Le jeu offensif à la fête

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Le jeu offensif à la fête
magazine
CHAMPIONNAT DU MONDE DE FOOTBALL FÉMININ U-20
DE LA FIFA, RUSSIE 2006
Le jeu offensif
à la fête ?
Pour les Allemandes, championnes du monde en titre,
la concurrence est rude. Plusieurs attaquantes de talent
pourraient bien faire sensation dans ce tournoi.
C
ette toute première édition
du Championnat du Monde
de Football Féminin U-20,
qui accueille seize équipes en Russie, a
débuté le 17 août. Depuis le premier
Championnat du Monde de Football
Féminin U-19, organisé en 2002 au Canada et remporté par les Etats-Unis, et
sa deuxième édition deux ans plus tard
en Thaïlande où l’Allemagne triompha, a parcouru bien du chemin et est
aujourd’hui captivante.
Le match d’ouverture du Championnat du Monde de Football Féminin
U-20 a vu s’affronter cette année, dans
le stade Petrovsky de Saint-Pétersbourg,
deux favoris : la Russie et le Brésil.
Les championnes d’Europe contre les
championnes d’Amérique du Sud. Ou
encore Elena Danilova contre Marta.
Marta est depuis longtemps une star
Marta (devant) est inséparable
du ballon.
46
SEPTEMBRE 2006
PAR RAINER HENNIES
mondiale. Danilova s’est pour sa part
rendue célèbre par ses neuf buts inscrits
lors du Championnat d’Europe U-19 de
l’UEFA en Hongrie, où elle fut sacrée
meilleure buteuse du tournoi.
Les favoris au titre 2006 sont nombreux. Les Etats-Unis notamment, qui
peuvent se prévaloir d’avoir bon nombre
de joueuses talentueuses, espèrent réitérer leur triomphe de 2002. Les 50 matches amicaux disputés par les Etats-Unis
depuis le mois de janvier ont permis au
sélectionneur Tim Schulz de retenir les
meilleurs éléments pour ce championnat. A dire vrai, aucune autre équipe
ne saurait arriver à la hauteur des EtatsUnis à l’heure actuelle. « Les choix ont
été extrêmement difficiles, nous avons
tant de jeunes talents », explique Schulz.
Les Américaines, notamment Amy Rodriguez et Jessica Rostedt, sont surtout
dangereuses en attaque. Elles ont, tout
comme les Canadiennes d’ailleurs, sereinement évolué pendant les qualifications. La Canadienne Kara Lang, qui
a déjà une expérience en équipe A, est
entrée dans l’histoire du tournoi en inscrivant un but après seulement quatre
secondes de jeu, permettant ainsi au Canada de mener d’entrée face au Mexique.
Selon la sélectionneuse Maren Meinert,
l’Allemagne, qui dispose d’un milieu de
terrain très talentueux en la personne de
Celia Okoyino Da Mbabi, serait déjà
ravie de dépasser le stade des quarts de
finale.
La Russie, pays organisateur de la compétition, reste l’équipe à battre même si le
sélectionneur Valentin Grishin déclarait
avant le tournoi : « Pour moi, les favoris
sont quand même les Etats-Unis. Mais
il y a aussi l’Allemagne, le Nigeria et le
Brésil ». Grishin reconnaît que son équipe pourrait aller très loin. Tout comme
la buteuse Danilova, la gardienne Elvira
Todua est un pilier de l’équipe russe.
La Corée du Nord et la Chine sont
tout aussi ambitieuses. Quant à l’Australie, c’est la première fois qu’elle dispute
une compétition internationale en tant
que membre de la Confédération Asiatique de Football. La Nouvelle-Zélande
n’a pour sa part pas eu de mal à s’imposer
face à l’île de Tonga comme nouvelle référence en Océanie. Pourtant, personne ne
croit en la victoire de ces pays océaniens.
Il n’en va pas de même pour le Brésil.
La phase de qualifications pour l’Amérique du Sud s’est déroulée au Chili où les
matches ont été âprement disputés. La
CONMEBOL, qui d’ordinaire est peu
présente lors de matches internationaux,
a cette fois-ci été représentée par dix
équipes lors des éliminatoires.
Comme son équipe A, l’équipe mexicaine juniors ne cesse de progresser. Le
plan établi sur douze ans par le sélectionneur Leonardo Cuellar semble – à miparcours – porter ses fruits. Son équipe
peut se targuer de compter la jeune
Charline Veronica Corral, 14 ans, à laquelle le sélectionneur ne fait pourtant
Le Championnat du Monde de Football Féminin U-20, Russie 2006 a
démarré le 17 août 2006 et se terminera le 3 septembre. Pour toute information concernant la compétition, n’hésitez pas à consulter : www.fifa.com
appel que sporadiquement, préférant garder un
œil protecteur sur elle.
Côté européen, la Norvège et la Suède, équipes traditionnellement fortes, ne sont pas parvenues à se qualifier. En revanche, la France pourrait bien être en passe d’intégrer l’élite mondiale
grâce à son système de formation continue mis
en place pour les jeunes filles. Les qualifications
de la Suisse et de la Finlande restent plus surprenantes.
En Afrique, le Nigeria reste l’équipe redoutée. La RD Congo a fait sensation en demifinales des éliminatoires de la zone Afrique en arrachant de peu la victoire à
l’Afrique du Sud, jusque-là favorite,
sur un but inscrit à l’extérieur (1-2
et 1-0). Au Liberia, la présidente
Ellen Johnson-Sirleaf a fait appel
à des dons pour financer le voyage
de l’équipe nationale en Algérie,
championne des pays arabes, pour
y disputer un match de la deuxième
Le talent du milieu de
phase des éliminatoires. Le Liberia s’est
terrain allemand, Celia
imposée 3-2 face aux Algériennes. L’AlOkoyino Da Mbabi.
gérie a renoncé à disputer le match retour pour des raisons d’argent.
PHOTOS : IMAGO
« Nous voulons une médaille »
Viacheslav Koloskov, ancien président de la Fédération
Russe de Football et membre du Comité Exécutif de la FIFA,
nous parle du Championnat du Monde de Football Féminin
U-20 de la FIFA, qui a lieu actuellement dans son pays.
FIFA magazine : Viacheslav Koloskov, que
représente cette compétition en Russie ?
Viacheslav Koloskov : Ce championnat est
pris très au sérieux. La Russie a déjà accueilli les
Jeux Olympiques et plusieurs autres compétitions
juniors de la FIFA. Le Championnat du Monde de
Football Féminin U-20 est le plus grand événement
sportif depuis les Jeux Olympiques de 1980 à
Moscou. C’est une manifestation très importante
pour notre pays.
Le football féminin en Russie est-il bien
accueilli par le public ?
Koloskov : Oui, très bien ! Et ce notamment
depuis que notre équipe féminine U-19 a remporté
le championnat d’Europe l’année dernière. Cette
équipe qui représente maintenant les moins de 20
ans s’apprête à relever un grand défi. Je suis fermement convaincu que les matches qui se dérouleront
à Saint-Pétersbourg et Moscou susciteront beaucoup d’émotions. Les stades sont fin prêts. Nous
aussi, et nous nous réjouissons de jouer notre rôle
d’organisateur.
La sélection russe compte parmi les équipes
montantes du football féminin. Quelles sont les
attentes de la Russie pour cette compétition ?
Koloskov : Nous visons la troisième place.
Ce n’est pas une obligation mais une possibilité.
Les Etats-Unis seront très certainement en tête.
L’Allemagne est tenante du titre et il y a encore
d’autres pays talentueux. Mais nous sommes champions d’Europe. Il nous faut donc être ambitieux.
Nous visons une médaille. Nous attendons de ce
championnat qu’il donne un autre coup de pousse
au football féminin en Russie. C’était aussi notre
motivation lorsque nous nous sommes portés candidats à l’organisation de cette compétition. rh
SEPTEMBRE 2006
47
magazine
NOUVEAU CLASSEMENT MONDIAL DE LA FIFA
Le classement mondial
nouvelle mouture
La FIFA vient d’entreprendre une révision approfondie de son classement
mondial masculin, publié pour la première fois en 1993. Cette refonte
avait deux objectifs : simplifier le système de calcul et accroître la
transparence quant aux matches pris en compte et à leur évaluation.
PAR MARIUS SCHNEIDER
C
réer un outil efficace pour
évaluer avec fiabilité et sur
la durée toutes les sélections
« A », pour comparer les pays cherchant
à progresser aux grandes nations de football, savoir si telle équipe nationale a
progressé, proposer une référence fiable
aux experts du football et aux fans, et
permettre l’élaboration d’autres évaluations statistiques… tels étaient les principaux objectifs que la FIFA s’était fixés
lorsqu’elle présenta il y a plus de dix ans
le premier Classement mondial FIFA/
Coca-Cola pour le football masculin.
Après la Coupe du Monde de la FIFA,
France 1998, le classement fut soumis
à un premier remaniement : la période
d’évaluation passa de six à huit ans pour
mieux intégrer dans le calcul la périodicité des cycles de Coupe du Monde, la
plus importante à la FIFA. Le fait que,
sept ans plus tard, la demande d’une
révision approfondie du classement se
fasse de plus en plus forte n’avait rien à
voir avec les conclusions que l’on pouvait tirer du classement mais davantage
avec le mode de calcul et la « rigidité »
du classement émanant de cette période
d’évaluation de huit ans.
Le nouveau Classement mondial
de la FIFA tient désormais compte de
bon nombre de ces exigences sans pour
autant prétendre répondre à toutes – ce
48
SEPTEMBRE 2006
- Compétitions finales continentales
et Coupe des Confédérations de la
FIFA
3,0
- Eliminatoires de Coupe du Monde
et de compétition continentale 2,5
- Match amical
1,0
VALEUR DE L’ADVERSAIRE
Pour évaluer la valeur de l’équipe
selon une formule de calcul désormais
simplifiée, est pris en compte le classement de l’équipe adverse. L’équipe classée première, qui est la seule à avoir une
valeur de 2,00, sert de point de départ
à un calcul qui s’appuie sur les quelque
200 associations du classement. L’équipe
classée 30e a une valeur de 1,70, la 112e
une valeur de 0,88 et ainsi de suite. A
partir de la 150e place, le facteur minimal est de 0,50.
VALEUR RÉGIONALE
qui serait impossible. La demande d’un
traitement particulier pour les pays hôtes de compétitions officielles au motif
qu’ils ne participent pas à des matches de
qualification n’a pas été prise en compte
par souci de simplification.
Les éléments de calcul appliqués jusque-là ont été maintenus comme base de
calcul : il s’agit notamment de l’issue du
match (victoire, match nul ou défaite),
de l’importance du match (match de
compétition ou match amical), de la valeur de l’adversaire (évaluée par rapport
au classement) ainsi que de la valeur de
la région qui repose sur les résultats des
confédérations des trois dernières Coupes du Monde de la FIFA.
QUELS ÉLÉMENTS COMPTENT ?
Dans l’établissement du classement
mondial, sont pris en compte les résultats
de tous les matches internationaux « A »
des associations membres de la FIFA.
Les matches des sélections de jeunes et
des autres sélections d’une association ne
sont pas retenus dans le calcul. Pour les
équipes nationales féminines, il existe un
système de calcul à part, le Classement
mondial féminin de la FIFA.
ISSUE DES MATCHES
Le nouveau système de calcul place
au centre de l’évaluation le résultat du
match et s’appuie sur la répartition habituelle des points – Victoire : 3 points.
Match nul : 1 point. Défaite : 0 point
Ce système implique désormais
qu’aucun point n’est attribué en cas de
défaite, toute honorable qu’elle soit. Afin
de garantir un mode de calcul équitable
et simple, lors d’un match conclu à la
séance des tirs au but – techniquement
un match nul –, l’équipe qui en sort
vainqueur obtient deux points et le perdant un point.
IMPORTANCE DU MATCH
Conformément à leur importance, les
matches de Coupe du Monde et d’autres
compétitions rapportent plus que les
matches amicaux, ceux-ci (y compris les
tournois régionaux dont l’importance
au niveau local est considérable) restant
cependant indispensables étant donné
qu’ils représentent près de la moitié de
tous les matches internationaux « A »
pris en compte lors des quatre dernières
années (voir graphique). Si les matches
amicaux n’étaient plus pris en compte,
cela signifierait inévitablement que le
classement de près de deux tiers des associations ne serait plus fiable.
Le calcul de la valeur des confédérations figurait parmi les premiers
éléments que la FIFA aurait
souhaité éliminer. Pourtant, les statistiques
– 84 % des matches internationaux entre 2002
et 2005 ont lieu au sein
d’une même confédération
– indiquent qu’il est impossible
de renoncer à un tel facteur, utilisé jusqu’à présent dans le calcul du classement
mondial pour pondérer les victoires des
équipes qui ne jouent quasiment qu’au
niveau régional.
COEFFICIENTS RÉGIONAUX
DORÉNAVANT APPLIQUÉS :
UEFA :
CONMEBOL :
CONCACAF :
AFC :
CAF :
OFC :
1,0
0,98
0,85
0,85
0,85
0,85
LA PÉRIODE
Les matches des quatre dernières années (48 mois) sont pris en compte. La
dévalorisation des anciens résultats garantit que les succès récents comptent
davantage que les plus anciens, et permet
ainsi au classement de refléter l’évolution actuelle du football mondial. Aussi,
les douze derniers mois comptent entièrement, l’année précédente ne compte
que pour moitié, la troisième et la quatrième années en arrière comptent encore moins (100 %, 50 %, 30 %, 20 %).
Cela signifie par exemple que les points
qcquis par la
Grèce lors de
son titre à
l’EURO
2004 sont moins nombreux chaque année et que les points obtenus par l’Italie pour la victoire en Coupe du Monde
2006 commenceront à se réduire dès
juillet 2007.
Il est prévu pour 2007 que le site officiel de la FIFA (FIFA.com) mette en place
un outil en ligne qui permettra aux utilisateurs de faire des calculs fictifs pour leur
équipe et d’avoir un aperçu des matches
déjà disputés et de leurs répercussions
dans le Classement mondial de la FIFA.
Toutefois, le nouveau classement ne
peut ni ne veut satisfaire une attente : le
champion du monde n’est pas automatiquement premier du classement mondial,
l’actuel vainqueur de la Coupe d’Afrique
des Nations n’est pas pour autant l’équipe
africaine la mieux placée du classement,
etc. L’Italie, nouveau champion du
monde, devra faire preuve d’une certaine constance pour maintenir son rang.
Quant au Brésil, ancien champion du
monde, il ne sera pas détrôné si rapidement de sa première place étant donné ses
excellentes performances de ces dernières
années (voir pages 76 et 77).
Deux pays en progrès : l’Ukraine
d’Andreï Shevchenko (à
gauche) et la Suisse de Philipp
Degen ont fait un grand
bond dans le Classement
mondial FIFA/Coca-Cola.
PHOTO : FOTO-NET
COEFFICIENTS :
- Compétition finale de la Coupe du
Monde
4,0
SEPTEMBRE 2006
49
Culture foot,
que valez-vous ?
Etes-vous un crack en foot ? Testez vos
connaissances sur le football mondial en
répondant aux 20 questions suivantes.
Toutes les solutions sont en page 59.
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chance au casino !
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humaine !
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football.
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monde se dessine à l’horizon.
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superstar.
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nationale n’est pas loin.
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professionnel.
13 bonnes réponses : combatif, vous avez la
soif de vaincre.
12 bonnes réponses : de bonnes bases, peut
mieux faire.
11 bonnes réponses : vous êtes titulaire en
club.
10 bonnes réponses : vous manquez de temps
de jeu.
9 bonnes réponses et moins : nous vous
conseillons de lire FIFA magazine et de
consulter www.FIFA.com plus souvent
1. Quel club égyptien a remporté 30 fois le
championnat national et détient ainsi le record ?
A : Al Ahly
B : Zamalek
C : Ismaily
2. La première Coupe du Monde de Football
Féminin de la FIFA a eu lieu en 1991 en Chine.
Qui a remporté cette première édition ?
A : les Etats-Unis
B : l’Allemagne
C : la Norvège
3. Quel stade de football européen dispose de la
plus grande capacité d’accueil (98 000 places) ?
A : le Giuseppe Meazza (Milan)
B : le Camp Nou (Barcelone)
C : l’Olimpijski (Kiev)
4. En quelle année a été créée la Major League
Soccer (MLS), première division des Etats-Unis ?
A : en 1996
B : en 1997
C : en 1999
5. Quelles sont les origines du Français Zinedine
Zidane ?
A : marocaines
B : égyptiennes
C : algériennes
6. Quel international polonais le plus capé (100
sélections)?
A : Wladyslaw Zmuda
B : Kazimierz Deyna
C : Grzegorz Lato
Le Stade olympique de Kiev. – Match entre Al Ahly et Zamalek (en rouge).
7. Quel est le club d’origine du légendaire
attaquant brésilien Garrincha ?
A : Botafogo
B : Vasco da Gama
C : Fluminense
A : 181 millions
B : 242 millions
C : 305 millions
9. Combien de fois le Bayern de Munich a-t-il
remporté le championnat allemand ?
A : 15 fois
B : 20 fois
C : 23 fois
10. Quel pays est champion du monde en titre de
futsal ?
A : le Brésil
B : l’Italie
C : l’Espagne
11. Lors des Coupes du Monde 1986 et 1990, Carlos
Bilardo a mené l’Argentine au titre de champion
du monde, puis à la deuxième place. Quelle était
la formation initiale de cet ancien sélectionneur ?
A : médecin
B : avocat
C : chimiste
12. Dans quelle ville le BSC Young Boys organise-t-il
généralement ses matches à domicile ?
A : à Berne
B : à Houston
C : à Perth
A : FC Sheffield
B : Queens Park Football Club
C : FC Wanderers
14. Dans quel pays se trouve le club Cienciano ?
A : au Paraguay
B : au Pérou
C : en Bolivie
SEPTEMBRE 2006
Trois pointures du
football international :
Kazimierz Deyna, Jürgen
Klinsmann et Garrincha.
PHOTOS : IMAGO (4), AFP
8. Combien de licenciés (femmes et hommes
confondus) compte-t-on dans le monde (résultat
du sondage Big Count de la FIFA en 2000) ?
13. Le premier club de football du monde a vu le
jour en 1857. Quel est son nom ?
50
QUIZ
QUIZ
magazine
15. Quel célèbre Brésilien porte le nom d’Artur
Antunes Coimbra ?
A : Pelé
B : Zico
C : Socrates
16. Dans quelle ville se trouve le restaurant « Vieri
Restaurant & Bar », propriété de l’international
italien Christian Vieri ?
A : à Milan
B : à Londres
C : à Sydney
17. Quel sélectionneur a entraîné plusieurs équipes
nationales pour un nombre total de 276 matches
internationaux, détenant ainsi le record du
monde dans sa catégorie ?
A : Velibor « Bora » Milutinovic
B : Francisco Maturana
C : Sepp Herberger
18. En 2001, l’Australie a remporté 31-0 un match
de qualification pour la Coupe du Monde. Quel
était son adversaire ?
A : le Vanuatu
B : la Papouasie-Nouvelle-Guinée
C : les Samoa américaines
19. Quel type de commerce les parents de Jürgen
Klinsmann gèrent-ils ?
A : une boulangerie
B : une boucherie
C : un commerce de fruits et légumes
20. Qui a jusqu’à présent marqué le plus grand
nombre de buts pour le Cameroun, soit 33 ?
A : Roger Milla
B : Patrick Mboma
C : Samuel Eto’o
SEPTEMBRE 2006
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LE NOUVEL ENTRETIEN
PHOTO: IMAGO
magazine
20 QUESTIONS
20 RÉPONSES
Ali Karimi
Nom complet : Mohammed Ali Karimi
Pashaki
Né le : 8 novembre 1978 à Karaj (Province
de Téhéran, Iran)
Nationalité : iranienne
Taille : 178 cm
Poids : 78 kg
Poste : milieu de terrain
Clubs : jusqu’en 1998 : Fath (Iran). 19982002 : Pirouzi (Iran). 2002-2005 : Al Ahly
(Emirats Arabes Unis). Depuis le 1er juillet
2005 : Bayern de Munich (Allemagne).
1. Que représente pour vous le football ?
Au début, c’était tout simplement l’amour du football qui m’animait. Et puis, j’ai eu la chance de pouvoir en faire mon métier – quoi rêver de plus beau ?
2. Enfant, quel club souteniez-vous ?
J’adorais voir les matches du Bayern de Munich et du
Milan AC.
3. Aviez-vous des idoles ?
Palmarès : 1998 : vainqueur des Jeux
d’Asie. 1999 : champion et vainqueur de
la Coupe d’Iran. 2000 : champion d’Iran.
2002 : vainqueur de la Coupe des Emirats
Arabes Unis. 2004 : élu Footballeur asiatique
de l’année. 2006 : champion d’Allemagne,
participation à la Coupe du Monde de la
FIFA, Allemagne 2006. A disputé plus de 90
matches internationaux pour l’Iran, a marqué
plus de 30 buts.
Divers : Marié à Sahar, il a deux fils (Havash
et Hirsa). En Asie, Karimi est considéré
comme le « Maradona d’Asie » et est surnommé le « magicien de Téhéran ».
Etat au 30 juin 2006
Oui, Diego Maradona.
4. Votre plus beau souvenir de football ?
L’officialisation de mon transfert au Bayern de
Munich.
11. Votre plat favori ?
La cuisine iranienne et italienne.
16. De quoi avez-vous peur ?
Des araignées.
Notre élimination, cette année, de la Ligue des
Champions face au Milan AC.
6. Si vous n’étiez pas devenu footballeur
professionnel, quel métier auriez-vous
choisi ?
Je ne sais pas. J’ai toujours rêvé de football.
7. Votre musique favorite ?
12. Votre passe-temps favori ?
Le volley-ball que j’ai commencé à pratiquer dès
l’âge de sept/huit ans avec mon père. J’aime bien
faire du shopping et m’occuper de ma famille qui
compte plus que tout pour moi.
13. Quelle est votre plus grande source de
dépenses ?
Les achats pour moi et ma famille.
La pop.
8. Votre livre favori ?
Je ne lis pas beaucoup de livres, en revanche j’aime
bien surfer sur le Net.
9. Votre film favori ?
« Volte-face » avec Nicolas Cage et John Travolta.
10. Votre ville favorite ?
J’en ai trois : Téhéran, Munich et Rome.
52
SEPTEMBRE 2006
14. Quelle a été votre première source de
revenu ?
Le football.
15. Qui est le plus grand personnage de
l’histoire ?
Je ne saurais vous en citer un. De manière générale,
j’admire tous les bénévoles qui apportent leur aide à
leur prochain, comme ces médecins qui renoncent à
un confort certain pour aller travailler dans les pays
du Tiers-Monde.
PHOTO : IMAGO
5. Votre plus grande déception de football ?
17. Quelle est la situation la
plus embrassante dans
laquelle vous vous êtes déjà
trouvé ?
Je ne me souviens d’aucune.
18. Comment voyez-vous
l’avenir ?
J’espère que le progrès technique
qui poursuit sa course permettra
d’éviter l’apparition de nouvelles
guerres à l’avenir.
19. Où aimeriez-vous passer vos
vacances ?
OUI OU NON?
Etes-vous quelqu’un de patient ?
Non
Etes-vous superstitieux ?
Non
Ronaldinho est-il pour vous le meilleur joueur du moment ?
Non
La qualité du jeu est-elle aujourd’hui meilleure qu’il y a 20 ans ?
Oui
Souhaiteriez-vous un jour devenir entraîneur ?
Oui
Aux Etats-Unis et aux Canaries.
20. Qui aimeriez-vous
rencontrer ?
J’aimerais bien avoir une fois
l’opportunité de discuter football
avec Diego Maradona.
SEPTEMBRE 2006
53
magazine
HIER ET AUJOURD’HUI
Míchel ou la
science du football
Míchel fut un grand joueur, tant avec la sélection espagnole qu’avec
le Real Madrid. Aujourd’hui âgé de 43 ans, il a plusieurs casquettes
et notamment celles de commentateur, chroniqueur, écrivain ou
encore d’entraîneur.
PAR PABLO BROTÓNS
P
our José Miguel González
Martín del Campo, le football
est une passion, un sacerdoce.
C’est pourquoi il n’est pas rare de le voir
regarder les rencontres de Liga, de Ligue
des Champions de l’UEFA, de Coupe de
l’UEFA, de Coupe du Monde ou bien
de championnats étrangers ; une pièce
de son domicile est d’ailleurs réservée à
cet usage et il peut même y suivre plusieurs matches à la fois. Míchel, comme
on l’appelle dans le monde du football,
peut ainsi se targuer d’avoir vanté les mérites de Zinedine Zidane alors qu’il était
presque inconnu en Espagne. En vérité,
il est difficile de savoir si Míchel a une
antenne parabolique sur sa maison ou
alors s’il n’a pas plutôt une maison sous
son antenne parabolique.
Dans El Fútbol de Míchel, un ouvrage
écrit pour le footballeur, José Luis Garci,
cinéaste espagnol récompensé aux Oscars, déclare d’ailleurs : « Pour ce qui
est des passes, personne – pas même un
Beckham ou un Figo – ne peut rivaliser
avec lui ».
Míchel est quelqu’un qui gagne à être
connu, et la preuve en est que les recettes
de la vente des droits d’auteur du livre
ont été intégralement reversées aux fondations « Sabera » et « Padre Arrupe ».
gre l’Infantil B, avant de passer en Infantil A, puis en Juvenil B et enfin Juvenil
A, dernier échelon de l’antichambre galactique – une première référence. Sous
les ordres du regretté Ramón Moreno
Grosso, il conquiert deux championnats
d’Espagne.
Sa renommée commence alors à dépasser les frontières : il remporte le Trophée du Prince Albert de Monaco avec
la sélection U-18 et est désigné meilleur
talent du football européen.
Míchel a débuté au poste de milieu
gauche, où son aisance des deux pieds
faisait merveille. En 1981 il passe dans
l’équipe Castilla, quittant les catégories
de jeunes avec une victoire en Copa del
Rey contre l’Athletic Bilbao à son palmarès ; plus rien ne pouvait l’arrêter,
il s’imposait alors au poste de milieu
droit comme la force montante de la
réserve madrilène, mais n’allait pas tarder à conquérir l’équipe première et la
sélection espagnole. Il fait toutefois ses
premiers pas avec le grand Real dans le
couloir gauche.
Avec Emilio « el Buitre » Butragueño
comme chef de file, l’équipe Castilla a
formé une génération qui passera à la
postérité sous le nom de « Quinta del
Buitre » avec, en plus du redoutable
avant-centre, Manolo Sanchís, Miguel
Pardeza, Rafael Martín Vázquez et Míchel.
Míchel est celui qui mit le plus de
temps à faire le grand saut en équipe
première, ce qui lui a permis – non sans
souffrir de ne pouvoir atteindre les sommets au plus vite – de mener la Castilla
au titre de champion de seconde division
espagnole lors de la saison 1983/84.
COUP DU CHAPEAU EN ITALIE
C’est dans un contexte particulier que
Míchel fit ses débuts en équipe première,
le 11 avril 1982 à l’occasion d’un match à
Castello (il y inscrivit le but victorieux) ;
en effet, en raison d’une grève des footballeurs professionnels d’Espagne, les
clubs avaient été contraints d’aligner leur
équipe de jeunes.
LA « QUINTA DEL BUITRE »
Míchel a commencé à jouer dans un
quartier de Madrid, au Rayo Los Ángeles, mais son père a toujours été convaincu que son fils serait un jour Madrilène,
et pas seulement de cœur. Et c’est le 1er
octobre 1976 à 13 ans que Míchel intè-
Míchel, tête pensante du
Real Madrid et de la sélection
nationale espagnole, a lancé sa
carrière d’entraîneur.
PHOTOS : IMAGO (3), MARCA
54
SEPTEMBRE 2006
SEPTEMBRE 2006
55
magazine
HIER ET AUJOURD’HUI
tres de champion d’Espagne d’affilée,
deux Copa del Rey et deux Coupes de
l’UEFA. Seule ombre au tableau, cette
équipe mythique n’a jamais remporté la
Coupe d’Europe des Clubs Champions de
l’UEFA, actuelle Ligue des Champions.
Avec la sélection espagnole, Míchel a
connu ses plus belles heures lors de la
Coupe du Monde de la FIFA 1986 au
Mexique, arrivant jusqu’en quarts de finale, éliminé aux tirs au but par la Belgique. En 1990, pour l’édition suivante
en Italie, il réalisa un splendide coup du
chapeau face à la Corée du Sud. Míchel
mettra un terme à sa carrière profession-
MÍCHEL
Ce furent ensuite douze saisons consécutives durant lesquelles Míchel, flanqué
du numéro 8, fit le bonheur des socios
en animant le côté droit de cette équipe
de rêve où figuraient notamment Schuster, Martín Vázquez, Gordillo, Butragueño et Hugo Sánchez. Il marque 130
buts et remporte, entre autres, cinq ti-
Nom : José Miguel González Martín
del Campo
Date de naissance : 23 mars 1963
à Madrid
Nationalité : espagnole
Clubs : 1984-1996 : Real Madrid.
1996-1997 : Atlético Celaya (Mexique).
Palmarès : 6 championnats d’Espagne (1986, 1987, 1988, 1989, 1990 et
1995), 2 Cpa del Rey (1989 et 1993), 4
Supercoupes d’Espagne (1988, 1989,
1990 et 1993), 1 Coupe de la Ligue
(1985), 2 Coupes de l’UEFA (1985 et
1986). 66 sélections, 21 buts. 2 participations à la Coupe du Monde de la FIFA
(1986 et 1990 ; 9 matches, 4 buts), 1
participation à l’EURO (1988).
Clubs en tant qu’entraîneur :
2005-2006 : Rayo Vallecano (Espagne).
Etat au 30 juin 2006
nelle après un passage au Mexique, en
compagnie de Butragueño.
SON FILS, SON IDOLE
Après une période où les amoureux du
football ont pu profiter de la science de
Míchel lorsqu’il commentait pour la télévision ou rédigeait des chroniques dans
la presse, la saison qui vient de s’écouler
nous a permis de découvrir un Míchel
directeur technique. A la tête du Rayo
Vallecano, en seconde division espagnole,
Míchel a fait la découverte du dur métier
d’entraîneur, ce qu’il avait déjà évoqué
dans son livre : « Etre entraîneur de football est une profession fascinante. Prendre
des risques est extrêmement excitant ; et
une sorte d’addiction se crée. Mais il y a
– comme pour tout – des inconvénients,
et on peut dire qu’il y en a pas mal... ».
Míchel reconnaît que Giancarlo Antognoni et Vicente Del Bosque furent ses
idoles. Il cite aussi pour diverses raisons
Michel Platini, Pep Guardiola, Michael
Laudrup, Ruud Gullit, Luis Figo, Franco Baresi, Paolo Maldini sans oublier...
Adrián González.
Adrián González ? Mais qui est-ce ?
L’héritier de Míchel, son fils aîné. Tout
juste âgé de 18 ans, il vient d’intégrer la
Juvenil B du Real Madrid et joue milieu,
comme son père. Intérieur gauche pour
être précis. Il semble avoir aussi hérité de
l’excellente qualité de centres de son paternel. En offrant au monde un joueur
de talent, Míchel laissera plus qu’une
empreinte dans le football.
Míchel devant l’ordinateur, avec
son fils, et entraîneur attentif.
PHOTOS : MARCA
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Deux grands milieux de terrain
ont changé de clubs :
Ariel Ortega (en haut, sous les
couleurs des Newell’s Old Boys)
et Juan Sebastian Verón (avec
l’Inter de Milan).
PHOTOS : IMAGO/FOTO-NET
faire venir des joueurs d’origine indienne qui évoluent à l’étranger.
L’entraîneur allemand Werner Lorant a signé en juin un contrat d’une
durée d’un an avec le club iranien
Saipa. Lorant a été entraîneur du
club turc Sivasspor. Mais ce sont ses
loyaux services au 1860 München
pendant de longues années qui l’ont
rendu célèbre.
Murat Yakin court avec des enfants du Cap.
PHOTO : SOS VILLAGES D’ENFANTS SUISSE
Visite de Yakin dans
un village d’enfant SOS
La campagne officielle de charité de
la Coupe du Monde de la FIFA 2006,
« 6 villages pour 2006 », a été l’une
des plus grandes actions sociales de
toute l’histoire du football et de la
FIFA. L’ancien international suisse
Murat Yakin s’est rendu en sa qualité d’ambassadeur dans un village
SOS du Cap où il s’est montré très attentionné avec les enfants. Yakin, qui
a sept frères et sœurs, était étonné de
constater les conditions difficiles dans
lesquelles les quinze mères de ce village d’enfants élèvent neuf à dix enfants chacune. « Leurs moyens sont
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MAGAZETTE
MAGAZETTE
magazine
SEPTEMBRE 2006
extrêmement faibles mais elles donnent tant d’amour à ces enfants »,
explique Yakin. Une mère reçoit environ 30 euros par mois et par enfant.
La campagne de la FIFA a pris fin avec
la finale de la CM à Berlin.
L’Anglais Bob Houghton, professeur de football, parcourt bien des kilomètres : après avoir été entraîneur
des équipes nationales de Chine et
d’Ouzbékistan, Houghton vient d’accepter cette année de relever un nou-
veau défi : conduire l’équipe d’Inde
dans les éliminatoires pour la Coupe
d’Asie 2007. Bien que cette sélection ait déjà perdu ses deux premiers
matches – Houghton n’était pas encore là –, l’un 6-0 contre le Japon,
l’autre 3-0 contre le Yémen, l’entraîneur de 58 ans se dit ravi du travail
qu’il accomplit avec ses joueurs. « Ils
apprennent avec enthousiasme »,
dit-il. Au cours des prochains mois,
Houghton entend recruter de nouveaux joueurs pour son équipe. Il
fera appel non seulement à de jeunes
talents du pays mais il compte aussi
De nombreuses équipes qui ont participé à la Coupe du Monde de la FIFA
2006 ont été accueillies par des milliers de fans à leur retour dans leur
pays d’origine. A Quito, des dizaines
de milliers de supporters sont venus
rendre hommage à Agustin Delgado, José Valencia et d’autres
grands joueurs de la sélection équatorienne. L’Equateur s’est incliné en
huitièmes de finale face à l’Angleterre. L’équipe du sélectionneur colombien Luis Suarez a tout de même
ravi ses supporters en remportant les
matches de groupes contre la Pologne et le Costa Rica.
Le record mondial de buts marqués
chez les femmes, détenu par la sélec-
tion féminine U-19 du Japon grâce
à un score de 24-0 réalisé contre la
Malaisie en mai 2005, a été battu par
la République dominicaine qui remporta 25-0, face aux îles Vierges britanniques, un match de qualification
pour le Championnat du Monde de
Football Féminin U-20, le 25 septembre 2005 à Santo Domingo. Osama
Valerio a inscrit dix buts pour son
équipe – également un record. Seul
hic : la République dominicaine a été
éliminée deux jours après avoir battu
ce record du monde.
Ils ont tous les deux plus de 30 ans
et n’ont pas été sélectionnés pour représenter l’Argentine lors de la Coupe du Monde. Les deux milieux de
terrain Juan Sebastian Verón et
Ariel Ortega font leur retour dans
le championnat argentin puisqu’ils
viennent tous deux de rejoindre leur
club d’origine. Verón, qui a évolué
en Europe, et notamment à l’Inter de
Milan et à Chelsea, a rejoint l’Estudiantes La Plata, club pour lequel il
a joué de 1993 à 1996. Quant à Ortega, qui a joué pour Fenerbahce et
Valence, il a signé pour la troisième
fois de sa carrière au River Plate Buenos Aires, club pour lequel il a joué
de 1991 à 1996 et de 2000 à 2002.
Ortega a quitté les Newell’s Old Boys
pour retrouver son premier club.
QUIZ
Les réponses aux 20 questions des
pages 50 et 51 :
1. A / 2. A / 3. B / 4. A / 5. C / 6. C /
7. A / 8. B / 9. B / 10. C / 11. A / 12.
A / 13. A / 14. B / 15. B / 16. C / 17.
A / 18. C / 19. A / 20. A
Le retour des héros :
la sélection équatorienne
à Quito.
PHOTO : KEYSTONE
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Un jour de
par Harold Mayne-Nicholls
7 septembre 1983 :
Lors d’une rencontre du championnat bolivien, Juan Carlos
Sánchez, attaquant du Blooming de Santa Cruz (Bolivie),
inscrit sept buts lors du triomphe de son équipe 13-0 sur
Primero de Mayo.
7 septembre 2002 :
À Séoul, Corée du Nord et Corée du Sud disputent un match
amical ; les 60 000 spectateurs présents ne verront toutefois
pas de but (0-0).
9 septembre 1987 :
En remplaçant Glenn Hoddle lors du match perdu 3-1 par
l’Angleterre face à la RFA, Neil Webb devient le 1000e joueur
à évoluer en sélection anglaise.
12 septembre 1885 :
John Petrie inscrit 13 buts pour Arbroath lors d’une victoire
face au Bon Accord, dans le cadre du premier tour de la
Coupe d’Ecosse. Un record pour le football britannique.
14 septembre 1996 :
En Algérie, Mohamed Buizeb, 54 ans, meurt lors d’un match
en son honneur ; il s’écroule après avoir inscrit un but.
15 septembre 1944 :
À 20h00, Santiago Bernabéu devient président du Real
Madrid, un poste qu’il occupera jusqu’à sa mort, en 1978.
1er septembre 1904 :
Entrée en vigueur des premiers Statuts de la FIFA.
3 septembre 1983 :
Les Etats-Unis battent Trinité-et-Tobago, pays hôte, par 5
tab à 3 et sont sacrés champions U-16 de la CONCACAF.
4 septembre 1955 :
Premier match de la Coupe d’Europe des clubs champions. Les Portugais du Sporting Lisbonne font match nul
3-3 contre les Yougoslaves du Partizan Belgrade (Branko
Zebec).
5 septembre 1926 :
Première finale de la Coupe de Pologne. A Cracovie, le
Wisla Cracovie bat le Sparta Lvov 2-1. Ce tournoi ne sera
plus disputé avant 1950.
29 septembre 1984 :
Face à Coventry, le gardien anglais d’Arsenal, Pat
Jennings, célèbre son 750e match de championnat en
repoussant un penalty de Ken Hibbitt ; il offre la victoire
2-1 aux Gunners.
29 septembre 1985 :
Au Népal, lors de la finale du trophée Tribhuvan, Friends
Club est proclamé champion après que Thimpu XI
(Bhoutan) a refusé de disputer la séance de tirs au but au
terme d’un 0-0.
29 septembre 2001 :
Youssef Belkhoja, défenseur du Widad Casablanca, meurt
d’une attaque cardiaque pendant une rencontre de
Coupe du Trône disputée face au Raja Casablanca.
18 septembre 1926 :
Auckland s’impose 4-1 face à Otago et remporte le premier
trophée de la Fédération Néo-Zélandaise de Football.
5 septembre 1971 :
La sélection danoise féminine bat 3-0 le Mexique et
remporte le « Mondial féminin » (tournoi non organisé
par la FIFA). La rencontre se dispute au stade Aztèque
devant 110 000 spectateurs, la plus belle affluence de
l’histoire du football féminin.
6 septembre 1928 :
Mort de John Kevan Mac Dowall, secrétaire de la
fédération écossaise. Il avait pris ses fonctions le 26 avril
1882.
7 septembre 1906 :
Création de l’Esporte Clube Ypiranga à Bahía, Brésil.
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16 septembre 1972 :
Jim Finn décède alors qu’il arbitre la rencontre de 4e division
anglaise entre Exeter City et Stockport County.
27 septembre 1990 :
René Higuita, gardien colombien du Nacional de Medellín,
repousse quatre penalties en demi-finales de la Copa
Libertadores contre Olimpia, mais c’est insuffisant pour
atteindre la finale.
PHOTOS : IMAGO
2 septembre 1982 :
La Coupe d’Islande féminine se termine aux tirs au
but pour la première fois. Après 1-1 dans le temps
réglementaire,le Breioablik de Kopavogur l’emporte 6-5
face au Valur Reykjavik.
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