La levée de doute - ALIA Security Days

Transcription

La levée de doute - ALIA Security Days
La levée de doute
Outil d’aide à la décision
Alain Verhoyen
General Manager
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
QU’EST-CE QUE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
La « levée de doute » est l’opération consistant à vérifier la
matérialité d’un événement ayant provoqué le déclenchement
d’une alarme : feu, intrusion, etc.
•
C’est un préalable indispensable avant l’appel des forces de
police pour qu’elle puisse mettre les moyens adéquats en
œuvre
QU’EST-CE QUE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
Une levée de doute se fait en mode binaire
…. parce que notre cerveau rationnel fonctionne comme cela pour réagir
rapidement
QU’EST-CE QUE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
– Soit en mode binaire simple (faire ou ne pas faire – actions
simples pré-programmées)
QU’EST-CE QUE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
– Soit en mode binaire étendu (interprétation – décisions
au moment du constat)
QU’EST-CE QUE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
• TOUS les cas de figure doivent être préalablement évalué
• Nécessité de rapidité d’action => être préparé => processus
préalablement défini
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
Mode « binaire simple» : action sur réception d’une alarme
– La demande de « levée de doute » est effectuée par un opérateur
de télésurveillance qui, à la réception d’une alarme, va mettre en
application les consignes reçues de son client.
– Se résume souvent à appeler les destinataires d’alerte pour qu’ils
effectuent une levée de doute.
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
– En milieu professionnel, mène souvent à l’intervention d’un agent
de sécurité qui effectuera une ronde sur site et procèdera aux
vérifications adéquates qui attesteront du bienfondé, ou pas, de
l’alarme reçue.
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
– En milieu privé, activation de la chaine de connaissances (voisins,
etc.)
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
Mode « binaire étendu » : action sur réception d’une image vidéo
– l’opérateur de télésurveillance est appelé à vérifier le bien-fondé
des alarmes reçues.
– il effectue lui-même la levée de doute. Avant l’action, il faut
interpréter les images reçues.
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
• Si les images montrent un état de flagrance évident,
immédiatement les forces de police.
Important : Il faut pouvoir conserver les images pour attester de la flagrance à la police.
• Si les images ne permettent pas à l’opérateur de lever le doute
(i.e. mauvaise qualité des images transmises qu’il s’agisse d’un problème
technique de définition ou encore de conditions météorologiques),
alors retour au mode « binaire simple » : intervention sur site.
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
Dans la pratique, une levée de doute est souvent classée « RAS » :
– soit que les images ne montrent rien ou qu’elles sont inexploitables en raison de
leur mauvaise qualité, alors qu’une série d’alarmes intrusion a été reçue,
– soit que leur interprétation est erronée: passage furtif d’un objet mobile.
or, il faudrait toujours signaler quelque chose dès qu’un signal est
transmis ! (processus d’amélioration continue)
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
Raisons du « RAS »
– consignes du client données à l’opérateur trop lacunaires
– consignes trop sur le mode binaire simple, les consignes ne prévoient
que deux cas : la levée de doute négative et la levée de doute positive.
Mais qu’en est-il de la levée de doute impossible ?
•
La levée de doute doit permettre à l’opérateur d’atteindre un état de
certitude quant à la réalisation de l’événement ayant conduit au
déclenchement d’une alarme. Quand le doute subsiste, la levée de
doute vidéo ne peut logiquement être acquittée par un « RAS ».
QUI OPÈRE LA « LEVÉE DE DOUTE » ?
•
C’est la raison pour laquelle il convient
en milieu professionnel :
– de former le personnel des centrales d’alarmes (télésurveillance) dès lors
que la mission inclut la levée de doute vidéo,
– d’adapter les contrats de prestations et prévoir trois cas : levée de doute
négative, levée de doute positive et levée de doute impossible.
en milieu privé
– de sensibiliser l’utilisateur final de ces trois situations possibles et qu’il
doit adopter un comportement préalablement réfléchi
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
CE QUE L’UTILISATEUR DOIT SAVOIR
•
Principe universel : Se protéger c’est s’aliéner !
– On ne s’enferme plus dans son château, mais on dort avec son
smartphone
– On n’a plus une garde rapprochée mais un réseau de
connaissances ou bien une location de service
– La meilleure personne pour lever le doute : l’utilisateur des lieux
– Si appel à une centrale d’alarme => bien renseigner certains
aspects, sinon le mode binaire l’emportera
CE QUE L’UTILISATEUR DOIT SAVOIR
•
•
•
•
Règle d’or : les caméras ne sont pas des détecteurs
– les caméras mènent encore à beaucoup de fausses alarmes
– pas normalisées comme les détecteurs (contact, présence, etc)
Cela va sans doute venir mais pas encore à l’heure actuelle.
La levée de doute par caméra vient en complément d’une bonne
installation robuste INCERT J
Un schéma de raccordement vaut mieux que beaucoup de paroles
CE QUE L’UTILISATEUR DOIT SAVOIR
•
Outre le coût d’installation, la levée de doute présente un coût direct
de fonctionnement :
– Adresse DNS, qui en prend la propriété (…méfiance, rien n’est gratuit)
– Abonnement internet
– Redondances de lignes selon le niveau désiré (ligne(s) fixe(s),
sans fil 4G, etc.)
– Abonnement à une Centrale d’alarme (le cas échéant)
– Maintenance
CE QUE L’UTILISATEUR DOIT SAVOIR
•
La levée de doute demande de s’organiser préalablement et
précisément :
– Que faire en cas de doute ?
• Négatif => 112 => délais d’intervention ? Autres actions
dissuassives ? Etc.
• Positif => comment améliorer pour supprimer l’alarme
intempestive
• Impossible => normalement 112 interdit (facture … ,
banalisation, …) qui faire intervenir sur place pour lever le
doute?
OR NOT
?
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
CE QU’IL FAUT EVALUER AVEC L’INSTALLATEUR
•
Ne pas croire qu’une même solution est adaptable chez tout le
monde
– Éviter « l’excitation du technicien » (‘Ca marche !’ …mais pas toujours, ou
souvent pas …)
– L’installateur doit MAITRISER la technologie de A à Z (ne pas se limiter
au ‘plug & play’ + quelques instructions savante type ‘command’ dans
DOS … i.e. qui connaît les limites de reprogrammation d’une b-Box et
les aspects contractuels qui y sont associés)
– Nouvel outil coming soon : Certification INCERT vidéo
NB : couverture 3G hier, 4G maintenant, 5G à l’horizon 2020, autant déjà y
penser J
CE QU’IL FAUT EVALUER AVEC L’INSTALLATEUR
•
Bien étudier la configuration existante
– Lieux => stratégie d’implémentation des caméras
– Accès au réseau extérieur (lignes téléphoniques & opérateurs, présence
du 4G, stabilité du Wi-Fi du client, etc.)
– Où placer les équipements ?
– Reprendre ces éléments à son offre et rendre ces éléments contractuels
(endroits, dimensions, etc.)
CE QU’IL FAUT EVALUER AVEC L’INSTALLATEUR
•
Bien comprendre les besoins
– Habitudes de l’utilisateur : changement régulier de fournisseur, toujours
proche, souvent loin, peut-il compter sur son voisinage ou non, etc.
– Eviter l’exubérance de l’utilisateur (les limites du système existent et ne
sont souvent pas perçues par le non professionnel alors que pour
l’installateur cela est évident – c.o.m.m.u.n.i.c.a.t.i.o.n !!!)
• VOIR versus DISCERNER
• ENTENDRE versus COMPRENDRE
• Vision de nuit, vision nocturne, infra-rouge intégré, spot IR séparé,
timer
• Caméras intérieures, extérieures (attention législation), mobiles,
directionnelles, … (i.e. une caméra dôme, malgré sont apparence, n’est que
rarement mobile et télécommandable, intox des films cinémas …)
• Sauvegarde, transmission ‘compressées’ des données
AGENDA
• Qu’est-ce que la levée de doute ?
• Qui opère la levée de doute ?
• Ce que l’utilisateur doit savoir
• Ce qu’il faut évaluer avec l’installateur
• Conclusion
EN RESUME
•
La levée de doute via caméra = très bel avenir
•
Technologie ‘caméra’ à MAITRISER
•
Tempérer l’exubérance du futur utilisateur
•
L’efficacité, et donc la satisfaction sera plus ou moins grande en
fonction de l’aptitude à bien exploiter le système
•
Coming soon :
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
PLUS D’INFORMATIONS :
[email protected]
+32 10 47 52 11