Introduction et sommaire

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Introduction et sommaire
Site officiel de la République et du canton de Genève
Direction du patrimoine et des sites
Inventaire des monuments d'art et d'histoire (IMAHGe)
Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève, tome 1 : La Genève sur l'eau,
Bâle, 1997 (Les monuments d’art et d’histoire de la Suisse, t. 89)
Descriptif
Introduction (pp. 1-2 de la publication)
Compte-rendu bibliographique
Sommaire (pp. V-VII de la publication)
Vue de la Rade de Genève
et du secteur urbain, 1991
Illustration de la jaquette de
La Genève sur l’eau
Descriptif
Directeur scientifique de l’ouvrage :
Auteurs :
Philippe Broillet
Isabelle Brunier – Matthieu de la Corbière – Leïla elWakil – Bénédict Frommel – Alain Mélo – Anastazja
Winiger-Labuda
avec des contributions de Charles Bonnet, Pierre
Corboud et Walter Wildi
Iconographie et cartographie :
Expert scientifique :
Nombre de pages :
Éditeur scientifique :
Éditeur :
Collection :
Date de parution :
Anne-Marie Viaccoz-de Noyers.
André Corboz, professeur honoraire à l’École
polytechnique fédérale de Zurich.
455 p.
Société d’histoire de l’art en Suisse
Bâle : Éditions Wiese SA
Les monuments d’art et d’histoire de la Suisse, 89
1997
Introduction et sommaire du volume 1 : La Genève sur l’eau page 1/5
avril 2006
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Introduction (pp. 1-2 de la publication)
Histoire. Dès le quatrième millénaire, l’émissaire lacustre – l’actuelle Rade de Genève – semble bien être la zone de
prédilection des populations agricoles. Les rives sont préférées à la terre ferme. Pour autant qu’on puisse en juger, la
situation des établissements gaulois (Allobroges) puis romains, à partir de 122-120 avant Jésus-Christ, confirme ce fait: la
ville frontière, implantée sur la rive gauche, s’étend d’abord autour de son port – et jusqu’au pont du Rhône – avant
d’envahir la colline du promontoire.
L’ouverture sur le lac, la nécessité des échanges resteront au travers des siècles un des traits dominants de la cité
lémanique.
Lors des incursions alémannes, l’enceinte du Bas Empire relie le quartier du port à celui du haut de la colline. Le lac et le
Rhône exercent le même attrait sur la cité épiscopale. Celle-ci maintient son activité économique par le trafic de la voie
fluviale au cours du haut Moyen Age.
L’évêque, devenu seigneur de la ville, favorise le mouvement d’expansion vers le bas de la colline. Dès le XIIIe siècle, il
décide la construction d’une île et son château (l’Île). Il est probable qu’il ait également ordonné la création de la Grande
Charrière de la Rivière (les Rues-Basses actuelles) le long des berges aménagées. L’ingérence de la Savoie, qui contrôle
le Léman, et les luttes de l’évêque avec le mouvement d’émancipation marchande – la Commune – ne freineront pas ce
processus. Le tissu urbain s’étend même plus au nord, au XVe siècle, à la faveur de nouvelles extensions portuaires.
Le gouvernement de la République protestante, entraîné par la dynamique, crée la rue du Rhône sur un dernier
comblement dans la seconde moitié du XVIe siècle. D’autres projets de même type naissent au XVIIIe siècle mais ne
prennent pas forme.
Concurremment, l’ancien bourg de Saint-Gervais sur la rive droite et le pont du Rhône connaîtront au XVe siècle des
mouvements d’urbanisation quasi comparables. La création des rues de Coutance et de Villeneuve (les rues des Étuves et
du Cendrier actuelles) et la construction du pont bâti trahissent la volonté épiscopale d’intégrer, dès avant 1450,
l’émissaire lacustre au tissu urbain.
Genève, ville portuaire par excellence, s’ouvre sur ce nouveau plan d’eau, l’enceinte médiévale n’existant pas du côté du
lac.
A partir de la fin du XVIe siècle, ce bassin va être progressivement encerclé par l’extension fortifiée dans le lac avec la
création du bastion de l’Île au lac (île Rousseau). Au XVIIIe siècle toutefois, le gouvernement de l’oligarchie genevoise,
malgré des réalisations comme le cadastre du plan d’eau, s’interdit toute entreprise d’extension sur ce dernier.
Il faudra attendre le démantèlement des fortifications du lac pour voir se profiler, au-delà de Chantepoulet et de Rive, le
nouveau port (la Rade) inauguré en 1857. Le dessin de cette ample avancée sur le lac concrétisera l’idée de ville, ouverte.
Découpage et Méthode. Ce premier volume de l’Inventaire des Monuments d’Art et d’Histoire du canton de Genève traite
de l’espace du lac et du Rhône compris dans un périmètre urbain bien défini. Celui-ci s’étend des limites du Parc MonRepos et du Parc la Grange à l’Île et au bâtiment de l’Usine des Forces-Motrices en aval.
L’étendue du champ d’exploration est justifiée par le fait que ce territoire a été l’objet jusqu’au XXe siècle de conquêtes
quasi permanentes. Après une introduction consacrée à l’étude du site naturel ainsi qu’aux premières occupations des
rives du lac, il convient d’analyser les différentes étapes de l’évolution du plan d’eau.
La première partie de l’ouvrage concerne ainsi le développement urbain des rives du lac et du Rhône entre l’époque
gauloise ou romaine et le XXe siècle. L’étude morphologique s’appuie notamment sur le plan Billon daté de 1728, dont
l’analyse confrontée aux résultats des sources écrites et des fouilles archéologiques permet de reconstituer la trame
fondamentale du parcellaire sur l’eau depuis le XIIIe siècle au moins.
Les deux autres parties du volume prennent en compte des éléments en contact direct avec l’eau ou qui ont été
conditionnés par sa présence. Ils sont vus non comme des objets juxtaposés, sans lien entre eux, mais comme
s’expliquant surtout par la topographie et l’évolution du plan dans son ensemble. Certains (la batellerie, les ports, les
ponts, les quais et les fortifications) révèlent avant tout la rémanence des techniques de construction dans l’eau et leur
évolution. D’autres (les établissements industriels, les édifices publics et privés comme les hôtels) démontrent plutôt
l’existence de ce que l’on pour rait appeler une architecture riveraine. Tous contribuent â donner une image cohérente du
secteur urbain étudié dans cet ouvrage.
Philippe Broillet
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Introduction et sommaire du volume 1 : La Genève sur l’eau page 2/5
avril 2006
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Compte-rendu bibliographique
Par Marie-Félicie Pérez, paru dans Cahiers d’histoire, numéro 1998-1, texte intégral consultable sur le site des Cahiers
d’histoire
Introduction et sommaire du volume 1 : La Genève sur l’eau page 3/5
avril 2006
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Sommaire (pp. V-VII de la publication)
Préface de la Société d’Histoire de l’Art en Suisse
Préface de l’auteur
CARTE DE LA ZONE TRAITÉE
INTRODUCTION
Histoire – Découpage – Méthode, par Philippe Broillet
GÉOGRAPHIE HISTORIQUE DU PLAN D’EAU ET DES RIVES : DU SITE NATUREL AU SITE ÉLABORÉ
1. Le site naturel de Genève, par Walter Wildi
2. Les occupations préhistoriques de la Rade de Genève : niveaux du Léman et villages littoraux, par Pierre
Corboud
PREMIÈRE PARTIE
MORPHOLOGIE URBAINE : LA CONSTITUTION DE LA RADE AU BORD DE L’EAU
1. Le développement urbain jusqu’au début du Bas-Empire, par Charles Bonnet
2. Le développement et la fortification des Rues-Basses de Genève et du bourg neuf de Saint-Gervais à la fin
du Moyen-Âge (XIIIe-XVe siècle), par Philippe Broillet
3. Repli, extension sur l'eau et fortification de la ville au XVIe siècle, par Isabelle Brunier
4. Le confinement de la Petite-Rade au XVIIe siècle, par Alain Mélo
5. L’urbanisation des rives et du plan d'eau au XVIIIe siècle : projets et réalisations, par Anastazja WinigerLabuda
6. La métamorphose de la Rade aux XIXe et XXe siècles, par Leïla el-Wakil et par Bénédict Frommel
DEUXIÈME PARTIE
TECHNIQUES ET PRINCIPES DE CONSTRUCTION
1. La batellerie
Le halage – le flottage : le radeau – Les bateaux à fond plat : l’ancienne « nau », le « naviot », la
« cochère », le bateau de pêche, le bac et le pont de bateaux, le moulin-bateau, le bateau-lavoir,
la galère bernoise, moderne, par Philippe Broillet et Alain Mélo
Les bateaux en forme : la galère savoyarde médiévale, la barque à voile latine, la barque
lémanique, la barque « Neptune », le canot de pêche, le bateau de sport, par Philippe Broillet,
Alain Mélo et Bénédict Frommel
La batellerie à vapeur, par Bénédict Frommel
2. Les ports
Les ports du Moyen Age au XVIIIe siècle, par Alain Mélo
Les ports modernes : le chantier au Bois, le port du Commerce, le Grand-Quai, le port de la Scie,
le port général ou Rade, par Bénédict Frommel
3. Les ponts
Le pont du Rhône : le pont médiéval, les ponts de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècles, par Philippe
Broillet et Alain Mélo
Les ponts modernes : le pont de l’Île, le pont de la Machine, le pont des Bergues, le pont du
Mont-Blanc, par Bénédict Frommel
4. Les quais
La rive aménagée : le « charmur » médiéval, par Philippe Broillet
Les quais du XVIe au XVIIIe siècle : les quais de la rue du Rhône en 1557 et 1593, les quais de
la Monnaie et de l’Île de 1670 à 1726, les « épuisoirs », les latrines, par Alain Mélo
Les quais modernes : le quai du Rhône, le quai Besançon-Hugues, le quai des Eaux-Vives, le
quai des Bergues, le quai du Mont-Blanc, le quai des Pâquis, le quai du Léman, par Bénédict
Frommel
5. Les fortifications
Le château de l’Île (XIIIe-XVe siècle) : pieux et « charmurs », création d’une île, fortification de
l’Île, par Philippe Broillet et Matthieu de la Corbière
Les fortifications dans l'eau au XVIe siècle : du boulevard de Longemalle à la porte de Rive, par
Isabelle Brunier
Construction des fortifications dans l'eau (XVIIe et XVIIIe siècles), par Anastazja Winiger-Labuda
Le démantèlement des fortifications du lac (1849-1864) : « fiches », bastions et fossés, par
Bénédict Frommel
Introduction et sommaire du volume 1 : La Genève sur l’eau page 4/5
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TROISIÈME PARTIE
BÂTIMENTS PUBLICS ET PRIVÉS
1. Les établissements industriels
Tuileries et carronneries de Saint-Gervais et des Pâquis, ateliers de céramique des Pâquis, par
Alain Mélo
La pêcherie du Rhône, par Alain Mélo
Fabriques d’indiennes, par Alain Mélo
Bâtiments d’exploitation de la force hydraulique : les moulins à blé, par Alain Mélo, anciennes
machines hydrauliques, par Isabelle Brunier, les machines hydrauliques d’Abeille, de Maritz et de
Cordier, par Bénédict Frommel et Leïla el-Wakil, l'Usine des Forces-Motrices, par Bénédict
Frommel et Leïla el-Wakil
Manufactures et ateliers d’horlogerie : l’immeuble Patek-Philippe, l’immeuble Vacheron et
Constantin, par Leïla el-Wakil
2. Les établissements publics
Bâtiments de l'hygiène publique : les étuves et les bains anciens, par Isabelle Brunier ; Les bains
modernes, les bains Lullin, les bains Défer, les bains de la Scie, puis de Rive, les bains flottants
du Rhône ou de la Petite Fusterie, les bains publics du Brise-Lames, les bains publics des
Pâquis, les bains flottant du Rhône, puis du pont de la Machine, par Bénédict Frommel
Bâtiments portuaires et commerciaux : les halles du Molard, la maison des Halles, la tour de
l'horloge du Molard, par Isabelle Brunier ; la Grenette de Longemalle, par Anastazja WinigerLabuda, les boucheries de Longemalle, du pont du Rhône, de Saint-Gervais et de l'Île, par
Isabelle Brunier et Anastazja Winiger-Labuda, les halles de l’Île, par Leïla el-Wakil, le Crédit
Suisse, par Leïla el-Wakil
Caractères spécifiques de l’architecture riveraine, par Leïla el-Wakil
Constructions hôtelières : l'ancien hôtel des Trois-Rois, par Anastazja Winiger-Labuda, l’hôtel des
Bergues, par Leïla el-Wakil, l'ancien hôtel de l'Écu de Genève. l'ancien hôtel de la Couronne, par
Anastazja Winiger-Labuda, l’hôtel de la Métropole, l’ancien hôtel de Russie, l’hôtel de la Paix,
l’hôtel Beau-Rivage, l’hôtel Richemond, l’hôtel d’Angleterre, l’ancien hôtel Bellevue, l’ancien Hôtel
National, par Leïla el-Wakil
L’ancien Kursaal, par Leïla el-Wakil
3. Les immeubles d’habitation
L'ancien immeuble Roussel dit maison Gallopin, par Anastazja Winiger-Labuda, la maison Marin,
la maison Brolliet, par Leïla el-Wakil
L’immeuble Forestier, par Leïla el-Wakil
Le quartier des Bergues, par Leïla el-Wakil
La maison Calame, le square des Eaux-Vives, par Leïla el-Wakil
Les immeubles des nos 24 et 26, quai Gustave-Ador et le café des Marins, la maison Royale,
l’immeuble Jetée-Promenade, par Leïla el-Wakil
L’ancien hôtel Mayor et les immeubles Fulpius et Corte, les immeubles Riant-Cour, Beau-Regard
et Haute-Vue, l’immeuble Beau-Site, el Splendid Rivage, la maison Schaefer et la maison
Armleder, par Leïla el-Wakil
PLAN D’ENSEMBLE DE PLUSIEURS BÂTIMENTS ÉTUDIÉS
GLOSSAIRE
NOTES
TABLES DES ABRÉVIATIONS
INDEX
CRÉDIT DES ILLUSTRATIONS
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