évaluation des compétences écrites et des
compétences orales sauf en Arménien, Cambodgien, Finnois, Persan et Vietnamien où seul l'écrit est concerné.
I.1.2 Épreuves facultatives
Pour les séries générales :
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Bulletin officiel n°41 du 8 novembre 2012
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives orales les langues suivantes : Allemand, Anglais, Arabe, Chinois,
Danois, Espagnol, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Polonais, Portugais, Russe, Basque,
Breton, Catalan, Créole, Corse, Gallo, Langues mélanésiennes, Occitan-langue d'Oc, Langues régionales d'Alsace et
des pays mosellans, Tahitien ;
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives écrites les langues suivantes : Albanais, Amharique, Arménien,
Bambara, Berbère, Bulgare, Cambodgien, Coréen, Croate, Estonien, Finnois, Haoussa, Hindi, Hongrois, Indonésienmalais, Laotien, Lituanien, Macédonien, Malgache, Norvégien, Persan, Peul, Roumain, Serbe, Slovaque, Slovène,
Suédois, Swahili, Tamoul, Tchèque, Turc, Vietnamien. Cas particulier : les candidats à l'épreuve de Berbère
choisissent, lors de l'inscription à l'examen, l'un des trois dialectes suivants : Berbère Chleuh, Berbère Kabyle,
Berbère Rifain.
I.2 Dans les séries technologiques (hors hôtellerie)
I.2.1 Épreuves obligatoires
Peuvent faire l'objet d'épreuves obligatoires au baccalauréat technologique les langues vivantes suivantes :
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 1 : Allemand, Anglais, Arabe, Arménien, Cambodgien,
Chinois, Danois, Espagnol, Finnois, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Norvégien, Persan,
Polonais, Portugais, Russe, Suédois, Turc, Vietnamien ;
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 2, étrangère ou régionale : Allemand, Anglais, Arabe,
Arménien, Cambodgien, Chinois, Danois, Espagnol, Finnois, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais,
Norvégien, Persan, Polonais, Portugais, Russe, Suédois, Turc, Vietnamien, Basque, Breton, Catalan, Corse, Créole,
Langues mélanésiennes, Occitan-langue d'Oc, Tahitien.
Le choix d'une langue en tant que langue vivante 1 ou 2, en dehors des dispositions spécifiques aux langues
régionales, est laissé à l'appréciation du candidat lors de l'inscription à l'examen ; il peut ne pas correspondre à
l'enseignement suivi par l'élève au cours de sa scolarité.
Les épreuves obligatoires de langue vivante 1 et 2 consistent en une évaluation des compétences écrites et des
compétences orales sauf en Arménien, Cambodgien, Finnois, Persan et Vietnamien où seul l'écrit est concerné.
Rappel : une épreuve obligatoire de langue vivante 2 est mise en place :
- à compter de la session 2014 au baccalauréat des séries sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) et
sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) ;
- à compter de la session 2017 au baccalauréat des séries STL, STI2D et STD2A.
I.2.2 Épreuves facultatives
Il n'y aura plus d'épreuves facultatives de langues vivantes étrangères ou régionales :
- à compter de la session 2014, dans les séries sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) et sciences
et technologies du management et de la gestion (STMG) ;
- à compter de la session 2017 dans les séries sciences et technologie de laboratoire (STL), sciences et
technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D) et sciences et technologies du design et des arts
appliqués (STD2A).
Pour les séries hôtellerie et techniques de la musique et de la danse (TMD), et uniquement à la session 2013 pour
les séries ST2S et sciences et technologies de la gestion (STG) :
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives orales les langues suivantes : Allemand, Anglais, Arabe, Chinois,
Danois, Espagnol, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Polonais, Portugais, Russe, Basque,
Breton, Catalan, Créole, Corse, Gallo, Langues mélanésiennes, Occitan-langue d'Oc, Langues régionales d'Alsace et
des pays mosellans, Tahitien ;
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives écrites les langues suivantes : Albanais, Amharique, Arménien,
Bambara, Berbère, Bulgare, Cambodgien, Coréen, Croate, Estonien, Finnois, Haoussa, Hindi, Hongrois, Indonésienmalais, Laotien, Lituanien, Macédonien, Malgache, Norvégien, Persan, Peul, Roumain, Serbe, Slovaque, Slovène,
Suédois, Swahili, Tamoul, Tchèque, Turc, Vietnamien. Cas particulier : les candidats à l'épreuve de Berbère
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Bulletin officiel n°41 du 8 novembre 2012
choisissent, lors de l'inscription à l'examen, l'un des trois dialectes suivants : Berbère Chleuh, Berbère Kabyle,
Berbère Rifain.
I.2.3 Dispositions transitoires dans les séries STL, STI2D, STD2A
La langue vivante 2 est facultative à titre transitoire de la session 2013 à la session 2016 incluse. Toutefois, durant
cette période, elle est organisée selon les mêmes modalités que les épreuves obligatoires de langue vivante 1 et 2,
c'est-à-dire qu'elle évalue des compétences écrites et des compétences orales.
À ce titre, peuvent être évaluées selon ces modalités les langues suivantes : Allemand, Anglais, Arabe, Chinois,
Danois, Espagnol, Grec moderne, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Norvégien, Polonais, Portugais, Russe,
Suédois, Turc, Vietnamien, Basque, Breton, Catalan, Corse, Créole, Langues mélanésiennes, Occitan-langue d'Oc,
Tahitien.
L'arménien, le Cambodgien, le Finnois, le Persan et le Vietnamien ne font l'objet que d'une évaluation écrite.
Pour les sessions 2013 à 2016 incluse uniquement :
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives orales et sont évaluées comme telles les langues suivantes : Gallo,
Langues régionales d'Alsace et des pays mosellans ;
- peuvent faire l'objet d'épreuves facultatives écrites et sont évaluées comme telles les langues suivantes :
Albanais, Amharique, Bambara, Berbère, Bulgare, Coréen, Croate, Estonien, Haoussa, Hindi, Hongrois, Indonésienmalais, Laotien, Lituanien, Macédonien, Malgache, Peul, Roumain, Serbe, Slovaque, Slovène, Swahili, Tamoul,
Tchèque. Cas particulier : les candidats à l'épreuve de Berbère choisissent, lors de l'inscription à l'examen, l'un des
trois dialectes
suivants : Berbère Chleuh, Berbère Kabyle, Berbère Rifain.
II. Nature des épreuves facultatives écrites aux baccalauréats général et technologique
L'épreuve, d'une durée de deux heures, vise à évaluer le degré de maîtrise en compréhension de l'écrit et en
expression écrite dans la langue vivante étrangère choisie. Elle comprend deux sous-parties. La première souspartie porte sur la compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
Première sous-partie
La « compréhension de l'écrit », est notée sur 10 points, au demi-point près. Elle prend appui sur un texte d'une
longueur de vingt à trente lignes. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d'origines diverses (extraits de
journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.). Il doit être immédiatement intelligible à des locuteurs de la langue
considérée. C'est un texte primaire, donc non traduit. Il est en rapport avec les orientations communes des
programmes de langues vivantes du cycle terminal du lycée.
En fonction de la nature du texte, le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vise à vérifier l'aptitude du candidat à :
- identifier le sujet ou la thématique générale du texte ;
- repérer les informations importantes relatives au thème ou à la problématique abordée ;
- comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur ;
- comprendre les articulations et les conclusions d'une argumentation ;
- traduire en français 5 à 8 lignes du texte.
Seconde sous-partie
L'« expression écrite », est notée sur 10 points, au demi-point près. Répondant à une ou deux questions en relation
avec la thématique du texte qui a servi de support aux questions de compréhension, le candidat doit rédiger, dans
une langue correcte et directement compréhensible, un ou deux textes construits.
III. Modalités d'organisation des épreuves de langues vivantes « rares »
La circulaire n° 2012-059 du 3 avril 2012 publiée au B.O.EN n°15 du 12 avril 2012 définit, dans sa partie II, point IVB, les modalités d'organisation des épreuves de langues vivantes autres qu'allemand, anglais, espagnol et italien.
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Bulletin officiel n°41 du 8 novembre 2012
IV. Mesures dérogatoires applicables à certains candidats des baccalauréats général et
technologique (hors TMD et STAV) au titre de leur langue maternelle
Des mesures dérogatoires sont prévues afin de prendre en compte la situation particulière de certains candidats qui du fait notamment de leur arrivée récente en France (moins de deux années) - n'ont pas bénéficié d'un enseignement
de langues vivantes leur permettant de se présenter aux épreuves des baccalauréats général et technologique.
Ces candidats peuvent être autorisés, par le recteur de l'académie dont ils relèvent ou par le directeur du service
interacadémique des examens et concours (SIEC) d'Ile-de-France pour les candidats des académies de Paris,
Créteil et Versailles, et après consultation obligatoire du directeur du SIEC qui s'assure de la possibilité de concevoir
un sujet dans la langue demandée, à choisir leur langue maternelle comme épreuve obligatoire de langue vivante 1
ou 2 uniquement, sous réserve qu'elle ne figure pas parmi les langues prévues aux paragraphes ci-dessus I.1.1 pour
la voie générale et I.2.1 pour la voie technologique.
L'épreuve obligatoire concernée consiste uniquement en une évaluation de l'écrit, notée sur 20 points.
Cette dérogation ne s'applique pas aux épreuves suivantes :
- langue vivante 1 ou 2 approfondie ;
- littérature étrangère en langue étrangère ;
- enseignement technologique en LV1 ;
- design et arts appliqués en LV1.
Cette possibilité exclut pour les candidats concernés de pouvoir présenter une épreuve facultative de langue vivante
étrangère ou régionale. Leur demande de dérogation devra parvenir au recteur concerné ou au directeur du service
interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France avant la fin de la clôture des inscriptions à l'examen,
accompagnée d'un avis motivé du chef de l'établissement dans lequel ils sont scolarisés.
Ces mesures dérogatoires s'appliquent au baccalauréat des séries technologiques comprenant des épreuves
obligatoires de langue vivante 1 et 2, selon le calendrier suivant :
- à la session 2013 uniquement pour la série STG ;
- à compter de la session 2013 pour la série hôtellerie ;
- à compter de la session 2014 pour les séries ST2S et STMG ;
- à compter de la session 2017 pour les séries STI2D, STL et STD2A.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l'enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer
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II - SECTIONS EUROPEENNES
SECTIONS EUROPEENNES
Évaluation spécifique organisée pour les candidats aux baccalauréats général et technologique
dans les sections européennes à compter de la session 2004.
B.O. n°42 du 13 novembre 2003
I - Épreuve orale de langue : organisée par les recteurs d’académie, comptant pour 80 % de la note
globale (durée de l’épreuve : vingt minutes, précédée d’un temps égal de préparation).
L’évaluation est assurée par un professeur de la langue vivante de la section et, sauf impossibilité, par un
professeur de la discipline non linguistique ayant fait l’objet d’un enseignement dans cette langue. Ces
professeurs ne peuvent examiner leurs élèves de l’année en cours.
L’épreuve comporte deux parties de même durée et d’importance égale dans l’attribution de la note.
A - Première partie
La première partie, conduite dans la langue de la section, prend appui sur un document ou un support
d’activités se rapportant à la discipline ou au champ disciplinaire dont l’enseignement a été partiellement
ou totalement dispensé en langue étrangère. Ce document, qui doit être inconnu de l’élève, est remis par
l’examinateur. Dans le cas de textes, il peut s’agir d’un extrait soit d’œuvre littéraire (nouvelle, roman, pièce
de théâtre, poème, essai, etc.), soit de presse écrite (éditorial, analyse d’événements ou de faits de
société, etc.). Le ou les textes choisis, rédigés dans la langue de la section, ne doivent pas excéder une
quinzaine de lignes au total (ligne s’entend au sens de 70 signes y compris les blancs et la ponctuation).
Des documents iconographiques, sonores ou audiovisuels, peuvent également servir de support à cette
première partie de l’interrogation, à titre principal ou accessoire. Toute spécialisation excessive susceptible
de mettre certains candidats en difficulté doit être évitée.
Afin d’assurer la meilleure harmonisation possible dans les choix des différents supports retenus pour cette
partie de l’interrogation, il est recommandé que la sélection des documents soit effectuée en commission,
académique ou inter-académique, composée de six membres au maximum, professeurs de langues et des
disciplines non linguistiques des sections européennes ou de langues orientales.
Lors de cette première partie de l’épreuve, le candidat doit donner la preuve qu’il sait rendre compte du
document de manière précise et nuancée, qu’il sait en dégager les idées maîtresses et les centres
d’intérêt.
L’examinateur doit prendre en compte :
- la clarté de l’exposé et l’intelligibilité du contenu exprimé par l’élève ;
- l’aptitude à analyser et à argumenter ;
- la qualité de l’information et la culture du candidat, dans le domaine considéré ;
- la richesse et la précision de l’expression et la correction grammaticale de la langue parlée.
B - Deuxième partie
La deuxième partie de l’épreuve consiste en un entretien, conduit dans la langue de la section, qui porte
sur les travaux et activités effectués dans l’année, dans la discipline non linguistique et, de manière plus
générale, dans le cadre de la section. La liste des questions étudiées dans cette discipline est fournie à
titre d’information par le candidat le jour de l’épreuve. L’entretien peut également porter sur l’ouverture
européenne ou orientale et les diverses formes qu’elle a pu prendre dans l’établissement : partenariat,
échanges, clubs, journaux, relations internet, etc.
L’entretien est conduit de manière libre, en évitant les questions stéréotypées. Le candidat doit donner la
preuve de son aptitude à réagir spontanément à des questions non préparées, mais relatives à un domaine
connu ; à donner un avis, une information, à formuler une appréciation et plus généralement à participer à
un échange de manière active.
II - Attribution de la note sanctionnant la scolarité de l’élève dans sa section au cours de la classe terminale
comptant pour 20% de la note globale.
La note attribuée sanctionne le travail effectué en langue étrangère dans la discipline non linguistique.
Cette note est attribuée par le professeur de la discipline non linguistique en liaison avec le professeur de
langue.
Elle prend en compte :
- la participation spontanée ou suscitée au travail oral dans la classe ;
- la qualité de certains travaux imposés, oraux ou écrits, réalisés au cours de l’année : brefs comptes
rendus de lecture, commentaires de documents, productions personnelles, etc. ;
- la maîtrise de la langue, dans un domaine spécialisé et plus généralement dans une situation de
communication.
Les présentes dispositions entrent en application à compter de la session 2004. Elles annulent et
remplacent la note de service n° 94-260 du 2 novembre 1994 relative à l’évaluation spécifique organisée
pour les candidats aux baccalauréats général et technologique dans les sections européennes ou de
langues orientales.
Attribution de l’indication “section européenne” ou “section de langue orientale” sur les diplômes
des baccalauréats général et technologique
B.O. n°24 du 12 juin 2003
Les recteurs d'académie portent sur le diplôme du baccalauréat général et du baccalauréat technologique
l’indication “section européenne” ou “section de langue orientale”, suivie de la désignation de la langue
concernée, en faveur des candidats au baccalauréat général et au baccalauréat technologique scolarisés
dans des sections européennes ou de langues orientales qui ont satisfait aux conditions suivantes :
- avoir obtenu une note égale ou supérieure à 12 sur 20 à l’épreuve du premier groupe de langue
vivante qui a porté sur la langue de la section ;
- avoir obtenu une note égale ou supérieure à 10 sur 20 à une évaluation spécifique visant à apprécier
le niveau de maîtrise de la langue acquis au cours de leur scolarité en section européenne.
L’évaluation spécifique mentionnée à l’article 1er ci-dessus prend en compte :
- le résultat d’une interrogation orale de langue, comptant pour 80 % de la note ;
- la note sanctionnant la scolarité de l’élève dans sa section au cours de la classe terminale, qui compte
pour 20 % de la note globale. Elle est conjointement attribuée par le professeur de langue et le ou les
professeur(s) de la ou les discipline(s) non linguistique(s) ayant fait l’objet d’un enseignement dans la
langue de la section.
Le candidat fait connaître son intention de subir l’évaluation spécifique au moment de son inscription à
l’examen.
Il fait également connaître, à ce moment, son choix de la substituer à l’une des épreuves facultatives
correspondant aux options. Dans ce cas, la note finale attribuée à l’évaluation spécifique est prise en
compte pour le calcul de la moyenne du candidat au baccalauréat, suivant les mêmes modalités que pour
ces épreuves.
Dans l’hypothèse inverse, la note attribuée à cette évaluation n’est pas prise en compte pour le calcul de la
moyenne du candidat au baccalauréat.
Les candidats au baccalauréat général et au baccalauréat technologique scolarisés dans des sections
européennes ou de langues orientales peuvent choisir la langue de la section dont ils relèvent soit au titre
de l’épreuve obligatoire de langue vivante 1, soit au titre de l’épreuve obligatoire de langue vivante 2.
Ils font connaître leur choix au moment de leur inscription à l’examen.
Les candidats de la série littéraire du baccalauréat général peuvent choisir la langue de la section en tant
que langue vivante approfondie, au titre de l’enseignement de spécialité.
Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la session 2004 de l’examen du
baccalauréat général et du baccalauréat technologique.
III - EDUCATION PHYSIQUE
ET SPORTIVE
EPREUVES D’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Epreuve facultative de danse :
Nous attirons votre attention sur des erreurs fréquentes d'inscription à l'option facultative de danse.
La danse fait l'objet de deux choix d'épreuves facultatives. Ces deux épreuves correspondent à des
niveaux de pratique différents.
 L'épreuve facultative d'Art - option danse qui s'adresse à des candidats d’un niveau conservatoire ou
de sections particulières d'enseignement.
 L'épreuve facultative d'E.P.S. - option danse qui s'adresse à des élèves ayant une pratique régulière
de la danse sans pour autant être des spécialistes de la discipline.
tableau récapitulatif
EPS
ARTS
COMPOSANTES DE L’EPREUVE
PARTIE PRATIQUE : (15 points)

Présentation d’une chorégraphie : 1’30 à 3’
PARTIE PRATIQUE : (14 points)

(Sont notées, au cours de cette prestation, à la fois la

composition (6 points) et l’interprétation (9 points))
ENTRETIEN : (5 points)


Analyse de sa pratique et de sa présentation
Connaissance culturelle de l’activité (pouvant
reposer sur un dossier fourni par le candidat)
La composition doit être individuelle (solo)
Composition chorégraphique : 2’ à 3’
(7 points : danseur-interprète)
Improvisation individuelle 1’ à 2’ :
Préparation 30’
(7 points : danseur-chorégraphe)
ENTRETIEN : (6 points)
(Programme défini par l’arrêté du 20/07/01
publié au B.O. hors série. du 30/08/01).
Sur la base d’une fiche synthétique
présentant son travail personnel de l’année et
sa culture chorégraphique.
La composition chorégraphique est présentée
soit en solo, soit en y associant de 2 à 4
danseurs
Les candidats scolaires devront s’informer auprès de leur établissement de la nature et des modalités de
chacune des deux épreuves.
Site E.P.S. de l’académie :
http://www4.ac-nancy-metz.fr/eps/
(Référentiels, mémento des examens de la voie générale et technologique, contenu des épreuves,
épreuves adaptées, haut-niveau…)
Arrêté du 21 décembre 2011 relatif aux modalités d'organisation du contrôle en cours de formation et de
l'examen ponctuel terminal prévus pour l'éducation physique et sportive des baccalauréats général et
technologique (BO n°7 du 16 février 2012)
Circulaire n°2015-066 du 16 avril 2015 (BO n°27 du 23 avril 2015)
Évaluation de l’éducation physique et sportive aux baccalauréats général et technologique définies par
l’arrêté du 21 décembre 2011 et applicables à compter de la session 2016 de l’examen.
Mémento :
Note sur les conditions de prise en compte du certificat médical d’inaptitude à la pratique de l’éducation
physique et sportive pour les candidats scolaires.
IV - EPREUVES FACULTATIVES
ARTS
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuve facultative d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O. n°14 du 5 avril 2012)
ARTS PLASTIQUES
Épreuve orale
Durée : 30 minutes maximum, sans temps de préparation
Première partie : 20 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
Objectifs de l'épreuve
L'épreuve a pour objectif d'évaluer les compétences plasticiennes et techniques, théoriques et culturelles
des candidats. Il s'agit de mesurer l'étendue des connaissances, de vérifier les acquis et d'apprécier la
singularité de démarches inscrites dans un itinéraire artistique. Les compétences d'expression et
d'argumentation font l'objet d'une attention particulière.
Modalités de l'épreuve
L'évaluation se déroule sous la forme d'un entretien en deux temps s'appuyant sur un dossier de travaux
réalisés par le candidat, puis sur sa culture artistique acquise dans le domaine des arts plastiques.
- Première partie : entretien sur dossier
La première partie de l'entretien prend la forme d'un dialogue avec les membres du jury. Ce dialogue
s‘appuie exclusivement sur le dossier présenté par le candidat. Ce dossier est composé de travaux choisis
par le candidat, réalisés dans le cadre de l'enseignement d'arts plastiques de l'année de terminale et en
référence à son programme. Ils permettent au candidat de témoigner au mieux des projets, des démarches
et des aboutissements qui ont jalonné son année de formation. Ces travaux font l'objet d'une évaluation.
- Seconde partie : entretien sur les connaissances et la culture artistique du candidat
Le jury interroge le candidat à partir d'un ou de plusieurs documents iconographiques, en relation avec le
programme de terminale publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et
de la vie associative. Il évalue les connaissances que celui-ci a acquises sur les contenus du programme
(la question de la présentation et les trois questions limitatives). Il prend également la mesure des
capacités du candidat à mobiliser des références utiles à situer les ancrages de sa pratique plastique.
- Le dossier est introduit par la fiche pédagogique, dont un modèle est placé en annexe 1 de la présente
note de service. Il comprend également une liste de travaux.
- La fiche pédagogique précise que les travaux sont liés à l'enseignement facultatif en terminale. Elle est
établie par le professeur et signée par le chef d'établissement. Elle comprend la liste des travaux contenus
dans le dossier. Elle fait également apparaître la démarche ayant présidé à la mise en œuvre du
programme, ainsi que les lieux culturels visités. Des indications concernant plus spécifiquement le travail
du candidat et susceptibles d'éclairer le jury peuvent y être consignées.
- Les travaux sont choisis à l'initiative du candidat qui en juge l'intérêt et le bien-fondé. Ils témoignent de
l'usage de médiums et techniques variés. Leur nombre est au minimum de trois et au maximum de six.
Au moins deux d'entre eux sont obligatoirement bidimensionnels et sur support physique. L'ensemble des
travaux sont réunis dans un carton à dessin n'excédant pas le format raisin (50 x 65 cm) et 5 cm
d'épaisseur. Les éléments (croquis et autres recherches) en relation avec les travaux du candidat peuvent
être présentés sur des formats bidimensionnels. Tous les travaux en volume, bidimensionnels de très
grand format ou ceux impliquant la durée ou le mouvement, sont restitués et visualisés par les moyens de
la photographie, de la vidéo ou de l'infographie. Ils sont réunis dans un dossier numérique.
Les productions spécifiquement informatiques sont également incluses dans ce même dossier numérique.
Le visionnement du dossier n'excède pas cinq minutes. Le candidat est responsable du bon
fonctionnement du matériel informatique requis. Des restitutions papier sont à prévoir par le candidat et
seront présentées en cas d'une éventuelle panne technique du dispositif numérique.
Chaque élément du dossier est authentifié par le professeur et visé par le chef de l'établissement d'origine
du candidat. Les productions numériques sont certifiées par une extraction de quelques éléments
caractéristiques de type photogramme sur support papier.
Critères d'évaluation et notation
Cette épreuve orale est notée sur 20 points répartis comme suit :
- la première partie, entretien sur dossier, est notée sur 16 points à raison de 12 points pour les travaux et
de 4 points pour l'entretien ;
- la seconde partie, entretien sur les connaissances et la culture artistique du candidat, est notée sur 4
points.
Il s'agit d'évaluer les capacités du candidat à :
- maîtriser la mise en forme visuelle et plastique ainsi que les techniques de réalisation ;
- expliciter et justifier des choix artistiques ;
- affirmer un parti pris singulier et des qualités d'invention.
Les candidats individuels ou issus des établissements scolaires hors contrat d'association avec l'État
Ils présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Dans ce cas, la fiche
pédagogique peut être remplie directement par le candidat.
Œuvres et thèmes de référence pour les épreuves de l'enseignement artistique pour
l'année scolaire 2015-2016 et la session 2016 du baccalauréat
Note de service n° 2014-178 du 16 décembre 2014
er
Bulletin officiel n°1 du 1 janvier 2015
Arts plastiques - Option facultative toutes séries
- Paolo Caliari, dit Véronèse, fresques de la villa Barbaro à Maser (1560-1561)
Au-delà d'un dialogue entre la peinture et l'architecture, les fresques de la villa Barbaro témoignent de
l'ambition de Véronèse d'instaurer une relation entre l'observateur et l'œuvre. Les séquences
architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.)
et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d'évocations narratives et
bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais
il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l'image dans l'architecture, jeux
sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces
fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à
englober le spectateur dans l'œuvre.
- Bill Viola
En appui sur des œuvres de Bill Viola, le professeur soutiendra l’investigation de l’entrée de programme
portant sur le statut de l’œuvre et présentation.
Mondialement reconnu, Bille Viola est aujourd’hui un des artistes majeurs de l’image électronique. Né en
1951, il a grandi à l’ère des premiers développements de l’art vidéo. Dés ses études et ses premiers
travaux d’artiste, il privilégiait ce nouveau médium pour en explorer les multiples possibilités artistiques :
captations de performances, mises en espaces des images et des moniteurs vidéo, exploitation du
potentiel plastique, sémantique, symbolique des projections sur de grandes surfaces, etc. Au moyen
d’installations intimistes ou monumentales, ses créations interrogent le rapport au temps de l’œuvre at au
réalisme des sensations, des émotions et des expériences. Sculptant le temps, bouleversant les
perceptions, immergeant le spectateur, Bill Viola propose une relation différente aux images animées. Il en
pousse notamment les conventions narratives pour rejoindre parfois l’idée de « tableaux animés ». Il
associe le visuel, le sonore et l’espace. Il tire parti des appareils et des technologies (caméras, optiques
scientifiques, systèmes numériques, etc.), des formats et des qualités des écrans (miroirs, moniteurs
multiples, rétroprojecteurs, etc.). Il joue de divers effets (ralentissements, grossissements, pétrifications,
etc.). Nombre de ses créations ouvrent des dialogues entre la modernité du médium digital et un univers
d’images s’inscrivant dans l’histoire de l’art. Le professeur pourra sélectionner des œuvres parmi celles
indiquées ci-après, à titre de repères, sans pour autant devoir s’y limiter :
- des bandes vidéo aux écrans plasma : The Reflecting Pool, 1977-79 ; Chott El-Djerid, 1979 ; Reverse
Television – Portraits of Viewers, 1983-1984 ; Deserts, 1994 ; Walking on the Edge et The Encounter,
2012 ; The Dreamers, 2013 ;
- sculptures video et installations : Heaven and Earth, 1992; The Sleepers, 1992; The Veiling, 1995; The
Crossing, 1996; Going Forth By Day, 2002; The Tristan Project (Fire Woman et Tristan’s Ascension), 2005;
- Références aux grands maîtres : The Sleep of Reason, 1988; The Greeting, 1995; The Quintet of the
Astonished, 2000.
Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen, La bicyclette ensevelie, Parc de la Villette, Paris, 1990
La bicyclette ensevelie (Parc de la Villette, Paris, 1990) est emblématique du travail de cette figure du pop
art, qui prend pour modèle des objets de grande consommation. Au-delà de la monumentalité de l’échelle de
représentation proposée, cette sculpture a pour particularité de ne pas présenter la vision globale de l’objet
mais de fractionner celle-ci en un jeu de cache-cache qui contraint le spectateur à une reconstruction
mentale de l’image. Cette œuvre permet donc d’enrichir la question de la représentation de la banalité dans
un dispositif de présentation singulier.
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuve facultative d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O.n°14 du 5 avril 2012)
CINEMA AUDIOVISUEL
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Première partie : 15 minutes
Seconde partie : 15 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Objectifs de l'épreuve
Cette épreuve repose sur une articulation étroite entre pratique artistique et approche culturelle pour
mesurer :
- la connaissance des principales notions théoriques et pratiques liées au langage cinématographique ;
- la capacité à écrire en images et en sons et à justifier des choix cinématographiques ;
- la capacité à mobiliser une culture cinématographique notamment sur les grandes étapes et les
principaux genres de l'histoire du cinéma et de l'audiovisuel, la représentation dans la fiction et la question
du point de vue ;
- la capacité à exercer un regard et une réflexion critique face à sa production et face aux œuvres
cinématographiques ;
- la capacité à affirmer et défendre un point de vue, un parti pris d'écriture et de réalisation, à manifester
une implication dans un projet collectif.
Modalités de l'épreuve
L'épreuve orale d'analyse filmique et de réflexion critique se scinde en deux parties enchaînées :
présentation analytique de la réalisation à partir d'une question et échange sur le travail de l'année dans
son ensemble.
- Première partie : le candidat répond de manière argumentée et précise à une question de cinéma
portant sur l'exercice de réalisation de l'année. Il illustre son exposé par des extraits du film, des
documents, tirés de son carnet de bord, ayant servi à la réalisation. L'examinateur définit la question en
étudiant le dossier du candidat dans son ensemble, il prend en compte les notions théoriques et pratiques
étudiées dans l'année qui sont mises en jeu dans sa réalisation. Cette question invite le candidat à orienter
sa présentation et son analyse sur un des aspects de son projet.
- Seconde partie : le jury conduit un entretien visant à évaluer les connaissances théoriques et pratiques
construites dans l'année et la réflexion du candidat sur les questions qui organisent le programme de
terminale.
- Le dossier, dont le contenu est précisé par le programme du cycle terminal, comprend :
. la fiche pédagogique rédigée par l'enseignant responsable de la classe, dont un modèle est placé en
annexe 2 ;
. la réalisation individuelle ou collective de l'année ;
. le carnet de bord personnel du candidat.
La fiche présente les principales questions abordées dans le cadre du programme, les activités proposées
et la démarche suivie : visionnement et étude d'œuvres (titres, auteurs, conditions, etc.), activités relatives
à la réalisation (titres, composition de l'équipe, interventions de professionnels, visites, etc.).
La réalisation individuelle ou collective, sur support numérique ou analogique, a été produite dans le cadre
de l'enseignement de l'année. Elle ne dépasse pas 10 minutes et doit être correctement présentée (titre,
date, générique, établissement, etc.).
Le carnet de bord ne se réduit pas à un journal factuel des étapes du projet, il doit être organisé autour des
principales questions cinématographiques qui ont jalonné et nourri la réalisation et le travail de l'année. Les
documents qu'il présente peuvent prendre diverses formes : écrits, images, sons, etc. Pour les candidats
scolarisés, les pièces du dossier doivent être obligatoirement validées par le professeur responsable de
l'enseignement et le chef d'établissement. La réalisation et le carnet de bord servent de support à la
prestation orale, ils ne sont pas évalués.
L'épreuve orale se déroule dans un établissement pouvant mettre à disposition du jury et des candidats les
appareils de diffusion (analogique et numérique) nécessaires tant pour la préparation (une salle équipée)
que pour l'épreuve (une seconde salle équipée). Le candidat doit avoir la possibilité de manipuler lui-même
les appareils tant pour la préparation que pour l'exposé. Il dispose durant la préparation, outre l'extrait du
film inscrit au programme limitatif, de son carnet de bord et de la réalisation audiovisuelle à laquelle il a
participé pendant l'année. Le dossier de chaque candidat, fiche pédagogique, réalisation et carnet de bord,
sont mis à disposition des membres du jury au moins 8 jours avant l'épreuve.
Critères d'évaluation et notation
Les candidats sont notés sur 20 points répartis comme suit : 10 points pour chacune des deux parties de
l'épreuve.
Il s'agit d'évaluer les capacités du candidat à :
- attester d'une bonne maîtrise de l'écriture en images et en sons ;
- expliciter et justifier des choix artistiques, une démarche, mais aussi en analyser les limites éventuelles ;
- penser l'articulation de la théorie et de la pratique du cinéma ;
- affirmer un regard singulier et des qualités d'imagination.
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d'association
avec l'État
Ils présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Ces candidats doivent
fournir le même dossier que les candidats scolaires mais la fiche pédagogique, dont un modèle spécifique
est placé en annexe 2bis de la présente note de service, peut être remplie directement par le candidat.
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuve facultative d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O. n°14 du 5 avril 2012)
DANSE
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Première partie : 10 minutes maximum
Deuxième partie : 20 minutes maximum
Modalités de l'épreuve
L'épreuve est organisée en deux parties enchaînées. La première partie, une composition chorégraphique
et une improvisation, précède un entretien sur la pratique chorégraphique du candidat puis sur la fiche
synthétique présentée au jury.
Objectifs de l'épreuve
L'épreuve permet d'apprécier chez le candidat :
- la maîtrise d'un ensemble de repères relatifs à l'histoire, aux œuvres et aux pratiques du monde de la
danse ;
- la capacité à mobiliser des compétences pratiques dans le domaine de l'expression chorégraphique ;
- sa connaissance et sa pratique de la danse nourries, notamment, d'éléments empruntés à d'autres
domaines de l'art et de la pensée.
Première partie : pratique chorégraphique
Le candidat interprète une composition chorégraphique originale qu'il présente brièvement et une
improvisation en solo en temps limité à partir d'un sujet proposé.
Les contraintes qui président à la composition et à l'improvisation sont arrêtées comme suit :
- Composition : le candidat présente une composition chorégraphique de 2 à 3 minutes. Il l'interprète seul
ou avec 2 à 3 danseurs (choisis parmi ses partenaires habituels des classes de danse de son lycée).
Élaborée en cours d'année, la composition chorégraphique interprétée témoigne des outils gestuels,
syntaxiques et stylistiques acquis dans le cadre du programme de terminale et met en jeu des qualités
inventives de construction et d'interprétation.
L'éventuel accompagnement musical est fourni par le candidat au format CD audio.
- Improvisation (composition individuelle en temps limité) : le candidat présente une improvisation
individuelle d'une durée de 1 à 2 minutes à partir d'un sujet tiré au sort au début de la préparation. Induits
par le programme de la classe terminale, les sujets proposés peuvent revêtir des formes diverses, qu'il
s'agisse de mots, de phrases ou d'images. Chaque sujet est accompagné de deux propositions
d'accompagnement musical. Le candidat peut choisir l'une d'entre elles pour développer son improvisation
ou encore décider de s'en passer.
Deuxième partie : entretien avec le jury
L'entretien est organisé en deux temps successifs. Le premier permet de revenir sur la pratique
chorégraphique du candidat dont témoigne la première partie de l'épreuve ; le second interroge ses
compétences culturelles.
- Premier temps - entretien sur la pratique chorégraphique : guidé par les questions du jury, le candidat
expose les intentions et les choix qui ont présidé à l'élaboration de la composition et de l'improvisation
précédemment présentées. Autant que de besoin, il est amené à citer ses sources et références. Les
questions posées l'amènent à témoigner de sa réflexion sur sa propre pratique en lien avec sa culture
chorégraphique.
- Second temps - entretien sur les compétences culturelles : guidé par les questions du jury, le candidat
témoigne de sa culture chorégraphique et de son degré d'appropriation du matériau gestuel comme des
notions fondamentales de la danse.
L'entretien s'appuie pour partie sur la fiche synthétique d'une page maximum présentée au jury. Élaborée
par le candidat et visée par le proviseur, elle présente :
. les grandes lignes du projet développé dans le cadre de l'enseignement en classe terminale,
. l'articulation entre la pratique chorégraphique menée par le candidat et le programme de la classe
terminale (composantes pratique et culturelle),
. les activités menées par le candidat durant l'année de terminale (recherches, exposés, rencontres
d'artistes ou de professionnels, spectacles vus, participations à des événements artistiques dans le lycée
ou en dehors, etc.).
Critères d'évaluation et notation
Le candidat est noté sur 20 points répartis comme suit :
- première partie notée sur 13 points à raison de 7 points pour la composition et de 6 points pour
l'improvisation ;
- seconde partie notée sur 7 points.
Candidats individuels et candidats issus des établissements hors contrat d'association avec l'État :
La nature des évaluations est identique à celle des candidats scolaires. Toutefois, la composition
chorégraphique est un solo. En outre, la fiche synthétique énumérant les éléments de la culture
chorégraphique de chaque candidat est obligatoire, mais elle n'a pas à être visée.
DANSE
RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'ORGANISATION MATÉRIELLE DES ÉPREUVES
PRATIQUES DE SPÉCIALITÉ ET D'OPTION FACULTATIVE
Quelques conditions minimales concernant l'organisation matérielle des épreuves doivent, dans toute la
mesure du possible, être respectées.
Les locaux choisis pour le déroulement des épreuves doivent être dotés des équipements suivants :
- un espace scénique dont les dimensions minimales doivent être de 8 mètres sur 10, dont la surface
d'évolution doit être en bon état (plancher non glissant ou tapis de danse) ;
- un vestiaire ;
- un lieu pour l'échauffement, qui pourra, à défaut, être la même salle que celle servant pour la partie
pratique des épreuves ; il est recommandé d'en permettre l'accès aux candidats une heure avant le
début des épreuves ;
- des lecteurs audio permettant l'utilisation de cassettes et de CD.
Pour le jour de l'épreuve, les examinateurs doivent prévoir de disposer du matériel suivant :
- plusieurs cassettes et/ou CD enregistrés comportant deux supports sonores de styles différents et
d'une durée approximative de 3 minutes chacun, pour l'épreuve d'improvisation de la partie pratique ;
les divisions des examens et concours doivent veiller à l'adéquation des matériels fournis avec les
supports sélectionnés par les examinateurs ; en tout état de cause, le format CD doit être privilégié ;
- une pioche de sujets d'improvisation constituée par des supports de tirage au sort (un dictionnaire, un
jeu de dés, un jeu de cartes...) et/ou des libellés (thèmes, notions ouvrant sur l'imaginaire, tâches à
accomplir, contraintes de déplacement...) en proportion du nombre de candidats inscrits.
Le jour de l'épreuve, les candidats sont invités à se présenter obligatoirement avec les éléments suivants :
- support sonore, si un accompagnement de cette nature est prévu, pour la composition
chorégraphique ; en tout état de cause, le format CD doit être privilégié ;
- baladeur personnel assorti d'une ceinture de suspension (les candidats peuvent prévoir un baladeur de
rechange, en cas de défaillance éventuelle de matériel) ;
- fiche synthétique, pour les candidats de l'option facultative.
Pour l'épreuve de spécialité, comme pour l'option facultative, dans le journal de bord ou la fiche
synthétique, doivent clairement apparaître le titre de la composition chorégraphique, ainsi que, lorsque
c'est nécessaire, les références du support musical choisi (voir annexe).
On évitera l'abus d'accessoires, de maquillages et de costumes pour ces épreuves.
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuve facultative d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O. n°14 du 5 avril 2012)
HISTOIRE DES ARTS
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Préparation : 30 minutes
Première partie : 10 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
Objectifs de l'épreuve
L'objectif de l'épreuve est de vérifier, avec des qualités d'expression écrite, des compétences d'ordre
culturel, critique, méthodologique et pratique qui permettent à l'élève :
- d'analyser les différents paramètres qui donnent sens à l'œuvre d'art (matérialité, relations entre forme et
techniques, parcours des créateurs, inscription dans un type de société, présentation au public, etc.) afin
d'exprimer à l'oral et à l'écrit un jugement critique et avisé sur l'œuvre ;
- de rendre compte du fait patrimonial, dans la genèse et l'évolution de cette notion, comme dans ses
pratiques et le rôle qu'il joue dans la société d'aujourd'hui ;
- de comprendre un espace urbain ou rural par la reconnaissance des traces de son évolution ;
- d'identifier et décrire la présence du patrimoine et du fait artistique dans son environnement.
Ces compétences sont notamment :
- l'approche sensible et analytique d'un édifice, d'un tableau, d'un film, d'une œuvre musicale, d'un
spectacle dramatique, d'un ballet, etc. ;
- la prise en compte dans une œuvre d'art des données techniques et formelles qui la rattachent à un
moment de l'histoire, à une intention esthétique et à une aire géographique et culturelle ;
- l'identification des distinctions et des parentés entre patrimoines de culture classique et patrimoines
vernaculaires et de tradition orale ;
- la reconnaissance et la description de la présence patrimoniale et artistique dans un espace donné ;
- la compréhension des résonances entre l'objet patrimonial et l'architecture ou la création artistique
d'aujourd'hui ;
- la familiarité avec les structures, espaces et acteurs de l'art, de la culture et du patrimoine ;
- la construction d'un raisonnement à partir des références acquises en cours et de son expérience
personnelle ;
- l'exploitation critique des diverses sources d'informations pour une production organisée et avisée à partir
de celles-ci, présentée sur des supports variés.
Nature de l'épreuve
L'épreuve prend appui sur un dossier préparé par le candidat à partir de son journal de bord et visant à
refléter son appropriation personnelle du programme.
Le dossier ne dépasse pas vingt pages numérotées, annexes comprises ; il débute par une introduction et
s'achève sur une table des matières. Il contient :
- la présentation et l'analyse de trois ou quatre œuvres, monuments, édifices ou sites patrimoniaux, au
choix du candidat et de préférence tirés de son patrimoine de proximité, chaque œuvre, monument, édifice
ou site présent dans le dossier étant relié à une des questions du programme limitatif publié au Bulletin
officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ; les deux questions du
programme doivent être présentes dans le dossier, sans qu'il soit obligatoire que ce soit à parts égales ;
- un commentaire du candidat, qui n'excédera pas deux pages, sur le bénéfice tiré de sa participation aux
enquêtes, rencontres ou visites faites en terminale.
Dans ce dossier, le candidat met en valeur sa réflexion personnelle et la documentation réunie dans son
journal de bord. Il illustre sa présentation de documents iconographiques, de citations de textes,
d'éléments recueillis lors de voyages, de visites, d'enquêtes, etc. Cette documentation est intégrée à la
rédaction selon une forme et une mise en pages laissées à l'initiative du candidat.
Celui-ci peut joindre au dossier des documents sonores ou séquences audiovisuelles sous la forme d'un
CD, d'un cédérom, d'un DVD ou d'une clé USB ; en ce cas, le contenu du support joint est précisément
listé dans le dossier. La présentation du dossier est soignée. Chaque document ou citation est identifié et
comporte la mention claire de sa source.
Le dossier est visé par le professeur coordonnateur de l'équipe enseignant l'histoire des arts. Il est précédé
d'une fiche pédagogique, dont un modèle est proposé en annexe 3bis de la présente note de service. Elle
décrit le travail de la classe terminale, commune à tous les candidats d'une même classe, établie et visée
par le professeur coordonnateur de l'équipe chargée de l'enseignement. Cette fiche mentionne la nature et
le contenu des séances de travail de la classe, les rencontres, les visites, les recherches et les activités
communes, les partenariats noués avec les institutions, structures ou lieux culturels ou patrimoniaux.
Au moins huit jours avant l'épreuve, le dossier est mis à la disposition du jury qui l'évalue durant cette
période.
Modalités de l'épreuve
L'épreuve est organisée en deux parties consécutives. Avant le début de la préparation, le candidat tire au
sort une des deux thématiques du programme.
Le candidat dispose de son dossier uniquement pendant le temps de préparation de l'épreuve. Pendant
l'épreuve, le jury dispose du dossier du candidat et peut y faire référence à tout moment de l'entretien. En
revanche, ni le candidat, ni le jury ne disposent du journal de bord.
- Première partie : le candidat présente et commente une œuvre reliée à cette partie du programme et
choisie par le jury parmi celles présentes dans son dossier.
- Seconde partie : un entretien avec le jury permet au candidat de préciser sa réflexion, de justifier du
contenu et des sources de son dossier, de mettre en valeur les connaissances acquises sur le programme,
la portée de son engagement dans les activités suivies au cours de l'année et son intérêt pour les grands
aspects de la vie artistique contemporaine et les enjeux liés au patrimoine.
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d'association
avec l'État
Ils présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le dossier des candidats
individuels n'a pas à être visé et ne contient pas de fiche pédagogique.
Critères d'évaluation et notation
Le candidat est noté sur vingt points répartis comme suit :
- le dossier est noté sur 5 points ;
- l'oral dans son ensemble est noté sur 15 points.
Pour la répartition des points, les examinateurs veillent, en gardant à l'esprit l'ensemble des objectifs de
l'épreuve et des compétences de référence, à prendre en compte les critères suivants :
Pour le dossier :
- conformité avec le programme du cycle terminal et les questions limitatives ;
- richesse, sensibilité et personnalité du propos ;
- liens à l'environnement patrimonial et culturel du candidat ou de l'établissement ;
- exploitation critique et identification des sources, intégration et référencement des documents ;
- qualités de mise en forme, correction du style et de l'orthographe.
- maîtrise du programme du cycle terminal et des questions limitatives ;
- maîtrise du vocabulaire approprié, sensibilité de l'approche ;
- compréhension des questions, structuration et à-propos de l'exposé et des réponses ;
- précision des connaissances, œuvres et références mobilisées ;
- distance par rapport au dossier et mise en perspective de son propre travail ;
- clarté et qualité de l'expression orale.
Œuvres et thèmes de référence pour les épreuves de l'enseignement artistique pour
l'année scolaire 2015-2016 et la session 2016 du baccalauréat
Note de service n° 2014-178 du 16 décembre 2014
er
Bulletin officiel n°1 du 1 janvier 2015
Histoire des arts - Option facultative toutes séries
- Le patrimoine, des Sept Merveilles du monde à la Liste du patrimoine mondial : Le paysage depuis
le milieu du XIXème siècle.
Sans omettre de se référer aux origines du genre et à sa catégorisation à l'âge classique, on étudiera le
devenir tant du paysage comme genre artistique que de l'art du paysage avec son influence sur
l'architecture et l'urbanisme, en lien avec les transformations du paysage physique et l'évolution de sa
perception.
Il conviendra particulièrement de questionner l'influence des révolutions industrielles et des colonialismes
sur l'évolution du genre, le rôle du paysage dans l'éclosion de l'abstraction, le statut de la photographie de
paysage, le sentiment du paysage dans l'art contemporain et la déclinaison de la notion de paysage dans
les différents arts, en particulier la musique, depuis le Romantisme jusqu'à nos jours.
- Création artistique et pratiques culturelles, de 1939 à nos jours : Scénographier l’art
La scénographie apparaît aujourd’hui comme un concept incontournable, et qui ne se circonscrit plus à
l’espace scénique proprement dit : bien au contraire, l’art, quel qu’il soit et dans ses plus diverses
manifestations, ne se présente guère çà son public, désormais, que « scénographié ».
L’étude de ce concept passera donc par des rencontres, entre autres, de professionnels de la scène, des
musées, de l’urbanisme, de l’événementiel et du marché de l’art. Elle s’articulera autour de trois
problématiques :
- la scénographie, un art de l’interprétation ?
- muséographie et scénographie ;
- la scénographie de l’œuvre d’art dans l’espace public.
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuve facultative d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O. n°14 du 5 avril 2012)
MUSIQUE
Épreuve orale de pratique et culture musicales
Durée : 40 minutes
Partie A : 30 minutes maximum
Partie B : le temps restant
Pas de temps de préparation
L'épreuve est organisée en deux parties enchaînées et évaluées par le même jury. La partie A mobilise
les compétences perceptives du candidat et sa culture musicale, la partie B lui permet de témoigner de ses
pratiques musicales. Les deux parties de l'épreuve peuvent se succéder dans un ordre choisi par le
candidat, la durée totale de l'épreuve ne pouvant excéder 40 minutes.
Une fiche de synthèse, remplie par le candidat et dont un modèle est joint en annexe 4, présente au jury
les réalisations et études qui constituent le corpus du candidat élaboré tout au long de l'année scolaire. Y
figurent notamment les pratiques musicales qui ont été conduites durant l'année scolaire ainsi que les
orientations ayant présidé à l'étude des problématiques du programme. Ce document, dont la présentation
au jury est obligatoire, n'est pas évalué mais permet au jury d'enrichir le questionnement du candidat
durant les deux moments de l'épreuve.
Partie A : écoute comparée
Deux brefs extraits d'œuvres musicales, dont l'un est obligatoirement issu d'une des œuvres du
programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la
vie associative, sont écoutés successivement (au maximum à trois reprises). Guidé par les questions du
jury, le candidat en réalise le commentaire comparé visant à souligner les différences et ressemblances
des musiques entendues (caractéristiques, expressions, références, etc.). Certaines questions posées
peuvent éventuellement s'appuyer sur un document (bref texte ou bref extrait de partition notamment)
communiqué au candidat durant son interrogation et lui permettant d'enrichir sa réponse.
La fiche de synthèse permet d'élargir l'entretien à d'autres œuvres connues du candidat.
Le jury évalue les compétences perceptives du candidat et sa connaissance des problématiques étudiées
dans le cadre du programme. Il apprécie également ses capacités à utiliser à bon escient ses
connaissances et compétences musicales (vocales et/ou instrumentales) pour resituer les extraits
entendus dans l'histoire générale de la musique.
Partie B : interprétation
Après avoir brièvement présenté la nature d'une pièce témoignant des pratiques musicales menées durant
l'année scolaire, le candidat en interprète tout ou partie à l'aide de sa voix ou de son instrument, en étant
éventuellement accompagné par ses partenaires habituels au lycée (quatre élèves maximum issus du
lycée du candidat). Cette interprétation est suivie d'un entretien avec le jury.
L'évaluation porte sur la qualité artistique de l'interprétation (quel que soit le niveau technique auquel se
situe le candidat) et sur la capacité du candidat à mettre la pièce choisie en perspective avec les
problématiques du programme.
Pour l'ensemble de l'épreuve, un piano est mis à disposition du candidat. Tout autre instrument utilisé doit
être apporté par les soins du candidat et sous son entière responsabilité.
Critère d'évaluation et notation
Cette épreuve est notée sur 20 points répartis comme suit :
- partie A notée sur 13 points ;
- partie B notée sur 7 points.
Candidats individuels et candidats issus des établissements hors contrat d'association avec l'État
Ils présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires.
Œuvres et thèmes de référence pour les épreuves de l'enseignement artistique pour
l'année scolaire 2015-2016 et la session 2016 du baccalauréat
er
Note de service n° 2014-178 du 16 décembre 2014 Bulletin officiel n°1 du 1 janvier 2015
Musique - Option facultative toutes séries
Les œuvres qui suivent sont des références pour l'évaluation des élèves au baccalauréat, mais ne
sauraient constituer l'ensemble des œuvres rencontrées et étudiées durant l'année. « Celles-ci sont bien
plus nombreuses, certaines étant abordées par la pratique d'interprétation, d'arrangement ou encore de
(re)création/manipulation, d'autres l'étant par l'écoute, la sensibilité, le commentaire et l'analyse auditive. »
(extrait du programme fixé par l'arrêté du 21 juillet 2010, B.O. spécial n° 9 du 30 septembre 2010.)
Wolfgang Amadeus Mozart
Divertimento K136, D Majeur
-
Jean-Philippe Rameau, ensemble d'œuvres
Ces pièces et leurs « versions » imposées permettront d'approfondir les différentes perspectives imposées
par le programme de terminale et notamment celles relevant de « l'œuvre et ses pratiques ».
Les interprétations précisées ci-dessous sont aisément accessibles sur les plateformes de téléchargement
légal et seront les références pour l'épreuve du baccalauréat. Cependant, les candidats gagneront, tout au
long de leur préparation à l'épreuve, à les comparer à d'autres versions dans le cadre des perspectives
étudiées.
Suite en sol
La Poule
Les Sauvages
Suite en mi
Le Rappel des oiseaux
Suite en la
Gavotte et six doubles
Alexandre Tharaud, in album Alexandre Tharaud joue Rameau,
Christophe Rousset, in album Rameau, pièces de clavecin
Robert Casadesus, in album Jean-Philippe Rameau
Christophe Rousset, in album Rameau, pièces de clavecin
Alexandre Tharaud, in album Alexandre Tharaud joue Rameau,
Trevor Pinnock, in album Jean-Philippe Rameau, Complete works
for harpsichord
Le jazz et l'Orient
Les cinq pièces présentées ci-dessous forment un des trois ensembles du programme limitatif du
baccalauréat. Chacune évoque de façon singulière le dialogue des cultures, celles de l'Orient et du bassin
méditerranéen et celles du jazz occidental, lui-même issu d'une histoire partant de l'Afrique noire et
passant par l'Amérique du nord avant d'investir la globalité du monde occidental.
La durée cumulée exceptionnellement longue de ces cinq pièces s'explique par l'esthétique même des
cultures dont elles sont issues. Si les formes sont le plus souvent simples, le discours mélodique, le travail
du phrasé ou encore l'ornementation exigent quant à eux un temps important pour se développer et
permettre à l'auditeur d'en prendre la mesure. Les quatre problématiques du programme de terminale
(l'œuvre et son organisation, l'œuvre et ses pratiques, l'œuvre et l'histoire, l'œuvre, la musique et les autres
arts) pourront aisément être mobilisées pour réfléchir ces musiques, mesurer leur originalité et développer
des pratiques musicales originales.
- Ibrahim Maalouf, They don't care about us, in album Diagnostic;
- Rabih Abou-Khalil, Mourir pour ton décolleté, in album Songs for Sad Women;
- Avishai Cohen, Aurora, in album Aurora;
- Jasser Haj Youssef, Friggya, in album Sira;
- Marcel Khalifé, Caress, in album Caress.
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE
Épreuves facultatives d’ARTS
Note de service n°2012-038 du 6 mars 2012 (B.O. n°14 du 5 avril 2012)
THEATRE
Épreuve orale
Durée : 30 minutes – Préparation : 30 minutes
Première partie : 15 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
L'épreuve orale est organisée en deux parties : un travail théâtral sur plateau et un entretien.
L'entretien prend appui sur le dossier du candidat (cinq à quinze pages annexes comprises) introduit par
une fiche pédagogique, commune à tous les élèves de la classe, rédigée par le professeur et signée par le
chef d'établissement. Cette fiche présente les questions abordées dans le cadre du programme ainsi que
la démarche suivie au cours de l'année scolaire. Elle énumère les diverses activités de l'année : pratique
théâtrale, spectacles vus et étudiés, rencontre de professionnels, etc. Un modèle de fiche pédagogique est
placé en annexe 5 de la présente note de service.
Le dossier est élaboré et rédigé par le candidat et comprend :
- son travail personnel dans le cadre du projet collectif de la classe ;
- son parcours de spectateur ;
- un choix de travaux élaborés pendant l'année scolaire.
Il est attendu du candidat qu'il présente un point de vue réflexif et critique sur chacun des éléments du
dossier précités.
Le dossier informe les examinateurs sur le travail du candidat et constitue un support indispensable à
l'entretien. Il est exigible et fait l'objet d'une évaluation. Au moins huit jours avant l'épreuve, le dossier est
mis à la disposition du jury qui l'évalue durant cette période.
Première partie : travail théâtral
En rapport avec le projet mis en œuvre au sein de l'enseignement facultatif théâtre au lycée, le candidat
présente au jury un travail théâtral sur plateau. Celui-ci peut être individuel ou collectif. Dans ce dernier
cas, chaque candidat est évalué individuellement.
Le jury peut faire retravailler le candidat immédiatement après sa prestation et, en vue d'enrichir le travail
présenté initialement, lui proposer plusieurs exercices à réaliser. Cette reprise de jeu fournit les éléments
d'un dialogue avec le candidat et permet de mesurer sa capacité à analyser sa pratique.
Sur proposition du candidat, il est possible que le travail théâtral prenne la forme non pas d'une
interprétation scénique mais d'une proposition personnelle contribuant à un projet de mise en scène
(maquette, esquisse de scénographie, costumes, etc.). Cette présentation devra être en rapport avec le
projet collectif de l'année de terminale.
Seconde partie : entretien
Après un bref exposé n'excédant pas cinq minutes au cours desquelles le candidat présente son dossier et
explicite ses choix et son engagement dans les diverses activités de l'année, le jury conduit un entretien
portant sur les différents éléments du dossier et la présentation qu'en a faite le candidat. À cette occasion,
il interroge plus précisément le candidat sur l'un des éléments que le jury aura choisi d'approfondir.
Critères d'évaluation et notation
L'épreuve est notée sur vingt points répartis comme suit :
- 10 points pour le travail théâtral ;
- 4 points pour le dossier ;
- 6 points pour l'entretien.
Candidats individuels et candidats issus des établissements hors contrat d'association avec l'État
Ils se présentent à l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Ces candidats
doivent constituer un dossier comprenant :
- la fiche pédagogique renseignée par chaque candidat ;
- un document de cinq à quinze pages (annexes comprises), faisant clairement apparaître leur pratique
théâtrale, les divers spectacles vus et les travaux de recherche et de réflexion personnelles qu'ils ont
menés à bien pendant l'année précédant l'épreuve.
LANGUE DES SIGNES FRANCAISE
(L.S.F)
EPREUVE FACULTATIVE DE LANGUE DES SIGNES FRANCAISE (L. S. F.)
Toutes séries générales et technologiques
Baccalauréats général et technologique : définition de l’épreuve facultative de langue des signes française
(LSF)
BO n°46 du 20 décembre 2007
I - Déroulement de l’épreuve :
Épreuve orale facultative.
Durée : 20 minutes.
Temps de préparation : 30 minutes.
Notée sur 20 points, en points entiers.
L’épreuve prend appui sur un document apporté par l’examinateur. Elle dure 20 minutes après un temps
de préparation de 30 minutes (y compris le temps nécessaire à la connaissance des documents proposés
au candidat).
Durant toute l’épreuve, l’examinateur et le candidat ne communiquent qu’en langue des signes, à
l’exclusion de tout autre langage.
L’épreuve se déroule de la manière suivante :
a) Temps de préparation
L’examinateur propose au candidat deux documents :
- un document iconographique contemporain ;
- un texte contemporain, écrit en français, d’une longueur maximale de 2 000 signes typographiques.
Sur chaque document figure la mention “Ne rien écrire sur ce document. Le restituer à l’examinateur après
l’épreuve.”
Au cours de la même journée d’interrogation, chaque examinateur veillera à proposer deux documents
différents à chaque candidat.
Le candidat prend les documents qui lui sont présentés et commence sa préparation, durant laquelle, en
particulier, il choisit sur lequel des deux portera son évaluation. Il s’ensuit que le temps utilisé pour
découvrir les documents fait partie intégrante des trente minutes de préparation.
b) Présentation du document par le candidat
Notée sur dix points.
Le candidat informe l’examinateur du document qu’il a choisi. Il en fait ensuite une présentation, qui ne doit
pas être un commentaire formel, pendant une durée maximale de cinq minutes. Le candidat n’est ni
interrompu ni relancé par l’examinateur.
c) Entretien entre l’examinateur et le candidat
Noté sur dix points.
L’entretien qui suit la présentation est conduit par l’examinateur qui, prenant appui sur le document support
et l’exposé du candidat, formule des questions pour, par exemple, permettre au candidat de préciser une
analyse ou un point de vue ou de développer une idée. Le candidat, tout comme l’examinateur, peut
étendre la discussion sur d’autres points sans lien direct avec le document.
L’entretien dure un minimum de quinze minutes. Si le candidat n’a pas épuisé la durée de cinq minutes qui
pouvait être consacrée à la présentation du document, l’entretien est prolongé d’autant.
II - Critères d’évaluation :
On attend du candidat qu’il s’exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour
pouvoir décrire, exprimer un point de vue, voire, développer une argumentation. Sont plus particulièrement
retenus les critères d’appréciation ci-après.
a) Pour la présentation du document par le candidat :
- le candidat est capable de rendre compte du contenu du document qui lui est proposé ; il doit pouvoir
le décrire, expliciter la situation ou le thème présenté, apporter un commentaire personnel s’il le juge
approprié ou pertinent;
- le candidat fait la preuve de sa capacité à signer clairement, à un rythme naturel et à un niveau qui
n’entrave pas la transmission de sa présentation.
b) Pour l’entretien entre l’examinateur et le candidat :
- le candidat comprend des signes familiers et fréquents portant sur des domaines familiers ou des
questions d’actualité que l’examinateur utilise de manière naturelle ;
- le candidat est capable de faire face à une situation de communication où il lui est demandé de bien
recevoir un message ou une question afin de pouvoir réagir ou répondre en s’exprimant à son tour par
des signes clairs et à un rythme convenable ;
- le candidat fait la preuve d’une certaine aisance, il peut ainsi signer en continu pour exprimer ou
défendre un point de vue, argumenter, voire apporter une contradiction.
V - FRANCAIS
EPREUVE ORALE
BACCALAUREATS GENERAL ET TECHNOLOGIQUE :
EPREUVES ANTICIPEES DE FRANCAIS
Épreuves orales, obligatoire et de contrôle, de français- littérature en série littéraire, de français en séries
économique et sociale et scientifique du baccalauréat général et dans toutes les séries du baccalauréat
technologique, à compter de la session 2012 des épreuves anticipées
Note de service n° 2011-141 du 3-10-2011(Bulletin officiel spécial n°7 du 6 octobre 2011)
Épreuve orale obligatoire de français
Durée : 20 minutes
Préparation : 30 minutes
Coefficients :
- 2 en série L
- 2 en séries ES et S
- 2 en séries technologiques (hors STAV)
- 1 en séries « hôtellerie » et « techniques de la musique et de la danse »
I - Finalités
L'examen oral a pour but d'évaluer la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances. Il doit lui
permettre de manifester ses compétences de lecture, d'exprimer une sensibilité et une culture personnelles
et de manifester sa maîtrise de l'expression orale ainsi que son aptitude à dialoguer avec l'examinateur.
II - Définition
Le déroulement de l'épreuve
L'examen oral se déroule en deux parties de chacune 10 minutes qui s'enchaînent et sont précédées d'un
temps de préparation de 30 minutes. Le temps consacré à accueillir le candidat et à remplir la fiche
d'évaluation est d'environ 10 minutes. Ainsi il n'est imputé ni sur le temps de préparation ni sur celui
consacré à l'épreuve.
Chacune de ces deux parties est évaluée sur 10 points.
La première partie de l'épreuve
Dans la première partie de l'épreuve, le candidat rend compte de la lecture, partielle ou exhaustive selon le
choix de l'examinateur, qu'il fait d'un texte choisi par celui-ci dans le descriptif des lectures et activités.
Cette lecture est orientée par une question initiale à laquelle il doit répondre en partant de l'observation
précise du texte, en menant une analyse simple et en opérant des choix afin de construire une
démonstration. On n'attend donc de lui ni une étude exhaustive du texte ni la simple récitation d'une étude
faite en classe.
Le choix de l'extrait
En aucun cas le candidat n'est interrogé, pendant cette partie de l'épreuve, sur les lectures cursives.
L'extrait est tiré d'un des groupements de textes ou d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture
analytique figurant sur le descriptif des lectures et activités.
Trois possibilités sont offertes à l'examinateur qui adapte ses attentes et son évaluation à la possibilité qu'il
a retenue :
- interroger sur un texte ou un extrait de texte figurant dans l'un des groupements de textes ;
- interroger sur un extrait - ayant fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres intégrales
étudiées en lecture analytique ;
- interroger sur un extrait - n'ayant pas fait l'objet d'une explication en classe - tiré d'une des œuvres
intégrales étudiées en lecture analytique.
La longueur de l'extrait
La longueur du texte ou de l'extrait à étudier ne peut être fixée dans l'absolu. Elle dépend en fait de la
question posée et des éléments de réponse à rechercher dans le texte. On s'en tiendra donc à une limite
inférieure (une demi-page, ou moins dans le cas d'une forme poétique brève, etc.) et à une limite
supérieure (une page et demie, éventuellement deux pages pour un texte théâtral).
La question
Une question écrite amène le candidat à étudier, en lien avec l'objet d'étude ou les objets d'étude
retenu(s), un aspect essentiel du texte. Elle est formulée avec clarté et évite toute utilisation abusive de
termes techniques susceptibles de mettre le candidat en difficulté. Elle appelle une interprétation, fondée
sur l'observation précise du texte.
L'exposé du candidat
Le candidat fait une lecture à haute voix de la totalité ou d'une partie du texte à étudier, avant son exposé
ou au cours de son exposé, au choix de l'examinateur.
L'exposé est ordonné. Il prend constamment appui sur le texte proposé mais ne peut consister en un
simple relevé. Il présente, de façon libre mais adaptée, les éléments d'une réponse organisée à la question
posée.
L'examinateur n'intervient que de façon très exceptionnelle :
- pendant la durée de l'exposé, seulement si le propos du candidat tourne court ;
- à la fin de cet exposé, s'il juge indispensable de vérifier la compréhension littérale du texte par le
candidat.
La deuxième partie de l'épreuve
La seconde partie de l'épreuve est un entretien, pendant lequel l'examinateur s'attache à conduire un
dialogue permanent avec le candidat.
Les objectifs de l'entretien
L'examinateur ne se livre pas à un « corrigé » de la première partie de l'épreuve. Il veille à ne pas exiger du
candidat la récitation pure et simple d'une question de cours. Il cherche au contraire :
- à ouvrir des perspectives ;
- à approfondir et à élargir la réflexion, en partant du texte qui vient d'être étudié pour aller vers :
. l'œuvre intégrale ou le groupement d'où ce texte a été extrait,
. l'une des lectures cursives proposées en relation avec le texte qui vient d'être étudié,
. l'objet d'étude ou les objets d'étude en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
- à évaluer les connaissances du candidat sur l'œuvre ou l'objet d'étude ;
- à apprécier l'intérêt du candidat pour les textes qu'il a étudiés ou abordés en lecture cursive ;
- à tirer parti des lectures et activités personnelles du candidat.
La conduite de l'entretien
En liaison avec l'objet ou les objets d'étude, l'examinateur cherche à évaluer un ensemble de
connaissances et de compétences issu des lectures de l'année. Il ouvre le plus possible cet entretien aux
lectures et aux activités personnelles du candidat, telles qu'elles sont mentionnées sur le descriptif.
Pour cette raison, l'examinateur s'appuie sur les propos du candidat et conduit un dialogue ouvert. Il évite
les questions pointillistes.
III - Évaluation de l'épreuve orale
L'examinateur se donne pour principes, dans les appréciations qu'il porte :
- d'utiliser toute l'échelle de notation ;
- de valoriser les éléments de réussite plutôt que de pénaliser les carences ;
- de valoriser la culture personnelle manifestée à bon escient par le candidat.
Il importe, dans ce processus, de prendre en compte le caractère oral de l'épreuve. On proposera donc
une évaluation dans les trois grands domaines que l'on peut alors considérer comme essentiels :
l'expression, la réflexion, les connaissances.
Le tableau qui suit résume, pour chacune des deux parties de l'épreuve, les principales connaissances et
compétences faisant l'objet de cette évaluation :
Expression et communication
Réflexion et analyse
Connaissances
Exposé
Entretien
Lecture correcte et expressive
Qualité de l'expression et niveau de
langue orale
Qualités de communication et de
conviction
Compréhension littérale du texte
Prise en compte de la question
Réponse construite, argumentée et
pertinente, au service d'une
interprétation
Références précises au texte
Savoirs linguistiques et littéraires
Connaissances culturelles en lien
avec le texte
Aptitude au dialogue
Qualité de l'expression et niveau de
langue orale
Qualités de communication et de
conviction
Capacité à réagir avec pertinence
aux questions posées pendant
l'entretien
Qualité de l'argumentation
Capacité à mettre en relation et à
élargir une réflexion
Savoirs littéraires sur les textes,
l'œuvre, l'objet ou les objets d'étude
Connaissances sur le contexte
culturel
IV - Documents
Les documents nécessaires
L'examinateur reçoit à l'avance les descriptifs des lectures et activités des candidats qu'il aura à évaluer.
Les photocopies des textes étudiés en lecture analytique ne figurant pas dans les manuels sont jointes aux
descriptifs.
Pour l'épreuve, le candidat apporte :
- son exemplaire du descriptif des lectures et activités ;
- deux exemplaires du manuel en usage dans sa classe ;
- un jeu de photocopies des textes ne figurant pas dans le manuel, identique à celui qui a été adressé à
l'examinateur ;
- deux exemplaires des œuvres intégrales étudiées.
Le jour de l'épreuve, l'examinateur apporte les descriptifs des lectures et activités qu'il a reçus ainsi que les
textes photocopiés joints.
Les fiches d'évaluation individuelles des candidats ainsi que les bordereaux de notation sont remis aux
examinateurs avant l'épreuve.
Tous les candidats scolaires présentent un « descriptif des lectures et activités ». En cas d'absence du
descriptif, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et procède tout de même à l'interrogation à partir
d'un texte de son choix et après discussion avec le candidat sur le travail accompli et les lectures faites
dans l'année.
Le descriptif
En vue de l'examen oral, le professeur rédige pour l'ensemble des élèves de sa classe un « descriptif des
lectures et activités » réalisées pendant l'année.
Ce descriptif des lectures et activités peut s'élaborer progressivement, au cours de l'année, dans un travail
concerté avec les élèves.
Il présente une série d'éléments apportant à l'examinateur les informations nécessaires sur le travail réalisé
par le candidat pendant son année de première. Il précise de ce fait le titre et la problématique de chaque
séquence ainsi que l'objet (ou les objets) d'étude qui sont abordé(s). Il indique également les textes
(groupement ou œuvre intégrale) étudiés à l'intérieur de chaque séquence et la démarche retenue pour
cette étude (lectures cursives ou analytiques, approches d'ensemble retenues pour l'étude des œuvres
intégrales).
Il mentionne obligatoirement et clairement - afin de faciliter le travail des examinateurs - le manuel utilisé
dans la classe, l'édition des œuvres intégrales et les références très précises des différents textes indiqués
: édition, chapitre, page, début et fin de l'extrait. Il donne, le cas échéant, quelques indications sur les
activités complémentaires - en particulier orales - proposées à la classe et sur le travail personnel de
l'élève.
Le descriptif est signé par le professeur et visé par le chef d'établissement. Un exemplaire est remis à
l'élève.
La mise en page - linéaire ou tabulaire - et la présentation de ces indications sont laissées à l'appréciation
de chaque professeur ou de chaque équipe pédagogique. Dans tous les cas, on veillera à préserver la
concision et la lisibilité de ce document.
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements scolaires hors contrat présentent
l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le « descriptif des lectures et activités »
est alors constitué par le candidat lui-même en conformité avec les programmes de la classe de première.
La fiche d'évaluation
La question et les références du passage à étudier sont indiquées par écrit au candidat, au moyen d'une
fiche qui lui est remise et qu'il signe avant de commencer sa préparation. Le modèle de fiche est porté en
annexe.
Après la prestation du candidat, l'examinateur porte sur cette fiche pour chaque partie de l'épreuve ses
appréciations ainsi que le nombre de points sur 10 attribué à la première partie et à la seconde partie. Il
signe la fiche complétée. Seule la note globale sur 20 est reportée sur le bordereau de notation.
Épreuve orale de contrôle pour les élèves de terminale
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Coefficients :
- 3 en série L
- 2 en séries ES et S
- 2 en séries technologiques (hors STAV)
Les candidats de terminale scolarisés en classe de première à partir de 2011-2012 et qui ont fait le choix
de présenter l'oral de contrôle de français au second groupe d'épreuves présentent à cette épreuve « le
descriptif des lectures et activités » de la classe de première, signé par le professeur et le chef
d'établissement.
Ils sont interrogés sur l'un des textes de ce descriptif, choisi par l'examinateur, selon les modalités de la
définition de l'épreuve orale obligatoire.
Tous les candidats scolaires des établissements publics et privés sous contrat doivent présenter « le
descriptif des lectures et activités » de leur classe de première. Dans le cas contraire, l'examinateur le
mentionne au procès-verbal et procède tout de même à l'interrogation à partir d'un texte de son choix et
après discussion avec le candidat sur le travail accompli et les lectures faites durant l'année de première.
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements scolaires privés hors contrat
présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le « descriptif des lectures et
activités » est alors constitué par le candidat lui-même en conformité avec les programmes de la classe de
première.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS : ORAL
NOTE À L'ATTENTION DES CANDIDATS
Candidat à l’épreuve orale anticipée de français, vous devez vous munir de :
- votre convocation et d’une pièce d'identité ;
- votre exemplaire du descriptif des lectures et activités ;
- vos textes du descriptif étudiés en lecture analytique en double exemplaire et sans annotation
personnelle (œuvres en édition intégrale, manuels, photocopies).
Vous n'êtes pas tenu d'apporter les textes abordés en lecture cursive. Vous pouvez toutefois estimer que
certains seraient utiles à montrer lors de l'entretien. Vous pourrez les évoquer lors de l'entretien.
Je vous rappelle que vous n'avez le droit à aucun autre document.
Vous ne pourrez utiliser lors de la préparation que les feuilles de brouillon mises à votre disposition dans la
salle.
I. ORGANISATION DE L'EPREUVE
Vous vous présenterez à l’heure indiquée sur votre convocation.
L’examinateur vous indiquera le texte sur lequel vous serez interrogé. Vous serez attentif à la délimitation
de l’extrait (numéros des lignes ou des vers). C’est l’examinateur qui choisit et ce choix est définitif.
L'examinateur vous remettra la fiche d’évaluation sur laquelle figureront :
- l'extrait qu'il aura choisi ;
- la question à laquelle vous devrez répondre.
Vous lui restituerez ce document signé au terme de votre préparation.
Temps de préparation : 30 minutes.
Prenez bien le temps d'analyser la question posée et d'organiser votre exposé de façon à bien traiter la
question.
Durée de l'interrogation : 20 minutes.
L’épreuve comprend deux parties de 10 minutes chacune.
1) Votre lecture analytique qui répond à la question écrite sur votre fiche (10 minutes), notée sur 10
points :
L’examinateur, à partir de la lecture du descriptif, a choisi et délimité un texte. Il vous pose une question
pour vous faire étudier un aspect essentiel de ce texte.
Il peut s'agir :
- soit d'un texte ou d'un extrait de texte figurant dans un groupement de textes ;
-
soit d'un extrait tiré d'une des œuvres intégrales présentées en lecture analytique.
Cet extrait sera plus ou moins long en fonction de la nature de la question posée. L'examinateur adapte
ses attentes à la situation. Quel que soit le texte choisi, il évalue vos compétences de lecture d'un texte
littéraire avec une question pour guide.
Vous lisez le texte de façon expressive puis vous répondez de façon argumentée et ordonnée à la question
posée en prenant constamment appui sur le texte. Vous ne vous contentez pas de simples relevés, vous
les organisez pour déboucher sur une interprétation précise du texte et une conclusion claire.
N'attendez pas que l'examinateur intervienne pendant cette première partie, il ne le fera que si votre
propos tourne court ou, en fin d'exposé, s'il juge nécessaire de vérifier votre compréhension littérale du
texte.
2) L'entretien (10 minutes), noté sur 10 points :
L'examinateur conduit le dialogue avec vous dans l'intention d'approfondir votre réflexion. Les
élargissements qu'il vous suggérera pourront concerner :
- l'œuvre intégrale ou le groupement de textes d'où le texte a été extrait ;
- une lecture cursive, des recherches ou des activités personnelles en relation avec le texte qui vient
d’être étudié ;
- un ou plusieurs objets d'étude en relation avec le texte qui vient d’être étudié.
Il ne s'agit pas pour vous de répéter une "question de cours" mais d'entrer dans l’échange pour témoigner
des connaissances et des compétences que vous avez acquises, de votre intérêt pour les textes que vous
avez étudiés ou simplement lus.
Exploitez du mieux que vous pourrez vos lectures et activités personnelles quand elles correspondront aux
questions abordées par l'examinateur.
II. PRESENTATION DU DESCRIPTIF
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements scolaires hors contrat présentent
l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le "descriptif des lectures et activités"
est alors constitué par le candidat lui-même en conformité avec les programmes de la classe de première.
Le programme pour les candidats qui se présentent aux épreuves terminales de la session 2015 est fixé
par le bulletin officiel (B.O.) n° 9 du 30 septembre 2010. Vous veillerez à respecter la répartition des objets
d’étude propre à la série dans laquelle vous vous présenterez.
I - la présentation du descriptif :
Le descriptif présente les séquences.
Un exemple de descriptif, que vous pouvez directement exploiter et adapter, est proposé en annexe.
D'autres présentations peuvent être envisagées, pourvu que tous les éléments attendus y figurent,
apportant à l'examinateur les informations nécessaires sur le travail réalisé par le candidat pendant son
année.
On recommandera que le descriptif reste, autant que faire se peut, dans les limites d'une demi-page par
séquence.
II - Les informations nécessaires :
Réglementairement, le descriptif précise pour chaque séquence :
-
le titre et la problématique qui oriente le projet d'étude et donne un sens à l'ensemble des travaux
conduits dans l'œuvre ou le groupement. Une problématique exposée clairement permet à
l’examinateur de comprendre la démarche globale suivie et d’interroger l’élève en toute connaissance
de cause.
-
le ou les objet(s) d'étude : le nombre de séquences ne dépend pas nécessairement du nombre d'objets
d'étude ; on peut aborder plusieurs objets d'étude dans une séquence et aborder un même objet
d'étude dans plusieurs séquences.
-
les textes ayant fait l'objet de lectures analytiques (extraits et œuvres intégrales, également pour ces
dernières les études d'ensemble). On précisera bien les références exactes des textes (pages, lignes
exactes de début et de fin…).
-
les lectures complémentaires et les documents iconographiques s’il y a lieu (on rappelle ici que l’élève
n’est pas tenu de les apporter le jour de l’épreuve).
-
les lectures cursives : On rappelle également qu’un élève ne peut être interrogé sur une lecture cursive
dans la première partie de l’épreuve et qu’il ne les apporte pas le jour de l’épreuve.