Decoder les offres Internet
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Decoder les offres Internet
Décoder les Offres Internet Votre entreprise est connectée à Internet: savez vous exactement ce que recouvre l’offre que vous avez choisi ? Connaissez vous le débit moyen que vous pouvez espérer ? Le temps qu’il faut pour envoyer une image de 3Mo ? Vous envisager de souscrire un abonnement Internet ou vous souhaitez faire évoluer votre offre actuelle mais vous ne vous y retrouvez pas dans le jargon des opérateurs : bande passante, débit ATM, octet, byte… Traditionnellement, les préfixes « kilo », méga » ou « giga » ne représentent pas des multiples de 1000 mais de 210. ⇒ 1 kilo-bit (1kb)= 210 bits = 1 024 bits ⇒ 1 Mega-bit (1Mb)= 2 20 = 1 048 576 bits ⇒ 1 Giga-bit (1Gb )= 230 =1 073 741 824 bits Le bit n’est cependant qu’une unité de base. Pour mesurer le poids d’un fichier, on utilise l’octet. ► L’OCTET ET LE BYTE Cette notice vous donne les clefs pour décoder et démystifier les offres des opérateurs. Elle vous apprend l’essentiel des notions de base en matière de connexion Internet. MESURER LE POIDS DES FICHIERS 1 octet représente 8 bits. Cette unité est généralement utilisée pour stocker des caractères tels qu’une lettre, un chiffre ou un symbole. Par exemple, la lettre A est représentée par l'octet 01000001. Attention ! Il est important de connaître les unités de mesure principales utilisées en informatique pour mieux comprendre ce que vendent les opérateurs Internet. ► LE BIT (BINARY DIGIT) En langage informatique, l’information est codée sur la base de deux « états » : 0 ou 1 (comme « vrai ou faux » ou « éteint ou allumé »). On appelle ce codage : numérotation binaire. Tout matériel numérique utilise ce langage pour stocker de l’information. 1 bit est la plus petite unité d’information traitable par une machine numérique. On utilise le même mot en anglais. En anglais, l’équivalent de l’octet est le Byte. Il convient donc de ne pas confondre bit et Byte. A retenir : bit est noté avec un b minuscule et Byte avec un B majuscule. 1B = 8b En 1998, la Commission Electrotechnique Internationale a souhaité harmoniser les unités de mesures informatiques avec les autres unités de mesures scientifiques. Aussi, officiellement, 1kilooctet vaut 1000 octet. Pour établir une distinction avec l’ancien système, la CEI a créé un préfixe spécifique aux puissances de 2: ⇒ le kibi pour « kilo-binaire » (1kibi-octet =1024 octets) ⇒ Le mebi pour « mega binaire » ⇒ Le gibi pour giga « binaire » Juin 2007 — Informatique, réseaux, télécoms et sécurité Toutefois, à quelques exceptions près, l’ancien système est encore largement utilisé. On estime que la taille moyenne : @ PIÈGES DU VOCABU- LAIRE ♦ D’un email est de 5 ko / 5 kB Débit montant et débit descendant Si vous optez pour un accès ADSL, sachez faire la différence entre le débit « montant » et le débit « descendant ». Le débit annoncé par les opérateurs est toujours le débit dit « descendant ». C'est-à-dire la vitesse à laquelle vous recevez les informations (en téléchargement par exemple). D’une image (640x480 pixels en 72 dpi) est de 55 ko / 55 kB D’un fichier musique (format mp3, 4 min) est de 4 Mo / 4 MB MESURER LA VITESSE D’ECHANGE DE DONNEES La vitesse d’échange de données via Internet détermine entre autres la rapidité d’affichage d’une page Web à l’écran ou le temps qu’il faut pour envoyer un email. Pour qualifier cette vitesse, il convient de distinguer débit et bande passante. On appelle bande-passante la vitesse théorique promis par un Fournisseur d’Accès Internet (FAI). Concrètement il s’agit de la quantité maximale de données qui peuvent être transmises en un temps donné. En général, la bande passante est mesurée en kilo-bits par seconde (kbps) ou en Mega-bits par seconde (Mbps). Néanmoins la vitesse effective d’échange des données n’est pas toujours celle annoncée par l’opérateur. C’est pourquoi on parle plutôt de débit pour qualifier la vitesse réelle d’échange de données via Internet. Cette différence entre le réel et le théorique peut s’expliquer de deux manières. D’une part les opérateurs utilisent un vocabulaire particulier pour décrire leurs offres. Ils ne vous mentent pas mais jouent sur les mots. D’autre part, un certain nombre de paramètres peut faire varier votre bande-passante. C’est ce que nous appellerons les « limites géographiques ». FAI ► LES En revanche, pour échanger des fichiers assez lourds ou utiliser une Webcam, il convient de se préoccuper du débit « montant ». C'est-à-dire de la vitesse à laquelle vous pouvez envoyer des informations. Le débit montant est toujours moindre que le débit descendant sauf quand une offre stipule que le débit est « garanti ». ♦ Le débit garanti Un débit garanti signifie que l’opérateur s’engage à vous fournir un débit minimum et ceci de manière permanente. Cette option a bien sûr un coût mais il vous assurera la continuité du service même si vous êtes beaucoup d’abonnés connectés simultanément. ♦ Débit ATM / débit IP En matière d’ADSL, les FAI annoncent très souvent un débit 20% inférieur à ce que vous pouvez espérez au maximum. Le débit qu’ils vous promettent correspond à la vitesse de transmission des informations entre leurs infrastructures et les centraux téléphoniques ou Nœud de Raccordement Abonnés (NRA). On appelle ce débit, débit ATM. Or, du NRA à l’ordinateur d’un abonné, le débit est différent, on l’appelle débit IP. Il est en général inférieur de 20% à 25% au débit ATM. Aussi, pour un débit annoncé de 20 Mbps, il ne faut pas espérer plus de 16 Mbps. (Schéma ci-dessous) NRA Débit IP Débit ATM Ordinateur Moins 20% en moyenne ► LES LIMITES GÉOGRAPHIQUES Le débit peut varier selon l’implantation géographique de votre entreprise. Pour deux clients ADSL ayant choisi la même offre Internet, le débit peut être très différent selon, d’une part, la qualité de la ligne entre le NRA et l’ordinateur et d’autre part, l’éloignement de l’ordinateur du NRA. Certains NRA sont vétustes si bien que le débit fournit n’est pas toujours de bonne qualité. En outre, plus on s’éloigne du commutateur, plus le débit s’amenuise. Mieux vaux donc être implanté à quelques mètres de celui-ci. En somme, avant de choisir une implantation pour une entreprise, il est recommandé de se renseigner sur ces deux critères. Par ailleurs, si vous optez pour un accès en Wifi, prenez garde aux barrières physiques qui peuvent diminuer votre débit, notamment le relief. QU’EST CE QUE LE DÉGROUPAGE ? Le dégroupage total revient moins cher car il n’est plus nécessaire de payer l’abonnement France Télécom. Toutefois, si vous choisissez cette option, en cas de problème de connexion à Internet, vous ne pourrez plus ni appeler, ni être appelé. En outre, dans le cas de ligne dégroupée, et selon les FAI, le Fax n’est pas toujours une fonction supportée. ► COMMENT ÊTRE « DÉGROUPÉ » Tout abonné n’a pas accès au dégroupage. Pour savoir si vous êtes dans une zone dégroupée, il existe des sites Internet spécialisés dans les « tests d’éligibilité ADSL ». A partir d’un numéro de téléphone (voire d’un code postal), vous pourrez savoir si vous pouvez avoir accès au dégroupage total et/ou au dégroupage partiel. Par ailleurs, ces sites vous renseigneront également sur les offres des opérateurs auxquelles vous pouvez prétendre (débits proposés) et sur votre éloignement du commutateur local (en m). ► LE PRINCIPE Depuis 2001, il est possible de choisir un opérateur autre que France Telecom pour se connecter en ADSL et téléphoner. On parle de dégroupage pour qualifier ce détachement de l’opérateur historique. Pour réagir sur cette notice: Contacter Anaïs DUPAS par mail: [email protected] Il existe deux types de dégroupage : ⇒ Le dégroupage total : si un même opérateur gère votre connexion Internet et votre téléphonie ⇒ Le dégroupage partiel : si vous conservez votre ligne téléphonique France Télécom mais que vous choisissez un autre opérateur pour votre accès ADSL