7 jours au pays des singletracks
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7 jours au pays des singletracks
Raid TransRockies Tom Smets & Tom Luyten à 2300m d’altitude. Kootenay River 7 jours au pays des singletracks C’est à l’été 2002 que le TransRockies fut organisé pour la première fois en écho au mythique Transalp Challenge européen. Depuis, le marathon de plusieurs jours s’est bien développé pour atteindre le statut d’épreuve d’endurance à VTT la plus épique d’Amérique du Nord. Cinq teams belges s’alignaient au départ de la course cette année. Voici le récit des tribulations de Tom Smets et de Tom Luyten. L es Rocky Mountains, dans l’Ouest canadien, forment une chaîne montagneuse couronnée même en été d’une coiffe neigeuse qui scintille au soleil. Entre les pics, les lacs de montagne reflètent dans leurs eaux bleues ou vertes un paysage absolument idyllique. Les cascades traversent à grand fracas les canyons et forment ensuite d’écumantes rivières qui coulent à vive allure dans les vallées. Dans les basses terres, c’est l’alternance entre les bois et les prairies. Les champs très verts sont remplis de fleurs d’été de toutes les couleurs. Les ours, les chamois, les castors, les élans et bien d’autres animaux abondent dans la région et on les comprend aisément. Et voici qu’à notre tour, nous sommes autorisés à nous ébattre durant 7 jours dans ce décor fabuleux. Prêts pour le départ La station de sports d’hiver de Panorama qui, hier encore, était quasi déserte, se peuple petit à petit de participants et de leurs supporters. Les vélos rutilants font l’objet d’un montage soigneux suivi de savantes mises au point. Nous sommes arrivés de Belgique un peu plus tôt, question de bien absorber le décalage horaire et nous profitons du temps dont nous disposons pour découvrir une partie de la pente que nous aurons à affronter 66 Texte: Tom Smets - Photos: Dan Hudson & Ilse Lavens dès le départ. Cela permet de juger de la qualité du terrain, de la vitesse, de la fréquence de nos pulsations cardiaques et des braquets à utiliser dans la montée. A 13 heures, nous sommes les premiers à réceptionner notre ‘welcome pack’ de participant contenant un sac de sport, un dossard et quelques gadgets. Nous faisons aussi la connaissance des quatre autres équipes belges qui se sont inscrites pour cette huitième édition du TransRockies. Jour 1: Panorama – K2 Ranch (45,3 km / +2.267m) Le moment tant attendu est enfin arrivé. Aujourd’hui nous n’aurons pas de box de départ. Bourrés d’adrénaline et les jambes bien en forme, nous prenons place au 7e rang. 450 participants s’élancent quand retentit le coup de feu. Après un tour dans le village, nos roues avant partent à l’assaut de la montagne. Au bout d’1 heure et 26 minutes, nous atteignons le sommet et le premier ravitaillement. Nous remplissons nos bidons, engloutissons quelques morceaux de fruits pour nous lancer ensuite à l’assaut du premier singletrack. La crête, située à 2.300 mètres au-dessus du niveau de la mer, nous entraîne dans des montagnes russes. Nous sommes entourés de sommets encore bien plus élevés. Nous n’avons pas vraiment le temps de les contempler car le chemin requiert toute notre attention. Nous abor- dons, bien souvent à pied, des côtes jonchées de cailloux qui roulent. Nos chaussures se remplissent de poussières de pierre. Après un deuxième ravitaillement, nous entamons une descente rapide de 15 km. Le compteur indique rarement moins de 50 km/h mais plutôt 60 km/h et plus. Après une dernière montée, nous voici arrivés. Nous terminons 6e sous le portique installé dans le pré d’une ferme idyllique. Nous passerons la nuit dans le ranch historique K2 construit en 1890. Il s’agit de l’un des ranches les plus anciens de Columbia Valley. A l’heure actuelle, il est la propriété de Bob et Barb Shaunessy, nos hôtes. Nous décrassons nos vélos, tendons enfin nos jambes fatiguées aux masseurs et, après le repas et le briefing pour la deuxième journée, le silence s’installe rapidement dans le camp. A 21 heures, tout le monde s’est glissé dans son sac de couchage. Le départ à Panorama Jour 2: K2 Ranch – Nipika (72,2 km / +2.835m) A 8 heures précises, les premiers coups de pédale sont donnés. Cette étape est annoncée comme la plus rude de ce TR. Les 15 premiers kilomètres s’effectuent sur l’asphalte, mais nous bénéficions d’une vue sur le Lake Windermere. A Fairmont Springs nous entamons la première des trois escalades prévues dans la journée. Nous roulons d’abord facilement sur un chemin caillouteux plutôt large, puis, après une suite de petites côtes et de descentes, nous filons droit dans la pente vers le premier ravitaillement. Nos bidons étant vides depuis un bon moment déjà, nous sommes bien d’accord pour dire que cette halte aurait pu être prévue plus tôt. Pour vaincre le deuxième col et nous rendre de Columbia River Valley à Kootenay Rockies, l’organisation a fait tracer un chemin à travers la forêt spécialement pour la course. Nous pratiquons le ‘hike and bike’, c’est-àdire que nous mettons souvent pied à terre et que les vélos se laissent volontiers porter. Après la troisième escalade, il ne nous reste malheureusement pas assez d’énergie pour profiter pleinement de la descente par Bear Creek Trail vers Kootenay Valley. Le singletrack est dément avec ses nombreuses épingles à cheveux aussi raides que glissantes, ses racines, ses cailloux et ses drops. Nous traversons Bear Creek à maintes reprises. Parfois en roulant, parfois les pieds dans l’eau. Après le dernier point de contrôle, il nous reste à parcourir 10 km sur un chemin caillouteux bien roulant jusqu’à la ligne d’arrivée à Nipika. Notre rythme s’accélère lorsque nous rejoignons un petit groupe d’une demidouzaine de concurrents. Nous terminerons 9e aujourd’hui, tout juste dans le top 10. Durant le repas du soir, on s’aperçoit que nombre d’entre nous ont beaucoup souffert aujourd’hui. Cela n’empêche pas la plupart d’être enthousiastes au sujet des singletracks fabuleux et des tracés dans la nature sauvage. Le campement à Nipika Jour 3: Nipika – Nipika (44,1 km / +1.129m) Après deux jours de beau temps, nous avons aujourd’hui la tête dans les nuages. Au sens propre du terme. La pluie est tombée la nuit dernière et la température a fortement baissé. Tout le monde déplie les vêtements chauds et enfile les vestes qui protègent de la pluie. C’est l’heure du ‘time trial’ sur les singletracks autour de Nipika. Le parcours se voit amputé de quelques kilomètres à cause du mauvais temps. Les organisateurs préfèrent en effet supprimer un passage trop risqué. Il n’empêche que l’épreuve nous occupera trois heures et demie. Toutes les minutes, une équipe s’élance. Pour nous, l’heure du départ est fixée à 13h25. Tom souhaite combler aussitôt l’espace temps qui nous sépare de l’équipe belge qui nous précède. Mais moi, je dois d’abord m’échauffer un peu et ce n’est qu’au deuxième point de contrôle que nous parvenons à les rattraper. Nous remplissons fébrilement nos bidons d’une boisson énergétique et entamons la dernière partie du parcours en compagnie d’Ives et de Pascal. Tom est furieux contre son VTT sans suspension et décide de s’offrir un tout suspendu après le raid. Il aurait mieux fait d’y songer avant, car un full est bien à sa place ici. Soudain, nous passons sous une arche décorée de ballons, installée en pleine forêt. Que se passe-t-il? On nous apprend que c’est là une initiative de Crazy Larry. Crazy Larry est un personnage bien connu dans la région qui met l’ambiance dans le TR. Il nous fait savoir qu’il s’agit de la porte qui donne accès aux Happy Trails. Allons-nous rouler sur des pistes encore plus extraordinaires? Oui! Nous hurlons de plaisir en dévalant le chemin à 50 cm du ravin. 200 mètres plus bas coule la Kootenay river. Voilà assurément un des points forts du TR en termes d’émotions et de paysages. Je comprends à présent mieux pourquoi nous avons dû signer une décharge de responsabilité avant le départ. Aujourd’hui, nos efforts sont récompensés par une 5e place. Nous nous en souviendrons de cette journée. Pas une once d’asphalte et plus de 95% de singletracks à travers une forêt surréaliste. Du VTT à l’état pur! Kristof Schoonbaert dans les bois de Colombie Britannique. Crazy Larry à l’entrée du ‘Happy Trails’ 67 Raid TransRockies Jour 4: Nipika – White Swan (107 km / +1.980m) Etant donné que les pilotes du TR3 ont terminé leur épreuve, nous nous retrouvons avec un groupe plus réduit au départ de la journée annoncée comme la plus longue. Le départ est rapide. Au bout de quelques kilomètres, nous nous égarons, et nous ne sommes pas les seuls. Heureusement, l’un des motards nous ramène dans le droit chemin. Dans la longue côte, je me sens comme un vieillard rentrant du supermarché encombré de lourdes charges, tellement la progression est pénible. La pluie incessante et la température frisquette nous rongent. Notre intérêt pour le Mount King George, qui culmine à 3.413 mètres, n’est dès lors pas très vif. Quand nous arrivons enfin au sommet du Lodgepole Pass, à une hauteur de près de 2.000 mètres, nous tremblons de froid. Il n’y a que 9°C et nos vêtements ne sont pas assez chauds. Tom envisage de tout laisser tomber. A voir ses lèvres bleuies, je comprends qu’il n’est pas loin de l’hypothermie. Et pourtant, après avoir avalé de quoi nous reconstituer et nous être assurés que le plus dur est passé, nous entamons la descente. Et puisque l’altitude s’amenuise, la température, elle, augmente. Ouf. Nous sommes rattrapés par nos concurrents scandinaves du Team Rye, accompagnés du Team Gears & Beers. Le rythme s’accélère considérablement par la même occasion et peu à peu la chaleur pénètre à nouveau nos membres engourdis. A 200 mètres de la ligne d’arrivée, nous attaquons un sprint échevelé que nous gagnons à notre plus grande satisfaction. Nous arrivons 7e au camp de Whiteswan. On a aimé... • Les bénévoles très sympathiques • La qualité et la quantité des repas et des ravitaillements • Les nombreux singletracks magnifiques et souvent très techniques • Les paysages époustouflants • La ponctualité quotidienne des départs • Le ‘camion-douche’. On n’a pas aimé... • Les 4 jours de pluie sur 7 • L’absence de cordons de fermeture aux tentes qui provoqua de l’humidité à l’intérieur les jours de pluie. Jour 5: Whiteswan – Elkford (87,5 km / +2.254m) Après avoir été complètement coupés du monde habité au cours de ces derniers jours, nous allons retrouver la civilisation dès ce soir. Mais auparavant, il nous faudra franchir deux cols. La première partie s’effectue souplement et sans aucun problème. Nous descendons en compagnie du ‘Dream Team’ composé de deux Italiens très sympathiques qui se partageront au bout du compte la troisième place chez les Masters. Après le deuxième ravitaillement, mon équipier subit une baisse de régime dans l’escalade du Crossing Creek Pass. Quand nous ne faisons pas souffrir nos mollets dans une ascension, nous roulons dans des flaques profondes de 20 à 30 cm qui couvrent toute la largeur du chemin pour une longueur qui peut atteindre 8 mètres... La descente vers Elkford porte le nom de Rock Garden et se compose d’un tapis de caillasse ininterrompu de 3 km. Cette portion requiert tout notre savoir-faire et toute notre concentration sous peine de se crasher ou de continuer à pied. Ce n’est pas une mince affaire, surtout après 75 km de pédalage au compteur. Pour les plus techniciens d’entre nous, c’est l’occasion de rattraper du temps perdu, mais pour la plupart, il s’agit surtout d’un exercice d’adresse et de prudence. Voilà que je perds mon bidon; Tom parvient à conserver le sien mais il est tout abîmé. Ce n’est pas bien grave comparé à la mésaventure d’un concurrent malheureux qui franchit la ligne d’arrivée sur une monture dont le cadre a été provisoirement rafistolé avec de la ficelle. Aujourd’hui, notre 5ème place nous satisfait amplement. Et nous sommes encore plus heureux à la perspective de passer la nuit prochaine au sec. Ma femme, qui nous accompagne tout au long du raid, a en effet réservé une chambre dans un petit motel. Après trois jours de pluie, la plupart des tentes sont trempées et nous profitons pleinement de notre chambrette simple mais confortable. Les lits disponibles dans le petit village sont en nombre limité et dès lors bien vite loués. Heureusement, la salle des sports locale est accessible pour y dérouler quelques sacs de couchage. Les gsm se remettent à fonctionner et la connexion Internet est également possible, ce qui permet à bon nombre d’entre nous de contacter les amis et la famille pour un compte rendu des péripéties de ces derniers jours. Une descente particulièrement difficile... Jour 6: Elkford – Crowsnest Pass (101 km / +2.476m) Après un délicieux petit-déjeuner fait de crêpes et de burritos farcis, nous revoici sur la ligne de départ. Grâce à l’hospitalité des habitants d’Elkford, chacun se présente dans une tenue à peu près convenable. Les lessiveuses ont en effet bien fonctionné et certains participants se sont même vu offrir une chambre chez l’habitant. Malgré toute cette gentillesse, cette journée est de celles dont on se dit qu’on laisserait bien le vélo au repos tout en restant confortablement au chaud. Mais voilà, le TransRockies n’attend pas. Il ne nous reste plus qu’à espérer une éclaircie et c’est dans cet état d’esprit que nous entamons une première côte en quittant le village. Nos espoirs s’anéantissent avant même d’atteindre le premier ravitaillement lorsque la pluie se met à tomber et le tonnerre à gronder. Nous longeons Josephine Falls mais il nous est impossible d’apprécier le paysage car la boue nous éclabousse de haut en bas. Nous suivons le Grave Creek Canyon, grimpons d’environ 1.000 mètres et descendons ensuite dans Alexander Creek. Après avoir conquis le Deadman’s Pass, nous traversons la Continental Divide et nous retrouvons dans la province d’Alberta. 68 Ives Verbruggen et Pascal De Meulenaer le long de Bear Creek. La Continental Divide est une ligne de faille qui traverse l’Amérique du Nord. A l’est de cette ligne, les fleuves s’écoulent vers l’Océan Atlantique tandis qu’à l’ouest, ils se dirigent vers l’Océan Pacifique. Entre les nuages nous entrevoyons de temps en temps la Crowsnest Mountain coiffée d’une calotte de neige fraîche. Pour en avoir étudié le profil, nous avions compris que les Three Sisters ne seraient pas commodes. Et en effet, nous peinons dans l’escalade. Nos cerveaux ont fabriqué une idée fixe: rejoindre l’arrivée sans traîner et filer sous la douche. Le trajet touche à sa fin, tout comme nos patins de freins qui doivent être remplacés au bout de deux jours à peine. Les éléments nous ont mis à rude épreuve mais cela ne nous empêche pas de terminer 6e. Le village minier compte quelques petits hôtels qui se remplissent rapidement de pilotes trempés. A la place d’une tente humide, nous bénéficions à nouveau d’une chambre bien sèche grâce à ma petite fan. Jour 7: Crowsnest Pass – Fernie (74,8 km / +1.293m) Nous sommes devenus très copains avec Ives et Pascal mais il n’empêche que nous aimerions terminer la course devant eux. Seul problème: ils possèdent 11 minutes d’avance sur nous au classement! C’est bien sûr trop à rattraper en une seule étape, mais nous voulons relever le défi et décidons de mettre toute la gomme dès le départ. Nous nous plaçons le plus près possible de la ligne de départ et nous voilà partis pour une dernière fois. Le parcours est rapide. Pas trop de pentes raides et un sol sec. Après avoir traversé la rivière avec de l’eau jusqu’au-delà des genoux, nous fonçons vers Tent Mountain Pass et passons à nouveau la Continental Divide, ce qui nous ramène en Colombie Britannique. Après une descente rapide, le chemin se transforme en singletrack qui se fraye un passage tantôt dans la densité de la forêt, tantôt dans un espace plus ouvert où il se borde d’herbe. Tandis que je me concentre sur quelques planches jetées sur un ruisseau, j’entends Tom qui crie mon nom. Dans l’éventualité de la présence d’une famille d’ours, ceux-ci auront certainement détalé à l’heure qu’il est. Je me retourne et je l’aperçois couché à terre. Que se passe-t-il? Notre aventure dans le TR va-t-elle prendre fin à 10 km de la ligne d’arrivée finale? Je m’approche. Il est passé par-dessus le cintre et ne sait vraiment pas comment cela a pu arriver. Il a une douleur à l’épaule. Nous redoutons la clavicule cassée, mais heureusement, il n’en est rien. Un bon coup sur le cintre pour qu’il retrouve sa forme presqu’initiale et nous remontons en selle. Mon coéquipier souffre le martyre et nous perdons beaucoup de temps mais je suis heureux de le voir persévérer. Lorsque nous arrivons au bout du singletrack et que nous abordons l’asphalte, nous apercevons les Américains Ray et Ryan (visitPA.com) derrière nous. Nous ignorons si nous nous trouvons en troisième ou en quatrième position. Finalement, nous optons pour la première hypothèse, ce qui nous fait refuser tout net que ces gaillards puissent nous dépasser à 2 km de l’arrivée. A quatre nous nous engageons sur Victoria Avenue, la dernière ligne droite avant l’arrivée. Nous démarrons un sprint et nos rivaux ne suivent pas. Nous n’en étions pas sûrs, mais le Team Bow Cycle-Specialized vient de terminer à la troisième place... 22 secondes devant nous. Nous guettons l’arrivée d’Ives et Pascal qui surgissent environ 6 minutes plus tard. Bien dans les temps pour sauvegarder leur 5e place bien méritée. Fatigués mais satisfaits, nous nous glissons dans un bain chaud à l’hôtel en savourant déjà le souvenir de cette aventure qui, sur le plan de la nature, de la beauté des singletracks et des contrées sauvages peut soutenir sans problème la comparaison avec d’autres raids de plusieurs jours parmi les plus prestigieux. j Le TransRockies en bref... Le programme du TransRockies prévoit près de 540 km et 15.000 mètres de dénivelées, le tout réparti sur 7 jours. Pour la première fois cette année, le TR3 a été ajouté, en réponse à la demande des pilotes qui réclament depuis quelques années une course en solo. Le TR3 se déroulait simultanément durant les 3 premières journées du TR (160 km et 6.200 m de dénivelées positives). L’édition 2009 a compté à peu près 450 participants venus de 20 pays. La nuit qui précède le départ et celle qui suit l’arrivée sont à votre charge. Les six nuits intermédiaires, vous les passez dans un camp mobile composé de tentes (installées par l’organisation) et de mobilhomes (selon la formule choisie). Le petit déjeuner et le repas du soir se déroulent dans une grande tente. La douche quotidienne se prend dans le ‘camion douche’. Une fois dedans, on se croirait dans les douches d’un centre sportif. Pendant la course, chacun expérimente le meilleur de ce que les Rocky Mountains peuvent offrir. De la beauté sauvage des campements isolés tels que le K2 Ranch, le White Swan et le Nipika Mountain Resort à l’hospitalité traditionnelle et souriante des habitants d’Elkford et de Crowsnest Pass (le col du Nidde-Corbeau). Le dernier jour, l’arrivée a lieu dans la station de Fernie où se tiennent le dîner et la cérémonie de clôture. Si l’aventure vous tente, vous avez le choix entre trois formules. Plus de 90% des participants optent pour l’’Epic Package’. Il vous en coûtera 1.850 $ canadiens (environ 1.200 E) par personne pour l’inscription. L’aéroport le plus proche est celui de Calgary et peut s’atteindre au départ de différents aéroports européens (mais pas de ligne directe depuis Bruxelles). Le prix du billet est d’environ 800 E. Comptez un peu moins de 100 E pour votre monture. Le transfert de et vers Calgary vers le départ et depuis l’arrivée (à peu près 300 km par trajet) est assuré par l’organisation du TR (moyennant supplément). Plus d’infos sur www.transrockies.com Résultats Open Men: 1. Stefan Widmer/Marty Lazarski (Rocky Mountain Factory Team) en 29h01:02, 2. Joao Marinho/ José Silva (Amarante Bike Zone – Onbike, Por) 30h15:15, 3. Ray Adams/Ryan Leech (visitPA.com) 32h37:02 Open Women: 1. Magi Scallion/Kate Scallion (Team Nipika) 42h15:17 Open Mix: Jeff Neilson/Mical Dyck (Terrascape – Trek Toronto) 32h49:05 80+ Mix: 1. Pat Doyle/Trish Grajczyk (Deadgoat Racing) 36h58:42 80+: 1. Milan Spolc/Martin Horak (Czechmasters) 30h41:10 100+: 1. Hans Tore Stoen/Gisle Langslet (Team Cox) 38h29:25 Parmi les 5 teams belges participants, 4 ont rallié l’arrivée: Open Men: 5. Pascal De Meulenaer/Ives Verbruggen (Born 2 Bike) 35h21:38 - 6. Tom Smets/Tom Luyten (Green Force – T2) 35h27:20 Open Mix: 2. Xavier Vermeeren/Mieke Deroo (De Trog – Granville) 34h57:16 - 4. Kristof Schoonbaert/Sofie De Wulf (De Trog – Granville) 36h48:08 Résultats complets sur www.transrockies.com De gauche à droite: Tom Smets, Tom Luyten, Lieve Durnez, Sofie De Wulf, Mieke Deroo, Xavier Vermeeren, Freddy Compernolle, Kristof Schoonbaert, Pascal De Meulenaer, Ives Verbruggen. Stefan Widmer & Marty Lazarski aux commandes. 69