DP Corneille - Théâtre de Vevey
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DP Corneille - Théâtre de Vevey
L’Illusion comique Pierre Corneille Une production du Centre dramatique fribourgeois- Théâtre des Osses Photo : Isabelle Daccord Dossier de presse Représentations au Théâtre des Osses, Givisiez 26 / 27 / 28 septembre 2014 03 / 04 / 05 / 10 / 11 / 12 / 17 / 18 / 19 / 21 /22 / 23 / octobre 2014 09 / 21 / 22 / 23 novembre 2014 Mardi, mercredi, jeudi à 19h / vendredi et samedi à 20h / dimanche à 17h Deutsche Übertitelungen : 10-11. Oktober um 20.00 Uhr Halte-garderie gratuite : 12 octobre dès 16h30 Représentations en tournée Du 28 octobre au 2 novembre, Comédie de Genève Le 4 novembre, Baden Le 6 novembre, Vevey Du 13 au 15 novembre, Grange de Dorigny, Lausanne Le 18 novembre, Bienne Le 28 novembre, Bulle-La Tour Durée du spectacle: env. 2 heures (sans entracte) Informations et réservations Par téléphone : +41 (0)26 469 70 00 Par e-mail à l’adresse [email protected] Site internet : www.theatreosses.ch Contact: Sara Nyikus – attachée de presse, Théâtre des Osses : Tel : + 41 (0)26 469 70 05 / Mobile : +41 (0)79 356 43 74 / e-mail : [email protected] Résumé de la pièce Pridamant s’est fâché avec son fils Clindor et ne l’a pas revu depuis dix ans. Rongé par l’inquiétude et le remords, il se rend chez le mage Alcandre pour tenter d’obtenir des informations. Alcandre le reçoit dans sa grotte mystérieuse, et, par un étrange procédé magique, fait défiler sous les yeux ébahis du père les étapes mouvementées de la vie du fils : son emploi de valet auprès du soldat fanfaron Matamore, ses amours avec Isabelle, son emprisonnement.... Dans cette pièce, aussi étrange que jubilatoire, Corneille s’amuse à mélanger les genres et les styles. Pridamant, et le public avec lui, n’est pas au bout de ses surprises dans cette pièce folle qui nous révèle que tout est possible, même l’improbable. Distribution Céline Cesa Rachel Gordy Jean-Paul Favre Simon Romang Laurent Sandoz Edmond Vullioud Marc Zucchello Lise Isabelle Matamore, un sbire Clindor Pridamant, Géronte Alcandre Dorante, Adraste, Le Geôlier, Eraste Equipe de création Mise en scène Assistanat Scénographie Création vidéo Infographie Technique vidéo Création lumières Création sonore Technique son Costumes Couturière Maquillages et coiffures Construction Accessoires Régie Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier Melanie Bauer Geneviève Pasquier et Christophe Pitoiset Frédéric et Samuel Guillaume Camilo De Martino Marc Boyer Christophe Pitoiset François Gendre Jocelyn Raphanel Coralie Sanvoisin Fabienne Vuarnoz Leticia Rochaix-Ortis Philippe Botteau, Christophe Reichel, Jean-Marie Matthey, Jose Pires Liberato, Wyna Giller, Sergio Almeida Maria Eugenia Poblete Beas Manu Quartier, Laurent Magnin Entretien avec Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier Pourquoi avez-vous choisi de monter cette saison L’Illusion comique ? Geneviève Pasquier – Pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles est que nous venons de reprendre la direction du Centre dramatique fribourgeois – Théâtre des Osses, qui a une tradition de théâtre de répertoire. Nous souhaitions monter un texte qui soit en lien avec les habitudes de ce lieu – même si, pour nous, monter un classique est plutôt une nouveauté. Par ailleurs, L’Illusion comique est un formidable hommage au théâtre. Le choix de cette pièce est donc aussi une manière de nous positionner vis-à-vis de l’institution dont nous prenons les rênes : de resituer cette institution dans son contexte, d’asseoir sa fonction culturelle, de réaffirmer son importance au sein de la ville. C’est un monument du théâtre classique... Nicolas Rossier – L’Illusion comique a des allures de monument. Mais en même temps, c’est une pièce folle, d’une liberté totale, extrêmement vivace, foisonnante. Corneille y bouleverse tous les codes de l’époque, et se permet une liberté de forme, de style, de fond, qu’il ne s’était jamais permis auparavant et qu’il ne se permettra plus jamais. Nous avons travaillé en amont avec deux universitaires fribourgeois, deux grands spécialistes du XVIIe siècle. Ils nous ont expliqué, entre autres, que la version éditée aujourd’hui n’est qu’une version parmi beaucoup d’autres, et sans doute pas celle qui était jouée à l’époque. Comme si Corneille, au moment de mettre l’œuvre par écrit, pour la publication et la postérité, avait été amené à « fixer » un texte qui au départ était très libre et en évolution constante. C’est vrai, on a tendance à l’oublier, mais à cette époque, Corneille écrivait pour une troupe de comédiens, celle du Théâtre du Marais, il était habitué à faire évoluer son texte en fonction des besoins de la scène. N. R. – Cela ouvre une grande marge de manœuvre. Les spécialistes dont je parlais nous ont même dit de ne pas hésiter à réécrire des passages – je ne dis pas que nous le ferons, mais nous allons jouer et profiter à notre manière de ce formidable espace de liberté. C’est une pièce extravagante, tout à fait à part dans l’œuvre de Corneille. Vous le disiez, Corneille y joue avec les codes du théâtre classique émergent. Je pense par exemple à la règle des trois unités, qui est à la fois respectée et totalement dynamitée. G. P. – Je ne crois pas que Corneille réfléchisse à cela en écrivant L’Illusion comique. Ça n’est qu’a posteriori qu’il dira et montrera avoir respecté cette fameuse règle. Il est vrai que si l’on s’en tient au premier niveau de l’intrigue – dans une grotte, deux personnages, Alcandre et Pridamant, le temps d’une journée – la règle est observée. Mais il faut voir avec quel brio Corneille entraîne ensuite l’intrigue dans une effervescence d’actions, de lieux et de temps différents... Comment allez vous traiter les phénomènes d’apparition et de disparition présents dans la pièce ? G. P. – En bonne part avec de la vidéo. L’Illusion comique, avec ses phénomènes magiques et ses « spectres parlants », c’est un peu la naissance du cinéma avant l’heure. Avec les frères Guillaume – les cinéastes avec lesquels nous travaillons – nous allons beaucoup nous amuser avec ça : par exemple en passant de l’image filmée aux corps réels en brouillant les pistes, de manière à ce que le spectateur soit un peu perdu, se demande parfois si les comédiens sont véritablement sur scène ou pas. Mais ces jeux sont induits par la situation, ils sont au cœur de l’intrigue : nous ne souhaitons pas faire un décor d’images pour « faire joli », ou pour suivre une mode. N. R. – Oui, l’utilisation d’images, pour nous, est ancrée dans la dramaturgie de l’histoire. Par ailleurs, faire apparaître des gens qui ne sont pas là, faire des retours en arrière ou des sauts dans le temps, aujourd’hui, cela paraît très simple, très évident, mais à l’époque, c’était absolument novateur. Plus précisément, la magie était souvent montrée au théâtre, mais les jeux sur le temps, les flash-back ou les ellipses de plusieurs années, ça n’existait pas. Vous parliez tout à l’heure à propos de la pièce « d’hommage au théâtre ». G. P. – L’Illusion est une magnifique démonstration du pouvoir du théâtre et de la fiction. Comment peut-on se faire gagner par une image fausse, que l’on sait fausse, avec une réelle émotion ? Comment quelque chose que l’on sait être une illusion peut nous atteindre, nous faire grandir, réfléchir ? C’est le propos central de la pièce, il n’a pas pris une ride. La pièce s’achève d’ailleurs sur une apologie du théâtre et du métier de comédien : c’est la dernière tirade du mage Alcandre. N. R. – Pour nous, la question est : comment le discours d’Alcandre peut-il aujourd’hui être entendu ? Est-ce qu’il y a encore une place pour ce discours-là ? Je ne sais pas. Je l’espère, mais parfois je me pose la question. Est-ce qu’aujourd’hui quelqu’un qui aurait sur le théâtre le même discours qu’Alcandre passerait pour un magicien, pour un doux dingue, ou est-ce qu’au contraire on le prendrait très au sérieux ? Est-ce qu’on l’écouterait ? Il y a dans la pièce un thème qui, je crois, vous est particulièrement cher : celui du rapport entre les générations. G. P. – Effectivement, c’est un questionnement récurrent dans nos derniers spectacles, Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, Petite sœur de Pierre Gripari. Comment éduquer son enfant, le protéger, lui donner un cadre tout en lui laissant faire ses propres choix ? Dans L’Illusion comique, la communication entre parents et enfants et rompue : entre Pridamant et Clindor, mais aussi entre Géronte et Isabelle. Au-delà de l’hommage au théâtre, la pièce est traversée par des questionnements très humains, et c’est cela aussi qui nous a beaucoup plu. Oui, L’Illusion comique ne semble pas pouvoir se réduire à une dissertation en actes sur le théâtre : c’est aussi une œuvre qui met en jeu des relations profondes et complexes. G. P. – Je dirais même : « en premier lieu ». En tout cas, dans notre travail, c’est ce qui surgit en avant-plan : des rapports complexes – amour-haine, attachement-détachement, envie-rejet, croyance-doute –, des relations très paradoxales entre les personnages. Au niveau des relations filiales comme au niveau des relations amoureuses. Corneille semble littéralement « ouvrir » les êtres pour nous montrer, avec minutie, les mécanismes infiniment complexes du cœur. Propos recueillis par Hinde Kaddour, août 2014 (Comédie de Genève) La vidéo pour illusion… Entretien avec Frédéric Guillaume, cinéaste fribourgeois Frédéric Guillaume, vous avez travaillé avec votre frère Samuel sur le spectacle L’Illusion comique de Corneille, mis en scène par Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier. Comment aborde-t-on une collaboration théâtrale lorsque l’on vient du cinéma ? Ce qui change par rapport au cinéma c’est que le travail pour le théâtre est beaucoup plus rapide. On cherche, on expérimente sur 1 ou 2 mois, pendant les répétitions, en même temps que les autres créateurs (mise en scène, lumière, musique). Une sorte de work in progress. Ça doit aller vite. Nous sommes bien sûr parti du texte de Corneille, qui est génial, et des intentions de mise en scène. Ce qui nous a beaucoup aidé, c’est que Geneviève a une formation en art visuel et qu’elle a dessiné sur papier le déroulé de la pièce avec tous ses moments clés. Ces esquisses de scènes posées de manière graphique, c’est une vision assez cinématographique du théâtre. Pour nous, c’était important de pouvoir travailler sur du concret, plutôt que sur un concept. Ca permet d’aller plus loin dans la recherche. Qu’est-ce que qui vous a plu dans ce projet ? Le texte est génial ! Il parle de choses que l’on traite tous les jours dans notre vie professionnelle : l’image. Aujourd’hui, plus que jamais, se pose la question de la manipulation de l’information par l’image. Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est projeté ? Dans la pièce, on est toujours à la frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. C’est très intéressant. Par ailleurs, L’Illusion comique est une pièce très baroque, avec beaucoup de styles et de genres différents. On a beaucoup réfléchi à la manière de donner une cohérence à l’ensemble, et on a finalement pris le parti d’appuyer sur les différences de styles, plutôt que de les gommer. Dans ce sens, on a vraiment joué le jeu de l’auteur et c’était très amusant. Du coup, il y a un mélange de peinture classique, de manga, de BD américaine. Au final, la création visuelle est faite pour moitié de prises de vue réelles sur plateau et pour moitié de matériel existant mais transformé. L’utilisation de la vidéo est très à la mode au théâtre et pourtant ce n’est pas facile de marier les deux genres. Non, car le cinéma et la scène ont deux langages différents et ce n’est pas facile de passer de l’un à l’autre. Le spectateur risque de se perdre en route. Dans L’Illusion comique, il n’y a pas de film dans le spectacle. Nos images projetées sont en partie de la scénographie et en partie de la réalité augmentée, un procédé qui prolonge le jeu de l’acteur et permet de semer le doute sur ce qui est réel ou projeté. On a vraiment essayé de rendre au mieux l’ambiance magique, un peu étrange, de la pièce de Corneille. J’espère que les gens seront surpris, étonnés. Propos recueillis par Sara Nyikus, septembre 2014 Création d’une musique originale Entretien avec le musicien fribourgeois François Gendre Sur commande de Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier, vous avez créé la bande son de L’Illusion comique, de Pierre Corneille. Une commande qui vous a sorti de votre univers. C’est vrai que j’ai plus l’habitude de travailler dans des univers basés sur de l’improvisation électronique, pour de la danse ou des performances. Pour L’Illusion comique, j’ai eu beaucoup de plaisir à créer un univers plus baroque. Comment avez-vous travaillé avec Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier ? Ils m’ont donné une consigne claire : la liberté. Ils m’ont encore précisé que je ne devais pas exclure le classique ni avoir peur de l’électro. J’ai donc utilisé les deux styles pour obtenir une musique baroque-moderne qui convient bien au spectacle. Concrètement, comment avez-vous composé la musique ? J’ai d’abord commencé par suivre les premières lectures pour me rendre compte, avec les metteurs en scène, à quels moments la musique était nécessaire. Mais j’ai réellement commencé à chercher, à réfléchir sur la musique quand je suis entré en salle de répétition, sur la base du visuel scénique. J’ai rapidement proposé une ébauche simple de musique et dès qu’elle a été acceptée, je me suis mis à la composition. Ça c’est le gros du boulot. Au final, il y a douze minutes de musique originale créée pour ce spectacle. Le reste de la bande sonore est formée de bruitages que j’ai trouvés dans ma propre banque de sons ou sur internet. J’ai aussi inventé certains bruits pour des séquences particulières. Est-ce que vous travaillez dans un studio d’enregistrement ? Non, je travaille au théâtre uniquement. J’arrive avec mon mini-studio et je reste dans la salle pour être en phase avec l’ambiance du spectacle. La musique est aussi importante que l’éclairage pour imposer une ambiance. Il faut donc suivre le travail de répétitions quotidiennement. Mon studio c’est un ordinateur avec beaucoup de programmes spécifiques à la création musicale. J’ai un échantillonneur de sons, des synthétiseurs, une batterie de sons d’instruments que je peux jouer note par note sur mon mini clavier. Pour L’Illusion comique, j’ai utilisé différents instruments acoustiques qui rendent bien la couleur baroque du spectacle. Je ne suis pas du tout parti sur une composition très contemporaine, mais plutôt sur une musique concrète qui suit l’intrigue de la scène. Propos recueillis par Sara Nyikus, septembre 2014 Repères PIERRE CORNEILLE, auteur Lorsqu’il écrit L’Illusion comique, Corneille (1606-1684) a vingt-neuf ans. Il a déjà à son actif plusieurs comédies (dont La Place Royale), une tragi-comédie (Clitandre) et une tragédie (Médée). L’année d’après, en 1637, il triomphe avec Le Cid, puis se consacre presque essentiellement à ce qui deviendra son genre de prédilection, la tragédie historique. GENEVIEVE PASQUIER ET NICOLAS ROSSIER, mise en scène Après une double formation à L’École des Beaux-Arts et au Conservatoire de Lausanne (diplôme en 1990), Geneviève Pasquier travaille régulièrement en Suisse romande comme comédienne et metteure en scène. Elle a joué dans de nombreux spectacles, notamment Le Tartuffe de Molière et Le Roi cerf de Gozzi, mis en scène par Benno Besson. Quant à Nicolas Rossier, formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg (TNS), il exerce dès 1989 le métier d’acteur en France, en Suisse et en Belgique. Il y a travaillé entre autres sous les directions de Dominique Pitoiset, de Fabrice Melquiot. de François Marin et de Philippe Sireuil. Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier fondent la Cie Pasquier-Rossier en 1991 à Lausanne et ont une vingtaine de créations théâtrales à leur actif. Parmi leurs co-réalisations, on peut citer : Ubu Roi d’Alfred Jarry (1997), Le Corbeau à quatre pattes de Daniil Harms (2000), LékombinaQueneau (2010), Le Château de Franz Kafka (2010) et Le Ravissement d'Adèle de Rémi De Vos (2013). CHRISTOPHE PITOISET, lumières et scénographie Formé à l’ENSATT de Lyon (Ecole Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre), il débute comme éclairagiste au théâtre en 1989. Depuis 1994, il collabore régulièrement avec le metteur en scène Dominique Pitoiset pour qui il crée les lumières de nombreux spectacles en Suisse et en France: Faust de Goethe (Brest, 1993) Oblomov de Gontcharov (Théâtre Vidy-Lausanne, 1994), Le Procès de Kafka (Festival d’Avignon, 1996), Tartuffe de Molière (théâtre de Carouge, 2002) et tout dernièrement Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (Rennes, 2013). Il collabore avec Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier depuis plusieurs années, mettant notamment en lumières Civet de cycliste de Karl Valentin au Théâtre de Carouge (2003), A ma personnagité à l’Arsenic (2004), Le Château de F. Kafka (2009) et Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos à l’Espace Nuithonie (2012). La distribution CELINE CESA, comédienne (Lise) Née à Bulle, elle est diplômée de la SPAD en 2000. Elle est rapidement engagée à l’année dans la troupe des Osses à Givisiez. Durant 7 ans, elle interprète les rôles les plus divers, sous la direction de Gisèle Sallin, Sylviane Tille ou encore Philippe Adrien. En 2007, avec Sylviane Tille, metteure en scène et Julie Delwarde, scénographe, elles fondent la Cie de l’Efrangeté : Les Marathoniens font leur tour d’honneur de Dusan Kovacevic, Hilde monologue écrit par Battiste Cesa d’après Hildegard von Bingen dans le cadre du festival altitudes, L’Anniversaire de Harold Pinter, Le Voyage de Celestine de Sandra Korol, Foufnie-les-Berdouilles création collective et Contes abracadabrants de Franz Hohler dans une adaptation de Robert Sandoz. Elle collabore également avec la Companie du Magnifique Théâtre co-dirigée par Julien Schmutz et Michel Lavoie sur L’Ogrelet de Suzanne Lebeau, Les 7 Jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette, Peep Show dans les Alpes de Markus Köbeli et La Scaphandrière de Daniel Danis. Dernièrement, on a pu la voir dans Le Bus Tour imaginé à Bulle par Alain Bertschy et dans Pinocchio de Lior Navok mis en scène par Geneviève Pasquier. RACHEL GORDY, comédienne (Isabelle) Naissance aux Etats-Unis en 1979. Retour en France deux ans plus tard. Elle obtient son diplôme à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève en 2003. Elle travaille ensuite sous la direction de Dominique Catton, dans Les Bijoux de la Castafiore, Laurence Calame dans Stella, Erika von Rosen dans Sallinger, Cyril Kaiser dans Calvin un itinéraire, Joan Mompart dans La Reine des neiges, MarieJosé Malis dans Le plaisir d'être honnête, Sarah Marcuse dans Le chat du Rabbin et Eric Devanthéry dans Disco Pigs, Les Présidentes, Léonce et Léna, Les Brigands. De 2006 à 2010 elle a fait partie de la compagnie Take Off, qui a pour but de créer des spectacles interactifs en anglais pour les élèves des cycles et des collèges suisses et de faire découvrir de façon ludique les oeuvres de Shakespeare et Oscar Wilde. Depuis 2004, elle collabore avec le metteur-en-scène Eric Devanthéry pour créer des performances qui questionnent le rapport à la violence et à l'humain. Au cinéma, elle a joué pour Alain Tanner, Gilbert Merme, Jean-Stéphane Bron et Pascal Forney et à la télévision pour Jean-Laurent Chautems dans la série « 10 ». JEAN-PAUL FAVRE, comédien (Matamore) Naissance en 1963. Diplômé du Conservatoire de Lausanne en 1984, il joue depuis 30 ans dans une soixantaine de pièces et comédies musicales. Parallèlement à son métier de comédien, il se forme comme chanteur et décroche son certificat de chant en 2007. Il a chanté 10 ans dans l’Ensemble vocal baroque Hémiole, tout en approfondissant ses connaissances en musique ancienne. En 2008, il obtient un certificat de dramaturgie de l’Université de Lausanne, avec son mémoire sur la mise en scène de Phèdre, de Racine. Directeur artistique du Théâtre GRADUS depuis 2005, il écrit et crée ses propres spectacles : « Mise en trope » (2005, création au 2.21 puis en tournée romande), « Personne alitée » (2006, Grange de Dorigny), « Les spécieux ridicules » (2008, Arsenic), « Rond’heurts » (2011, Fondation ABpi Lausanne). Il travaille également comme pédagogue sur la voix et l’expression orale. SIMON ROMANG, comédien (Clindor) Naissance à Apples (VD) en 1984. Il se passionne pour le théâtre dès l’âge de quatorze ans. Son désir d’apprendre le métier de comédien et son envie de parcourir le monde le mènent tout d’abord à Paris au cours Florent puis à New York où il a passé près de quatre ans. Il y suit des cours de danse et de jeu d’acteur. En 2007, toujours à New York, il participe à la création de la compagnie InViolet et aura par la suite la chance de jouer dans la première création de celle-ci: « Force Majeure ». De retour en Suisse, il intègre la Manufacture (Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande) en 2010. Depuis sa sortie de l’école en juillet 2013, il a participé à de nombreuses lectures, notamment avec la compagnie La Bocca Della Luna. Il a aussi collaboré avec le metteur en scène Jean-Yves Ruf pour un stage destiné à la formation des metteurs en scène. En 2013-2014, il a participé à deux longs-métrages helvétiques qui sortiront prochainement. LAURENT SANDOZ, comédien (Pridamant et Géronte) Naissance en 1951 à Neuchâtel. Après un baccalauréat littéraire et une année en faculté de lettres, il entre à l’Ecole supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg dont il obtient le diplôme en 1975. Depuis, il n’a cessé de travailler pour différents metteurs en scène. Parmi ses nombreux engagements, citons son rôle d’Arlevin dans La Fête des Vignerons, à Vevey en 1999. Le public a déjà pu le voir au Théâtre des Osses, puisqu’il incarnait Argan dans Le malade imaginaire de Molière, mis en scène par Gisèle Sallin en 1998. Pour Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier, il a interprété le rôle de Robert dans Les apparences sont trompeuses de Thomas Bernhard, en 1998. Il a également joué dans une vingtaine de productions pour le cinéma et la télévision, dont L’héritier, réalisé par Christian Karcher en 2001. Parallèlement à son métier de comédien, il enseigne l’interprétation au Conservatoire de Genève depuis 1982. EDMOND VULLIOUD, comédien (Alcandre) Naissance en 1956. Homme de théâtre diplômé du Conservatoire en 1978, il participe la même année à la création du Théâtre Kléber-Méleau, aux côtés de Philippe Mentha. A la même époque, il est engagé au Théâtre national de Marseille où il jouera régulièrement jusqu’en 1988, sous la direction de Marcel Maréchal. Après un saison et 4 spectacles au Théâtre Populaire Romand, il interprète de 1997 à 2002 la quasi totalité des rôles-titres des productions réalisées au Théâtre de Carouge, sous la direction de Georges Wod. A ce jour, il a joué, mis en scène ou décoré plus de 140 spectacles. Il siège actuellement, entre autres, à la Fondation vaudoise d’aide sociale et culturelle du canton de Vaud où il préside la commission culturelle, ainsi qu’à La Loterie romande, dont il est sociétaire. En 2013, il publie « Les amours étranges », un premier recueil de nouvelles paru aux éditions L’Age d’Homme. MARC ZUCCHELLO, comédien (Dorante, Adraste, Le Geôlier et Eraste) Naissance à Nyon en 1983, il commence le théâtre dans diverses troupes « amateurs ». Après une année de pré-pro au Conservatoire de Genève, il part se former en Belgique au sein de l'Institut des Arts de Diffusion (IAD). En 2008, son diplôme de comédien en poche, il poursuit un cursus pédagogique. Depuis son retour en Suisse en 2009, il multiplie les expériences dans l'enseignement : direction d'une académie artistique pour les enfants, enseignant de théâtre au sein de différentes institutions dont le collège et l'ECG à Genève où il exerce actuellement. Depuis une année, il forme les futurs comédiens-enseignants à l’Université de Genève. Il poursuit parallèlement sa carrière en tant que comédien (pièces, spectacles d'impro, comédies musicales, marionnettes). On a pu le voir notamment dans Le Misanthrope de Molière, mis en scène par Cyril Kaiser fin 2011. A la télévision, il a joué dans plusieurs épisodes de la série romande Bienvenue chez nous.