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BEAT ASSAILANT
artiste hip hop
&
JEAN-FRANÇOIS RAUZIER
artiste plasticien
PRESENTENT
CITY NEVER SLEEPS
Un projet collaboratif événement entre un
musicien et un artiste plasticien
1
SOMMAIRE
Quand le Hip Hop rencontre l’art contemporain
p. 4
Une collaboration artistique inédite
p. 5
Interview croisée
Jean-François Rauzier questionne Beat Assailant
Beat Assailant questionne Jean-François Rauzier
La musique en images : immersion dans l’Hyperphoto
p. 6
p. 7
p. 8
Biographies
Adam Turner AKA Beat Assailant
Jean-François Rauzier
Informations pratiques
p. 13
p. 14
p. 12
City never sleeps, 2014, (détails) – Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
2
City never sleeps, qu’est-ce que c’est ?
- 1 collaboration entre 2 artistes
- 1 album de 10 titres
- 1 œuvre monumentale de 6 x 50 m
- Plus de 10 000 clichés assemblés
- 1 concert événement en automne 2014
- 1 site internet aux couleurs du projet
3
City never sleeps : quand le hip-hop rencontre l’art contemporain
De Jean-François Rauzier, on connaît des Hyperphotos immenses, des
voyages imaginaires dans des villes incroyables. De Beat Assailant, on
connaît un flow avec un groove aux teintes jazz, funk et éléctro. La
sortie de l’album City never sleeps d’(Adam Turner AKA) Beat
Assailant est l’occasion d’une collaboration inédite, surprenante et
riche entre le rappeur américain et l’artiste contemporain.
City never sleeps : le nouvel opus de Beat Assailant ….
Pour son cinquième album City never sleeps, (Adam Turner AKA) Beat
Assailant, rappeur américain exilé en France depuis plus de 10 ans,
nous offre, au fil des 10 morceaux, une épopée urbaine. Il dénonce
autant les inégalités sociales que les opportunités offertes par les
mégalopoles. Dans ces villes qu’il affectionne, les sentiments de
solitude, de pauvreté, et de surveillance exacerbée le disputent aux
sentiments de liberté, de fraternité et d’infinie possibilité.
Derrière les histoires racontées par l’artiste, souvent personnelles, la
ville, son rythme, son atmosphère apparaissent comme des fils
conducteurs.
Beat Assailant
… et le titre d’une Hyperphoto inédite de Jean-François Rauzier.
A l’occasion de la sortie de son nouvel album, Beat Assailant a donné
carte blanche à Jean-François Rauzier pour imaginer l’univers visuel
et artistique de City never sleeps. L’artiste crée une Hyperphoto
inédite, qui porte le même nom que l’album, et qui poursuit ses
travaux sur la ville. A travers cette œuvre, Jean-François Rauzier nous
invite à parcourir New-York, et à traverser différentes ambiances de
Time Square.
Signalétique, panneaux publicitaires, foules … il détourne les codes de
la ville pour nous proposer des rencontres avec l’univers musical de
Beat Assailant. A la manière de l’ouvrage « Où est Charlie ? » , chacun
d’entre nous est amené à chercher des citations de l’album sous
différentes formes. L’œuvre de Jean-François Rauzier s’envisagent sur
deux supports distincts : le support photo qui offre une lecture
globale de l’oeuvre et le support digital qui permet une immersion
dans l’œuvre à la découverte de ses moindres détails.
Jean-François Rauzier
4
Une collaboration artistique inédite
Une collaboration entre un artiste issu du monde du Hip-Hop et un photographe plasticien
hors-norme peut paraître à première vue incongrue. Il n’en est rien ! La rencontre entre
Jean-François Rauzier et Beat Assailant a généré des réflexions communes qui ont permis,
au-delà de l’album, un véritable projet : « City never sleeps ».
C’est en découvrant l’œuvre de Jean-François Rauzier que Beat Assaillant a intitulé son
cinquième album City never sleeps. L’un des titres de ses 10 morceaux s’est révélé être en
parfaite adéquation avec l’Hyperphoto de Jean-François Rauzier. Ainsi, City never sleeps
est à la fois le nom de l’album et celui de l’œuvre et désigne un projet total et multifacettes.
Jean-François Rauzier imagine un projet plastique qui entre en résonnance de multiples
manières avec l’œuvre musicale.
Outre l’Hyperphoto, l’œuvre de l’artiste plasticien donne également une autre dimension
au site internet dédié à l’album, en proposant une immersion dans son univers graphique.
Sur www.beatassailant.net, le visiteur découvrira la multitude de détails qui composent
l’œuvre. Scènes d’embouteillages recréées à travers une montagne de téléviseurs,
carnaval de rue, drones dans le ciel ou encore panneaux publicitaires détournés en slogans
optimistes, tous ces éléments participent à recréer une ville folle en effervescence.
Les échanges entre les artistes leur ont également donné envie d’endosser le rôle de
directeurs artistiques et d’imaginer une performance scénique, exclusive pour les
concerts, qui se composerait de vidéos en lien avec les morceaux de l’album.
Au-delà d’une simple collaboration, ce projet est une véritable expérience humaine entre
deux hommes liés par le même goût pour la création, et par le sens du partage. Riches de
cette expérience passionnante et inédite, les artistes souhaitent désormais la partager
avec leur public respectif et la présenter au plus grand nombre.
5
Interview croisée
Jean-François Rauzier questionne Adam Turner AKA Beat Assailant.
JF Rauzier : As-tu une image d'un photographe ou
d'un artiste qui t'as particulièrement marquée et
dont tu te souviens encore ?
Adam Turner : La plupart des photographies qui
sont ancrées dans ma mémoire ont quelque chose
à voir avec l'esclave ou le mouvement pour les
droits civiques aux Etats-Unis. Par exemple, la
photo de Bill Hudson qui montre un lycéen noir se
faisant attaquer par les bergers allemands de la
police. Cette photo a joué un rôle majeur pour
éveiller l'opinion publique au mouvement des
droits civiques. Elle montre le pouvoir de la
photographie.
©Bill Hudson
JF Rauzier : Comment se manifeste ton intérêt pour la création contemporaine ?
Adam Turner : Par ma musique, évidemment et avant tout. Mais je suis aussi fan de la culture
contemporaine, de la pop culture sous ses diverses expressions: architecture, photographie,
cinématographie. J'ai eu l'occasion récemment de découvrir l'architecture de Barcelone, je suis très
sensible au design des espaces et des objets, j'essaie de profiter de l'offre culturelle de Paris au
maximum.
JF Rauzier : Qu'est ce que l'image apporte à la musique selon toi (et inversement) ?
Adam Turner : J'aime regarder les pochettes de la collection de vinyles de mes parents, j'ai grandi à
l'ère de la vidéo, de MTV. Mais aujourd'hui l'image a pris bien plus de place que ça dans les projets
musicaux. Au delà des covers, les images de ta musique vivent sur YouTube par exemple. Il faut
penser l'univers visuel qui va avec ta musique, c'est une pièce maîtresse de ton projet.
En ce qui concerne l'autre sens, je pense que la musique est peut être l'art qui complète le plus
les autres. La musique peut aisément augmenter l'expérience que tu as d'un autre art. Pense à ce
que le cinéma muet est devenu grâce à la musique. La musique est un art qui permet de mettre le
public dans un certain état d'esprit qui va servir ton film, ton ballet, ou tout autre création
artistique.
JF Rauzier : Quelle a été ta réaction lorsque tu as découvert l'image City Never Sleeps pour la
première fois ? Adam Turner : Wahou. C'était plus que ce que j'avais imaginé. C'est un univers qui
correspond parfaitement à l'album et j'ai eu envie de plonger dans cet environnement pour
découvrir tous les détails qui y sont cachés.
JF Rauzier : As-tu déjà collaboré avec des artistes (autres que musiciens) ? Qu'est-ce que cela
t'apporte ? Adam Turner : Au delà de ce que j'ai pu faire avec des graphistes qui sont habitués à
faire de la création pour les pochettes de disque, je dois dire que c'est la première fois que je
collabore vraiment avec un artiste qui vient d'un univers différent du mien.
6
Interview croisée
Beat Assaillant questionne Jean-François Rauzier.
Adam Turner : Quelles sont tes habitudes musicales ?
JF Rauzier : Cela va par période : j'ai écouté intensément et exclusivement de la musique classique
pendant 10 ans. En commençant par le baroque et en terminant par le contemporain, en passant par une
grande période jazz, puis plus de musique enregistrée, que des concerts. Actuellement, j'ai divers
abonnements (Opéra Bastille, Garnier) et j'écoute dans mon studio de tout sur Spotify.
Adam Turner : Quelle est la playlist de ta journée idéale ?
JF Rauzier : Je suis assez monomaniaque : cette semaine, ce n'était que du Carla Bley, la semaine dernière
Bashung, celle d’avant, the Bianca story, Oliver Koletzki, Albin de la Simone, Mazzy Star, Agnès Obel, the
Do, Noze, Mansfield, London Grammar, Carmen Maria Vega, Paul Kalkbrenner, 2raumwohnung, Babx,
Nick Cave, Sophie Hunger, Austra, Toru Takemitsu, U2, Bertrand Belin, Gato Barbieri et bien sur Beat
Assailant puisque je travaille dessus...
Adam Turner : Quel morceau t’a particulièrement marqué ?
JF Rauzier : Il y en a tant... Ce seront peut être les souvenirs de jeunesse, le rock et la pop music ont
explosé pendant mon adolescence fin des années 60. Je dirais donc les premiers albums des Pink Floyd,
des Rolling Stones, de Led Zeppelin… Allez, peut être celui que j‘écouterai toujours : en 68, j'entends à la
radio qu'un mouvement est né en Californie, le mouvement hippie, et ils passent If you're going to San
Francisco de Scott McKenzie. Inoubliable... Cela fait un peu baba-cool de parler de cela, mais il faut l'avoir
vécu....
Adam Turner : Qu’est ce que la musique apporte à tes œuvres ?
JF Rauzier : Mes images sont du rêve appuyé sur la réalité. Des éléments répétés, juxtaposés, inversés,
comme les notes d'une musique. Je vois dans l'image des accords, des fugues. J'ai besoin d'écouter de la
musique en travaillant. Sur de la musique répétitive de Philip Glass ou techno de Paul Kalkbrenner, je me
surprends à poser et déplacer les éléments de mon image au rythme de la musique.
Adam Turner : Qu’est ce que t’inspire l’album City never sleeps ?
JF Rauzier : Quand je l'ai écouté, j'étais en train de travailler sur NY. Son côté très urbain, jazzy collait
parfaitement à cette ville et spécialement aux morceaux City Never sleeps et City of millions à Time
Square. Adam a eu le même ressenti. Nous étions en phase avant de s'être vus ou entendus. Les histoires
que l'on traverse en écoutant cet album me pousse à aller plus loin, à chercher ce qui se passe derrière
les fenêtres, dans la tête des gens qui peuplent l'image.
7
La musique en images
Volet I
City never sleeps, 2014, (détails)– Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
8
La musique en images
Volet II
City never sleeps, 2014, (détails)– Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
9
La musique en images
Volet III
City never sleeps, 2014, (détails)– Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
10
La musique en images
Volet IV
City never sleeps, 2014, (détails)– Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
11
La musique en images
Volet V
City never sleeps, 2014, (détails)– Hyperphoto Jean-François Rauzier x Beat assailant.
12
Jean-François Rauzier
Artiste français, né en 1952.
Vit et travaille à Paris.
Créateur hors norme d’un monde onirique postmoderne, Jean-François Rauzier s’interroge sur le
devenir de notre patrimoine. Avec ses architectures imaginaires, il participe à leur préservation en
leur redonnant vie. L’artiste questionne le spectateur sur la place de l’homme dans la ville, son
empreinte sur le monde et la conservation de l’Histoire. Ce photographe plasticien cherche à
transcender la réalité et aussi à jouer avec nos perceptions.
Qualifié de « ré-enchanteur du réel » par le critique d’art et commissaire d’exposition Damien
Sausset et rattaché au courant des artistes « baroques numériques » par le commissaire
d’exposition Régis Cotentin, il est exposé dans diverses institutions internationales (Fondation
Annenberg de Los Angeles, Palais des Beaux-Arts de Lille, MOMA de Moscou, Botanique de
Bruxelles, etc) et il est présent dans les collections d’art contemporain (Louis Vuitton, Institut
Culturel B. Magrez, Ville de Versailles, etc.).
Les galeries Waterhouse & Dodd (New-York et Londres), Paris-Beijing (Paris), Nev (Istanbul), Villa
del Arte (Barcelone) présentent notamment son travail.
Expositions à venir :
Exposition personnelle, galerie Villa del arte, Barcelone
Du 18/04 au 31/05/14
Exposition personnelle, galerie Waterhouse & Dodd New-York
Du 20/05 au 28/06/14
Festival Photomed, Toulon
Du 22/05 au 16/06/14
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(Adam Turner AKA) BEAT ASSAILANT
Artiste américain, né en 1977.
Vit et travaille à Paris.
On ne présente plus Beat Assailant. Installé à Paris depuis quelques années, le plus américain des
rappeurs français a croisé sur scène comme en studio le fleuron de la black music locale, de Ben
l’Oncle Soul à Oxmo Puccino. En l’espace de quatre albums, il a laissé une empreinte indélébile
dans le groove hexagonal, avec son rap mâtiné de funk, de soul ou d’électro. Il replonge
aujourd’hui dans les bacs avec City Never Sleeps, un manifeste urbain racé, cohérent et profond.
City Never Sleeps s’enracine dans le parcours d’Adam Turner, à la fois narrateur et personnage
principal de cette épopée urbaine qui respire le bitume, la vitesse, la pression et le bruit. Lui qui a
toujours vécu en ville, à Miami, à Atlanta ou à Paris, se glisse dans la peau d’un jeune garçon qui
doit faire un choix : emprunter le chemin de l’argent facile ou lutter pour quelque chose qui
ressemble à ses rêves. « Je voulais raconter une histoire urbaine, évoquer la pression, la solitude
au milieu des millions, l’anonymat de la ville, son caractère congestionné, bruyant… », explique
l’auteur. Dont acte : au fil des chapitres de ce périple tout en mouvement, la ville et ses paradoxes
disputent l’espace au personnage principal et à son histoire. Au point de devenir peut-être le
personnage central de ce conte inspiré.
Après avoir fait appel à de nombreux producteurs par le passé, le rappeur a resserré les sessions
autour de Nicolas Gueguen, son clavier et compagnon de route depuis le début. Un an de travail
plus tard, et pas mal de ratures pour trouver le verbe et le son justes, City Never Sleeps étire une
atmosphère qui colle à son sujet : tiré par l’excitant single « Run » (composé et réalisé par les
beatmakers Montmartre), la production homogène de cette masse urbaine donne au récit un
relief vivant, une humanité, des beats modernistes de « All the Way » au groove de synthèse de
« Take it Slow » et jusqu’aux mélodies fuyantes de « One Wish », habitées par le chant de Ben
l’Oncle Soul. Percé de scratches adroits réalisés par Mr Viktor (champion du monde DMC 2013),
City Never Sleeps s’offre ainsi une mise en abîme riche et créative de l’urbanité moderne. Un tout
de musique, de son et de sens auquel le flow du rappeur, dense et élastique, et son écriture,
narrative et poétique, donne un relief, une épaisseur. Et si la ville était vraiment vivante ?
Thomas Blondeau
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Informations pratiques
Album :
En vente sur :
Itunes et les différentes plateformes de téléchargement
à partir du 12 mai 2014
Concerts à venir :
La Maroquinerie – Paris , le 21 mai 2014
La Gaîté lyrique – Paris, le 26 novembre 2014 (lieu à confirmer)
En tournée dans toute la France en 2014-2015
Plus d’informations sur :
www.beatassailant.net
www.rauzier-hyperphoto.com
Ainsi que sur les pages facebook des deux artistes.
Presse :
Pour toute demande d’information, de visuels ou d’interview, merci de contacter :
Anouk Faisant / 01 55 35 25 12 / afaisant@artendirect;fr
Nathalie Riché / 01 55 25 35 12 / [email protected]
Partenaires :
SWEET GURU / BEAT ASSAILANT INC. / L’ART EN DIRECT
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