SAVE THE DATE - Alsace BioValley

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SAVE THE DATE - Alsace BioValley
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SAVE THE DATE – A NOTER DE SUITE DANS VOTRE AGENDA
MISSION PARTENARIALE INTERNATIONALE
BIOTECHNOLOGIES et MED TECH
A l’occasion du SEBP 2016 (Sino-Euro BioPartnering)
SHANGHAI, CHINE
16 au 20 mai 2016
Vous êtes actif dans le domaine des BIOTECHNOLOGIES ou des MED TECH? Vous
souhaitez mieux appréhender le marché chinois, ses OPPORTUNITES et son contexte
règlementaire ?
Vous recherchez des PARTENAIRES LOCAUX : laboratoires pharmaceutiques,
sociétés de biotechnologies, investisseurs, distributeurs, etc. pour développer des
accords de licence, technologiques, de distribution ou lever des fonds ?
L’opportunité d’en savoir davantage vous est donnée à l’occasion d’une mission
partenariale à Shanghai du 16 au 20 mai 2016.
Cette mission sera personnalisée en fonction du profil de chaque société et inclut :

des rendez-vous individuels avec des partenaires et investisseurs potentiels

votre participation au Sino-Euro BioPartnering SEBP

visites de sites dont d’un hôpital afin de vous familiariser avec l’organisation
des soins en Chine.

un partage d’expérience avec des professionnels français des secteurs de la
santé travaillent an Chine depuis plusieurs années. En amont de la mission
vous sera proposé à travers un webinaire, une sensibilisation aux systèmes de
santé chinois, aux grands acteurs locaux et à la pratique des affaires
localement.
Le rendez-vous à ne pas manquer, rejoignez dès à présent notre délégation.
Prix approximatif aux alentours de 2 300 et 2 500 € HT (comprenant le vol, l’hébergement, la participation
au SEBP les visites de sites).
Le SEBP Sino-Euro Biopartnering
Depuis 2013 SEBP est devenu le rendez-vous incontournable des PME/ETI
européennes et laboratoires / investisseurs chinois.
Au programme du SEBP : conférences, présentations d’entreprises et rendez-vous
individuels.
300 participants.
Sa génèse: en 2012, dans le cadre de leur développement à Shanghai, Lyonbiopôle et
BIOWIN ont créé le réseau SHANGHAI BIOCLOUDS : une communauté de partage et
d’entraide dans le domaine de la santé regroupant des clusters de 18 pays
européens. Afin de pallier au manque d’évènements chinois adaptés à l’identification
de partenaires potentiels, le Shanghai Bioclouds s’est allié à la Municipalité de
Shanghai en 2013 pour créer le SEBP (Sino-Euro BioPartnering). Le SEBP propose
une plateforme visant à faciliter les collaborations sino-européennes dans le domaine
des sciences de la vie.
http://www.sebp-china.com/en
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Le Programme prévisionnel
Dimanche
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Arrivée à SHANGHAI
Hébergement.
mai
Lundi
16
SHANGHAI– Participation au SEBP
Présentations d’entreprises, conférences, rendez-vous individuels et networking
avec des laboratoires pharmaceutiques et des investisseurs chinois.
mai
Mardi
17
mai
Mercredi
18
mai
SHANGHAI – Visites de sites + Familiarisation avec le contexte chinois
Matin : visite d’un parc technologique avec mise en relation avec les entreprises
hébergées : JUKE BIOTECH PARK et/ou du SCBD (Shanghai Center for
Biomedicine Development )
Après-midi : visite d’un hôpital
En soirée : rencontre avec le CLUB SANTE afin d’encourager le partage
d’expérience avec des entreprises françaises expérimentées en Chine
SHANGHAI – Visite de site + rencontre investisseurs
Matin : visite d’un parc technologique et mise en relation avec les entreprises
hébergées : ZHANGJIANG HI TECH PARK
Après-midi : rencontre avec des investisseurs chinois avec possibilité de
« pitch ».
Jeudi
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SHANGHAI – rendez-vous individuels
Programme individualisé de rendez-vous sur site d’entités chinoises.
Soirée : possibilité de rentrer sur la France
mai
Vendredi
20
mai
EXTENSION OPTIONNELLE DANS UNE AUTRE VILLE CHINOISE – rendezvous individuels
Prolongation de vos rendez-vous individuels sur une autre ville chinoise à
déterminer en fonction de vos besoins.
Soir : vol retour sur la France.
Entités approchées pour les visites de sites:
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A propos des rencontres pour la visite de la délégation :
SHANGHAI JUKE BIOTECH PARK
Situé à Shanghai, le parc biotechnologique de Juke a été fondé en 2003 conjointement par le
Gouvernement Municipal du district de Xuhui et le Shanghai Institute for Biological Sciences. Juke
exerce la fonction d’incubateur et d’accélérateur, fournissant aux entreprises des services en
matière d’innovation, d’ateliers de formation et de transfert de technologie. Juke dispose de 3
incubateurs et d’un site de production à Shanghai, totalisant une superficie de 80 000 m². Plus de
200 sociétés actives dans les biotechnologies sont installées à Juke. Juke dispose également de
solides relations avec de nombreuses sociétés de capital-risque locales.
Coopérations signées avec Lyonbiopole, Technology Park Basel, Munich Biotech, BioWin, Biocat,
Korea Bio, Bay bio, etc.
http://en.jkbp.com
ZHANGJIANG HI-TECH PARK
Le ZHANGJIANG HI-TECH PARK est un parc technologique situé dans le district de Pudong à
Shanghai, le quartier le plus moderne de la ville, considéré aujourd’hui comme un symbole de
l’essor économique de la Chine. Il comprend plus de 2,5 millions d’habitants. Le Zhangjiang Hi-Tech
Park est considéré comme la « Silicon Valley » de Chine. Il héberge des sociétés dans les
domaines des sciences de la vie, des semi-conducteurs et des technologies de l’information.
Y sont implantées : le centre de R&D d’Abbott en Chine, le siège de QIAGEN pour l’Asie, GSK,
Roche, Eli Lily, Pfizer, Novartis, GE, AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, Medtronic, etc. ainsi
qu’une centaine d’entreprises de biotechnologies chinoises en plus des entreprises étrangères
implantées.
http://www.zjpark.com/rules
SHANGHAI CENTER OF BIOMEDICINE DEVELOPMENT (SCBD)
Le SHANGHAI CENTER OF BIOMEDICINE DEVELOPMENT (SCBD) est un institut de la
Municipalité de Shanghai (mégalopole de 23 millions d’habitants, la plus importante de Chine), géré
par le Shanghai Science and Technology Committee (STCSM).
Spécialisé dans le développement des technologies liées à la biologie, à la pharmacie et à la
médecine, il définit et coordonne toutes les actions liées à ces secteurs : adaptation de l’industrie,
formation, innovation, transferts de technologie, gestion des parcs technologies et des incubateurs,
etc. Il est une référence au niveau national et recherche des coopérations internationales pour le
développement de technologies médicales et de médicaments.
http://www.biomed.org.cn
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LE CLUB SANTE CHINE
Le Club Santé Chine (French Healthcare Alliance) rassemble 125 acteurs français actifs dans les
secteurs de la santé en Chine (PME, grands groupes, hôpitaux, instituts de recherche).
3 OBJECTIFS PRINCIPAUX
1 - Améliorer la visibilité de l’offre française « Santé » auprès des décideurs chinois à travers une
approche collective de « business développement », qui permet de présenter aux acteurs chinois
des solutions plus intégrées.
2 - Faciliter partage d’expérience et échange d’information entre acteurs expérimentés en Chine et
nouveaux entrants.
3 - Identifier les freins/leviers institutionnels permettant de faciliter l’accès au marché chinois à
travers un dialogue régulier entre les entreprises et les services de l’Ambassade.
ORGANISATION
1.
Co-pilotage par Biomérieux et Business France ;
2.
Ouvert à tous les acteurs français intéressés par la Chine ;
3.
Principes de gratuité, de bénévolat, de confidentialité et de bienveillance ;
4.
L’approche thématique a été privilégiée à l’approche sectorielle. 4 grands thèmes répondant
à des priorités chinoises ont été identifiés et une offre française a été fédérée autour de ces 4 axes.
MEMBRES DU COMITE DE PILOTAGE
Entreprises : Biomérieux, Air Liquide Santé, Colisée Patrimoine Group, Etiam, Institut Pasteur,
Ipsen, ISRP, Lyonbiopole, Sanofi.
Business France, Services Economique, Scientifique et Santé/Affaires sociales de l’Ambassade.
5 GROUPES DE TRAVAIL THEMATIQUES :
1.
Conception/gestion hospitalière ;
2.
Vieillissement et dépendance des personnes âgées ;
3.
e-santé ;
4.
Maladies chroniques (notamment diabète, les cancers, les maladies cardiovasculaires et
métaboliques) ;
5.
Maladies infectieuses (en intégrant une dimension santé animale liée aux zoonoses).
5
QUELQUES ELEMENTS SUR LE MARCHE CHINOIS DE LA SANTE
Extrait d’un Interview de Benoit COLINOT, Business France Chine
Paru dans Biopharmanalyses.fr
10ème marché mondial en 2000, 3ème en 2012 et 2nd en 2015….
Les besoins majeurs identifiés dans le secteur de la santé en Chine ?
Il y a en Chine une classe urbaine de plus en plus riche qui veut avoir accès à des soins de meilleure
qualité, à des dispositifs médicaux et à des médicaments innovants et sûrs. Mais les acteurs locaux
ne sont pas toujours capables de produire les solutions répondant à cette demande de montée en
gamme des produits vendus en Chine. La pollution, les changements d’habitudes alimentaires et la
sédentarisation de la population s’accompagnent aussi d’un développement très rapide des maladies
chroniques classiques, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. De plus, la
Chine est un pays qui vieillit rapidement. La proportion de la population âgée de plus de 65 ans était
de 7 % en 2000 et cette part devrait plus que tripler d’ici 2050 pour atteindre 24 %, soit plus de 330
millions de personnes. Ce vieillissement de la population a non seulement un impact direct sur le
développement des maladies chroniques et le besoin de médicaments, mais aussi sur le besoin de
services de soins à domicile, de maisons de retraite et de solutions d’e-santé. Parallèlement à la
demande de soins de qualité, la couverture médicale universelle mise en place en Chine a permis,
dans une certaine mesure, de rendre solvable la demande, même si de profondes inégalités de prise
en charge demeurent. En trois ans, la proportion de la population couverte est passée de 30 à 95 %,
ce qui a ouvert de nouveaux marchés et a entraîné en contrepartie une pression importante sur les
prix des médicaments. Pour les pouvoirs publics, il convient donc de mieux soigner pour moins cher,
ce qui induit de nombreuses réflexions en termes de parcours du patient, de diagnostic, de
rationalisation des prescriptions, de soins à domicile, d’évaluation du service médical rendu, etc.
Enfin, la Chine est malheureusement toujours « un incubateur pour les maladies infectieuses
émergentes ». Le pays a été très critiqué à la suite de l’épidémie de SRAS en 2003, ce qui a conduit
à une montée en gamme des centres chinois de suivi épidémiologique et la Chine cherche des
solutions dans ce domaine.
La situation de la R&D en Chine et les liens entre acteurs publics et privés ?
La Chine consacre 2 % de son PIB à la R&D, ce qui est un pourcentage équivalent à celui de la
France, mais pour un PIB quatre ou cinq fois plus important. Dans les télécoms, des groupes tels que
Huawei n’ont rien à envier aux grands acteurs occidentaux, coréens ou japonais. La Chine est donc
un acteur essentiel de l’innovation mondiale, même s’il s’agit plutôt d’amélioration incrémentale. En
revanche, dans le domaine biotech, l’écart en termes d’innovation reste important. Il y a eu des effets
d’annonces, notamment avec la première autorisation d’une thérapie génique en 2003. Cependant
depuis 20 ans, l’effort de rattrapage en termes qualificatifs est impressionnant. Les dépenses de R&D
pour la recherche biomédicale ont triplé sur 15 ans. Par ailleurs, on remarque que la frontière publicprivé est extrêmement poreuse. En Chine, on peut voir des universités créer des sociétés pour
commercialiser leurs travaux, entrer au capital desdites sociétés et utiliser dans ces entreprises des
thésards, des post-doctorants ou des équipements financés par l’université. Certaines universités se
sont lancées dans des grandes opérations de création de parcs scientifiques, aidées en cela par
l’allocation gratuite de terrains et d’équipements par l’Etat. Vue de l’extérieur, la situation est donc
souvent compliquée à appréhender car peu transparente. Mais les universités et les centres
académiques sont de toute façon très impliqués dans la commercialisation des résultats de leurs
travaux, mais n’utilisent pas nécessairement des schémas classiques. Du point de vue d’une société
étrangère qui veut travailler avec une équipe de recherche en Chine, le transfert de technologie peut
donc s’avérer complexe. Il n’existe pas de procédure harmonisée ; il faut être très pragmatique et agir
au cas par cas. De façon générale, on observe aussi de grandes variations dans la qualité de la
recherche académique. Les chercheurs chinois sont payés sur la base du nombre de publications
réalisées. Depuis dix ans, on a certes vu une progression exponentielle du nombre de publications
dans la recherche biomédicale, mais les études d’impact permettent de relativiser cette croissance. Il
existe bien sûr aussi un effet de masse : tous domaines scientifiques confondus, la Chine compte 21
millions de chercheurs.
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La présence des industriels français pharma et biotech en Chine ?
Il est composé de Français actifs dans le domaine de la santé en Chine : PME, ETI, GRANDS
GROUPES, SYNDICATS PROFESSIONNELS, HOPITAUX, etc.
Il faut clairement distinguer grands groupes, laboratoires de taille moyenne et PME. La Chine est
aujourd’hui un marché stratégique pour les grands acteurs. bioMérieux, Ipsen, Sanofi, Servier y sont
tous présents. Ces groupes ont souvent commencé par distribuer, puis par produire sur place pour le
marché local et intensifient aujourd’hui leur effort de R&D localement via la conclusion d’alliances mais
aussi à travers leurs propres centres de R&D. Deux raisons majeures expliquent cette évolution.
Il est indispensable pour ces entreprises d’être là où se passe l’innovation. On est à Boston aux EtatsUnis et à Cambridge au Royaume Uni et aujourd’hui, il faut aussi être à Shanghai ou Pékin. Il est
également important pour eux d’être au plus près des particularités du marché chinois, par exemple en
raison de la prévalence de certaines pathologies spécifiques aux populations asiatiques.
L’environnement devient néanmoins plus compliqué, avec une concurrence locale qui se développe et
les récents problèmes de corruption qui ont surgi ces derniers mois. Mais si le marché se complexifie
tant en termes d’organisation que de concurrence, le « gâteau » a aussi beaucoup augmenté et la
Chine est un marché stratégique. Il y a dix ans, le pays était le 10ème marché pharmaceutique
mondial et il est maintenant en troisième position derrière les Etats-Unis et le Japon, avec des
prévisions de croissance de 15% par an jusqu’en 2020. La Chine devrait ainsi dépasser le Japon d’ici
2015 ou 2016.
Les laboratoires français de taille moyenne pour leur part, s’ils vendaient parfois indirectement en
Chine jusqu’ici, souhaitent aujourd’hui s’implanter pour commercialiser directement leurs produits. Une
de leurs approches est de s’appuyer sur un partenaire local maitrisant les circuits de distribution et le
relationnel avec les autorités. La situation est très différente pour les PME françaises. Peu d’entre elles
sont présentes en Chine. Transgène a une filiale, mais la société est affiliée au groupe Mérieux qui
possède un ancrage historique dans le pays. Nanobiotix a signé un accord en 2012 avec une société
taïwanaise, PharmEngine, et plus récemment, en octobre dernier, Immutep s’est associé à
Eddingpharm pour le développement, la commercialisation et la production d’un produit
d’immunothérapie anticancéreuse. Cette société hongkongaise a essentiellement basé son business
modèle sur la conclusion de licences sur des produits pour les revendre ou les commercialiser en
direct en Chine. Il y a en effet une forte demande chinoise pour la conclusion d’accords de licence sur
des médicaments innovants. Schématiquement, l’entreprise chinoise garde des droits sur son territoire
et dans quelques pays asiatiques, finance le développement du produit et le partenaire étranger
conserve les droits dans le reste du monde. Les opportunités peuvent donc être nombreuses et les
Américains l’ont bien compris.