Revue 281

Transcription

Revue 281
le médecin
Radiologue
d e
F r a n c e
Mensuel • Numéro 281 •
Mai 2006
•
ISSN 0754-7749
Photo couverture : Office du Tourisme & Congrès de Nice
• RIS : Comment choisir ?
• Séminaire FNMR
Nice 2006
Édito Riches actualités …
L
e mois d‘avril a été particulièrement riche en activité syndicale. De nouveaux chantiers apparaissent, d’autres se poursuivent et quelques uns se
terminent.
Parmi ces derniers, la nouvelle version de l’AcBUS relatif
à la mammographie a enfin été signée par les par ties
conventionnelles. Cet accord est important car il représente
la reconnaissance légale des efforts déployés par la profession pour la recherche de la qualité en mammographie.
Nous pouvons remercier les syndicats médicaux représentatifs qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire promulguer ce texte.
Cependant, deux sujets sont source d’inquiétude : l’absence
de signature du cahier des charges écrit par le Comité
Technique National et la situation financière très préoccupante de quelques structures de gestion. Dans certains départements, les Conseils généraux se sont désengagés financièrement de ces structures et l’Etat n’a pas encore pris
le relais.
Doit-on attendre le dépôt de bilan pour constater que ce
programme de santé publique est en danger ?
Une première réunion consacrée à la mise en place de la
CCAM clinique s’est tenue. Espérons que les problèmes
rencontrés lors de la création de la CCAM technique servent d‘exemple.
L’imagerie est naturellement intéressée par son élaboration.
Un groupe de travail FNMR a déjà proposé une classification des situations cliniques que nous rencontrons réparties sur 4 à 5 niveaux (schématiquement : de la réorientation de l’examen le plus efficient à la demande d’expertise).
Les travaux consacrés à la CCAM technique se poursuivent
et chaque réunion de la Commission de hiérarchisation
Sommaire
nous permet de clarifier des situations ambiguës ou de demander la prise en compte d’actes non honorés.
La première réunion de la Commission consacrée à l’étude
de la méthodologie du coût de la pratique se tiendra en
juin. Comme vous le savez nos divergences avec le Pôle
Nomenclature sont très importantes et notre refus des
chiffres annoncés doit être étayé sur des données incontestables.
Pour cela, notre défense ne peut se faire sans votre participation.Vous allez recevoir une circulaire générale vous demandant l’envoi du double anonymisé de vos déclarations
2035 et 2065 (société).
Plus le nombre d’envois sera important, plus notre représentativité sera forte ; on ne peut défendre correctement
une profession qui refuse de se mobiliser avec les conséquences financières que cela peut engendrer. L’attaque récente subie par nos confrères biologistes est là pour nous
rappeler que les tentations de retour vers une maîtrise
comptable des dépenses de santé persistent toujours.
A la fin du mois auront lieu les élections aux URML. La
FNMR par nature est adhérente aux différents syndicats
polycatégoriels représentatifs. Des confrères du Conseil
d'administration ou du Bureau en sont des membres actifs,
avec des responsabilités nationales. La FNMR ne peut donner des consignes de vote envers telle ou telle structure
cependant deux éléments sont à retenir : 1) la nécessité de
voter, 2) le choix doit se porter sur la liste ayant le plus
grand nombre de radiologues en position éligible.
Les radiologues se doivent d’être présents et actifs dans
toutes les structures représentatives de la profession.
Dr Jacques NINEY
Président
Hommage
Dr P. Fournier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Editeurs
Voyage au pays des logiciels “métier” radiologiques
(Dr J.-P. Masson) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Bien choisir son RIS. Le point de vue de l’utilisateur
(Dr J. Besse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Le management de la relation avec un prestataire
informatique (A. Khélifa & S.Thiroux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
La sécurité informatique des cabinets d’imagerie
médicale (A. Khélifa & S.Thiroux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Annuaire éditeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Grille évaluation des systèmes d’information - RIS . . 29
Tableau évaluation éditeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Interview Dr J. C. Bourras (J.-P. Durand) . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Interview Dr J. Breton (J.-P. Durand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Responsabilité du radiologue en matière
de télémédecine (C. Maisse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Addendum RSNA 2005
Planmed . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Election bureaux
Moselle / Pyrénées Atlantiques - Pays Basque . . . . . . . . 38
3
Séminaire FNMR de Nice
Les interlocuteurs institutionnels de la profession
soulignent « la culture de l’évaluation » en vigueur
chez les radiologues (J.-P. Durand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Les obligations réglementaires (Dr A. François) . . . . . . . . 44
Les observatoires : Pourquoi et comment
les mettre en place (Dr J.-C. Bourras) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
CA FNMR du 19 mars
Labellisation des cabinets : la FNMR prépare
la phase opérationnelle (J.-P. Durand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Gestion cabinet
Enquête salaires des personnels (Dr L.Verzaux) . . . . . . 49
Lecture
Imagerie cérébrale fonctionnelle et rééducation, . . . . 49
Information syndicale
La politique de la FMF en matière
d’honoraires (Dr J. Richier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Statistiques
Assurance maladie : janvier 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Petites Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Annonceurs
AGFA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
FAPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
FUJI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02
GUERBET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
PLANMED OY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
PMFR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
SERVAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07
Manipulateur
47èmes journées (Dr L.Verzaux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Du devenir des professions paramédicales et des
manipulateurs d’électroradiologie (Dr J.-Y. Dantec) . . . 51
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n°281 / mai 2006
Editeurs
Voyage au pays des logiciels
“ métier ” radiologiques
L
DR JEAN-PHILIPPE MASSON
Secrétaire Général de la FNMR
Responsable de la commission
informatique et téléradiologique
de la FNMR
orsque
nous
nous
retrouvons aux JFR, par
exemple, il est très difficile de comparer de façon
correcte les différents logiciels p ro p o s é s p a r l e s éditeurs présents sur les stands.
Dr J.-P. Masson
Le temps imparti pour les présentations est
toujours trop court, les vendeurs sont dérangés par les clients potentiels…
Lorsque nous convoquons ces mêmes éditeurs
dans nos services, nous n’en voyons qu’un seul à
la fois et, souvent, la compétence du commercial
que nous avons en face de nous et sa maitrise de
l’outil nous le fait trouver parfait.
Ceux-ci ont été présentés à un jury composé de
radiologues, secrétaires, manipulateurs et informaticiens afin de recueillir les impressions de tous
les utilisateurs potentiels et le sentiment du spécialiste concernant l’architecture informatique.
Chaque présentation a duré une heure et les
membres du jury utilisateurs d’un logiciel présenté n’assistaient pas à la présentation de ce système afin de ne pas influencer les autres membres du jury.
Hélas, lorsque la commande est passée et que
l’installation est faite, le désenchantement survient
souvent rapidement.
Il n’a jamais été question de faire un classement
des logiciels mais de montrer les fonctionnalités
de chaque système en donnant, à la fin, l’avis (bien
sur, forcément subjectif) du jury.
Le but est de vous donner un modèle de cahier
des charges minimal (à adapter en fonction de vos
besoins) afin de vous faciliter le choix de votre
futur système d’information en vous permettant
de voir ce qui vous convient le mieux dans tel ou
tel logiciel.
C’est pourquoi la commission " Informatique et
Téléradiologie " de la FNMR a lancé il y a six mois
la réalisation d’une étude des différents logiciels
proposés.
L’évaluation a été faite en tenant compte de la société elle-même (état financier, nombre de personnels, notamment affecté à la hotline) et des
appréciations du jury sur le produit présenté.
Le recensement a été fait et nous avons trouvé
onze sociétés qui représentent la quasi-totalité
des logiciels utilisés. Nous n’avons pas évalué les
" logiciels maison ", qui ne sont pas diffusés en dehors du cabinet pour lequel ils ont été créés.
Sur ces onze sociétés, huit ont relevé le challenge et
trois ont décliné notre offre. C’est regrettable.
Nous ne les jugerons pas mais il est bien connu que
la politique de la chaise vide n’est jamais profitable.
Vous trouverez également dans ce dossier des articles sur ce que l’on doit attendre d’un système
d’information, une réflexion sur la méthode de
choix d’un système informatique (RIS) 1 et une
étude approfondie sur les problèmes de responsabilité des radiologues en matière de télé-interprétation.
Dans les pages qui suivent, vous trouverez les
grilles de demande de renseignements qui ont été
envoyées aux sociétés ainsi que la grille qui a permis d’évaluer les logiciels.
Sur cette lancée, la commission " Informatique et
Téléradiologie " de la FNMR envisage de faire le
même travail de l’information sur les fabricants
de PACS et mini PACS. ■
1
RIS : Radiologic information system
4
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
DR JACQUES BESSE
Vice Président de la FNMR
BIEN CHOISIR son RIS 1
Le point de vue de l’utilisateur
La hiérarchie des outils stratégiques s’est depuis dix ans lentement modifiée dans les
cabinets de radiologie : le choix des orientations médicales et des techniques de diagnostic qui en découle dépend en grande partie des tutelles et du contexte de l’environnement médical, le choix des constructeurs n’est plus fondamental relevant plus
du relationnel, de la négociation et de l’affect.
Notre syntaxe –métier a suivi la révolution informatique : on ne parle plus de film, de
papier, de cahier de registre de stock; notre langage se résume à deux mots : fichier
et dossier, " data " si on veut être universel ! Le grand défi du radiologue est de ne pas se tromper
dans la gestion de ces données. De plus la gestion de l’image n’est qu’un appendice qui se greffe sur
le dossier administratif, d’où la nécessité d’accorder la priorité au choix du RIS.
Le contexte est difficile, la rumeur de notre communauté exprime quotidiennement une déception, un
mécontentement, une colère à l’encontre des éditeurs de logiciels.
Sont-ils les seuls fautifs ?
Dr J. Besse
Quand et pourquoi
changer un RIS ?
Votre système ne marche plus très bien,
il est vieux, amorti, et obsolète, vos
prestataires se sont volatilisés dans la
tourmente des cessions-fusions, pas d’évolution possible, on ne peut pas utiliser l’intégration de Senolog, aucun suivi
des tiers payant, votre comptable s’arrache les cheveux et allonge ses factures … C’est dommage, parce que vos
secrétaires se sont habituées et tout
compte fait elles les aiment bien ces
écrans noir et vert.
matique comme un outil de production
au même titre que les autres matériels
de diagnostic et de ce fait y consacrer
un budget en conséquence, sachant,
qu’outre l’acquisition du système, il évoluera dans le temps et que vous lui demanderez en permanence de nouvelles fonctionnalités payantes.
Accueil –dossier patient
Facturation,
Rendez-vous,
Statistiques-outils d’évaluation
Diffusion
Liaison avec les images
Qui doit choisir ?
Vous écoutez vos associés ? Prends le
moins cher !
L’informaticien de la clinique ? Prenez le
même système que la clinique !
Mais il est évident que vous ne dérogez Vous suivez les recommandations
pas à la CCAM et
ci-jointes de la
autres obligations rèFNMR ? La grille est
glementaires, qu’il
informative et vous
“ Il faut considérer
faudra bien référenpouvez en extraire
l’investissement
cer toutes vos images
un des critères déciinformatique
DICOM et que la
sionnels.
comme un outil
nécessité d’outils
Votre informaticien
d’évaluation ou plus
ou votre consultant
de production. ”
généralement qualiinformatique ? Bien
tatifs vous semble
sur, lui plus que tout
pressante.
autre saura vous expliquer les technologies et leurs impacts mais attention !
Il faut considérer l’investissement infor- Ces professionnels sont plus séduits par
1
l’élégance des solutions techniques que
par leur coût et leur convivialité !
La décision est donc collégiale mais il
faut avant tout définir le périmètre
fonctionnel du système que vous allez
choisir :
Les critères du choix
La SSII (cf grille) : a priori vous n’avez
pas vocation d’être un laboratoire d’expérimentation d’une micro-start-up surtout si vous n’avez pas dans votre effectif un informaticien confirmé et le temps
du bidouilleur maison pour faire un programme à la carte est révolu : il faudra
vous adapter à l’offre existante !
La typologie du cabinet : un point fondamental pour les multi-sites. La plupart
des systèmes fonctionnant au travers
d’un serveur centralisé, la fonctionnalité
RIS : Radiologic information system
5
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
dépend de la vitesse de connexion et lisation simultanée avec incidence sur le
des performances du serveur relati- coût.
ves aux nombres de postes. Les démonstrations ne se font jamais en si- Les logiciels : le traitement de texte et
tuation réelle, le plus souvent en d’autres fonctions peuvent fonctionner
mono-poste, et, à l’usage, on est tou- avec des logiciels gratuits (free-ware )
jours déçu par la lenteur du système. ou grand-public. Se méfier des logiciels
Les sociétés " ou" propriétaires " pour
blient " souvent de
lesquels les modificamentionner le surtions sont parfois très
coût induit par un
onéreuses.
“ Le choix d’un RIS
gros ser veur, une
est une décision
large bande pasL’ergonomie : inévistratégique. ”
sante, des gros détablement, la noubits… Exigez des
veauté d’un logiciel
performances en sidérange mais il faut
tuation sachant que
savoir passer ce cap.
le prix (hard-ware, abonnement…) Un bon indicateur est de compter le
s’en ressentira.
nombre de clics pour une opération
donnée : exigez le moins de clics possiLa technologie :
ble.
Choisir un environnement
universel et stable
Les évolutions : d’abord, s’assurer que
L’interface Web semble
les technologies le permettent parce
devenir le standard
que vous aurez inévitablement pendant
La base de données doit être solide la durée d’amortissement des nouvelLe rôle du conseil informatique
les fonctionnalités à installer.
est primordial
L’offre de prix doit obligatoirement les
Les sécurités : que ce soit au niveau des prévoir sachant que le temps passé à
utilisateurs, des intrusions, de la sauve- développer des fonctionnalités a un
garde des données, il parait raisonnable coût. (cf. ci-dessus).
de faire un audit de votre système et
de l’intégrer dans le budget.
Les partenariats : Beaucoup de SSII arCe point est fondamental.
gumentent sur des partenariats avec
des constructeurs (modalités ou Pacs ).
Les licences : soit par poste, soit par uti- Il s’agit souvent d’effet d’annonce pure-
ment commercial. Il est en effet obligatoire qu’un RIS sache converser avec un
fichier DICOM : c’est le premier des
pré-requis.
Réactivité de la SSII : l’éditeur doit vous
proposer un moyen d’exprimer vos doléances et les évolutions souhaitées par
l’intermédiaire d’un club d’utilisateurs
qu’il anime régulièrement : réunions, forum….
L’offre : Le prix public n’existe pas.
• La marge de négociation est importante.
• Bien définir l’architecture de votre
cabinet : nombres de sites (distance ?),
nombre de postes, de licences,
prévoir les extensions et les
évolutions dans le dimensionnement de l’installation,
intégrer le coût de la migration et de la récupération des
données antérieures.
Le choix d’un RIS est une décision stratégique. Il se fond dans le système de
gestion des images et tous deux devront
savoir alimenter le Dossier Médical
quelle que soit sa forme.
Comme avec les nouvelles techniques d’imagerie, nous conserverons une longueur d’avance si nous possédons une
bonne exploitation de notre système d’information. ■
Addendum au dossier RSNA 2005
PLANMED
A côté de son mammographe analogique Sophie, Planmed présente maintenant le " Nuance ", numérique plein
champ (Sélénium) avec deux possibilités de capteurs (17 x 24 ou 24 x 30 cm) et des solutions ergonomiques (Side
Access, Max View Positioning). Une station dédiée (Softview) peut recevoir un CAD en option. La Tomosynthèse
est en expérimentation.
6
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
ENFIN UN LOGICIEL AGREE
POUR LA CCAM
é
é
r
g
A
M
A
C
C
(www.cnda-vitale.org)
RADIOPLUS5
Serval Informatique
Le système incontournable au service de la radiologie depuis 1981
RETOUR NOEMIE
AVEC POINTAGE
AUTOMATIQUE
INTERCONNECTION
DES SITES
LOGICIEL DE
RECONNAISSANCE
VOCALE
FRAPPE DES COMPTES
RENDUS D PORT S
LOGICIEL DE
RENDEZ-VOUS
SERVAL INFORMATIQUE
EXTERNALISATION
DES SAUVEGARDES
DICTEE
NUMERIQUE
CONNECTION
AVEC DES SYSTEMES
EXTERIEURS
(Hprim, Dicom
etc)
ET BIEN D?AUTRES
OPTIONS
(Client leger, Audit
et conseil, Logiciel
d? valuation
etc)
SERVAL INFORMATIQUE AU SERVICE DE LA RADIOLOGIE DEPUIS 1981
6, Ave Sully Prud’homme - Centrale Parc - batiment 6 - 92298 CHATENAY MALAB
T l. : 01 40 91 93 93 - Fax : 01 40 91 05 40
Editeurs
AÏSSA KHÉLIFA & STÉPHANE THIROUX
Stercis
Le management de la relation
avec un prestataire informatique
Une relation avec un prestataire informatique se construit fondamentalement à l’occasion du processus d’achat.
Un grand nombre des difficultés ultérieures rencontrées avec un
prestataire pourraient être résolues par une approche plus rigoureuse lors de la négociation.
Aïssa Khélifa
Stéphane Thiroux
La première étape réside dans l’élaboration de spécifications fonctionnelles.
Celles-ci sont fondées sur une expression des besoins des utilisateurs et une
analyse de l’existant.
L’analyse de l’existant doit permettre de
décrire avec précision :
❏ l’état du parc matériel (matériel, réseau, …),
❏ les moyens de communications entre les éventuels différents sites
(connexion haut débit, sites regroupés, accès internet à bas débit, etc….),
❏ le contexte de l’installation (installation en cabinet de ville, en clinique,
dans le cadre d’un GIE),
❏ le " chemin " du patient, c'est-à-dire
l’ensemble des points de contacts entre le patient et le système d’information. Ce chemin retrace en fait l’organisation du cabinet,
❏ l’état quantitatif et qualitatif du parc
de logiciels.
La description de l’état du parc de
logiciels doit faire figurer les versions des licences disponibles, les
droits existants ou à acquérir, une
description précise des fonctionnalités (ce que fait actuellement le logiciel) ainsi qu’un recensement détaillé des dysfonctionnements.
L’expression des besoins doit s’appuyer
sur un questionnement de l’ensemble
des utilisateurs. Elle doit répondre à plusieurs questions.
❏ Quelles sont les attentes des utili-
8
sateurs ? Selon quel mode de travail
sont-ils organisés ? D’où doivent-ils
avoir accès au système d’information
du cabinet ? Existe-t-il une hiérarchie
déjà fixée ou implicite des accès ?
❏ Quel est le projet stratégique du
groupe ? Envisage-t-il des regroupements, est-il dans une logique de sites
multiples, envisage-t-il un partenariat
avec un établissement hospitalier
doté d’un RIS propre, etc… ?
❏ Quel est le volume anticipé de
données sur une base annuelle ?
Au terme de cette étape, le promoteur
doit réaliser un travail de synthèse qui
recensera notamment une définition
précise de l’écart entre l’expression des
besoins des utilisateurs et l’existant. Ce
travail est particulièrement important
pour éviter des désillusions ultérieures.
Il permet également de bien valider l’étape d’expression des besoins.
Nous recommandons également
de décrire de manière détaillée
des cas d’utilisation. Les méthodes
de pilotage de projet informatique
recourent de manière quasi-systématique à de tels " user cases ". Les
cas d’utilisation vont décrire dans
le détail un nombre limité de cas
" emblématiques " et ce que le système d’information fait ou ne fait
pas à ce jour (ex : nombre de clics
nécessaires pour saisir l’identité
d’un patient, temps de saisie d’un
acte, nombre d’écrans utilisés,
interface avec l’OPIM, etc…..).
Les spécifications fonctionnelles constituent le cœur du cahier des charges
adressé aux éditeurs.
Nous recommandons vivement d’y
mettre le moins possible de technique
informatique et le plus possible de besoin d’organisation décrit de la manière
la plus précise possible : un cahier des
charges doit être un document exprimant avec précision " voilà comment
nous voulons que notre système fonctionne ".
Nous recommandons vivement de hiérarchiser les fonctionnalités en trois niveaux : les fonctionnalités impératives,
les fonctionnalités préférentielles, et les
fonctionnalités facultatives (soit en termes de délai, soit en termes de prix).
Cette hiérarchisation sera un critère déterminant de l’analyse des offres.
Au contraire des spécifications fonctionnelles, à vocation peu technique, la description technique détaillée de votre
installation existante est indispensable
pour permettre à l’éditeur de la valider
avec ou sans réserve ou au contraire de
proposer une remise à niveau.
Le niveau de service attendu fait également partie des spécifications fonctionnelles. Vous devez décrire de manière
argumentée ce que vous attendez
(disponibilité de la hot-line, temps maximum d’interruption acceptable, etc…)
Enfin, vous devez définir un calendrier
prévisionnel réaliste.
L’analyse détaillée des réponses cons-
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
titue la deuxième étape. Elle nécessite
l’élaboration d’une grille de comparaison. Chaque fonctionnalité majeure doit
être évaluée selon le critère de priorité
retenue et son niveau d’accomplissement de l’intégration dans le produit.
Le schéma ci-dessous résume les différentes possibilités d’intégration d’une
fonctionnalité.
De manière schématique, une fonctionnalité " impérative " doit impérativement être intégrée dans le produit ou,
au pire, être en cours d’intégration dans
une version connue 1. A l’inverse, une
fonctionnalité non impérative pourra –
le cas échéant – figurer dans les versions
" à venir " mais non définies.
L’analyse fonctionnalité par fonctionnalité permet de définir un score par éditeur selon le critère de pondération retenue initialement, qui doit bien
entendu être défini localement.
Cette première analyse permet d’élaborer une short-list et de faire un retour formalisé vers les éditeurs destiné
à demander :
❏ des éclaircissements sur tous les
points non conformes aux spécifications fonctionnelles,
❏ un calendrier contractuel de mise
en œuvre,
❏ une nouvelle offre détaillée.
La troisième étape correspond à l’analyse d’une deuxième offre des éditeurs
short listés.
Cette offre doit, selon nous, comporter
impérativement le détail :
❏ des logiciels,
❏ du coût du matériel (poste à
poste) et de ses spécifications techniques,
❏ des contraintes techniques d’installation du réseau,
❏ de l’installation, du paramétrage et
de la formation,
❏ de la maintenance.
Le détail des logiciels doit comporter
impérativement :
❏ Le coût de la licence du logiciel
métier, avec le numéro de version qui
sera délivrée à l’installation.
❏ Les spécifications détaillées et le
coût des logiciels annexes qui peuvent faire évoluer considérablement
la facture finale :
• Le gestionnaire de base de données (sur le poste serveur ou sur
les postes clients), avec le numéro
de version fournie.
• Le gestionnaire de " middleware ",
c'est-à-dire l’application susceptible
de distribuer l’information du serveur vers les postes clients.
• Les logiciels de bureautique utilisés (penser à l’option des logiciels
libres).
• Les applicatifs (antivirus,…. 2).
❏ Le coût du hardware :
• Nombre et nature des postes
avec leurs spécifications détaillées…
• … dans une configuration minimale pour tenir trois ans (par
exemple, aujourd’hui prendre 512
Mo de RAM, sur une seule barrette pour prévoir une éventuelle
extension).
• Détails des périphériques nécessaires (lecteurs CD/DVD, nombre
de lecteurs Sésam-Vitale).
7
Intégrée
ARBRE DE SELECTION
Dans contrat
Version connue
Version inconnue
Fonctionnalité
Hors contrat
Dans contrat
6
5
4
En cours
Hors contrat
3
Non intégrée
Date connue
Pas en cours
Dev Spécifique
Jamais
© Stercis 2004
Date inconnue
2
1
0
On appelle " version connue " d’un produit une version numérotée dans le processus de développement interne de l’éditeur, dotée d’une date
prévisionnelle d’achèvement et des ressources nécessaires à sa réalisation.
2
voir sur ce point l’article sur la sécurité
1
9
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
• Configuration détaillée du (des)
serveur(s).Y compris dans les plus
petites configurations, le serveur
doit impérativement être une machine dédiée.
• Coût de l’installation et de la
mise en route.
• Il est également indispensable de
faire valider par écrit par l’éditeur
que votre réseau est conforme à
ses spécifications. Dans ces conditions, il ne pourra pas s’abriter plus
tard, comme cela peut être le cas
(à tort mais aussi parfois à raison)
Acheter son matériel en direct ?
Il convient tout d’abord de bien
connaître la politique de l’éditeur.
Certains éditeurs n’ont pas de réticences à ne vendre que la partie logicielle, d’autres préfèrent packager
leurs offres.
Les marges sur le matériel – à l’exception des serveurs – sont relativement limitées et l’économie attendue
d’un achat en direct est donc faible si
les prix ont été bien négociés. C’est
pourquoi il est indispensable de
disposer d’un devis détaillé sur la partie " matériels " afin de pouvoir le
comparer à un achat en direct.
L’un des risques souvent évoqué
dans l’achat du matériel en direct est
le rejet mutuel de responsabilité entre le fournisseur de hardware et l’éditeur. Dans le cas d’un achat en direct, ce risque peut être minimisé par
❏ Les spécifications du réseau
• Nous recommandons vivement
de dissocier totalement le réseau
de votre site de la procédure d’achat.Votre réseau interne doit être
conçu pour supporter plusieurs
applications (la bureautique, le RIS,
le PACS, un serveur de résultats,
votre logiciel de gestion de la qualité, etc….) et ne doit donc pas
être lié à une seule fonctionnalité.
• Il est donc indispensable de faire
préciser par les éditeurs la configuration minimale de votre réseau
pendant toute la durée du contrat
de maintenance. L’éditeur peut en
effet prévoir dans un délai proche
des évolutions majeures nécessitant une configuration technique
différente.
10
une reconnaissance de la part de l’éditeur que le matériel acheté est
conforme à ses spécifications. Il
convient de prévoir dès le départ (et
de suivre ensuite dans la durée) des
procédures claires de réinstallation et
étendre le cas échéant le contrat de
maintenance logicielle aux frais prévus ou non liés à une réinstallation
complète. Ceci doit bien entendu impérativement être négocié dès la
procédure d’achat.
La qualité de la maintenance est également un facteur important. En cas
d’achat direct, il est indispensable de
prévoir un excellent contrat de maintenance. Dans le cas d’une vente par
l’éditeur, il faut savoir qu’a priori le
matériel ne sera pas maintenu par
l’éditeur lui-même mais par un prestataire local, dont la qualité peut être
très variable.
derrière des performances insuffisantes du réseau.
Nous reviendrons un peu plus loin sur
la problématique de l’installation et du
contrat de maintenance.
A ce stade commencent les visites sur
sites et la négociation financière. Sur la
négociation financière, il est indispensable d’évaluer le coût de possession du
système sur trois ans, notamment sur la
partie " contrats de services " qui reste
souvent la moins facile à analyser. La négociation financière est souvent le point
fort des radiologues, mais la pression
exercée sur l’éditeur se fait parfois au
détriment de la qualité ou de la quantité
de certaines de ses prestations.Afin d’éviter de fortes déconvenues, il convient
d’être aussi précis dans les termes
contractuels que dans les conditions financières.
Il peut être utile également de demander des compléments d’informations à
son éditeur sur sa police de responsabilité civile professionnelle. En effet, la
responsabilité du radiologue – dans le
cas d’un incident lié au système d’information – pourrait se voir engagée, et il
n’est pas anodin de pouvoir se retourner le cas échéant contre son fournisseur.
La négociation financière est souvent
précédée d’une visite sur site. Celle-ci
doit se faire dans un site comparable en
taille et en fonctionnalités. Il faut se faire
préciser par écrit par l’éditeur si le site
visité est " site de référence " et qu’il bénéficie à ce titre d’avantages contractuels. L’agenda de la visite doit être formalisé. Il doit comporter – outre la
présentation – un temps hors de la présence de l’éditeur et le test de quelques
cas d’utilisation élaborés lors des spécifications fonctionnelles initiales. Ceci
permet de tester le logiciel hors des
procédures de démonstration prévues
par l’éditeur. Le compte rendu écrit de
la visite doit être rédigé et adressé à l’éditeur avec les défauts constatés lors de
la visite.
Ce document, ainsi que l’ensemble des
échanges antérieurs, sera annexé au
contrat qui doit être très détaillé. Que
penser d’un éditeur qui arrive au terme
de ce parcours d’échanges avec un
acheteur et ne s’avère pas en mesure
de proposer un contrat détaillé ?
Le contrat doit également prévoir les
droits du radiologue à récupérer ses
données et les conditions dans lesquelles ce droit s’exerce. La signature du
contrat semble le moment le plus adéquat pour prévoir les conditions dans
lesquelles les données pourront être réexportées dans le futur vers un autre
logiciel.
Après l’achat commence la procédure
d’installation et de paramétrage, les recettes provisoires et définitives.
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Pour l’installation et le paramétrage, il
convient de fixer une date " raisonnable " avec l’éditeur. Mettre une forte
pression pour accélérer un processus
instable peut aboutir parfois à des catastrophes. Autant prendre le temps
de faire les choses bien.
L’installation et le paramétrage nécessitent du temps. Les modalités doivent
en être connues à l’avance. Quels sont
les pré-requis, délais, quelle méthode
sera employée, quelles interactions
avec le fonctionnement de l’activité ?
Qui est mobilisé dans le cabinet ?
du fonctionnement normal du logiciel sur les postes clients,…..),
❏ la liste détaillée de tous les éléments prévus au contrat, dûment
installés et en état de fonctionner,
❏ la liste des éléments en attente
avec le calendrier contractuel de
correction,
❏ l’attestation de dépôt des codes
sources auprès d’une tierce partie.
Nous recommandons de refuser de
signer la recette provisoire en cas de
désaccord avec l’éditeur. Par ailleurs, si
la recette provisoire indique plus de
20 % de problèmes en attente (ou si
une
fonctionnalité majeure n’est pas
Il est indispensable d’envisager une sofonctionnelle),
nous vous recommanlution de repli si l’installation ne se dédons également de
roule pas au rythme
refuser la recette
prévu. Rien de plus
“
L’ensemble
des
provisoire.
Des pérageant de voir un
nalités
de
retard
technicien repartir le
procédures apportent
doivent
être
envisasoir et un nouveau
au vendeur une
gées dès la négociaarriver le lendemain
meilleure
lisibilité
tion
des termes du
… ou plus tard.
et
à
l’acheteur
contrat.
L’éditeur
doit
une sécurité réelle. ”
contractuellement
La recette définitive
s’engager sur les mone
doit
intervenir
qu’après 30 à 60
dalités de l’installation pour un prix
jours
de
fonctionnement
en routine
forfaitaire. Ceci nécessite qu’il ait
de
toutes
les
fonctionnalités,
ie deux
préalablement validé le terrain sur lemois
après
la
correction
effective
de
quel il intervenait.
tous les problèmes listés lors de la reDe son coté, le radiologue doit avoir cette provisoire. La recette définitive
pris pour de bon un certain nombre nécessite impérativement la présence
de dispositions. Allègement de l’acti- conjointe du radiologue et d’un reprévité, présence effective et disponibilité sentant de l’éditeur. Il ne s’agit pas
de sa part, motivations et formations d’une formalité mais bien d’un acte
important qui marque la conclusion
des équipes.
de l’acte de vente et le début de la
Au terme de l’installation et du para- période de maintenance.
métrage intervient la recette provisoire. Comme toutes les étapes, celle- Le contrat de maintenance fait l’objet
d’un chapitre particulier dans l’article
ci est détaillée.
sur la sécurité informatique.
La recette provisoire comprend au
De manière schématique, le contrat
minimum :
de maintenance doit comporter tout
❏ la certification détaillée de la qua- d’abord la définition de ce que l’éditeur entend par " versions majeures ",
lité du réseau par l’éditeur,
❏ une description détaillée du ma- " versions mineures ", et " révisions /
tériel installé conforme aux spécifi- corrections ". En effet, si les deux derniers items sont fréquemment inclus
cations,
❏ si le matériel est fourni par l’édi- dans le contrat de maintenance, les
teur, les rapports de test (procédure versions majeures en seront parfois
de stress sur le serveur, attestation exclues.
11
Le contrat de maintenance doit ensuite définir ce qui est réellement de la
responsabilité de l’éditeur. La maintenance corrective (gestion des bugs….)
et la maintenance applicative (gestion
des évolutions) couvre-t-elle :
❏ le logiciel de RIS,
❏ le gestionnaire de base de données,
❏ les logiciels de middleware,
❏ les systèmes d’exploitation ?
Cette question ne se limite pas au
coût des licences. A titre d’exemple,
qui est responsable dans le cabinet de
l’installation et du paramétrage de XP,
version SP2, qui vient combler une
faille majeure de sécurité de Windows
XP mais qui comporte un firewall intégré susceptible de bloquer un certain nombre d’applications ?
Selon quelles modalités la maintenance logicielle est-elle réalisée ? La
télémaintenance est-elle sécurisée
(voir l’article sur la sécurité informatique) ?
Outre les éléments déjà évoqués de
responsabilité de la maintenance des
matériels, le contrat de maintenance
doit comporter une indication claire
sur les trois éléments du support :
❏ quel temps de réponse de l’éditeur à une demande de mise en jeu
de la maintenance ?
❏ quel temps d’intervention de la
maintenance ?
❏ quel engagement prend l’éditeur
en terme de temps de rétablissement ?
Dans la pratique, l’ensemble des procédures évoquées, si elles peuvent s’avérer contraignantes, appor tent au
vendeur une meilleure lisibilité et à l’acheteur une sécurité réelle, améliorant
ainsi leur satisfaction mutuelle. Une
partie plus ou moins importante du
processus d’achat (élaboration du
Cahier des Charges, procédures de
tests, etc…) peut par ailleurs faire l’objet de prestations externes. ■
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
AÏSSA KHÉLIFA & STÉPHANE THIROUX
Stercis
La sécurité informatique
des cabinets d’imagerie médicale
La sécurité informatique n’est pas seulement le terme à la mode dans le monde des nouvelles technologies, elle représente un élément essentiel à la protection de - et à l’accès à -l’information.
Dans votre pratique quotidienne de
radiologue, vous avez dans votre système informatique de l’information médicale nominative patient. Il vous appartient donc de mettre tout en œuvre
pour protéger et garantir l’accès à vos
données. Vous devez garantir à votre
patient une protection maximale de
son dossier médical.
Le terme de " risque ", souvent associé à " sécurité ", se caractérise
par l’équation suivante :
Risque =
Menace x Vulnérabilité
Contre-mesure
La menace représente le type
d'action susceptible de nuire dans
l'absolu, tandis que la vulnérabilité
représente le niveau d'exposition
face à la menace dans un contexte
particulier. Enfin la contre-mesure
est l'ensemble des actions mises en
oeuvre en prévention de la menace.
Afin de pouvoir sécuriser un système, il
est nécessaire d'identifier les menaces
potentielles.
Le but de cet article est de décrire les
éléments essentiels qu’il faut mettre en
œuvre pour garantir la sécurité informatique. Enfin, on ne peut parler sécurité sans parler de faille, ou de trou
laissé ouvert par une mauvaise administration du système ou l’utilisation de logiciels non sécurisés.
Qu'est-ce que la sécurité
informatique ?
La sécurité informatique, d'une manière
12
générale, consiste à assurer que les ressources matérielles ou logicielles d'une
organisation sont uniquement utilisées
dans le cadre prévu.
mier temps une politique de sécurité,
c'est-à-dire :
La sécurité des systèmes informatiques
se cantonne généralement à garantir les
droits d'accès aux données et ressources d'un système en mettant en place
des mécanismes d'authentification et de
contrôle permettant d'assurer que les
utilisateurs des dites ressources possèdent uniquement les droits qui leur ont
été octroyés.
Il convient de procéder à la nomination
d’un administrateur interne au centre
(médecin, secrétaire, …), Cette personne est un responsable hiérarchique
et non un administrateur informatique,
il procède à la définition de la cohérence avec la politique de sécurité retenue et conseille la stratégie à mettre
en œuvre
La sécurité informatique doit toutefois
être étudiée de manière à ne pas empêcher les utilisateurs de développer les
usages qui leur sont nécessaires, et de
faire en sorte qu'ils puissent utiliser le
système d'information en toute
confiance. C'est la raison pour laquelle il
est nécessaire de définir dans un pre-
Il est plus que nécessaire, pour une
bonne mise en place de la stratégie de
sécurité, d’affecter un login/mot de
passe par utilisateur par défaut et pour
l’ensemble du personnel ayant accès.
❏ Elaborer des règles et des procédures à mettre en oeuvre dans les
différents services de l'organisation.
La sécurité informatique consiste généra❏ Définir les actions
lement en quatre
à entreprendre et les
principaux objectifs :
“ Afin de pouvoir
personnes à contacsécuriser un système, ter en cas de détec❏ L'intégrité, c'estil est nécessaire
tion d'une intrusion.
à-dire garantir que
d'identifier
❏ Sensibiliser les utiles données sont
lisateurs aux problèbien celles qu'on
les menaces
mes
liés à la sécurité
croit être.
potentielles. ”
des systèmes d'infor❏ La confidentiamations.
lité, consistant à assurer que seules les personnes autoLa politique de sécurité est donc l'enrisées aient accès aux ressources.
❏ La disponibilité, permettant de semble des orientations suivies par une
maintenir le bon fonctionnement du organisation (à prendre au sens large)
en terme de sécurité. A ce titre elle se
système informatique.
❏ La non répudiation, permettant de doit d'être élaborée au niveau de la digarantir qu'une transaction réalisée rection de l'organisation concernée, car
elle concerne tous les utilisateurs du
ne peut être niée.
système.
La mise en place
Gestion des profils
d'une politique de sécurité
Cependant, dans certains cas, on peut
dégrader la stratégie en utilisant le lo-
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
gin/mot de passe par poste. Il faut cependant faire attention au dégagement
de la responsabilité des utilisateurs dans
ce cas.
Cette stratégie peut poser des problèmes en cas de maintenance et de manipulation techniques par le support
technique de l’éditeur dans le cadre,
par exemple, d’une manipulation faite
par un utilisateur à la demande du
support.
Il est important aussi d’intégrer une règle de renouvellement des mots de
passe avec une définition de la durée de
vie des ces derniers (maximum 2 mois)
et de règle de non utilisation de mot de
passe identique, voire trop simple.
Le réseau interne
Le réseau, véritable colonne vertébrale
du cabinet, nécessite de prendre des
mesures de protection importantes.
La validation du débit du réseau doit
être garantie (par la société qui a procédé à son installation) pour une plus
grande disponibilité. La norme, en ces
temps de haut débit, est de 1Go/bits
pour les serveurs et les modalités d’imageries et de 100Mo/bits pour les
postes de travail.
l’installation, il faut nécessairement procéder à la mise en place de la protection par WEP 128Bits. Cette fonction
permet de n’autoriser l’accès qu’aux
personnes munies d’une clé défini par
l’administrateur du réseau.
Une autre protection consiste à limiter
l’accès à certaine postes (protection par
adresse MAC de la car te réseau :
adresse unique), N’oubliez pas qu’après
la pose d’un tel point d’accès votre réseau reste visible par l’extérieur de votre cabinet, et demeure donc assujetti à
des attaques.
Accès à Internet
Une protection du bouton d’arrêt et
une protection d’accès aux disques durs
permettent de se garantir contre une
action de malveillance. De plus, une protection par onduleur avec un système
d’arrêt " propre " en cas de coupure général du courant, permet d’éviter les
micros coupures mais surtout de bien
arrêter le serveur en cas d’arrêt obligatoire en garantissant la consistance de
l’ensemble des informations.
Si vous possédez dans votre réseau un
ou plusieurs postes ayant accès à
Internet, un certain nombre de règles
sont à respecter :
❏ Utilisation d’un FireWall physique
et non seulement logiciel : Le parefeu permet de bloquer le trafic non
désiré au sein de votre réseau.
❏ Utilisation du NAT (Network
AdressTranslation) : Ce système permet de rendre ‘non accessibles’ les
postes au sein du votre réseau
interne.
❏ Utilisation d’un antivirus avec une
mise à jour régulière (quotidienne).
❏ Mise à jour régulière des postes de
travail pour la correction des failles de
sécurité.
Les éléments actifs (hub, switch, …) doivent être protégés par un onduleur
pour éviter les micros coupures de ré- La solution idéale consiste en la séparation des postes de
seaux et installés
travail
et des postes
dans une armoire de
“ Le réseau, colonne
ayant
accès
à
brassage sécurité.
vertébrale
Internet.
Cela
permet
L’ensemble des câdu cabinet, nécessite de se garantir à
bles réseaux, dans
des mesures
100% des attaques
l’armoire de brasde
protection
et
aler tes de virus.
sage, ne doivent pas
Cependant,
ce genre
supporter leurs proimportantes. ”
de technique est rapre poids pour éviter
rement possible au
le sectionnement des
câbles avec le temps et doivent donc sein d’un cabinet.
être accrochés vers le haut.
Le serveur
Les nouveaux réseaux sans fils posent
des problémes important de sécurité. Le choix du lieu d’implantation est, lui
En effet, ces nouveaux points d’accès ne aussi, très important. En effet, le serveur
sont livrés sans aucune configuration et qui stocke vos données doit être mis
sans aucune protection active. Lors de dans un lieu sécurisé. Cet endroit est
13
dédié et surtout pas dans un lieu " public " de votre cabinet. Le serveur doit
disposer d’un environnement adéquat
et intégrer un système de refroidissement et de ventilation suffisant.
Le serveur est obligatoirement un serveur dédié. L’utilisation de serveur non
dédié augmente le risque d’arrêt total
du système d’information en cas de
plantage d’un logiciel sur le serveur. Ce
type d’architecture ne devant faire l’objet d’aucun sacrifice financier, rejetez
toute proposition d’un fournisseur de
matériel qui, pour des raisons économiques, préfère proposer cette option.
Normalement, les serveurs, pour une
meilleure disponibilité des ressources,
sont repartis de la façon suivante :
❏ Serveur de contrôleur de domaine
❏ Serveur d’applications
❏ Serveur de base de données
On peux regrouper l’ensemble des ces
serveurs sur une seule machine selon
l’importance de l’architecture retenue
et du nombre d’utilisateurs sur le système d’information.
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Il convient d’assurer au maximum le
fonctionnement en continu avec une architecture en double alimentation et
double carte réseaux. Cela permet en
cas de panne, et pour des coûts modérés, de bénéficier de protections simples.
Dans le cadre du stockage physique, l’idéal est de passer par un stockage de
type Raid 5. Ce stockage, qui nécessite
au minimum trois disques durs, permet
de continuer de travailler en cas de défaillance d’un disque dur mais aussi de
changer le disque défaillant sans arrêt
du serveur.
L’idéal est la gestion en cluster (copie simultanée des données en double), mais
son coût reste très élevé et peu de systèmes d’information et de base de données sont capables de gérer ce mode
de fonctionnement en continu.
La sauvegarde des données passe par
un support amovible de type classique
(Bande magnétique, DAT, Dvd, …). Il ne
faut pas accepter des supports non traditionnels qui se révéleront plus chers
à l’exploitation que les autres.
La connexion doit être directe sur le
serveur et la capacité de stockage suffisante pour faire tenir l’ensemble des
données sur un minimum de trois ans.
Il arrive trop souvent que la sauvegarde
soit très rapidement limitée en place et
qu’aucun mesure d’extension ne soit
prise.
14
Le poste de travail
Le poste de travail, déjà décrit dans l’article sur le management, doit répondre
lui aussi à cer tains critères. L’amortissement du poste, prévu actuellement
pour trois ans, doit donc répondre à
des pré-requis techniques.
❏ Disque dur d’une capacité minimum de 60Go.
❏Taille de la mémoire vive (RAM) de
512Mo minimum.
Une protection du poste par onduleur
peut être nécessaire si le réseau électrique est fragile. De plus si le poste est
dans un " lieu " public, ou s’il s’agit d’un
portable, il convient de mettre en place
des protections physiques (câble antivol).
Le profil " administrateur " n’est pas un
profil utilisateur standard. De ce fait, l’utilisateur quotidien du poste ne doit pas
avoir accès à l’ensemble des ressources
de la machine, tels que le lecteur de Cdrom, le lecteur de disquette. Attention
aux nouvelles intrusions de type clés
Usb, en effet, l’administration ne peut
actuellement facilement les interdire sur
les postes.
gérer les programmes non désirés, avec
la règle suivante : Rien sauf les programmes autorisés (système d’information,
traitement de texte, logiciel système vitale, …). Cette règle est très contraignante mais permet d’assurer une sécurité optimale sur le poste.
Enfin, et si l’accès à Internet est obligatoire pour votre fonctionnent quotidien
(Opim, SenoLog, …), il faut absolument
bloquer l’accès aux autres sites. C’est
une cause très fréquente d’attaques
d’installation de programmes non désirés sur le poste.
La politique de sauvegarde
Pour bien comprendre l’obligation de
la mise en place d’une politique de
sauvegarde, il convient de bien connaître les risques. Dans quel cas peut-on
perdre des données ?
❏ Virus : le risque zéro n’existe pas.
❏ Erreur de manipulation : le risque
est permanent.
❏ Vols, Inondation, Incendie : Cela
n’arrive pas qu’aux autres.
❏ Supports informatiques : ils sont
fragiles et périssables.
❏ Piratage (interne & externe) : ce
dernier point est en constante évolution ces dernières années.
L’installation d’un antivirus est obligatoire, et ce quelque soit le type de
poste et son accès ou non à Internet. La création d’une politique de sauvegarde passe d’abord
Les virus arrivent par
par
la nomination
d’autres moyens
d’un
responsable
qu’Internet. Il est im"
sauvegarde
", c’est à
portant aussi de bien
“ Il convient
lui
qu’il
revient
de
paramétrer la mise à
de
bien
connaître
définir
la
bonne
exéjour de l’antivirus et
les risques. ”
cution de la procéde s’assurer que cedure.
lui-ci s’exécute.
Un exemple de politique de sauvegarde
Dans le cadre d’un
pourrait
ressembler
à ceci :
poste de travail de type portable, n’oubliez pas que ce type de machine cor❏ Sauvegarde quotidienne : en fin
respond à un utilisateur mobile et non
d’activité, un suppor t distinct par
une machine mobile. Il est important, de
jour.
désigner un responsable sur ce poste
qui sera en charge en permanence de
❏ Sauvegarde hebdomadaire : à la
cette machine.
fin de l’activité de la semaine.
❏ Archivages mensuels : sur le mois
Dans un monde idéal, la plupart des
précédent, et conservé en dehors
systèmes d’exploitation permettent de
du cabinet.
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Le stockage des supports est très im- N’est-il jamais arrivé à l’éditeur de
portant, en effet ces derniers doivent télécharger une partie ou la totalité de
être mis dans des lieux différents que votre base de données pour des raisons d’analyse et de
le serveur, sinon, en
maintenance
? Si oui,
cas de sinistre, les
“
Pour
bien
respecter
qui
a
accès
à ces
sauvegardes sont indonnées
nominatiutiles. De plus, en
les obligations liées
ves patients, que decas de perte ou de
au dossier médical
viennent-t-elles dans
vol des suppor ts, il
électronique,
il
se
le
temps ?
est utile de crypter
doit
de
répondre
à
les données, le
certaines règles. ”
Il est très important
contenu ne doit
de définir contracêtre lisible que par
tuellement
les
conditions
d’accès aux
l’émetteur.
données, en spécifiant le ou les noms
Le responsable sauvegarde applique des responsables des données clients
une procédure qualité avec la tenue chez l’éditeur, mais également de défid’un registre contenant l’ensemble des nir les modalités d’accès à la télémaintenance. :
actions réalisées sur le sujet.
Ces derniers temps, un nouveau type
de sauvegarde est disponible, il s’agit
de la sauvegarde en ligne. Les avantages sont doubles : automatisation
des sauvegardes par cryptage (utilisant
des clés publiques/privées), plus de
supports à gérer. Cependant, le coût
reste plus élevé qu’une procédure
classique.
Accès extérieur
L’autre point sur la sécurité informatique est l’accès par l’extérieur à vos
données. En effet, beaucoup d’éditeurs
de système d’information utilisent des
produits de télémaintenance pour accéder à votre réseau pour mieux vous
dépanner.
C’est une véritable porte d’accès externe à votre réseau. En effet, par ce
moyen il est possible d’avoir un accès
complet aux données et à l’ensemble
des postes. Il convient de bien protéger cet accès pour faire un compromis entre sécurité et maintenance.
Autant le dire tout de suite, cet accès
est souvent peu sécurisé. Mise à part
une simple protection par login et
mot de passe, l’accès n’est presque jamais crypté, mais surtout vous n’avez
pas de contrôle dessus et vous ne savez pas qui fait quoi et qui récupère
quoi.
16
❏ Quand : lors des heures d’ouverture du site.
❏ Comment : l’attente en télémaintenance sur demande.
❏ Qui : Nom des personnes chez
l’éditeur autorisées à demander la
télémaintenance.
Il faut aussi spécifier la durée de
conservation des données et enfin un
engagement fort de l’éditeur à supprimer l’information après le règlement
de l’intervention ou dans un délai fixé.
De plus, c’est à vous (ou a votre administrateur) que revient le contrôle de
l’administration des logins/mot de
passe. En effet, dans un souci de simplicité, nombre d’éditeurs utilisent le
même login et mot de passe chez
l’ensemble de leurs clients ! Imaginez
enfin ce que pourrait faire un ancien
employé de votre éditeur ayant toujours accès à votre site.
mat Pdf par exemple), non modifiable
par le destinataire.
- Le compte rendu devrait être anonyme patient si son envoi est fait sur
une messagerie non sécurisée (par
exemple par Internet).
- Un accusé de réception doit être
systématiquement remis pour garantir
la bonne réception. Il doit être
conservé par l’émetteur.
Ces quelques règles permettent d’engager votre responsabilité sur la transmission d’informations médicales.
Dans le cas d’un serveur de résultats,
il convient aussi de respecter des prérequis :
❏ Accès par login et mot de passe,
géré par un administrateur au sein
du site.
❏ Cryptage en 128bits (SSL), identique au cryptage utilisé dans les sites de commerce en ligne sur
Internet.
❏ Compte rendu signé et protégé
(idem par envoi).
La mise en place d’une stratégie de sécurité informatique n’est souvent pas
la priorité au sein d’un centre d’imagerie médicale, et pourtant sans cela,
c’est la responsabilité même du radiologue qui est engagée lors de la saisie
d’informations nominatives patient
dans son système. ■
Transfert des vos informations
L’envoi de compte rendu par email ou
par cd-rom est devenu depuis plusieurs années une technique courante.
Cependant, pour bien respecter les
obligations liées au dossier médical
électronique, il se doit de répondre à
certaines règles :
- Le compte rendu doit être mis dans
une version protégée et signée (for-
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
ANNUAIRES ÉDITEURS
Nous avons demandé à chaque éditeur de remplir une grille de renseignements sur la société et le logiciel de
gestion de cabinet.
Pour la configuration de base, nous avons demandé le pré-requis suivant :
❏ Un site, avec un radiologue, 2 postes de travail (+ 1 serveur dédié) et 2 imprimantes
❏Télétransmission Sésame Vitale.
Les éditeurs sont classés par ordre alphabétique.
Voici leurs réponses au 30 septembre 2005 :
1 ACCEL … … … … … … … … … … … … 18
2 ACTIBASE … … … … … … … … … … … 19
3 ALTANTINER … … … … … … … … … … 20
4 ARAMIS INFORMATIQUE… … … … … … 21
5 EDL … … … … … … … … … … … … … 22
6 FAPI … … … … … … … … … … … … … 23
7 MEDICAE … … … … … … … … … … … 24
8 PENARANDA INFORMATIQUE … … … 25
9 RESSOURCES INFORMATIQUES … … … 26
10 SERVAL INFORMATIQUE … … … … … 27
11 WAID … … … … … … … … … … … … 28
F. A. P Informatique
Editeur de logiciels
F . A . P et AXIUM, 2 sociétés du Groupe AFER Informatique
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Editeurs
1 ACCEL
1.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
ACCEL
Sigle ou nom commercial utilisé
ACCEL
Numéro de SIRET
399 442 631 000 20
Adresse du siège social et des éventuels établissements
55 rue du 4 Août 1789
69100 VILLEURBANNE
Tél. 04 78 68 21 23
Date de création
06/01/1995
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL
Nom du ou des dirigeants
Thierry DEBAUMARCHEY
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
573 319 euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
573 319 euros
Nombre d’employés
5
1.2 Produit
Nom commercial
DOSSIERS RADIOLOGUE
Numéro de version en commercialisation
2.22
Date de la première commercialisation
07/1995
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
VISUAL FOXPRO
Plateforme de développement principal (Nom & version)
VISUAL FOXPRO
Couche middleware (Exemple Citrix)
CITRIX
Pré requis technique
Pentium 4 – 256Mo
Nombre de sites au 1er septembre
50
1.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Maintenance,Télémaintenance,
ADSL, Numéris
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi 8h-13h / 14h-18h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
4
Délai de réponse moyen
Immédiat
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui
1.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Licence de base + Licence par poste de travail
Prix de la configuration d’évaluation
Licence de base + Licence poste de travail +
Licence Sésame Vitale : 7 342 euros TTC
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
Maintenance : 10% TTC du prix total TTC
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
1 315,60 euro TTC + frais de déplacement
18
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
2 ACTIBASE
2.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
ACTIBASE
Sigle ou nom commercial utilisé
ACTIBASE
Numéro de SIRET
401 276 183 000 27
Adresse du siège social et des éventuels établissements
17 rue de la victoire
69003 LYON
Tél. 04 78 14 04 04
Date de création
01/06/1995
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL au capital de 47 150 euros
Nom du ou des dirigeants
Cédric MUNCHY et Alain MEUNIER
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
1 260 990 euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
1 260 990 euros
Nombre d’employés
16
2.2 Produit
Nom commercial
ACTIBASE RADIOLOGUE
Numéro de version en commercialisation
6
Date de la première commercialisation
01/06/1995
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS 2000 PRO
et MAC OS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
SGDBR 4ème Dimension, version 4D 2003
Plateforme de développement principal (Nom & version)
WINDOWS 2000 PRO
Couche middleware (Exemple Citrix)
Pré requis technique
WINDOWS 2000 PRO et MAC OS 9.02
Nombre de sites au 1er septembre
215
2.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone,Web (Actiweb),ADSL pour télémaintenance
Jours et heures d’ouverture
du support technique
Du lundi au vendredi 8h-13h15 / 14h00-18h30
Le samedi
Nombre de personnes dédiées
(support technique, hors intervention)
10 personnes dont 7 sédentaires + 3 itinérants
(formateurs dédiés)
Délai de réponse moyen
1h maximum pour prise en compte du problème
4h maximum pour la résolution du problème
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui
2.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Licence serveur + licence par poste
Prix de la configuration d’évaluation
Logiciel + Matériel (inclus Sésame vitale) :
18 162 euros TTC
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
1 180 euros TTC annuel
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
750 euros TTC + frais de déplacements
19
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
3 ATLANTINER
3.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
ATLANTINER SL
Sigle ou nom commercial utilisé
ATLANTINER SL
Numéro de SIRET
B 38 590 824
(Société basé en Espagne)
Adresse du siège social
et des éventuels établissements
Urb. Coral Mar
Local 37
38 630 COSTA DEL SILENCIO
TENERIFE – ESPAGNE
Tél. 00 34 922 733 066
Date de création
05/2000
(origine société : 01/01/1989)
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
EURL
Nom du ou des dirigeants
Olivier PRINZ
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
Nombre d’employés
3
3.2 Produit
Nom commercial
RADIO II
Numéro de version en commercialisation
9.09
Date de la première commercialisation
1991
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et MAC OS X
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
4D version 2003
Plateforme de développement principal (Nom & version)
MICROSOFT WINDOWS et MAC OS X
Couche middleware (Exemple Citrix)
Pré requis technique
Nombre de sites au 1er septembre
17
3.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone et Email
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi : 9h-12h – 14h-18h
Samedi et dimanche : 8h-22h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
2
Délai de réponse moyen
1h
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
3.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Monoposte ou multiposte, prix par poste
Prix de la configuration d’évaluation
Monoposte : 1 890 euros TTC
2 postes : 4 550 euros TTC
Poste supplémentaire : 912 euros TTC
+ options
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
De 206 euros à 346 euros TTC /an en monoposte
+ 181 euros TTC par poste supplémentaire
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
840 euros TTC
20
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
4 ARAMIS INFORMATIQUE
4.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
ARAMIS INFORMATIQUE
Sigle ou nom commercial utilisé
ARAMIS INFORMATIQUE
Numéro de SIRET
405 369 711 000 16
Adresse du siège social et des éventuels établissements
26 avenue Foch
57000 METZ
Tél. 03 87 75 60 37
Date de création
1996
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
EURL
Nom du ou des dirigeants
Michel SCHMELTZER
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
Bilan 2004 en cours de clôture, environ 300 000 euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
70% du CA sur les RIS en moyenne
Nombre d’employés
4
4.2 Produit
Nom commercial
ARAMIS INFORMATIQUE
Numéro de version en commercialisation
6.2
Date de la première commercialisation
1995
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et MAC OS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
4D 2004
Plateforme de développement principal (Nom & version)
WINDOWS XP et MAC OS X
Couche middleware (Exemple Citrix)
TERMINAL SERVER (en option)
Pré requis technique
Nombre de sites au 1er septembre
88
4.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone, Fax et email
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi 8h-19h
Le samedi 8h-16h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
2
Délai de réponse moyen
1 jour maxi
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui
4.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Monoposte
Serveur (inclus 2 postes clients)
Multisites
Prix de la configuration d’évaluation
Logiciel serveur + 2 postes : 4 999 euros TTC
Licence Sésame vitale 1.4 : 490 euros TTC
Poste serveur : environ 1 500 euros TTC
Poste client : environ 1 000 euros TTC
Imprimante laser : environ 600 euros TTC
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
790 euros TTC à 1 190 euros TTC / an
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
650 euros TTC
21
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
5 EDL
5.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
EDL
Sigle ou nom commercial utilisé
EDL
Numéro de SIRET
352 095 095 000 35
Adresse du siège social et des éventuels établissements
1031 chemin de la Seyne à Bastian
83500 LA SEYNE SUR MER
Tél. 04 94 10 99 95
Date de création
01/01/1994
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL
Nom du ou des dirigeants
Jean LORDET
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
3.6 millions d’euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
3.6 millions d’euros
Nombre d’employés
32
5.2 Produit
Nom commercial
XPLORE
Numéro de version en commercialisation
6.02
Date de la première commercialisation
06/94
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et LINUX (serveur)
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
ORACLE 9
Plateforme de développement principal (Nom & version)
MICROSOFT VISUAL STUDIO
Couche middleware (Exemple Citrix)
MICROSOFT TSE & CITRIX
Pré requis technique
Nombre de sites au 1er septembre
5.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone, Fax, télémaintenance
RNIS et ADSL
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi
9h – 12h30 et 14h-18h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
6
Délai de réponse moyen
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Non, le rétablissement est fonction de la complexité
5.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Par poste
Prix de la configuration d’évaluation
Non communiqué, nous ne fournissons pas
de configuration avec 2 postes,
nos coûts fixes sont trop élevés.
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
Non communiqué
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
22
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
6 FAPI
Groupement de 3 sociétés : AFER INFORMATIQUE,
F.A.P. INFORMATIQUE et AXIUM INFORMATIQUE
F. A. P Informatique
Editeur de logiciels
6.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
AFER INFORMATIQUE
Sigle ou nom commercial utilisé
F.A.P. INFORMATIQUE
Numéro de SIRET
326 824 257 000 17
Adresse du siège social et des éventuels établissements
192 rue Gabriel PERI
59 165 AUBERCHICOURT (siège)
Parc de la Plaine
15 rue de la distillerie
59493 VILLENEUVE D’ASCQ (Agence)
Tél. 03 20 41 50 00
Date de création
03 / 1983
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL
Nom du ou des dirigeants
Louis VETRI
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
CA consolidé 3 sociétés 1 852 564 euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
1 259 743 euros
Nombre d’employés
15
6.2 Produit
Nom commercial
CABRAD
Numéro de version en commercialisation
8.1
Date de la première commercialisation
1985
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et LINUX
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
Hyperfile et Postgres
Plateforme de développement principal (Nom & version)
WINDEV 8, MICROSOFT VB.NET et PHP5
Couche middleware (Exemple Citrix)
CITRIX
Pré requis technique
Réseau TCPIP et accès internet
VPN Conseillé en multisites
Nombre de sites au 1er septembre
180
6.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone, ADSL, Fax et Internet
Jours et heures d’ouverture du support technique
7 jours sur 7 / 24 h sur 24
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
3
Délai de réponse moyen
Réponse immédiate
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui sous 4 heures
6.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Module de base : 1 serveur, 1 poste
Module supplémentaire par poste
Prix de la configuration d’évaluation
Serveur dédié sous Linux : 500 euros HT
2PC : 1 000 euros HT,
2 laser : 600 euros HT
Logiciel RIS : 2 860 euros HT
Télétransmission : 1 400 euros HT
Soit : 6 360 euros HT
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
147 euros TTC / mois
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
760 euros HT
23
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
7 MEDICAE
7.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
MEDICAE
Sigle ou nom commercial utilisé
MEDICAE
Numéro de SIRET
447 956 640 000 18
Adresse du siége social et des éventuels établissements
35, parc d’activiés bompertuis
13120 GARDANNE
Tél. 0 826 626 893
Date de création
01/04/2003
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL
Nom du ou des dirigeants
Christophe BRASSEUR
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
171 000 euros au 30/09/2004
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
600 000 euros au 30/09/2005
Nombre d’employés
15
7.2 Produit
Nom commercial
RADIOLOG
Numéro de version en commercialisation
1.2.0.5
Date de la première commercialisation
19/04/2004
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et LINUX
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
MySql
Plateforme de développement principal (Nom & version)
HTML et PHP
Couche middleware (Exemple Citrix)
Non
Pré requis technique
WINDOWS XP et MICROSOFT WORD sur les postes clients
Nombre de sites au 1er septembre
250
7.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Hotline et support en ligne
Jours et heures d’ouverture du support technique
Ouverture 6 jours sur 7 de 8h à 19h,
le samedi de 9h à 12h + GSM
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
6
Délai de réponse moyen
1 minute
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Non
7.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Licence serveur monosite : 2 000 euros HT
Licence client monosite : 1 000 euros HT
Licence serveur multisite : 4 000 euros HT
Licence client multisite : 2 000 euros HT
Prix de la configuration d’évaluation
4 000 euros HT (logiciel)
4 000 euros HT (matériel)
Total : 8 000 euros HT
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
Maintenance serveur : 60 euros/mois
Maintenance client : 30 euros/mois
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
890 euros TTC
24
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
8 PENARANDA INFORMATIQUE
8.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
PENARANDA INFORMATIQUE
Sigle ou nom commercial utilisé
PENARANDA INFORMATIQUE
Numéro de SIRET
332 575 349 000 29
Adresse du siège social et des éventuels établissements
Immeuble France
73 avenue du château d’eau
33700 MERIGNAC
Tél. 05 56 97 96 18
Date de création
AURIZ 1985 (affaire en nom propre depuis 1981)
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SARL au capital de 47 150 euros
Nom du ou des dirigeants
Christian PENARANDA
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
1 416 174,26 euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
Nombre d’employés
10
8.2 Produit
Nom commercial
PIRAD (Penaranda Informatique Radiologie)
Numéro de version en commercialisation
3.41
Date de la première commercialisation
05/1985
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS et LINUX
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
MICROSOFT FOX PRO
Plateforme de développement principal (Nom & version)
MICROSOFT FOX PRO et MICROSOFT VISUAL BASIC
Couche middleware (Exemple Citrix)
Pré requis technique
Pentium 4
Nombre de sites au 1er septembre
300 (Radiologue, Scanner et IRM)
Dont 75% en Aquitaine, Midi-Pyrénées
et Charentes Poitou
8.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphonique, en ligne (ADSL et Modem), Fax
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi 8h30-18h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
4
Délai de réponse moyen
1/2 journée
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui
8.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
1 licence par poste
Prix de la configuration d’évaluation
Environ 6 000 euros HT
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
93 euros HT mensuel
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
686 euros HT
25
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
9 RESSOURCES INFORMATIQUES
9.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
RESSOURCES INFORMATIQUES
Sigle ou nom commercial utilisé
RESSOURCES INFORMATIQUES
Numéro de SIRET
378 983 134 000 24
Adresse du siége social et des éventuels établissements
1 boulevard Carnot
51300 VITRY LE FRANCOIS
Tél. 03 26 72 26 72
Date de création
08/1990
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
S.A.
Nom du ou des dirigeants
Françis HERY
Jean-Lou MACCHI
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
2 millions d’euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
1,6 millions d’euros
Nombre d’employés
20
9.2 Produit
Nom commercial
RADIO 3000
Numéro de version en commercialisation
4.40
Date de la première commercialisation
1994
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
MICROSOFT WINDOWS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
ACCESS 2003, ORACLE 9
Plateforme de développement principal (Nom & version)
VISUAL BASIC 6
Couche middleware (Exemple Citrix)
CITRIX,TSE
Pré requis technique
RESEAU 100 MBITS
Nombre de sites au 1er septembre
480
9.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphonique, fax, téléassistance,
intervension sur site
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi de 8h à 18h
Le samedi de 9h à 12h + GSM
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
5
Délai de réponse moyen
De 0 à 10 minutes
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui, si le client souhaite y souscrire
9.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Serveur + poste
Prix de la configuration d’évaluation (avec 2 lecteurs sésam vitale)
Logiciel : 5250 € TTC Matériel : 6400 € TTC
Ressources Informatiques travaille avec des
partenaires locaux pour la vente du matériel.
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
1290 € TTC + 286 € TTC/médecin FSE
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
790 € TTC
26
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
10 SERVAL INFORMATIQUE
10.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
SERVAL SKV 26
Sigle ou nom commercial utilisé
SERVAL INFORMATIQUE
Numéro de SIRET
410 239 040 000 26
Adresse du siége social et des éventuels établissements
6 avenue Sully Prud’homme
Central Parc
92290 CHATENAY MALABRY
Tél. 01 40 91 93 93
Date de création
1981
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SAS
Nom du ou des dirigeants
Karine SITRUK OZIEL
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité des produits et services
Environ 2 millions d’euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente et les services sur les RIS
Environ 1 million d’euros
Nombre d’employés
20
10.2 Produit
Nom commercial
RADIOPLUS
Numéro de version en commercialisation
7.01
Date de la première commercialisation
1981
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
WINDOWS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
WINDEV 9
Plateforme de développement principal (Nom & version)
WINDEV 9
Couche middleware (Exemple Citrix)
Pré requis technique
WINDOWS (98, XP, 2000 et 2003)
Nombre de sites au 1er septembre
600
10.3 Service et support
Type de support technique
(Téléphonique, En ligne, Fax, …)
Téléphone, Email, ADSL
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi de 8h à 19h
Le samedi de 8h à 12h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
8
Délai de réponse moyen
Client en panne : 15min
Autre demande : 2 heures
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Non
10.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
Par site
Logiciel Radioplus : 6705 euros TTC
Prix de la configuration d’évaluation
Environ 22 000 euros TTC avec matériel
indiqués ci dessous
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
1277,33 euros TTC
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
Environ 765 euros TTC
27
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
11 WAID
11.1 Société
Nom officiel (déclaré au registre du commerce)
WAID
Sigle ou nom commercial utilisé
WAID
Numéro de SIRET
342 504 297 000 58
Adresse du siége social et des éventuels établissements
Date de création
445 rue Ampère
BP 388 AIX EN PROVENCE CEDEX 13000
Autres agences : GRENOBLE, BORDEAUX, PARIS (R2I)
Tél. 04 42 97 66 36
1er oct 1987
Statut juridique (Sa, Sarl, Eurl, Sas, …)
SA à directoire et conseil de surveillance
Nom du ou des dirigeants
Patrice TAISSON
Président du directoire
Chiffre d’affaires en 2004 pour la totalité
des produits et services
13,4 millions d’euros
Chiffre d’affaires en 2004 dans la vente
et les services sur les RIS
8,45 millions d’euros
Nombre d’employés
100
11.2 Produit
Nom commercial
MEDSEEN RIS. (Nom de l’offre)
SIR5 (nom du logiciel)
Numéro de version en commercialisation
4.04
Date de la première commercialisation
2000
Système d’exploitation et/ou technologies
(Microsoft Windows, Mac OS, Linux, …)
WINDOWS
Nom de la base de données utilisée (Nom & version)
MS SQL Server 2000
Plateforme de développement principal (Nom & version)
VISUAL BASIC 6
Couche middleware (Exemple Citrix)
WINDOWS TSE ou CITRIX
Pré requis technique
WINDOWS NT 4.0 ou supérieur
Nombre de sites au 1er septembre
640
11.3 Service et support
Type de support technique (Téléphonique, En ligne, Fax, …)
60% par téléphone, 40% en télémaintenance.
Réception des appels = 90% Fax = 10%
Le tout appuyé sur une CRM pour la traçabilité
Jours et heures d’ouverture du support technique
Du lundi au vendredi 8h à 20h
Le samedi 8h à 13h
Nombre de personnes dédiées (support technique, hors intervention)
18 personnes dont 14 au niveau 1
et 4 au niveau 2
Délai de réponse moyen des réponses
apportées en moins de 48h.
90% des appels traités en moins de 2 heures et 80%
des réponses apportées en moins de 48h
Avez-vous un contrat avec garantie de temps de rétablissement
Oui, dans les termes ci-dessus.
11.4 Les tarifs publics
Type de licence (par poste, par serveur, …)
3 offres existent selon le profil du cabinet.
Prix Catalogue de l’offre "Gestion" (cf config d’éval):
Licence Serveur : 4 200 € Poste Client 600 €
Télétransmission incluse dans le prix
Ces prix sont HT
Prix de la configuration d’évaluation
5 400 € de logiciel
3 900 € pour 4 jours de prestation
Soit 9 300 € HT
Coût d’exploitation et de maintenance logiciel
de la configuration d’évaluation
114 € HT par mois
Prix d’une intervention sur site (Intervention d’une journée)
975 € HT
28
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Evaluation des systèmes d’information – RIS 1
Grille d’évaluation utilisée par le jury
Editeur :
Nom du ou des représentants :
Heure de début :
Heure de fin :
Evaluation du jury
Société :
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Accueil
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Lecture Sésame Vitale
Gestion des antériorités médicales
Gestion des antériorités financières
Pré-codification
Gestion des Tiers
Gestion de l’assuré
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Salle claire manipulateur
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Codification CCAM
Facilité de création d’un acte
Main courante (Fiche Navette)
Type de clôture
Accessibilité de l’historique patient
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Salle claire radiologue
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Dictée numérique
Dictée vocale
Codification CCAM
Type de clôture
Accessibilité de l’historique patient
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Présentation globale
Présentation des actionnaires
Présentation des dirigeants
Présentation des équipes
Présentation du CA & bénéfice
Présentation des références
Produit :
1
RIS : Radiologic information system
29
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Facturation
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Gestion Sésame Vitale
Gestion des Tiers
Gestion des assurés
Codification CCAM
Accessibilité de l’historique patient
Gestion des règlements
Gestion des impayés
Gestion comptable
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Compte Rendu
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Facilité de création d’un modèle
Richesse de l’éditeur de CR
Gestion Opim
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Opim
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
SenoLog
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Tiers & FSE
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Gestion classique
Gestion électronique (FSE)
Gestion des ARL
Rapprochement bancaire (NOEMIE)
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Statistiques
Ergonomie générale
Facilité de saisie
Gestion conjointe NGAP CCAM
Souplesse du paramétrage (requêtes)
Souplesse du paramétrage (mise en forme)
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Modalités & Transfert
Worklist
DICOM SR (Compte Rendu)
Hprim, Hprim.NET
HL7
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Très bien
bien
moyen
médiocre
mauvais
Présentation :
Evaluation générale des présentateurs
Evaluation générale du contenu
30
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
F. A. P
Informatique
Editeur de logiciels
Société
ACTIBASE
Effectifs
CA
Nombre de sites installés
Ratio CA/Effectifs
Ratio Site/Effectits
Produit
Nom commercial & version
Plateforme
Date 1ère commercialisation
Observatoires supportés
EDL
FAPI
16
1 260 990,00 €
215
78 811,88 €
13,44
4
300 000,00 €
88
75 000,00 €
22,00
32
3 600 000,00 €
NC
112 500,00 €
15
1 259 000,00 €
180
83 933,33 €
12,00
Actibase Radiologie v6
Micrososft Windows
2000 Pro & Mac OS 9.2
1995
SenoLog & Opim
Aramis Radiologique v6.2
Micrososft Windows
2000 Pro & Mac OS 9.2
1995
SenoLog
Xplore v6.02
Microsoft Windows &
Linux
1994
SenoLog & Opim
Cabrad v8.1
Microsoft Windows &
Linux
1985
SenoLog & Opim
1
2
1
3
7
43,8%
0,5
44,0%
6
18,8%
3
20,0%
30,71
Oui
44,00
Oui
60,00
Oui
Service & Support
Ouverture de support
1 : 5/7 - 2 : 6/7 et 3 : 7/7
Nb de personnes dédiées
Ratio Personnes dédiées/Effectifs
(si Effectifs < 7 ne pas
en tenir compte)
Ratio Site/Personnes dédiées
Télémaintenance
Tarifs
Prix configuration de base
A : 2K€ à 4K€ - B : 4K€ à
5K€ - C : Plus de 5K€
Avis du jury
Les plus
ARAMIS
A
NC
B
A
Répond aux besoins
Simplicité d'utilisation,
Gestion des RDV,
des radiologues. Planning, bonne intégration CCAM gestion des stocks
Statistiques, Sauvegarde à
distance, Comptes Rendus
à distance, Support Web
Intégraton Email &
ApiCrypt, Fonctionalité et
vecu avec les radiologues
Les moins
Base de données 4D
Base de données 4D,
Désuet, Manque de
charte graphique
Trop de modules
décentralisés
Désuet,Trop de modules
externes.
Avis général
Plutôt bien
Evolution necéssaire
Produit orienté hôpital
Evolution attendue.
★★★★✩ ★★ ✩✩ ★★★✩✩ ★★ ✩✩
32
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Société
Effectifs
CA
Nombre de sites installés
Ratio CA/Effectifs
Ratio Site/Effectits
Produit
Nom commercial & version
Plateforme
Date 1ère commercialisation
Observatoires supportés
MEDICAE
Avis du jury
Les plus
SERVAL
WAID
15
600 000,00 €
250
40 000,00 €
16,67
20
1 600 000,00 €
480
80 000,00 €
24,00
20
1 000 000,00 €
600
50 000,00 €
30,00
100
8 450 000,00 €
640
84 500,00 €
6,40
Radiolog v1.2.0.5
Microsoft Windows &
Linux en mode ASP
2004
SenoLog
Radio 3000 v4.4
Microsoft Windows
Radioplus v7.01
Microsoft Windows
Sir5 v4.04
Microsoft Windows
1994
SenoLog & Opim
1981
SenoLog & Opim
2000
SenoLog & Opim
2
2
2
2
6
40,0%
5
25,0%
8
40,0%
18
18,0%
41,67
Oui
96,00
Oui
75,00
Oui
35,56
Oui
Service & Support
Ouverture de support
1 : 5/7 - 2 : 6/7 et 3 : 7/7
Nb de personnes dédiées
Ratio Personnes dédiées/Effectifs
(si Effectifs < 7 ne pas
en tenir compte)
Ratio Site/Personnes dédiées
Télémaintenance
Tarifs
Prix configuration de base
A : 2K€ à 4K€ - B : 4K€ à
5K€ - C : Plus de 5K€
RESSOURCES
INFORMATIQUES
B
B
C
C
Open Source Mode ASP,
Gestion des PDF, Guide
de Bon Usage
Répond aux besoins
des radiologues
Gestion des RDV, bonne
intégration de la CCAM
& SV1.4
Produit abouti, Pré accueil,
suivi comptable
Les moins
Un peu confus, société
très jeune
SAV, Gestion de Rdv
externe
Compte rendu pas
pratique, pas de multi
en temps réel
SAV, réactivité
Avis général
Complet mais complexe
Efficace mais un peu désuet. Une évolution est
souhaitable
Produit très complet
Produit simple pour une
configuration radiologique mais avec les inconvénients
des grosses structures
simple
★★★ ✩ ★★★ ✩ ★★ ✩✩ ★★★★✩
33
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Deux témoignages : fiabilité et réactivité sont dans un bateau …
L’un et l’autre sont équipés de deux logiciels différents -dont nous tairons les noms dans le cadre de
ces entretiens- mais leurs témoignages respectifs convergent : " globalement satisfaits " de l’outil, ils
sont beaucoup plus critiques sur la maintenance et la réactivité de la hot line.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-POL DURAND
Un entretien avec le Dr Jean-Charles Bourras (Limoges)
Un outil techniquement réactif, mais
l’éditeur a parfois besoin d’être stimulé
Jean-Charles Bourras, 47 ans, installé à Limoges dans un groupe de sept associés, représente sa région
au Conseil d’Administration de la FNMR. Lui aussi partage les inquiétudes de la majorité de ses
confrères : globalement satisfait de son logiciel, mais pas de la hot line, inquiet de la perspective du
passage au DMP, et de la pérennité de son outil progiciel….
La Revue du Médecin Radiologue :
Qu’attendez-vous d’un bon " logicielmétier " ?
J.-C. B. : De la facilité
d’usage, c’est à dire
le moins de beugs
possible et une vraie
capacité à s’adapter
tant aux évolutions
techniques qu’aux
problèmes adminisDr J.-C. Bourras
tratifs, à s’interfacer
correctement avec toutes les sources de
données nouvelles, internes ou externes,
sans obliger quiconque à une double saisie. Ni le radiologue, ni sa secrétaire.
La R. M. R. :Vous ne parlez pas de la hot
line ...
J.-C. B. : ... Et ma secrétaire m’en fera le reproche parce que c’est elle qui se plaint
régulièrement d’attendre au téléphone. Il
me semble effectivement que nos éditeurs ne font pas mieux que les fournisseurs d’accès internet (FAI) ou opérateurs
de téléphonie mobile.
La R. M. R. : Malgré tout, êtes-vous satisfait du vôtre ?
J.-C.B.: je crois que son succès et ses parts
de marché majoritaires dans le CentreOuest et le Sud-Ouest doivent tout à ses
qualités ;il est stable et son éditeur est assez réactif à toutes les évolutions (bien
qu’ayant besoin d’être parfois stimulé).
Subsistent bien quelques beugs, assez mi-
34
neurs, mais pas de nature à nous obliger
à réviser un choix fait en 1999.
La R. M. R. : Beugs de quelle nature, par
exemple ?
J.-C. B. : par exemple, il nous refuse toute
cotation en C2. Le problème est marginal et nous oblige à faire une feuille
quand le cas se présente. Plus généralement, je leur tiens grief de trop faire
confiance aux caisses et pas assez au syndicat lorsqu’un problème plus grave se
présente. Nous y avons été confrontés
avec le dossier des incompatibilités de la
CCAM. Même quand on leur disait que
le problème était levé, et que les Caisses
maintenaient l’inverse, ils privilégiaient la
source des caisses.
La R.M.R.:Vous l’utilisez maintenant depuis six ans ; est-ce à dire que vous en
avez connu d’autres par le passé ?
J.-C. B. : Oui, ce logiciel était le quatrième
et il avait, à l’époque, une vraie supériorité
sur ses concurrents. Je ne sais pas s’il l’a
conservée. Je ne sais pas quelle était la
part respective de l’éditeur –qui pouvait
avoir intégré les derniers progrès- ou de
nous-mêmes qui, après tout, étions devenus beaucoup plus familiers de l’outil.
Toujours est-il que notre choix n’a pas
vraiment fait débat en interne. Je constate
qu’il a été largement partagé dans le SudOuest.
Notre angoisse du moment est de savoir
s’il sera compatible avec le futur DMP.
Notre région a été choisie pour être un
des dix-sept sites expérimentaux et nous
devrions donc être rapidement fixés. La
deuxième angoisse,c’est donc de savoir si
ce logiciel sera pérenne dans le temps. En
d’autres termes, quelle est la stratégie industrielle de l’éditeur ? C’est une société
sérieuse, de toute évidence bien gérée
mais ses patrons peuvent très bien vouloir
revendre ... Qu’en sera-t-il de notre maintenance ?
La R.M.R.:Le marché du logiciel-métier
n’est-il finalement pas trop étroit pour
nourrir autant d’entreprises ?
J.-C. B. :Très clairement oui : On a déjà assisté à pas mal de rachats et je pense que
le mouvement n’est pas achevé.On a l’impression d’être aujourd’hui dans une
phase de plateau
Avec une stabilité économique trompeuse : c’est le DMP qui va précipiter la
reconfiguration du marché. Malheur au
" non-réactif ".
La R. M. R. :Votre logiciel est-il compatible Sénolog, OPI ?
J.-C. B. : J’avoue ne pas pouvoir vous répondre. Pour le premier il est installé en
monoposte à la satisfaction générale.Pour
OPI, nous n’avons pas (encore) posé la
question.En revanche une information qui
intéressera tous les confrères : les patrons
de l’InCA étaient récemment à Limoges
dans le cadre du Plan Cancer : ils ont
tressé des lauriers à Sénolog ! ■
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-POL DURAND
Un entretien avec le Dr Jacques Breton (Val de Marne)
En radiologie, la maintenance
du logiciel, c’est vital !
Président des radiologues du Val de Marne, (département où il préside aussi la CSMF), Jacques Breton,
59 ans, livre son témoignage sur un logiciel dont nous tairons le nom dans le cadre de cet entretien
qui ne vise qu’à éclairer une problématique, en aucun cas à instruire un procès.
La Revue du Médecin Radiologue :
Qu’attendez-vous d’un " logicielmétier " ?
Jacques Breton :
Trois qualités !
1/ son ergonomie,
il doit être facile
d’accès aux radiologues, aux manipulateurs, aux secrétaires ; 2/ sa
Dr J. Breton
fiabilité : rien de
plus horripilant qu’un logiciel toujours en panne ! 3/ la qualité de sa
maintenance et de sa hot-line... L’idéal
c’est les trois simultanément mais je
n’ai pas l’impression, à en discuter
avec les confrères, qu’il y en ait un
seul qui les possède toutes. .
La R. M. R. : Parlons plus précisément du vôtre, que lui manque-t-il
donc ?
J. B. : La hot-line, beaucoup trop inégale à mon goût et le " retard au démarrage " pour passer à la CCAM ;
l’éditeur a très mal " managé " son
rendez-vous avec la V2 et la CCAM
; il nous a mis en difficulté en nous
équipant du nouveau logiciel au dernier moment alors que la plupart de
nos collègues était opérationnels depuis longtemps.
La R. M. R. : ... Pas au point de le
quitter pour autant ...
J. B. : Ecoutez, on peut dire que c’est
un bon système, parfait même dans
l’usage que nous en avons bien qu’il
soit un peu complexe à mettre en
œuvre ; alors qu’il est très exhaustif
–il intègre Sénolog et l’OPI- il est assez
simple à l’utilisation quand on le maî-
35
trise bien (ce qui ne demande pas
trop de temps). Ce qui pêche, c’est
vraiment la maintenance et la hotline.
On a -vu du côté de l’utilisateur- l’impression que l’éditeur de logiciel rencontre des difficultés de personnels.
Or pour un cabinet de radiologie, la
maintenance est vitale. Au cabinet,
nous avons rencontré des difficultés
dans la partie télétransmission ; c’est
le genre-même de problème qui doit
trouver une solution dans les vingtquatre heures sauf à mettre la structure en difficulté de trésorerie. Dans
notre groupe, nous nous sommes attachés les services d’un informaticien qui assure la maintenance de
tout le parc matériel et logiciel qu’il
connaît donc parfaitement et qui entre en contact avec la hot-line si le
besoin s’en fait sentir. C’est par lui
que l’on connaît ces difficultés car
c’est toujours lui qui prend les problèmes en charge et qui se met en
contact avec la maintenance en cas
de besoin. Il connaît très bien le logiciel, parfois aussi bien que ses interlocuteurs chez l’éditeur. Mais il attend
de son côté une hot-line qui puisse
lui appor ter les réponses adaptées
au problème posé, dans un délai raisonnable ce qui n’est pas toujours le
cas.
La R. M. R. : Racontez-nous les difficultés à passer à la CCAM-V2.
J. B. : je ne sais pas à quoi est imputable le retard du " passage à la
CCAM ". Peut-être n’y ont-ils pas cru
après un feuilleton interminable, auquel cas ils ont des excuses ; peutêtre étaient-ils confrontés à des pro-
blèmes conjoncturels de personnels
–je sais qu’ils ont été à un moment
donné déstabilisés par des rumeurs
de rachat- toujours est-il qu’ils sont
par tis beaucoup trop tard et qu’ils
nous ont donné des sueurs froides.
La question du changement de logiciel s’est posée pendant un moment.
La R. M. R. : Mais vous êtes néanmoins restés fidèles. Pourquoi ?
J. B. : Parce que je connais personnellement le directeur et que les
confrères dans le dépar tement savent que je suis une bonne interface
avec l’entreprise en cas de " coup
dur " ; ils ne s’en privent d’ailleurs
pas, et jusqu’à présent, ça marche ...
Parce que surtout je suis réfractaire
aux effets de mode : j’ai déjà connu
des passages massifs de l’un à l’autre
des éditeurs mais la satisfaction du
client est souvent transitoire.
La R. M. R. : Le marché de l’édition
logicielle en radiologie n’est-il pas
trop modeste pour faire vivre autant d’éditeurs ? Ne sont-ils pas
simplement confrontés à un problème d’économie d’échelle ?
J. B. : Vous avez sûrement raison. Le
marché n’est pas encore parvenu à
maturité et ils se livrent une concurrence féroce. J’imagine qu’il en est
de même pour recr uter les
meilleurs développeurs. C’est une
guerre fratricide qui recouvre sans
doute des enjeux économiques importants, du moins c’est ainsi que je
l’imagine. Mais c’est vrai que deux
ou trois éditeurs plus fiables seraient
sans doute plus cohérents sur notre
marché. ■
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
CATHERINE MAISSE
Avocat à la Cour
A propos de quelques questions
sur la responsabilité du radiologue,
en matière de télémédecine
Me C. Maisse
Depuis plusieurs années, existent différents modes de téléimagerie :
la téléconsultation dans le cadre des urgences médicales, les télédiagnostics
réalisés par un radiologue recevant des images et des données cliniques
à partir de centres de gériatrie, de prisons, etc…, et la téléexpertise permettant
au médecin d’obtenir un deuxième avis.
La loi du 13 août 2004 relative à l’assurance-maladie a consacré la télémédecine en son article 32 :
" la télémédecine permet, entre autres, d’effectuer des actes médicaux
dans le strict respect des règles de
déontologie, mais à distance, sous le
contrôle de la responsabilité d’un
médecin en contact avec le patient
par des moyens de communication
appropriés à la réalisation de l’acte. "
Par ailleurs, plusieurs expériences de réseaux de soins se sont développées, et
ont été consacrées par la loi du 4 mars
2002 sur les réseaux de santé.
Ces réseaux posent la question du dossier médical partagé.
C’est précisément afin de ne pas tomber dans cette inquiétude qu’il sera proposé ici de reprendre quelques uns des
principes applicables en matière de
responsabilité dans ces domaines, en
rappelant que les règles sont en train
d’évoluer, que la jurisprudence ellemême se modifie, et que la doctrine
propose des solutions nouvelles.
Rien n’est donc figé dans ce cadre.
1. La téléradiologie
1.1. La radiologie délocalisée
Celle-ci existe depuis longtemps et en
raison de la pénurie de radiologues, est
en train de se développer.
Elle suppose que le radiologue n’est
plus en contact direct et physique avec
le patient.
Qu’il s’agisse de téléimagerie, ou de
partage des informations dans le cadre
d’un dossier médical
partagé dans un réLe Conseil National
“ Les règles sont
seau, la question de
de l’Ordre a défini le
la responsabilité du
1er juillet 2005 six
en train d’évoluer,
médecin se pose
la jurisprudence elle- critères indispensadans des termes qui
à l’exercice de la
même se modifie. ” bles
ne sont plus strictetélémédecine qui
ment ceux du prins’appliquent donc, de
cipe de la responsabilité personnelle du facto, à la téléradiologie :
praticien.
❏ Nécessité de la télémédecine dictée
On a coutume de dire que le système par l’état de santé du patient, circonsde droit français de la responsabilité est tances particulières d’urgence ou de pécomplexe, et qu’il y aurait donc lieu nurie médicale.
d’être inquiet à ce sujet.
❏ Impératif de qualité : qualité des
36
moyens techniques, qualité des communications.
❏ Consentement éclairé du patient.
❏ Secret professionnel.
❏ Responsabilité.
❏ Valorisation des actes de télémédecine.
Le Conseil estime, en outre, que tout
médecin effectuant régulièrement de
la télémédecine doit avoir un contrat
d’exercice respectant ces items,
contrat qui doit être soumis pour
avis au Conseil Dépar temental. Un
projet de contrat est en cours d’élaboration.
1.2. L’interprétation à distance
par le radiologue
La radiologie sur deux ou plusieurs sites
différents suppose en pratique que les
clichés soient réalisés par des manipulateurs sur un site et interprétés par un
radiologue sur un autre site.
Dans l’état actuel des textes, cette question est délicate.
En effet, l’article R 43-62 du Code de
la Santé Publique dans sa rédaction
telle qu’elle résulte du décret du 24
mars 2003, prévoit que les manipulateurs exécutent leurs actes " sous la
responsabilité et la surveillance directe "
des médecins réunissant les qualifications prévues à l’ar ticle R43-24 du
même Code, soit notamment les
radiologues.
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
Le terme " surveillance directe " permet pour lui à se retourner contre son pres- Dans un rappor t de 1998, intitulé
" réflexion sur le droit de la santé " le
à mon sens la possibilité d’un examen tataire.
Conseil d’Etat a estimé que le demanOn
ne
saurait
trop
recommander
la
réalisé en temps réel sur deux sites difdeur d’avis sera seul responsable de la
signature
de
contrats
avec
ses
prestataiférents, avec un système de visio confédécision
du diagnostic, vis-à-vis du pares,
précisant
expresrence, le radiologue
tient,
avec
la possibilité d’engager une
sément
les
responétant susceptible
“
La
responsabilité
action
contre
le médecin expert dans
sabilités
en
cause.
ainsi de surveiller dile
cadre
d’une
responsabilité contracrectement le manidu praticien reste
tuelle,
étant
précisé
que l’éventuelle
Il
apparaît,
par
ailleurs,
pulateur et gardant la
bien la relation
faute
de
l’expert
pourra
être de nature
indispensable
d’envipleine responsabilité
contractuelle
entre
à
dégager
totalement
ou
partiellement
sager
un
système
de
de l’acte médical.
le médecin
prise en charge par le médecin interrogateur.
et son patient. ”
une compagnie d’as- A ce sujet, la responsabilité des médeEn revanche, si l’exasurances, des dys- cins sera probablement appréciée en
men ne peut être réfonctionnements
du
procédé technolo- fonction de leur niveau de compétence
alisé en temps réel, les textes actuels ne
réciproque, ainsi qu’en fonction des rôgique
employé.
m’apparaissent pas permettre cette
les
respectifs qu’ils ont eus dans la prise
possibilité.
de
décision.
Il m’apparaît donc souhaitable qu’une 2. La téléexpertise
Rappelons
que le fait de ne pas disponouvelle rédaction des textes soit faite
ser
de
la
totalité des informations
par les pouvoirs publics, compte tenu Celle-ci a pour objet la demande d’un
n’exonère
pas
le médecin référent de
des bénéfices importants attendus de la deuxième diagnostic auprès d’un
sa
responsabilité
vis-à-vis du conseil qu’il
télé radiologie en terme d’organisation confrère, appelé médecin expert ou rédonne.
des soins et d’aménagement du terri- férent.
Tout d’abord, rappelons que la première En cas de doute, il doit demander des
toire.
En terme de responsabilité, la combinai- obligation déontologique est celle de informations complémentaires, ou bien
son des textes actuels impose à mon l’information et du consentement du pa- se récuser si celles-ci sont insuffisantes
ou s’il s’estime incompétent.
sens que s’agissant de cabinets libéraux, tient chaque fois que ceci est possible.
le manipulateur soit le salarié du cabi- La deuxième obligation est celle de ga- Il incombe donc bien au médecin référantir la qualité de l’acte : choix de l’ex- rent une obligation de prudence, de vinet de radiologie.
Dans le but de maintenir des zones de pert, choix des informations transmises, gilance et de contrôle de la qualité des
proximité actives, il devrait également qualité de ces informations, sécurisation informations, des données ou d’images
qui lui sont transmises.
s’agir d’une extension du service de des informations, etc.
On
peut rappeler à ce propos un arrêt
radiologie et d’une émanation directe Ces obligations incombent au médecin
de
la
Cour Administrative d’Appel de
consultant.
de ce service.
Lyon
du
21 novembre 1991 qui a reEn effet, le principe de base de la En cas d’erreur de diagnostic se posera
proché
à
un laboratoire hospitalier spéresponsabilité du praticien reste bien la la question de la responsabilité des
cialisé,
à
l’origine
d’une grave erreur de
relation contractuelle entre le médecin deux praticiens.
diagnostic
due
à
un prélèvement de
Rappelons que l’article 69 du Code de
et son patient.
mauvaise
qualité,
non
pas l’insuffisance
Déontologie prévoit que " l’exercice de
du
prélèvement
mais
❏ Rappelons enfin l’obligation qui pèse la médecine est perle
fait
de
s’en
être
sur le médecin d’avoir une parfaite maî- sonnel ; chaque mé“
Le
recours
au
contenté.
trise de son système de télé transmis- decin est responsable
médecin référent
Rappelons enfin que
de ses décisions et
sion.
le Conseil National
de ses actes. "
ne décharge donc
de l’Ordre recomLe
recours
au
médeSi en matière de diagnostic, il n’a qu’une
pas le médecin
mande l’établisseobligation de moyens, en ce qui cin référent ne déconsultant de
ment d’un contrat
concerne la qualité de la technique et charge donc pas le
ses obligations. ”
qui formalise les relade la réalisation du cliché radiologique, médecin consultant
tions entre le médele radiologue a une obligation de résul- de ses obligations en
cin demandeur d’avis et le médecin rétat qui s’étend aussi bien à la saisine des matière de diagnostic.
informations, la sécurisation et la confi- La CNIL a pu le confirmer dans un avis férent, sur la base des six critères
dentialité du transfert des données qu’à rendu le 8 octobre 1991 concernant un rappelés plus haut.
système de transmission d’images médi- Sans pouvoir prédire la manière dont
la réception de celles-ci.
Sa responsabilité sera donc recherchée cales entre le service de radiologie de les juridictions trancheront les litiges qui
en première ligne en cas de défaillance l’hôpitalTrousseau et divers hôpitaux de leur seront soumis, on peut penser
du système de télé transmission, quitte la Région Parisienne.
que le principe de la responsabilité per-
37
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Editeurs
sonnelle d’un seul médecin sera de plus
en plus mis en brèche et que la responsabilité partagée entre deux ou plusieurs praticiens devrait quand à elle
être de plus en plus recherchée.
3. Les réseaux de santé
Ici l’approche habituelle de la relation
classique praticien/patient est bouleversée, compte tenu de la multiplicité des
acteurs.
En premier lieu, on doit à priori écarter
la responsabilité propre du réseau de
santé qui n’a pas en lui-même de personnalité juridique.
En ce qui concerne la responsabilité
des différents acteurs du réseau, on
peut imaginer que celle-ci sera appréciée en fonction des principes que nous
venons d’exposer, en prenant en
compte les textes fonctionnels du réseau : charte, convention constitutive,
document d’information du patient,
protocole entre les différents professionnels, etc.
L’ensemble de ces documents permettra au professionnel de prouver de manière plus sécurisée, qu’il a rempli ses
missions et diligences lorsque ces dernières seront mises en cause par un patient.
L’obligation de délivrance de l’information et de recueil du consentement du
patient, et l’obligation de démontrer
que sa prise en charge était au fait des
derniers standards de qualité, telles que
résultant des données les plus récentes
de la science et de la médecine, seront
plus faciles à démontrer avec le document d’information qui lui sera remis.
Conclusion
Ce bref aperçu n’a nullement pour but
de vous inquiéter sur d’éventuelles dérives en matière de responsabilité médicale, mais au contraire de vous inciter, avec le maximum de règles de
prudence à profiter des évolutions
technologiques qui vont bouleverser
votre pratique professionnelle. ■
Election Bureaux
➜ MOSELLE
MOSELLE, suite aux élections du syndicat du 12 janvier 2006, la composition du Bureau est la
suivante :
Président :
Vice Président :
Secrétaire :
Trésorier :
Dr Gilles DE VERBIZIER (Talange)
Dr Didier CHANTEREAU (Saint Avold)
Dr Céline KLEIN-MARCHAL (Montigny)
Dr Joseph VALERI (Metz)
➜ PYRÉNÉES ATLANTIQUES - PAYS BASQUE
PYRENEES ATLANTIQUES - PAYS BASQUE, suite aux élections du syndicat du 10 novembre
2005, la composition du Bureau est la suivante :
Président :
Vice Président :
Secrétaire :
Trésorier :
Dr Pierre CASENAVE (Bayonne)
Dr Dominique HARRIAGUE (Biarritz)
Dr Benoît HECQUET (Biarritz)
Dr Bernard ELICAGARAY (Bayonne)
Hommage
Nous venons d’apprendre le décès le 31 mars 2006 du Docteur Paul FOURNIER, à l’âge de 71 ans. Il était
médecin radiologue retraité à TARBES (65).
A sa famille et à ses proches, nous adressons nos confraternelles condoléances.
38
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
JEAN-POL DURAND
Au séminaire décentralisé de la FNMR à
Nice : Les interlocuteurs institutionnels
de la profession soulignent « la culture de
l’évaluation » en vigueur chez les radiologues
Les séminaires décentralisés de la FNMR constituent désormais un " incontournable " du calendrier fédéral, entièrement
voués à la réflexion prospective et ouvert aux membres du
Conseil d’administration du syndicat ainsi qu’aux responsables
départementaux et régionaux et aux adhérents nationaux.
Inaugurant la session de Nice, le 18 mars dernier, Jacques
Niney, Président, a donc tenu à rendre hommage à l’équipe
PACA qui s’était dépensée pour la réussite, professionnelle et
conviviale, de l’opération.
Deux sujets étaient à l’ordre du jour de l’édition niçoise :
- les Observatoires, pour qui, pourquoi ?
- les obligations réglementaires du radiologue libéral.
Ils ont fait respectivement l’objet d’ateliers successifs (de sorte que chaque participant puisse fréquenter les deux) avant d’être rapportés en séance plénière. Celle-ci, dans l’après-midi du samedi, était inaugurée par une intervention de Jacques Besse (Toulouse) qui s’était déjà plié au même exercice avec
Christian Delgoffe l’an passé, à Lille.
Sous le titre " Derrière le miroir ", l’o- freurs de soins, libéraux et hospitaliers
rateur entendait souligner que l’avenir afin de négocier des améliorations du
de la spécialité s’écrirait sous le signe service rendu…. Elle est prête à ouvrir
de la transparence ou … ne s’écrirait des discussions avec les professionnels
pas. Deux citations étaient produites de santé collectivement ou individuellement ". Jean Pierre Davant
à l’appui de cet impératif :
(Quotidien
du Médecin du 28/02/06)
❏ " Derrière le meilleur système de
Jugements
prémonitoires
? En tout
santé se cache une société médicale
cas,
porteurs
de
trop
de
risques
pour
aux pouvoirs exorbitants qui n’a jamais
être
délibérément
ignorés.
La
profesde compte à rendre et se paie sur le
sion organisée ne
dos de la bête.
peut se rendre à la
Cette corporation innégociation sans artouchable manie à
“ L’exigence
guments. L’exigence
mer veille le secret
de transparence
de transparence
pour empêcher tout
s’exerce à tous
s’exerce à tous les
jugement sur la comles niveaux
niveaux de l’exerpétence, la responcice
: dans le colsabilité, tout contrôle
de l’exercice. ”
loque singulier avec
sur les pratiques prodes malades qui enfessionnelles ".
Jean PLENEFF, " La France malade de tendent désormais connaître le
ses médecins " (Éditions : Les empê- risque d’un examen, même bénin ;
avec les confrères-autres spécialistes,
cheurs de penser en rond)
❏ " La Mutualité veut engager un rap- par l’exigence de comptes-rendus
port de force économique avec les of- structurés ; avec les confrères-radio-
39
logues, la deuxième lecture en constituant une première illustration, avec
les tutelles (sur la radio-protection
par exemple), sur la performance
médicale (avec Sénolog), avec les
payeurs, par le biais de la CCAM, …
Jacques Besse,
" prospectiviste " :
il faut à la profession un
authentique Observatoire
économique
Il n’est guère qu’en matière d’économie que la transparence est imparfaite. Personne n’ignore le niveau de
revenu des radiologues, mais qui peut
donner leur vraie " valeur ajoutée "
en termes diagnostiques ou thérapeutiques. Il faut donc pour répondre
à ce déficit des indicateurs … crédibles. L’inter venant propose dans
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
cette optique la mise en chantier d’un
" Observatoire économique de l’imagerie " qui devra comprendre quelques
" marqueurs " majeurs : impact de
l’activité sur l’emploi local, sur la fiscalité locale et nationale, sur le bénéfice de la possible substitution en faveur de technologies plus avancées
… Etablir en fait le " vrai prix relatif "
de l’acte confronté à sa valeur médicale …
Sur le financement d’un tel outil, le
préposé à la prospective n’a pas vraiment d’état d’âme. La responsabilité
en incombe au syndicat mais la transmission à l’Observatoire lui apparaît
un " pré-requis " à toute demande de
labellisation.
Il y a, malgré tout, urgence car la
Mutualité met en route dès juin son
projet de parcours de soins mutualiste. Nul doute qu’elle va interpeller
la profession sur un " panier de soins "
qu’elle sera disposée à financer.
CCAM et T2A seront, dans ce cas de
figure, de bien piètres outils. C’est à
un véritable changement de paradigme que le Dr Besse invite son auditoire. Dans le même ordre d’idée,
il cite trois expériences dont le degré d’innovation lui apparaît digne
d’intérêt :
❏ à Clermont-Ferrand, un groupe de
radiologues conclut un accord de
" partenariat " avec un groupe financier à qui il délègue l’ensemble de sa
gestion pour se concentrer sur son
" cœur de métier ", l’imagerie ;
❏ à Toulouse, c’est un autre groupe
qui monte un dossier de coroscanner
avec un groupe de cardiologues avec
par tage de l’autorisation et … des
honoraires ;
❏ à Nantes, l’association avec les
radiothérapeutes et médecins nucléaires aboutit à mettre à disposition
des patients le scanner interventionnel sous couver t de cotation de
radioguidage …
Le point commun entre toutes ces
initiatives un peu éparses ? Elles sont
le fait de praticiens qui acceptent d’aborder les sujets " sans tabou " … Ce
qu’il convient à la radiologie de culti-
40
ver collectivement si elle entend
continuer à attirer l’élite de l’internat.
Vifs applaudissements dans la salle et
débat intéressant sur les motivations
des jeunes générations et sur les
conséquences de la féminisation de
la discipline. Alain Dana le conclut en
considérant que ce qui pénalise le
plus l’attractivité de la spécialité c’est
actuellement son manque de … lisibilité économique ou professionnelle.
Denis Aucant, ancien Président, solde
le débat sur la féminisation en témoignant rencontrer beaucoup plus de
consœurs jeunes que de confrères
dans les réunions qu’il anime. Il consi-
Télémédecine : l’expérience
du " Haut-Pays provençal "
Représentant Christian Estrosi,
Ministre délégué à l’aménagement
du territoire, Président du Conseil
général des Alpes Maritimes, le Dr
Jacqueline Héricort, Vice-Présidente
de la commission des affaires sociales et élue du canton de Cannes
(également épouse de radiologue),
témoignait de la reconnaissance de
l’Assemblée dépar tementale aux
radiologues libéraux " pour leur
contribution à la politique de santé publique, notamment en matière de dépistage ". Dans ce département, l’éducation à la santé n’est pas un vain
mot et Xavier Bertrand, Ministre de
la santé, y a récemment inauguré un
bus " Info-santé " qui sillonne les routes du département, allant à la rencontre aussi bien des populations rurales éloignées que des quar tiers
défavorisés.
Le soutien à " l’offre de soins " dans
le " Haut-Pays ", sans distinction de
statut, y fait l’objet d’une politique active et le département a investi dans
des expériences de télémédecine satellitaire sous couvert de l’opération
" Pôles d’excellence rurale ". Les premières télé-interprétations vont
commencer dans les cinq maisons
de santé rurales, prochainement ouvertes.
dère en outre que la relative pénurie
démographique est à l’avantage de la
profession, au moins dans des négociations
de
cour t
terme.
A cette nuance près que les spécialités les moins désavantagées pourraient être tentées d’en profiter pour
investir dans leur propre imagerie.
Les Observatoires :
ce que nous apprend
le succès de Sénolog
L’atelier consacré aux Observatoires
était inauguré par une présentation
de Jean-Philippe Masson qui, en
quête de sources d’inspiration, était
allé à la recherche de précédents, en
milieu médical ou non. Dans le premier cas le monde anglo-saxon est
riche d’exemples divers -mais aucun
autre pays ne dispose de deux
Obser vatoires du type Sénolog ou
OPIM. La France recèle en outre
deux projets non aboutis, chez les
chirurgiens et chez les cardiologues.
En milieu non-médical, Google permet un voyage dans le monde des
Observatoires, sérieux ou anecdotiques, souvent à l’initiative de la
puissance publique ce qui donne plus
de relief encore à la double initiative
des radiologues libéraux.
Le Secrétaire général de la FNMR en
tire la conclusion qu’un Observatoire
digne de ce nom répond à quatre finalités :
❏ le retour d’informations, aussi bien
quantitatives que qualitatives (épidémiologie, géo-économie de santé)
❏ la promotion professionnelle (individuelle et collective) : par la disponibilité de chiffres d’activité opposables aux Caisses, par la capacité
donnée à la profession d’anticiper sur
les changements nécessaires (négociation avec le monde industriel, avec
les ARH, …) L’émetteur doit pouvoir
prétendre à l’extraction de ses données pour une exploitation personnelle (étalonnage de sa pratique par
rappor t à son environnement, par
exemple, ou encore : typologie de la
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
clientèle, qualification de son réseau
de correspondants, …)
❏ la possibilité d’intégration dans
l’EPP (Évaluation des pratiques professionnelles)
❏ le management de la gestion du
risque : l’Observatoire peut héberger des données relatives aux allergies, à la matériovigilance, la radioprotection, les erreurs diagnostiques,
les incidents, … Pour l’instant cette
démarche ne concerne de façon légalement obligatoire que trois spécialités seulement mais son extension à
la radiologie ne laisse que peu de
place au doute.
Rendant compte de l’atelier, JeanCharles Bourras considérait dans son
rappor t que la réussite de Sénolog
Dernières nouvelles
de Sénolog
Sénolog est aujourd’hui adopté par
75% des radiologues.
Le record d’envois a été battu le 7
mars derniers avec 14 421 CR
d’examens envoyés. La tendance annuelle évoquée par Aïssa Khelifa
(Stercis) à Nice est de 3 millions
d’examens en 2006 contre 1 780
000 en 2005. Une restitution des
données 2005 est prévue dès lors
que les data auront été nettoyées
des doublons qui perdurent et qu’auront été récupérées certaines données bloquées dans des RIS.
Actuellement Sénolog est surtout utilisé en version monoposte (73% des
émissions) avec un niveau de fiabilité
absolument remarquable.
Le financement par le FAQSV s’achève en septembre mais l’InCA
semble disposé à prendre le relais
compte-tenu de la qualité de l’outil.
était d’abord imputable au fait que
" l’objectif et la mise en place étaient
simples et qu’en outre l’obligation faite
par l’AcBUS " laissait peu de place aux
états d’âme. Ceux-là s’expriment
avec OPIM, qualifié de " demi-succès "
parce que déployé " sans doute trop
41
tôt par rapport au niveau d’informatisation des radiologues, et
surtout à leur état d’esprit : à
défaut de caractère obligatoire,
l’élément fondamental devient le
retour d’informations personnalisées ". Mais sans ce retour, l’intérêt " individuel " n’est pas
perçu et l’intérêt " collectif "
apparaît trop diffus, trop lointain, sans traduction immédiate concrète !
Pour autant, et à écouter le rapporteur sur la base d’un questionnaire
réalisé " en direct live " pendant les
travaux de l’atelier avec un amusant
outil didactique et interactif : " les participants ont assez précisément perçu
la nature des informations quantitatives
et qualitatives " que la profession était
susceptible de tirer d’un tel outil, " au
plan national, régional ou local ". Mais
le véritable levier est assurément individuel, le retour d’informations à
l’émetteur permettant, par comparaison avec des référentiels de toute
nature, d’étalonner sa/ses pratique(s).
Ce qui fait de cet outil un candidat
naturel à l’agrément au titre de l’EPP.
Mais pas seulement : les données
économiques, épidémiologiques, et
autres sont également exigées par les
tutelles dans le cadre de tout contrat
d’objectif et de moyen pour faire
fonctionner une unité de soins exigeant du matériel d’imagerie. OPIM
peut naturellement devenir un pourvoyeur incontournable pour tout
candidat à une autorisation, un renouvellement de matériel.
contrainte qui a une traduction
concrète pour chaque professionnel :
la négociation annuelle de sa prime
de RCP !
En conclusion, les conditions de succès d’une " relance " de l’Observatoire, telles qu’elles ressortent du
questionnaire interactif sont assez
simples à lister, commençant par le
pragmatisme-" il ne faut pas avoir
l’ambition de faire tout, tout de suite "et s’achevant sur une condition technologique : s’assurer de l’inser tion
" ergonomique " dans les actuels logiciels-métier du marché !
Les obligations réglementaires :
la FNMR tenue à
la veille permanente et
à la vigilance tactique
Les organisateurs du séminaire de
Nice avaient classé trois types d’obligations sous le titre générique d’obligations " réglementaires ", la radioprotection, la FMC
et l’EPP (d’ailleurs
liées
OPIM peut devenir intimement
pour les deux derincontournable
nières).
Mais il y a mieux
encore : relayant le
pronostic de Jean“
Philippe Masson selon lequel " on ne
pour tout candidat à
voit pas pourquoi les
obligations de gesAlain François avait
une autorisation. ”
tion du risque ne seà rendre compte
raient pas étendus
des deux sessions
rapidement
aux
de cet atelier où
radiologues libéraux, en commençant avaient déposé quatre exper ts :
par ceux exerçant en cliniques ", le rap- Philippe Marelle, pour le compte de
por teur dit sa foi dans la capacité la FNMR, auteur d’abondants comd’OPIM à s’adapter à une telle mentaires dans ces colonnes, Cécile
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
Le débat général :
des questions pour demain
Aucant, Chargée de mission,
notamment sur les sujets
bio-médicaux de la Fédération et qui présentait, à
Nice, un " vademecum " qui a
déjà fait l’objet d’une publication ad-hoc, enfin Gérard
Berthier et Bernard Aubert,
représentants respectifs de
l’AFSSAPS et de l’IRSN.
Ces derniers ont eu tout
loisir d’apporter à leurs hôtes les réponses précises et
circonstanciées, exigées par
la connaissance de cette législation communautaire largement imposée par le lobby consumériste. Les deux exper ts
s’accordent à considérer -lorsqu’on
la leur explique- que la labellisation,
dans ses diverses composantes référentielles, constitue un excellent levier, à portée des cabinets médicaux,
pour s’acquitter de leurs obligations
dans un contexte non-conflictuel. Un
peu comme si les pouvoirs publics
exhor taient les Automobile-Clubs à
assurer eux-mêmes la requalification
des véhicules et la recertification des
automobilistes …
à la chronologie des deux obligations,
les clauses juridiques de l’EPP sont
aujourd’hui plus précises que celles
de la FMC . A savoir que la Haute
Autorité de Santé a déjà entamé le
processus d’agrément d’organismes
habilités à conduire des évaluations
quand il manque toujours un décret
pour autoriser le Conseil national de
FMC a initier la même procédure
concernant les associations de FMC
(constat toujours valide deux mois
après la réunion de Nice). Utile précision soulignée par le Dr François :
" Ces deux obligations sont articulées
et l’EPP est incluse dans l’obligation de
FMC en ce sens qu’elle est pourvoyeuse de points, à hauteur de la FMC
" présentielle " (comprenez " congrès,
séminaires, colloques "…).
Du témoignage du rappor teur
" beaucoup de questions témoignaient
de l’ampleur de la pédagogie et de la
formation qu’il reste … à consentir ".
D’autant qu’il rajoutait, dans son
compte-rendu, quelques éléments,
selon lui sous-estimés par l’atelier, no- Dernière remarque du rapporteur :
tamment sur l’optimisation de l’irra- l’extrême précarité des informations
le
sujet,
sans
cesse
diation. Il a souligné qu’en cas de di- sur
"
remises
sur
le
mévergence d’opinion
tier
"
et
obligeant
la
entre le prescripFédération
à
une
teur et le radiolo“ La labellisation
gue sur une indicaconstitue un excellent veille réglementaire
pour éviter
tion d’examen, le
levier, pour s’acquitter assidue
les erreurs tacdernier mot revient
des obligations
tiques. D’autant qu’il
toujours au radioloréglementaires ”
lui faut simultanégue pour peu qu’il
ment défendre son
privilégie la techdossier de " labellinique la moins irrasation ", véritable originalité dans le
diante … quand elle existe.
paysage de la médecine spécialisée et
La deuxième par tie de l’atelier dont l’expérience prouve déjà la perconcernait la double obligation de tinence (lire le compte-rendu du CA
FMC et d’EPP. Dans un ordre inverse du 19 mars).
42
Difficile de résumer en quelques lignes un débat de pratiquement deux
heures, confrontant des expériences,
des points de vue, des questionnements, parfois opposés, souvent croisés, quelquefois convergents. On en
retiendra pourtant -pour une présentation " impressionniste " un climat à
base de curiosité prospective, dans
un rôle qui, d’ailleurs, sied parfaitement à des responsables syndicaux
en conclave pour réfléchir aux problèmes de demain. Un exemple ? Le
retard français en matière d’accréditation/labellisation ne trouvera certes
sa solution que dans l’élaboration
d’un certain nombre de référentiels
mais ceux-ci doivent être, de la
même façon, opposables en ville et à
l’hôpital, en privé comme en public.
Poser la question, c’est immanquablement s’exposer à aborder les questions statutaires, le rôle des tutelles,
celui des payeurs. C’est, encore plus
précisément, exiger pour les libéraux,
toute la place qui leur revient dans
les " pôles " hospitaliers … sauf à se
voir exclus de la recherche, même de
la recherche appliquée.
On peut néanmoins dresser un inventaire par tiel des sujets abordés
par la discussion générale de front,
ou par incidente dans ce débat.
Retenons donc (ne serait-ce que
pour nourrir les ordres de jours des
prochains séminaires) :
❏ le rôle du DMP et les potentialités
d’OPIM
❏ les définitions respectives de l’EPP
" pérenne " et " ponctuelle "
❏ les rôles respectifs des URML, des
Conseils de l’Ordre régionaux,
❏ les formules éligibles au statut de
cursus agréé pour l’EPP pérenne,
dont l’AcBUS,
❏ la qualification des ser vices de
radiologie libéraux au titre de " terrain de stage " validant dans le cadre
de l’internat
❏ la procédure à suivre pour l’agrément de Sénolog d’une par t, de
l’OPIM d’autre part au titre de l’EPP ;
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
la place de la labellisation dans le
dispositif, celle de l’accréditation exigée dans le cadre de la V2 de l’évaluation des établissements
❏ la place sur le marché des matériel
vendus sans chambre de ionisation
❏ le calendrier de " montée en
charge " du numerus clausus, la place
-et l’attraction- de l’imagerie au
concours de l’internat
La déposition
des " grands témoins " :
des encouragements
ostensibles
rend plus louable encore
son adhésion de principe
à la démarche globale.
Lui veut y voir l’émergence d’une " culture de
l’évaluation " dont les
radiologues seraient les
avant-postes. Son organisation elle-même y sacrifie résolument en cultivant à sa façon la
transparence : tous les
comptes-rendus de commissions officielles sont
désormais mis en ligne, universellement accessibles. Ce qui même émanant d’une Agence qui en
fait profession- constitue une première. On souhaitera qu’elle ne demeure pas sans lendemain.
Dr J.P. Masson
connu de l’HAS, ex-ANAES qui, à ses
débuts il y a une dizaine d’année,
avait tendance à assimiler évaluation
et " audits cliniques ". Avec pour
conséquence un refus, définitif et parC’était une des originalités de Nice
tagé -évaluateurs et évalués-, de jaque d’avoir introduit dans les débats
mais
rejouer la même partition. Pour
Au
nom
de
la
HAS,
Jean-Michel
un double niveau d’expertise, techen
arriver
aujourd’hui au concept
Chabot
n’a
pas
tenu
un
discours
fonnique au sein des ateliers et politique
d’audits
cliniques
" ciblés " qui se
cièrement
différent
en
soutenant
en plénière, le rôle étant tenu, dans
pour sa part que la culture contentent d’observer 4 ou 5 items
de l’évaluation était en (au lieu de 60 à 70) : lui assimile l’extrain d’infuser … à périence de Sénolog à la notion
l’Université, dès l’ensei- " d’audit ciblé " et explique son sucgnement médical du se- cès, non par l’obligation, mais par sa
cond cycle. A preuve la double acceptabilité : rapidité et varécente réunion des qua- leur ajoutée !
tre
cent
cinquante A l’en croire, le discours institutionresponsables de DES, ré- nel n’est pas acquis à cette cause
unis quarante huit heures mais la conviction avance que " le disdurant à l’initiative de la cours de clarification et de simplificaHAS, dans l’objectif avoué tion n’est pas synonyme de diminution
d’insérer l’évaluation à de l’exigence ".
tous les niveaux de l’en- Il convient volontiers que le paysage
seignement. Chaque fa- -tel qu’il avait été décrit au fil de la
Dr J. Niney & Dr J. Héricort, Conseillère générale
culté de médecine devra, journée, de l’EPP/FMC- n’est pas
d’une lisibilité absodans
cet
esprit,
déle cas d’espèce par les Prs Jeanlue
avec deux instisigner
avant
le
10
Michel Chabot, de la Haute Autorité
“
L’émergence
d’une
tutions
-la HAS et
mai
plusieurs
"
réféde Santé et François Chollet,
les
Conseils
natiorents
",
si
possible
Président de l’AFSSAPS (ex-Agence
« culture de
naux
de
FMCoccliniciens,
qui
auront
du Médicament, en charge du
l’évaluation » dont les
cupées
à
peu
près
charge
de
porter
le
contrôle-qualité des matériels).Tandis
radiologues seraient aux mêmes misque le second s’affirmait " très impres- message pendant
les avant-postes. ”
sions… A trop atsionné par l’attitude résolument pro-ac- toute la durée du
tendre les réponses
tive des radiologues en faveur de l’éva- cycle et dans toutes
institutionnelles, la profession -et en
luation ", il rendait également un les disciplines.
hommage appuyé aux responsables Pour autant et, pour le coup, chez les l’occurrence sa composante radiolode la profession pour avoir innové sur médecins diplômés et installés, le suc- gique- se condamnerait à l’immobile chemin de la qualité en organisant cès de l’entreprise lui semble lisme .. relatif (mais qui perdure
le principe de la double lecture. Il suspendu à deux conditions : faisabi- quand même depuis dix ans). D’où
concède que, pour le radiologue, le lité et acceptabilité. Pour illustrer son son exhor te à la FNMR : " avancez
paysage s’avère " complexe ", ce qui sujet, il rappor tait un épisode mé- sur la base de vos propres outils ! " ■
43
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
DR ALAIN FRANÇOIS
Les obligations réglementaires
L’atelier a consisté en une mise au point sur nos obligations réglementaires dans le domaine de la
radioprotection, de la formation médicale continue (FMC) et de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP), Gérard Calmet posant ensuite la question de savoir si la labellisation, prônée par la
FNMR, ne constituait pas la meilleure réponse à cette nouvelle charge de travail et d’organisation.
Radioprotection
Les adhérents disposent du document élaboré par
la FNMR " obligations réglementaires des structures
Dr A. François
radiologiques ",
présentant d’une part les textes réglementaires, d’autre part leur mode d’application pratique (contrôles de radioprotection et électriques, contrôles de
qualité de divers dispositifs utilisant les
rayonnements ionisants, surveillance
médicale des travailleurs, formation du
personnel à la radioprotection, PCR et
personne spécialisée en radiophysique
médicale).
Nous sommes également soumis à divers décrets du code du travail et surtout du code de santé publique encore
mal connus de la profession, voire
même parfois de nos tutelles. Ces décrets précisent notamment :
• La nécessité d’un échange écrit entre
le praticien demandeur et le réalisateur
de l’acte.
• Le fait que la décision appartient au
médecin réalisateur en cas de désaccord.
• La nécessité de disposer d’une liste
des protocoles dans chaque salle, de
connaître le guide du bon usage des
examens d’imagerie édité par la SFR,
d’élaborer des procédures évitant l’irradiation inutile des femmes enceintes et
des enfants.
• L’obligation d’installation de chambres
d’ionisation sur les matériels installés
après juin 2004, la nécessité de pouvoir
retrouver la dose à partir des données
du compte rendu.
• Diverses obligations concernant l’agrément des matériels tous les cinq ans,
l’inventaire des services, le dépôt des di-
44
plômes des manipulateurs, la maintenance…
Et surtout
• L’obligation de réaliser les mesures
des niveaux de référence en radiodiagnostic (à mettre en œuvre en priorité
par la profession).
• L’obligation de ne pas réaliser d’examens irradiants lorsque l’on dispose
d’une technique non irradiante aussi
performante, obligation qui devrait figurer en exergue dans les SROS et en
page de garde des dossiers de demande d’IRM.
La DRIRE a réalisé une première série
de contrôle en Rhône-Alpes dans des
structures hospitalières et privées. Il est
à noter que ces contrôles ont concerné
essentiellement la radioprotection patients et notamment les principes de
justification et d’optimisation des actes.
La DRIRE dans son exposé au cours de
cet atelier a rappelé ses missions de
contrôle à l’échelon régional et précisé
également les actions de l’IRSN, d’une
part dans le domaine de l’expertise
pour les organismes nationaux, d’autre
part dans le conseil et l’assistance aux
professionnels de santé.
FMC et EPP
M. Legman a présenté de façon très
synthétique ces obligations professionnelles, désormais quinquennales, prochainement mises en œuvre.
• L’EPP, réalisée de manière ponctuelle
ou pérenne, dépendant de la HAS (et
des URML en région), créée par la loi
d’août 2004, a pour but d’analyser une
pratique en référence à des recommandations et inclut la mise en œuvre et le
suivi des améliorations. Elle fait partie intégrante de la FMC puisque, une fois réalisée, elle valide 100 points des 250
points de FMC.
• La FMC, dont la validation (250 points
en 5 ans) est contrôlée en région par
les comités régionaux de FMC, a été
mise en place par divers textes dont
certains datent de 1996 ! Elle combine
quatre types de validation : Présence à
des formations, EPP, formation individuelle (revues lectures…) et nature de
certaines activités (formation, recherche, représentation de la profession…).
• Le CRFMC transmettra la validation
au Conseil départemental de l’Ordre,
lui-même chargé de décerner au praticien son diplôme de recertification, d’informer le Conseil national, et de transmettre à l’assurance maladie la
validation d’EPP.
• Si ces obligations ne sont pas satisfaites le praticien se trouve en contravention avec la convention pour l’EPP (section sociale de l’Ordre) ou convoqué
en conciliation par le Conseil départemental pour la FMC (puis si nécessaire
par le Conseil régional).
Si la validation de ces obligations ne posera vraisemblablement que peu de
problèmes à la plupart d’entre nous, on
ne peut que regretter la complexité
créée par la coexistence de ces deux
dispositifs, l’EPP ayant vu le jour du fait
des atermoiements dans la mise en
place de la FMC.
Labellisation
Au vu de toutes ces obligations, de l’avalanche des textes, il apparaît indispensable à la profession d’instaurer une véritable veille réglementaire, d’organiser
l’information et la formation des personnels et des praticiens, de réfléchir à
nos modes d’organisation (sous-traitance éventuelle de certains dossiers
techniques, notamment en radioprotection ?). Il faut prendre conscience du fait
que si nous ne sommes pas soumis à
une obligation de résultats nous som-
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Séminaire FNMR de Nice
mes en revanche tenus à une obligation
de moyens.
La labellisation, soutenue par la FNMR,
a initié, dans un premier temps dans le
domaine de la sécurité, de l’hygiène, de
la radioprotection, de l’accueil et de l’information, la mise en place d’une démarche qualité et de respect des obligations réglementaires. Cette démarche,
qui consiste bien à analyser nos pratiques et mettre en œuvre les améliorations nécessaires ne constitue-t-elle pas
à elle seule une procédure d’EPP qui
pourrait être validée comme telle ? ■
DR JEAN-CHARLES BOURRAS
les observatoires : Pourquoi
et comment les mettre en place ?
Rapport de l’atelier sur les observatoires du séminaire de la FNMR du 18 mars 2006.
La FNMR a été, ces
dernières années, à
l’origine de la mise
en place de deux
observatoires :
1) l’OPIM (Observatoire
Pour l’ImaDr J.-C. Bourras
gerie Médicale)
Créé en même temps que d’autres
observatoires médicaux dans le but de
pouvoir opposer des données d’activité
à celles fournies par les caisses de sécurité sociale, il n’a jamais pu recueillir l’adhésion massive des radiologues libéraux
mais reste aujourd’hui la seule base de
données médicalisées ayant perdurée
dans le monde médical libéral
2) SENOLOG
Créé dans le cadre d’un AcBUS
(Accord de bon usage de soins) sur le
dépistage du cancer du sein, sa réussite
a séduit les dirigeants de l’InCA (Institut
National Contre le Cancer) qui devraient participer à sa pérennité .
Cette réussite résulte non seulement
du caractère " légal " d’envoi des données mais également d’une forte faisabilité : installation simple du logiciel et
nombre réduit d’items à remplir.
Fort de ce dernier succés et des nouvelles obligations réglementaires, notamment de satisfaire à l’EPP (Evaluation
des pratiques professionnelles), les
radiologues libéraux doivent percevoir
45
l’utilité de ce formidable outil qu’est
l’OPIM.
Après nous avoir montré de nombreux
exemples d’observatoires dans le
monde médical et extra médical, Jean
Philippe Masson a rappelé que l’OPIM
sera une énorme base de données
quantitatives (nombre d’actes), qualitatives (type d’actes), épidémiologiques
(type de pathologie), économiques
(montant d’honoraires facturés), géoéconomiques (consommation médicale
selon les régions) auxquelles on pourrait adjoindre des données assurantielles (incidents…). Il a précisé que sa modernisation doit permettre le RETOUR
d’INFORMATION vers le RADIOLOGUE
L’utilité de l’OPIM apparaît alors de quatre ordres :
1) Assurer la PROMOTION de la
PROFESSION tant au plan national (négociations avec les caisses, le ministère,
l’InCA,les syndicats polycatégoriels…)
que régional (négociation avec l’ARH)
2) Validation de l’EPP " collective "
La possibilité de comparaison de ses
pratiques par rapport à des référentiels
nationaux et régionaux mais également
par rapport au manuel des bonnes pratiques répond au principe de l’EPP.
3) Outil de gestion de l’entreprise
radiologique
Notamment dans l’élaboration des dossiers d’autorisation d’équipements
lourds.
4) Evaluation du risque professionnel
Réglementaire pour les chirurgiens, les
anesthésistes et les obstétriciens, cette
évaluation est imposée pour l’accréditation et vise à limiter les montants de
prime d’assurance.
On voit mal, à terme, les radiologues
dispensés de cette évaluation.
Les conditions du succès de ce " nouvel "
OPIM passent par :
• La simplicité d’utilisation avec incorporation dans le RIS pour éviter les saisies multiples.
• Le retour d’information afin que
chaque radiologue en retire un intérêt
personnel.
• L’agrément pour la validation de l’EPP.
Le Professeur Chabot responsable de
ce secteur à l’HAS, grand témoin de cet
atelier a précisé que sous réserve d’analyse du détail des données, l’OPIM mais
également SENOLOG lui paraissaient
répondre aux critères d’agrément d’une
EPP collective.
• Un financement pérenne.
Ces conditions remplies, ce sera à chacun d’entre nous d’en assurer sa promotion et de montrer ainsi notre capacité à transformer les contraintes en
outil de valorisation par une structure
mise en place par la profession. ■
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Conseil d’Administration
JEAN-POL DURAND
Conseil d’Administration du 19 mars
Labellisation des cabinets : la FNMR
prépare la phase opérationnelle
Réuni sur place le dimanche 19 mars, au lendemain du séminaire niçois (voir les comptes rendus),
le Conseil d’administration avait son propre ordre du jour, dicté par l’actualité (partiellement rendu
obsolète jusqu’au moment de la rédaction de ce compte-rendu). Jacques Niney, Président de la
Fédération, avait toutefois tenu à ouvrir la séance par un hommage appuyé aux artisans du succès
du rassemblement de la veille, imputable tant aux responsables loco-régionaux, qu’à leurs épouses
et à l’équipe logistique du secrétariat de la FNMR nationale.
Premier sujet appelé par l’ordre du jour
du CA, les " beugs " du parcours de soins
qui n’avaient plus rien d’anecdotiques au
moment de la tenue du Conseil. De partout remontaient les informations convergentes des difficultés liées au parcours de
soins des titulaires de la CMU. Le problème est connu et aujourd’hui en voie
de solution " globale ".Dans une lettre datée du 26 avril dernier, M. Frédéric Van
Roekeghem, Directeur de la CNAM, livrait en effet à Michel Chassang, Président
de la CSMF, l’information suivante : " Je
tiens à vous préciser que les bénéficiaires de
la CMU complémentaire ne sont pas
concernés pour l’instant par le ticket modérateur majoré hors parcours de soins. Les
caisses doivent,comme elles en ont reçu l’instruction, rembourser intégralement les médecins pratiquant le tiers payant. Un décret
devant paraître prochainement alignera la
couverture complémentaire de la CMU sur
les contrats dits responsables ".
CMU " hors parcours " :
le problème des quartiers à
forte prévalence de précarité
Ces précisions faisaient suite à un courrier
du président de la CSMF, qu’avait luimême précédé un courrier de Jacques
Niney au Directeur de la CNAM.
L’important dans cette affaire est d’ailleurs
–tout autant que la lettre- l’existence
d’une instruction nationale diffusée à l’ensemble du réseau des caisses. Ce qui caractérisait les témoignages colligés le 19
mars était en fait l’extrême diversité des situations rapportées. Dans une caisse, le
46
directeur semblait considérer que " les questions politiques –qui n’ont pas leur
radiologues pouvaient survivre à une perte place ici- mais résout un problème doude 2,5 € par examen pratiqué sur malade loureux à une majorité de médecins spéen CMU " (sic) ; ailleurs il se voulait rassu- cialistes, dont les radiologues évidemrant considérant que " la CMU ouvrait des ment plus exposés que d’autres compte
droits, mais pas celui d’un statut dérogatoire tenu de leur activité. Certains exercices
à l’obligation du parcours de soins " ; ailleurs –dans les zones à forte densité de poencore, la Caisse diffusait une affiche à ap- pulation en situation précaire- se retrouposer en salle d’attente tandis qu’un qua- vaient ainsi injustement pénalisées, par
trième relayait un mot d’ordre verbal (hé- exemple certains quartiers des Bouches
las jamais formalisé par écrit) selon lequel du Rhône affichant –selon le témoignage
il convenait de se mettre à l’abri des pro- du Dr Geraldi- un taux de 30% de clienblème en cotant l’acte dans le cadre d’une tèle en CMU.
urgence (MTU) ...Pratiquement autant de Exit donc un problème qui jetait un éclaisituations que de caisses primaires,constat rage péjoratif sur le parcours ;reste à soufaisant suite à un autre, encore plus alar- haiter que la prochaine publication du démant, faisant état d’autant de situations que cret promis ne vienne pas compliquer
de … personnels en charge de la liquida- encore un problème passablement complexe.
tion des dossiers !
sujet d’actualité
Belle cacophonie à la
“ Un mal endémique Autre
" évolutive " évoqué à
vérité, assez illustrative
de notre pays à
Nice :les élections aux
d’un mal endémique
inventer des idées
URML qui donnèrent
de notre pays à invenlieu à un échange féter des idées originales
originales sans en
cond de la part de
sans en mesurer toumesurer toutes les
ceux des radiologues
tes les conséquences ...
conséquences. ”
présents, à l’époque
collatérales. La noucandidats à l’investiture
velle -décisive- selon laquelle on considérera les 2,3 millions de d’une liste syndicale. Le sujet constituait
personnes porteurs d’une CMU-C une nouvelle opportunité de revoir toute
comme désormais titulaires d’un " contrat la problématique des relations de la
responsable " et, par extension, a priori en FNMR avec les centrales représentatives.
règle avec le dispositif du médecin traitant. Qu’en retenir sinon un mot d’ordre déjà
Plus besoin de recourir aux expédients an- maintes fois formulé par les présidents
térieurement suggérés par la Caisse de sol- successifs et selon lequel " les radiologues
liciter un serveur central ou d’exiger du ont intérêt à revendiquer leur place dans le synporteur de la carte une lettre de son mé- dicalisme représentatif, toute leur place mais ...
decin traitant.
rien que leur place." D’autant plus facilement
Cette jurisprudence pose d’évidentes qu’elle est acquise –contre adhésions son-
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Conseil d’Administration
nantes et trébuchantes- dans toutes les
formations. La radiologie libérale est ainsi
représentée dans toutes les familles de
pensée syndicales et les radiologues élus
au cours du scrutin pour les Unions régionales devraient être nombreux. Nous en
ferons le décompte dans une prochaine
édition.
Labellisation :
en attendant la HAS
Plus spécifique et, surtout, plus stable dans
le temps était la communication consécutive du Dr Florence Lair, ex-associée du
Dr Fournot (Toulon), dont le cabinet avait
accueilli une des premières expériences
de " labellisation " relayée ici-même. Elle
attache aujourd’hui son nom à l’évaluation de cette démarche, à travers le
FAQSV (Fonds d’Aide à la Qualité des
Soins de Ville) qui avait financé la phase
expérimentale.
L’évaluation,diligentée par la société Stercis,
s’intéresse à trois types de populations :les
radiologues eux-mêmes –l’enquête s’intéressant autant aux " militants " qu’aux " réfractaires "- leurs personnels ensuite, leur
clientèle enfin. Les deux dernières cibles
font l’objet de questionnaires en cours.
L’évaluation sur la cible des radiologues a
pris la forme d’entretiens dirigés, par le Dr
Lair en l’occurrence,dont c’était le premier
compte-rendu à Nice. Que retenir de
cette communication qui fera évidemment
l’objet d’une prochaine publication exhaustive dans ces colonnes ? Plusieurs éléments
intéressants sont d’ores et déjà à relever
après l’exploitation d’une cinquantaine de
témoignages :
❏ L’implication des radiologues dans le
processus est très hétérogène : sur certains sites, ils étaient leaders du projet, sur
d’autres, ils laissaient ce rôle à leurs salariés et/ou cadres. Mais tous les témoignages s’accordent à souligner l’importance
de " l’accompagnement externe " qui,
dans la phase expérimentale était d’autant plus facile qu’il était gratuit ;
❏ les radiologues initialement sceptiques
ont connu des évolutions variables, mais plus intéressant- l’ensemble des " réfractaires du début " est sorti motivé sur la fin de
la démarche.Le premier motif de défiance
invoqué est toujours le manque de temps
mais peu de témoignages permettent de
47
préciser le temps passé dans le processus. des confrères. On aura compris qu’il s’agit
Il ne doit pas être si pesant puisqu’il s’ou- du dépistage organisé du cancer du sein,
blie très vite ! Autre observation intéres- aujourd’hui parfaitement admis, assumé
sante : au fur et à mesure de la démarche, par la majorité. Avec pourtant des
le nombre d’associés finissant par s’y inté- concepts nouveaux comme la seconde
lecture, la coordination par des structures
resser va augmentant.
❏ quand on les interroge sur le coût final de gestion, le contrôle-qualité. Comme
de la démarche,personne n’est en mesure toute démarche " révolutionnaire " (au
de livrer une estimation fiable,mais l’unani- sens littéral du terme), la labellisation aura
mité se fait plus facilement sur les retom- besoin pour s’imposer de passer par une
bées de l’opération. Dans l’ordre de cita- phase " d’appropriation " par les bénéficiaitions : la mise en lumière des causes de res. Le chemin est néanmoins bien endysfonctionnement de l’organisation,l’unité tamé.
du discours tenu à l’extérieur et, notamment auprès des correspondants -fantas- T2A et convergence putique en termes d’image- l’harmonisation
et la protocolisation des méthodes de tra- blic/privé, SROS
vail autorisant gain de temps,meilleure ges- Parmi les autres sujets abordés dans la foution du stress, des pannes, interchangeabi- lée et que nous ne traiterons pas dans le
lité du personnel,… En fin de compte,des cadre de ce compte-rendu compte tenu
personnels plus sereins et une améliora- du caractère volatile de cette actualité, il
tion du " service rendu " au patient.
convient de citer la CCAM, la réflexion En conclusion, les radiologues impliqués ré-ouverte- sur la nécessaire politique de
dans la démarche en viennent à minorer la communication de la FNMR.En revanche,
portée externe du label (sans la mésesti- il convient de s’attarder sur la communimer) par rapport aux retombées internes cation de Robert Lavayssière sur laT2A et
qu’ils ressentent rapidement.Commentant la convergence de tarification des secteurs
sommairement ces réhospitaliers public et
sultats, Jacques Niney
privé. L’orateur fondait
“ La labellisation
livrait quelques inforson intervention sur le
aura besoin pour
mations sur la pourcommentaire d’un
s’imposer de passer rapport récemment
suite du chantier.
L’enjeu, partagé par
publié sous la signature
par une phase
tous, est de ne pas laisde l’IGAS (Inspection
" d’appropriation "
ser échapper un tel
des Affaires
par les bénéficiaires. ” Générale
outil à la tutelle de la
Sociales) et consacré à
profession organisée
la convergence tarifaire
mais l’urgence est là, dans la mesure où des secteurs public/privé. Jean-Philippe
une vingtaine de nouveaux sites " frappent Masson lui a d’ailleurs consacré une réà la porte " de la labellisation.Fruit du bou- cente analyse dans la revue. Le pronostic
che à oreille -le meilleur système de com- de Robert Lavayssière est très réservé sur
munication jamais inventé- ou de la lecture cette convergence compte tenu de l’inerde la revue.Dans les prochaines semaines, tie du secteur hospitalier public derrière la
l’évaluation sera poursuivie avec des ques- Fédération Hospitalière de France. La rétionnaires adressés tant aux personnels cente mesure tarifaire consistant à baisser
mobilisés sur le sujet, qu’aux patients pour les tarifs privés de 1% pendant que le secsavoir s’ils ont apprécié (et même aperçu) teur public bénéficiait d’une hausse de 13%
le changement.
de son enveloppe MIGAC (Mission
Le chapitre " labellisation " était clos par d’Intérêt Général) est, à cet égard, d’assez
AlainTaïeb qui,en tant qu’ancien Président, mauvais augure.
tenait à faire le parallèle entre la démarche Autre source d’inquiétude : la publication
en cours, sans doute assez visionnaire, en de la V10 des GHM (Groupes
tout cas largement en avance sur les Homogènes de Malades). Censée réponautres spécialités,et celle qu’il avait pilotée, dre à l’évolution des pratiques -et notamau temps de sa présidence, rencontrant ment le raccourcissement accéléré des
tout autant de scepticisme initial de la part DMS (Durée Moyenne de Séjour)- cette
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Conseil d’Administration
V10 n’est intéressante pour les radiologues gie, et la COMEX (Commission Exécutive
que pour sa catégorie 24 relative aux sé- de l’ARH) à qui incombe la décision ultime
jours de moins de deux jours.Mais l’on an- aura toujours du mal à ignorer l’avis du
nonce aussitôt la sortie d’une prochaine CROS. Un autre cheminement, alternatif,
consiste à présenter directement à l’ARH
…V11.
(et
donc sa COMEX) un simple dossier
La portée de l’exposé faisait l’objet d’une
d’évaluation
du fonctionnement médical
commentaire assez inquiet de Jean-Luc
de
la
structure
mais il apparaît qu’elle n’est
Dehaene qui souligne que ce système de
ouverte
que
dans
les cas d’autorisations
tarification -encore plus obscur que la
de
…
prolongation
d’exploitation, pas de
CCAM- doit tout à une évaluation
changement
de
matériel.Le
délai d’instrucconnue sous l’acronyme d’ENC (Echelle
tion
des
dossiers
d’autorisation
est de quaNationale de Coûts) dont personne ne
torze
mois
;
et
deux
mois
pour
un dossier
maîtrise vraiment la complexité du côté
d’évaluation.
du secteur privé. L’hospitalisation aurait dû
faire une place aux praticiens dans le pilo- Problème annexe,mais pas " accessoire " :les
tage de cette affaire -la réciproque valant durées d’autorisations sont de cinq ans
dans les questions de nomenclature- mais quand les durées d’amortissements autoce modus vivendi a, hélas, sombré dans les risés sont de sept ! Le différentiel doit être
couvert par une évaluation dont le
aléas de la vie syndicale.
contenu
est encore parfaitement indéfini.
Autre sujet para-syndical, la publication attendue (intervenue depuis la tenue de ce
conseil Ndlr) des SROS dans les régions, Dépistage du cancer
lesquels consacrent la disparition de la
Carte sanitaire (cinq appareils restant sou- du sein : la fin regrettable
mis à autorisation, dont trois concernent du groupe technique
la radiologie :scanner,IRM,gamma-camera Last but not least : le dernier sujet discuté
+ Petscan). Pour le reste des activités mé- par le conseil -l’état du dépistage des candicales, la notion des autorisations en nom- cers du sein, présenté - a été l’occasion
bre de lits disparaît au profit d’autorisations de précisions apportées par Saranda
d’activités : une structure autorisée à prati- Haber. Le " groupe technique " qui piloquer le traitement du cancer peut, par tait la campagne depuis l’administration
exemple, installer autant d’accélérateurs centrale (et auquel participait la FNMR)
qu’elle le désire en fonction de son activité n’a plus d’existence légale depuis le 1er
prévisionnelle. Les autres activités, chirurgi- janvier dernier. Son dernier travail aura
consisté à " toiletter " le
cales notamment, font
cahier des charges anl’objet d’une autre
térieur en tenant
autorisation contrac“ La T2A, ce système compte des évolutions
tualisée avec l’ARH sur
de tarification encore réglementaires et techla base du SROS.Alain
niques, et en livrant
François pronostique
plus obscur que
des indicateurs homoque les cliniques vont
la CCAM. ”
être appelées à négogènes à l’ensemble du
cier très prochaineterritoire. Ces textes
ment leurs " Contrat
auraient dû faire l’objet
d’Objectif et de Moyen ". Les radiologues d’une publication en fin d’année passée.
sont directement intéressés par deux ty- Le retard est, de toute évidence, imputapes d’activité : la neuro (pour partie) et ble à l’instabilité de la tutelle sur ce dossier,
surtout la cardiologie interventionnelle. normalement échue à l’Institut National
Dans la chaîne de décision d’autorisation contre le Cancer (InCA) mais sans jamais
d’activité, le CROS perd à la fois de son in- être officialisée. Les radiologues auraient
fluence mais sa composition laisse plus de tort de se désintéresser de la question car
place à l’argumentation médicale selon l’ex- -selon le Dr Haber- " en cas d’échec, ce
périence de l’orateur qui a pu le valider n’est pas la désorganisation administrative
dans sa région :les médecins y sont désor- qui serait invoquée mais … la faute des
mais représentés par l’URML -d’où l’im- radiologues, dans l’incapacité de tenir leur enportance d’y faire représenter la radiolo- gagement de 70% de taux de dépistage ".
48
Sur le même dossier, et concernant cette
fois la place du numérique, il convient d’attendre la fin du processus en cours à l’intérieur de la HAS (Haute Autorité de
Santé), normalement prévu pour le mois
de septembre même si son issue -favorable- ne fait guère de doute. Les problèmes inhérents -liés notamment aux modalités de la seconde lecture- ne peuvent
néanmoins être valablement traités dans
l’intervalle.
Deux questions périphériques ont été
abordées :
❏ l’audit, juridique et financier, dont a été
l’objet FORCOMED s’est finalement soldé
à l’avantage de la structure, ce qui lui permettra de demander à la DGS le versement rétrospectif de la subvention 2005,
de sorte de pouvoir entamer l’exercice
2006 ;
❏- le Dr Souteyrand ayant posé la question des financements déconcentrés des
structures d’organisation départementales
du dépistage,il lui fut répondu que les crédits émanant du ministère sont fléchés,distinguant notamment ceux voués au dépistage respectif des cancers du sein et du
côlon.
Autant de " beugs " administratifs divers
dont le traitement survenait par le passé
en " groupe technique " dont le Dr Haber
regretta une nouvelle fois la disparition. En
exhortant ses auditeurs à bien prendre
garde, dans les structures de gestion départementale, à conserver un " double pilotage " sein/côlon … même lorsque les
campagnes sont diligentées sous une seule
présidence.
Enfin, au chapitre des questions diverses
on retiendra la mise en garde de JacquesYves Dantec, en charge du dossier des
manipulateurs. Cette profession est,
comme d‘autres, confrontée aux départs
en retraite annoncés entre 2012 et 2020,
sans réponse prospective en termes de
formation. Dix-huit instituts de formation
continuent de délivrer un millier de diplômes par an quand il en faudrait 25% de
plus pour pourvoir aux seuls remplacements. La FNMR a diligenté une enquête
pour sérier plus précisément les besoins ;
il est d’autant plus impératifs d’y répondre
si l’on veut que les manipulateurs du privé
ne servent pas, … comme dans un passé
encore récent, de " vivier " du public. ■
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Gestion cabinet
Le Dr Laurent VERZAUX a été nommé au titre de la CSMF, par le Dr Michel CHASSANG,
Président de la commission mixte paritaire du personnel des cabinets médicaux en remplacement
du Dr Jacques NINEY.
Cette commission est composée des représentants syndicaux signataires de la convention collective,
représentants des employeurs, CSMF, SML, FMF, des salariés FO, CGT, CFDT, CFTC.
Cette commission doit notamment négocier dans le cadre de la convention collective l’évolution des
salaires de la branche.
Les employeurs ont chaque année obligation de fournir aux
organisations syndicales de salariés une information chiffrée
concernant l’évolution en matière de salaires au sein de la
branche. Il s’agit d’une obligation légale relevant de l’article
L. 132-12 du code du travail.
Une enquête est menée dans un triple but :
1) être en accord avec la législation
2) connaître la situation et l’évolution des conditions de travail dans les cabinets médicaux
3) servir de base de travail lors des négociations conventionnelles en matière salariale.
C’est pourquoi un questionnaire a été adressé à l’ensemble
des mandants des trois syndicats signataires ; questionnaire
auquel il est nécessaire de répondre, seul moyen que vos représentants ont de connaître la réalité des salaires, seul
moyen d’apprécier le bien fondé ou non des revendications
salariales des syndicats de vos salariés.
Vous trouverez ce questionaire sur le site de la FNMR.
Votre réponse doit parvenir impérativement au plus tard le
1er juin 2006 - réponse à adresser à la CSMF 79 rue
Tocqueville 75017 Paris.
Nous vous remercions pour l’aide que vous voudrez bien
nous apporter
Dr Laurent VERZAUX
Secrétaire Général de la FNMR
Lecture
Imagerie cérébrale fonctionnelle et rééducation, sous la direction de
J. Froger et de J. Pélissier
Éditions MASSON – 21 Rue Camille Desmoulins – 92789 ISSY LES MOULINEAUX – Tél. : 01.73.28.17.29.
(216 pages, 60 Euros)
L’Imagerie Cérébrale Fonctionnelle permet de voir fonctionner le cerveau grâce à différentes techniques, IRM mais aussi
TEMP (Tomographie d’Emission Mono-Photonique),TEP, EEG et MEG (Magnéto-Encéphalographie) : un vieux rêve est en
passe d’être réalisé...
Une vingtaine de pages seulement sont consacrées à ces techniques avant d’entrer dans le vif du sujet, le bilan des lésions
neurologiques et l’utilisation de ce bilan pour la rééducation.
L’utilisation de l’imagerie de tenseur de diffusion et le " tracking " des fibres ouvre des perspectives intéressantes chez les
patients qui ont été victimes d’un traumatisme grave, avec notamment la mise en évidence des lésions de cisaillement axonal chez les traumatisés du crâne (œdème, de bon pronostic, par opposition à la rupture hémorragique).
L’IRM fonctionnelle (IRMf) permet également d’étudier la réponse sous l’effet de différents agents pharmacologiques ou
d’apprécier la variabilité inter-individuelle dans les tâches phonologiques et la compréhension des différentes formes d’aphasie pour envisager différents traitements. Il est également possible d’appliquer ces différentes méthodes, souvent utilisées ensemble pour un même patient, pour l’étude des troubles de la mémoire ou de la douleur avec évaluation de la
réponse sous traitement, pour le diagnostic des neuropathies (Parkinson, Alzheimer) et pour l’évaluation des comas.
Enfin, l’IRMf permet aussi d’apprécier la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité du cerveau à modifier son organisation
fonctionnelle !
Il s’agit, bien sûr, d’un ouvrage hautement spécialisé, mais qui a l’immense mérite de montrer les performances de l’imagerie
fonctionnelle, par IRM mais aussi par d’autres méthodes, avec des applications pratiques. Il faut donc des hyperspécialistes, très
polyvalents, pour exploiter toutes ces possibilités, ce qui suppose une certaine plasticité cérébrale et un travail d’équipe.
Docteur Robert LAVAYSSIÈRE – Vice Président FNMR
49
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Manipulateur
Le 24 mars dernier, nous avons été invités par l’AFPPE (Association Française du
Personnel Paramédical d’Electroradiologie), à participer à une table ronde au
cours des 47èmes journées scientifiques des manipulateurs en électroradiologie à
Toulouse.
Le Dr J.Y. DANTEC FNMR, le Pr J.P. PRUVO SRH et le Dr L.VERZAUX FNMR
ont représenté le conseil professionnel de la radiologie française G4.
Dr L.Verzaux
Je remercie le Dr J.Y. DANTEC d’avoir bien voulu rapporter ses impressions avec la perspicacité et
l’humour que nous lui connaissons.
Je souhaite souligner la qualité de l’accueil qui nous a été réservé.Au cours du déjeuner de travail préparatoire à la table ronde, nous avons pu échanger nos expériences et faire part de nos préoccupations quant à la démographie médicale et paramédicale. Ce moment privilégié au cœur de la " grande
salle à manger du Palais des Congrès" fut aussi l’occasion d’apprécier l’ambiance chaleureuse dans laquelle se déroulent ces journées, les manipulateurs en électroradiologie sont jeunes et heureux de vivre.
Au cours de la table ronde, dont le thème était " Manipulateur en électroradiologie médicale : une
profession reconnue ? " nous avons pu exprimer à nouveau nos préoccupations en terme de démographie, en rappelant avec l’expérience des rencontres organisées pour les lycéens que la profession reste méconnue.
Les préoccupations des représentants de la profession quant à son avenir sont légitimes, d’autant
qu’il persiste un flou à propos du LMD. Nous avons pu exprimer notre avis favorable à cette réforme des études qui devrait permettre d’envisager des perspectives d’évolutions de carrières plus
ouvertes que ne le permet le diplôme actuel. Nous avons cependant insisté sur le fait que ces possibilités ne peuvent être envisagées qu’à la condition d’un flux entrant dans la profession suffisant.
La perspective d’une formation longue avec de nouvelles responsabilités ne peut s’envisager qu’en
parallèle d’une formation courte donnant elle-même accès au cursus long.
Cette table ronde fut riche et fructueuse, nous remercions l’AFPPE et son Président Roger HUSSON
de l’avoir organisée et de nous avoir invités.
Dr. Laurent VERZAUX
Secrétaire Général de la FNMR
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LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Manipulateur
DR JACQUES YVES DANTEC
Membre du Bureau de la FNMR
Du devenir des professions
paramédicales et plus particulièrement
des manipulateurs d’électroradiologie
Les 47èmes journées scientifiques des
Manipulateurs
d'Electroradiologie
Médicale viennent de se dérouler à
Toulouse les 23, 24 et 25 mars 2006.
Ce rassemblement organisé par l'AFPPE
(Association Française du Personnel
Paramédical d'Électroradiologie) a pour
Dr J. -Y. Dantec
mission de faire le point et de définir la
place des manipulateurs en radiologie à une époque de mouvance incertaine où les initiatives sont nombreuses mais où
perdure également la navigation à vue.
d'un manipulateur libéral n'est pas celle d'un manipulateur
hospitalier ".Tout ceci nous replonge dans une époque lointaine et mérite certainement une remise à plat afin de
conforter, en tout premier lieu, nos collaborateurs et futurs
collaborateurs paramédicaux. Non seulement de les reconnaître, mais surtout de les revaloriser. Il faut aborder, avec un
optimisme mesuré, le vécu et surtout l’avenir de nos manipulateurs : leurs rapports avec l'entreprise radiologique et son
environnement.
L'inquiétude qui entoure cette profession, aux dires de
quelques responsables, n’est plus de mise aujourd'hui. Et si,
avant et après 2000, !a courbe des candidatures dans les
instituts et les lycées techniques a sensiblement fléchi, on assiste actuellement à une nette inversion de tendance liée
avant tout au bond en avant de la technologie.
Le thème de ces Journées levait à lui seul toute ambiguïté :
" Manipulateur en Électroradiologie Médicale : une profession
reconnue ? ". Ce point d'interrogation est un vieux débat
qui revient de façon cyclique en dépit des modifications
constantes apportées à la fonction. Ce que reprochent de Avant toute chose, et ceci a été parfaitement formulé par
nombreux responsables des instituts et en particulier M. J.M. l'ensemble des participants à la table ronde de Toulouse, un
Pugin, Secrétaire général du Comité d'Harmonisation des plateau technique ou un cabinet de radiologie ne fait qu'un.
II n'est pas possible de dissocier les difféCentres de Formation, c'est le classement
rents acteurs : médecins, manipulateurs, aides manipulateurs dans la catégorie des
“
Un
plateau
technique
des
ou secrétaires. C'est à l'ensemble des
auxiliaires donc dépendant, sans porte de
ou
un
cabinet
intervenants
que sera dévolue la reconnaissortie, des plateaux techniques et des prasance
éventuelle
; c'est le but recherché par
ticiens qui y sont attachés. II existerait
de radiologie ne fait
la
labellisation
de
qualité actuellement prodonc une différence de statut entre le
qu'un. II n'est pas
posée
par
la
FNMR.
Cette attitude confépersonnel tenu " à disposition " - et ce en
possible
de
dissocier
les
rant
par
ailleurs
de
nouvelles
responsabilidépit d'un Diplôme d'État - et celui, tels
différents
acteurs
”
tés,
donc
un
motif
supplémentaire
les infirmiers ou les kinésithérapeutes, plus
d'accréditation pour le personnel.
libres, ayant à la limite la possibilité de poser leur " plaque ". A ce jour, les préparateurs en pharmacie
ne font pas boutique à part, ni les assistants en médecine Deuxième point : cette reconnaissance ne peut que croître
et s'affirmer dans un avenir proche. La raison en est tout simvétérinaire.
plement - et cette notion qui est pourtant le cœur du débat
n'a
pas été prise en compte lors du congrès AFPPE ; tout au
L'absence de plan de carrière, lorsqu'on écoute les doléanmoins
en notre présence - que nous appartenons à une
ces, est l'autre frein à une reconnaissance positive. Le terme
même de manipulateur aurait un côté un peu passéiste à branche de la médecine, d'émergence relativement récente,
ranger dans les métiers " manuels " en voie d'extinction. D'où mais parmi les plus modernes et en constante progression.
cette remarque faite à une jeune manipulatrice : " Ah ! C'est Sans aller jusqu'à évoquer la barbe de W.C. Roentgen - qu'il
avait d'ailleurs fort belle - il faut reconnaître, qu'en dehors de
vous : Ne respirez plus ... Respirez ! ".
la chirurgie, il y a peu de discipline ; ayant accompli depuis
Et vient se greffer sur l'ensemble l'indémodable " tarte à la une trentaine d'années de plus grands progrès que l'imagecrème " : le choc entre un secteur hospitalier ouvert aux lu- rie médicale, et ce dans un monde tourné vers le visuel et qui
mières et un secteur libéral bloqué dans ses certitudes. Pour passe une partie de son existence face à un écran. Proche du
preuve, la phrase récente émanant d’un haut responsable mi- Palais des congrès, nous étions conviés à visiter l'Astralia :
nistériel et qui nous a été rapporté : " la formation d'un radio- étude des confins de l'univers à travers des techniques apprologue libéral n'est pas celle d'un radiologue hospitalier et celle priées, en évolutivité constante. Comment ne pas faire le pa-
51
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Manipulateur
rallèle ? Le candidat manipulateur est un futur technicien qui
devra maîtriser un art toujours plus difficile car possédant
souvent un coup d'avance sur la pratique.
Dans ces conditions, comment faire croire que cette profession fait du sur-place. On a un peu vite oublié l'époque bucolique où, dans les hôpitaux, les manipulateurs étaient des infirmières spécialisées, chevronnées, bardées de tablier de
plomb et officiant dans une quasi-obscurité (à la même
époque, les professeurs de physiques médicales appartenaient au vaste corpus des " sciences fondamentales ". Et ce
jusqu'en 1964). Le DE, par accès direct aux instituts et le DTS,
vont voir le jour à partir de 1967. Pendant longtemps, tous les
diplômés des CHU étant absorbés par les hôpitaux, le secteur libéral va se trouver dans l'obligation de former luimême ses futurs collaborateurs. Jusqu'à l'amendement
Accoyer, permettant jusqu'en 1994, une titularisation par le
contrôle de connaissances.
mondes radiologiques. Et pourtant, en dépit de l'augmentation des candidats aux instituts ou aux sections des lycées
techniques, demeure la problématique de la pénurie en manipulateurs diplômés.
Déjà, en septembre 2001, on lisait sous la plume de M. J.M.
Pugin : " cette démarche prospective a mis en évidence une
croissance rapide du nombre de départs à la retraite dès le
début de la nouvelle décennie avec une accentuation spectaculaire à partir de 2005 (nous y sommes), en particulier
dans le secteur public ".Tous les ans, les 18 instituts dépendant
des CHU et les 17 lycées techniques conduisant au DTS certifient environ 1000 diplômés (chiffre très subjectif sujet à variations). Or, les prévisions de départ à la retraite, tous secteurs confondus, entre 2005 et 2009, se situent autour de
2500 ; et entre 2010 et 2014 autour de 3600. Si rien ne
bouge, il ne sera pas possible de combler les vides, d'autant
que les techniques nouvelles appellent un plus grand nombre
de
collaborateurs. Or, " il apparaît que pour le cabinet minisBeaucoup d'eau est passée sous les ponts et les congrès se
tériel
comme pour la tutelle, une réelle pénurie ne semble
sont succédés.Aujourd'hui, nous sommes en 2006 et tout se
pas
exister,
tout au moins en dehors de l'Assistance Publique
met en place pour assurer une continuité sereine à la profesde
Paris
où
la situation serait très préoccupante " (Pr. M.
sion. La technique évoluant, les compétences vont suivre un
Carsin).
Cette
fin de non recevoir est alimentée par la " dichemin parallèle et, si les demandes d'inscription sont en augvine
surprise
"
en
2005 du chiffre de 1380 admissions en 1ère
mentation, l'apparition de la numérisation et des équipeannée.
C'est
vite
oublier qu’entre 1997 et 2003 la barre osments lourds, IRM et scanner, a certainement joué un rôle
cillait
autour
de
800,
bien au-dessous du seuil minimal. II est
moteur. Cette spécialisation n’est et ne peut être figée. En
indispensable
d'augmenter les capacités
dehors des expérimentations sur de posdes
instituts
de formation. En 2003,
sibles " délégations " vers des actes jusque
quelques
places
supplémentaires avaient
là réservés au seul corps médical, le projet
été
accordées
:
10
à Clermont-Ferrand, 10
d'architecture commune des systèmes de
“
Assurer
une
à
Bordeaux,
5
à
Amiens,
6 à Reims, 5 à
formations d'enseignement supérieur (licontinuité
sereine
Poitiers
et
5
à
Montpellier.
Ce qui fait en
cence, master, doctorat) annonce de futuà
la
profession.
”
tout
41
possibilités
supplémentaires,
goutte
res évolutions pour ceux qui en éprouved'eau
dans
l'océan
des
besoins.
La
tutelle
ront le désir à partir du diplôme qui est
attendant
d'être
sollicitée
par
les
DRASS,
en fait l'équivalent de la licence. Au cours
tout restera figé tant que les centres hospidu débat, le terme de " soignant " a été
taliers
ne
donneront
pas de la voix. Et nous savons par expéprononcé pour regretter que les manipulateurs en radiolorience
que
si
le
ministère
de la santé bouge, celui de l'Éducagie en soient éloignés. Le seul fait que le manipulateur reçoive
tion
nationale
fera
également
un effort au niveau des DTS
et pratique un examen sur le patient en fait automatique(lesquels,
ne
l'oublions
pas,
sont
un vivier pour le secteur liment un soignant. technicien-soignant ou soignant-soignant,
béral).
Nous
devons
donc
fournir
des statistiques fiables de
c'est là une querelle sémantique assez vaine qui ne doit pas
nos
besoins
et
de
la
"
précarité
"
à
rebours qui se dessine.
masquer la réalité de la fonction.
C'est tout le projet de la nouvelle enquête de la FNMR à laDans le cadre de la formation continue à présent obligatoire, quel nous vous demandons de participer efficacement. Plus
d'énormes progrès ont été accomplis ; et dans le seul secteur nous aurons de réponse, plus nous serons crédibles. Car, en
libéral, FORCOMED dispense un enseignement régulier. Des dépit d'une certaine embellie : dans quelques rares régions,
commissions, dans le cadre du G4 ou mixtes composées de le secteur public (2006 Annus Horobilis) se plaint de voir des
manipulateurs et de praticiens, tous secteurs confondus, sont manipulateurs quitter leur plateau technique pour le secteur
aujourd'hui mises en place afin de poser les bases du deve- privé ; ne nous leurrons pas, en cas de crise et de départs
massifs, les hôpitaux. viendront faire leur marché auprès des
nir de la profession.
instances libérales.
Enfin, et ceci n'est pas négligeable en pleine tempête du CPE,
chaque promotion est assurée dans sa quasi-totalité de trou- Notre spécificité qui allie modernité et liberté d'entreprenver un emploi dès la sortie de l'école.
dre, a encore de beaux jours devant elle. Encore faut-il préserver l'intégrité de nos structures et ne pas se laisser surTout devrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des prendre à " l'insu de notre plein gré ". ■
52
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
Information syndicale
La politique de la FMF en matière d’honoraires
Par leurs discours, leurs écrits et leur méthodologie explicative,« les gens d'en face » caisse et ministère, ont fortement
tendance à nous faire oublier le « primum movens » de l'action syndicale : la revalorisation des honoraires. La CCAM
et les honoraires sont deux entités différentes. La CCAM constitue pour l'essentiel, une hiérarchisation des actes médicaux, l'honoraire concerne le prix de l'acte. Du fait de la simple augmentation du coût de la vie, l'honoraire doit augmenter obligatoirement d'année en année : nous sommes bien loin de cela. La FMF propose simplement pour tous les
médecins , un seul secteur à honoraires modulables. Du fait simplement du phénomène concurrentiel entre médecins,
et d'un secteur hospitalier public étendu et efficace, les administrations de la caisse et du ministère ne doivent craindre
aucun dépassement abusif d'honoraires. La Fédération des Médecins de France a toujours défendu avec opiniâtreté les
positions de la FNMR.
Docteur José RICHIER
Trésorier de la Section Spécialistes de la FMF
Membre du Bureau de la FNMR
Statistiques
Les dépenses de l’Assurance maladie : janvier 2006
L’ONDAM s’établit à 1,9% pour le mois de janvier 2006. Mais ce résultat est la conséquence d’un taux très faible pour les
versements aux établissements de santé publics et privé (-0,1%). En revanche, les dépenses de soins de ville et les versements aux établissements médico-sociaux augmentent, chacun, de 0,3 point pour s’établir à 2,9% et 8,8%.
Dans l’ensemble des soins de ville, le total des honoraires du secteur privé évolue faiblement à 0,3%. Les visites sont, une
nouvelle fois, en recul. Il en est de même des consultations mais aussi des actes en K, Ke à -46%. Ce mois-ci encore, l’évolution des actes en Z (2,5%) reste inférieure à celle des soins de ville.
Dépenses de l’Assurance maladie - janvier 2006
(Tous risques - Régime général - France métropolitaine)
Prestations
En milliers d’€
Consultations
Visites
Actes en K et Ke
Actes en Z, Zn et Pra
Forfaits scanner et IRM
Total honoraires secteur privé (médicaux et dentaires)
Total prescriptions
Total soins de ville
Total Objectif de dépenses méd chir obst (ODMCO)
Total dotations annuelles de financement des MIGAC
Total dotations annuelles de financement et autres versements du secteur public
Total OQN et autres versements du secteur privé
Total versements aux établissements de santé publics et privé
Total versements aux établissements médico-sociaux
Total ONDAM
53
LE MEDECIN RADIOLOGUE DE FRANCE n° 281 / mai 2006
467 425
77 742
87 019
146 130
29 851
1 194 409
2 336 530
4 325 016
2 730 971
468 389
1 027 031
120 439
4 346 830
758 978
9 430 825
En %
-1,4
-6,7
-46,2
2,5
9,0
0,3
5,1
2,9
-0,1
8,8
1,9
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