Le Ragot en Délire
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Le Ragot en Délire
Le Ragot en Délire L'informateur #1 des pools Édition septembre 1998 Vol. 6, no. 2 La 9è édition du Nostradamus club se met en branle… p. 1 à 7 Faites vos jeux, rien ne va plus… p. 8 à 9E Préparez vous, le repêchage du pool arrive à grand pas! p. 10 & 11 Une difficile saison de prédictions attend les 10 prophètes Abracadabra, qui gagnera?!? Par J-P. Tremblay L es 10 prophètes du célèbres pool «Le Nostradamus club» devront s’armer de patience cette saison puisque rien ne sera acquis en terme de prédictions. Juste à lire les dizaines de revues spécialisées consacrées au football pour se rendre compte à quel point aucune équipe ne fait l’unanimité dans la NFL. Conséquence du fameux partage des revenus et du déplacement sans cesse grandissant des agents libres, la parité dans la NFL se fera sentir encore plus que jamais cet automne. Les prophètes seront donc confondus dès le départ. En effet, le visage de plusieurs équipes a changé au cours du printemps et les poolers devront se mettre à jour sinon, ils pourraient trouver la saison longue. Dans la Conférence américaine, les Broncos partent grand favoris. Les gagnants du dernier SuperBowl devraient se faire talonner par plusieurs équipe qui peuvent, elle aussi, prétendre à la finale. Kansas-City, N-Y. Jets, Jacksonville et Pittsburgh seront des rivaux de taille. Il ne faudrait pas se surprendre de voir jumelé à ce quatuor Oakland, Tennessee et Miami, des équipes qui pourraient mêler les cartes. Dans la Conférence nationale, les Packers semblent encore une coche au-dessus des autres. Cependant, pour une rare fois, ils ne font pas l’unanimité quant à leur chance d’accéder pour une 3è année consécutive à la finale. Pour déjouer les plans de Green-Bay, il y aura plusieurs seconds violons. En premier lieu, la lutte devrait surtout arriver de SanFrancisco et de Washington. En plus, les Packers devront tenir compte de leurs rivaux de la section centrale alors que les Tampa-Bay, Minnesota et de Détroit seront encore une fois des belligérants difficiles à vaincre. Les gagnants au fil des ans… 1997 cum. Pascal Pion 65,8 % sem. J-P. Tremblay 5 séries Philippe Allard 63 1996 cum. Pascal Pion 65,6 % sem. Pascal Pion 6 séries Sylvain Dostie 1995 cum. J-P. Tremblay 66,3 % sem. J-P. Tremblay 5 séries Simon Roy 1994 cum. sem. 1993 cum. sem. Sylvain Dostie 63,8 % Pascal Pion 5 1992 cum. sem. Mario Girard 70,5 % J-F. Dumas & P. Pion 4 1991 cum. sem. Patrice Hébert J-P. Tremblay 1990 cum. J-P. Tremblay F-V. Vandal 64,2 % N. Collin, S. Dostie, P. Pion, L. Turgeon & F-V. Vandal 3 séries Mario Girard Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 2 1998 : la meilleure édition du Nostradamus club? L a saison dernière, il y avait longtemps qu’on avait pas vu pareille lutte pour les deux titres tant convoités, soit le championnat du cumulatif et celui des semaines. Lisez le Ragot en Délire vol. 5, no. 3 en page 1 et 2 et vous constaterez à quel point 1997 fut une année exceptionnelle. Cet automne, tout porte à croire que la 9è édition du Nostradamus club sera encore plus relevée. De part ses membres mais aussi parce que la NFL nous offrira du jeu plus serré que jamais, les deux championnats du pool pourraient bien changer de main. Le Ragot en Délire est fier de vous présenter le traditionnel C.V. de ses 10 membres, édition 1998. Comme vous le verrez, Francis-V. Vandal revient parmi nous, après une saison d’absence. Marc-Antoine Joseph, le p’tit frère d’Alain, et Frank Barnard agiront à titre de recrue. Ils surpasseront sans aucun doute les résultats désastreux de la recrue de l’an passé, Dany O’Connor. Pour ailleurs, des vétérans de longue date quitte le Nostradamus club pour différente raison. La chance était avec lui, c’est évident. Pour ne pas suivre un match et battre ses prestigieux records, il fallait avoir un flair inouï. D’autre part, Luc Bessette et Patrick Fontaine, deux autres vétérans de la première heure, quittent le pool après avoir terminé respectivement 6è et 7è au cumulatif de 1997. Bessette n’a jamais rien cassé en trois participations au Nostradamus club. En 1992, il a fini 12è sur 13, à –21 de Mario Girard. En 1993, il a connu sa meilleure saison terminant à 4è, à –6 de Sylvain Dostie. Et la saison dernière, il a fini 7è, à – 14 de Pascal Pion. Au championnat des semaines, en trois saisons, il a tout de même remporté 7 semaines, pour une moyenne respectable de 2,33 semaines gagnées par saison. Quant à Fontaine, il peut se vanter de posséder la 2è meilleure moyenne en une saison avec un 69,6%, ce qu’il a obtenu en 1992, en finissant 2è au cumulatif. En 1997, il a terminé 6è, à –11 de Pascal Pion. Sa courte carrière se termine avec 4 semaines gagnées en deux saisons. Les 10 prophètes de 1998 seront : D’une part, Sylvain Dostie, un pionnier de la première saison (1990), prend une sabbatique, lui qui n’a pas vraiment suivi sérieusement les activités de la NFL ses dernières années. Il a obtenu le prix citron, avant de gagner (par chance!) le championnat des séries en 1996. L’an dernier, sans même suivre un match, il a fini bon 2è (65,4%) derrière Pascal Pion. Dostie a même éclipsé le record de la meilleure moyenne en une saison pour les longues shots (4 en 4) et le record de la meilleure moyenne pour les nonfavoris en une saison (70,8%). Pascal Pion Jean-Philippe Tremblay Francis-V. Vandal Alain Joseph Simon Roy Philippe Allard Hugues Magnan Dany O’Connor Frank Barnard Marc-Antoine Joseph Pour plus de détails sur leurs performances passées, lisez leur curriculum vitae à la page suivante. Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 Pascal «Bruins» Pion, de Montréal 9è présence Cumulatif Autres prix 97 Champion 96 Champion Champion des semaines 95 10è / 10 Le citron 94 4è Co-champion des sem. 93 2è Champion des sem. 92 4è Co-champion des sem. 91 2è 90 2è J-P. «Shawi» Tremblay, de Sherbrooke 9è présence Cumulatif Autres prix 97 3è Champion des semaines 96 6è 95 Champion Champion des semaines 94 3è 93 2è 92 10è 91 2è Champion des semaines 90 2è F-V. «Vandou» Vandal, de Sherbrooke 4è présence Cumulatif Autres prix 96 7è 95 4è 94 Champion Co-champion des sem. Simon «Barbotte» Roy, de Québec 4è présence Cumulatif Autres prix 97 9è 96 7è 95 8è Champion des séries 3 Alain «Joe» Joseph, de Sherbrooke 4è présence Cumulatif Autres prix 97 3è 96 2è 95 6è Philippe «Popa» Allard, de Sherbrooke 3è présence Cumulatif Autres prix 97 5è Champions des séries 96 5è Hugues «Léopard» Magnan, de Drummondville 3è présence Cumulatif Autres prix 97 7è 96 2è Dany «Copeland» O’Connor, de Sherbrooke 2è présence Cumulatif Autres prix 97 10è / 10 Le citron Les recrues de 1998 : Frank «Bombardiers» Barnard, de Sherbrooke & M-A. «Devil’s avocate» Joseph, de Sherbrooke. Deux autres avocats qui se joignent au Nostradamus club, après les Roy et Magnan et autres fripouilles du genre… Ancien joueur de McGill, Joseph en sera à ses premières armes au sein du prestigieux club. Quant à Barnard, il est rivé à chaque dimanche devant son téléviseur pour le foot. Ils devraient en principe connaître rapidement du succès puisqu’ils connaissent très bien les clubs de la NFL. Mais ils devront faire attention à leurs arrières puisque la saison 98 du Nostradamus club regorge encore une fois de vétérans assoiffés de dollars et gloire… On leur souhaite la bienvenue parmi nous et la meilleure des chances dans leurs pronostics. Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 4 Le Nostradamus club et ses records Par J-P. Tremblay E n 1992, le Granbyen Mario Girard avait alors remporté le pool avec une moyenne de 70,5% et celle des 13 poolers de cette édition atteignait les 65,5%. Évidemment, la saison 1992 sera difficilement battue. On dit que les records sont faits pour être dépassés mais sûrement pas ceux-là… En examinant le tableau de la moyenne d’efficacité au fil des ans, on remarque une certaine progression depuis 1993, année de vaches maigres comparativement à l’exceptionnelle saison de 1992. Moyenne d'efficacité au fil des ans... Dans le même sens, sans vouloir être pessimiste, on se doit d’oublier les records du nombre de semaines gagnées en une saison (Pascal Pion avec 6 en 1996) ainsi que la meilleure moyenne pour les non-favoris en une saison (Sylvain Dostie avec 70,8% en 1997). Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que les 10 prophètes du pool seront assoiffés de prestige et d’honneur. Tous voudront voir leur nom gravé sur l’admirable trophée du Nostradamus club et, bien entendu, les dollars qui s’y rattachent, ce qui fera en sorte qu’il devrait y avoir plusieurs gagnants de semaines. Ainsi, je prédis un maximum de 4 semaines au gagnant des semaines. 75 Quant à la moyenne pour les non-favoris, Dostie conservera son record encore longtemps. 70,8%, ça tiens presque du miracle! Imaginez, l’ancienne marque était de 64,3% établie par JeanLouis Dumas en 1994… 70 Par contre, à mon avis, quatre records sont à la porté des poolers. 65 En % Tout d’abord, le nombre de longues shots tentées en une saison (13 par Pascal Pion en 1995) et les longues shots gagnées en une saison (6 par Luc Bessette en 1993). Étant donné qu’il y a une forte parité dans la NFL, je crois que les poolers seront obligés de prendre des risques s’ils veulent dépasser le peloton. 60 55 50 97 96 95 94 années 93 92 gagnant moyenne dernier Finalement, le nombre de non-favoris tentés en une saison (54 par Stéphane Hébert en 1994) et le nombre de non-favoris remportés en une saison (26 par Pascal Pion en 1994) devraient être dépassé si on tient compte que la majorité des 240 matchs cet automne seront difficiles à parier. Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 5 Voici donc la liste des records homologués par le Nostradamus club depuis sa naissance, soit en 1990. Meilleure moyenne en une saison 70,5% M. GIRARD en 1992 + de semaines au dernier rang 16 S. HÉBERT en 1994 Pire moyenne en une saison 51,7% S. HÉBERT en 1993 + de semaines consécutives au dernier rang 16 S. HÉBERT du 12 sept. au 26 déc. 1994 Pire écart avec le 1er en une saison -27 S. HÉBERT en 1993 et 1994 Meilleur total en une semaine 14/15 L. BESSETTE, S. DOSTIE, P. PION le 11 nov. 1997 & J-P. TREMBLAY le 11 sept. 1995 Meilleure moyenne à vie (min. 2 saisons) 64,8% M. QUINTAL de 1995 à 1996 + de championnat du cumulatif 2 P. PION (1996 et 1997) & J-P. TREMBLAY (1990 et 1995) + de semaines gagnées en une saison 6 P. PION en 1996 Meilleure moyenne de semaines gagnées par saison (min. 2 saisons) 3,8 P. PION de 1990 à 1997 + de championnat des semaines 4 P. PION (1992, 1993, 1994 et 1996) + de semaines gagnées consécutives 2 (record partagé par 13 poolers) + de semaines gagnées en un mois (en 4 semaines) 3/4 S. DOSTIE en 1997 & J-P. TREMBLAY en 1995 er + de semaines au 1 rang 14 M. GIRARD en 1992 + de semaines conséc. au 1er rang 13 M. GIRARD du 5 oct. au 28 déc. 1992 Pire total en une semaine 2/13 F-V. VANDAL le 23 sept. 1996 Meilleure moyenne pour les longues shots en une saison 100% S. DOSTIE (4/4) en 1997 & J-P. TREMBLAY (1/1) en 1995 + de longues shots gagnées en une saison 6 L. BESSETTE en 1993 + de longues shots tentées en une saison 13 P. PION en 1995 Meilleure moyenne pour les non-favoris en une saison 70,8% S. DOSTIE (17/24) en 1997 + de non-favoris gagnés en une saison 26 P. PION en 1994 + de non-favoris tentées en une saison 54 S. HÉBERT en 1994 + de gains les lundis soirs 14 S. DOSTIE (14/17) en 1997 + de gains consécutifs les lundis soirs 11 J-P. TREMBLAY en 1995 Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 6 La chaise musicale se poursuit… Commentaire de J-P. Tremblay L a NFL ne fait plus exception. Ici aussi, la valse des agents libres existe. Et à chaque année, le portrait des équipes est modifié considérablement. Le Ragot en Délire vous présente les principaux changements survenus au cours de la saison morte à propos des 30 clubs de la ligue, et ce, partant de la Conférence américaine à la Conférence nationale. À Cincinnati, à part la retraite de Boomer (analyste au Monday night football), y a pas grand mouvements à tout faire casser. À Jacksonville, on a mis la main sur Bryce Paup (LB) et les Jags seront forts, mais très forts. À Pittsburgh, DeWayne Washington (CB) a été acquis du Minnesota. Le départ du receveur Thigpen pourrait faire très mal. Conférence américaine À Buffalo, Sam Gash (RB de N-A) et les QB Rob Johnson (de Jacksonville) ainsi que Doug Flutie (Toronto –LCF) devront en faire beaucoup dans une division où la compétition est féroce. À Indianapolis, Jim Mora (ancien coach de la NO.) dirigera les destinés des pauvres Colts. Peyton Manning (QB et 1er choix de l’encan 1998) remplacera Jim Harbaugh au poste de quart. À Miami, rien à dire à part qu’on va courir au sol comme on ne l’a jamais fait en Floride! Chez les Jets de New-York, mon ami Vinny (comme le film!) Testaverdee se joint à Bill «the Hitler» Parcels avec encore d’ancien porte-couleurs des Patriots, soit les RB Keith Byars et Curtis Martin. On mise sur l’attaque et pourquoi pas une finale de conférence mes amis! En Nouvelle-Angleterre, les RB se sont envolés sous d’autres cieux et on va voir le ballon circuler uniquement dans les airs à mon avis… Sans attaque au sol, les Pats ne se sauveront pas avec le titre de la division si facilement que ça. À Baltimore, on a dit bye bye à Testaverdee pour obtenir Harbaugh et on a acquis Rod Woodson (CB de S-F) ainsi que Errict Rhett (RB de T-B). Au Tennessee, Yancey Thigpen (WR – et ancien Steelers) sera le receveur no. 1. À Denver, les gagnants du SuperBowl sont tous de retours. Y a pas eu de changements majeurs, à part que Elway a vieillit d’un an. À Kansas-City, Marcus a pris sa retraite mais on a embauché Derrick Alexander (WR de Baltimore), Chester McGlockton (DT d’Oakland) et Leslie O’Neal (DE de St-Louis). Ils seront encore seuls, ces Chiefs, à faire la vie dure aux Broncos dans cette division. À Oakland, le gros Eric Allen (CB) comblera les pertes importantes. Et comme les Raiders ne misent que sur l’attaque aérienne, on devra dire bye bye aux séries. 4 et 12 en 1997… 6 et 10 cette saison? À San-Diego, Natrone Means (RB) fait un retour tandis qu’Eric Metcalf (WR) a quitté. Le QB Ryan Leaf sera-t-il prêt pour la 1re semaine? Sinon, ça va faire dur… Oubliez pas que Stan Humphries est à la retraite… À Seattle, on a changé le RB Chris Warren pour Ricky Watters. Et si Moon se blessait (il est presque notre père, rappellons-nous de ça…), les Seahawks iraient où? Et on a même pas repêché un QB au dernier encan! Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 Conférence nationale En Arizona, Jake the snake Plummer a connu une bonne saison à titre de QB recrue en 1997. Si la faiblesse était au niveau de la course au sol, Adrien Murrell (RB de N-Y. Jets) va s’en occuper. De plus, l’acquisition d’Eric Metcalf (WR de San-Diego) va considérablement changer des choses. De 4 et 12, la fiche des Cards sera de 9 et 7 cette saison, retenez ça mes amis… Bémol : du moins, meilleure que celle de Dallas. À Dallas, les Cowboys seront la risée de la ligue. Emmith est bon pour la retraite tandis que Irvin est le seul à pouvoir courir comme WR. Chris Warren va remplacer Smith comme RB au 1er match si vou voulez mon avis. Un seul touché en match pré-saison… Ça va faire dure, je vous jure. Chez les Giants de New-York, Hampton (RB) est agent libre. Où? Je ne le sais pas. Mais je ne pense vraiment pas que les Giants répéteront la saison de 1997. 10-5-1 avec aucune défaite dans leur division, c’était du jamais vu. Mais leur calendrier est beaucoup plus difficile cet automne et 8-8 semble plus réaliste. À Philadelphie, Ray Rhodes (le coach) devra obtenir de l’aide de Saint-Patrick. Sinon, il reste Secours-Amitié. 564-2323, code 819 mon ami Ray. Les Eagles vont batailler avec les Cowboys pour le dernier rang, c’est triste, mais c’est ainsi. À Washington, Dana Stubblefield (DT de S-F), le joueur par excellence en défensive en 1997 fait son entrée dans la capitale américaine. Tassez-vous d’là, y faut que j’vois mon chum… (sans doute le QB adverse…) Mais je n’ai pas confiance en Gus Frerotte et je me dis que les Redskins auront au mieux un 10 et 6. À Chicago, les Oursons n’auront pas la tâche facile. En gagneront-ils plus que l’an passé (4)??? À Détroit, Reggie Brown (LB) s’est retiré suite à sa grave blessure au cou survenu durant un match. On avait alors interrompu la partie durant presque 45 minutes. Joueurs et spectateurs braillaient à chaude 7 larmes ce jour là. On le croyait mort le Reggie… Mais les Lions se serviront sans doute de cette perte pour se motiver. Et puis, il y a bien du talent dans cette équipe… À Green-Bay, Eugene Robinson (S) a quitté ses coéquipiers pour aller chez les Falcons. Il aurait dû rester, car les Packers seront encore une fois très forts. S’ils ont parut moins bien l’an dernier, c’est juste que certains clubs se sont royalement améliorés, comme les Bucs. Bret devra être aussi solide car ça semble poussé fort en arrière (Bucs, Lions et Vikings)… Au Minnesota, la défense risque de briser bien des attaques ce qui me porte à croire que les Vikings pourraient être encore une fois des séries d’après saison. À Tampa-Bay, Errict Rhett (RB) part pour Baltimore car il n’avait plus sa place, Dunn et Alstott faisant du boulot impeccable. Bert Emannuel (WR d’Atlanta) aidera le QB Dilfer au niveau de l’attaque dans les airs. Les Bucs sont à un joueur prêt d’aller très loin en série… À Atlanta, on est passé de loosers à winners. La venue de Dan Reeves a fouetté les troupes. Mais a-t-on les ressources pour faire mieux qu’un 7 et 9? En Caroline, Kevin Greene (LB de S-F) et Sean Gilbert (DT de Washington) vont redorer le blason des Phanthers, eux qui ont connu des difficultés, un an après leur participation à la finale de conférence. Pas de séries pour la Caroline, à moins que l’attaque ne génère quelque chose… À San-Francisco, la retraite de Brent Jones (TE) et le départ des Stubblefield et Woodson fera mal. Mais puisque cette division est très faible, les 49ers vont à nouveau remporter un championnat de section. À St-Louis et en Nouvelle-Orléans, les vétérans entraîneurs Ditka et Vermeil devront vivre avec fiches certainement pas plus roses que celles des 6-10 et 5-11 de 1997. L’année sera longue, gare aux crises de coeur messieurs… Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 8 re Baseball : la 1 place d’Hugues Magnan ne tient qu’à un cheveu À la poursuite du zèbre drummondvillois… Par J-P. Tremblay A vec moins de 4 semaine à faire dans le pool de baseball «Hot dogs, chiends-chauds», l’ordre sur le podium final n’est pas encore déterminé. Si Hugues Magnan est dors et déjà assuré d’une bourse, il n’en demeure pas moins qu’elle pourrait être de moindre nature qu’il ne l’espérait… En effet, le poursuivant de Magnan s’appelle JP. Tremblay. Il est en train de refaire le même coup qu’en 1995, alors qu’il avait détrôné Francis-V. Vandal du 1er rang dans la dernière semaine d’activité. Avec 85% de la saison de complété, seulement 32 pts séparent Tremblay de Magnan. Et au rythme que ça va, Tremblay va tasser Magnan de la 1re place qu’il occupe depuis le quart de la saison. L’homme zébré (souvenez vous de ses pantalons au hockey cosom) se fait chassé, attention! Autre lutte qui s’avère excitante, celle pour la 3è place entre Vandal et Roy. L’avance de Vandou sur Barbotte fond à vu d’oeil et n’est que de 34 pts. Finalement, le dernier rang se veut une course entre Philippe Allard (à 694 pts de la tête) et Sébastien Berthelot (à 755 pts). Différent qu’en 97 & 96 La saison dernière, notre ami François Bourgault a dominé le pool comme pas remportant ce même pool avec une outrageuse confortable avance de 278 pts sur le second (Francis Villiard). En 1996, Simon Roy avait gagné avec une nette avance de 201 pts sur Philippe Allard. Cet été aura été un peu comme 1995, l’année où Francis-V. Vandal s’était fait voler le titre dans la dernière semaine. Rappelons-nous des deux victoire de Randy Johnson dans le dernier droit, dont une dans un match de bris pour décider du gagnant de la section ouest de l’américaine… Si Tremblay rejoue le même scénario, il devra dire merci à ses compagnons Glavine, Mussina, Jeter, Biggio, Allard et Pion. En effet, nos deux comparses que sont Allard et Pion ont donné un certain coup de pouce à Tremblay en échangeant de gros noms contre d’excellents joueurs qui connaissaient un passage à vide. Rien de scandaleux Ben Grieve (273 pts au 11 août) contre Jeff Bagwell (269 pts), on ne peut crier au scandale, mais somme toute, Bagwell, qui a été blessé, était hot lors de cette période de ballottage. Quant à l’échange de Erstad (282), Ventura (223) et un choix de 1re ronde (le 5è en tout) contre McGwire (294) et Bonds (276), Pion ne s’est pas fait voler tant que ça. Il voulait un 3è but de qualité (Ventura a connu un excellent mois d’août en passant) et il voulait se départir de Big Mac, car il lui entrevoyait une énorme baisse de régime. À mon avis, et vous en conviendrez, quand Pion regarde dans sa boule de cristal, il voit de la brume, sans aucun doute! Mais, hélas pour Tremblay, les pts de McGwire vont aller à Villiard puisqu’il l’a échangé en retour de Rolen, le 3è but de Philadelphie. Pour l’instant, Villiard a le dessus par un pt dans cette transaction. Cependant, pour Tremblay, Rolen à la place de Ventura, c’est terriblement mieux… Et il faut avoir des amis dans ce genre de pool. Avec un Berthelot plus compréhensif, Magnan ou Roy auraient agi de la même manière. Pauvre Berthelot, si jamais il devait être dans une course quelconque, qu’il ne pense pas à Hugues ou Simon, ils vont lui raccrocher la ligne au nez, c’est évident. Les pools, Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 c’est comme jouer à Risk. Si on fait cavalier seul, les attaques vont arriver de tous les côtés. Pour sa part Simon s’est brûlé l’hiver dernier dans le pool de hockey lorsqu’il a profité des faiblesses d’un Philippe Allard comme exemple. Simon, on le voit arriver de loin. Il n’est aucunement subtile avec ses propositions d’échanges bidons. Achetez, et vous recevrez un jour, telle est sa devise. Il faut lui pardonner, il a étudié en droit… Quant à Hugues, son principe a été tout au long de l’été de repêcher des joueurs qui avaient connus 9 tout une semaine pendant la période de ballottage. On n’a qu’à penser à ses lanceurs, Reynolds et Cordova. Eh oui, Francisco Cordova, des Pirates de Pittsburgh! Deux victoires durant la semaine de ballottage et une autre depuis. Un bizarre de choix que celui-là. Un bon lanceur, mais comme Schilling, il doit lancer des blanchissages car question d’attaque, c’est pas fort. Magnan aurait dû appeler Bourgault afin de recourir aux services du grand Randy Johnson. Vu qu’il quittait Seattle pour Houston, y en a pas beaucoup qui aurait parier qu’il serait le lanceur du mois en août. Enfin, live and let die, mister Magnan. Le Ragot en Délire, septembre 1998, vol. 6, no. 2 10 Le pool «Les Chevaliers de la table perdue» fera son envol dès le 25 septembre Hockey E nfin de retour après quelques mois de répit, notre sport national, le hockey cosom recommence; la LNH aussi. Et qui hockey, dit pool. Décidément, le prochain repêchage sera autant, sinon plus, difficile que l’an dernier. La raison principale, les nombreux joueurs en grève. C’est une mode qui existe de plus en plus dans le monde du sport. On se compare au voisin, pis on rajoute des dollars. Le problème envisagé le vendredi 25 septembre prochain, date du repêchage initial, c’est qu’il faudra gager sur d’éventuels retours au jeu de certains hockeyeurs. Des Paul Kariya et Peter Nedved, il y en aura comme jamais. Tenus sur la corde raide, les poolers devront lire et écouter tous ce qui se dit sur la LNH afin de bien sélectionner leur formation. En obtenant quelques scoops, les Vandou de ce monde pourront alors risquer sur des choix incertains. En attendant le repêchage, les ténors du pool sont à remanier quelques règlements afin de contrebalancer les problèmes que pourraient faire face les 10 poolers suite au nombre grandissant de joueurs sans contrat de travail. Finalement, voici la liste des 10 noms qui feront partis du prestigieux pool, «Les Chevaliers de la table perdue». Luc Bessette a définitivement accroché ses patins (même à l’université, il ne joue plus). Il sera remplacé par Alain Joseph qui effectue un retour dans le pool de hockey. Philippe Allard Sébastien Berthelot François Bourgault Stéphane Fitzback Alain Joseph Marc-Antoine Joseph Hugues Magnan Simon Roy Jean-Philippe Tremblay Francis-V. Vandal À la page suivante, vous y verrez le pool de l’an passé, lequel fut gagné par Simon Roy. Imaginer, les trois premiers n’avaient que 10 pts d’écart et un seul pts séparait Hugues Magnan de François Bourgault. Un maigre point qui a valu à Magnan de toucher 20$ de plus sur Bourgui.
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