Pascal Lainé Ensembles-Applications Exercice 1 : Soient = {1,2,3} et
Transcription
Pascal Lainé Ensembles-Applications Exercice 1 : Soient = {1,2,3} et
Pascal Lainé
Ensembles-Applications
Exercice 1 :
Soient π΄ = {1,2,3} et π΅ = {0,1,2,3}. Décrire les ensembles π΄ β© π΅, π΄ βͺ π΅ et π΄ × π΅.
Allez à : Correction exercice 1 :
Exercice 2 :
Soient π΄ = [1,3] et π΅ = [2,4]. Déterminer π΄ β© π΅ et π΄ βͺ π΅.
Allez à : Correction exercice 2 :
Exercice 3 :
1. Déterminer le complémentaire dans β des parties suivantes :
π΄1 =] β β, 0]; π΄2 =] β β, 0[; π΄3 =]0, +β[; π΄4 = [0, +β[; π΄5 =]1,2[; π΄6 = [1,2[.
2. Soient π΄ =] β β, 1[βͺ]2, +β[, π΅ =] β β, 1[ et πΆ = [2, +β[. Comparer les ensembles suivants :
πΆβ π΄
ππ‘
πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ
Allez à : Correction exercice 3 :
Exercice 4 :
Soient π΄ =] β β, 3], π΅ =] β 2,7] et πΆ =] β 5, +β[ trois parties de β.
Déterminer π΄ β© π΅, π΄ βͺ π΅, π΅ β© πΆ, π΅ βͺ πΆ, β β π΄, π΄ β π΅, (β β π΄) β© (β β π΅), (β β (π΄ βͺ π΅), (π΄ β© π΅) βͺ
(π΄ β© πΆ) et π΄ β© (π΅ βͺ πΆ).
Allez à : Correction exercice 4 :
Exercice 5 :
Soient π΄, π΅ et πΆ trois parties dβun ensemble πΈ. Montrer que :
1. π΄ βͺ (π΅ β© πΆ ) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ )
2. π΄ β© (π΅ βͺ πΆ ) = (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ )
Allez à : Correction exercice 5 :
Exercice 6 :
Soient πΈ un ensemble et π΄ et π΅ deux parties de πΈ. On suppose que :
π΄ β© π΅ β β
; π΄ βͺ π΅ β πΈ; π΄ β π΅; π΅ β π΄
On pose
π΄1 = π΄ β© π΅; π΄2 = π΄ β© πΆπΈ π΅; π΄3 = π΅ β© πΆπΈ π΄; π΄4 = πΆπΈ (π΄ βͺ π΅)
1. Montrer que π΄1 , π΄2 , π΄3 et π΄4 sont non vides.
2. Montrer que π΄1 , π΄2 , π΄3 et π΄4 sont deux à deux disjoints.
3. Montrer que π΄1 βͺ π΄2 βͺ π΄3 βͺ π΄4 = πΈ.
Allez à : Correction exercice 6 :
Exercice 7 :
1. Déterminer le complémentaire dans β des parties suivantes :
π΄1 =] β β, 0]; π΄2 =] β β, 0[; π΄3 =]0, +β[; π΄4 = [0, +β[; π΄5 =]1,2[; π΄6 = [1,2[.
2. Soient π΄ =] β β, 1[βͺ]2, +β[, π΅ =] β β, 1[ et πΆ = [2, +β[. Comparer les ensembles suivants :
πΆβ π΄
et
πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ
Allez à : Correction exercice 7 :
1
Pascal Lainé
Exercice 8 :
Justifier les énoncés suivants.
a) Soient πΈ un ensemble, π΄ et π΅ deux sous-ensembles de πΈ. Si π΄ est inclus dans π΅, alors le
complémentaire de π΅ dans πΈ est inclus dans le complémentaire de π΄ dans πΈ.
b) Soient πΈ un ensemble, π΄ et π΅ deux sous-ensembles de πΈ. Si π΄ et π΅ sont disjoints, alors tout élément
de πΈ est soit dans πΆπΈπ΄ soit dans πΆπΈπ΅ .
c) Soient πΈ un ensemble, π΄ un sous-ensemble de πΈ. Déterminer les ensembles suivants :
πΆπΈ (πΆπΈ π΄) ; π΄ β© πΆπΈ π΄ ; π΄ βͺ πΆπΈ π΄ ; πΆπΈ β
; πΆπΈ πΈ
Allez à : Correction exercice 8 :
Exercice 9 :
1. Montrer que (π΄ β π΅) β πΆ = π΄ β (π΅ βͺ πΆ)
2. Montrer que (π΄ β π΅) β© (πΆ β π· ) = (π΄ β© πΆ ) β (π΅ βͺ π·)
Allez à : Correction exercice 9 :
Exercice 10 :
On rappelle que lβon note
π΄Ξπ΅ = (π΄ β π΅) βͺ (π΅ β π΄)
1. Montrer que
(π΄ β© π΅) β© (π΄ β© πΆ) = π΄ β© π΅ β© πΆ
(π΄ β© πΆ ) β© (π΄ β© π΅) = π΄ β© πΆ β© π΅
2. En déduire que
(π΄ β© π΅)Ξ(π΄ β© πΆ ) = π΄ β© (π΅ΞπΆ )
Allez à : Correction exercice 10 :
Exercice 11 :
On rappelle que pour toutes parties π et π dβun ensemble πΈ, on note
πΞπ = (π β π ) βͺ (π β π)
1. Montrer que pour toutes parties π΄, π΅ et πΆ dβun ensemble πΈ.
(π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ) = π΄ β© π΅ β© πΆ
(π΄ βͺ πΆ ) β© (π΄ βͺ π΅) = π΄ β© πΆ β© π΅
2. En déduire que
(π΄ βͺ π΅)Ξ(π΄ βͺ πΆ ) = π΄ β© (π΅ΞπΆ )
Allez à : Correction exercice 11 :
Exercice 12 :
Soient π΄, π΅ et πΆ trois parties dβun ensemble πΈ.
1. Que pensez-vous de lβimplication
π΄ βͺ π΅ β πΆ β (π΄ β πΆ ou π΅ β πΆ ) ?
Justifiez (on pourra utiliser la contraposée).
2. On suppose que lβon a les inclusions suivantes : π΄ βͺ π΅ β π΄ βͺ πΆ et π΄ β© π΅ β π΄ β© πΆ. Montrer que
π΅ β πΆ.
3.
Allez à : Correction exercice 12 :
Exercice 13 :
Soient π΄ et π΅ deux parties dβun ensemble πΈ . Démontrer les égalités suivantes :
1. πΆπΈ (π΄ β© π΅) = πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅
2
Pascal Lainé
2. πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) = πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
Si π΄ β π΅, montrer πΆπΈ π΅ β πΆπΈ π΄
Allez à : Correction exercice 13 :
Exercice 14 :
Soit πΈ un ensemble et πΉ et πΊ deux parties de πΈ. Démontrer que :
1. πΉ β πΊ β πΉ βͺ πΊ = πΊ
2. πΉ β πΊ β πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
Allez à : Correction exercice 14 :
Exercice 15 :
Soit πΈ un ensemble et soit π«(πΈ) lβensemble des parties de πΈ. Pour π΄ et π΅ dans π«(πΈ), on appelle
différence symétrique de π΄ par π΅ lβensemble, noté π΄Ξπ΅ défini par :
π΄Ξπ΅ = (π΄ βͺ π΅) β (π΄ β© π΅)
1. Montrer que π΄Ξπ΅ = (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = (π΄ β π΅) βͺ (π΅ β π΄).
2. Calculer π΄Ξπ΄, π΄Ξβ
et π΄ΞπΈ.
3. Montrer que pour tous π΄, π΅ et πΆ dans π«(πΈ), on a :
a) Montrer que : (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄)
b) Montrer que : (π΄Ξπ΅)ΞπΆ = (π΄ β© π΅ β© πΆ) βͺ (π΅ β© π΄ β© πΆ) βͺ (πΆ β© π΄ β© π΅) βͺ (πΆ β© π΅ β© π΄)
c) Montrer que π΄Ξ(π΅ΞπΆ) = (πΆπ₯π΅)π₯π΄
d) A lβaide du b), montrer que (π΄π₯π΅)π₯πΆ = (πΆπ₯π΅)π₯π΄,
e) En déduire que : (π΄Ξπ΅)ΞπΆ = π΄Ξ(π΅ΞπΆ)
Allez à : Correction exercice 15 :
Exercice 16 :
Soit π: πΌ β π½ définie par π (π₯ ) = π₯ 2
1. Donner des ensembles πΌ et π½ tels que π soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles πΌ et π½ tels que π soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles πΌ et π½ tels que π soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles πΌ et π½ tels que π soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 16 :
Exercice 17 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
π: β β β
π: [0,1] β [0,2]
π: β+ β β+
2
2
π₯β¦π₯
π₯β¦π₯
π₯ β¦ π₯2
π: β β β
β: β β β
π: β β β
π₯ β¦ π₯2 + π₯3
π₯ β¦ π₯ + π₯4
π₯ β¦ π₯ + π₯3
Allez à : Correction exercice 17 :
Exercice 18 :
Soit πΌ β β et π½ β β, deux intervalles de β. Soit π: πΌ β π½ une fonction strictement croissante.
1. Montrer que π est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que π₯1 β π₯2 équivaut à π₯1 < π₯2 ou π₯2 < π₯1 )
2. Déterminer lβensemble πΎ tel que π: πΌ β πΎ soit bijective.
Allez à : Correction exercice 18 :
Exercice 19 :
Soit π: β2 β β définie pour tout (π, π) β β2 par π(π, π) = ππ
3
Pascal Lainé
Soit π: β β β2 définie pour tout π β β par π(π) = (π, (π + 1)2 )
1. π est-elle injective ?
2. π est-elle surjective ?
3. π est-elle injective ?
4. π est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 19 :
Exercice 20 :
Soient
π: β β β
π
π β¦ πΈ( )
2
π: β β β
π β¦ 2π
Où πΈ(π₯) désigne la partie entière de π₯
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer π β π et π β π.
Allez à : Correction exercice 20 :
Exercice 21 :
Soit π une application de πΈ vers πΈ telle que :
π(π (πΈ)) = πΈ
Montrer que π est surjective.
Allez à : Correction exercice 21 :
Exercice 22 :
On considère lβapplication π: β β β définie pour tout π β β par π (π) = π2
1. Existe-t-il π: β β β telle que :π β π = πΌπβ ?
2. Existe-t-il β: β β β telle que :β β π = πΌπβ ?
Allez à : Correction exercice 22 :
Exercice 23 :
Soit π: β€ β β€ définie par π (π) = 2π
1. Existe-t-il une fonction π: β€ β β€ telle que π β π = πΌπβ€ ?
2. Existe-t-il une fonction β: β€ β β€ telle que β β π = πΌπβ€ ?
Allez à : Correction exercice 23 :
Exercice 24 :
Soit π: πΈ β πΉ une application, où πΆπππ(πΈ) = πΆπππ (πΉ )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i)
π est injective
(ii)
π est surjective
(iii) π est bijective
Allez à : Correction exercice 24 :
Exercice 25 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications π’: β β β€ et π£: β€ β β sont bijectives, alors lβapplication π’ β π£ β π’: β β β€ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. Lβapplication π: β3 β β: (π, π, π ) β¦ 2π 3π 5π est une application
4
Pascal Lainé
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit π β β β {0,1}. Lβapplication π: β€ β β qui à lβentier π β β€ associe le reste de la division
euclidienne de π par π est une application.
4. bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
5. Soient π, π, π, π β β€ tels que ππ β ππ = 1. Déterminer lβapplication réciproque de la bijection
π: β€2 β β€2
(π’, π£ ) β¦ (ππ’ + ππ£ + 1, ππ’ + ππ£ β 1)
Allez à : Correction exercice 25 :
Exercice 26 :
1. Soient π1 β β β {0,1} et π2 β β β {0,1}
Montrer que :
1
1
1
1
β < β <
2 π1 π2 2
2. Soit π: β€ × β β {0,1} β β lβapplication définie par :
1
π (π, π) = π +
π
a. Montrer que π est injective ?
b. π est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 26 :
Exercice 27 :
Soit π«(πΈ) lβensemble des parties de πΈ. Montrer quβil nβexiste pas dβapplication surjective π: πΈ β π«(πΈ).
Considérer la partie π΄ = {π₯ β πΈ, π₯ β π (π₯ )}.
Allez à : Correction exercice 27 :
Exercice 28 :
Pour un entier π β β on désigne par πΌπ lβensemble {1,2, β¦ , π}.
1. On suppose π β₯ 2. Combien y-a-t-il dβapplication injectives π: πΌ2 β πΌπ ?
2. A quelle condition portant sur les entiers π et π peut-on définir une application π: πΌπ β πΌπ qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 28 :
Exercice 29 :
Soient πΈ, πΉ et πΊ trois ensemble et soient π: πΈ β πΉ et π: πΉ β πΊ deux applications.
1. Montrer que si π et π sont injectives alors π β π est injective.
2. Montrer que si π et π sont surjectives alors π β π est surjective.
3. Que peut-on conclure sur π β π si π et π sont bijectives ?
4. Montrer que si π β π est injective alors π est injective.
5. Montrer que si π β π est surjective alors π est surjective.
6. Si à présent π: πΈ β πΉ et π: πΉ β πΈ, déduire de ce qui précède ce que lβon peut dire dans les cas
suivants :
a. π β π = πΌππΈ
b. π β π = πΌππΉ
5
Pascal Lainé
c. π β π = πΌππΈ
Allez à : Correction exercice 29 :
Exercice 30 :
Soient π et π deux ensembles non vides et π une application de π dans π. Une application π , de π dans
π, telle que π β π = πΌππ sβappelle une section de π.
1. Montrer que si π admet au moins une section alors π est surjective.
2. Montrer que toute section de π est injective.
Une application π, de π dans π, telle que π β π = πΌππ sβappelle une rétraction de π.
3. Montrer que si π possède une rétraction alors π est injective.
4. Montrer que si π est injective alors π possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de π est surjective.
6. En déduire que si π possède à la fois une section π et une rétraction π, alors π est bijective et lβon a :
π = π (= π β1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 30 :
Exercice 31 :
Soient πΈ et πΉ deux ensembles et soit π une application de πΈ dans πΉ. Soient π΄ et π΅ deux parties de πΈ,
montrer que :
1. π (π΄ βͺ π΅) = π (π΄) βͺ π (π΅)
2. π (π΄ β© π΅) β π (π΄) β© π(π΅)
Donner un exemple où cette dernière inclusion est stricte. Montrer alors que π est injective si et
seulement si pour toute partie π΄ de πΈ et pour toute partie π΅ de πΈ, on a π(π΄ β© π΅) = π(π΄) β© π(π΅).
Allez à : Correction exercice 31 :
Exercice 32 :
1. Soit π lβapplication de lβensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
π(1) = 4, π(2) = 1 , π (3) = 2, π (4) = 2.
β1
Déterminer π (π΄) lorsque π΄ = {2}, π΄ = {1,2}, π΄ = {3}.
2. Soit π lβapplication de β dans β définie par π (π₯ ) = π₯ 2 . Déterminer π β1 (π΄) lorsque π΄ = {1},
π΄ = [1,2].
Allez à : Correction exercice 32 :
Exercice 33 :
1. Soit π: β2 β β définie par π (π₯, π¦) = π₯. Déterminer π ([0,1] × [0,1]), π β1 ([β1,1]).
2. Soit π: β β [β1,1] définie par π(π₯ ) = cos(ππ₯ ), déterminer π (β), π (2β), π β1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 33 :
Exercice 34 :
Soient πΈ et πΉ deux ensembles et soit π une application de πΈ dans πΉ. Soient π΄β² et π΅β² deux parties
quelconques de πΉ, non vides. Montrer que :
1. π β1 (π΄β² βͺ π΅β² ) = π β1 (π΄β²) βͺ π β1 (π΅β²)
2. π β1 (π΄β² β© π΅β² ) = π β1 (π΄β²) β© π β1 (π΅β²)
Allez à : Correction exercice 34 :
Exercice 35 :
Soient πΈ et πΉ deux ensembles et soit π une application de πΈ dans πΉ .
1. Montrer que pour toute partie π΄ de πΈ, on a π΄ β π β1 (π(π΄)).
6
Pascal Lainé
2. Montrer que pour toute partie π΅ de πΉ, on a π(π β1 (π΅)) β π΅.
3. Montrer que π est injective si et seulement si pour toute partie π΄ de πΈ on a π΄ = π β1 (π(π΄)).
4. Montrer que π est surjective si et seulement si pour toute partie π΅ de πΉ on a π(π β1 (π΅)) = π΅.
Allez à : Correction exercice 35 :
Exercice 36 :
Soit π· = {(π₯, π¦) β β2 , βπ¦ β€ π₯ β€ π¦}
Soit π: π· β β × β définie par π (π₯, π¦) = (π₯ 2 + π¦ 2 , 2π₯π¦)
1. Représenter π· dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (π₯1 , π¦1 ) et (π₯2 , π¦2 ) vérifient
π₯ + π¦1 = π₯2 + π¦2
{ 1
π₯1 β π¦1 = π₯2 β π¦2
Alors (π₯1 , π¦1 ) = (π₯2 , π¦2 ) (autrement dit π₯1 = π₯2 et π¦1 = π¦2).
b. Montrer que π est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que π est surjective ?
Allez à : Correction exercice 36 :
CORRECTIONS
Correction exercice 1 :
π΄ β© π΅ = {1,2,3} ;
π΄ βͺ π΅ = {0,1,2,3}
Remarque :
Comme π΄ β π΅ on a π΄ β© π΅ = π΄ et π΄ βͺ π΅ = π΅
π΄ × π΅ = {(1,0), (1,1), (1,2), (1,3), (2,0), (2,1), (2,2), (2,3), (3,0), (3,1), (3,2), (3,3)
Remarque :
Card(π΄ × π΅) = Card(π΄) × Card(π΅) = 3 × 4 = 12
Allez à : Exercice 1 :
Correction exercice 2 :
π΄ β© π΅ = [2,3] ;
π΄ βͺ π΅ = [1,4]
Allez à : Exercice 2 :
Correction exercice 3 :
1.
πΆβ π΄1 =]0, +β[ ; πΆβ π΄2 = [0, +β[ ; πΆβ π΄3 =] β β, 0] ; πΆβ π΄4 =] β β, 0[;
πΆβ π΄5 =] β β, 1] βͺ [2, +β[; πΆβ π΄6 =] β β, 1[βͺ [2, +β[
2.
πΆβ π΄ = [1,2]; πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ = [1, +β[β©]2, +β[= [1,2]
Remarque :
πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ = πΆβ (π΅ βͺ πΆ ) = πΆβ π΄
Allez à : Exercice 3 :
Correction exercice 4 :
π΄ β© π΅ =] β 2,3]
π΄ βͺ π΅ =] β β, 7]
π΅ β© πΆ =] β 2,7]
7
Pascal Lainé
π΅ βͺ πΆ =] β 5, +β[
β β π΄ =]3, +β[
π΄ β π΅ =] β β, β2]
(β β π΄) β© (β β π΅) =]3, +β[β© (] β β, β2] βͺ]7, +β[) = (]3, +β[β©] β β, β2]) βͺ (]3, +β[β©]7, +β[)
= β
βͺ]7, +β[=]7, +β[
Ou mieux
(β β π΄) β© (β β π΅) = β β (π΄ βͺ π΅) =]7, +β[
(β β (π΄ βͺ π΅) =]7, +β[
(π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ ) =] β 2,3] βͺ] β 5,3] =] β 5,3]
Ou
(π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ ) = π΄ β© (π΅ βͺ πΆ ) =] β β, 3] β©] β 5, +β[=] β 5,3]
π΄ β© (π΅ βͺ πΆ ) =] β β, 3] β©] β 5, +β[=] β 5,3]
Allez à : Exercice 4 :
Correction exercice 5 :
Il sβagit de résultats du cours que lβon peut utiliser sans démonstration mais cet exercice demande de les
redémontrer.
1. Si π₯ β π΄ βͺ (π΅ β© πΆ )
Alors (π₯ β π΄ ou π₯ β (π΅ β© πΆ ))
Alors (π₯ β π΄ ou (π₯ β π΅ et π₯ β πΆ ))
Si π₯ β π΄ alors π₯ β π΄ βͺ π΅ et π₯ β π΄ βͺ πΆ, par conséquent π₯ β (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ ).
Si (π₯ β π΅ et π₯ β πΆ ) alors (π₯ β π΄ βͺ π΅ et π₯ β π΄ βͺ πΆ )
Donc si (π₯ β π΄ ou (π₯ β π΅ et π₯ β πΆ )) alors (π₯ β π΄ βͺ π΅ et π₯ β π΄ βͺ πΆ )
On a montré que π΄ βͺ (π΅ β© πΆ ) β (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ )
Si π₯ β (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ ) alors (π₯ β π΄ βͺ π΅ et π₯ β π΄ βͺ πΆ ).
(π₯ β π΄ βͺ π΅ et π₯ β π΄ βͺ πΆ ) β ((π₯ β π΄ ou π₯ β π΅) et (π₯ β π΄ ou π₯ β πΆ ))
Si (π₯ β π΄ et (π₯ β π΄ ou π₯ β πΆ )) alors π₯ β π΄ β© π΄ ou π₯ β π΄ β© πΆ
Si (π₯ β π΅ et (π₯ β π΄ ou π₯ β πΆ )) alors π₯ β π΅ β© π΄ ou π₯ β π΅ β© πΆ
Alors π₯ β π΄ ou π₯ β π΄ β© πΆ ou π₯ β π΅ β© π΄ ou π₯ β π΅ β© πΆ
Alors π₯ β π΄ ou π₯ β π΄ β© πΆ β π΄ ou π₯ β π΅ β© π΄ β π΄ ou π₯ β π΅ β© πΆ
Alors π₯ β π΄ ou π₯ β π΅ β© πΆ
Alors π₯ β π΄ βͺ (π΅ β© πΆ )
On a montré que (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ ) β π΄ βͺ (π΅ β© πΆ )
Finalement π΄ βͺ (π΅ β© πΆ ) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ )
2. Si π₯ β π΄ β© (π΅ βͺ πΆ )
Alors (π₯ β π΄ et π₯ β π΅ βͺ πΆ )
Alors (π₯ β π΄ et (π₯ β π΅ ou π₯ β πΆ ))
Alors (π₯ β π΄ et π₯ β π΅) ou (π₯ β π΄ et π₯ β πΆ )
Alors π₯ β π΄ β© π΅ ou π₯ β π΄ β© πΆ
Alors π₯ β (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ )
On a montré que π΄ β© (π΅ βͺ πΆ ) β (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ )
Si π₯ β (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ )
Alors π₯ β π΄ β© π΅ ou π₯ β π΄ β© πΆ
Alors (π₯ β π΄ et π₯ β π΅) ou (π₯ β π΄ et π₯ β πΆ )
Alors (π₯ β π΄ ou π₯ β π΄) et (π₯ β π΄ ou π₯ β πΆ ) et (π₯ β π΅ ou π₯ β π΄) et (π₯ β π΅ ou π₯ β πΆ )
Alors π₯ β π΄ et π₯ β π΄ βͺ πΆ et π₯ β π΅ βͺ π΄ et π₯ β π΅ βͺ πΆ
Comme π₯ β π΄ et π₯ β π΄ βͺ πΆ et π₯ β π΅ βͺ π΄ entraine que π₯ β π΄
8
Pascal Lainé
π₯ β (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ ) β π₯ β π΄ et π₯ β π΅ βͺ πΆ β π₯ β π΄ β© (π΅ βͺ πΆ )
On a montré que (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ ) β π΄ β© (π΅ βͺ πΆ )
Et finalement π΄ β© (π΅ βͺ πΆ ) = (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆ )
Allez à : Exercice 5 :
Correction exercice 6 :
1.
π΄1 = π΄ β© π΅ β β
Dβaprès lβénoncé
π΄2 = π΄ β© πΆπΈ π΅ = π΄ β π΅ β β
Car π΄ β π΅.
π΄3 = π΅ β© πΆπΈ π΄ = π΅ β π΄ β β
Car π΅ β π΄
π΄4 = πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) = πΈ β (π΄ βͺ π΅) β β
Car π΄ βͺ π΅ β πΈ, en fait π΄ βͺ π΅ β πΈ car π΄ β πΈ et π΅ β πΈ.
2.
π΄1 β© π΄2 = (π΄ β© π΅) β© (π΄ β© πΆπΈ π΅) = π΄ β© π΅ β© π΄ β© πΆπΈ π΅ = (π΄ β© π΄) β© (π΅ β© πΆπΈ π΅) = π΄ β© β
= β
π΄1 β© π΄3 = (π΄ β© π΅) β© (π΅ β© πΆπΈ π΄) = π΄ β© π΅ β© π΅ β© πΆπΈ π΄ = (π΅ β© π΅) β© (π΄ β© πΆπΈ π΄) = π΅ β© β
= β
π΄1 β© π΄4 = (π΄ β© π΅) β© (πΆπΈ (π΄ βͺ π΅)) = (π΄ β© π΅) β© (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅) = π΄ β© π΅ β© πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
= (π΄ β© πΆπΈ π΄) β© (π΅ β© πΆπΈ π΅) = β
β© β
= β
π΄2 β© π΄3 = (π΄ β© πΆπΈ π΅) β© (π΅ β© πΆπΈ π΄) = π΄ β© πΆπΈ π΅ β© π΅ β© πΆπΈ π΄ = (π΄ β© πΆπΈ π΄) β© (π΅ β© πΆπΈ π΅) = β
β© β
= β
π΄2 β© π΄4 = (π΄ β© πΆπΈ π΅) β© πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) = (π΄ β© πΆπΈ π΅) β© (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅) = π΄ β© πΆπΈ π΅ β© πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
= (π΄ β© πΆπΈ π΄) β© (πΆπΈ π΅ β© πΆπΈ π΅) = β
β© πΆπΈ π΅ = β
π΄3 β© π΄4 = (π΅ β© πΆπΈ π΄) β© πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) = (π΅ β© πΆπΈ π΄) β© (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅) = π΅ β© πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
= (π΅ β© πΆπΈ π΅) β© (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΄) = β
β© πΆπΈ π΄ = β
3. π΄1 , π΄2 , π΄3 et π΄4 sont deux à deux disjoints.
π΄1 βͺ π΄2 βͺ π΄3 β© π΄4 = (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆπΈ π΅) βͺ (π΅ β© πΆπΈ π΄) βͺ πΆπΈ (π΄ βͺ π΅)
= (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆπΈ π΅) βͺ (π΅ β© πΆπΈ π΄) βͺ (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅)
= [(π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© πΆπΈ π΅)] βͺ [(π΅ β© πΆπΈ π΄) βͺ (πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅)]
= [(π΄ βͺ π΄) β© (π΄ βͺ πΆπΈ π΅) β© (π΅ βͺ π΄) β© (π΅ βͺ πΆπΈ π΅)]
βͺ [(π΅ βͺ πΆπΈ π΄) β© (π΅ βͺ πΆπΈ π΅) β© (πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΄) β© (πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅)]
= [π΄ β© (π΄ βͺ πΆπΈ π΅) β© (π΄ βͺ π΅) β© πΈ] βͺ [(π΅ βͺ πΆπΈ π΄) β© πΈ β© πΆπΈ π΄ β© (πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅)]
= [π΄ β© {(π΄ βͺ πΆπΈ π΅) β© (π΄ βͺ π΅)}] βͺ [πΆπΈ π΄ β© {(π΅ βͺ πΆπΈ π΄) β© (πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅)}]
= [π΄ β© {π΄ βͺ (πΆπΈ π΅ β© π΅)}] βͺ [πΆπΈ π΄ β© {πΆπΈ π΄ βͺ (π΅ β© πΆπΈ π΅}]
= [π΄ β© {π΄ βͺ β
}] βͺ [πΆπΈ π΄ β© {πΆπΈ π΄ βͺ β
}] = [π΄ β© π΄] βͺ [πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΄] = π΄ βͺ πΆπΈ π΄ = πΈ
Remarque :
(π΄1 , π΄2 , π΄3 , π΄4 ) est une partition de πΈ.
π΄
π΅
π΄2
π΄1
π΄3
πΈ
π΄4
Sur un schéma cβest une évidence (πΈ est le carré sur le schéma).
9
Pascal Lainé
Allez à : Exercice 6 :
Correction exercice 7 :
1.
πΆβ π΄1 =]0, +β[ ; πΆβ π΄2 = [0, +β[ ; πΆβ π΄3 =] β β, 0] ; πΆβ π΄4 =] β β, 0[;
πΆβ π΄5 =] β β, 1] βͺ [2, +β[; πΆβ π΄6 =] β β, 1[βͺ [2, +β[
2.
πΆβ π΄ = [1,2]; πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ = [1, +β[β©]2, +β[= [1,2]
Remarque :
πΆβ π΅ β© πΆβ πΆ = πΆβ (π΅ βͺ πΆ ) = πΆβ π΄
Allez à : Exercice 7 :
Correction exercice 8 :
a) Soit π₯ β π΅ = βπ΅πΈ , π₯ β π΅, comme π΄ β π΅, π₯ β π΄, autrement dit π₯ β π΄ = βπΈπ΄ ce qui montre que si
π₯ β π΅ alors π₯ β π΄.
b) Si π₯ β π΄ alors π₯ β π΅ (car π΄ β© π΅ = β
) donc π₯ β π΅ = βπ΅πΈ .
Si π₯ β π΄ alors π₯ β π΄ = βπΈπ΄
c) πΆπΈ (πΆπΈ π΄) = π΄, π΄ β© πΆπΈ π΄ = β
, π΄ βͺ πΆπΈ π΄ = πΈ, πΆπΈ β
= πΈ et πΆπΈ πΈ = β
Allez à : Exercice 8 :
Correction exercice 9 :
1. (π΄ β π΅) β πΆ = (π΄ β© π΅) β πΆ = (π΄ β© π΅) β© πΆ = π΄ β© (π΅ β© πΆ) = π΄ β© (π΅ βͺ πΆ) = π΄ β (π΅ βͺ πΆ)
2. (π΄ β π΅) β© (πΆ β π· ) = (π΄ β© π΅) β© (πΆ β© π·) = (π΄ β© πΆ ) β© (π΅ β© π·) = (π΄ β© πΆ ) β© (π΅ βͺ π·) = (π΄ β© πΆ ) β
(π΅ βͺ π·)
Allez à : Exercice 9 :
Correction exercice 10 :
1.
(π΄ β© π΅) β© (π΄ β© πΆ) = (π΄ β© π΅) β© (π΄ βͺ πΆ) = (π΄ β© π΅ β© π΄) βͺ (π΄ β© π΅ β© πΆ) = β
βͺ (π΄ β© π΅ β© πΆ)
=π΄β©π΅β©πΆ
Pour la seconde il suffit dβintervertir π΅ et πΆ.
2.
(π΄ β© π΅)Ξ(π΄ β© πΆ ) = ((π΄ β© π΅) β (π΄ β© πΆ )) βͺ ((π΄ β© πΆ ) β (π΄ β© π΅))
= ((π΄ β© π΅) β© (π΄ β© πΆ)) βͺ ((π΄ β© πΆ ) β© (π΄ β© π΅)) = (π΄ β© π΅ β© πΆ) βͺ (π΄ β© πΆ β© π΅)
= π΄ β© ((π΅ β© πΆ) βͺ (πΆ β© π΅)) = π΄ β© ((π΅ β πΆ ) βͺ (πΆ β π΅)) = π΄ β© (π΅ΞπΆ )
Allez à : Exercice 10 :
Correction exercice 11 :
1.
(π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ πΆ) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ β© πΆ) = (π΄ β© (π΄ β© πΆ)) βͺ (π΅ β© (π΄ β© πΆ))
= (π΄ β© π΄ β© πΆ) βͺ (π΅ β© π΄ β© πΆ) = β
βͺ (π΅ β© π΄ β© πΆ) = π΅ β© π΄ β© πΆ = π΄ β© π΅ β© πΆ
Pour la seconde égalité il suffit dβintervertir les rôles de π΅ et πΆ.
2.
(π΄ βͺ π΅)Ξ(π΄ βͺ πΆ ) = (π΄ βͺ π΅) β (π΄ βͺ πΆ ) βͺ (π΄ βͺ πΆ ) β (π΄ βͺ π΅) = (π΄ β© π΅ β© πΆ) βͺ (π΄ β© πΆ β© π΅)
= π΄ β© ((π΅ β© πΆ) βͺ (πΆ β© π΅)) = π΄ β© (π΅ β πΆ βͺ πΆ β π΅) = π΄ β© (π΅ΞπΆ )
10
Pascal Lainé
Allez à : Exercice 11 :
Correction exercice 12 :
1. La contraposée de cette implication est :
(π΄ β πΆ et π΅ β πΆ ) β π΄ βͺ π΅ β πΆ
Cette implication est vraie.
2. Prenons π₯ β π΅.
Alors π₯ β π΄ βͺ π΅, alors π₯ β π΄ βͺ πΆ dβaprès lβhypothèse.
Si π₯ β πΆ cβest fini. Si π₯ β π΄ β πΆ alors π₯ β π΄ β© π΅ (puisque lβon a pris π₯ β π΅), dβaprès lβhypothèse
π₯ β π΄ β© πΆ ce qui entraine que π₯ β πΆ.
On a bien montré que π΅ β πΆ.
Allez à : Exercice 12 :
Correction exercice 13 :
Il sβagit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais cβest lβobjet de cet exercice.
1. Soit π₯ β πΆπΈ (π΄ β© π΅), π₯ β π΄ β© π΅ et donc π₯ β π΄ ou π₯ β π΅, ce qui signifie que π₯ β πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅
Cela montre que πΆπΈ (π΄ β© π΅) β πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅.
Soit π₯ β πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅, π₯ β π΄ ou π₯ β π΅ donc π₯ β π΄ β© π΅ ce qui entraine que π₯ β πΆπΈ (π΄ β© π΅).
Cela montre que πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅ β πΆπΈ (π΄ β© π΅).
Et finalement
πΆπΈ (π΄ β© π΅) = πΆπΈ π΄ βͺ πΆπΈ π΅
Remarque :
On aurait raisonner par équivalence.
2. Soit π₯ β πΆπΈ (π΄ βͺ π΅), π₯ β π΄ βͺ π΅ et donc π₯ β π΄ et π₯ β π΅, ce qui signifie que π₯ β πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
Cela montre que πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) β πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅.
Soit π₯ β πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅, π₯ β π΄ et π₯ β π΅ donc π₯ β π΄ βͺ π΅ ce qui entraine que π₯ β πΆπΈ (π΄ βͺ π΅).
Cela montre que πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅ β πΆπΈ (π΄ βͺ π΅).
Et finalement
πΆπΈ (π΄ βͺ π΅) = πΆπΈ π΄ β© πΆπΈ π΅
Remarque :
On aurait pu raisonner par équivalence.
Allez à : Exercice 13 :
Correction exercice 14 :
Il sβagit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais cβest lβobjet de cet exercice.
1. Supposons que πΉ β πΊ.
Si π₯ β πΉ βͺ πΊ alors π₯ β πΉ β πΊ ou π₯ β πΊ alors π₯ β πΊ. Donc πΉ βͺ πΊ β πΊ.
Si π₯ β πΊ alors π₯ β πΉ βͺ πΊ, par conséquent πΉ βͺ πΊ = πΊ.
On a montré que πΉ β πΊ β πΉ βͺ πΊ = πΊ
Supposons que πΉ βͺ πΊ = πΊ.
Soit π₯ β πΉ, π₯ β πΉ βͺ πΊ = πΊ donc π₯ β πΊ.
On a montré que πΉ βͺ πΊ = πΊ β πΉ β πΊ.
Finalement πΉ β πΊ β πΉ βͺ πΊ = πΊ.
2. Supposons que πΉ β πΊ.
Si π₯ β πΉ β© πΆπΈ πΊ, π₯ β πΉ et π₯ β πΊ β πΉ donc π₯ β πΉ et π₯ β πΉ ce qui est impossible par conséquent
πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
.
On a montré que πΉ β πΊ β πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
Supposons que πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
.
11
Pascal Lainé
Soit π₯ β πΉ, supposons que π₯ β πΊ β π₯ β πΆπΈ πΊ ce qui signifie que π₯ β πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
, cβest impossible
donc lβhypothèse π₯ β πΊ est fausse, par conséquent π₯ β πΊ et πΉ β πΊ.
On a montré que πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
β πΉ β πΊ.
Finalement πΉ β πΊ β πΉ β© πΆπΈ πΊ = β
.
Allez à : Exercice 14 :
Correction exercice 15 :
1.
(π΄ βͺ π΅) β (π΄ β© π΅) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ β© π΅) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΄ βͺ π΅)
= (π΄ β© π΄) βͺ (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) βͺ (π΅ β© π΅) = β
βͺ (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) βͺ β
= (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = (π΄ β π΅) βͺ (π΅ β π΄)
2.
π΄Ξπ΄ = (π΄ βͺ π΄) β (π΄ β© π΄) = π΄ β π΄ = β
π΄Ξβ
= (π΄ βͺ β
) β (π΄ β© β
) = π΄ β β
= π΄
π΄ΞπΈ = (π΄ βͺ πΈ) β (π΄ β© πΈ) = πΈ β π΄ = π΄
3.
a)
(π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = π΄ β© π΅ β© (π΅ β© π΄) = (π΄ βͺ π΅) β© (π΅ βͺ π΄)
= (π΄ β© π΅) βͺ (π΄ β© π΄) βͺ (π΅ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = (π΄ β© π΅) βͺ β
βͺ β
βͺ (π΅ β© π΄)
= (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄)
b)
(π΄Ξπ΅)ΞπΆ = ((π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄)) ΞπΆ = (((π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄)) β© πΆ) βͺ (πΆ β© (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄))
= (π΄ β© π΅ β© πΆ) βͺ (π΅ β© π΄ β© πΆ) βͺ (πΆ β© ((π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄)))
= (π΄ β© π΅ β© πΆ) βͺ (π΅ β© π΄ β© πΆ) βͺ (πΆ β© π΄ β© π΅) βͺ (πΆ β© π΅ β© π΄)
c)
(π΄Ξπ΅)ΞC = (πΆ β© π΄Ξπ΅) βͺ ((π΄Ξπ΅) β© πΆ) = ((π΄Ξπ΅) β© πΆ) βͺ (πΆ β© π΄Ξπ΅) = πΆΞ(π΄Ξπ΅)
or π΄Ξπ΅ = (π΄ β© π΅) βͺ (π΅ β© π΄) = (π΅ β© π΄) βͺ (π΄ β© π΅) = π΅Ξπ΄ donc (π΄Ξπ΅)ΞC = πΆΞ(π΄Ξπ΅) = πΆΞ(π΅Ξπ΄)
d)
(πΆπ₯π΅)π₯π΄ = (πΆ β© π΅ β© π΄) βͺ (π΅ β© πΆ β© π΄) βͺ (π΄ β© πΆ β© π΅) βͺ (π΄ β© π΅ β© πΆ ) = π΄Ξ(π΅ΞπΆ), en changeant π΄ et
πΆ.
e)
(π΄Ξπ΅)ΞπΆ = πΆΞ(π΅Ξπ΄) dβaprès d) or πΆΞ(π΅Ξπ΄) = π΄Ξ(π΅ΞπΆ) dβaprès c).
Donc (π΄Ξπ΅)ΞπΆ = π΄Ξ(π΅ΞπΆ).
Allez à : Exercice 15 :
Correction exercice 16 :
1. πΌ = [0,1] et π½ = [β1,1].
2. πΌ = [β1,1] et π½ = [0,1].
3. πΌ = [β1,1] et π½ = [β1,1].
4. πΌ = [0,1] et π½ = [0,1].
Allez à : Exercice 16 :
Correction exercice 17 :
π: β β β
π₯ β¦ π₯2
12
Pascal Lainé
π (β1) = π(1) donc π nβest pas injective.
β4 nβa pas dβantécédent, car π (π₯ ) = β4 β π₯ 2 = β4 nβa pas de solution dans β. π nβest pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction nβest pas
bijective.
π: β+ β β+
π₯ β¦ π₯2
π(π₯1 ) = π (π₯2 ) β π₯12 = π₯22 β βπ₯12 = βπ₯22 β |π₯1 | = |π₯2 | β π₯1 = π₯2
Car π₯1 β₯ 0 et π₯2 β₯ 0. π est injective.
Pour tout π¦ β ββ , (celui de lβensemble dβarrivée), il existe π₯ = βπ¦ β ββ, (celui de lβensemble de départ)
2
tel que : π¦ = π (π₯ ), en effet π (π₯ ) = (βπ¦) = π¦ donc π est surjective.
π est bijective.
π: [0,1] β [0,2]
π₯ β¦ π₯2
π(π₯1 ) = π (π₯2 ) β π₯12 = π₯22 β βπ₯12 = βπ₯22 β |π₯1 | = |π₯2 | β π₯1 = π₯2
Car π₯1 β₯ 0 et π₯2 β₯ 0. π est injective.
2 nβa pas dβantécédent, car π(π₯ ) = 2 β π₯ 2 = 2 nβa pas de solution dans [0,1]. π nβest pas surjective.
π: β β β
π₯ β¦ π₯ + π₯3
π est une fonction dérivable, πβ² (π₯ ) = 1 + 3π₯ 2 > 0 donc π est strictement croissante sur β.
La contraposée de π(π₯1 ) = π(π₯2 ) β π₯1 = π₯2 est π₯1 β π₯2 β π(π₯1 ) β π(π₯2 )
Supposons que π₯1 β π₯2 , alors π₯1 < π₯2 (ou π₯2 < π₯1 , ce que revient au même), on en déduit que π(π₯1 ) <
π(π₯2 ) car π est strictement croissante, par conséquent π(π₯1 ) β π(π₯2 ), π est injective.
lim π(π₯) = ββ et
lim π(π₯) = +β
π₯βββ
π₯β+β
π est une bijection strictement croissante de β sur β, par conséquent pour tout π¦ β β, il existe un
unique π₯ β β tel que π¦ = π(π₯), π est surjective. Mais lβunicité du « π₯ » fait que π est bijective donc il
était inutile de montrer lβinjectivité de π.
β: β β β
π₯ β¦ π₯2 + π₯3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
β est une fonction dérivable sur β. ββ² (π₯ ) = 2π₯ + 3π₯ 2 = π₯(2 + 3π₯)
lim β(π₯) = ββ et
lim β(π₯) = +β
π₯βββ
π₯β+β
Le « π₯ 3 » lβemporte sur le « π₯ 2 ».
2
2 2
2 3 4 8
4
β(0) = 0 et β (β ) = (β ) + (β ) = β
=
3
3
3
9 27 27
2
π₯
ββ
β3
0
+β
β²
β (π₯)
+
0 β
0
+
4
β(π₯)
+β
27
ββ
0
Les seules bijections de πΈ β β sur πΉ β β sont les fonctions strictement monotones dont lβimage de πΈ
est πΉ.
β nβest pas une bijection.
Comme β(β1) = 0 = β(0), β nβest pas injective.
Pour tout π¦ β β il existe π₯ β β tel que π¦ = β (π₯ ), et bien il nβy a pas unicité sinon β serait bijective.
4
4
Pour tout π¦ β [0, 27 [ il existe trois valeurs π₯ tel que π¦ = β(π₯), pour π¦ = 27, il y en a deux pour les
autres π¦ nβa quβun antécédent.
13
Pascal Lainé
π: β β β
π₯ β¦ π₯ + π₯4
On va étudier cette fonction, π est dérivable et π β²(π₯ ) = 1 + 4π₯ 3
1
1
1 3
1
π β² (π₯ ) = 0 β 1 + 4π₯ 3 = 0 β π₯ 3 = β β π₯ = (β 2 ) = β 2
4
2
23
π (β
1
2)
23
= (β
1
2 ) (1 +
23
(β
1
3
2)
23
) = (β
lim β(π₯) = +β
et
π₯βββ
Le « π₯ 4 » lβemporte sur le « π₯ ».
π₯
ββ
π β²(π₯)
π(π₯)
β
β
1
1
1
3
3
) = (β 2 ) × = β 8
4
4
23
23
lim β(π₯) = +β
2 ) (1 β
23
π₯β+β
3
+β
8
23
0
+β
β
3
+
3
+β
8
23
Pour tout π¦ > β 8 , π¦ admet deux antécédents, π est ni surjective ni injective.
23
Allez à : Exercice 17 :
Correction exercice 18 :
1.
Si π₯1 < π₯2 alors π (π₯1 ) < π (π₯2 ) donc π (π₯1 ) β π (π₯2 )
Si π₯1 > π₯2 alors π (π₯1 ) > π (π₯2 ) donc π (π₯1 ) β π (π₯2 )
Donc π est injective.
2. πΎ = π (πΌ )
Allez à : Exercice 18 :
Correction exercice 19 :
1.
π (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = π (2,1)
Donc π nβest pas injective.
2. π (1, π) = 1 × π = π
Donc pour tout π β β, il existe (π, π) = (1, π) tel que π = π (π, π)
π est surjective.
3.
π(π1 ) = π(π2 ) β (π1 , (π1 + 1)2 ) = (π2 , (π2 + 1)2 ) β {(
π1 = π2
β π1 = π2
π1 + 1)2 = (π2 + 1)2
Donc π est injective.
4. On va montrer que (1,1) nβadmet pas dβantécédent. Supposons que
(1,1) = (π, (π + 1)2 )
Alors
1=π
{
1 = (π + 1)2
Ce qui équivaut à
1=π
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) nβadmet pas dβantécédent, π nβest pas surjective.
Allez à : Exercice 19 :
14
Pascal Lainé
Correction exercice 20 :
π (π1 ) = π (π2 ) β 2π1 = 2π2 β π1 = π2
π est injective.
1 nβa pas dβantécédent car il nβexiste pas dβentier naturel π tel que 1 = 2π, π nβest pas surjective.
0
1
π(0) = πΈ (2) = πΈ (0) = 0 et π(1) = πΈ (2) = 0, donc π(0) = π(1) ce qui entraine que π nβest pas
injective.
Pour tout π¦ = π β β (dans lβensemble dβarrivé) il existe π₯ = 2π β β (dans lβensemble de départ) tel
que :
π₯
2π
π (π₯ ) = πΈ ( ) = πΈ ( ) = πΈ ( π ) = π = π¦
2
2
π est surjective.
Si π est pair, il existe π β β tel que π = 2π
2π
π β π(π) = π(π(π)) = π(π(2π)) = π (πΈ ( )) = π(πΈ (π)) = π (π) = 2π = π
2
Si π est impaire, il existe π β β tel que π = 2π + 1
2π + 1
1
)) = π (πΈ (π + )) = π (π) = 2π = π β 1
π β π(π) = π(π(π)) = π(π(2π + 1)) = π (πΈ (
2
2
π
si π est pair
π β π (π ) = {
π β 1 si π est impair
Que π soit paire ou impaire
2π
π β π (π) = π(π (π)) = π(2π) = πΈ ( ) = πΈ (π) = π
2
π β π = ππ
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que π β π = ππ pour que π soit la bijection réciproque
de π. La définition de la bijection réciproque dβune fonction π1 : πΈ β πΈ est :
« Sβil existe une fonction π2 : πΈ β πΈ telle que π1 β π2 = π2 β π1 = πππΈ alors π2 = π1β1 » on a alors : π1 et
π2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 20 :
Correction exercice 21 :
π (πΈ) β πΈ donc π(π(πΈ)) β π (πΈ) β πΈ, or π(π (πΈ)) = πΈ donc πΈ β π (πΈ) β πΈ, par conséquent
πΈ = π(πΈ) ce qui signifie que π est surjective.
Allez à : Exercice 21 :
Correction exercice 22 :
2
1. Supposons que π existe, π β π = πΌπβ β βπ β β, π(π(π)) = π β βπ β β, (π(π)) = π
2
Si π nβest pas un carré cela ne marche pas, par exemple si π = 2, (π(2)) = 2 donc π(2) = ±β2 β β
Il nβexiste pas de fonction π: β β β telle que :π β π = πΌπβ.
2. Supposons que β existe, β β π = πΌπβ β βπ β β, β(π (π)) = π β βπ β β, β(π2 ) = π
Les valeurs β(π) prennent les valeurs quβelles veulent sauf lorsque π est un carré auquel cas
β(π) = βπ, donnons une fonction β qui répond à la question :
Si π β π2 alors β(π) = 0 et si π = π2 alors β(π) = βπ = π.
Allez à : Exercice 22 :
Correction exercice 23 :
15
Pascal Lainé
1. Si π existe alors pour tout π β β€, π(π(π)) = π β 2π(π) = π, si π est impair π(π) β β€ donc il
nβexiste pas de fonction π: β€ β β€ telle que π β π = πΌπβ€ .
2. Si β existe alors pour tout π β β€, β(π (π)) = π β β(2π) = π
Soit β la fonction définie, pour tout π β β€, par β(2π) = π et β(2π + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 23 :
Correction exercice 24 :
On pose πΈ = {π1 , π2 , β¦ , ππ } et πΉ = {π1 , π2 , β¦ , ππ }, et bien sur tous les ππ sont distincts ainsi que tous les
ππ .
On rappelle que le fait que π soit une application entraine que {π (π1 ), π (π2 ), β¦ , π(ππ )} β {π1 , π2 , β¦ , ππ }
On suppose que π est injective, on va montrer que π est surjective.
On va montrer la contraposée, cβest-à-dire que lβon va montrer que si π nβest pas surjective alors π nβest
pas injective.
Soit ππ β πΉ et on suppose quβil nβexiste pas de ππ β πΈ tel que ππ = π(ππ ) (π nβest pas surjective)
Donc {π (π1 ), π (π2 ), β¦ , π (ππ )} β {π1 , β¦ , ππβ1 , ππ+1 , β¦ , ππ }, il y a π éléments dans le premier ensemble et
π β 1 dans le second, donc il existe π1 et π2 , avec π1 β π2 dans {1,2, β¦ , π} tels que π(ππ1 ) = π(ππ2 ), or
ππ1 β ππ2 donc π nβest pas injective.
On suppose que π est surjective et on va montrer que π est injective.
On va montrer la contraposée, cβest-à-dire que lβon va montrer que si π nβest pas injective alors π nβest
pas surjective.
Si π (ππ ) = π(ππ ) = π’ avec ππ β ππ alors
{π(π1 ), β¦ , π (ππβ1 ), π’, π(ππ+1 ), β¦ , π(ππβ1 ), π’, π(ππ+1 ) β¦ , π (ππ )} β {π1 , π2 , β¦ , ππ }, le premier ensemble a
π β 1 éléments et le second π donc il existe un ππ qui nβa pas dβantécédent, cela montre que π nβest pas
surjective.
On a montré que (π ) β (ππ), par définition (πππ ) β (π) et (πππ ) β (ππ). Si on a (π) alors on a (ππ) et
(π ) ππ‘ (ππ) entraine (πππ) de même si on a (ππ) alors on a (π) et (π ) ππ‘ (ππ) entraine (πππ). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 24 :
Correction exercice 25 :
1. π’ et π£ sont surjectives donc π’(β) = β€ et π£ (β€) = β par conséquent
π’ β π£ β π’(β) = π’ (π£(π’(β))) = π’(π£(β€)) = π’(β) = β€
Cela montre que π’ β π£ β π’ est surjective.
π’ β π£ β π’(π₯1 ) = π’ β π£ β π’(π₯2 ) β π’ (π£(π’(π₯1 ))) = π’ (π£(π’(π₯2 ))) β π£(π’(π₯1 )) = π£(π’(π₯2 ))
Car π’ est injective
π’ β π£ β π’(π₯1 ) = π’ β π£ β π’(π₯2 ) β π£(π’(π₯1 )) = π£(π’(π₯2 )) β π’(π₯1 ) = π’(π₯2 )
Car π£ est injective
π’ β π£ β π’(π₯1 ) = π’ β π£ β π’(π₯2 ) β π’(π₯1 ) = π’(π₯2 ) β π₯1 = π₯2
Car π’ est injective
Finalement π’ β π£ β π’ est injective et donc bijective (puisquβelle est surjective).
2. 7 nβadmet pas dβantécédent donc π nβest pas surjective.
β²
β²
β²
π (π, π, π ) = π (πβ² , πβ² , π β²) β 2π 3π 5π = 2π 3π 5π
Lβunicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que π = πβ² ,
π = πβ² et π = π β², autrement dit π est injective.
Donc π est injective et pas surjective.
16
Pascal Lainé
3. π(π) = 0 ππ‘ π(2π) = 0
Donc π nβest pas injective.
π(β€) = {0,1, β¦ , π β 1} β β
Donc π nβest pas surjective.
4. Pour tout (π₯, π¦) β β€ on cherche sβil existe un unique couple (π’, π£ ) β β€ tel que
Premier cas π β 0
π₯ = ππ’ + ππ£ + 1
(π₯, π¦) = π (π, π) β (π₯, π¦) = (ππ’ + ππ£ + 1, ππ’ + ππ£ β 1) β {
π¦ = ππ’ + ππ£ β 1
πΏ π₯ β 1 = ππ’ + ππ£
πΏ1
π₯ β 1 = ππ’ + ππ£
{
β 1{
β
πΏ2 π¦ + 1 = ππ’ + ππ£
ππΏ1 β ππΏ2 π(π₯ β 1) β π(π¦ + 1) = πππ£ β πππ£
π₯ β 1 = ππ’ + ππ£
π₯ β 1 = ππ’ + ππ£
β{ (
β{ (
π π₯ β 1) β π(π¦ + 1) = (ππ β ππ)π£
π π₯ β 1) β π(π¦ + 1) = βπ£
π₯ β 1 = ππ’ + π(βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1))
β{
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
ππ’ = βπ(βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)) + (π₯ β 1)
β{
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
ππ’ = ππ (π₯ β 1) β ππ(π¦ + 1) + (π₯ β 1)
β{
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
ππ’ = (ππ + 1)(π₯ β 1) β ππ(π¦ + 1)
ππ’ = ππ (π₯ β 1) β ππ(π¦ + 1)
β{
β{
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
π’ = π (π₯ β 1) β π(π¦ + 1)
β{
π£ = βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)
1
Si π = 0, alors ππ = β1, en particulier π β 0 et π = βπ
π₯ = ππ£ + 1
(π₯, π¦) = π (0, π) β (π₯, π¦) = (ππ£ + 1, ππ’ + ππ£ β 1) β {
π¦ = ππ’ + ππ£ β 1
π₯β1
π£ = βπ(π₯ β 1)
π£ = βπ(π₯ β 1)
π£
=
β{
β{
β{
π
(
)
π¦ = ππ’ β ππ π₯ β 1 β 1
π¦ = ππ’ β ππ(π₯ β 1) β 1
π¦ = ππ’ + ππ£ β 1
π£ = βπ(π₯ β 1)
π£ = βπ(π₯ β 1)
1+π¦
β{
β{
ππ’ = ππ (π₯ β 1) + 1 + π¦
π’ = π (π₯ β 1) +
π
π£ = βπ (π₯ β 1)
β{
π’ = π(π₯ β 1) β π(1 + π¦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où π β 0
Donc pour tout (π₯, π¦) β β€2 il existe un unique couple
(π’, π£ ) = (π(π₯ β 1) β π(π¦ + 1), βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1)) β β€2
tel que (π₯, π¦) = π(π’, π£), π est bijective et
π β1 (π₯, π¦) = (π(π₯ β 1) β π(π¦ + 1), βπ(π₯ β 1) + π(π¦ + 1))
Allez à : Exercice 25 :
Correction exercice 26 :
1.
1 1
β€
(1)
π1 2
1
1
1
1
π2 β₯ 2 β 0 <
β€ β β β€ β < 0 (2)
π2 2
2
π2
π1 β₯ 2 β 0 <
En additionnant (1) et (2)
β
1
1
1
1
< β <
2 π1 π2 2
17
Pascal Lainé
2.
a. Pour tout (π1 , π1 ) β β€ × β β {0,1} et (π2 , π2 ) β β€ × β β {0,1}
1
1
1
1
π(π1 , π1 ) = π (π2 , π2 ) β π1 + = π2 + β β = π2 β π1
π1
π2 π1 π2
1 1
Dβaprès la première question cela montre que π2 β π1 β ]β 2 , 2[ or π2 β π1 β β€ donc π2 β π1 = 0,
autrement dit π1 = π2 , puis en reportant dans
π1 +
1
1
1
2
1
1
= π2 +
π1
π2
Cela montre que π = π et que π1 = π2
Finalement
(π1 , π1 ) = (π2 , π2 )
Ce qui montre que π est injective.
b. Regardons si 1 β β admet un antécédent, on suppose quβil existe, on lβappelle (π, π)
1
π+ =1
π
Ce qui équivaut à
1
=1βπ
π
1
Mais π β β€ et 1 β π β β€, ce qui est impossible. Par conséquent π nβest pas surjective.
Allez à : Exercice 26 :
Correction exercice 27 :
Supposons quβil existe π: πΈ β π«(πΈ) surjective et on cherche sβil existe un antécédent à π΄. On appelle
π₯0 β πΈ, un antécédent de π΄, donc par définition π (π₯0 ) = π΄,
si π₯0 β π(π₯0 ) alors π₯0 β π΄ et donc π₯0 β π(π₯0 ) ce qui est contradictoire
Si π₯0 β π(π₯0 ) alors par définition de π΄, π₯0 β π΄ = π(π₯0 ) ce qui est aussi contradictoire.
Lβhypothèse est donc fausse, il nβy a pas dβapplication surjective de πΈ dans π«(πΈ).
Allez à : Exercice 27 :
Correction exercice 28 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (π»π ) il y a π(π β 1) applications injectives de πΌ2 dans πΌπ .
Regardons si (π»2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de πΌ2 dans πΌπ .
π1 (1) = 1 et π1 (2) = 1
π2 (1) = 1 et π2 (2) = 2
π3 (1) = 2 et π3 (2) = 1
π4 (1) = 2 et π4 (2) = 2
Seules π2 et π3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 β 1) applications injectives de πΌ2 dans πΌ2 .
Montrons que (π»π ) β (π»π+1 )
Il y a π(π β 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, β¦ , π}.
Supposons que π(1) = π + 1 alors π (2) β {1, β¦ , π} (pour que π (1) β π (2)), cela fait π
applications injectives de plus.
Supposons que π(2) = π + 1 alors π (1) β {1, β¦ , π} (pour que π (1) β π (2)), cela fait π
applications injectives de plus.
Au total, il y a π(π β 1) + π + π = π2 β π + π + π = π2 + π = π(π + 1)
Lβhypothèse est vérifiée.
18
Pascal Lainé
Conclusion pour tout π β₯ 2, il y a π(π β 1) applications injectives de πΌ2 dans πΌπ .
Deuxième méthode :
Si π (1) = π β {0,1, β¦ , π} alors π(2) β {1, β¦ , π β 1, π + 1, β¦ , π}.
Cela fait π choix possibles pour π(1) et π β 1 pour π (2), soit π(π β 1) choix possibles pour
(π(1), π (2)) de façon à ce que π (1) β π (2) (autrement dit pour que π soit injective).
2. π: πΌπ β πΌπ
π injective équivaut à π(1) = π1 ; π (2) = π2 ; β¦ ; π (π) = ππ , avec π1 , π2 , β¦ , ππ β {1,2, β¦ , π}
tous distincts par conséquent π β€ π.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, β¦ , π} dans {1,2, β¦ , π} sont injectives !
Supposons que π est surjective.
Pour tout π1 , π2 , β¦ , ππ β {1,2, β¦ , π} (les ππ tous distincts) il existe π1 , π2 , β¦ , ππ β {1,2, β¦ , π} tels
que ππ = π(ππ ) par définition dβune application tous les ππ sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent π β€ π.
Pour que π soit bijective il faut (et il suffit) que π soit injective et sujective, par conséquent il
faut que π β€ π et que π β€ π, autrement dit il faut que π = π.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, β¦ , π} dans {1,2, β¦ , π} sont bijectives.
Allez à : Exercice 28 :
Correction exercice 29 :
1. π β π (π₯1 ) = π β π (π₯2 ) β π(π(π₯1 )) = π(π (π₯2 )) β π (π₯1 ) = π(π₯2 )
Car π est injective
π β π(π₯1 ) = π β π (π₯2 ) β π(π₯1 ) = π (π₯2 ) β π₯1 = π₯2
Car π est injective.
Donc π β π est injective.
2. Première méthode :
Pour tout π§ β πΊ il existe π¦ β πΉ tel que π§ = π(π¦) car π est surjective.
Comme pour tout π¦ β πΉ il existe π₯ β πΈ tel que π¦ = π(π₯ ) car π est surjective. On en déduit que
pour tout π§ β πΊ il existe π₯ β πΈ tel que π§ = π(π(π₯ )) = π β π (π₯ ) autrement dit π β π est
surjective.
Remarque :
(a) Dβhabitude on appelle π¦ un élément de lβimage πΊ mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
lβon va appeler π₯ lβélément de πΉ et on ne saura pas trop comment appeler lβélément de πΈ, cβest pour cela quβil
est plus malin de lβappeler π§.
(b) Si on commence par écrire « pour tout π¦ β πΉ il existe π₯ β πΈ tel que π¦ = π(π₯ ) car π est surjective » puis
« pour tout π§ β πΊ il existe π¦ β πΉ tel que π§ = π(π¦) car π est surjective » donc « pour tout π§ β πΊ il existe π₯ β πΈ
tel que π§ = π(π(π₯ )) = π β π (π₯ ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que π: π β π est surjective si et seulement si π(π) = π
Donc π (πΈ) = πΉ et π(πΉ ) = πΊ, par conséquent π β π (πΈ) = π(π(πΈ)) = π(πΉ ) = πΊ et on en déduit
que π β π est surjective.
3. Si π et π sont bijectives alors elles sont injectives et π β π est injective et si π et π sont bijectives
alors elles sont surjectives et π β π est surjective, on en déduit que π β π est bijective.
4. π (π₯1 ) = π (π₯2 ) β π(π(π₯1 )) = π(π (π₯2 )) β π β π (π₯1 ) = π β π (π₯2 ) β π₯1 = π₯2
Car π β π est injective, par conséquent π est injective.
5. Première méthode :
19
Pascal Lainé
Pour tout π§ β πΊ, il existe π₯ β πΈ tel que π§ = π β π (π₯ ) = π(π (π₯ )), donc il existe π¦ = π(π₯) tel que
π§ = π(π¦) ce qui signifie que π est surjective.
Deuxième méthode :
Comme π β π est surjective, π β π(πΈ) = πΊ β π(π(πΈ)) = πΊ or π(πΈ) β πΉ donc
π(π (πΈ)) β π(πΉ)
Comme π(πΉ ) β πΊ, cela donne
πΊ = π(π (πΈ)) β π(πΉ ) β πΊ
Dβoù
π(π (πΈ)) = π(πΉ ) = πΊ β π(πΉ ) = πΊ
Ce qui montre que π est surjective.
6.
a. π β π = πΌππΈ est bijective (lβidentité est bijective)
π β π est injective, dβaprès 4°), π est injective.
π β π est surjective, dβaprès 5°), π est surjective.
Remarque :
π β π = πΌππΈ nβentraine pas que π = π β1 et que donc π et π sont bijectives.
b. π β π = πΌππΉ est bijective (lβidentité est bijective)
π β π est injective, dβaprès 4°), π est injective.
π β π est surjective, dβaprès 5°), π est surjective.
c. π β π = πΌππΈ est bijective
π β π est injective, dβaprès 4°), π est injective.
π β π est surjective, dβaprès 5°), π est surjective.
Par conséquent π est bijective et π β1 = π.
Allez à : Exercice 29 :
Correction exercice 30 :
1. Pour tout π¦ β π il existe π₯ = π (π¦) β π tel que π¦ = πΌππ (π¦) = π(π (π¦)) = π(π₯), π est surjective.
2. π (π¦1 ) = π (π¦2 ) β π(π (π¦1 )) = π(π (π¦2 )) β π¦1 = π¦2
π est injective.
3. π (π₯1 ) = π (π₯2 ) β π(π (π₯1 )) = π(π (π₯2 )) β πΌππ (π₯1 ) = πΌππ (π₯2 ) β π₯1 = π₯2
π est injective.
4. Pour tout π₯ β π, pose π¦ = π (π₯ ).
Comme π (π₯ ) = π (π₯ β² ) β π₯ = π₯ β² à chaque π¦ β π telle que π¦ = π (π₯ ) on associe bien une unique
valeur π₯, on définit alors π: π(π) β π par π(π¦) = π₯. Pour les π¦ β π qui ne sont pas dans lβimage
de π par π, autrement dit qui ne sont pas de la forme π¦ = π(π₯ ), on leur attribue nβimporte quelle
valeur dans π, mettons π₯0 pour fixé les idées (dβailleurs, on nβest pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout π₯ β π.
π₯ = π(π¦) = π(π (π₯ )) β πΌππ = π β π
π est bien une rétraction de π.
Remarque :
Si π¦ β π(π), π(π¦) = π₯0 ne sert à rien pour montrer que π est une rétraction.
5. Pour tout π₯ β π, il existe π¦ = π(π₯) tel que :
π₯ = πΌππ (π₯ ) = π(π (π₯ )) = π(π¦)
Cela montre que π est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de π₯ et π¦ ont été inversés pour respecter les notations de lβénoncé.
20
Pascal Lainé
6.
Si π admet une section alors π est surjective dβaprès 1°).
Si π admet une rétraction alors π est injective dβaprès 3°).
Par conséquent π est bijective, on note π β1 : π β π sa bijection réciproque.
Comme πΌππ = π β π, en composant par π β1 à droite :
πΌππ β π β1 = (π β π ) β π β1 β π β1 = π β (π β π β1 ) = π
Comme πΌππ = π β π , en composant par π β1 à gauche :
π β1 β πΌππ = π β1 β (π β π ) β π β1 = (π β1 β π ) β π = π
Dβoù π = π = π β1 .
Allez à : Exercice 30 :
Correction exercice 31 :
1. Pour tout π¦ β π(π΄ βͺ π΅), il existe π₯ β π΄ βͺ π΅ tel que π¦ = π (π₯ ).
Comme π₯ β π΄, π¦ = π (π₯ ) β π (π΄), comme π₯ β π΅, π¦ = π (π₯ ) β π (π΅) par conséquent
π¦ = π (π₯ ) β π (π΄ ) βͺ π (π΅ )
Cela montre que π(π΄ βͺ π΅) β π (π΄) βͺ π (π΅)
Pour tout π¦ β π (π΄) βͺ π(π΅), π¦ β π(π΄) ou π¦ β π (π΅)
Si π¦ β π (π΄) alors il existe π₯ β π΄ tel que π¦ = π (π₯ ), mais π₯ β π΄ β π΄ βͺ π΅ donc π¦ = π (π₯ ) β
π (π΄ βͺ π΅ )
Si π¦ β π (π΅) alors il existe π₯ β π΅ tel que π¦ = π(π₯ ), mais π₯ β π΅ β π΄ βͺ π΅ donc π¦ = π (π₯ ) β
π (π΄ βͺ π΅ )
Cela montre que s tous les cas π¦ β π (π΄ βͺ π΅) et que donc
π ( π΄ ) βͺ π (π΅ ) β π ( π΄ βͺ π΅ )
Finalement π (π΄ βͺ π΅) = π (π΄) βͺ π (π΅)
2. Pour tout π¦ β π(π΄ β© π΅), il existe π₯ β π΄ β© π΅ tel que π¦ = π (π₯ ).
Comme π₯ β π΄ β© π΅ β π΄, π¦ = π (π₯ ) β π(π΄), comme π₯ β π΄ β© π΅ β π΅, π¦ = π (π₯ ) β π(π΅) par
conséquent
π¦ = π (π₯ ) β π (π΄ ) β© π (π΅ )
Cela montre que π(π΄ β© π΅) β π (π΄) β© π (π΅)
Pour trouver un exemple où lβinclusion est stricte, dβaprès la suite, il ne faut pas prendre une
fonction injective, par exemple prenons π: β β β définie par π (π₯ ) = π₯ 2 , ensuite il faut prendre
π΄ et π΅ où π nβest pas injective, par exemple :
π΄ = [β4,2] et π΅ = [β2,3]
π (π΄) = π ([β4,2]) = [0,16] ; π(π΅) = π ([β2,3]) = [0,9] β π(π΄) β© π (π΅) = [0,9]
π΄ β© π΅ = [β2,2] β π (π΄ β© π΅) = [0,4]
On a bien π (π΄ β© π΅) β π (π΄) β© π(π΅)
Allez à : Exercice 31 :
Correction exercice 32 :
1. π β1 ({2}) = {3,4}; π β1 ({1,2}) = {2,3,4} ; π β1 ({3}) = β
2.
π β1 ({1}) = {β1,1}
π β1 ([1,2]) = [ββ2, β1] βͺ [1, β2]
Allez à : Exercice 32 :
Correction exercice 33 :
1. [0,1] × [0,1] = {(π₯, π¦) β β2 , 0 β€ π₯ β€ 1 et 0 β€ π¦ β€ 1}
Donc
21
Pascal Lainé
π
β1 ([
π ([0,1] × [0,1]) = {π₯ β β, 0 β€ π₯ β€ 1} = [0,1]
β1,1]) = {(π₯, π¦) β β2 , π(π₯, π¦) β [β1,1]} = {(π₯, π¦) β β2 , π₯ β [β1,1]} = [β1,1] × β
2.
π (β) = {π¦ β [β1,1], π¦ = cos(ππ) , π β β} = {π¦ β [β1,1], π¦ = (β1)n , π β β} = {β1,1}
π (2β) = {π¦ β [β1,1], π¦ = cos(2ππ) , π β β} = {π¦ β [β1,1], π¦ = 1, π β β} = {1}
π β1 ({±1}) = {π₯ β β, cos(ππ₯ ) = ±1}
Or cos(π₯ ) = 1 β π₯ = 2ππ et cos(π₯ ) = β1 β π₯ = (2π + 1)π avec π β β€
π β1 ({±1}) = {π₯ β β, π₯ = 2ππ , π₯ = (2π + 1)π , k β β€} = {ππ, π β β€}
Allez à : Exercice 33 :
Correction exercice 34 :
1. Pour tout π₯ β π β1 (π΄β² βͺ π΅β² ), π (π₯ ) β π΄β² βͺ π΅β² donc π(π₯ ) β π΄β² ou π (π₯ ) β π΅β² , par conséquent
π₯ β π β1 (π΄β²) ou π₯ β π β1 (π΅β² ), autrement dit π₯ β π β1 (π΄β²) βͺ π β1 (π΅β²)
On a montré que π β1 (π΄β² βͺ π΅β²) β π β1 (π΄β²) βͺ π β1 (π΅β² )
Pour tout π₯ β π β1 (π΄β² ) βͺ π β1 (π΅β²), π₯ β π β1 (π΄β²) ou π₯ β π β1 (π΅β²), par conséquent π (π₯ ) β π΄β² ou
π (π₯ ) β π΅β² , autrement dit π (π₯ ) β π΄β² βͺ π΅β² , donc π₯ β π β1 (π΄β² βͺ π΅β² ).
On a montré que π β1 (π΄β²) βͺ π β1 (π΅β²) β π β1 (π΄β² βͺ π΅β² )
Finalement π β1 (π΄β² βͺ π΅β² ) = π β1 (π΄β²) βͺ π β1 (π΅β²)
2. Pour tout π₯ β π β1 (π΄β² β© π΅β² ), π (π₯ ) β π΄β² β© π΅β² donc π(π₯ ) β π΄β² et π (π₯ ) β π΅β², par conséquent
π₯ β π β1 (π΄β²) et π₯ β π β1 (π΅β²), autrement dit π₯ β π β1 (π΄β²) β© π β1 (π΅β²)
On a montré que π β1 (π΄β² β© π΅β²) β π β1 (π΄β²) β© π β1 (π΅β² )
Pour tout π₯ β π β1 (π΄β² ) β© π β1 (π΅β²), π₯ β π β1 (π΄β²) et π₯ β π β1 (π΅β²), par conséquent π(π₯ ) β π΄β² et
π (π₯ ) β π΅β² , autrement dit π (π₯ ) β π΄β² β© π΅β² , donc π₯ β π β1 (π΄β² β© π΅β² ).
On a montré que π β1 (π΄β²) β© π β1 (π΅β²) β π β1 (π΄β² β© π΅β² )
Finalement π β1 (π΄β² β© π΅β² ) = π β1 (π΄β²) β© π β1 (π΅β²)
Allez à : Exercice 34 :
Correction exercice 35 :
1. Pour tout π₯ β π΄, π(π₯ ) β π(π΄) et donc π₯ β π β1 (π(π΄)), ce qui montre que π΄ β π β1 (π(π΄))
2. Pour tout π¦ β π(π β1 (π΅)), il existe π₯ β π β1 (π΅) tel que π¦ = π(π₯ ), comme π₯ β π β1 (π΅) π (π₯ ) β π΅
ce qui entraine que π¦ β π΅, ce qui montre que π(π β1 (π΅)) β π΅.
3. Comme « pour toute partie π΄ de πΈ, on a π΄ β π β1 (π(π΄)) » la question revient à montrer que :
« π est injective si et seulement si pour toute partie π΄ de πΈ on a π΄ β π β1 (π(π΄)) »
Si π est injective.
Pour tout π₯ β π β1 (π(π΄)), π (π₯ ) β π(π΄) ce qui signifie quβil existe π₯ β² β π΄ (attention, à priori ce
nβest pas le même π₯ que celui du début de la phrase) tel que π (π₯ ) = π (π₯ β² ) comme π est injective
π₯ = π₯ β² , par conséquent π₯ β π΄.
On a montré que π β1 (π(π΄)) β π΄.
Si pour toute partie π΄ β πΈ, π β1 (π(π΄)) β π΄
π(π₯1 ) = π(π₯2 ) = π¦
On prend π΄ = {π₯1 }
π (π΄) = π ({π₯1 }) = {π (π₯1 )} = {π¦} β π β1 (π(π΄)) = π β1 ({π¦}) = π β1 (π¦)
Dβaprès lβhypothèse π β1 (π(π΄)) β π΄ donc {π β1 (π¦)} β {π₯1 }
Or π₯2 β π β1 (π¦) car π(π₯2 ) = π¦ donc π₯2 β {π₯1 } par conséquent π₯1 = π₯2 ce qui signifie que π est
injective.
22
Pascal Lainé
Finalement on a montré lβéquivalence demandée.
4. Comme « pour toute partie π΅ de πΉ, on a π(π β1 (π΅)) β π΅ » la question revient à montrer que :
« π est surjective si et seulement si pour toute partie π΅ de πΉ on a π(π β1 (π΅)) β π΅ »
Si π est surjective.
Pour tout π¦ β π΅, il existe π₯ β πΈ tel que π¦ = π (π₯ ) car π est surjective.
π₯ β π β1 (π΅) entraine que π¦ = π(π₯ ) β π(π β1 (π΅)), cela montre que π΅ β π(π β1 (π΅)).
Si pour tout π΅ β π(π β1 (π΅))
On pose π΅ = {π¦}, alors {π¦} β π(π β1 ({π¦})) ce qui sβécrit aussi π¦ β π(π β1 ({π¦})), il existe donc
π₯ β π β1 ({π¦}) tel que π¦ = π (π₯ ), cela montre bien que π est surjective.
Finalement on a montré lβéquivalence demandée.
Allez à : Exercice 35 :
Correction exercice 36 :
1. Le point (0,1) vérifie π₯ β€ π¦ donc {(π₯, π¦) β β2 , π₯ β€ π¦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie βπ¦ β€ π₯ donc {(π₯, π¦) β β2 , βπ¦ β€ π₯ } est le demi-plan supérieur droit, π· est lβintersection de ces
deux demi-plan, π· est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.
π¦ = βπ₯
π·
π¦=π₯
× (0,1)
2. a.
πΏ1 π₯1 + π¦1 = π₯2 + π¦2
{
πΏ2 π₯1 β π¦1 = π₯2 β π¦2
En additionnant πΏ1 et πΏ2 on trouve que 2π₯1 = 2π₯2 , donc π₯1 = π₯2 , puis en remplaçant dans πΏ1 , on trouve
que π¦1 = π¦2 .
b.
πΏ π₯ 2 + π¦12 = π₯22 + π¦22
π (π₯1 , π¦1 ) = π(π₯2 , π¦2 ) β (π₯12 + π¦12 , 2π₯1 π¦1 ) = (π₯22 + π¦22 , 2π₯2 π¦2 ) β 1 { 1
πΏ2 2π₯1 π¦1 = 2π₯2 π¦2
πΏ1 β πΏ2 donne π₯12 + π¦12 β 2π₯1 π¦1 = π₯22 + π¦22 β 2π₯2 π¦2, ce qui entraine que (π₯1 β π¦1 )2 = (π₯2 β π¦2 )2 ,
comme π₯ β π¦ β€ 0 sur π·, cela donne β(π₯1 β π¦1 ) = β(π₯2 β π¦2 ) ou encore π₯1 β π¦1 = π₯2 β π¦2 .
πΏ1 + πΏ2 donne π₯12 + π¦12 + 2π₯1 π¦1 = π₯22 + π¦22 + 2π₯2 π¦2 , ce qui entraine que (π₯1 + π¦1 )2 = (π₯2 + π¦2 )2 ,
comme π₯ + π¦ β₯ 0 sur π·, cela donne π₯1 + π¦1 = π₯2 + π¦2 .
Dβaprès 2.a. cela donne que π₯1 = π₯2 et que π¦1 = π¦2, ce qui montre que π est injective.
3. (β1, 1) β β × β nβa pas dβantécédent dans π· car π₯ 2 + π¦ 2 > 0.
Allez à : Exercice 36 :
23