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M.Goguet – Aircom et M. Lecharpentier – Collège Louis Pasteur Convergence - Thèmes Développement durable – Santé - Climatologie – Sécurité - Statistique STATION DE POLLUTION SAINTE-CROIX - SAINT-LÔ 1) Évolution urbaine Saint-Loise. Sources : Mme Santi-Perrin. Fille G Lavalley Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur Avant le 6 juin 1944, ce bâtiment était le poste de garde du dépôt de Remonte (ancien haras national). Il fut transformé en toilettes publiques. Depuis 2002, ce bâtiment abrite pour moitié l'ensemble du matériel servant de station automatique de mesure de la pollution urbaine et de l'autre moitié les toilettes publiques ouvertes occasionnellement. 2) Contexte L'air, c'est la vie. Chaque jour, nous respirons 14m 3 d'air qui contiennent 78% d'azote, 21% d'oxygène et 1% de gaz rares et de polluants. La qualité de l'air fait l'objet de recommandations internationales par l'OMS, de directives par UE. En 1975, le ministère de l'environnement Français a mis en place un dispositif de surveillance géré par des associations. AIR C.O.M. (Calvados, Orne, Manche) analyse automatiquement et 24H/24 l'air que nous respirons sur 13 sites fixes ou mobiles en Basse-Normandie. Elle Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur étudie, surveille, fait de la prévention. Elle surveille les principaux polluants pouvant être préjudiciables à notre santé (SO2, NO 2, CO, O3, PS, Pb, ...). A Saint-Lô, la surveillance de la qualité de l’air est effectuée par la station urbaine de mesure de pollution implantée derrière l’église SainteCroix. Les têtes de prélèvement gaz, particules et températures sont visibles sur le toit du bâtiment. Les résultats des analyses sont représentatifs de la qualité de l’air respirée par la majorité des habitants de l’agglomération SaintLoise. Ce site a été choisi suite à plusieurs campagnes de mesures à l’aide du laboratoire mobile et après l’établissement d’une cartographie de la Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur répartition de la pollution par le dioxyde d’azote (NO 2). Evolution : 1960, Prise en considération des problèmes de santé et de la planète. 1970, réglementation en ville et zone industrielle. 1996, extension partout sur le territoire. Les polluants mesurés par la station Sainte-Croix : • le monoxyde d’azote ( NO ), représentatif de la pollution automobile de proximité ; • le dioxyde d’azote ( NO2 ), traceur de l’ensemble des combustions ; • l’ozone ( O3 ), caractéristique de la pollution photochimique ; • les particules en suspension ( PM10 ), fraction respirable des poussières en suspensions. Utilisation uniquement à des fins pédagogiques ; Page1 ; stationpollutionstcroix_2012_v2.odt M.Goguet – Aircom et M. Lecharpentier – Collège Louis Pasteur Les seuils pour la pollution photochimique (μg : microgramme). • Qualité de vie : 120 μg/m3 en moy sur 8 heures • Seuil de pré-alerte (personne d'astreinte) : 170 μg/m3 /heure • Seuil préfet et d'information de la population : 180 μg/m3 /heure • Seuil officiel d'alerte : 240 μg/m3 /heure. Source : Aircom. 3) Composants et fonctionnement La station de pollution doit respecter un certain nombre de contraintes : la réglementation UE, de température du local, des matériaux inertes par rapport aux mesures, de fonctionnement, qualité des signaux électriques, transmissions d'informations, calibrage et étalonnage régulier du matériel, maintenance, Bouteille gaz étalon. réseaux, ... a) Le climatiseur Le climatiseur régule la température du local. Cette contrainte permet ainsi une meilleure qualité et fiabilité des analyses ainsi que la transmission des signaux. Un capteur de température intérieure est placé derrière les appareils de mesure. Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur b) Mesure de particules - PM10 Pour l'Homme, le nez est un filtre qui empêche les grosses particules et poussières de rentrer dans les poumons. Les particules fines par contre rentrent dans celui-ci. Elles sont donc mesurées avec le capteur PM10 : tête de prélèvement des particules (tailles des particules en µm : 10 m soit 10µm). Dans l'air, deux types de particules : les grosses non respirées (poussières) et les fines respirées qui flottent par exemple dans une pièce visible par un rayon du soleil. Évolution des techniques de pesées. T1 : Date 1960 Pesée. Filtration d'air en m3 avec plusieurs pesées manuelles donc longues d'un filtre avant puis après filtration. Environ 30m3 / heure. Résultat par 24h. T2 : Date 1975 Jauge béta. Pesée par radioactivité. De la radioactivité traverse un film et la différence d'absorption de rayonnement dû à la masse de Sources : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur particule accumulée permet de quantifier les particules. Pesée automatique toutes les deux heures pour environ 2m3 / heure. T3 : Date 1990 à Sainte-Croix : TEOM. Un filtre, parcouru d'air, est posé sur un quartz en vibration. La vibration est créée par un courant électrique qui parcourt le quartz. La différence de fréquence de vibration permet de déterminer la masse de particules fines captées et déposées sur le filtre. La mesure est automatique tous les ¼ heure. Seuil limite de santé PM10 : 40 μg/m3 moy annuelle -6 c) Aspiration des gaz La tête de prélèvement des gaz est en inox. L'intérieur du tube inox est en téflon pour ne pas altérer les gaz. Le distributeur des gaz aspirés par une pompe (manifold) alimente l'analyseur d'ozone O 3 et l'analyseur NOX en air extérieur par les deux tuyaux noirs qui partent du distributeur vers les analyseurs (Voir ci-contre). Sources : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur Utilisation uniquement à des fins pédagogiques ; Page2 ; stationpollutionstcroix_2012_v2.odt M.Goguet – Aircom et M. Lecharpentier – Collège Louis Pasteur d) Analyseur d'oxydes d'azote – par chimiluminescence Les gaz subissent différentes réactions chimiques qui permettent aux capteurs de compter la quantité de lumière. Plus il y a d'oxydes d'azote, plus il y a de lumière. Le signal lumineux est converti en signal électrique, puis en signal numérique utilisable par l'ordinateur. Trois types d'indications en sortie : NOX (ex : 24,7), NO2 (ex : 12) et NO (ex : 19,7). Seuil limite de protection de la végétation NOX 30 μg/m3 moy annuelle Seuil limite de santé NO2 : 200 μg/m3 moy horaire Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur e) Analyseur d'ozone – par photométrie Les gaz sont traités sous lumière UV puis convertis en signal lumineux. Le signal lumineux est converti en signal électrique puis en signal numérique pour l'ordinateur. Plus l'air a de l'ozone, moins il y a de lumière. Ex : 17,27 PPB (vol d'ozone / 1 milliard de vol d'air) correspond à environ 34 μg/m3. Seuil limite de santé O3: 180 μg/m3 moy horaire Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur Source : AIRCOM f) Ordinateur de traitement des données L'ordinateur récupère, traite, analyse, stocke, alerte, transfert et communique les données numériques. La tête de prélèvement des gaz et de particules capte ceux-ci, sont analysés puis convertis en signal numérique pour l'ordinateur. Deux autres capteurs de température intérieure et extérieure captent celle-ci pour être convertis en signal numérique pour l'ordinateur. Le signal numérique de la station de pollution de Sainte-Croix est transmis via internet et l'opérateur Source : Lecharpentier – Collège Louis Pasteur téléphonique vers Aircom à Hérouville-Saint-Clair. Ces données brutes numériques sont privées et non accessibles par Internet. C'est un réseau extranet. Par contre, les données analysées sont diffusées sur le site d'AIRCOM ( http://www.air-com.asso.fr ). Utilisation uniquement à des fins pédagogiques ; Page3 ; stationpollutionstcroix_2012_v2.odt M.Goguet – Aircom et M. Lecharpentier – Collège Louis Pasteur 4) Le système de surveillance automatique en réseaux Le mode liaison entre les deux ordinateurs est maître-maître. En temps normal, le poste central d'Hérouville-Saint-Clair appelle l'ordinateur de la station de Sainte-Croix pour récupérer les données numériques une fois par jour. L'ordinateur de la station de Sainte-Croix peut appeler le poste central en cas de panne d'un analyseur, de valeur forte dépassant les seuils Source : AIRCOM – Les trois disques durs de sauvegarde de cadre de vie, du Préfet ou d'alerte. de la base de donnée : archivage. Pour la maintenance, le calibrage et l'étalonnage peuvent se faire à distance. Ce contrôle s'effectue tous les trois jours. En cas de forte valeur, c'est le poste central qui demande des données dans tout le réseau de stations régionales, via les modems, pour Source : AIRCOM savoir si le phénomène est localisé ou non. Il lance une procédure pour confirmer ou infirmer le seuil de vigilance. Source : AIRCOM – Le serveur et son onduleur La personne d'astreinte vérifie et contrôle les données en liaison avec Météo France pour obtenir des informations météorologiques permettant de se projeter dans les heures à venir. Il contrôle si cela est une panne de matériel ou un capteur défectueux. Il contacte parSource : AIRCOM – Les modems entre les stations de fax le Préfet en cas demesure et le serveur. Source : AIRCOM : baie de contrôle des analyseurs et le poste central. dépassement de seuil et attend la confirmation de réception. La personne d'astreinte, avec son ordinateur portable, peut réagir immédiatement le week-end. 5) Les polluants recherchés à Sainte-Croix et ses effets a) Effets sur la santé Source : AIRCOM Utilisation uniquement à des fins pédagogiques ; Page4 ; stationpollutionstcroix_2012_v2.odt M.Goguet – Aircom et M. Lecharpentier – Collège Louis Pasteur b) Effets sur l'environnement • NO2 : les NOx participent aux pluies acides, formation ozone troposphérique, porte atteinte à la couche d'ozone stratosphérique (effet de serre). • O3 : effet néfaste sur la végétation (rendement) et sur certains matériaux. • PM : effet de salissure des bâtiments et des monuments. c) Statistiques et graphiques : Site aircom au quotidien. Mesures usuelles : NO2, O3, PM10. Mesure exceptionnelle : NO2. Mesure exceptionnelle : O3. Mesure exceptionnelle : PM10. Source : AIRCOM Source : AIRCOM Utilisation uniquement à des fins pédagogiques ; Page5 ; stationpollutionstcroix_2012_v2.odt