Candidature Sylvain Raifaud - EELV
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Candidature Sylvain Raifaud - EELV
Sylvain RAIFAUD 39 ans, ingénieur territorial co-secrétaire du groupe local EELV du 10e arrondissement [email protected] 06 28 75 34 60 La prochaine élection devra porter à l’Hôtel de Ville et à la Mairie du 10e arrondissement une équipe écologiste exigeante et déterminée. L’objectif : faire de la mandature une étape importante de l’engagement de la Ville dans la transition écologique et sociale. Militant de terrain, engagé localement dans l’animation du groupe local du 10e arrondissement depuis 2009, je suis candidat pour porter les valeurs et les projets de notre collectif. Inventer de nouveaux services publics, pour préserver la diversité de notre arrondissement et inscrire Paris dans la solidarité avec ses voisines La ville : territoire des solidarités et de l’invention du service public La Ville est l’institution-clé à partir de laquelle s’organisera démocratiquement la transition énergétique et écologique, dans le souci de garantir l’accès de tous à la santé, à la culture, à l’éducation et aux droits. Les grandes avancées sociales ont été testées dans les communes. Nous devons nous intéresser à l’héritage de ce « socialisme municipal », qui a cherché à organiser les solidarités de proximité en mutualisant les moyens. Je suis partisan de préserver et enrichir ces services publics locaux, pour recréer des biens communs, de nouvelles solidarités pour lutter contre la marchandisation et l'individualisme. Le 10e arrondissement : apaiser l’espace public, verdir les toits et les espaces disponibles, préserver la richesse multiculturelle Le 10e arrondissement est touché de plein fouet par les prix fous de l’immobilier et l’exclusion des classes moyennes et populaires. Malgré le canal, la ville y manque de respiration et de grands espaces verts, et la circulation automobile y demeure intense. Avec ses deux gares, notre arrondissement est un point d’entrée important dans la capitale, et accueille une grande diversité de populations: turques, indiennes, afghane, pakistanaise, africaine, chinoise qui cohabitent, commercent, transitent, luttent et offrent une mixité culturelle et linguistique absolument originale. Cette richesse doit être préservée. Pour la préparation du projet de notre groupe local, je porterai l’idée de faire du 10e arrondissement un lieu plus vert, en utilisant tous les leviers à notre disposition : utilisation de l’espace public et du foncier disponible, incitation des grandes institutions (SNCF, AP-HP…) et des propriétaires privés à développer des toits plantés, des jardins partagés, des énergies renouvelables… Autre proposition : transformer la voirie, en instaurant les règles de la « zone 30 » dans la plupart des rues de l’arrondissement : vitesse limitée, double sens cyclable, priorité aux piétons,… Penser les politiques publiques à l’échelle métropolitaine Le Grand Paris sera l’un des principaux enjeux de la prochaine mandature. Paris ne peut plus tourner le dos à ses communes voisines, et chaque quartier de banlieue doit bénéficier de la même proximité des commerces, des équipements, des services et des transports qu’un quartier parisien. Au service depuis 10 ans de l’ensemble des collectivités de la banlieue proche, je connais bien leurs enjeux, et leurs organisations. Le numérique version écologiste : un changement de société à traduire en politiques publiques Nathalie Kosciusko-Morizet a été Secrétaire d'Etat à l'économie numérique, et Anne Hidalgo a choisi pour directeur de campagne l’adjoint au maire de Paris en charge de ces questions. La capacité des écologistes à leur donner la réplique sur ces thèmes, en mettant en avant une vision ouverte, humaine, citoyenne des enjeux et non centrée exclusivement sur les aspects économiques sera un élément essentiel dans cette campagne, et dans la prochaine mandature. Mon ambition : porter ces questions au Conseil de Paris, et faire rimer numérique avec service public. Parmi les propositions que je porte pour l’élaboration du projet parisien : l’optimisation des réseaux collectifs pour économiser les ressources en eau et en énergie, l’open data pour une information à portée de main sur les services publics et une véritable participation citoyenne, l’équipement des établissements scolaires et péri-scolaires pour favoriser l’apprentissage du potentiel et des limites des réseaux et des médias, une gestion des ondes beaucoup plus respectueuse des citoyens et de leur santé que des industriels, des réseaux et des usages accessibles à tous y compris les plus démunis, une politique d’achats de la Mairie qui laisse une large place aux logiciels libres, … Une campagne de proximité, festive et positive, pour illustrer notre ambition de rendre avec l’écologie la ville plus humaine, plus conviviale et plus solidaire. Je serai avant tout porteur du projet écologiste en cours d’élaboration au niveau de l’arrondissement et au niveau parisien. Agriculture et écologie urbaines, déplacements, espaces publics, qualité de l’environnement et de l’alimentation sont les thèmes que je proposerai de mettre en avant dans notre campagne, sans oublier l’accessibilité des services, et la sécurité. Parce-que le rêve est essentiel, je proposerai de porter avec l’équipe de campagne des propositions et des événements qui pourront paraître iconoclastes mais permettront d’illustrer le niveau de notre ambition pour transformer la ville. L’exercice du mandat : prendre en compte et rendre compte Je suis candidat pour incarner au Conseil de Paris et au Conseil d’Arrondissement une écologie ambitieuse, en y apportant mon énergie, ma capacité de travail et mes compétences. Je me consacrerai à ce mandat avec compétence et disponibilité. Les écologistes qui seront élus en mars 2014, quel que soit leur rôle, devront être exigeants avec l’exécutif pour obtenir de véritables avancées pour Paris. Pour porter cette exigence, le lien avec le parti, la coopérative et les associations écologistes sera un point d’appui incontournable. Les élus sont les relais des préoccupations militantes, associatives et citoyennes dans les assemblées, et doivent pouvoir s’appuyer sur la société civile pour éviter de se trouver paralysés par une institution rétive au changement. Elu, je continuerai à animer notre collectif comme je le fais depuis 2 ans, pour faire émerger les initiatives et les propositions, enrichir la réflexion, être à l’écoute des enjeux locaux. Je m’assurerai que toutes celles et tous ceux qui voudront s’impliquer trouveront un relai auprès des élus. Je serai à la disposition des militants de l’arrondissement, pour faire le point sur les enjeux des prochaines assemblées, et coordonner les actions des écologistes, dans l’institution et au-dehors. Je proposerai enfin au groupe des élus de Paris de poursuivre la participation au Conseil Parisien d’EELV, les comptes-rendus de mandats, ainsi que l’édition régulière d’une lettre d’information sur l’action des élus écologistes au conseil de Paris et au conseil d’arrondissement. Qui suis-je ? Diplômé d’une grande école, j’ai fait le choix de la fonction publique territoriale pour exercer mon métier d’ingénieur télécom. Je suis responsable de l’activité numérique d’un syndicat intercommunal réunissant 120 communes et intercommunalités d’Île-de-France autour de questions liées à l’énergie et aux télécommunications, sur un territoire de 4 millions d’habitants. J’y défends depuis bientôt 10 ans l’idée d’un service public des télécommunications, dans un secteur dont les acteurs économiques sont plus préoccupés par la rentabilité de leurs investissements que par l’aménagement du territoire. De l’altermondialisme à l’écologie, en passant par le périphérique Intéressé depuis le début des années 2000 par les thèmes altermondialistes, j’ai adhéré à ATTAC en 2002, et participé aux forums sociaux de Saint-Denis en 2003 et Bombay en 2004. Convaincu que les propositions du mouvement social doivent trouver un relai politique pour inscrire dans la réalité un autre monde possible, j’ai adhéré au Parti Socialiste en 2003 puis au mouvement Utopia en 2005. J’ai apprécié la richesse intellectuelle de ce mouvement déconnecté des enjeux électoraux immédiats, organisant la rencontre entre les politiques et la société civile autour d’un projet en rupture avec la croissance, la société de consommation et la centralité de la valeur « travail ». Avec l’association « périféérique », je milite depuis 2003 pour l’ouverture du périphérique aux piétons et aux sportifs pour une journée. Nous avons été en 2008 à l’initiative de l’opération « carré vert », qui a permis pendant quelques minutes de voir un tronçon de périphérique transformé en boulevard urbain civilisé et vert. Je suis également membre de Greenpeace. Animateur du groupe local EELV de Paris 10e depuis 2011 J’ai rejoint les Verts en 2009, et participé à la création du rassemblement des écologistes dans le 10e arrondissement. J’ai été élu co-secrétaire du groupe local en mars 2011, et réélu à ce poste en mars 2013. J’ai consacré l’essentiel de mon énergie militante à ce mandat depuis 2 ans, organisant localement, avec les militants, la réflexion (logement, permaculture et transition, éducation, finance solidaire, correspondance avec les écologistes de Berlin…) et l’action sur les enjeux locaux (salle de consommation à moindre risque, biffins, exilés, alimentation…). Je suis membre de l’une des AMAP de l’arrondissement. N’ayant pas recherché depuis mon arrivée à Europe Ecologie les Verts à entretenir des clivages portant plus sur des questions de personnes ou de méthodes que de véritables divergences de fond, je ne suis pas soutenu par un courant. Ma légitimité pour être désigné est celle d’un co-secrétaire de groupe local, et c’est comme porteur du collectif que je me comporterai en tant qu’élu.