Accompagner un jeune spectateur

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Accompagner un jeune spectateur
Accompagner un jeune spectateur
Un document à l'intention des parents et enseignants
accompagnant les enfants aux spectacles.
Saison Jeune Public 2015-2016
ACCOMPAGNER LE JEUNE SPECTATEUR
C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à découvrir la nouvelle Saison
Jeune Public 2015-2016. Théatre, concert, marionnette, danse, clown, cinéé́-concert... Dixhuit spectacles vous sont proposés cette saison, autant de moments pour s’évader et
découvrir de nouveaux univers artistiques.
La Saison Jeune Public est née en 1994 d’une volonté de co-programmation au
sein de la ville d'Amiens. Elle s'est constituée à l'initiative de huit structures que sont : le
Centre Culturel Jacques Tati, le Ciné St-Leu, le Cirque Jules Verne, la Comédie de
Picardie, La Lune des Pirates, la Maison de la Culture d'Amiens, la Maison du Théâtre et
le Safran. Ces huit maisons aux missions, équipements et identités différents souhaitent
offrir aux enfants un parcours culturel et urbain. Au fil de ce voyage, les enfants
découvrent à travers une programmation adaptée, régulière et pertinente le monde du
spectacle vivant ainsi que les lieux phares du milieu culturel amiénois. L'an passé, ce sont
plus de dix milles enfants qui se sont lancés dans cette découverte.
Sortez vos agendas, comme vous pourrez le constaterez les rendez-vous ne
manqueront pas. Nous vous attendons!
I.)Pour bien débuter la saison
Comment découvrir la programmation ?
Comment réserver les spectacles ?
Où faut-il se rendre ?
II.)
III.)
Préparer sa venue avec les enfants
Ramener les spectacles chez soi
IV.)
V.)
Les Arts et leurs histoires
Quelques références bibliographiques
VI.)
Lieux de documentation
Saison Jeune Public 2015-2016
Les scènes et les écrans ne sont pas des lieux du « vrai », mais ceux de
l’imagination, de l’illusion, de la convention. Ce sont des lieux ou l'on raconte une histoire.
Pour que la rencontre entre l’univers du spectacle et l’enfant se fasse au mieux, la
découverte de cet art doit être préparée et accompagnée d’un travail autour du spectacle
et de la forme artistique dont il est issu.
Lorsque la sortie au spectacle intervient sur un temps scolaire, l’équilibre est difficile
à trouver entre la part « artistique et sensible » voulue par l’artiste et l’équipe du lieu
culturel et la part « pédagogique, rattachée au programme scolaire » recherchée par
l’enseignant. Amener sa classe au spectacle peut être une proposition pédagogique forte.
Et bien souvent, c’est, pour l’enfant sa première rencontre avec cet univers.
Ce guide vous permettra de trouver des pistes pour intégrer les sorties à un travail
pédagogique. Parce qu’après tout, le programme scolaire et le monde de la culture ont la
même vocation : l'éveil de la curiositéé́ de l'enfant et à sa capacité de réflexion.
Contact
Timothée Kunde – Coordinateur / Médiateur de la Saison Jeune Public
Bureau au Ciné St-Leu
9 rue de la Plumette 80000 Amiens
Du 9 septembre au 10 octobre 2015
Du mardi au vendredi de 13h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
Téléphone : 03 22 91 05 24
Email : [email protected]
Saison Jeune Public 2015-2016
I.) Pour bien débuter la saison
Quand réserver ?
Le plus tôt possible à l’aide du bulletin d’abonnement.
Chaque année nous faisons face à des demandes qui dépassent les capacités
d’accueil. C’est pourquoi nous vous invitons à nous retourner votre bon de commande par
courrier ou encore le 9 septembre 2015 directement, sur place.
Les bulletins de réservation seront enregistrés par ordre d’arrivée. Vous êtes avertis
par un courrier de confirmation des lieux et des dates de retrait de vos places.
Hors-abonnement, la location est ouverte pour tous les spectacles des le 13
octobre 2015 dans la structure proposant le spectacle.*

La Comédie de Picardie réalisant des travaux de rénovation, ses représentations se feront au Centre Culturel
Jacques Tati. Les réservations se feront néanmoins auprès de la Comédie de Picardie.
Combien ça coûte ?
Enfants
Adultes
En abonnement (3 spectacles)
13,50 €
19,50 €
Plein Tarif
6,50 €
7,50 €
Tarif réduit*
4,50 €
6,50 €
* Personnes abonnés choisissant un spectacle supplémentaire en cours de saison, groupe d'au moins 10 personnes,
demandeur d'emploi et scolaires.
Une place est offerte à l'adulte accompagnant un groupe, une invitation par tranche de 10 enfants complète.
Vos billets
Les billets commandés ne peuvent ni être remboursés, ni être échangés. Les
réservations, au nom de l'abonné, sont transmises aux structures après la fin de la période
d'abonnement. Vous pourrez les récupérer sur présentation de votre courrier de
confirmation le jour du spectacle.
Quand arriver au spectacle ?
Afin de vous réserver un bon accueil, nous vous prions d’arriver 30 minutes avant le
début de la représentation. Ce temps permet aux enfants de prendre leurs précautions et
de s'installer calmement en salle.
Tout retard doit être signalé au plus tôt par téléphone, au lieu où se déroule le
spectacle, afin que nous puissions organiser l’accueil des autres classes en
conséquence !
L’idéal pourrait être de vérifier la semaine précédente du spectacle que vous êtes
bien attendu dans le bon lieu, à la bonne date et au bon horaire, des erreurs sont toujours
possibles.
Comment choisir un spectacle ?
Pour le bon choix de spectacle l'âge de l'enfant est déterminant. Les artistes ont en
général expérimenté leur spectacle et nous ont communiqué l'âge à partir duquel l'enfant
peut en profiter pleinement.
Saison Jeune Public 2015-2016
Spectacles
Duvet d’acier
Bertrand Devendeville
Opus 14
Cie Accrorap
J’ai trop peur
David Lescot
Si c'est comme ça
Cie Art Tout Chaud
Edredon
Formes
artistique
et âge
concert
dès 5 ans
danse
dès 6 ans
Théâtre
dès 7 ans
théâtre
dès 6 ans
Dates
Sur internet
le 30 octobre
duvetdacier.com
du 2 au 3
novembre
www.ccnlarochelle.com
du 6 au 9
novembre
du 9 au 15
décembre
www.arttoutchaud.com
Cie Les Incomplètes
théâtre
dès 6 ans
du 19 au 21
janvier
www.lesincompletes.com
The Wackids
concert
dès 5 ans
du 22 au 23
janvier
www.wackids.com
Les mains dans la
gravelle
théâtre
dès 7 ans
du 27 au 29
janvier
arrierescene.qc.ca
danse et vidéo
dès 6ans
le 23 février
www.cfbenaim.com
clown
dès 8 ans
du 28 février
au 1er mars
www.attractionceleste.com
théâtre
dès 6 ans
le 15 mars
Cie de L'Arrière Scène
La forêt ébouriffée
Cie CFB 451
Bibeu et Humphrey
Cie L'Attraction Céleste
Allez Ollie... à l'eau !
Odile Grosset-Grange
Le Roi sans terre
Cie Sandrine Anglade
Rick le cube et les
mystères du temps
Sati
Crin-Blanc
Albert Lamorisse / Hervé Mabille &
Karine Dumont
La clique
Zic Zazou
Le jardin extraordinaire
Arnika Cie
Le voyage immobile de
Pénélope
Cie La main d'œuvres
Incognito
Cie Magik Fabrik
Mozart l’enchanteur
Théâtre de l’Etreinte
théâtre et
musique
dès 5 ans
du 30 mars au
www.compagniesandrineanglade.com
1er avril
ciné-concert
dès 5 ans
du 31 mars au
1er avril
ciné-concert
dès 6 ans
du 20 et 21
avril
concert
dès 6 ans
du 26 au 27
avril
www.ziczazou.com
théâtre et
marionnette
dès 4 ans
du 27 au 28
avril
www.arnikacompagnie.com
danse, théâtre
d'objet
dès 7 ans
le 24 mai
www.lamaindoeuvres.com
théâtre et clown
dès 5 ans
du 25 au 26
mai
www.magikfabrik.com
théâtre musical
dès 6 ans
du 1er au 3
juin
www.theatredeletreinte.com
Saison Jeune Public 2015-2016
II. ) Préparer sa venue avec les enfants
Que faire avant d'aller au spectacle ?
Pour aider l’enfant à devenir « spectateur », il faut le sensibiliser au monde du
spectacle, et non uniquement au contenu de la représentation à laquelle il va assiter. Il est
important que la préparation veille à :
Découvrir les lieux
Il peut être judisieux de parler aux enfants de ce qu'est un théâtre, un cirque, un
cinéma ou une salle de consert. Quel différances existe-t-ils entre les spectacles qu'ils
proposent.
Les structures peuvent organiser des visites d’une durée variable en fonction des
âges et des questions préparées en classe au préalable. Cela permet de minimiser
l’appréhension des enfants lors de leur retour dans le lieu le jour du spectacle.
Sensibiliser l'enfant au monde du jeu et du spectacle
Une activité de mise en situation peux permettre à l'enfant de mieux comprendre
les règles avant même de devoir les appliquer lors spectacle. Pourquoi ne pas
expérimenter en classe les rituels du spectacle ( l'installation en silence, le « noir » avant
le début de la representation, la non-interférence entre l'espace scénique et l'espace du
public) et les interdits (d'intervenir, d'échanger avec les voisins).
La pratique du jeu dramatique, par l'experimentation, facilite l'appropriation de ces
conventions. Pourquoi ne pas les appliquer lors de la présentation de petites scène ou de
poésies. Ces situation permettront aux enfant de découvrir la nécessité d'établir des
codesl:
- « quand est-ce que ça commence ? » ( la nécessité d'un code, un son, un
passage au noir).
- « jusqu'où on-t-peut aller en jouant ? » (la nécessité de délimiter l'espace, par la
lumière, le décor...)
- « on entend rien ! » ( la nécessité d'observer le silence en tant que spectateur)
- « pourquoi fait-il ça ? » ( la nécessité d'être attentif aux signes et à la symbolique).
Présenter ce moment comme une expérience agréable
Aller au spectacle n'est ni une corvée ni une punition. C'est une occasion pour
l'enfant de découvrir le monde créé par l'artiste, comme une belle histoire, un conte qui se
joue devant ses yeux.
Rendre l’enfant curieux
En parlant du type de spectacle que vous allez voir ( une pièce de théâtre, un
spectacle de cirque, un spectacle de danse, un concert ou un ciné-concert), on peut
demander à l'enfant ce que cela lui évoque et ainsi susciter chez lui une volonté de
découvrir le spectacle et la forme artistique.
Favoriser l’échange après le spectacle
En annonçant à l'enfant que sa famille et ses camarades absents vont lui poser des
questions sur celui-ci, vous encouragez l'enfant à prêter attention à ce qui se passe sur
scène ou à l'ecran et à s'en souvenir.
Saison Jeune Public 2015-2016
Le jour J
Avant d’entrer dans la salle
Nous vous suggérons de donner les consignes au préalable, c’est-à-dire dans les
semaines précédant le spectacle. Il peut être judicieux de parler du lieu accueillant le
spectacle, à défaut de le visiter, en même temps que du spectacle lui-même. L'enfant a
ainsi le temps de faire le rapprochement entre les consignes, le spectacle, la forme
artistique et le lieu qui l'accueille. Malgrè des dispositifs scéniques différents ( scène de
théâtre, piste de cirque ou écran de cinéma) les repères peuvent se retrouver facilement.
Pour l'ensemble des representations, il est intéressant de rappeler à l'enfant que la place
qui lui est réserver est dans le public. Ces consignes contribuent à faire de la sortie une
expérience positive. Les enfants savent alors ce qui les attend mais aussi ce que l’on
attend d’eux avant d’arriver.
Choisir sa place
Laissez le personnel d’accueil vous guider, et asseyez-vous parmi votre groupe
pour être à même de pouvoir intervenir discrètement auprès des enfants durant la
représentation.
Nous souhaitons que vous puissiez, vous aussi, profiter et apprécier le spectacle. Si
les enfants sentent que celui-ci vous intéresse, cela les inctera à rester attentifs.
Faciliter la concentration au début le spectacle
Il est recommandé de prendre quelques précautions pour faciliter l'immersion de
l'enfant dans le monde créé par l'artiste. Vous pouvez annoncer à l'enfant avant d'être en
salle que les lumières de la salle vont s'éteindre et que celles de la scène ou du projecteur
vont allumer. Cette précaution évite qu'il soit surpris ou effrayé.
Boire et manger
Expliquez aux enfants pourquoi il ne faut pas manger et boire dans une salle de
spectacle. On pense à tort que c’est une évidence. Demandez-leur pourquoi, d'où peut
venir cette interdiction ? Vous pouvez aborder la question de la propretéé́, du bruit
perturbant des papiers froissés, de la distraction possible pour les autres spectateurs et
pour les acteurs.
Prendre des photos
Les enfants savent-ils pourquoi il est interdit de prendre des photos pendant une
représentation ?
Le spectacle est une forme d’art ; on ne peut pas en rapporter de petits bouts chez
soi sans demander la permission. De plus, les flashs des appareils photo peuvent gâcher
certains effets d’éclairage et déconcentrer les artistes. Les photos prises sans flash seront
floues et les flashs représentent un véritable obstacle à la concentration des enfants.
Il vous est possible de prendre des photos avant et après le spectacle pendant que les
enfant s'installent ou lorsqu'ils quittent la salle. Cela peut être un bon apport pour un
carnet de bord, un journal ou simplement un souvenir de ce moment partagé.
N'hésitez pas à donner des consignes claires aux enfants sur leur responsabilité en
tant que spectateur.
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III.) Ramener le spectacle chez soi
Le retour à l’ecole
La tenue du « carnet de bord » de la classe
Nous vous invitons à proposer aux enfants d’écrire un carnet de bord personnel ou
collectif. Cet outil est un lieu de mémoire et, s’il est partagé, un espace d’échange. La
tenue du carnet de bord permettra à l’enfant (et pourquoi pas à l’adulte...) de noter ses
impressions de spectateur. A tout moment il peut écrire quelque chose en rapport avec les
spectacles qu’il a vu au cours de la saison.
Le carnet de bord peut être un objet visuel, sonore, grand, petit, fabriqué, achetéé́,
réaliséé́...selon l’imaginaire de chacun.
Foire aux questions
Chaque élève écrit une question sur un papier et le dépose dans un pot, une boîte.
Le pot passe ensuite d’élève en élève. L’élève qui a le pot, prend une question et fixe du
regard un élève de la classe pour lui adresser la question ou lance la question à haute
voix à l’ensemble de la classe.
Nouvelle affiche
Par groupe, à l’aide de dessins, collages..., réaliser une nouvelle affiche et venir la
présenter devant la classe en justifiant ses choix. Cela stimule la créativité et la réflexion
autour du spectacle et de l'art auquel il appartient.
Imaginer la suite
Chaque spectacle a un monde et une histoire qui lui est propre. Pourquoi ne pas
inciter les enfants à imaginer la suite de l'histoire. Cela leur permet de développer leur
interprétation du spectacle et, si ces histoires sont partagées, de créer un support pour les
discussions à venir.
Portraits chinois
Si le spectacle était une couleur, ce serait...
Si le spectacle était une odeur, ce serait...
Si le spectacle était une musique, ce serait...
Pour aller plus loin, vous pouvez
- approfondir l’univers de la compagnie, de l'artiste, de l’auteur...
- pratiquer un atelier artistique en lien avec le spectacle ( dans le cadre par exemple
d'un Contrat Local d'Education Artistique, voir annex 1).
- rencontrer les artistes et/ou les équipes du millieu culturel.
– assister à des répétitions publiques.
Les équipes des structures culturelles ont l'habitude de travailler autour des
spectacles. Elles ont des outils et de référence pour la lecture et la compréhension
des formes artistiques. N'hésitez pas à vous rapprocher de nous pour d'éventuels
documents complémentaires : dossiers pédagogiques, vidéos, ou des interventions
dans votre classe.
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IV.) Les arts et leurs histoires
Savez-vous ...
Pourquoi ne dit-on pas bonne chance ?
Cela porte malheur de souhaiter bonne chance à un acteur ou un membre de la
production. Au lieu de cela, pour éviter le désastre, l’expression la plus utilisée est
simplement merde ! Cette expression daterait de l’époque où les spectateurs se faisaient
déposer en calèche devant l’entrée, halte au cours de laquelle les chevaux ne manquaient
pas de garnir de leur crottin le parvis du théâtre. Cette “garniture” étant directement
proportionnelle au nombre de spectateurs, c’était souhaiter un succès assuré pour les
artistes que dire “beaucoup de merdes”.
Pourquoi ne parle-t-on pas de corde dans un théâtre ?
Comme dans la Marine, chaque lien a un nom propre (drisse, fil, chanvre...) mais le
mot corde est totalement proscrit (remplacé par guinde). Selon les lieux et les époques, le
mot est considéré é́ comme “fatal” portant la mort. Au début du théatre beaucoup des
personnes s'occupant du domaine technique étaient issues de la marine. Le mot corde sur
un bateau faisait référence à la mort par pendaison, les marins ont donc importé cette
particularité de langage au théâtre. La seule corde présente dans un théâtre s’appelle la
corde à piano. Nullement musicale, elle est faite d’acier de forte résistance pour servir de
guide à un rideau.
Pourquoi certaines couleurs ont-elles mauvaise réputation ?
La couleur verte est aussi considérée comme « maléfique », dans le monde du
spectacle (exception faite des clowns). Il existerait plusieurs raisons à cette superstition.
Elle pourrait avoir pour origine les dispositifs d’éclairage de scène du XIXème
siècle, qui ne mettaient pas en valeur les tons verts.
Au XVIIIème siècle, la teinture verte qu'on employait était à base d'arsenic. Les
costumes quotidiennement portés dans des conditions difficiles telles que le trac, la
chaleur, la sueur et les gesticulations des comédiens auraient été source de nombreuses
intoxications. Ce phénomène serait dû à l'oxyde de cuivre traditionnellement utilisé dans la
confection de la teinture verte.
Molière est par ailleurs mort sur scène habillé de vert, ce qui a scellé la réputation
de cette couleur au théâtre.
Enfin, lorsqu'on jouait la Passion du Christ au Moyen Âge, le comédien jouant
Judas était vêtu de vert. Il arrivait ainsi qu’après la représentation, le pauvre comédien se
fasse prendre à partie par la foule en colère, et parfois même qu'il soit battu.
Si la couleur verte est réputée « maléfique » en France, c’est le violet en Italie, le
vert et le bleu au Royaume-Uni et le jaune en Espagne.
Saison Jeune Public 2015-2016
Pourquoi evite-t-on de siffler ?
Ne jamais siffler sur scène ou en coulisse : on prétend que cela attire les sifflets du
public. En fait, cette superstition vient de ce que les régisseurs utilisaient autrefois des
sifflements codés pour communiquer entre eux les changements de décors. Un acteur
sifflant pouvait alors semer la confusion dans le bon déroulement technique du spectacle.
Pourquoi le cirque est-il circulaire ?
Le cirque moderne, à l'origine, est un spectacle équestre. Les numeros d'équilibre,
de danse ou d'accrobatie se faisaient à dos de cheval. La forme circulaire de la piste
permettait au cheval de galoper à une vitesse constante, ce qui favorisait l'équilibre de
l'artiste. De plus, les cavaliers en s'inclinant légèrement vers l'intérieur de la piste
pouvaient utiliser la force centrifuge pour mieux se maintenir à cheval.
Qui est le clown ?
Le clown est l'un des premiers artistes à venir s'ajouter au cirque équestre. Il a pour
rôle d'entrer en piste entre deux numeros et utilise son corps pour faire rire. Le terme
clown est un mot anglais qui signifie rustaud. Dans les pièces de théâtre élisabéthain, le
clown était un personnage gaffeur, balourd, ridicule, mais en même temps, doué d’un rude
bon sens et d’un audacieux cynisme.
Pourquoi tourne-t-on un film ?
Le terme tournage, au cinéma, est directement dérivé du fait que, pour exposer de
façon continue la pellicule photosensible, elle était tournée dans le boîtier de la caméra.
Pour que les mouvements au sein du film restent constants, le caméraman utilisait des
marches militaires. Le rythme de ces chants les aidait à conserver la même vitesse de
tournage.
Pourquoi existe-t-il des cabines de projection ?
Au début du cinéma, le projectionniste faisait tourner la pellicule en projetant le film
tout en étant dans la même pièce que le public. Cette configuration lui permettait de
revenir en arrière si un effet comique avait particulièrement plu au public. La séparation du
projectionniste et des spectateurs a été faite pour protéger ces derniers, souvent issus de
la bourgeoisie. En effet, le projecteur, ou plus exactement la pellicule, représentait un
grand risque. Les pellicules à base de nitrate étaient hautement inflammables même
plongées dans l'eau, ce qui provoquait des incendies dévastateurs. La séparation
permettait ainsi de protéger le public du riques des flammes. Ces pellicules furent
interdites en 1951 et remplacées par les films en acétate de cellulose.
Saison Jeune Public 2015-2016
V.) Quelques références bibliographiques
I. ARTS ET JEUNE PUBLIC
•
Le PICCOLO : guide- annuaire 2008-2009, Paris, La Scène, 2007.
•
Portrail des éditions Scérén-CNDP www.cndp.fr.
Analyse
•
•
Devenir spectateur, CRDP de Limoges, 2000.
•
Portail regroupant des centaines de sites dédiés à l'enfance en matière d'éducation (scolaire ou
parentale) ou de divertissement www.sitespourenfants.com
Évelyne LECUCQ et Dominique BÉRODY, Jeune public en France : Théâtre, marionnettes, danse,
théâtre musical, Paris, Association française d'action artistique, 1998.
Pedagogie
•
Roger DELDIME et Jeanne PIGEON, La memoire du jeune spectateur, Editeur Cahier de théâtre
Jeu inc, 1988.
•
Jean-Michel ZAKHARTCHOUK, Transmettre vraiment une culture à tous les élèves : réflexion et
exemples de pratique, 2006.
•
Cyrille PLANSON, Accompagner l'enfant dans sa découverte du spectacle, Editions La Scène, 2008
II. CINÉMA
Analyse
•
Pierre GUISLAIN et Antoine DE BAECQUE, Objectif cinéma, Editions Gallimard, 2013.
•
Jean-Michel BILLIOUD, Le cinéma, Editions Gallimard, 2011.
•
Vincent PINEL, Vocabulaire technique du cinéma, Editions Armand Colin, 2005.
Pédagogie
•
Sandra CORALLO, Eveil à l’image animée (maternelle et 1er cycle), Editions Sceren, 2008.
Pratique et démarche
•
Helen PIERCY, Le petit studio d’animation, Editions Gallimard jeunesse, 2013.
•
Mary MURPHY, Techniques d’animation pour débutants, Editions Eyrolles, 2014.
•
Elliot GROVE, 130 exercices pour réussir son premier film, Editions Eyrolles, 2013.
•
Pierre LECARME, 1001 activités autour du cinéma, Editions Casterman, 2008.
Saison Jeune Public 2015-2016
III. CIRQUE
Analyse
•
Spécial cirque, in :Cahiers pédagogiques, Paris, mars 2002 n°402
•
Centre National des arts du cirque www.cnac.fr
Pédagogie
•
Les arts du cirque à l’école, in revue EPS 1, avril ‐ mai 2000, n°97
Pratique et démarche
•
Nancy PIERRET et Frédérique WAUTERS KINGS, Le grand livre du cirque. Mes premiers tours :
clown, jonglerie, acrobae…, Paris, Casterman, 2003.
•
Alexandre TORRELLI, Le cirque : monter un spectacle avec des jeunes, Paris, Presses d’Ile-deFrance, 2004.
•
Jean-Louis BLEIN et Sandrine DANOS, 50 activités avec les arts du cirque : à l’école et au collège,
CRDP de MidiPyrénées, 2007.
IV. DANSE
•
RMD. Réseau musique et danse rmd.cite-musique.fr/
Pédagogie
•
Isabelle BELLICHA et Nicole IMBERTY, La danse à l’école maternelle, Paris, Nathan, 1997.
•
Marie ROMAIN La danse à l’école primaire, Paris, Retz, 2001.
•
Claire NOISETTE, L'enfant, le geste et le son : une initiation conjointe à la musique et à la danse,
Paris, Cité de la Musique, 2000.
Pratique et démarche
•
Jackie LASCAR, La danse à l’école : témoignage, récits d’expériences en classe. Piste et outils
pour l’enseignant, Paris, L’Harmaan, 2000.
•
Danse : Nécessité du partenariat pour l’école, Revue EPS, n°269, janv.1998.
•
Anne-Marie VENNER, La danse créative aux cycles 1 et 2, Paris, A. Colin, 1998.
IV. MUSIQUE ET CHANSON
Analyse
•
Cristina AGOSTI-GHERBAN, L’enfant, le monde sonore et la musique, Paris, P.U.F., 1986.
•
Angélique FULIN, L’enfant, la musique et l’école, Paris, Buchet Chastel, 1992.
•
Arlette ZÉNATTI, L’enfant et son environnement musical, Issy-les-Moulineaux, E.A.P., 1981.
•
Enfance et musique www.enfancemusique.asso.fr
Saison Jeune Public 2015-2016
Pédagogie
•
Ministère de l’Éducation Nationale, L’éducation artistique à l’école, Scérén/CNDP, 1993.
•
Brigitte GALLEN et Catherine TOUPET-BOY, Education musicale avec les 3 / 4 ans, Paris, Nathan,
1990.
•
Anne-Marie Chevalier, L'expression musicale (Pratique pédagogique), Paris, 1989
•
Agnès MATTHYS, Éveil musical à la maternelle, 2007.
Pratique et actions culturelles
•
Isabelle LAMORTHE, Enseigner la musique à l'école, 2006
V. MARIONNETTE
Analyse
•
Jeanine JOUBERT, Les Marionnettes et l'enfant (Pédagogie préscolaire), 1978
•
Les marionnettes : fr.wikipedia.org/wiki/marionnette
Pédagogie
•
Evelyne LECUCQ, Les carnets de la marionnette, Tom 2 Pédagogie et formation, 2004
•
Jean-Pierre TUSSEAU, Réussir ensemble avec les marionnettes, 2003
Pratique et actions culturelles
•
Geneviève PETIT et Dina VAN DER HAEGHEN, Faites des Marionnettes, 1995.
•
Anne CARA, La marionnette : de l'objet manipulé à l'objet théâtral, 2006.
•
Pierre FOURNEL et Antoine VITEZ, Les Marionnettes, 1982.
•
Mireille FROMENT et Jocelyne LEBER-MARIN, Analyser et favoriser la parole des petits, 2003
VI. THÉÂTRE
Analyse
•
Jean-Gabriel CARASSO, Théâtre, éducation, jeunes publics... un combat peut en cacher deux
autres !, 2000.
•
Roger DELDIME, Regard sur le théâtre jeune public, Edition Lansman, 1991.
•
Jean-Claude LALLIAS, Jacques LASSALLE et Jean-Pierre LORIOL, Le Théâtre et l'école, Actes
Sud, 2002.
Pédagogie
•
ATEJ/COLLECTIF , Théâtre et nouveaux publics : livre blanc pour une politique de l'enfant
spectateur, 1995
Saison Jeune Public 2015-2016
Pratique et actions culturelles
•
Le petit specta(c)teur, manuel illustré à l'usage des enfants, Strasbourg, Théâtre Jeune Public,
collection ENJEUX, 2003.
•
Marie BERNANOCE, A la découverte de cent et une pièces, Répertoire critique du théâtre
contemporain pour la jeunesse, Editions Théâtrales, 2006.
•
Marie BERNANOCE, Vers un théâtre contagieux, Répertoire critique du théâtre contemporain pour
la jeunesse (volume2) Editions Théâtrales, 2012.
•
Yak RIVAIS, Théâtre et langage à l'école, 1995.
•
Enseigner le Théâtre à l'Ecole : Au carrefour des lettres, des arts et de la vie scolaire, Acte du
colloque national organisé en 2005 .
•
Martine LEGRAND, Sortir au théâtre à l’école primaire, 2004
•
Claude VALLON, Théâtre pour enfants, Guide pratique pour une initiation artistique, 1998.
•
www.theatre-enfants.com
Saison Jeune Public 2015-2016
VI.)
Lieux de documentation
Centre de Ressources de la Maison du Théâtre
24 rue St-Leu 80000 Amiens
03 22 71 62 90
Bibliothèque Louis Aragon / Section jeunesse
50 rue de la République 80000 Amiens
03 22 97 10 10
CRDP de l'Académie d'Amiens
centre régional de documentation pédagogique
45 rue St-Leu 80000 Amiens
03 22 71 41 60
Saison Jeune Public 2015-2016
ANNEXE 1
Le Contrat Local d’Education Artistique d’Amiens Métropole
Le Contrat Local d’Education Artistique est un partenariat entre l’Etat - la Direction Régionale des Affaires
Culturelles de Picardie et la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale - et Amiens Métropole.
Les signataires du contrat souhaitent renforcer leur engagement en faveur d’une politique culturelle cohérente et
coordonnée, en direction des enfants sur la base d’un volet en temps scolaire et d’un volet hors temps scolaire. La
politique d’éducation artistique et culturelle d’Amiens Métropole s’appuie sur les ressources culturelles de
l’agglomération, et encourage la mise en place de partenariats entre les établissements scolaires et les équipements
culturels centraux et de proximité. Les orientations et objectifs que se fixent les partenaires du CLEA sont à la fois
d’ordre pédagogique et culturel.
Les objectifs :
Proposer aux enfants la rencontre d’œuvres et d’artistes, ainsi que la pratique vivante, matérielle, concrète d’une
expression artistique dans l’ensemble des domaines de la culture et des arts, à la fois patrimoniaux et
contemporains.
Assurer aux élèves un parcours d’éducation artistique et culturelle qui leur permettra, à partir de l’école, de découvrir
les ressources culturelles de leur environnement et de les fréquenter hors temps scolaire.
Comment déposer un projet dans le cadre du CLEA ?
Le projet repose sur la rencontre entre un enseignant et un artiste ou un professionnel de la culture en lien avec une
structure culturelle. Il s’articule autour des 3 piliers de l’Education artistique : la connaissance, la rencontre et la
pratique.
La connaissance : le projet inscrit dans le CLEA est construit autour d’objectifs pédagogiques.
La rencontre : Tout projet inscrit dans le CLEA intègrera la fréquentation d’une structure culturelle pour la
rencontre des œuvres. A minima les élèves vont voir un spectacle ou une exposition. Cependant ils peuvent en
fonction des disponibilités, voire plusieurs spectacles, visiter un théâtre et ses coulisses, ou rencontrer des
artistes lors de répétitions...
La pratique : 12h (maximum) de pratique artistique par classe où les enfants sont acteurs de la démarche
artistique.
Les ateliers et l’éventuelle restitution du projet pourront se dérouler prioritairement dans les culturelles ou à
l’école.
En pratique :
Un enseignant qui souhaite monter un projet prend contact avec une structure culturelle.
Les projets sont élaborés en commun par un échange entre enseignants et artistes ou professionnels culturels.
L’enseignant télécharge ensuite un dossier sur le site de la DSDEN, le remplit et le dépose auprès des services
départementaux de l’Education Nationale.
Un projet peut concerner 2 à 4 classes, et il bénéficie de 12h d’intervention par classe au maximum.
Un intervenant artistique est rémunéré 49 € TCC par heure.
Amiens Métropole et la DRAC Picardie financent les intervenants.
Les écoles financent les sorties, éventuellement les transports et le matériel.
Le calendrier :
Fin Mai : Mise en ligne des dossiers sur le site de l’Education Nationale
http://www.ac-amiens.fr/dsden80/espace-pro/ressources-pedagogiques/culture-humaniste/action-culturelle-1erdegre/contrat-local-deducation-artistique-clea/
Mi-Septembre : Dépôt des projets auprès des services départementaux de l’Education Nationale
Octobre : Commission de validation des projets
Novembre : Réponse aux écoles et démarrage des projets
Novembre à juin : Mise en œuvre des projets
Juin : Envoi des bilans à l’IEN