Michel De Broin / laurent le Deunff Katia KaMeli
Transcription
Michel De Broin / laurent le Deunff Katia KaMeli
Michel De Broin / Laurent Le Deunff Katia Kameli / Arnaud Maguet & Olivier Millagou / Anita Molinéro Christian Robert-Tissot Nico Vascellari / We Are The Painters parking de sculptures presse le confort moderne association l’oreille est hardie 185, rue du faubourg du pont-neuf BP 502 – 86012 Poitiers Tel : +33 (0)5 49 46 08 08 www.confort-moderne.fr exposition parking de sculptures / Michel De Broin / Laurent Le Deunff Katia Kameli / Arnaud Maguet & Olivier Millagou / Anita Molinéro / Christian Robert-Tissot / Nico Vascellari / We Are The Painters saison 2010-2011 Cour du Confort Moderne Tous les jours entrée libre Vernissage Mercredi 1er juin à 18h30 Less Playboy is More Cowboy 1er, 2 et 3 juin 2011 Concerts / Expositions Performances / Vidéos La cour du Confort Moderne est un espace polyvalent et ambigu, pas tout à fait public, jamais vraiment privé, considéré comme simple parking pour les uns, utilisé comme terrasse par les autres et lieu de rencontres pour tous les utilisateurs. Il sera en 2010 et 2011 envisagé comme un espace possible d’exposition, un lieu de questionnement de l’art dit “public”. Après les productions de David Evrard en 2010, il n’est pas question de perdre du terrain. L’esprit du programme “Parking de sculptures” part d’un constat : il existe pléthore d’oeuvres réalisées spécifiquement pour l’espace public dans le cadre de manifestations dans les villes ou campagnes qui, une fois ces dernières terminées, se retrouvent sans vie, sans statut, stockées ici et là. Ex situ, délocalisées, démantelées, déboulonnées, ces oeuvres sont hors d’usage. Ce programme consiste en la transformation de la cour du Confort Moderne en un “conservatoire temporaire de sculptures publiques”. Des sculptures abandonnées, en transit, seront tout au long de l’année parquées dans la cour pour faire, peu à peu, exposition. Entre septembre 2010 et décembre 2011, une nouvelle œuvre vient régulièrement modifier le parking, sa circulation et son organisation sociale. Le public et les œuvres se frottent, se heurtent, se rencontrent par accident. Cet agglomérat d’oeuvres sans lien apparent se transforme en exposition sous la double action de la fermeture du parking les 1er, 2 et 3 juin le temps de Less Playboy is More Cowboy et de l’intervention sur les murs de We Are The Painters. D’une part, le site devient un espace d’accueil du public qui évolue alors au coeur des propositions artistiques et d’autre part, les murs uniformisés transforment la cour en véritable exposition à ciel ouvert. EXPOsITION Shared Propulsion Car / Michel De Broin 2005, carrosserie de voiture et pédaliers Toutes les composantes d’une Buick Regal 1986 jugées superflues – le moteur, la suspension, la transmission, le système électrique – ont été retirées pour réduire au minimum le poids du véhicule tout en conservant son apparence. La carrosserie a ensuite été équipée d’un ensemble mécanique constitué de quatre pédaliers autonomes permettant aux passagers de former un groupe autopropulseur. Une transmission a été mise au point afin de transmettre la puissance fournie par les passagers aux roues motrices et faire varier la démultiplication entre cyclistes et roues afin d’assurer leur accouplement progressif pour les démarrages. Capable d’atteindre une vitesse maximale de 15 km/h, cette voiture modifiée fait augmenter la résistance à la culture de la performance à un niveau sans précédent. Michel De Broin EXPOsITION menhir / laurent le deunff 2008, chêne Jouant avec le contexte dans lequel elles sont exposées, les sculptures reprennent souvent des archétypes (grotte, rocher, cerf…). Elles font autant écho à des formes ancestrales, voire préhistoriques qu’à d’autres proches de cultures vernaculaires. Les matériaux utilisés sont presque toujours en décalage vis-à-vis du sujet. Ces éléments naturels ou éphémères donnent à la sculpture, généralement faite pour durer, la précarité du vivant. Laurent Le Deunff EXPOsITION Nomadic Utopia / katia kameli 2001, sacs Tati, dimensions variables A travers la photographie, la vidéo ou l’installation, Katia Kameli explore la notion de déplacements, de multiplicité et d’entre-deux. Ses séquences non linéaires offrent un regard sensible et poétique sur les problématiques interculturelles, sur les espaces d’intersection des identités et leur construction. Comme elle le dit : « les flux de personnes sont nécessairement créateurs d’hybridation, voir de nouveaux espaces, de pensées et de situations ». Transiter, circuler entre différents mondes, associer les références, mélanger les catégories : le nomadisme, c’est aussi se déplacer d’un système de pensée à un autre. De l’installation (Nomadic Utopia) à la musique electro-pop (avec le collectif EchoparK), en passant par l’image numérique, la sculpture, la photographie ou encore la vidéo, les œuvres hétérogènes de Katia Kameli relèvent de ce type de déplacements et participent à l’émergence d’un langage transculturel. EXPOsITION La Scène / Arnaud Maguet & Olivier Millagou 2010, bois brûlé, 4 m x 11 m x 6 m Cette proposition de sculpture est la suite de notre réflexion sur les moments du spectacle inaugurée en 2007 avec le dispositif Disco Rising à la Friche de la Belle de Mai à Marseille. Les éléments plastiques seront similaires : une architecture provisoire construite en bois de coffrage superciellement brûlé. Mais contrairement au Disco Rising, bar fantôme calciné qui, le temps d’une foire, redevenait opérationnel, La Scène, estrade de fortune toute droite sortie d'un festival Honky Tonk, demeurera figée dans une stase incertaine. On y fantasme la présence des Johnson Mountain Boys, des Bailey Brothers, de Ernest Tubb ou Webb Pierce, des Cates Sisters, des Wills Brothers ou encore de Porter Wagoner, son costume richement enluminé à la mode Country & Western surmonté d'un visage en lame de couteau résumant toute la misère du monde, mais cela s'arrête là. Accident avant la représentation (de ce fait annulée), drame lors de l'évènement ("Bal tragique à Colombey : 1 mort"), ou vandalisme bien après le dernier rappel, la temporalité des stigmates de l'accident reste difficilement interprétable. Nul musicien n’est venu, ni ne viendra, de façon manifeste, fouler le plancher noirci par les flammes. Seul le public passera devant, dans l’espace qui lui est traditionnellement dédié, sans, sans doute, s’y trop attarder. Le show aura lieu ailleurs, plus loin, là où les gens sont jeunes, vivant et font la musique de leur temps et aussi de leur espace. Arnaud Maguet EXPOsITION rendez-vous ! n°9 / anita molinero 2008, cabines téléphoniques et containers fondus « Au premier coup d’oeil » on voit une cabine téléphonique hexagonale en verre qui contient un container de 330 litres en plastique fondu, devenu informe. Le container est accroché à la cabine ; flottant, il prend appui sur les vitres ; certaines parties donnant l’impression de s’écraser contre les parois ; d’autres parties fondues, étirées comme des lamelles, branchies ou tentacules. La cabine téléphonique est essentielle à cette sculpture, elle lui donne une échelle et un scénario. Elle est un objet ordinaire placé dans la ville. Ce mobilier désormais familier a été pensé par rapport à une économie et un usage et donne à la sculpture des critères de proportions et de relation à son environnement. La transparence de la cabine et son dessin géométrique en font une forme à la fois « achevée et ouverte » ce qui est dans mon travail un enjeu fondamental. La géométrie appelle son contraire : l’organique. A la forme normalement admise de la représentation, je substitue celle du scénario. Je remplace : « qu’est-ce que cela représente ? » par « que vois-je ? et que se passe-t-il ? », comme au cinéma. Réponse : c’est une cabine téléphonique contenant un « Alien ». Je suis très intéressée par la coïncidence entre les films de science-fiction et mon projet artistique qui entre autres, consiste à donner une forme à l’irreprésentable. Anita Molinero EXPOsITION Dead Line / christian robert-tissot 2008, acier galvanisé, béton, 270 x 1300 x 62 cm Christian Robert-Tissot explore tous les supports qui peuvent matérialiser le plus familier et immatériel des « instruments » humains : le langage. Car c’est toujours aux signes linguistiques, qui forment le point focal de son travail, que s’intéresse Christian Robert-Tissot. Il en joue, littéralement, dans tous les sens du mot. Il confère aux mots, au vocabulaire populaire, aux vocables particulièrement spécifiques au milieu de l’art, aux expressions stéréotypées et si « tendance » qu’elles nous viennent aux lèvres sans avoir eu le temps d’être tempérées par la réflexion, une densité plastique – parce qu’ils sont peints et mis en forme – une capacité insoupçonnée de réappropriation par le lecteur. Parfois la poésie pure du langage l’emporte, d’autres fois il se laisse gagner par l’enchevêtrement des représentations mentales, d’autres fois encore le jeu l’engage à poursuivre quelque plaisante dérive langagière, tant qu’il ne l’arrête pas au revers d’une réalité qu’il n’avait jusque-là pas pleinement mesurée. EXPOsITION I hear a shadow / Nico Vascellari 2011, bronze, 280 x 150 x 400 cm A la fois artiste et musicien, Nico Vascellari combine installations sculpturales et performances sonores. Inspiré par la musique punk et expérimentale, le chamanisme et la nature, il établit une cartographie d'espaces, d'énergies et de sons. Nico Vascellari crée des installations complexes et excentriques qui combinent sculptures, performences vidéo et sons. Le folklore, la nature, les scènes alternatives et le milieu underground sont des élèments constitutifs de la lecture du monde et de l'art de Vascellari. Lui même chanteur d'un groupe punk (With Love), il organise également des concerts et festivals dans son atelier. Ses gestes artistiques sont des actes rebelles qui renvoient rites tribaux et modes archaîques d'expression. Nico Vascellari présente un monumental monolithe (I Hear a Shadow), moulage en bronze du sommet d'une montagne de marbre détaché à l'explosif. Sculpture classique de par ses matériaux, le rocher est également envisagé comme un formidable instrument de musique, une caisse de raisonnance surdimensionnée que l'artiste ne manque pas de preformer accompagné à chaque fois d'un nouveau musicien. EXPOsITION WE ARE THE PAINTERS 2011, peintures Ne cherchez pas les sculptures des WATP, leur intervention se limite en effet aux deux dimensions des murs qui encerclent le parking. La couleur de recouvrement qu'ils choisissent permet d'uniformiser les façades et de délimiter un espace d'exposition. Les accidents de l'architecture, les portes des locaux de répétition dessinent autant de cadres naturels que les artistes ne manqueront pas d'utiliser pour accrocher de nouvelles oeuvres picturales. parking de sculptures Michel De Broin / Laurent Le Deunff / Katia Kameli Arnaud Maguet & Olivier Millagou / Anita Molinéro Christian Robert-Tissot / Nico Vascellari We Are The Painters septembre 2010 - décembre 2011 cour du confort moderne Entrée libre Responsable des arts visuels du Confort Moderne Yann Chevallier, [email protected] Relations presse au Confort Moderne Emma Reverseau, [email protected] le confort moderne association l’oreille est hardie 185, rue du faubourg du pont-neuf BP 502 – 86012 Poitiers Tel : +33 (0)5 49 46 08 08 www.confort-moderne.fr
Documents pareils
parking de sculptures
coïncidence entre les films de science-fiction et mon projet artistique qui entre
autres, consiste à donner une forme à l’irreprésentable.