unites constitutives du referentiel de certification

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BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL
PILOTAGE DE SYSTEMES
DE PRODUCTION AUTOMATISEE
Organisation pédagogique de la seconde
professionnelle à la rentrée 2008
Bac Pro 3 ans, pilotage de systèmes de production automatisée, Rennes – mars 08
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ANNEXES
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ANNEXE I
RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS
PROFESSIONNELLES
ET
REFERENTIEL DE CERTIFICATION
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RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS
PROFESSIONNELLES
p4
RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
Présentation
Le baccalauréat professionnel « Production Automatisée » donne accès à un métier nouveau et transversal
concernant tous les secteurs industriels dont les processus sont automatisés, coordonnés ou intégrés. Soit les
industries de transformation, d'élaboration et de conditionnement continus, discontinus ou mixtes.
Le technicien de production automatisée est un agent de production possédant des capacités assurant :
- des savoirs "pluritechniques" utiles pour appréhender le contexte productique ;
- l'adaptabilité et la communication suffisantes pour exercer une fonction impliquant
polyvalence, multi compétence, évolution technologique, ...
Définition
Le technicien de production automatisée est chargé, sur un système automatisé ou une ligne de
production comportant plusieurs postes liés entre eux par un même produit fabriqué, d'assurer :
- la conduite, le réglage et le contrôle ;
- le conseil technique des opérateurs affectés sur la ligne de production ;
- la maintenance des premiers niveaux, l'alerte des services compétents ;
- la liaison avec le service qualité ;
- la communication avec les autres secteurs de l'entreprise.
Selon la complexité de l'installation il sera chargé d'assurer tout ou partie de ces activités.
Ses activités s'exercent dans des entreprises où les procédés et les processus nécessitent un ensemble
d'installations automatisées à plusieurs niveaux de gestion et commande. Il pourra, selon les cas, avoir la
charge du pilotage d'une ligne automatisée comportant un ou plusieurs postes de conduite, dont certains
peuvent êtres déportés et qu'il devra coordonner.
Il doit pouvoir intégrer son activité sur des installations automatisées de transformation, d'élaboration et de
conditionnement par procédé continu, discontinu ou mixte. A titre d'exemple, entrent dans cette catégorie
certains métiers des industries sidérurgiques, métallurgiques, automobiles, textiles, des matériaux de
construction, para chimiques, pharmaceutiques, des cosmétiques, de la transformation des papiers et
cartons, etc..
Préambule
Le référentiel des activités professionnelles décrit l'ensemble des activités que peut exercer, en tout ou
partie, un professionnel après quelques années d'expérience.
Elles sont caractérisées par neuf fonctions, sans que cela implique une chronologie. On notera, en
particulier que certaines de ces fonctions ont un caractère transversal ne correspondant pas à des tâches
professionnelles isolées, mais qui sont remplies à l'occasion de l'ensemble des activités. Il en est ainsi en
particulier des fonctions « Sécurité », « Animation, Coordination » ou « Amélioration ».
Ces activités, décrites ci-après, constituent le référentiel des activités professionnelles du technicien de
production automatisée titulaire du baccalauréat professionnel. Chacune d'entre elles est caractérisée par :
- les conditions de début ;
- les conditions dans lesquelles le travail est réalisé (les conditions de réalisation : machines ou
périphériques de production utilisés, liaisons, références et moyens) ;
- les détails de l'activité ;
- les résultats attendus.
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RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
FONCTIONS
ACTIVITÉS PRINCIPALES
1-1
1-2
1-3
Inventaire des données de fabrication relatives au produit, au
procédé, au processus
Vérification et configuration de l'installation
Essais et réglages
CONDUITE
CONTRÔLE:
MISE EN ROUTE
2-1
Démarrage de l'installation dans le cadre des procédures
CONDUITE CONTRÔLE :
3-1
Production, et ajustement des paramètres relatifs au produit, au
procédé, à l'installation
Traitement des informations de pilotage relatives à la gestion de la
production, de la maintenance, de la qualité
Actions d'anticipation et réactions aux informations
1
PRÉPARATION
2
3
4
PRODUCTION
NORMALE
CONDUITE CONTRÔLE :
PRODUCTION
DÉGRADÉE
CONDUITE 5 CONTRÔLE : ARRÊT
6
MAINTENANCE
7
AMÉLIORATION
8
9
SÉCURITÉ
ANIMATION
COORDINATION
3-2
3-3
4-2
4-3
Identification du type de dégradation, évaluation des conséquences et alerte éventuelle
Adaptation de la configuration de l'installation
Compte-rendu des constats et des actions
5-1
Identification des conditions et des procédures d'arrêt
5-2
Arrêt de tout ou partie de l'installation dans le cadre des
procédures
6-1
6-2
Réalisation des opérations de maintenance de 1er niveau
Participation à la maintenance préventive et corrective
7-1
7-2
7-3
Renseignement des outils de la qualité totale
Participation à l'analyse des résultats
Contribution à des actions d'amélioration
8-1
8-3
Identification et évaluation des risques pour les personnes, les
biens et l'environnement
Intégration des consignes de sécurité et/ou risques identifiés dans
les modes opératoires
Intervention sur accident ou sinistre
9-1
9-2
9-3
Information, compte-rendu, alerte
Formation éventuelle des membres du gpe de production.
Organisation des activités
4-1
8-2
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FONCTION 1 : PRÉPARATION
1.1 - Inventaire des données de fabrication
relatives au produit, au procédé, au processus
1 - Conditions de début :
- En mise en production, en production, en changement de fabrication.
- Le cahier des charges ou le contrat de production est connu.
- Les moyens matériels et humains sont spécifiés.
- L'état de l'installation est identifiable.
- Le schéma de fabrication est connu.
2 - Conditions de réalisation :
2.1 - Machines ou périphériques de production utilisés :
- Disponibilité des moyens matériels et humains.
2.2 - Liaisons :
- Les services en liaison fonctionnelle.
- Les opérateurs et la hiérarchie.
2.3 - Références et moyens :
- Les notices techniques de tous les éléments de l'installation.
- Le recueil de procédures.
- Les spécifications du ou des produits.
- Le manuel sécurité.
- Les historiques des productions précédentes.
- Le cahier de consignes et de liaison.
3 - Activités :
3.1- Détail des activités :
- Recenser toutes les données nécessaires.
- Choisir la procédure de fabrication.
- S'assurer de la disponibilité des moyens.
- Mobiliser les moyens.
3.2 - Points clés :
- Connaissance des objectifs de fabrication.
- Connaissance des procédures et des moyens.
4 - Résultats attendus :
- Les données de fabrication permettent :
. d'arrêter la procédure de fabrication, de fixer les paramètres de production ;
. de spécifier les contraintes de la fabrication auprès des services fonctionnel ;
. de justifier d'éventuelles réserves sur le respect du cahier des charges.
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1.2 - Vérification et configuration de l’installation
- En mise en production, en production, en changement de fabrication.
- Les équipements de production automatisés de contrôle et de commande sont qualifiés et
disponibles.
- Les énergies sont disponibles.
- Le recueil des procédures est à disposition.
- Les appareils de contrôle sont étalonnés.
- Dispositifs de commandes.
- Dispositifs d'information sur les flux matière et les énergies.
2.2 - Liaisons :
- avec les services fonctionnels,
- avec les opérateurs et la hiérarchie.
- avec les équipes amont et aval, précédentes et suivantes
- Le synoptique de l'installation.
- La procédure de fabrication retenue.
- Le cahier des charges ou le contrat de production.
- Le recueil des procédures qualité.
- Les moyens de communication.
- Les historiques de fabrication et de maintenance.- Les cahiers de liaison et de consignes.
3 - Activités :
- Relever l'état de l'installation.
- S'assurer que les dispositifs de sécurité sont actifs, les mettre en place.
- S'assurer que les objectifs du cahier des charges sont réalisables.
- Vérifier que les appareils sont étalonnés, ou éventuellement les faire étalonner.
- Configurer l'installation.
- Connaissance des objectifs de fabrication.
- Connaissance des appareils, des dispositifs et des mesures de sécurité.
- L'état et les capacités de l'installation sont compatibles avec les exigences du cahier des charges
de la production.
- La configuration de l'installation autorise une mise en fonctionnement en toute sécurité.
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1.3 - Essais et réglages
- En mise en production, en changement de fabrication, après une opération de maintenance.
- Les équipements de production automatisés de contrôle et de commande sont qualifiés et
disponibles.
- Les appareils de contrôle sont étalonnés.
- Les opérateurs sont à leur poste.
- La procédure de fabrication est fixée.
- Le cahier des charges est disponible.
- Dispositifs de commandes.
- Dispositifs d'information sur les flux matière et les énergies.
- Matériels de contrôle, d'essais et de mesure.
2.2 - Liaisons :
- avec les services fonctionnels et notamment le laboratoire ;
- avec les opérateurs et la hiérarchie.
- Le synoptique de l'installation.
- La procédure de fabrication retenue.
- Le manuel des procédures qualité.
- Les historiques de fabrication.
- Les moyens de communication.
- Les analyses de laboratoire.
- Les caractéristiques des matières et des énergies.
- Les consignes circonstancielles.
3 - Activités :
- Déterminer la nature et la chronologie des essais.
- Effectuer les essais.
- Interpréter les résultats pour fixer les valeurs et tolérances de réglage des différents paramètres.
- Régler l'installation.
- Mémoriser les réglages.
- Connaissance des méthodes et procédures d'essais.
- Maîtrise des procédures de réglage.
- Respect des procédures de sécurité.
- La production est conforme et en sécurité dès la mise en fonctionnement.
- Les réglages sont mémorisés.
- Les premiers résultats s'inscrivent dans les exigences du cahier des charges.
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FONCTION 2 : CONDUITE CONTRÔLE - MISE EN ROUTE
2.1 - Démarrage de l’installation dans le cadre des procédures
- Les équipements de production automatisés, de contrôle et de commande sont disponibles.
- Les paramètres sont configurés et contrôlés.
- Les flux de matière d'œuvre amont et aval autorisent la mise en route.
- Les conditions de sécurité sont réalisées.
- L'équipe de production est en place.
- Le recueil des procédures est disponible.
- Dispositifs de commande à technologie mécanique, électrique, informatique.
- Dispositifs d'information sur la nature et les flux matière et les niveaux d'énergie : visuels,
audiovisuels, informatiques.
2.2 - Liaisons :
- Coordination avec les services en liaison fonctionnelle.
- Contact avec les opérateurs et la hiérarchie.
- Notices techniques de tous les éléments de l'installation.
- Synoptique de l'installation.
- Recueil des procédures.
- Spécifications du ou des produits.
- Données de gestion, de la production.
- Manuel sécurité.
- Moyens de communication : téléphone, radio, réseau informatique,....
3 - Activités :
- Appliquer les procédures de mise en route.
- Prendre en compte le cahier des charges ou le contrat de production.
- Prendre en compte l'historique des productions précédentes.
- Connaissance des procédures de mise en route.
- Connaissance des méthodes et des mesures de sécurité.
- L'installation est en phase de production stabilisée dans le délai prévu.
- Les produits sont conformes aux spécifications attendues.
- Les matières d'œuvre et les consommations d'énergie sont en accord avec les données de gestion
de production.
- Les aléas éventuels de mise en route ont été décelés.
- Les décisions prises sont conformes aux spécifications de la sécurité des personnes, des biens et
de l'environnement.
- Les dysfonctionnements éventuels liés aux mises en route des campagnes précédentes identiques
ont disparus.
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FONCTION 3 : CONDUITE - CONTRÔLE, PRODUCTION NORMALE
3.1 - Production et ajustement des paramètres relatifs
au produit, au procédé et à l’installation
- L'installation automatisée est en phase de production stabilisée sans aléa.
- Les appareils de contrôle sont étalonnés et disponibles.
- Chaque opérateur est à son poste.
2.2 - Liaisons :
- Avec l'amont et l'aval.
- Notices techniques de tout l'équipement de production.
- Plan de surveillance de la qualité produits et des paramètres du processus.
- Programme de production.
- Cahier des consignes.
3 - Activités :
- Produire.
- Réaliser les contrôles statistiques du produit.
- Surveiller les indicateurs de l'installation et s'assurer de leur cohérence.
- Apprécier les dérives.
- Optimiser les réglages de l'installation.
- Surveiller le bon déroulement du processus.
- Connaissance des paramètres caractéristiques du procédé, de leurs limites et de leur cohérence.
- L'installation fonctionne sans aléa.
- Les produits sont conformes aux spécifications.
- Les paramètres du système de production restent dans le cadre prévu et sont normalement
enregistrés.
- Le niveau de production est assuré.
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3.2 - Traitement des informations de pilotage relatives à
la gestion de la production, de la maintenance et de la qualité
- L'installation automatisée est en phase de production stabilisée sans aléa.
- Les appareils de contrôle sont étalonnés et disponibles.
- Chaque opérateur est à son poste.
- Les données de gestion de la production : lots, cadences, campagnes,... sont disponibles.
- Les données de gestion de la qualité : spécifications matières et produits à contrôler, plan
d'échantillonnage, sont disponibles.
- Les données de gestion de la maintenance : fréquences des contrôles, des changements de pièces
d'usure, des graissages, sont disponibles.
- Les moyens de contrôle de la qualité produit.
- Les moyens de suivi des équipements.
- Les fiches de maintenance préventive et prédictive.
2.2 - Liaisons :
- Avec les contrôleurs de ligne.
- Service ordonnancement.
- Service qualité.
- Service maintenance.
- Document de spécification du produit.
- Manuel qualité.
- Moyens de communication.
- Moyens de mesure et d'enregistrement.
- Moyens de saisie et de traitement automatiques et manuels (G.P.A.O., Q.A.O., M.A.O.,...).
3 - Activités :
- Enregistrer les informations de gestion de la production, de la qualité, de la maintenance, sur les
supports adéquats.
- Assurer la traçabilité des productions.
- Choisir, mettre en place, suivre les indicateurs significatifs.
- Connaissance des méthodes et des données de gestion de production et de qualité.
- Maîtrise des outils de suivi.
- Les historiques de maintenance sont instruits.
- Les enregistrements de consommation sont effectués.
- Le tableau de bord de l'installation est tenu à jour.
- Les indicateurs de progrès sont signalés ou relevés.
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3.3 - Actions d’anticipation et réaction aux informations
- L'installation automatisée est en phase de production stabilisée.
- L'évolution d'un ou plusieurs paramètres est constatée.
- La variation des paramètres de production et ses conséquences sur le processus sont connues.
- Les historiques de maintenance sont disponibles.
- Les tableaux de bord sont disponibles.
2.2 - Liaisons :
- Contact avec les opérateurs de ligne.
- Services approvisionnement matière et énergie.
- Service qualité.
- Notice technique de tout l'équipement de production.
- Niveaux des paramètres de conduite : énergies, matière.
- Niveaux attendus des paramètres de contrôle pour mesures physiques, mesures chimiques,
transferts.
- Spécifications du produit à fabriquer.
- Plan de charge : cadence, lot à fabriquer.
3 - Activités :
- Surveiller l'évolution des paramètres du produit et de l'équipement.
- Intervenir sur les paramètres de réglage adéquats.
- Faire appel éventuellement aux services compétents.
- Capacité à établir un lien entre paramètres produits et paramètres machines.
- Connaissance des conséquences des interventions sur le système de production : réactions du
système de production, temps de réponse du système et conséquence sur le produit.
- La dérive ou l'aléa perçus sont parfaitement identifiés, la correction est déduite avec méthode.
- La correction est adaptée à la réaction du système.
- La correction effectuée respecte les contraintes de production, de qualité.
- Les conditions normales de production sont maintenues.
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FONCTION 4 : CONDUITE - CONTRÔLE, EN PRODUCTION DÉGRADÉE
4.1 - Identification du type de dégradations,
évaluation des conséquences et alerte éventuelle
- L'installation de production automatisée est en phase de production stabilisée.
- Un constat de dysfonctionnement est constaté, il peut se traduire par une dérive anormale de
caractéristique du produit ou une anomalie dans le comportement de l'installation.
- Une contrainte est imposée par une installation amont ou aval du processus de production.
- Dispositifs d'information sur la nature et les flux matière et les niveaux d'énergie : visuels, audiovisuels, informatiques.
- Équipements d'aide au diagnostic.
2.2 - Liaisons :
- Service qualité.
- Notices de l'équipement.
- Recueil des procédures qualité.
- Historique des pannes et dysfonctionnements.
- Historique des différents enregistrements.
- Cahier de consignes.
3 - Activités :
- Alerter (éventuellement).
- Inventorier les types de dégradation.
- Inventorier les paramètres des produits conduisant au rebut.
- Hiérarchiser les défauts.
- Évaluer les conséquences de la dégradation.
- Connaissance de l'influence d'un dysfonctionnement sur l'aval de la production.
- Connaissance de l'influence de l'amont de la production sur l'apparition d'un dysfonctionnement.
- Connaissance des paramètres caractéristiques du procédé, de leur limite et leur conséquence sur
le produit ou le procédé.
- La dégradation est identifiée et localisée.
- Les incidences sur le produit, la production, les équipements, les opérateurs, l'environnement sont
identifiées et évaluées.
- La décision d'arrêt ou de poursuite de la production est proposée ou prise.
- L'alerte est éventuellement donnée vers les services compétents.
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4.2 - Adaptation de la configuration de l’installation
- Une anomalie (dégradation sur le produit, usure anormale d'un équipement, etc...) est identifiée et
localisée.
- Les conséquences sur le produit, la gestion , la disponibilité des équipements de production sont
évaluées.
- La décision de poursuivre la production est prise.
- Dispositifs d'information sur la nature et les flux matière et les niveaux d'énergie: visuels, audiovisuels, informatiques.
2.2 - Liaisons :
- Avec les opérateurs et la hiérarchie.
- Procédures d'application des modes dégradés.
- Spécifications du ou des produits et manuel qualité.
- Données de gestion de la production.
3 - Activités :
- Évaluer les conséquences du fonctionnement dégradé sur le reste de la production.
- Choisir le mode de marche adéquat, le mettre en œuvre.
- Connaissance des conditions acceptables de poursuite de la production.
- Respect des procédures liées au mode de marche choisi ou imposé.
- Connaissance des procédures de marche.
- La nouvelle configuration des paramètres est définie et réalisée.
- La conduite manuelle ou tâche à tâche est éventuellement mise en œuvre.
- L'information est transmise vers les services concernés : sécurité, qualité, gestion, approvisionnements, hiérarchie,....
- L'installation est configurée conformément au mode de marche retenu, la production est assurée.
- La décision de poursuite de la production est sans risque pour les personnes, les biens et les
équipements.
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4.3 - Compte-rendu des constats et des actions
- Une série d'événements a conduit à un mode de production dégradée.
2 - Conditions de réalisation:
2.2 - Liaisons :
- Service approvisionnement.
- Service qualité.
- Service sécurité.
- Le manuel des procédures.
- Les spécifications du ou des produits et le manuel qualité.
- Fiches d'historique.
- le manuel sécurité.
- Les moyens de communication : microphones, réseaux téléphoniques internes et externes réseau
informatique interne...
3 - Activités :
- Repérer les destinataires et les modes de communication adéquats.
- Transmettre les messages avec fidélité et clarté.
- Identification des faits significatifs.
- Tous les services concernés sont informés.
- L'information est exacte.
- La fiche technique est exploitable.
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FONCTION 5 : CONDUITE - CONTRÔLE, ARRÊT
5.1 - Identification des conditions et des procédures d’arrêt
- L'équipement de production fonctionne et :
* ou un aléa grave est apparu sur la ligne,
* ou la campagne de production va normalement s'achever,
* ou un défaut d'approvisionnement amont ou une saturation aval sont perçus ou annoncés
sur la ligne,
* ou la production va devoir s'adapter aux évolutions du contexte.
2.2 - Liaisons :
- Avec les conducteurs et la hiérarchie.
- Service approvisionnement.
- Service qualité.
- Service sécurité.
- Manuel des procédures.
- Données de gestion de la production.
- Moyens de communication : téléphone, radio, réseau informatique,....
- Moyens de contrôle de la qualité.
- Moyens de suivi des équipements.
3 - Activités :
- Inventorier les modes d'arrêts.
- Évaluer l'influence des modes d'arrêt sur l'amont et l'aval.
- Choisir le mode d'arrêt approprié.
- Connaissance des conséquences éventuelles de l'application du mode d'arrêt choisi.
- Connaissance des modes de marche et d'arrêt et des procédures correspondantes.
- Recherche du meilleur compromis quantité qualité.
- Les conditions de déclenchement de l'arrêt sont identifiées.
- La procédure à mettre en œuvre est choisie.
- L'amont et l'aval sont éventuellement informés.
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FONCTION 5 : CONDUITE - CONTRÔLE, ARRÊT
5.2 - Arrêt de tout ou partie de l’installation dans le cadre des procédures
- L'installation automatisée fonctionne dans son état normal ou en mode dégradé.
- Les conditions et la procédure de l'arrêt sont connues.
- Dispositifs d'information sur la nature et les flux matière et les niveaux d'énergie : visuels, audiovisuels, informatiques.
2.2 - Liaisons :
- Avec les opérateurs et la hiérarchie.
- Avec l'équipe de production suivante.
- Données de gestion, de la production.
- Cahier des consignes et/ou de liaison.
3. - Activités :
- Arrêter l'installation en respectant les procédures de l'arrêt choisi
- Vérification que les conditions d'arrêt sont remplies.
- L'installation s'arrête sans dommage pour les personnes, l'équipement, les produits.
- L'installation est configurée pour la phase suivante : redémarrage, entretien, réglage,....
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FONCTION 6 : MAINTENANCE
6.1 - Réalisation des opérations de maintenance de premier niveau
- Les fonctions, la structure, le dossier technique de l'équipement sont connus.
- Les données de gestion de maintenance et les consignes de sécurité sont connues.
- Les observations des opérateurs sont prises en compte.
- Équipements de contrôle : niveaux, indicateurs divers.
- Équipements d'intervention pour graissage, vidange, remplacement composants....
- Matériels adaptés à l'intervention.
2.2 - Liaisons :
- Service approvisionnement
- Avec les conducteurs de ligne
- Service sécurité
- Magasinier.
- Recueil des procédures de maintenance.
- Seuils d'usure des équipements.
- Calendriers des interventions systématiques.
- Manuel de sécurité.
- Fiches d'intervention et notices techniques du matériel.
- Moyens matériels et logiciels d'intervention.
3 - Activités :
- Effectuer les contrôles systématiques.
- Réaliser les remplacements ou les réglages.
- S'assurer du bon fonctionnement.
- Rendre compte de son intervention.
- Appliquer et faire appliquer les consignes figurant sur les fiches d'entretien.
- Repérage des composants ou des réglages défectueux.
- Connaissance des méthodes et procédures de maintenance de 1er niveau.
- Connaissance des matériels de maintenance adaptés.
- Les interventions sont effectués en toute sécurité dans le cadre des procédures.
- Les fiches techniques sont exploitables.
- L'équipement de production est disponible et le petit matériel est en état.
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FONCTION 6 : MAINTENANCE
6.2 - Participation à la maintenance préventive et corrective
- Les historiques de panne et la trace d'évolution des paramètres sont connus.
- Les fonctions, la structure, le dossier technique de l'équipement sont connus.
- Les données de gestion de maintenance et les consignes de sécurité sont connues.
- Les observations des opérateurs sont prises en compte.
- Réseaux de communication.
2.2 - Liaisons :
- Conducteurs de ligne et hiérarchie.
- Service méthodes.
- Dossier équipement.
- Dossier spécifications produit.
- Normes sur la maintenance.
- Fiches de suivi des matériels.
- Moyens matériels et logiciels d'intervention.
3 - Activités :
- Relever avec précision les aléas : lieux, périodes, causes...
- Analyser et proposer des évolutions sur les méthodes et sur l'amélioration de l'équipement.
- Configurer l'installation pour une intervention de maintenance et y participer éventuellement.
- Repérage des composants ou des réglages défectueux.
- Connaissance des méthodes et procédures de maintenance de 1er niveau.
- Connaissance des matériels de maintenance.
- Les aléas sont signalés.
- Le temps de diagnostic est réduit.
- Les propositions de modification des procédures de maintenance préventive et corrective sont
cohérentes et constructives.
- Les coûts de maintenance sont réduits et la disponibilité de l'installation est améliorée.
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FONCTION 7 : AMÉLIORATION
7.1 - Renseignement des outils de la qualité totale
- Dans le cadre de l'ensemble des activités professionnelles.
- Existence des outils de la qualité.
2.1 - Machines et ou périphériques de production utilisés :
- Matériel de saisie, de traitement des données et des résultats.
2.2 - Liaisons :
- avec les services fonctionnels et notamment le service qualité,
- avec la hiérarchie.
- Le manuel qualité.
- Les historiques de fabrication et de maintenance.
- Les cahiers de liaison et de consignes.
- Le recueil de procédures.
- Les comptes-rendus.
3 - Activités :
- Saisir les informations.
- Signaler les faits significatifs.
- Connaissance des outils de la qualité.
- Identification des faits significatifs.
- Les outils sont renseignés et exploitables.
- Suivi des tableaux de bord.
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7.2 - Participation à l’analyse des résultats
- Les situations professionnelles justifiant une analyse de résultats.
- Les analyses et les échantillonnages sont disponibles.
2.1 - Espaces et temps disponibles :
2.2 - Liaisons :
- avec les opérateurs et personnels concernés,
- Les manuels de qualité, de sécurité.
- Les historiques.
- Les outils de la qualité renseignés.
- Les faits signalés, les suggestions...
- Le recueil des procédures.
3 - Activités :
- Participer à des groupes de progrès
- Analyser les résultats à différents niveaux.
- Rechercher les relations causes/effets.
- Savoir accepter l'argumentaire des autres.
- Savoir travailler en équipe, en groupe.
- Participation active, objective à l'analyse.
- Les résultats constituent une aide :
au diagnostic,
à la prise de décision.
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7.3 - Contribution à des actions d’amélioration
- Toutes les activités professionnelles.
- Existence de modes de contribution.
- Des actions de progrès décidées.
- Espaces d'expression et de contribution (lieux - temps...)
- Machines et ou périphériques de production utilisés.
- Dispositifs de commande.
- Dispositifs d'information.
2.2 - Liaisons :
- avec les services opérationnels,
- avec les personnels,
- Les spécification du produit et des moyens de production.
- Le manuel qualité.
- Les historiques de fabrication et de maintenance.
- Les cahiers de liaison et de consignes.
- Le manuel des procédures.
- La documentation technique de l'installation : plans, schémas, notices ...
3 - Activités :
- Participer à des groupes de progrès.
- Formuler des propositions, des suggestions.
- Savoir se situer dans une démarche de progrès.
- Savoir travailler en équipe, en groupe.
- Savoir collaborer à une action collective.
- Participation active aux "instances" de progrès.
- Mise en œuvre des actions d'amélioration.
- Participation à l'évaluation des "progrès obtenus".
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FONCTION 8 : SÉCURITÉ
8.1 - Identification et évaluation des risques
pour les personnes, les biens et l’environnement
- En mise en production, production, apparition d’aléa, maintenance, changement de fabrication,
arrêt de fabrication, de production, ...
- Plus généralement dans toutes les situations de travail ou de déplacement sur site.
- Installation et périphériques de production en fonctionnement ou arrêt avec intervention humaine
ou automatique.
2.2 - Liaisons :
- Tableaux de conduite et surveillance de l’installation.
- Équipe de production, autres équipes, autres services, hiérarchie.
- Service de sécurité.
- Comité d'hygiène et sécurité.
- Historiques, inventaires ultérieurs des risques prévisibles, des incidents et accidents.
- Références réglementaires, normatives et techniques.
- Outils méthodologiques
- Documents de fabrication et de maintenance.
- Matériel de sécurité et équipements de protection individuelle.
3 - Activités :
- Vérifier l’application des règles de sécurité, la mise en place et l’état des protections.
- Identifier les phases et phénomènes dangereux dans chaque mode de marche ou d’arrêt.
- Identifier les risques liés aux activités de travail.
- Analyser et interpréter les dérives, dysfonctionnements, incidents, accidents ou presque accidents.
- Estimer les conséquences sur la sécurité des personnels, de l’installation et de l'environnement.
- Connaissance des risques propres à l'installation.
- Connaissance des risques intrinsèques à toute situation de travail.
- Connaissance des dangers de l'électricité.
- Les situations de travail dangereuses sont identifiées.
- Les risques liés au produit, aux matériels, aux mode opératoire et à l’organisation du travail sont
connus, les mesures de sécurité sont prises, les risques résiduels minimisés.
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8.2 - Intégration des consignes de sécurité et/ou des risques identifiés dans les modes
opératoires
- En mise en production, production, apparition d’aléa, maintenance, changement de fabrication,
arrêt de fabrication, de production, ...
- Plus généralement dans toutes les situations de travail ou de déplacement sur site.
- Les situations de travail dangereuses sont identifiées.
- Installation de production et périphériques en fonctionnement ou arrêt avec intervention humaine
ou automatique.
2.2 - Liaisons :
- Service de sécurité.
- Comité d'hygiène et sécurité, médecin du travail, inspecteur du travail.
- Historiques, inventaires ultérieurs des risques prévisibles, des incidents et accidents.
- Références réglementaires, normatives et techniques.
- Outils méthodologiques.
- Documents de fabrication et de maintenance.
- Matériel de sécurité et équipements de protection individuelle.
- Organismes de prévention des risques professionnels et de protection de l’environnement (DRTE,
CRAM, ADEME, ...).
3 - Activités :
- Appliquer et faire appliquer les règles de sécurité, la mise en place et l’état des protections.
- Intégrer et mettre en œuvre de nouvelles mesures de prévention et de protection dans les modes
opératoires.
- Signaler les imperfections, dérives et dégradation des mesures déjà en place.
- Participer à l'élaboration et à la validation des mesures de prévention et de protection de l’environnement.
- Participer à la réalisation de consignation et/ou mise en sécurité du personnel et de l’installation.
- Assurer l'organisation, la propreté et le rangement des postes de travail.
- Connaissance des risques propres à l'installation.
- Connaissance des risques intrinsèques à toute situation de travail.
- Connaissance des consignes et des moyens de protection.
- Connaissance des dangers de l'électricité.
- Les mesures de sécurité sont adaptées aux risques identifiés et évalués et sont mises en œuvre.
- Les dérives, dégradations, imperfections ou anomalies sont signalées, des propositions d'actions
correctives sont formulées.
- Les postes de travail sont organisés, propres et rangés.
- Les déchets et résidus sont récupérés et traités dans le respect de l’environnement.
p25
8.3 - Intervention sur accident ou sinistre
- Apparition d’un sinistre, d’un accident.
- Installation de production en fonctionnement ou arrêt avec intervention humaine ou automatique.
2.2 - Liaisons :
- Service de sécurité, pompiers, médecin.
- Formation sécurité intervention préalable.
- Exercices sécurité, incendie, survie, etc..
- Matériel de sécurité et d’intervention.
3 - Activités :
- Mettre en œuvre les moyens de prévention et d’intervention.
- Réaliser,ou participer à la réalisation de consignation et/ou mettre en sécurité le personnel et
l’installation.
- Connaissance des comportements de protection et d'alerte.
- Connaissance de l’organisation de la sécurité, les techniques d’intervention, les moyens de lutte
contre l’incendie, la pollution, ...
- Un comportement adapté est obtenu.
- La propagation du sinistre est évitée.
- Les personnels, l’environnement et les installations sont mis en sécurité.
- Les conséquences du sinistre ou de l’accident sont limitées.
- Les causes sont analysées, des propositions d'amélioration de la sécurité sont formulées
p26
FONCTION 9 : INFORMATION, ANIMATION, COORDINATION
9.1 - Information, compte-rendu, alerte
- Dans toutes les situations de travail et particulièrement celles nécessitant de rendre compte, de
renseigner les services, les opérateurs et la hiérarchie et/ou de faire des propositions
- Poste de travail, bureau d'atelier, salle de réunion.
- Outils informatiques, téléphone, télécopie
2.2 - Liaisons :
- Autres équipes, autres services, hiérarchie.
- Fournisseurs, sous traitants, co traitants, clients.
- Le groupe de production.
- Tableaux de bord.
- Documents de suivi de fabrication et de maintenance.
- Procès-verbaux.
- Rapports, historiques, etc...
3 - Activités :
- Assurer la circulation des informations.
- Participer au fonctionnement de groupes de travail (qualité, formation, etc...).
- Dialoguer avec les autres services.
- Assurer la traçabilité des produits.
- Mettre en évidence les résultats nécessitant une prise de décision.
- Rendre compte des causes, de la chronologie d'une anomalie, d'une dérive, d'un dysfonctionnement ou d'un incident.
- Savoir adapter son intervention aux sujets traités et à ses interlocuteurs.
- Savoir écouter, expliquer, préciser, illustrer, interpréter.
- Savoir s'exprimer clairement oralement et par écrit.
- Connaissance des sources d'information, savoir utiliser les bases de données.
- Les informations nécessaires sont disponibles là où elles sont utiles.
- Les supports d’information sont exploitables, les moyens de transmission sont adaptés.
- Les informations, les propositions sont claires, précises, exactes et pertinentes
- Les consignes sont passées et comprises.
p27
9.2 - Formation éventuelle des membres du groupe de production
- Accueil de nouveaux opérateurs, stagiaires ou apprentis.
- Dispositions nouvelles à prendre en compte : évolution de la production, de l'organisation,...
- Poste de travail, bureau d’atelier, salle de réunion, ...
- Outils informatiques.
- Matériel didactique
2.2 - Liaisons :
- Membres de l’équipe de production.
- Service de formation, école, lycée, CFA, ...
- Documents pédagogiques et techniques.
- Local et moyens de formation.
3 - Activités :
- Participer à la formation des nouveaux opérateurs, des stagiaires et apprentis.
- Participer à l'écriture des documents de formation, et à la mise en œuvre des séquences de
formation.
- Participer à l'évaluation des résultats de formation.
- Savoir expliquer, illustrer, guider.
- Savoir s’exprimer clairement.
- La durée de la formation est optimisée.
- Les compétences acquises sont identifiées.
- Les opérateurs, stagiaires ou apprentis sont aptes à tenir leur poste.
p28
9.3 - Organisation des activités
- En production.
- Mise en production, apparition d’aléa, maintenance, changement de fabrication, arrêt de
fabrication, de production, ...
- Changement d’équipe.
- Modification de l’installation.
- En situation de travail de groupe.
- Poste de travail, bureau d’atelier, salle de réunion, ...
- Outils informatiques, téléphone, télécopie
2.2 - Liaisons :
- Fournisseurs, sous traitants, co traitants.
- Documents techniques de fabrication.
- Historiques.
- Documents de suivi de production et de maintenance.
3 - Activités :
- Coordonner les activités du groupe de production lorsque c’est de sa compétence.
- Participer à des réunions, rédiger un compte rendu succinct.
- Assurer la circulation des informations.
- Dialoguer avec les autres services.
- Savoir agir avec ordre, méthode et rigueur.
- Savoir s’exprimer clairement oralement et par écrit.
- Savoir expliquer, illustrer, guider.
La décision est prise et acceptée.
Les actions de production, maintenance, amélioration, sécurité, hygiène, etc. sont assurées
correctement.
Les documents nécessaires sont disponibles et exploitables.
Les consignes sont passées et comprises.
p29
REFERENTIEL DE CERTIFICATION
p30
INTRODUCTION
ORGANISATION DU REFERENTIEL DE CERTIFICATION
Le référentiel de certification du domaine professionnel du baccalauréat professionnel production
automatisée découle du référentiel des activités professionnelles.
Le graphe de la page 3 met en relation les "fonctions principales" décrites au référentiel des activités
professionnelles et les "capacités et compétences terminales" du référentiel de certification du domaine
professionnel.
Les pages suivantes définissent le niveau devant être atteint pour chaque compétence terminale. Les
compétence se présentent sous forme de tableaux qui précisent :
- ce que le candidat doit être capable de faire (on demande) ;
- les conditions fixées et les ressources fournies (on donne) ;
- les indicateurs d'évaluation .
Le profil de qualification du baccalauréat professionnel "Pilotage de Systèmes de Production Automatisée"
se caractérise par six capacités. Chacune de ces six capacités fait l'objet d'une description dans les pages ciaprès. Chacune décrit les compétences correspondant à la capacité dont elles sont la traduction opérationnelle.
Ces compétences correspondent à la fois à des compétences terminales évaluables lors de la certification et
à des objectifs de formation. Dans ce dernier cas il n'y a pas toujours de situation d'évaluation particulière à
organiser pour valider la performance.
Chaque descriptif comporte une colonne " On demande" qui décrit, chaque fois que cela est possible les
actions attendues pour démontrer la compétence correspondante. Il s'agit des compétences terminales
acquises à l'issue de la formation et qui sont certifiées par la possession du baccalauréat professionnel
"Pilotage de Systèmes de Production Automatisée". Les actions ainsi définies sont décrites par des verbes
correspondant à des actions mesurables.
Chaque descriptif comporte une colonne "Indicateurs d'évaluation" qui précise les paramètres sur lesquels
doit porter l'évaluation pour certifier que la compétence est acquise. Il ne s'agit pas toujours de critères de
performances, dont l'appréciation, dépendante du sujet traité, est laissée à l'initiative des formateurs et
évaluateurs.
Les descriptifs comportent tous une colonne "On donne" pour laquelle il faut préciser que :
- il s'agit dans tous les cas des situations de départ, des données matérielles, des informations
ou des aides dont doit disposer le formé pour exécuter ce qui est décrit dans la colonne "On
demande" ;
- chacune de ces données doit être disponible en tout ou partie selon la complexité de
l'installation automatisée ou du problème posé ;
- l'installation automatisée, lorsqu'elle est listée dans les données, est d'une complexité
minimale qui est décrite ci-après.
Les descriptifs ci-après n'induisent aucune chronologie dans les apprentissages. Il s'agit d'une
présentation analytique et il convient de préciser qu'en formation il y aura forcement des situations
d'apprentissage développant plusieurs compétences simultanément.
p31
REFERENTIEL DES ACTIVITES
PROFESSIONNELLES
REFERENTIEL DU DOMAINE PROFESSIONNEL
CHAMP D'INTERVENTION
COMPETENCE GLOBALE
Conduite et gestion d'une ligne de
production automatisée.
Dans un ensemble de moyens de production automatisée, le rôle du titulaire d'un
baccalauréat professionnel pilotage de systèmes de production automatisée,
consiste à piloter tout ou partie des lignes et systèmes de production dont il
coordonne ou dirige la conduite en maintenant la disponibilité.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
CAPACITES ET COMPETENCES TERMINALES
3
Exploiter les documents techniques de
l'installation.
Analyser et sélectionner les données de
production.
Décoder et interpréter les indicateurs de
l'installation de production.
4
Recenser les consignes et procédures de
sécurité.
1
S'INFORMER
ANALYSER
C1
PRÉPARATION
CONFIGURATION,
ESSAIS, REGLAGE
2
2
Choisir une procédure adaptée d'essais, de
mise en route, d'arrêt, ...
Organiser une activité avec les moyens
adaptés et en sécurité.
3
Préparer la formation au poste de travail.
4
Gérer les moyens et les indicateurs de son
activité.
1
ORGANISER
GERER
C2
CONDUITE NORMALE
1
DYSFONCTIONNEMENT
2
PILOTER
CONTROLER
C3
CONDUITE DÉGRADÉE
3
4
5
ARRET, MISE EN
SÉCURITÉ
C4
MAINTENANC
ANIMATION,
COORDINATION
MAINTENIR
EN ETAT
COMMUNIQUER
C5
C6
Conduire en mode dégradé, en sécurité.
Arrêter, participer à la mise en sécurité de
l'installation.
2
Interpréter dérives ou dysfonctionnements,
évaluer les conséquences pour réagir.
Participer aux améliorations de la qualité, de
la maintenance, de la sécurité, ...
3
Evaluer les situations à risque.
4
Participer à l'évaluation des résultats, et des
performances, proposer des améliorations.
1
Réaliser la maintenance de premier niveau.
2
Préparer les interventions de maintenance et
y participer.
1
Dialoguer, rendre compte.
1
EVALUER
AMELIORE
Procéder à des essais, régler, mettre en
route.
Conduire l'installation en en maintenant la
capabilité.
Assurer la conformité et la traçabilité du
produit, maîtriser les flux.
p32
CAPACITES ET COMPETENCES TERMINALES
C1 : S’INFORMER - ANALYSER
On donne
On demande
Indicateurs d'évaluation
C11 - EXPLOITER LES DOCUMENTS
TECHNIQUES DE
L’INSTALLATION
- Le plan d’implantation
- Une représentation graphique
fonctionnelle de l’installation
- La notice technique de l’installation
- La description du processus.
C11.1 : Identifier l’installation
Situer l’installation dans le système de production
Identifier les moyens d’action de l’opérateur et
les informations disponibles sur l’installation.
- Les matières d'œuvre en
entrées et en sorties sont
identifiées.
- Les transformations internes au système sont
décrites.
C11.2 : identifier la structure de l'installation
- Des représentations graphiques
fonctionnelles et structurelles de
l'installation
- Le synoptique de l'installation
- Les moyens de communication
- L'installation.
- Identifier les éléments de l'installation qui
remplissent les différentes fonctions.
C11.3 : identifier le fonctionnement de
l'installation
- Un état descriptif des postes
- Les notices techniques de
l'installation et de ses périphériques
- Apprécier les caractéristiques de capacité et de
capabilité de l'installation.
- Identifier et analyser les différents circuits
possibles du/des produits et leurs critères de
choix.
- Décrire le cheminement et le traitement des
informations et leurs conséquences sur les
actions de régulation.
- Les éléments principaux
sont associés aux différentes fonctions.
- L’appréciation des caractéristiques est formulée
par rapport aux données
techniques.
- Les circuits sont clairement identifiés et
analysés.
- Les critères de choix sont
appropriés.
- La description et la mise
en relation des circuits,
des traitements et des
actions sont exactes
C 12 : ANALYSER ET SELECTION-NER
LES DONNÉES DE PRODUCTION
- Les documents de spécification
du/des produits.
- La nomenclature du/des produits.
- Les documents normatifs.
C12.1 : Analyser et sélectionner les données de
production du/des produits
- Localiser et identifier les spécifications et les
caractéristiques du/des produits.
- Associer les moyens et les procédures de
contrôle.
- L'association des spécifications, des caractéristiques et des moyens et
procédures est exacte.
p33
C1 : S’INFORMER - ANALYSER (suite)
On donne
du/des produits.
- La documentation technique relative
à l'installation.
- Le processus et le mode opératoire
de production.
- Les objectifs de fabrication.
du/des produits.
- Les données opératoires.
- Les données de gestion.
- L'implantation du système de
production.
- Les capacités des moyens de
production.
- L'objectif de production :
. délai.
. volume de production.
- Les historiques des productions
précédentes.
On demande
C 12 : ANALYSER ET SELECTION-NER
LES DONNÉES DE PRODUCTION
(suite)
C 12.2 : Analyser et sélectionner les données
de production du processus
- Identifier les états d'entrée et de sortie du
produit.
- Justifier la chronologie des étapes de production.
- Hiérarchiser les opérations dans l'installation
d'un point de vue sécurité, environnement, etc...
- Le décodage et l'analyse
du mode opératoire de
transformation du produit
sont exacts.
- La hiérarchisation par
rapport aux contraintes et
aux objectifs est cohérente.
C 12.3 : Analyser et sélectionner les données
de gestion de la production
- Comparer en tout ou partie :
. le temps prévisionnel de production
. les indicateurs de production
. les éléments de coût de production
- Le décodage et l'interprétation des données de
gestion sont exacts.
aux objectifs et à la capabilité de l'installation.
C 13 : DÉCODER ET INTERPRÉTER LES
INDICATEURS DE
L'INSTALLATION DE
- Le recensement est exact
- Les données techniques relatives aux
PRODUCTION
- La mise en relation des
opérations
- Recenser les indicateurs.
indicateurs et des para- La notice technique de l'installation
Associer
les
indicateurs
aux
paramètres.
mètres est conforme.
- Le cahier de consigne
Évaluer
l'influence
des
paramètres
sur
la
Les
écarts de production
- Le recueil des procédures
fabrication.
sont reliés aux variations
- Le manuel de sécurité
des indicateurs.
- Énoncer les conditions normales et limites de
- L'installation
service de l'installation.
- L’historique de fabrication.
- Analyser les écarts de production.
C14 : RECENSER LES CONSIGNES ET LES
PROCÉDURES DE SÉCURITÉ
- L’identification, le
- Les notices techniques de
décodage des consignes
- Identifier, décoder les consignes et les
l'installation
et des procédures sont
procédures.
exacts.
- Distinguer les consignes de sécurité des
L'interprétation
des
personnes, des biens et de l'environnement :
- Les caractéristiques des matières et
consignes
par
rapport
à
. en mode de fonctionnement normal
des énergies
la
situation
est
conforme.
. en mode dégradé.
- Le cahier de consignes
- La norme européenne EN292.
p34
C2 : ORGANISER GÉRER
On donne
- Des situations d'exploitation
- Le contrat de production
- Les dispositifs d'information visuels,
audiovisuels, informatiques sur :
. la nature et les flux matière
. les niveaux d'énergie.
- Le manuel sécurité
- Les spécifications du ou des produits
- Les historiques des productions
précédentes
- Les notices techniques de tous les
éléments de l'installation
- Le cahier de consigne et de liaisons
- L'équipe de production
- Les indicateurs économiques de
production.
- L’inventaire des moyens matériels.
On demande
C21 : CHOISIR UNE PROCÉDURE
ADAPTÉE D’ESSAIS, DE MISE EN
ROUTE, D’ARRÊT.
- La procédure choisie est
adaptée à la situation
d'exploitation, elle tient
- Déterminer pour chaque situation d'exploicompte :
tation la procédure correspondante
- de la situation amont et
- Expliquer tous les éléments des procédures et
aval de la production
modes opératoires préconisés
- de la sécurité des personnes, de l'environne- Justifier les situations dans lesquelles le choix
ment, et des biens
entre plusieurs procédures est possible
- de l'importance des para- Repérer et hiérarchiser pour chaque situation
mètres
où le choix de la procédure est possible, les
- du contrat de production
paramètres du produit, du process ou du
- Toutes les procédures
procédé qui influent sur le choix de la
sont connues
procédure
- L'interprétation des procédures est réalisée sans
ambiguïté.
L'organisation
de l'actiC22 : ORGANISER UNE ACTIVITÉ AVEC
vité permet l'atteinte de
LES MOYENS ADAPTÉS ET EN
l'objectif initial
SÉCURITÉ
- Les procédures ou modes
- Décomposer une activité globale en opérations
opératoires existants
cohérentes
inhérents à chaque
- Évaluer la durée possible de chaque opération
activité sont strictement
respectés
- Mobiliser et réserver les moyens matériels
L'organisation
qui a été
nécessaires à chaque opération
mise en place garantit la
- Exprimer le besoin en ressources humaines
sécurité des personnes et
nécessaires
des équipements
- Les performances en
- Mettre en place séquentiellement l’enchaîtermes de coûts de pronement optimal des activités
duction sont prises en
- Agencer l'aire de travail en fonction de l'activité
compte
réalisée
- Les fonctionnalités de
- Vérifier l'ordonnancement amont et aval de
l'aire de travail sont
l'activité.
assurées et respectent les
principes ergonomiques
élémentaires
est respecté
- Les besoins exprimés sont
pertinents.
p35
C2 : ORGANISER GÉRER (suite)
On donne
On demande
C23 : PRÉPARER LA FORMATION AU
POSTE DE TRAVAIL
- Un poste de travail en situation de
production "normale"
- Les référentiels métiers
- Le manuel de formation aux postes
de travail
- Le manuel du tuteur
- L'assistance de l'encadrement
- Un nouvel opérateur
- Participer à la mise en place de sa formation :
- L'expression du besoin en
formation est explicite.
- L'apprentissage du poste
s'effectue en sécurité.
. contribuer à l'identification de ses besoins en
formation par rapport aux exigences de son
activité
. contribuer à l'évaluation de ses performances par rapport aux résultats obtenus
A partir du manuel de formation :
- Participer à la mise en place et à la formation
des membres de l'équipe.
- Le manuel de formation
du poste de travail est
correctement exploité.
C24 : GÉRER LES MOYENS ET LES
INDICATEURS DE SON
ACTIVITÉ
- Les dossiers de production
- Les notices techniques des matériels
- Les historiques de maintenance
- Les indicateurs de résultats.
- Vérifier la conformité et la disponibilité des
outillages et des matières
- Vérifier l'étalonnage et la disponibilité des
appareils de mesure et de contrôle
- Établir les demandes d'approvisionnement au
service compétent
- Participer à la coordination technique de
l'équipe de production
- Organiser le traitement des documents de
production
- Tous les outillages sont
disponibles et en état lors
des phases de préparation pour un changement
de production ou d'essai
- Les valeurs indiquées par
les appareils sont cohérentes
- Les matières d'œuvre disponibles permettent la
réalisation du contrat de
production
- Les demandes d'approvisionnement sont établies
de façons précises en
quantité et en référence
- Les documents de gestion
de production et les procédures sont rassemblés
- Les informations et paramètres de fabrication
sont mémorisés et
disponibles.
p36
C 3 : PILOTER ET CONTRÔLER
On donne
- Les équipements de production.
- Les spécifications produit.
- Les moyens de contrôle.
- Les moyens de réglage.
- Les procédures d’essais.
- Les procédures de mise en route;
- Une production stabilisée
- Le dossier de production
- Les spécifications du produit
- Le programme de production
- Le plan de charge
- Les procédures de conduite
- Les dérives probables fixées en
fonctionnement normal
- Les ressources humaines correspondantes
- Le programme de production.
- Le synoptique de l’installation.
- Les paramètres de contrôle du
produit.
- Les historiques du produit et de
l’installation.
- Des préconisations de fonctionnement en mode dégradé.
- Des procédures spécifiques.
- L’apparition d’une dégradation sur
une fabrication stabilisée.
On demande
C31 : PROCÉDER À DES ESSAIS, RÉGLER,
METTRE EN ROUTE
- La production est
- Effectuer les réglages de mise en production.
conforme, l’installation
- Réaliser les essais en vue de la préparation de la
est en sécurité dès la
production.
mise en fonctionnement.
- Vérifier la conformité du produit.
- L’installation est en phase
- Effectuer la mise en production selon les prode production stabilisée
cédures.
dans le délai prévu.
C32 : CONDUIRE L’INSTALLATION ET EN
MAINTENIR LA CAPABILITÉ
- Suivre l’évolution de l’ensemble des indicateurs
- Les actions et les choix
de l’installation.
assurent une production
- Apprécier cette évolution.
conforme en qualité, en
- S’assurer de leur cohérence.
quantité, en sécurité et
- Adapter son comportement à cette évolution (cf
dans les délais.
C13).
- Effectuer les réglages prévus pour maintenir la
valeur des paramètres surveillés dans les
tolérances fixées.
C33 : ASSURER LA CONFORMITÉ ET LA
TRAÇABILITÉ DU PRODUIT ET
MAÎTRISER LES FLUX
- Surveiller l’évolution des paramètres du
produit.
- Réagir sur les paramètres de réglages de l’installation.
- Enregistrer les informations de fonctionnement
de l’installation et de la qualité du produit.
- Veiller à l’approvisionnement et à l’évacuation
du produit.
C34 : CONDUIRE EN MODE DÉGRADÉ,
EN SÉCURITÉ
- Identifier le type de dégradation.
- Évaluer les conséquences d’un fonctionnement
en mode dégradé sur le produit et sur
l’installation.
- Choisir le mode de fonctionnement adéquat et
le mettre en œuvre en respectant les procédures.
- Informer l’équipe.
- Informer les secteurs concernés.
- Le produit est conforme
aux spécifications.
- Les données sont enregistrées et exploitables.
- La production est maintenue.
- Le produit est conforme
au résultat attendu dans
le mode de marche
choisi.
- Toutes les procédures de
sécurité sont mises en
œuvre.
- Les messages sont fiables
et exploitables.
p37
C 3 : PILOTER ET CONTRÔLER (suite)
On donne
- Les procédures d’arrêt de l’installation
- Un dysfonctionnement grave mettant
en cause la sécurité des personnes
ou des biens et la qualité du produit.
On demande
C35 : ARRÊTER ET PARTICIPER À LA
MISE EN SÉCURITÉ
- Choisir le mode d’arrêt approprié
- Arrêter l’installation en respectant les procédures
- Informer l’équipe
- Informer les secteurs concernés.
- L’installation est arrêtée
sans dommage pour les
personnes et les biens
- Les messages sont fiables
et exploitables
- La sécurité est garantie.
C 4 : ÉVALUER AMÉLIORER
On donne
- L’installation en ordre de
fonctionnement et tout ou partie de
sa documentation
- Tout ou partie du dossier de fabrication
- Les outils de contrôle du produit
- Les moyens d’aide au suivi et à la
gestion de production
- Un objectif d’amélioration
comportant des faits significatifs
relatifs à l’organisation du poste, à
la standardisation, à la
rationalisation des flux,...
sa documentation
- Les textes réglementaires et les
extraits de normes.
On demande
C41 : INTERPRÉTER LES DÉRIVES OU
DYSFONCTION-NEMENTS,
ÉVALUER LES CONSÉQUENCES
POUR RÉAGIR
- Identifier et hiérarchiser les dérives des
caractéristiques du produit, ou les anomalies
dans le comportement de l’installation
- Utiliser des moyens d’aide à l’analyse et au
diagnostic
- Évaluer les dégradations subies par le produit
ou le système de production
- Évaluer les conséquences d’un fonctionnement
dégradé ou d’un arrêt sur la chaîne de
production et l’environnement
- Formuler et rédiger un constat de défaillance
et/ou une demande d’intervention.
C42 : PARTICIPER AUX AMÉLIORATIONS DE LA QUALITÉ, DE LA
MAINTENANCE, DE LA
SÉCURITÉ
- Interpréter et hiérarchiser les faits significatifs et rechercher les relations causes effets.
- Formuler des propositions et des suggestions
relatives à la sécurité, la maintenance ou la
qualité du produit.
- La dérive est clairement
définie
- La ou les anomalies sont
identifiées et hiérarchisées
- L’utilisation des moyens
d’aide à l’analyse est pertinente et efficace
- La dégradation est correctement identifiée et localisée
- Les caractéristiques de non
conformité des produits
sont reconnues.
- Les contraintes sur la production et l’environnement
sont énumérées
- Le constat, précis et univoque, parvient au(x) service(s) concerné(s).
- L’utilisation des moyens
d’aide à l’analyse est pertinente et efficace.
- Les tableaux, les courbes
sont significatifs de l’évolution des paramètres
- Les relations causes effets
sont établies
- Les besoins d’amélioration
de la qualité, de la maintenance et de la sécurité sont
mis en évidence
- Les propositions sont
techniquement justifiées.
p38
C 4 : ÉVALUER AMÉLIORER (suite)
On donne
On demande
C43 : ÉVALUER LES SITUATIONS À
RISQUES
- Identifier les risques liés:
sa documentation
- L’historique de maintenance, les
procédures de consignation et de
déconsignation
- La documentation relative à la
sécurité de l’installation et à la
protection de l’environnement
- Les textes réglementaires et les
extraits de normes
- Une situation de travail (homme(s) /
système)
- Les outils méthodologiques (arbre
des causes, diagramme causes /
effets, ...)
- La hiérarchie des mesures de
prévention (EN 292).
. aux produits
. aux matériaux
- Les principaux risques
sont identifiés
. aux activités des opérateurs
. à l’organisation du travail.
- Identifier les risques pour l’environnement
- Participer, en fonction de la situation de
travail, à la mise en œuvre :
. d’une démarche préventive par une analyse
à priori des risques
. d’une démarche corrective par une approche
ergonomique afin de prévenir les risques
d’atteinte à la santé et contribuer à
l’amélioration des conditions de travail
- Les mesures de prévention proposées sont
adaptées.
- Participer après dysfonctionnement, incident
ou accident, à la mise en œuvre d’une démarche
corrective par une analyse à posteriori des
risques.
C44 : PARTICIPER À L’ÉVALUA-TION
DES RÉSULTATS ET DES
PERFORMANCES, PROPOSER
DES AMÉLIORATIONS.
- La documentation technique de
l’installation
- Les objectifs qualitatif et quantitatif
de production
- Utiliser des moyens d’aide au diagnostic et à
l’analyse.
- Analyser les résultats de production et les
évolutions des paramètres et grandeurs caractéristiques.
- Formuler des propositions et des suggestions
d’amélioration des résultats et des performances.
- Les moyens d’aide à
l’analyse et au diagnostic
sont utilisés de manière
pertinente et efficace.
- Les tableaux, les courbes
sont significatifs de
l’évolution des
paramètres
- Les relations causes effets
sont établies.
- Les propositions sont
clairement exprimées et
techniquement justifiées.
p39
C5 : MAINTENIR EN ÉTAT
On donne
On demande
C51 : RÉALISER LA MAINTENANCE DE
PREMIER NIVEAU :
- Les références à la norme.
- L’installation et les équipements.
- Les outillages ainsi que les procédures afférentes.
- Les dossiers techniques.
- Le plan de lubrification, le plan et les
procédures de maintenance.
- Les dossiers relatifs aux contraintes
de fabrication et aux produits.
- Observer et consigner (dans le cadre d’une
auto-inspection), les variations du fonctionnement général de la machine, en faisant appel
aux sens :
. écouter les bruits,
. sentir les odeurs,
. ressentir les vibrations
. détecter les fuites ou fumées éventuelles
- Questionner les opérateurs, les écouter,
consigner les informations utiles.
- Définir les besoins en maintenance et leurs
niveaux (en vue du traitement direct ou par un
spécialiste ) Cf 13.
- Réaliser les opérations systématiques à la prise
de poste (cf 31) : paramètres, niveaux,
grandeurs électriques, températures, vitesses
etc...
-Vérifier les points explicités dans le dossier
machine : nettoyer, graisser, lubrifier.
- Maintenir en état les outillages, les régler ou
faire appel au service spécialisé, dans le respect
des règles de sécurité.
- Les informations sont
fiables, exploitables et
transcrites.
collectées et comparées.
- Les niveaux sont clairement définis, les limites
de l’intervention sont
respectés.
- Les opérations sont toutes
effectuées dans le
respect des consignes.
- Les procédures sont respectées.
- L’outillage est opérationnel.
- Après essais, le produit
est conforme.
- Les éléments défaillants
sont signalés
p40
C5 : MAINTENIR EN ÉTAT (suite)
On donne
- Les références à la norme
- L’installation et les équipements
- Les outillages ainsi que les procédures afférentes.
- Les dossiers techniques relatifs à la
machine, le plan de lubrification, le
plan et les procédures de
maintenance
- Les dossiers relatifs aux contraintes
de fabrication et aux produits
- Les pièces de rechange ainsi que les
moyens de leur montage et de leur
réglage.
- Un guide des modes de marche et
d’arrêt.
- La liste des agents habilités.
- Les types d’habilitation.
On demande
C52 : PRÉPARER LES INTER-VENTIONS
DE MAIN-TENANCE ET Y
PARTICIPER
- Noter les aléas, les manifestations, les fréquences d’apparition
- Renseigner un historique
- Établir un prédiagnostic
- Constater une défaillance le cas échéant
- Mettre en relation les dysfonctionnements avec
les besoins en maintenance.
- Demander l’intervention d’un service spécialisé.
Indicateursd'évaluation
- Le recensement des informations, (notes,
heures...) est consigné
sur un support : main
courante, informatique,
etc.
- Le prédiagnostic est bon
fiables et exploitables
- La décision est juste, le
circuit de décision
respecté et le message
précis.
- La machine est
configurée dans le
- Configurer * l’installation pour l’intervention
respect des procédures et
selon les règles sécurité
- Les responsabilités des
agents habilités sont res- Participer * aux opérations dans les limites du
pectées.
pilotage, (marche pas à pas par exemple)
- La procédure (cf3) est
- Reconfigurer *, remettre en service
respectée, la conformité
- Respecter * les consignations et les règles de
vérifiée
sécurité
- L’aide apportée est de na- Assurer * la maintenance de deuxième niveau,
ture à faciliter l’activité
(ou y contribuer selon l’organisation de
des agents de
l’entreprise), échange standard de certains
maintenance
éléments prévus : filtres, graissage...
- La maintenance est méthodique, l’installation et
les outillages sont
conformes, le produit répond aux exigences de
qualité
- Proposer des solutions destinées à améliorer les
- Les propositions permetopérations de maintenance
tent d’améliorer les
coûts, les temps d’arrêt,
la production et la
qualité
* Dans le cadre d’une habilitation
p41
C 6 : COMMUNIQUER, RENDRE COMPTE
On donne
On demande
C61 : COMMUNIQUER, RENDRE COMPTE
- Un sujet technique.
- Un objectif d’intervention
- Un état de tout ou partie de
l’installation ou de la production
- Une situation particulière anormale
de la production
- Les documents et les éléments de
référence
- L’identité de l’interlocuteur ou d’un
groupe fonctionnel (hiérarchie,
opérateur, équipe suivante...)
- Les fiches vierges de suivi, de
l’installation ou du produit
- Le cahier des consignes
- Les moyens matériels de
transmission des informations.
- Écouter son ou ses interlocuteurs.
- La restitution est fidèle
- L’interlocuteur est respecté : sans de rupture de
parole et réaction maîtrisée
- Utiliser un mode de transmission et un langage
adapté au message, à l’information et à
l’interlocuteur.
- Émettre un message argumenté et instruit avec
précision (valeurs des paramètres, chronologie
de déroulement...).
- Présenter un document technique.
- Conclure un entretien ou compte rendu
- Rédiger et renseigner des fiches et documents
techniques.
- Transmettre des consignes
- Choisir et/ou utiliser les supports de
transmission de l’information disponibles et
adaptés
- S’assurer que le message ou l’information
circule
- Contrôler ou valider la réception du message
ou de l’information.
- Le langage est compréhensible par l’interlocuteur dans le contexte
donné.
- Le langage et l’argumentaire sont adaptés
- Les documents de suivis
sont complets, précis et
lisibles
- Les comptes-rendus et
messages sont fidèles et
exploitables
- Les fichiers historiques
sont mis à jour et exploitables
- Le service, le groupe
fonctionnel ou l’interlocuteur destinataires
ont reçu et compris le
message.
p42
MISE EN RELATION DES COMPETENCES ET DES SAVOIRS TECHNOLOGIQUES
•
Compétence globale
Dans un ensemble de moyens de production automatisée, le rôle du titulaire d'un Baccalauréat professionnel
«Pilotage de systèmes de production automatisée», consiste à piloter tout ou partie des lignes et systèmes de
production dont il coordonne ou dirige la conduite en en maintenant la disponibilité.
•
Relation entre les compétences et les savoirs associés
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
Exploiter les documents techniques de l’installation
C1.2
Analyser et sélectionner les données de production
C1.3
Décoder et interpréter les indicateurs de l'installation de
production
C1.4
Recenser les consignes et les procédures de sécurité
C2.1
Choisir une procédure adaptée d’essais, de mise en route,
d’arrêt, ...
C2.2
Organiser une activité avec les moyens adaptés et en
sécurité
C2.3
Préparer la formation au poste de travail
C2.4
Gérer les moyens et les indicateurs de son activité
C3.1
Procéder à des essais, régler, mettre en route
C3.2
Conduire l’installation et en maintenir la capabilité
C3.3
Assurer la conformité et la traçabilité du produit et
maîtriser les flux
C3.4
Conduire en mode dégradé, en sécurité
C3.5
Arrêter et participer à la mise en sécurité
C4.1
Interpréter les dérives ou dysfonctionnements, évaluer les
conséquences pour réagir
C4.2
Participer aux améliorations de la qualité, de la maintenance, de la sécurité
C4.3
Évaluer les situations à risques
C4.4
Participer à l’évaluation des résultats et des performances,
proposer des améliorations
C5.1
Réaliser la maintenance de premier niveau
C5.2
Préparer les interventions de maintenance et y participer
C6.1
Communiquer, rendre compte
p43
SAVOIRS TECHNOLOGIQUES
S1 - ANALYSE FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE DES SYSTÈMES DE PRODUCTION
AUTOMATISÉE
•
But :
L'enseignement d'«analyse fonctionnelle et structurelle» doit favoriser l'acquisition de capacités d'analyse et
d'autonomie qui, pour les systèmes mécaniques abordés, permettent de comprendre et d'expliciter :
- l'organisation fonctionnelle des systèmes étudiés,
- les solutions techniques qui réalisent les fonctions,
- le fonctionnement du système, des sous- systèmes ou des composants,
- la logique technique et économique des solutions adoptées ou des démarches mises en œuvre.
Cet enseignement doit conduire à maîtriser l'utilisation des langages du technicien (dessin, schéma, modèles
techniques divers) et choisir le mieux adapté à la description du fonctionnement d'un système.
•
Méthodologie:
Les supports de formation seront des parties opératives d'équipements de production mis en situation dans
leur contexte industriel.
Pour cet enseignement, fait d'études de cas concrets, le professeur privilégiera des activités de travaux
pratiques ou dirigés, voire d'activités autonomes. Il s'assurera, lors de séquences de synthèses, que les
connaissances essentielles sont formalisées et consignées.
p44
S11 - Description des systèmes de production
automatisée
1 - Éléments d'analyse des systèmes
. Notions de point de vue :
- fonctionnel,
- structurel,
- temporel.
. Cycle de vie d’un système de production :
- produit,
- procédé, processus,
- moyen de production.
. Cahier des charges :
- d’un produit,
- d’un équipement : spécification, intégration, essais, contrôle.
2 - Description fonctionnelle
. Concept - système :
- frontière, entrée et sortie, variables d’action et de
contrôle,
- matière d’œuvre,
- niveau d’énergie effluent.
. Outils de description fonctionnelle :
- actigrammes,
- schémas blocs...
3 - Description structurelle
. Conventions de représentation :
- représentation en perspective,
- représentation en projection orthogonale,
- spécifications dimensionnelles et géométriques.
- identification des composants,
- identification des liaisons mécaniques,
- représentation schématique : schéma cinématique
minimal, schéma technologique.
Commentaires et limites
d'exigences
- Reconnaissance et choix du type de
description fonctionnelle d’un
système en fonction du point de vue.
- Repérage, décodage des spécifications de divers éléments des parties opératives des équipements.
- Lecture, décodage et explicitation de
modèles de représentation
fonctionnelle d’un système
mécanique automatisé.
- Description du fonctionnement d’un
système ou d’un sous-système avec
le langage adapté en fonction de la
complexité.
- Lecture d’un plan d’ensemble
mécanique en projection orthogonale ou en vue éclatée à l’aide d’une
nomenclature et/ou d’un schéma
cinématique.
- Repérage d’une pièce particulière
dans un plan d’ensemble à l’aide de
la nomenclature.
- Dessin à main levée d’une pièce
simple en projection orthogonale ou
en perspective.
- Réalisation d’un croquis ou d'un
schéma d’un sous-ensemble pour en
exprimer une fonctionnalité.
- Décodage d’un dessin de définition
à l’aide d’un catalogue des
spécifications normalisées.
p45
S12 - Technologie des systèmes de production automatisée
1 - Les matériaux de matière d’œuvre
En relation avec les données produit(s)/procédé :
- Principaux matériaux, : métaux, alliages, matières
plastiques, composites, papier, carton , verre, béton...,
- Désignation normalisée des matériaux,
- Forme commerciale des matériaux : profilée, moulée,
extrudée, forgée, fibreuse...,
- Aptitude à la transformation,
- Propriétés mécaniques : limite élastique, dureté,
- Traitements thermiques classiques,
- Critères d’aptitude à l’emploi.
2 - Les fonctions techniques élémentaires
. Mise en position :
- degré de liberté, isostatisme.
. Liaisons complètes permanentes :
- rivetage, soudage,collage.
. Liaisons complètes démontables :
- vis, boulons, goupilles, clavettes...
. Guidage en rotation :
- paliers lisses et à roulements.
. Guidage en translation :
- guidages lisses et à roulements.
. Lubrification :
- modes de lubrification,
- les lubrifiants (caractéristiques et utilisation).
3 - Les mécanismes de transmission de puissance
. Les accouplements d’arbres.
. Les embrayages et les freins mécaniques.
. Les réducteurs d’engrenages, les boîtes de vitesse :
- diverses solutions courantes.
. Les variateurs de vitesses :
- diverses solutions modernes,
- critères d’aptitude à l’emploi.
4 - Les mécanismes de transformation de mouvement
. Les systèmes vis écrou :
- caractéristiques géométriques,
- réversibilité.
. Les mécanismes articulés par bielles, manivelles et coulisses.
. Les cames :
- différentes solutions d’agencement,
- conditions de fonctionnement.
5 - Les sous-systèmes complexes :
. Bras manipulateurs - Robots :
- description fonctionnelle,
- principaux constituants,
- volume d’intervention.
d'exigences
- Décodage des caractéristiques d’un
matériau spécifié.
- Justification de l’aptitude à l’emploi
d’un matériau à partir d’une analyse
technique et économique.
- Reconnaissance de la nature d’une
liaison et de ses caractères à partir
d’un plan d’ensemble ou du système
réel.
- Identification et description avec le
langage et le vocabulaire adaptés,
des solutions techniques retenues
pour les liaisons ou pour leur
protection.
- Identification et description, pour un
sous-ensemble mécanique, des
constituants de la chaîne cinématique.
- Connaissance des caractéristiques
d’entrée et de sortie ainsi que des
interfaces mécaniques et des liaisons
avec la puissance.
- Au travers d’une étude de cas,
connaissance des principaux
constituants d’un robot ou bras
manipulateur, liaison avec la partie
commande et sensibilisation à la
sécurité.
p46
S12 - Technologie des systèmes de production
automatisée (suite)
d'exigences
6 - La motorisation des systèmes mécaniques
. Moteurs pneumatiques, hydrauliques, électriques :
- différents types,
- validation de l’aptitude à l’emploi.
- Reconnaissance et description du
principe général d’un composant de
conversion d’énergie (électrique,
hydraulique, pneumatique).
- Repérage des caractéristiques des
grandeurs d’entrée et de sortie pour
justifier l’aptitude à l’emploi d’un
moteur.
- Description des solutions techniques
utilisées pour satisfaire le cahier des
charges.
7 - Les composants de circuits de fluides
- Reconnaissance et description du
principe d’un composant de
distribution d’énergie.
- Caractérisation des grandeurs
d’entrée et de sortie ainsi que des
données de contrôle et de pilotage.
. Éléments des groupes hydrauliques :
- pompes,
- filtres,
- réservoir,
- ...
. Éléments de réglage de la pression :
- limiteurs,
- soupapes,
- ...
. Éléments de réglage de débit :
- clapets,
- limiteurs,
- régulateurs,
- ...
. Éléments de distribution et d’alimentation :
- distributeurs,
- systèmes de pilotage,
- ...
p47
S2 - MÉCANIQUE
• But :
L’enseignement de la mécanique doit permettre de maîtriser certaines caractéristiques du comportement des
parties mécaniques des systèmes qui doivent être pilotés.
Il s’agit en particulier de parvenir à mieux comprendre :
- les effets des efforts sur les pièces et les liaisons,
- l’évolution des caractéristiques d’une chaîne cinématique,
- le comportement des masses lors des phases transitoires dans les mouvements simples,
- la chaîne d’énergie dans un système mécanique, hydraulique ou thermique.
Tout cela pour montrer l’inter relation des paramètres influents sur le fonctionnement d’un système et
valider les conditions de service ou les limites d’utilisation des composants mécaniques.
•
Méthodologie :
En liaison étroite avec le cours d’Analyse Fonctionnelle, cet enseignement ne pourra se faire qu’à partir
d’études de cas simples où le professeur veillera à donner, décrire et justifier le modèle associé au concept
abordé. Seules les méthodes de résolution simples seront demandées aux élèves et chaque fois que ce sera
possible cet enseignement se coordonnera avec celui de Sciences Physiques.
Les concepts seront abordés par des activités de Travaux Pratiques, de Travaux Dirigés sur des systèmes de
production réels ou simulés mais aussi par l’observation en entreprise de comportements de systèmes en
phase de production normale ou par l’analyse d’aléas ou ruptures dus à des problèmes mécaniques.
Le programme ci-après décrit les savoirs à aborder au cours des deux années de formation mais ne doit pas
faire l’objet d’un cours linéaire. Seules quelques fiches de cours de synthèse permettront à l’élève de
repérer les connaissances essentielles de cet enseignement.
p48
S21 - Modélisation des liaisons et des actions
mécaniques
1- Modélisation des liaisons
. Définitions: solides, systèmes de solide.
. Repérage d’un solide :
- par rapport à un repère fixe,
- par rapport à un autre solide.
. Cinématique des liaisons entre solides :
- nature du contact (ponctuel, linéique, surfacique),
- degrés de liberté - déplacements possibles,
- schématisation normalisée.
2 - Modélisation des actions mécaniques
. Nature des actions mécaniques s’exerçant sur un solide :
- actions à distance de pesanteur, centre de gravité,
- action de contact réelle : solide/solide, fluide/solide,
- principe des actions réciproques.
. Représentation d’une action mécanique :
- par une force,
- par un couple.
. Expression algébrique du moment d’une force, d’un couple.
S22 - Statique
1- Principe fondamental de la statique
. Théorème de la résultante.
. Théorème du moment.
2 - Actions mécaniques de contact
. Notion d’adhérence, de frottement.
. Application à l’étude du basculement, de l’arc-boutement.
S23 - Cinématique
1 - Cinématique du solide en mouvement de translation ou de
rotation autour d’un axe fixe
. Repère fixe, repère mobile,
. Définition des mouvements,
. Trajectoire des points d’un solide,
. Cinématique du point d’un solide par rapport à un repère fixe :
- position,
- trajectoire,
- vitesse,
- accélération.
d'exigences
- Reconnaissance d’un modèle associé
à une liaison pour un mécanisme
plan.
- Description d’une chaîne cinématique.
- Reconnaissance de la nature d’une
action mécanique et du modèle
associé.
d'exigences
- Résolution d’un problème à 2, 3 ou
4 forces coplanaires par une
méthode graphique ou analytique.
- Justification du comportement d’une
pièce soumise aux effets du
frottement, de l’adhérence à partir
de T.P.
d'exigences
- Détermination des caractéristiques
des vecteurs vitesse et accélération
du point d’un solide en mouvement
de translation ou de rotation autour
d’un axe fixe.
- Détermination des caractéristiques
cinématiques des mécanismes de
transmission de puissance.
p49
S24 - Dynamique, énergétique
1 - Principes fondamental de la dynamique
. Cas du solide en mouvement de translation rectiligne ou en
mouvement de rotation autour d’un axe fixe:
. Expression du théorème de la résultante,
. Expression du théorème du moment.
2 - Travail, puissance, énergie
. Travail d’une action mécanique de direction constante.
. Travail d’un couple.
. Puissance.
. Énergie potentielle.
. Énergie cinétique.
. Principe de la conservation de l’énergie, rendement.
S25 - Mécanique des fluides
A partir du cours fait en Sciences Physiques, l’enseignant chargé de
l’enseignement de mécanique fera la relation avec les systèmes rencontrés.
S26 - Thermodynamique
. Changement d’état, transfert de chaleur.
. Système et milieu extérieur.
. Échange de travail et de quantité de chaleur.
. A partir de l’équation caractéristique, montrer l’évolution
thermodynamique d’un gaz parfait :
- à pression constante,
- à volume constant,
- à température constante.
d'exigences
- Reconnaissance des caractéristiques
de répartition des masses dans un
solide : centre de gravité, masse,
moment d’inertie par rapport à un
axe fixe.
- Mise en évidence sur un T.P. de
l’influence des inerties pour des
mouvements uniformément variés
de translation ou de rotation.
- Mise en évidence sur un TP des
différentes formes d’énergie et du
rendement.
d'exigences
- Un TP de synthèse mettra en évidence les caractéristiques d’un
écoulement avec l’énergie.
d'exigences
- Repérer, au travers d’un T.P. sur une
machine, les solutions qui répondent
aux phénomènes d’évolution des
fluides.
p50
S3 - AUTOMATIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
•
But :
Le programme d’Automatique Industrielle doit permettre d’acquérir les méthodes et les outils d’analyse
fonctionnelle des systèmes automatisés, la connaissance des solutions technologiques rencontrées dans les
systèmes réels ainsi que leur réglages et leur mise en œuvre.
•
Méthodologie :
La formation dispensée à partir de supports réels ou didactisés doit comporter deux approches
complémentaires :
› une étude globale du système fondée sur l’observation, permettant :
- la mise en évidence et la définition des fonctions secondaires,
- l’identification des grandeurs d’entrée, de sortie propres à chaque fonction,
- l’identification des paramètres qui conditionnent la fonction à réaliser,
- la mise en évidence des liaisons et interactions entre les éléments.
› une étude expérimentale et théorique autour des concepts de base de la commande des systèmes
automatisés : logique, acquisition de données, commande, logique programmée, ...
Cet enseignement repose essentiellement sur des TP mettant en œuvre des activités concrètes fondées sur
l’observation et la manipulation. Les connaissances essentielles sont formalisées lors de séquences de
synthèse.
Les bases de l’électricité sont développés dans le cours de physique. L'enseignement de l'automatique et
informatique industrielle est un enseignement technologique. Dans le domaine de l'électricité il permet
d'accéder à la compréhension des solutions constructives des appareils électriques et des conditions de leur
mise en œuvre.
S31 - Objectifs de l’automatisation des systèmes
. Coût, qualité, productivité,
. Critères d’exploitation (sûreté, sécurité, maintenabilité,...),
. Évolution, flexibilité.
S32 - Analyse fonctionnelle de la partie commande des
systèmes automatisés
1 - Structuration d’un système automatisé
2 - Fonctions principales d’un système automatisé
. Fonction « Gérer l’énergie »,
. Fonction « Acquérir les informations »,
. Fonction « Traiter les informations »,
. Fonction « Commander la puissance »,
. Fonction « Communiquer ».
d'exigences
- En illustrant par deux ou trois
exemples concrets on justifiera le
choix de l’automatisation d’un
processus de production.
d'exigences
- A partir des supports caractéristiques des systèmes de production automatisée, on s’efforcera
de mettre en évidence les
différentes fonctions.
p51
S33 - Gestion d’énergie
1 - Énergie électrique
. Fonction « Alimenter ».
. Fonction « Distribuer ».
. Fonction « Protéger les matériels » :
- courants de court circuit et forces
électrodynamiques,
- haute tension,
- surtensions,
- fonctionnement : détection, limitation et
élimination.
. Fonction « Protéger les personnes » :
- le courant électrique et le corps humain,
- les différentes situations de danger,
- les régimes de neutre,
- fonctionnement : détection, élimination et
signalisation.
2 - Énergies pneumatique et hydraulique
. Fonction « Alimenter ».
. Fonction « Protéger ».
S34 - L’information
1 - Nature de l’information
. Caractère d’une information :
- logique,
- numérique,
- analogique.
2 - Fonctions logiques
. Outils de description,
. Opérateurs logiques,
. Fonction mémoire,
. Fonctions complexes.
d'exigences
- A partir des supports caractéristiques des systèmes de production automatisée, on s’efforcera
de mettre en évidence les
différentes fonctions.
d'exigences
- Principe de la numération en base 2.
- On se limitera à l’étude d’une
fonction de type codeur, compteur
ou registre à décalage.
p52
S35 - Traitement de l’information
Commentaires et limites d'exigences
1 - Les différents types de commande
- La commande en boucle fermée sera
. Commande à effet direct :
abordée uniquement du point de vue
- définition (sortie = f (entrées) ),
qualitatif.
- expression logique des ordres,
- application : les sécurités câblées.
. Traitement séquentiel :
- Au travers d’activités de T.P., on
- définition (sortie = f(entrées, état)),
montrera comment interviennent les
- expression logique des ordres : graphe des états,
correcteurs sur la précision, la
- application élémentaire : le télérupteur.
rapidité et la stabilité.- Les cas
. Commande en boucle fermée :
simples comportant une seule
- les principes de la commande en boucle fermée,
boucle de rétroaction seront étudiés.
- étude qualitative des performances d’un
asservissement :
. précision,
. rapidité,
. stabilité,
. influence des correcteurs P. I. D.
2 - Description du fonctionnement d’un automatisme et les outils
associés
. Représentation temporelle :
- chronogramme.
. Représentation des solutions technologiques câblées :
- logigramme,
- schémas à contacts.
. Automatisme séquentiel, le GRAFCET :
- concepts de base (notions de point de vue, ...),
- formalisme GRAFCET,
- règles d’évolution,
- étapes,
- Les cas simples comportant une
- transitions et réceptivités associées.
seule boucle de rétroaction seront
. Systèmes asservis :
étudiés.
- représentation sous forme de schémas blocs.
. Les modes de marche et d’arrêt :
- le formalisme GEMMA,
- principales boucles opérationnelles :
. marche normale,
. marche de réglage,
. marche manuelle,
. arrêt d’urgence.
- conduite à partir du GEMMA.
p53
S36 - Commande de puissance
d'exigences
1 - Commande en tout ou rien d’un actionneur électrique
. Pouvoirs de coupure et fermeture,
. Courant nominal et tension nominale.
2 - Commande modulée
- On se limitera à une description
fonctionnelle et aux conditions
d'emploi et de mise en œuvre.
. Variation des grandeurs électriques (U,I ou F),
. Convertisseurs.
3 - Structure d’une ligne d’alimentation
. Électrique,
. Pneumatique,
. Hydraulique.
S37 - Communication
. Nécessité de la communication (homme/machine, machine/machine),
. Modes de transmission (série, parallèle),
- On se limitera à une description
des principes de base et à la mise en
œuvre.
. Réseaux (principes),
. Protocoles de communication.
S38 - Solutions technologiques
1 - La gestion d’énergie
. Fusibles,
. Sectionneurs,
. Disjoncteurs BT et HT,
. Disjoncteurs différentiels,
. Discontacteurs et relais,
. Consignation et habilitations,
. Constituants de la gestion d’énergies pneumatiques et
hydrauliques.
d'exigences
- Pour tous les constituants technologiques on s’attachera tout particulièrement à analyser leurs comportements, leurs limites, et les
précautions d’emploi.
2 - Fonction Acquisition
. Structure générale d’une chaîne d’acquisition de données,
. Capteurs et détecteurs industriels,
. Capteurs et détecteurs différentiels.
p54
S38 - Solutions technologiques (suite)
3 - Fonction Traitement
. Moyens de traitement
- typologie,
- domaine d’utilisation.
. Constituants programmables :
- structure d’un système programmé,
- fonctionnement interne,
- principe de fonctionnement temps réel,
- Automates Programmables Industriels.
d'exigences
- Pour tous les constituants technologiques on s’attachera tout particulièrement à analyser leurs comportements, leurs limites, et les
précautions d’emploi.
4 - Fonction Commande de puissance
. Circuits pneumatiques :
- les préactionneurs et actionneurs pneumatiques,
- les autres constituants (régleur de vitesse, limiteur de
pression,...).
. Circuits hydrauliques :
- les préactionneurs et actionneurs hydrauliques,
- les autres constituants.
. Circuits électriques :
- moteurs électriques,
- appareils de chauffage,
- discontacteurs et disjoncteurs,
- commande modulée des moteurs (variateur de vitesse, ...).
. Constituants d’une chaîne régulée :
- liaison avec le « SNCC » (Système numérique de contrôle
commande).
. Constituants :
- régulateurs,
- transmetteurs,
- enregistreurs,
- vannes et autres actionneurs.
5 - Fonction Communiquer
. Supports de transmission (câble, liaison optique),
. Liaisons type BUS,
. Terminaux de dialogue.
p55
S4 - ORGANISATION ET GESTION DE LA PRODUCTION
• But :
Cet enseignement doit permettre :
- de développer des compétences opérationnelles dans la maîtrise des flux matières et dans le suivi
de la production,
- d’acquérir une perception réaliste des différents niveaux de gestion,
- de pouvoir intervenir sur un système de production en connaissant l’influence de ses interventions
sur la gestion de production.
• Méthodologie
Les savoirs dispensés seront systématiquement soit illustrés d’exemples concrets , soit acquis à travers des
travaux dirigés ou des travaux pratiques.
Les exemples ou les mises en situation devront correspondre principalement à des cas de figure existant
dans les entreprises partenaires de la formation.
Les principes, concepts et applications de gestion de production seront traités en étroite liaison avec
l’enseignement d’économie gestion.
S41 - La démarche productique de l'entreprise
1 - Les différentes fonctions de l’entreprise (en relation avec l’enseignement de l’économie et de gestion)
- Description de chaque fonction.
. Marketing.
- Description des relations entre les
différents services.
. Étude.
. Prototype.
. Production :
- fonction méthode - industrialisation,
- fonction ordonnancement,
- fonction fabrication ou production,
- fonction maintenance de l’outil de production,
- fonction essai -métrologie.
. Logistique.
. Après vente.
. Administrative.
. Comptable.
. Vente.
. Gestion du personnel.
. Gestion de l’entreprise.
. Qualité.
p56
S41 - La démarche productique de l'entreprise (suite)
2 - La vie industrielle d’un produit
. Le cycle commercial :
- lancement,
- croissance,
- maturité.
. Le cycle technique :
- l’étude,
- le développement,
- l’industrialisation.
3 - Typologie des systèmes de production
. Critères de comparaison des différents types de production :
- caractéristiques des produits,
- nature de la demande,
- caractéristiques du processus,
- gestion des produits et des composants,
- problématique du processus.
. Nature du système physique de production :
- production de type continu,
- production de type discontinu :
- production unitaire,
- production répétitive de série,
- production répétitive et à variantes ( ou par lots).
. Nature du système de gestion :
- fabrication pour stocks,
- assemblage à la commande,
- fabrication à la commande.
S42 - Gestion de la production
1 - Évolution et définitions
. Au plan économique :
- diversification des produits,
- durée de vie commerciale d’un produit.
. Au plan organisationnel :
- décloisonnement des fonctions et des services,
- gestion plus collective des tâches.
. Au plan technologique :
- recherche de la flexibilité, productivité, précision,
fiabilité,
- Les activités des différentes fonctions de l’entreprise seront reliées à
la vie industrielle du produit.
- Toutes les entreprises partenaires de
la formation seront classées suivant
les différents types.
- La reconnaissance des différentes
natures de flux est l'objectif.
- Un exemple de production sera
présenté pour chaque système.
- Les modes d’organisation et de
gestion de la production seront
expliqués par rapport au contexte
socio-économique.
p57
S42 - Gestion de la production (suite)
2 - Coûts de production
. Éléments de coût de revient :
- dépenses directes (fixes ou variables):matière, prestation
en relation avec la valeur ajoutée,
- dépenses indirectes (fixes ou variables) salaires, charges....
. Les coûts de possession de l’équipement :
- acquisition,
- maintenance,
- arrêt et indisponibilité.
. Détermination des taux horaires : main d’œuvre, machine, poste
de travail.
3 - Architecture globale de la gestion de production
. Hiérarchisation et articulation des niveaux de gestion :
- plan d’entreprise,
- plan d’industrie,
- programme directeur de production,
- détermination des besoins,
- ordonnancement,
- suivi et contrôle des flux.
. Systèmes et méthodes de gestion - typologie :
- planifié,
- par la demande.
4 - Ordonnancement de la production
. Ordonnancement centralisé.
- Capacité et charge :
Mode de lancement (par lots, par pièce , regroupement,
série additive),capacité,charge, poste de charge, taux de
charge, relation et interdépendance entre charge, capacité
délai, détermination des temps (technique rapide par
analogie , par outil informatique)
- Structure d’ordonnancement : tâches, temps opératoires,
délais inter opératoires, marge de sécurité, antériorités,
techniques de placement et de jalonnement, (au plus tôt,
au plus tard, rétro progressif, forcé) cycle de production,
marges libres, tâches critiques, techniques d’optimisation
du cycle (par chevauchement, par fractionnement.
- Critères d’optimisation (durée de cycle, délai, coût,
charge)
. Ordonnancement localisé.
- gestion des files d’attente, règles de priorité.
- La détermination de la hiérarchie
des différents coûts sera recherchée.
- Les modes de calculs seront expliqués.
- Toutes les entreprises partenaires de
la formation sont classées suivant
les différents types.
- La reconnaissance des différentes
natures de flux est exigée.
- Un exemple de production est
présenté pour chaque système.
- Justification d’un mode de lancement par rapport aux contraintes de
capacité et de charge.
- Analyse des techniques utilisées
dans les entreprises partenaires de la
formation.
p58
S42 - Gestion de la production (suite)
5 - Approvisionnement et gestion de stock de production
. Fonctions et contraintes de la gestion des stocks.
. Les méthodes de réapprovisionnement :
- à période fixe et quantité fixe,
- à période fixe et quantité variable,
- à période variable et quantité fixe,
- à période variable et quantité variable.
6 - Préparation et gestion des outillages
. Le temps de reconversion machine, méthodes de changement
rapide d’outil.
. Codification et classement des outillages.
. Gammes de montage et démontage.
S43 - Gestion du suivi et de l'ajustement de la
production
1 - Techniques de suivi de la production
. Suivi des charges : globales ou locales :
- mesure des écarts (tableaux, graphes):
sortie réelle / capacité,
charge réelle entrante / charge prévue.
. Suivi des en cours (tableaux, graphes, indicateurs ) :
- avancement dans le temps,
- avancement en volume,
- localisation physique,
- niveaux et taux de consommation de matière d’œuvre,
- niveaux et taux de rebuts, d’incidents et d’aléas.
. Exploitation d’outils informatiques.
2 - Ajustement de la production
. Niveaux et hiérarchie d’intervention :
- action sur l’ordonnancement,
- action sur l’organisation de la production,
- action sur les moyens, les outillages,
- sous traitance.
3 - La G.P.A.O.
. Les fonctionnalités de l’outil informatique.
- Étude de gestion de stock avec des
entreprises partenaires de la formation.
- Renseignement du suivi de l’état des
stocks et des approvisionnements.
- Notion de quantité économique.
- Opérations internes, opérations
externes.
- Utilisation de :
tableaux,
graphes,
indicateurs.
- Renseignement du logiciel pour assurer le suivi de production.
p59
S5 - QUALITÉ - CONTRÔLE
•
But :
Cet enseignement doit permettre :
- de développer des compétences opérationnelles pour le contrôle et le suivi de production ;
- d’acquérir une vision globale de la production en intégrant les contraintes économiques et commerciales qui influent sur les choix techniques ;
- d’être une force de proposition efficace à l’intérieur des structures d’actions visant à faire
progresser la production (groupe d’amélioration de la qualité, groupe de progrès, etc...).
•
Méthodologie :
Les savoirs dispensés seront systématiquement illustrés d’exemples concrets et le plus souvent possible
acquis ou renforcés à travers des travaux dirigés ou pratiques.
Les exemples ou les mises en situations devront correspondre principalement à des cas de figure existant
dans les entreprises partenaires de la formation.
S51 - La démarche qualité en entreprise
1 - Les concepts
. Définition de la qualité :
- la notion de besoin.
. La qualité du produit :
- qualité technique: fonctionnalités, performances, fiabilité,
sécurité, maintenabilité, l’esthétique, ....,
- qualité économique : coût d’acquisition, d’utilisation , de
maintenance, le service après-vente, ..
. La non qualité, la sur qualité, la notion de valeur.
2 - Les coûts d’obtention de la qualité
. Coûts des anomalies internes: les rebuts, retouches, ....
. Coûts des anomalies externes: garanties, échanges de pièces,...
. Coûts de prévention: la gestion de la qualité, l’écriture des procédures,...
. Coûts de l’évaluation: les contrôles, les inspections,....
. Coûts directs et apparents.
. Coûts cachés.
. Indicateurs de mesure des coûts: l’argent, le temps, les ratios.
- Le produit devra être perçu dans la
relation client fournisseur interne ou
externe.
- En liaison avec la qualité du produit,
il s’agit de repérer tous les
paramètres induisant des coûts.
p60
S51 - La démarche qualité en entreprise (suite)
3 - Organisation de la qualité
. Concepts généraux :
- le concept de démarche globale de la qualité,
- la garantie de la qualité des produits : contrôle, analyse
valeur, essais,...
- l’assurance qualité : manuel qualité, procédures,la
traçabilité, ...
- l’amélioration des performances humaines dans le système
entreprise : travail de groupe,l’auto contrôle...
. Fonctions du service qualité :
- la politique de qualité,
- la gestion de la qualité,
- l’analyse des retours clients.
. Normalisation :
- utilisation,
- les organismes : AFNOR, CEN, ISO, AFAQ,....
- le certificat de qualification NF.
4 - L’assurance de la qualité
. Définition.
. Contrôle de conformité du produit.
. Contrôle du processus.
. Les systèmes d’assurance qualité :
- les modèles généraux :
- le modèle EN 29 003 (ISO 9003): qualité en contrôle et
essai final,
- le modèle EN 29 002 (ISO 9002): assurance de la qualité
en production et installation,
- le modèle EN 29 001 (9001): assurance de la qualité en
conception/développement, production, installation et
soutien après vente.
- les exigences spécifiques et opérationnelles du système de
qualité
- identification et traçabilité du produit,
- maîtrise des processus,
- contrôles et essais.
. Les documents :
- le manuel qualité,
- le plan qualité,
- les procédures,....
. Différentes certifications :
- l’habilitation d’entreprise,
- la certification du système d’assurance qualité,
- la certification d’un produit.
- Description globale des principaux
concepts et des principales méthodes mis en œuvre pour organiser
la qualité.
- Description de l’activité du service
qualité.
- Émergence du caractère dynamique
des normes.
- Rôle et fonction de chaque organisme.
- Mise en évidence des insuffisances
du contrôle du produit.
- La nécessité de contrôler le système
sera développée.
- Différences entre ces trois modèles.
- Développement des paragraphes
(4.10, 4.11, 4.12, 4.13, 4.7, 4.8, 4.9)
des modèles ISO 9000.
- Des exemples de documents seront
analysés.
- Les différences entre les trois types
de certification seront explicitées.
p61
S51 - La démarche qualité en entreprise (suite)
. Audits :
- définition et objectifs,
- typologie d’audits: interne, externe,évaluation, certification, suivi,
- déroulement d’un audit.
5 - Les outils de gestion globale de la qualité
. Stimuler et piloter la créativité (remue méninges,... ).
. Enquêter et analyser:
- outils de questionnements multiples,
- diagramme des affinités,
- feuilles de relevés,
- histogrammes,
- questionnaires,
- diagramme cause effet,
- AMDEC procédé,
- ...
. Définir - présenter (graphiques, tableaux, axes de notations, arbre
de pertinence, ordinogramme, méthode PERT, ...).
. Comparer - choisir :
- diagramme de Pareto,
- matrice de pondération,
- arbre de décision,
- ...
. Suivre - mesurer :
- tableaux de bord,
- indicateurs,
- diagramme de Gantt,
- ...
6 - Les exigences de formation pour l’exercice d’un métier
. Constituants d’un référentiel :
- notion d’activité,
- capacité,
- compétence,
- savoir-faire,
- savoir être,
- niveaux d’exigences :
information,
expression,
maîtrise d’outils,
maîtrise méthodologique.
- Connaissance générale du déroulement d’un audit et ses enjeux.
- Un de ces outils sera utilisé au
moins une fois dans la formation à
travers une étude de cas.
- L’ensemble des outils utilisés dans
les entreprises partenaires devra être
connu
- L’interprétation des diagrammes de
PARETO devra être effective.
- L’accent sera mis sur et le diagramme de GANTT, en relation
avec la gestion de production.
- Interprétation d’un référentiel
d’emploi industriel ou à défaut de ce
propre référentiel de bac professionnel.
- Interprétation d’une fiche de poste.
- Après les définitions , on préparera
les négociations des séquences
éducatives en entreprise en interprétant ce référentiel .
- On appliquera les connaissances à
l’étude de la fiche de poste.
p62
S52 - Mesure de la qualité en production
1 - Métrologie
. Définitions :
- mesurage,
- mesurande,
- contrôle,
- intervalle de tolérance,
- étalon, valeur vraie,
- résultat brut,
- erreur vraie,
- erreur relative.
. Image du réel dans le modèle
. Caractéristiques des instruments de mesure :
- étendue de mesurage,
- sensibilité,
- fidélité,
- justesse,
- exactitude,
- résolution.
. Estimation statistique
- moyenne arithmétique,
- écart type.
. Les méthodes de mesures :
- méthode de déviation,
- méthode de comparaison,
- méthode du zéro).
. Typologie des erreurs :
- erreurs systématiques, erreurs aléatoires.
- incertitude absolue, incertitude relative.
- erreur due à l’évolution de paramètres extérieurs
(hygrométrie, température, ...).
2 - Organisation du contrôle en fabrication et en réception
. Classification en fonction du prélèvement :
- contrôle à 100 %
- contrôle statistique de fabrication.
. Classification en fonction du caractère contrôlé :
- continu, discret.
. Par mesurage, par attribut, par nombre de défauts par unité.
. Contrôle statistique de réception :
- niveau de qualité acceptable : NQA
- niveau de qualité toléré: NQT
- Les savoirs devront permettre la
maîtrise de la pratique de la métrologie (en entreprise).
- Éléments spécifiés, éléments mesurés.
- Un T. P. devra mettre en évidence
la validité d’un contrôle statistique
par rapport à un contrôle à 100%.
- Principes des procédures de
contrôles basé sur le NQA ou sur le
NQT.
- Intérêt économique de l’auto
contrôle.
p63
S52 - Mesure de la qualité en production (suite)
. Auto contrôle
. Les différents types de contrôle (contrôles visuels, contrôles de
fonctionnalités, contrôles destructifs, contrôles non destructifs,
examens superficiels par ressuage, magnétoscopie, etc., examens
internes par ultrasons, radiographie, etc., essais de dureté Brinnel,
Vickers, Rockwell, etc.)
. Gestion de la métrologie :
- plan d’étalonnage
. Contrôle du milieu ambiant :
- degré hygrométrique,
- propreté de l’air,
- niveau de bruit.
S53 - Suivi, ajustement, optimisation de la qualité en
production
1 - Le contrôle statistique de production par mesure
. La démarche M.S.P. (Maîtrises Statistiques des Processus)
. Interprétation de traitements statistiques
. Principe des cartes de contrôle :
- Contrôle de la moyenne :
loi d’échantillonnage
limites.
- Contrôle de l’écart type :
limite de contrôle de l’écart type.
limite de surveillance de l’écart type.
- Contrôle de l’étendue :
limites de contrôle.
limites de surveillances.
- Carte de contrôle provisoire.
2 - Le contrôle statistique de production et de réception par attribut
. Carte de contrôle de défectueux par échantillon
- Description des différents types de
contrôle. Illustration par des
exemples.
- Description d’un plan d’étalonnage.
- Référence à ergonomie et sécurité.
- Les cartes de contrôle seront renseignées et interprétées correctement au cours de travaux pratiques
et / ou en entreprise.
- Les contrôles de réception et de
suivi seront différenciés.
p64
S6 - CONDUITE DES SYSTÈMES DE PRODUCTION AUTOMATISÉE
•
But :
Les connaissances associées à la conduite du système de production sont à développer dans des situations
de production réelle, bien spécifiées (y compris à partir d’historiques de production ou de système de
simulation).
Elles sont caractéristiques de la dynamique du système de production des logiques qui régissent la relation
permanente entre la production - le système - les résultats enregistrés - les informations recueillies - les
manœuvres effectuées.
•
Méthodologie :
Leur mise en application, se fait notamment pendant la période de formation en entreprise, permettant ainsi
leur développement et la mesure de leur opérationnalité.
S61 - Connaissance des installations
1 - Fonctionnement du système de production
. Capacités et capabilité du système , cinématique du système
. Logiques de régulation,
. Outils de représentation du fonctionnement.
2 - Procédés de production
. Les phénomènes scientifiques qui régissent le procédé,
. Représentations schématiques du procédé,
. Notions de rendement.
- Connaissances nécessaires à l’évaluation permanente de la fonctionnalité du système, de la cohérence
entre les indicateurs de fonctionnement, les résultats enregistrés et
les caractéristiques des matériels.
- Notions scientifiques permettant
d’appréhender le procédé de production, les étapes et les caractéristiques de son évolution.
p65
S62 - Conduite d'un système de production
automatisée
1 - Les modes de fonctionnement
. Marche normale :
- évolution de l’écart mesure/consigne,
- analyse des tendances,
- correction des dérives.
. Marche dégradée :
- les types de dégradations possibles,
- les modes de marche adoptés.
. Régimes transitoires :
- démarrage
- essais - réglages.
- arrêt
modes d’arrêt,
mise en sécurité.
2 - Logique de conduite
. Structure des systèmes de conduite :
- structure des niveaux d’automatisation,
- commande centralisée,
- commande décentralisée,
- commande manuelle.
. Comportement des systèmes réels :
- discordance PC-PO,
- temps de réponse,
- défaillances.
. Outils de communication et conduite :
- synoptiques de production et leur codage,
- utilisation et exploitation des terminaux.
- utilisation et l’exploitation des moyens de communication
et de transmission des informations.
- hiérarchisation des signaux et des alarmes
. Ressources humaines.
- Les connaissances doivent conduire
à la maîtrise de l’état « référent »
marche normale.
- A partir de cet état référent chaque
écart, chaque dérive doit être identifié, les conséquences appréciées
pour justifier les décisions prises.
- Maîtrise des modes de visualisation,
des codes de leur représentation, des
procédures d’appel.
- Exploitation des outils de communication et d’expression orale ou
écrite.
- Limites et domaines d’utilisation des
moyens : informatiques, téléphoniques, radio téléphoniques.
- Connaissance des temps de réponse,
des inerties, des décalages... du
système de production.
- Les capacités individuelles, les sens
et la perception.
- L’équipe sa dynamique, les obstacles au dialogue.
- Ambiguïtés du langage, modes de
pensée...
p66
S63 - Méthodes et procédures
1 - Le suivi de la production - Démarche et outils de la qualité
Mise en application des savoirs S4 - S5 portant sur :
- la qualité
- le contrôle et l’organisation de la production.
2 - Méthodes et procédures
Mise en œuvre dans la conduite des savoirs développés en :
- analyse fonctionnelle et structurelle des systèmes de
production,
- automatique industrielle - génie électrique - maintenance,
- qualité - contrôle,
- sécurité - ergonomie.
S64 - Sécurité et environnement
- Les savoirs propres aux autres
chapitres de ce référentiel seront
reliés, ordonnés et élargis à l'occasion des travaux pratiques de
«conduite des systèmes de production automatisée», pour ce qui
peut être fait en établissement de
formation, et/ou en entreprise.
Ce chapitre mobilise les savoirs développés en sécurité - ergonomie.
p67
S7 - MAINTENANCE
•
But :
L’enseignement de maintenance industrielle doit permettre l’acquisition de compétences élémentaires
contribuant à la disponibilité des équipements pilotées. Il s’agit de :
- connaître ses limites d’intervention tant dans les opérations de maintenance préventive que corrective,
- maîtriser les matériels et procédures d’intervention des 1er et 2ème niveau,
- instruire les outils de suivi des équipements,
- être un partenaire efficace du service maintenance,
- rendre compte ou alerter les services compétents,
•
Méthodologie :
Cet enseignement s’appuiera sur quelques éléments de cours définissant la terminologie et les méthode de la
maintenance.
Toutefois c’est au travers d’études de cas réels et de production de comptes-rendus que l’enseignement
développera les parties essentielles du programme sous forme de travaux pratique, travaux dirigés ou
exercices autonomes.
1 - La norme NFX60-010, 60-011
2 - Catégories de maintenances
. Maintenance préventive conditionnelle,
. Maintenance systématique,
. Maintenance corrective.
- Définition des deux premiers niveaux de maintenance.
- Distinction entre les formes de
maintenance.
- Repérage de son activité par rapport
à une forme et un niveau de
maintenance.
S72 - Comportement du matériel
S71 - Formes de maintenance
1- Disponibilité (MTBF)
. fiabilité,
. durée de vie,
. maintenabilité.
2 - Dégradations
. fatigue,
. usure,
. corrosion.
3 - Interchangeabilité
- Connaissance des définitions.
- Identification des caractéristiques
d’un composant à remplacer et
choix dans un catalogue.
- décodage d’une loi d’usure.
p68
S73 - Suivi des équipements et interventions
- Notions simples de chimie, inter1 - Protection
prétation des étiquettes et des fiches
. Nettoyants,
produits. Connaissance des
. Lubrifiants,
dispositions réglementaires pour
. Conditions d’emploi
l’élimination des produits et dé2 - Tests, essais, contrôles
chets. Réalisation des essais tech. Spécifications des équipements,
niques en sécurité à partir d’un
. Procédures
manuel de procédures et vérifier des
. Contrôle des huiles, des vibrations.
résultats.
3 - Prédiagnostic à l’aide des outils de description fonctionnelle
Identification
des causes de dys. GRAFCET - GEMMA,
fonctionnement
à l’aide des outils
. Organigramme,
ci-contre
sur
des
cas réels ou pré. Diagramme cause effet,
requis.
4 - Historiques et gestion de maintenance
- Instruire une fiche papier ou in. Collecte d’information, fiches d’intervention,
formative d’intervention de son
. Outils statistiques (histogrammes, Parreto, ...),
niveau.
. Stocks et magasinage (seuils limités).
- Lecture de diagrammes statistiques.
- Liaison des stocks limités à
l'évolution d’usure ou au taux d’aléas de l’équipement (à partir de
cas).
S74 - Interventions
1 - Les outillages usuels et spécialisés
2 - Organisation et planification d’une intervention
3 - Modes opératoires
- Identifier et rassembler les outillages
pour une intervention.
- Définir un mode opératoire en sécurité.
- Réaliser une intervention de 1er
niveau ou de 2ème niveau.
- Rédiger un compte-rendu d’intervention.
p69
S8 - SÉCURITÉ - ERGONOMIE
•
But :
L'enseignement de sécurité-ergonomie sera assuré par le professeur d'enseignement technologique et
professionnel et le professeur des sciences biologiques et sciences sociales appliquées.
Ce dernier assurera 30 heures d'enseignement sur les deux années sous forme de séquences d'une durée
pouvant être variable mais toujours supérieure à 1 heure, le professeur d'enseignement technologique et
professionnel assurera le même volume d'heures. Les séquences seront organisées en concertation selon une
progression établie conjointement par les deux professeurs. Cette progression doit permettre une
planification très souple des séquences au cours de l'année.
•
Méthodologie
On recherchera à :
- Amener le futur professionnel à identifier les risques d'accident et d'atteinte à la santé encourus
dans les différentes situations de travail et à proposer des solutions.
- Faire acquérir les savoirs et savoir-faire de manière à prévenir les situations de risque ou à agir
lors de dysfonctionnement dangereux.
- Faire acquérir un comportement efficace et adapté lors d'un accident.
- Développer un comportement responsable vis-à-vis de soi-même, de l'équipe de travail, de
l'entreprise, de la société.
- Développer des capacités transférables en matière de démarche et de méthodologie pour détecter,
évaluer, maîtriser les risques, tant au sein du milieu du travail qu'en dehors de celui-ci.
S81 - Accidents du travail et maladies professionnelles
1 - Définitions
. Accidents du travail, maladie professionnelles, maladies à
caractère professionnel.
. Risque, phénomène dangereux, probabilité d'occurrence,
gravité des conséquences.
. Sûreté de fonctionnement :
- fiabilité,
- maintenabilité,
- disponibilité,
- sécurité des personnes,
- des biens et de l'environnement.
2 - Analyse des statistiques des accidents du travail et des
maladies professionnelles (AT/MP)
. Données qualitatives et quantitatives pour la branche
professionnelle.
3 - Réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles (cf programme d'Hygiène-PréventionSecourisme)
- Notions du coût de la non sécurité, coût
humain, économique, organisationnel
et coûts indirects.
p70
S82 - Sécurité
- Utilisation ou exploitation d'outils
d'analyse simples afin de structurer
une démarche de prévention des
accidents ou une démarche de
correction d'une situation de travail
à risque.
- Intégration d'une stratégie de suppression ou de réduction des risques
en privilégiant la protection
collective à la protection individuelle.
1 - Analyse des risques et stratégies de prévention
. Détection précoce des risques :
- méthodes d'analyse à priori des risques : utilisation de
check-list, grafcet, analyse fonctionnelle.
. Analyse des dysfonctionnement/incident /accident :
- méthodes d'analyse dites à posteriori : utilisation d'un
arbre des causes ou arbre des faits, d'un diagramme
"causes-effets"
. Approche ergonomique d'une situation de travail (cf S83
Ergonomie et conditions de travail)
. Choix et hiérarchie des mesures de prévention (norme Européenne
EN 292) :
- prévention intrinsèque/prévention intégrée(prévention
intégrée au niveau de la préparation, de la production, de
la maintenance et des équipements de travail)- protection
collective (carters, barrière, écran, ventilation, ...)
- protection individuelle/consigne/habilitation.
2 - Intégration de la sécurité
. Au niveau du poste de travail :
- agencement du poste de travail et organisation de la docu- - Connaissances scientifiques,
techniques, organisationnelles et
mentation,
réglementaires spécifiques au sec- accessibilité aux arrêts d'urgence et connaissances des
teur professionnel, permettant
différents modes d'arrêt/marche du système de production,
d'identifier et d'évaluer les risques
- limitation des risques électriques : non accessibilité aux
dus aux produits, aux énergies, aux
équipements,
matériels, aux procédés utilisés, à
- limitation des risques hydrauliques et pneumatiques :
l'organisation de la production et du
vérification des indicateurs (niveaux, manomètres,
travail, et indiquant les moyens et
pressostats, état des flexibles et des connexions, détection
procédures à mettre en œuvre pour
des fuites, des vibrations,...),
maîtriser ces risques.
- limitation du risque mécanique : non accessibilité aux
organes, aux transmissions, aux outils et à la matière en
mouvement et protections des angles rentrants.
. Vérification de validité systématique, test, essai à vide, mise en
œuvre séquentielle, ...
- identification et évaluation du risque chimique : connais- - (décret n_88.1056 du 14 novembre
1988) le niveau attendu est B1
sances des voies de pénétration (digestive, percutanée,
conformément à la norme UTE
pulmonaire), du triangle de feu, du point d'éclair.
C18.510 en vue d'une habilitation
Exploitation des étiquettes normalisées, des fiches
électrique délivrée par l'employeur.
toxicologiques et des fiches de données de sécurité,
- identification des risques liés aux automatismes : erreur
logicielle, défaut d'alimentation, défaillance de capteurs,
...,
p71
S82 - Sécurité (suite
- Prévention des risques pour l'environnement:
- état et évolution de la réglementation en matière
de protection de l'environnement et de risques
industriels,
- identification, stockage et évacuation des déchets
: nature des déchets, quantité, nocivité,
inflammabilité, nuisances associées. mode de
collecte à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise.
. Connaissances des organismes ressources :
- les Directions Régionales de l'Industrie et de la Recherche
pour l'environnement (DRIRE),
- les Agences de l'Environnement et de la Maîtrise de
l'Énergie (ADEME),
- l'Institut National de l'Environnement Industriel et des
Risques (INERIS)
. Au niveau d'un dysfonctionnement/ de la maintenance:
- évaluation du niveau de dysfonctionnement et du niveau
de maintenance,
- connaissances des procédures de consignation/déconsignation des différentes énergies,
- formation à la prévention des risques électriques.
3 - Conduite à tenir en cas d'accident
- l'acte de secourir sera maîtrisé dans
. protéger, alerter.
le cadre de l'enseignement d'Hygiène-Prévention-Secourisme.
S83 - Ergonomie et conditions de travail
1 - Définition, champ de l'ergonomie
2 - Analyse d'une situation de travail, démarche ergonomique
. Mise en œuvre des techniques d'observation et d'entretien (atelier,
visite, période de formation en entreprise)
- Utilisation d'outils et de méthodes
. Évaluation de l'écart entre le travail prescrit et le travail réel.
d'analyse pour identifier les com3 - Tâches, activité de travail et situation de travail
posantes de l'activité de travail.
. Notions de tâches et activités, composantes de l'activité :
- gestes, postures, déplacements, efforts
- Approche globale et pluritechnique
- prises d'informations (formelles, disponibles ou à
des situations de travail et étude des
rechercher)
effets de l'activité sur les opérateurs,
- traitement des informations (raisonnements, mémorisation,
l'entreprise.
...)
- Structuration de l'analyse par la
démarche ergonomique.
p72
S83 - Ergonomie et conditions de travail (suite)
. Facteurs influant sur l'activité de travail
- facteurs liés à l'opérateur (sexe, âge, ancienneté, expérience professionnelle, état de santé, état instantané
fonction des rythmes biologiques, de la fatigue, ...)
- facteurs liés à la production :
. objectifs à atteindre, prescriptions,
. matériel et moyens techniques,
. organisation, horaires, durée.
- facteurs liés à l'environnement physique :
. espace de travail, dimension, circulation,
. ambiances physiques (sonore, lumineuse,
thermique),
. ambiances toxiques.
- interrelations entre les différentes composantes
. Effets de l'activité de travail en situation inadaptée :
- sur l'opérateur
- sur la production
- pour l'entreprise
4 - Amélioration et restructuration des conditions de travail
(optimisation des moyens matériels et humains, normalisation, réglementation)
. Implantation et aménagement des espaces et des moyens de travail
:
- agencement du poste de travail : caractéristiques
dimensionnelles,
- accessibilité aux organes de commande, de contrôle, aides
techniques, réglages en fonction des caractéristiques
anthropométriques, visuelles ...,
- mécanisation, automatisation des manutentions,
- distances entre les postes, circulation,
- emplacement et conception des moyens d'information et
de commande (pupitre, tableaux, salles de contrôle).
. Gestes et postures adaptés à l'activité (des exercices seront
proposés dans le cadre de l'enseignement d'Hygiène-PréventionSecourisme)
. Organisation de la production :
- rotation des tâches, des postes,
- élargissement et enrichissements des tâches
- organisation du travail d'équipe,
- organisation temporelle des tâches.
- Connaissances scientifiques,
techniques et réglementaires sur
l'implantation et l'aménagement des
espaces et des moyens de travail, les
gestes et les postures, l'organisation,
les ambiances physiques de travail
pour améliorer les situations de
travail avec des objectifs de santé,
de sécurité et d'efficacité du travail.
p73
S83 - Ergonomie et conditions de travail (suite)
. Ambiances physiques de travail :
- ambiance lumineuse :
. niveaux d'éclairement recommandé,
. rapports de luminance entre zone de travail et
entourage,
. éclairement des surfaces de travail, ombres,
contre-jour, ...,
- mesures correctives dans le cas d'ambiance lumineuse
inadaptée, de travail sur écran
- Connaissances scientifiques,
- ambiance sonore :
techniques et réglementaires sur
. notions de décibel,
l'implantation et l'aménagement des
. seuils légaux et seuil de fatigue,
espaces et des moyens de travail, les
. prévention .
gestes et les postures, l'organisation,
- prévention intrinsèque/intégrée (suppression ou réduction du bruit
les ambiances physiques de travail
à la source),
pour améliorer les situations de
. protection collective (encoffrement, écran,
travail avec des objectifs de santé,
traitement acoustique),
de sécurité et d'efficacité du travail.
. protection individuelle (casque, bouchon d'oreille,
...),
- ambiance thermique,
. paramètre du confort thermique (température,
vitesse de l'air, hygrométrie, rayonnement
thermique).
. Moyens et circonstances d'amélioration:
- structures d'expression des salariés : CHSCT, cercle de
qualité,...,
- mutations technologiques, évolution de la réglementation,
démarche de certification, ...
Cet enseignement sera complété avantageusement par celui d'Hygiène-Prévention-Secourisme
p74
SPÉCIFICATION DES NIVEAUX D'ACQUISITION ET DURÉES DE
FORMATION CONSEILLÉES
Indicateur de niveau d'acquisition
et de maîtrise des contenus
Le contenu est relatif l'appréhension
à
d'une vue d'ensemble d'un sujet:
les réalités sont montrées sous certains
aspects de manière partielle ou globale.
Le contenu est relatif l'acquisition
à
de moyens d'expression et de
communication définir,
:
utiliser les
termes composant la discipline.
Il s'agit de maîtriser un savoir.
Ce niveau englobe le niveau précédent
Le contenu est relatif la
à maîtrise de
procédés et d'outils d'étude ou d'action :
utiliser, manipuler des règles ou des
ensembles de règles (algorithme),des
principes, en vue d'un résultat à atteindre.
Il s'agit de maîtriser un savoir-faire.
Ce niveau englobe de fait, les deux
niveaux précédents.
Le contenu est relatif la
à maîtrise d'une
méthodologie de pose et de résolution
de problèmes assembler,
:
organiser les
éléments d'un sujet, identifier les
relations, raisonner à partir de ces
relations, décider en vue d'un but à
atteindre. Il s'agit de maîtriser une
démarche: induire, déduire, expérimenter
se documenter. Ce niveau englobe de fait
les trois niveaux précédents.
Niveaux
1 2 3 4
Niveau
D'INFORMATION
Niveau
D'EXPRESSION
Niveau de la
MAITRISE D'OUTILS
Niveau de laMAITRISE
METHODOLOGIQUE
p75
Les durées définies dans les tableaux ci-après sont données à titre indicatif, elles n'induisent en aucun cas
un découpage séquentiel des activités.
DUREE
(heures)
S1 - ANALYSE FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE DES
SYSTÈMES DE PRODUCTION AUTOMATISÉE
S11 - Description des systèmes de production automatisée :
5
1 - Éléments d'analyse de systèmes
10
2 - Description fonctionnelle
30
3 - Description structurelle
S12 - Technologie des systèmes de production automatisée :
5
1 - Les matériaux de matière d'œuvre
8
2 - Les fonctions techniques élémentaires
8
3 - Les mécanismes de transmission de puissance
4
4 - Les mécanismes de transformation de mouvement
4
5 - Les sous systèmes complexes
6
6 - La motorisation des systèmes mécaniques
5
7 - Les composants de circuits fluides
Total 85 heures
DUREE
(heures)
S2 - MÉCANIQUE
S21 - Modélisation des liaisons et des actions mécaniques :
4
1 - Modélisation des liaisons
6
2 - Modélisation des actions mécaniques
S22 - Statique :
6
1 - Principe fondamental de la statique
4
2 - Actions mécaniques de contact
S23 - Cinématique :
16
1 - Cinématique du solide en mouvement de translation ou de rotation
autour d'un axe fixe.
S24 - Dynamique - Énergétique :
6
1 - Principe fondamental de la dynamique
6
2 - Travail, Puissance, Énergie
S25 - Mécanique des fluides :
6
1 - Mécanique des fluides
S26 - Thermodynamique :
6
1 - Thermodynamique
Total 60 heures
Niveau
1 2 3 4
Niveau
1 2 3 4
p76
DUREE
(heures)
Niveau
1 2 3 4
DUREE
(heures)
Niveau
1 2 3 4
S3 - AUTOMATIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
S31 - Objectifs de l'automatisation des systèmes :
2
1 - Objectifs de l'automatisation
S32 - Analyse fonctionnelle des parties commande :
2
1 - Structuration d'un système automatisé
4
2 - Fonctions principales d'un système automatisé
S33 - Gestion de l'énergie :
5
1 - Énergie électrique
5
2 - Énergie pneumatique et hydraulique
S34 - L'information :
2
1 - Nature de l'information
8
2 - Fonctions logiques
S35 - Traitement des information :
14
1 - Les différents types de commande
50
2 - Description du fonctionnement d'un automatisme et les outils associés
S36 - Commande de la puissance :
4
1 - Commande Tout Ou Rien (TOR) d'un actionneur électrique
5
2 - Commande modulée
2
3 - Structure d'une ligne d'alimentation
S37 - Communication :
4
1 - Communication
S38 - Les solutions technologiques :
12
1 - Gestion de l'énergie
12
2 - Fonction acquisition
15
3 - Fonction traitement
15
4 - Fonction commande de puissance
4
5 - Fonction communiquer
Total 165 heures
S4 - ORGANISATION ET GESTION DE LA PRODUCTION
S41 - La démarche productique de l'entreprise :
1
1 - Les différentes fonctions de l'entreprise
2
2 - La vie industrielle d'un produit
2
3 - Typologie des systèmes de production
S42 - Gestion de production :
2
1 - Évolution et définition
8
2 - Coûts de production
10
3 - Architecture globale de la gestion de production
14
4 - Ordonnancement de la production
8
5 - Approvisionnement et gestion de stock de production
6
6 - Préparation et gestion des outillages
S43 - Gestion du suivi et de l'ajustement de la production:
8
1 - Techniques de suivi de la production
5
2 - Ajustement de la production
4
3 - Gestion de Production Assistée par Ordinateur (GPAO)
Total 70 heures
p77
DUREE
(heures)
Niveau
1 2 3 4
DUREE
(heures)
Niveau
1 2 3 4
DUREE
(heures)
Niveau
1 2 3 4
S5 - QUALITÉ CONTRÔLE
S51 - La démarche qualité en entreprise :
2
1 - Les concepts
2
2 - Les coûts d'obtention de la qualité
6
3 - Organisation de la qualité
12
4 - L'assurance qualité
20
5 - Les outils de gestion globale de la qualité
2
6 - Les exigences de formation pour l'exercice du métier
S52 - Mesure de la qualité en production :
10
1 - Métrologie
16
2 - Organisation du contrôle en fabrication et en réception
S53 - Suivi, ajustement, optimisation de la qualité en production :
8
1 - Contrôle statistique de production par mesure
2
2 - Contrôle statistique de production et de réception par attribut
Total 80 heures
S6 - CONDUITE DES SYSTÈMES DE PRODUCTION
S61 - Connaissance du système de production :
10
1 - Fonctionnement du système de production
10
2 - Procédés de production
S62 - Conduite d'un système de production automatisée :
10
1 - Les modes de fonctionnement
30
2 - logique de conduite
S63 - Méthodes et procédures :
20
1 - Le suivi de la production, démarche et outils de la qualité
10
2 - Méthodes et procédures
S64 - Sécurité et environnement
5
(application et compléments des savoirs développés en S8)
Total 95 heures - Cet enseignement étant organisé autour de travaux pratiques les durées ci-dessus donnent
simplement une idée de la proportion des activités dont le centre d'intérêt est lié aux chapitres en question.
S7 - MAINTENANCE
S71 - Formes de maintenance
1
1 - La norme X 60-010, X 60-011
1
2 - Catégories de maintenances
S72 - Comportement du matériel
2
1 - Disponibilité
3
2 - Dégradations
3
3 - Interchangeabilité
S73 - Suivi des équipements et interventions
2
1 - Protection
3
2 - Tests, essais, contrôle
5
3 - Prédiagnostic à l'aide des outils de description fonctionnelle
5
4 - Historiques et gestion de maintenance
S74 - Interventions
3
1 - Les outillages usuels et spécialisés
3
2 - Organisation et planification d'une intervention
9
3 - Modes opératoires
Total 40 heures
p78
DUREE
(heures)
S8 - SÉCURITÉ - ERGONOMIE
S81 - Accidents du travail et maladies professionnelles
2
1- Définitions
3
2 - Analyses statistiques des accidents du travail et des maladies
professionnelles
3
3 - Réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles
S82 - Sécurité
5
1 - Analyse des risques et stratégies de prévention
5
2 - Intégration de la sécurité
5
3 - Conduite à tenir en cas d'accident
S83 - Ergonomie et conditions de travail
2
1 - Définition, champ de l'ergonomie
5
2 - Analyse d'une situation de travail, démarche ergonomique
5
3 - Activité de travail et situation de travail
5
4 - Amélioration et restructuration des conditions de travail
Total 55 heures (voir aussi S64)
Niveau
1 2 3 4
p79
UNITÉS CONSTITUTIVES DU RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
UNITÉ U11
ÉPREUVE E 1 / Sous-épreuve A 1: étude d’un système de production automatisée
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
sécurité
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
maîtriser les flux
C3.4
C3.5
C4.1
Interpréter les dérives ou dysfonctionnements, évaluer
les conséquences pour réagir
C4.2
Participer aux améliorations de la qualité, de la
maintenance, de la sécurité
C4.3
C4.4
Participer à l’évaluation des résultats et des performances, proposer des améliorations
C5.1
C5.2
C6.1
p80
UNITÉ U12
Epreuve E1 / Sous-épreuve B1 : mathématiques et sciences physiques
L’unité mathématiques et sciences physiques englobe l’ensemble des objectifs, capacités, compétences et savoir-faire
mentionnés dans les arrêtés du 9 mai 1995 modifiés relatifs aux programmes de mathématiques et aux programmes de
sciences physiques applicables dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O.E.N. spécial n°11 du 15 juin
1995)
La partie mathématique est constituée des éléments suivants :
- Activités numériques et graphiques (I)
- Fonctions numériques (II)
- Activités géométriques (III)
- Activités statistiques (IV)
- Trigonométrie, géométrie, vecteurs (VI)
La partie sciences physiques comprend les unités spécifiques suivantes :
Electricité : puissance électrique (E3)
électromagnétisme (E4)
moteurs électriques (E5)
Mécanique : statique des fluides (M4)
fluides en mouvement (M5)
énergie hydraulique (M6)
vibrations (M7)
Thermodynamique : gaz parfait (T3)
principes (T4)
Chimie : techniques instrumentales d’analyse (C7)
p81
UNITE U13
Epreuve E1 / Sous-épreuve C1 : travaux pratiques de sciences physiques
L’unité de travaux pratiques de sciences physiques englobe l’ensemble des objectifs, compétences et savoir-faire mentionnés
dans l’arrêté du 9 mai 1995 modifié relatif aux programmes de sciences physiques des baccalauréats professionnels.
Elle concerne la formation méthodologique de base appliquée aux champs de la physique et de la chimie suivants :
- Electricité I (courant continu)
- Electricité II (courant alternatif sinusoïdal)
- Mécanique
- Acoustique
- Optique
- Chimie I (solutions aqueuses)
- Chimie II (chimie organique).
p82
UNITÉ U21
ÉPREUVE E 2 / Sous-épreuve A 2 : gestion et contrôle de la production
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
Décoder et interpréter les indicateurs de l'installation
de production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
Organiser une activité avec les moyens adaptés et en sécurité
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
Assurer la conformité et la traçabilité du produit et maîtriser les flux
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
Participer aux améliorations de la qualité, de la
maintenance, de la sécurité
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p83
UNITÉ U22
ÉPREUVE E 2 / Sous-épreuve B 2 : automatisation d’une production
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
Choisir une procédure adaptée d’essais, de mise en
route, d’arrêt, ...
C2.2
sécurité
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p84
UNITÉ U31
ÉPREUVE E 3 / Sous-épreuve A 3 : évaluation de la période de formation en milieu professionnel
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
sécurité
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
maîtriser les flux
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p85
UNITÉ U32
ÉPREUVE E 3 / Sous-épreuve B 3 : analyse des données de production
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p86
UNITÉ U33
ÉPREUVE E 3 / Sous-épreuve C 3 : maintenance, réglages, mise en route, arrêt d’un système de production automatisée
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p87
UNITÉ U34
ÉPREUVE E 3 / Sous-épreuve D 3 : conduite en mode dégradé d’un système de production automatisée, évaluation de
résultats, participation aux améliorations
Savoirs associés
C
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
COMPÉTENCES
C1.1
C1.2
C1.3
production
C1.4
C2.1
d’arrêt, ...
C2.2
C2.3
C2.4
C3.1
C3.2
C3.3
C3.4
C3.5
C4.1
C4.2
C4.3
C4.4
C5.1
C5.2
C6.1
p88
UNITÉ U35
ÉPREUVE E 3 / Sous-épreuve E3
L’unité est définie par les compétences établies par l’annexe V de l’arrêté du 17 août 1987 (B.O. n° 32 du 17 septembre 1987) relatif
au programme des classes préparant au baccalauréat professionnel.
UNITE U 4
Epreuve E4 : Epreuve de Langue vivante
L’unité englobe l’ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés dans l’arrêté du
23 mars 1988 relatif aux programmes de langues vivantes étrangères des classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 18
du 12 mai 1988).
UNITES U 51
Epreuve E5, Sous-épreuve A5 : français
L’unité est définie par les compétences établies par l’arrêté du 9 mai 1995 relatif aux objectifs, contenus et capacités de
l’enseignement du français dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n°11 du 15 juin 1995)
UNITES U 52
Epreuve E5, Sous-épreuve B5 : histoire, géographie
L’unité est définie par les compétences établies par l’arrêté du 9 mai 1995 relatif aux objectifs et contenus de l’enseignement de
l’histoire et de la géographie dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n°11 du 15 juin 1995).
UNITE U 6
Epreuve E6 : Epreuve d’éducation artistique - arts appliqués
L’unité englobe l’ensemble des capacités et des compétences présentées par le
programme - référentiel défini par l’annexe III de l’arrêté du 17 août 1987 relatif au programme des classes préparant au baccalauréat
professionnel.(B.O. n° 32 du 17 septembre 1987)
p89
UNITE U 7
Epreuve E7 : Epreuve d’éducation physique et sportive
L’unité englobe l’ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés par l’arrêté du
22 novembre 1995 relatif aux modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen terminal pour l’éducation
physique et sportive au lycée (B.O. n° 46 du 14 décembre 1995).
UNITE FACULTATIVE UF 2
Epreuve facultative d’hygiène-prévention-secourisme
L’unité englobe l’ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés à l’annexe I de l’arrêté du 25 janvier 1988 relatif au
programme d’hygiène-prévention-secourisme des classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 13 du 31 mars 1988).
p90
ANNEXE II
FORMATION EN MILIEU
PROFESSIONNEL
p1
PÉRIODES DE FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL
I - MODALITES DE LA FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL
La formation en milieu professionnel doit faire l'objet, obligatoirement d'une convention entre le chef
d'entreprise accueillant les élèves et le chef d'établissement scolaire où ces derniers sont scolarisés.
La convention, qui doit être conforme à la convention type définie par la note de service
n° 96-241 du 15 ocrtobre 1996 (BO n° 38 du 24 octobre 1996).
ORGANISATION DE LA FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL
La période de formation en milieu professionnel correspond à une formation réelle. Elle doit être bien
préparée en liaison avec tous les enseignements.
Le temps de formation en milieu professionnel est réparti sur les deux années en tenant compte :
- des contraintes matérielles des entreprises et des établissements scolaire ;
- des objectifs pédagogiques spécifiques à ces périodes ;
- des cursus d'apprentissage.
Ces périodes font l'objet d'une planification préalable visant à préserver l'unité et la cohérence de la formation. En particulier, concernant une formation devant prendre en compte des phases particulières de fonctionnement d'un système de production automatisée qui ne se présentent pas systématiquement avec une
périodicité fixe (réglage, essais, mise en route, arrêt de production, maintenance, etc.), il peut être prévu de
fractionner les périodes de formation en entreprises jusqu'à une ou deux journées par semaine, quinzaine ou
mois pendant quelques temps. Ce type d'organisation doit être limité au strict nécessaire et à la seconde
année de formation.
Les documents et matériels nécessaires à la formation et à l'évaluation sont définis en commun par les formateurs des établissements et les tuteurs des entreprises concernées à partir des objectifs prévus par le référentiel de certification (compétences).
•
Modalités d'intervention des professeurs
Toute l'équipe pédagogique est concernée par la période de formation en entreprise. Il est nécessaire que les
élèves ressentent l'intérêt que portent leurs professeurs à l'entreprise, la continuité de l'enseignement étant
assurée.
Chaque professeur peut se rendre en entreprise et en accord avec le tuteur, organiser une intervention dans
celle-ci en rapport avec sa discipline. Le regroupement d'élèves en formation dans des entreprises voisines
n'est pas impossible. Une planification de ces interventions au niveau des différents intervenants, des dates
et de leur durées, sera établie avec l'équipe pédagogique et les formateurs de l'entreprise. La souplesse des
emplois du temps doit le permettre.
p2
II - RESULTATS ATTENDUS
•
Objectifs :
Les périodes de formations en entreprises permettent au candidat :
- l'appréhension par le concret des réalités des contraintes économiques, humaines, techniques de
l'entreprise ;
- l'appréhension des contraintes de sécurité, le repérage des méthodes de travail ;
- le pilotage de systèmes de production très récents ;
- l'utilisation de matériels ou d'outillages spécifiques et/ou coûteux que ne peuvent acquérir les
établissements scolaires ;
- d'observer et analyser au travers de situations réelles les différents éléments d'une stratégie de
qualité et de percevoir concrètement les coûts induits de la non qualité ;
- d'utiliser et de valider ses acquis dans le domaine de la communication, en mettant en œuvre, en
particulier, de véritables relations avec différents interlocuteurs ;
- de prendre conscience de l'importance de la compétence de tous les acteurs et services dans une
entreprise.
•
Compétences à développer :
Pendant chaque période de formation en entreprises, les activités seront organisées et suivies par un tuteur
qui partagera la responsabilité de cette phase de formation avec l'équipe pédagogique de l'établissement
scolaire. Pour chaque période de formation, un contrat individuel de formation sera préalablement négocié
entre l'équipe pédagogique de l'établissement scolaire, l'entreprise et l'élève lui même.
Ce document précisera :
- la liste des compétences et savoirs à acquérir en tout ou partie pendant la période de formation en
entreprise ;
- les modalités d'évaluation de ces compétences ;
- l'inventaire des prérequis indispensables pour aborder la période de formation en entreprise avec
des chances raisonnables d'y acquérir les compétences recherchées décrites dans le contrat de
formation en entreprise ;
- les modalités de formation projetées dans l'entreprise (tâches confiées en autonomie ou en
participation, matériels utilisés, systèmes de production, services et équipes concernés, etc.).
Chaque période de formation sera sanctionnée par un bilan individuel établi conjointement par le tuteur,
l'équipe pédagogique de l'établissement scolaire et le formé lui même. Ce document précisera :
- les performances réalisées par le formé pour chacune des compétences prévues au contrat
individuel de formation en entreprise décrit ci-dessus ;
- les connaissances associées acquises à cette occasion ;
- l'inventaires des tâches et activités confiées au formé et l'évaluation de leur pertinence par rapport
au contrat individuel de formation en entreprise.
- une évaluation des points faibles détectés et des propositions de stratégie de formation, en
entreprise et/ou en établissement, permettant d'y remédier.
Certaines compétences du présent référentiel ne sauraient être complètement acquises sans une part
importante d'intervention de l'entreprise, il s'agit en particulier des compétences : C22, C24, C32, C33, C41,
C43 et C61. Bien que cela n'exclut pas, au contraire de chercher à en atteindre d'autres, ce sont celles-ci qui
seront évaluées pour l'épreuve correspondante.
•
Contenus et activités :
Les périodes de formations en entreprises peuvent notamment porter sur une certains nombre des activités
décrites ci-après.
Analyse des systèmes de production automatisée :
p3
- identification de l'installation, de sa structure, de son fonctionnement (aspects fonctionnels et
technologiques) ;
- identification des données de production, du processus, de la gestion de production ;
- identification des consignes et procédures de sécurité.
Ces activités gagneront à être encadrées conjointement ou alternativement par le tuteur et l'équipe
pédagogique, en entreprise et en établissement scolaire.
Conduite et contrôle et maintenance :
- suivi et analyse d'opérations de réglage, essais, mise en route, arrêt de production, maintenance,
..., avec participation plus ou moins importante selon le cas (problèmes de sécurité, de
responsabilité) ;
- suivi, puis exécution d'opérations de conduite (totale ou partielle, en autonomie ou non) de
traitement des données de suivi de production et de gestion.
Animation, communication, amélioration :
- participation à des groupes de progrès, cercles de qualité, opérations de formation, etc.
III- Durée de la période de formation en milieu professionnel.
- Durée normale : 18 semaines
- Durée minimale pour les candidats positionnés par décision du recteur (art. 15 du décret
n° 95-663 du 9 mai 1995 modifié) :
- candidats issus de la voie scolaire : 10 semaines
- candidats issus de la voie de la formation professionnelle continue :6 semaines
p4
ANNEXE III
HORAIRE
p1
ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS
Horaires annuels
Horaire hebdomadaire
indicatif
1ère année
2ème année
26 semaines
24 semaines
338 (104+234) (a)
52 (26+26) (c)
52 (26+26) (c)
26
312 (96+216) (a)
48 (24+24) (c)
48 (24+24) (c)
24
13 (4+9) (a)
2 (1+1) (c)
2 (1+1) (c)
1
78 (52+26) (b)
72 (52+26) (b)
3 (2+1) (b)
- Histoire géographie
52
48
2
- Langue vivante
52
48
2
- Education artistique - arts appliqués
52
48
2
- Education physique et sportive
78
72
3
TOTAL
780
720
30
Période formation en lycée
- Formation professionnelle, technologique et scientifique :
- sciences et techniques industrielles
- mathématiques
- sciences physiques
- économie - gestion
- Francais
- Hygiène-prévention-secourisme
- Activités personnelles
- Période de formation en entreprise
Un enseignement à raison d’une heure hebdomadaire en moyenne sur les deux années.
3 à 6 heures hebdomadaires
18 semaines sur les 2 années
(a) Le deuxième chiffre figurant entre parenthèses correspond à des activités en groupe d’atelier.
(b) Le deuxième chiffre figurant entre parenthèses correspond à un enseignement par groupe à effectifs réduits.
(c) Le deuxième chiffre figurant entre parenthèses correspond à des activités de travaux pratiques.
p2
ANNEXE IV
REGLEMENT D'EXAMEN
p3
REGLEMENT D'EXAMEN
Baccalauréat professionnel
Pilotage de Systèmes de Production Automatisée
Épreuves
Candidats voie scolaire dans
un établissement public ou
privé sous-contrat, CFA ou
section d’apprentissage
habilité, formation
professionnelle continue dans
un établissement public
Candidats voie scolaire dans
un établissement privé, CFA
ou section d’apprentissage
non habilité, formation
professionnelle continue en
établissements privé
Candidats voie de la
formation professionnelle
continue dans un
établissement public habilité
(a)
Unités
Coef
Forme
Durée
Forme
Durée
Forme
E.1 : Épreuve scientifique et technique, Coef
5
- Sous-épreuve A1 : Étude d'un système de
production automatisée
- Sous-épreuve B1 : Mathématiques et sciences
physiques
U.11
2
écrite
4h
Écrite
4h
CCF
U.12
2
Écrite
2h
Écrite
2h
CCF
- Sous-épreuve C1 : Travaux pratique de
sciences physiques
U13
1
pratique
45 min
pratique
45 min
CCF
E.2 : Épreuve de technologie
Coef
3
- Sous-épreuve A2 : Gestion et contrôle de la
production
U.21
1,5
Écrite
2h
Écrite
2h
Écrite
2h
- Sous-épreuve B2 : Automatisation d'une
production
U.22
1,5
Écrite
2h
Écrite
2h
Écrite
2h
E.3 : Épreuve pratique prenant en compte la
formation en milieu professionnel
Coef
8
- Sous-épreuve A3 : Evaluation de la période de
formation en milieu professionnel
U.31
3
CCF
Orale
40 min
CCF
- Sous-épreuve B3 : Analyse des données de
production
U.32
0,5
CCF
2 à 3h
- Sous-épreuve C3 : Maintenance, réglages,
mise en route, arrêt d'un syst. de prod. autom.
U.33
1,5
CCF
3 à 4h30
U.34
2
CCF
4 à 6h
U.35
1
CCF
U.4
2
Ecrite
2h
- Sous-épreuve D3 : Conduite en mode dégradé
d'un système de production automatisée,
évaluation de résultats, participation aux
améliorations
- Sous-épreuve E3 : Économie et gestion
E.4 : Langue vivante
Coef 2
Ponct..
Pratique
7h
Durée
CCF
2 à 3h
CCF
3 à 4h30
CCF
4 à 6h
Oral
20 min
CCF
Ecrite
2h
CCF
E.5 : Épreuve de français, histoire géographie
Coef : 5
- Sous-épreuve A5 : Français
- Sous-épreuve B5 : histoire géographie
U.51
3
Ecrite
2h30
Ecrite
2h30
CCF
U.52
2
Ecrite
2h
Ecrite
2h
CCF
E.6 : Éducation artistique-arts appliqués
U.6
1
CCF
Ecrite
3h
CCF
E.7 : Éducation physique et sportive
Coef 1
U.7
1
CCF
Pratique
CCF
Épreuves facultatives (1)
z Langue vivante
UF1
Orale
20 min
Orale
20 min
Orale
20 min
z Hygiène, prévention - secourisme
UF2
Écrite
2h
Écrite
2h
Écrite
2h
Nota : CCF : Contrôle en Cours de Formation ; La description, la durée et le coefficient des différentes situations
d'évaluation en CCF figurent dans l'annexe V, «définition des épreuves».
(a) L'épreuve E.2 doit être obligatoirement passée sous forme d'une évaluation ponctuelle.
(1) Les points excédant 10 sont pris en compte pour le calcul de la moyenne générale en vue de l’obtention du diplôme
et de l’attribution d’une mention.
p4
ANNEXE V
DÉFINITION DES ÉPREUVES
p5
ÉPREUVE E 1 : Épreuve scientifique et technique
Coefficient : 5
U11 - U12
l Finalités et objectifs de l’épreuve :
L’épreuve comporte trois sous-épreuves :
La sous-épreuve A1, étude d’un système de production automatisée, porte sur tout ou partie des
compétences terminales C11, C12, C41, C44, C61, sans toutefois qu'il y ait redondance avec certaines des
compétences évaluées dans l'épreuve E2.
Cette sous-épreuve est destinée à vérifier les connaissances associées d'analyse fonctionnelle et structurelle
des systèmes de production automatisée, de mécanique.
La sous-épreuve B1, mathématiques et sciences physiques, et la sous-épreuve C1, travaux pratiques de
sciences physiques, ont pour but de vérifier que le candidat sait mobiliser ses connaissances et savoir faire
pour résoudre un problème lié aux procédés et moyens mis en oeuvre dans la fabrication.
SOUS - ÉPREUVE A 1 : Étude d'un système de production automatisée
Coefficient : 2
U11
l Contenus de la sous-épreuve :
Elle porte sur tout ou partie des compétences terminales C11, C12, C41, C44, C61.
Cette épreuve a pour support un système de production automatisée défini par l'objectif global de production, le (les) produit(s) fabriqué(s), la structure fonctionnelle ou technologique du système et des solutions
techniques de mécanismes ou d'outillages mis en œuvre. Les supports retenus seront caractéristiques des
systèmes réels de production automatisée actuels et pris dans les différents champs industriels.
Le candidat peut être amené à :
- analyser le fonctionnement du système de production automatisée ou d'un sous ensemble de celuici ;
- définir la fonction globale du système et celle de ses sous ensembles ;
- analyser et justifier les solutions constructives décrites (mécaniques, électriques, pneumatiques et
hydrauliques) ;
- analyser et justifier la relation entre les données de production et les caractéristiques techniques de
l'équipement ;
- analyser et justifier la modélisation d'un dispositif mécanique simple ;
- utiliser les lois et principes de la mécanique pour vérifier l'aptitude à l'emploi et justifier les solutions constructives d'un mécanisme ou d'un outillage.
l Évaluation :
Voir les indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées dans les tableaux de compétences
du référentiel de certification du domaine professionnel.
l Formes de l’évaluation :
•
Ponctuelle : Écrite, d'une durée de 4 heures.
•
Contrôle en cours de formation : Une ou plusieurs situations d’évaluation
écrites, d'une durée de 2 à 4 heures (4 heures dans le cas d'une seule évaluation) organisées
par l'équipe enseignante chargée des enseignements technologiques et professionnels. Le
niveau de difficulté du sujet est équivalent à celui des sujets de l'épreuve ponctuelle
nationale des années précédentes.
Les périodes choisies pour les évaluations relèvent de la responsabilité des enseignants.
p6
A l'issue de la situation d'évaluation, l'équipe pédagogique de l'établissement de formation
constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis au candidat pour conduire le travail demandé pendant la
situation d'évaluation ;
- les documents rédigés par le candidat pendant le temps imparti à la situation d'évaluation
;
- une fiche d'évaluation du travail réalisé par le candidat.
Sauf indication contraire, notifiée au préalable par le jury, seule cette dernière est transmise
au jury.
Les dossiers décrits ci-dessus, relatifs à la situation d'évaluation, seront tenus à la
disposition du jury et de l’autorité rectorale jusqu’à la session suivante. Le jury, pourra
éventuellement en exiger l’envoi avant délibération afin de les consulter. Dans ce cas, à la
suite d'un examen approfondi, il formulera toutes remarques et observations qu'il jugera
utiles et arrêtera les notes.
SOUS - ÉPREUVE B 1 : Mathématiques et sciences physiques
Coefficient : 2
U12
l Finalités et objectifs de l’épreuve:
En mathématiques, les finalités et objectifs sont :
- d’apprécier la solidité des connaissances des candidats et leur capacité à les mobiliser dans des
situations liées à la profession ;
- de vérifier leur aptitude au raisonnement et leur capacité à analyser correctement un problème, à
justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée ;
- d’apprécier leurs qualités dans le domaine de l’expression écrite et de l’exécution de tâches diverses
(tracés graphiques, calculs à la main ou sur machine).
En sciences physiques, les finalités et objectifs sont :
- d’apprécier la solidité des connaissances des candidats et de s’assurer de leur aptitude au
raisonnement et à l’analyse correcte d’un problème en rapport avec des activités professionnelles;
- de vérifier leur connaissance du matériel scientifique et des conditions de son utilisation ;
- de vérifier leur capacité à s’informer et à s’exprimer par écrit sur un sujet scientifique.
• Contenus:
Les contenus sont définis en annexe I, tableau des unités constitutives du référentiel de certification (unité
U 12).
• Formes de l’épreuve:
• Forme ponctuelle : épreuve écrite, durée 2 heures.
L’épreuve est notée sur 20 points : 15 points sont attribués aux mathématiques et 5 points aux sciences
physiques.
Le formulaire officiel de mathématiques est intégré au sujet de l'épreuve.
Les formules de sciences physiques qui sont nécessaires pour répondre aux questions posées mais dont la
connaissance n'est pas exigée par le programme sont fournies dans le sujet.
L'utilisation des calculatrices pendant l'épreuve est autorisée dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur.
p7
• Forme contrôle en cours de formation
Le contrôle en cours de formation comporte trois situations d’évaluation.
•
Deux situations d’évaluation, situées respectivement dans la seconde partie et en fin de formation,
respectent les points suivants :
a) Ces évaluations sont écrites ; chacune a une durée de deux heures et est notée sur vingt points.
b) Les situations comportent des exercices de mathématiques recouvrant une part très large du programme
et de sciences physiques. Le nombre de points affectés à chaque exercice est indiqué aux candidats pour
qu’ils puissent gérer leurs travaux. Le total des points affectés aux exercices de mathématiques est de 14
points et celui de sciences physiques est de 6 points.
Pour l’évaluation en mathématiques, lorsque les situations s’appuient sur d’autres disciplines, aucune
connaissance relative à ces disciplines n’est exigible des candidats et toutes les explications et
indications utiles doivent être fournies dans l’énoncé.
c) Il convient d’éviter toute difficulté théorique et toute technicité excessive en mathématiques et en
sciences physiques.
La longueur et l’ampleur du sujet doivent permettre à un candidat moyen de traiter le sujet et de le rédiger
posément dans le temps imparti.
d) L’utilisation des calculatrices pendant chaque situation d’évaluation est définie par la réglementation en
vigueur aux examens et concours relevant de l’Education Nationale.
e) Les deux points suivants doivent être rappelés aux candidats :
La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront dans l’appréciation des copies.
En mathématiques, l’usage des calculatrices et du formulaire officiel de mathématiques est autorisé.
• Une situation d’évaluation, notée sur dix points, ne concerne que les mathématiques. Elle consiste en la
réalisation écrite (individuelle ou en groupe restreint) et la présentation orale (individuelle) d’un dossier
comportant la mise en oeuvre de savoir-faire mathématiques en liaison directe avec la spécialité de
chaque baccalauréat professionnel. Ce dossier peut prendre appui sur le travail effectué au cours des
périodes de formation en milieu professionnel. Au cours de l’oral dont la durée maximale est de vingt
minutes, le candidat sera amené à répondre à des questions en liaison directe avec le contenu
mathématique du dossier.
La note finale sur vingt proposée au jury pour cette sous-épreuve est obtenue en divisant par 2,5 le total des
notes relatives aux trois évaluations.
SOUS - EPREUVE C1 : Travaux pratiques de sciences physiques
(coefficient 1)
U 13
• Finalités et objectifs de l’épreuve:
Les finalités et objectifs de l ’épreuve sont :
- de vérifier l’aptitude des candidats à choisir et à utiliser du matériel scientifique pour la mise en
oeuvre d’un protocole expérimental fourni, dans le respect des règles de sécurité,
- d’apprécier leurs savoir faire expérimentaux, l’organisation de leur travail, la valeur des initiatives
qu’ils sont amenés à prendre,
- de vérifier leur capacité à rendre compte par oral ou par écrit des travaux réalisés.
• Contenus:
p8
Les contenus sont définis en annexe I, tableau des unités constitutives du référentiel de certification (unité
U 13).
• Formes de l’épreuve:
Î Forme ponctuelle : épreuve pratique, durée 45 minutes.
L'évaluation, notée sur 20 points, concerne les compétences expérimentales liées à la formation
méthodologique de base. Le matériel que candidat sera amené à utiliser est celui fixé par note de service
n° 96-070 du 8 mars 1996 (BOEN n°12 du 21 Mars 1996).
Les candidats formés dans l'enseignement public ou dans l'enseignement privé sous contrat passent
l'évaluation dans leur établissement. Des mesures particulières d'accueil sont prises pour les autres
candidats. Ces derniers seront affectés dans les établissements par le recteur. L'évaluation est assurée par
des professeurs de la discipline exerçant de préférence dans l'établissement.
Le chef de centre s'assure qu'un professeur n'évalue pas ses propres élèves.
Les sujets sont élaborés au niveau académique, interacadémique ou national.
Le recteur arrête annuellement les sujets proposés aux établissements, fixe le nombre de sujets qui seront
mis en place dans chaque établissement et le calendrier de l'évaluation expérimentale de sciences physiques
en cohérence avec le calendrier de l’examen établi au plan national.
Chaque établissement met en place le nombre de sujets qui lui a été fixé et qu'il choisit dans l'ensemble des
sujets proposés.
Le procès verbal du déroulement de l'évaluation, les travaux remis par les candidats et les grilles
d'évaluation remplies par les professeurs sont transmis au jury.
L'inspecteur de l'éducation nationale chargé des sciences physiques s'assure que les conditions nécessaires
au bon déroulement de l'évaluation sont bien remplies.
Le contrôle en cours de formation repose sur deux situations d’évaluation qui ont pour support une activité
expérimentale. La durée de chacune est voisine de 1h. Elles sont mises en place dans la seconde partie de
la formation.
Lors de chaque situation expérimentale, le candidat est évalué à partir d’une ou de plusieurs expériences
choisies dans les champs de la physique et de la chimie définis par l’unité U13 (annexe I du référentiel de
certification). L’évaluation porte nécessairement sur les savoir-faire expérimentaux du candidat observés
durant la ou les manipulations qu’il réalise et, suivant la nature du sujet, sur la valeur des mesures réalisées
et sur leur exploitation.
Lors de l’évaluation, il est demandé au candidat :
- d’utiliser correctement le matériel mis à sa disposition et dont la liste est fixée par note de service
n° 96-070 du 8 mars 1996 (BOEN n°12 du 21 Mars 1996),
- de mettre en oeuvre un protocole expérimental,
- de rendre compte par écrit des résultats des travaux réalisés.
En pratique, le candidat porte sur une fiche qu’il complète en cours de manipulation les résultats de ses
observations, de ses mesures et, le cas échéant, de leur exploitation. L’évaluateur élabore un guide
d’observation qui lui permet d’évaluer les savoir-faire expérimentaux du candidat lors de ses
manipulations.
p9
Chaque situation est notée sur 20 points ; 13 points au moins sont attribués aux savoir faire expérimentaux
et à la valeur des mesures. Les deux situations d’évaluation doivent porter sur des champs différents de la
physique et de la chimie.
La note sur 20 attribuée au candidat pour l’unité est la moyenne des deux notes sur 20 obtenues lors des
deux situations d’évaluation.
ÉPREUVE E 2 : Épreuve de technologie
Coefficient : 3
U21 - U22
l Finalités et objectifs de l’épreuve :
L'épreuve porte sur tout ou partie des compétences terminales C11, C12, C13, C21, C22, C4, C6, sans
toutefois qu'il y ait redondance avec certaines des compétences évaluées dans l'épreuve E1.
Cette épreuve est destinée à vérifier les connaissances associées :
- d'automatique et informatique industrielle ;
- d'organisation et gestion de la production ;
- de qualité et contrôle.
Cette épreuve a pour support un dossier technique relatif à un système de production automatisée et à sa
production. Ce dossier contient notamment des indications utiles strictement nécessaires sur les fonctions
d'automatisme, les moyens de commande-contrôle (Grafcets, GEMMA, programmes, schémas, synoptiques,
documents constructeurs, etc.), la gestion et le suivi de la production (spécification du produit, données de
production, cartes de contrôle, relevés, historiques, etc.).
L’épreuve comporte deux sous-épreuves, d’une durée de deux heures chacune.
p10
SOUS - ÉPREUVE A 2 : Gestion et contrôle de la production
Coefficient : 1,5
U21
La sous-épreuve porte sur tout ou partie des compétences terminales C11, C12, C13, C41, C42, C61.
A partir des données ci-dessus, le candidat peut être amené à :
- proposer un plan de surveillance de la qualité de la production ;
- calculer des éléments de coût de production ;
- exploiter des paramètres de suivi de production (sur historiques et relevés) ;
- proposer une méthode de mesure ou de contrôle ;
- exploiter des résultats de mesure ou de contrôle, en vérifier la cohérence à partir des
évolutions constatées, proposer des améliorations.
- évaluer des incidences économiques d'un changement de mode de marche, d'une dérive, d'un
écart avec les données de gestion de production fixées.
l Évaluation :
•
Ponctuelle : Écrite, d’une durée de 2 heures.
SOUS - ÉPREUVE B 2 : Automatisation d'une production
Coefficient : 1,5
U22
La sous-épreuve porte sur tout ou partie des compétences terminales C11, C21, C22, C43, C44, C61.
A partir des données ci-dessus, le candidat peut être amené à :
- exploiter des outils de description fonctionnelle (grafcets, GEMMA, chronogrammes, ...), ou
structurelle (schémas, logigrammes, ...) afin de préciser les conditions de fonctionnement,
pour les différents modes de marche. En déduire une marche à suivre, chronologiquement
détaillée, pour un changement de mode de fonctionnement ;
- coder une séquence de Grafcet ;
- identifier et justifier le choix d'un constituant en fonction de caractéristiques ;
- compléter, modifier un schéma de commande ou de puissance (notamment pour prendre en
compte des sécurités) ;
l Évaluation :
•
Ponctuelle : Écrite, d’une durée de 2h.
p11
ÉPREUVE E3 : Épreuve pratique, prenant en compte la période de formation en milieu professionnel
Coefficient : 8
U31 - U32 - U33 - U34 - U35
• Recommandations :
Pour les situations d’évaluation, la complexité minimale de l'installation et de l'organisation devra être la
suivante :
- une installation caractérisée, soit par un nombre minimum de stations ou postes (3 stations ou 5
postes au moins), soit par le produit à fabriquer (produit unique transformé en trois étapes au
moins, ensemble ou sous ensemble constitué de plusieurs éléments transformés, assemblés,
conditionnés, etc.), soit par le nombre de paramètres à gérer pour mettre en œuvre l'installation ;
- une partie opérative comportant des actionneurs appartenant à au moins deux des technologies
mécanique, hydraulique, pneumatique et électrique.
- une partie commande associant des technologies câblées et programmées et comportant plusieurs
interfaces opérateurs / commande ;
- une gestion et une organisation de la production qui impliquent une responsabilité, une réactivité et
une autonomie du pilote sur les flux matière, produit, énergie et information.
La documentation associée à l'installation devra comporter en tout ou partie :
- une documentation de fabrication précisant la définition du produit, les objectifs de production, le
mode opératoire, les fiches de suivi de production, les matières et traitements, les limites de
tolérance des dérives, les procédures et moyens de contrôle, les moyens d'aide et d'assistance au
suivi et à la gestion de production, les historiques, ...
- une documentation technique de maintenance et de réglage (avec historiques).
Pour le contrôle en cours de formation des parties B3, C3 et D3, l'appel à une installation extérieure à l'établissement n'est pas normalement autorisée.
Toutefois, dans le cas ou cette pratique serait, à une période donnée, la seule possible, il faudra respecter les
contraintes suivantes :
- l'installation doit être "connue du candidat, au moins dans sa structure et son fonctionnement", ce
qui implique qu'elle ait été utilisée suffisamment dans le cadre de sa formation ;
- toutes les conditions légales et réglementaires d'utilisation dans un établissement d'enseignement,
notamment du point de vue de la sécurité et de la couverture par une assurance, doivent être
remplies ;
- les sujets doivent être préparés par les professeurs de l'établissement ;
- l'épreuve doit se dérouler sous leur responsabilité.
Dans tous les cas, le recours à une telle solution devra faire l'objet d'une autorisation du recteur de
l'académie pour chaque session de l'examen.
Les évaluations en cours de formation doivent être organisée, conformément aux situations décrites ciaprès. Les périodes choisies pour les évaluations relèvent de la responsabilité des enseignants.
l Finalités et objectifs de l’épreuve
Elle permet d'évaluer que le candidat possède tout ou partie des compétences terminales C12, C14, C22,
C23, C24, C31, C32, C33, C34, C35, C41, C42, C43,C44, C51, C52, C61 du référentiel de certification du
domaine professionnel.
SOUS - ÉPREUVE A 3 : Evaluation de la période de formation en milieu professionnel
Coefficient : 3
U31
La sous-épreuve A3 permet d'évaluer que le candidat possède tout ou partie des compétences terminales
C22, C24, C32, C33, C41, C43, C61 du référentiel de certification du domaine professionnel.
l Évaluation :
p12
L'évaluation prend appui sur un dossier élaboré par le candidat et relatif aux diverses activités qui lui ont été
confiées (en autonomie totale ou partielle) pendant sa formation en milieu professionnel. Pour cette partie
en entreprise, elle porte sur :
- le travail en équipe,
- le travail individuel (qualité, rédaction, présentation, ..)
- l'aptitude à piloter un système de production automatisée, en développant notamment une attitude
vigilante, un sens critique et une capacité de proposition, une aptitude à surveiller et analyser un
nombre important de paramètres, la rigueur et la méthode dans le suivi des indicateurs de
production.
Et sur les compétences acquises lors des travaux réalisés en entreprise et du dossier préparé par le candidat
et certifié par le tuteur. Les indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées sont ceux des
tableaux de compétences du référentiel de certification du domaine professionnel.
•
Ponctuelle : Orale, d'une durée de 40 minutes pour la soutenance du dossier préparé par le candidat. L'entretien porte sur le dossier de synthèse et d'évaluation complété
par les formateurs.
Le dossier est rédigé à partir des tâches accomplies par le candidat dans l'entreprise. A cet
effet, au cours de la période de formation en milieu professionnel, le candidat rédige, à titre
individuel, une synthèse portant sur les activités qui lui ont été confiées et liées aux
compétences terminales C22, C24, C32, C33, C41, C43, C61 du référentiel de certification
du domaine professionnel.
La synthèse précise les activités repérées comme les plus significatives du candidat dans
l'entreprise où il suit sa formation. Elle présente les études de cas, les bilans, d'ampleur
limitée, relatifs aux activités les plus formatrices du candidat. Le candidat y consigne, en
particulier :
- le compte rendu de ses activités en développant les aspects relatifs aux
compétences définies ci-dessus et aux connaissances concernant l'économie
gestion ;
- l'analyse des résultats - dans les domaines techniques, économiques et humains
obtenus à la suite de ses activités et propositions;
- l'identification des acquis consécutifs à sa participation aux tâches qui lui ont été
confiées.
Le dossier de synthèse et d'évaluation comporte des indications sur l'évaluation des
compétences du référentiel de certification du domaine professionnel mentionnées cidessus et liées aux activités du candidat dans l'entreprise.
Le dossier est mis à la disposition des membres du jury, huit jours avant l'épreuve pratique
ponctuelle.
z Les candidats qui se présentent à l’examen au titre de leurs trois années d’expérience
professionnelle, rédigent un mémoire faisant apparaître pour l’année qui précède la date d’examen :
- la nature des fonctions exercées dans l’entreprise,
- les types d’activités effectuées, qui font appel à une partie des compétences C22, C24, C32, C33,
C41, C43, C61 ainsi qu’aux compétences définies en économie-gestion.
Le dossier est mis à la disposition du jury huit jours avant la date de l’épreuve ponctuelle terminale
pratique.
•
Contrôle en cours de formation : Au terme de la formation en milieu
professionnel, les professeurs concernés et les formateurs de l'entreprise, déterminent
conjointement la note qui sera proposée au jury.
La note tient compte des compétences acquises lors des travaux réalisés en entreprise et du
dossier préparé par le candidat, certifié par le tuteur et présenté à l'occasion d'un entretien
p13
avec le formateur de l'entreprise et un professeur d'enseignement professionnel membre de
l'équipe pédagogique ayant en charge la formation.
Ils se reportent aux indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées dans
les tableaux de compétences du référentiel de certification du domaine professionnel.
SOUS - ÉPREUVE B 3 : Analyse des données de production
Coefficient : 0,5
U32
Elle permet d'évaluer que le candidat possède tout ou partie des compétences terminales C12, C14 du référentiel de certification du domaine professionnel.
A partir de tout ou partie des données suivantes, selon les nécessités :
- une installation de production automatisée réelle ou didactisée connue du candidat, au moins dans
sa structure et son fonctionnement, ou, à défaut, sa description par moyens audiovisuels (vidéo,
CD Rom, diapositives, ...) ou informatiques (logiciels de simulation), à condition que la réalité
n'en soit pas anormalement travestie ;
- le plan d’implantation de l'installation ;
- une représentation graphique fonctionnelle de l’installation et/ou le synoptique de l'installation ;
- la notice technique de l’installation, comportant notamment la définition de sa capabilité et de ses
performances ;
- la description du processus et du mode opératoire de production (recueil des procédures par
exemple) ;
- la nomenclature du ou des produits ;
- les documents de spécification du ou des produits ;
- les objectifs de production (notamment les délais et le volume de production) ;
- les données de gestion ;
- les historiques des productions précédentes ;
- le manuel de sécurité ;
- les caractéristiques des matières et des énergies disponibles ;
- le cahier de consignes de sécurité ;
- la norme européenne EN292.
Après identification des objectifs de production, de l'installation, de sa structure et de son fonctionnement,
le candidat peut avoir à :
- extraire du dossier des données, les spécifications et les caractéristiques du ou des produits ;
- mettre en relation les étapes de la production avec les états d'entrée et de sortie du produit,
analyser l'ordonnancement des phases de fabrication ;
- analyser, manuellement ou par logiciel, les différents circuits possibles du ou des produits ou les
différents ordonnancements des phases avec les temps de fabrication correspondants ;
- comparer les temps et les volumes de productions prévisionnels correspondants aux objectifs ;
- analyser les écarts de production dans chaque cas et chiffrer globalement leur coût ;
- recenser les consignes et les procédures de sécurité, distinguer celles qui sont relatives aux
personnes, aux biens et à l'environnement, vérifier la conformité de l'installation ;
- identifier les conséquences possibles des différentes configurations de l'installation (modes de
marche, circulations de produit, caractéristiques du produit à chaque étape, ...) sur les conditions
de sécurité ci-dessus.
l Évaluation :
L'évaluation prend en compte :
- la rigueur et la clarté des réponses ;
- la conformité des résultats chiffrés ;
- la méthode et la rigueur des analyses ;
- la conformité du classement des consignes et procédures de sécurité ;
- le réalisme des conséquences sur les conditions de sécurité.
p14
Elle permet dévaluer tout ou partie des compétences terminales C12, C14 du référentiel de certification du
domaine professionnel. Les indicateurs d'évaluation correspondants sont ceux des tableaux de compétence
•
Ponctuelle pratique : L'épreuve E3, parties B3, C3 et D3, est organisée
globalement à partir d'un dossier de données techniques unique et relatif à une seule
installation de production automatisée. Le dossier de questionnement (travail demandé) fait
apparaître les 3 parties correspondant aux 3 sous-épreuves précitées.
Pour les candidats dispensés de certaines unités, si les activités correspondant à celles-ci
sont nécessaires à la poursuite de l'épreuve, les réponses et les résultats attendus leur sont
fournis et l’épreuve se déroule raccourcie du temps correspondant aux unités dont ils sont
dispensés.
La durée globale des sous-épreuves B3, C3 et D3 est de 7 heures.
La durée de la sous-épreuve B3 sera précisée dans le sujet. Elle devra être comprise entre
30 minutes et 1h 30.
•
Contrôle en cours de formation : L’évaluation des candidats s’effectue sur la
base d’une situation d’évaluation. Sa durée est de 2 à 3 heures pour un coefficient de 0,5.
Cette situation est organisée par l'équipe enseignante chargée des enseignements
technologiques et professionnels. Le niveau de difficulté est équivalent à celui de la partie
correspondante des sujets de l'épreuve ponctuelle des années précédentes.
La période choisie pour l'évaluation relève de la responsabilité des enseignants.
A l'issue de cette situation d'évaluation, l'équipe pédagogique de l'établissement de
formation constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- la description sommaire des moyens matériels mis à la disposition du candidat;
- les documents éventuellement rédigés par le candidat lors de l'évaluation ;
au jury.
SOUS - ÉPREUVE C 3 : Maintenance, réglage, mise en route, arrêt
d'un système de production automatisée
Coefficient : 1,5
U33
Elle porte sur les compétences terminales C31, C35, C51, C52 et C61..
- tout ou partie d'une installation de production automatisée réelle ou didactisée (à condition que la
réalité n'en soit pas anormalement travestie) connue du candidat, au moins dans sa structure et son
fonctionnement ;
p15
- les outillages et les manuels des procédures afférentes ;
- le synoptique de l'installation complète ;
- la notice technique de l’installation;
- le recueil des procédures ;
- un guide des modes de marche et d'arrêt ;
- les historiques et mains courantes de production, mentionnant aléas, dysfonctionnements, etc. ;
- le cahier de consignes de sécurité ;
- des moyens de diagnostic ;
- les pièces de rechange et leurs moyens de montage et de réglage éventuel.
Après identification, des données de production, de l'installation, de sa structure et de son fonctionnement,
le candidat peut avoir à :
- maintenir en état les outillages (dans le cas ou ces opérations relèvent normalement de la
responsabilité de l'opérateur à l'exclusion d'un service spécialisé) ;
- ou procéder, sous le contrôle d'une personne habilitée et dans le respect des conditions d'hygiène
et de sécurité, à l'échange standard d'un élément prévu (filtre, joints, carte électronique, ...), après
avoir configuré l'installation pour l'intervention ;
- mettre en relation des dysfonctionnements signalés ou des prédiagnostics avec les besoins de
maintenance, vérifier sa conclusion avec des moyens de diagnostic adaptés, rédiger une demande
d'intervention.
- vérifier les points de contrôle (paramètres, niveaux, grandeurs électriques, températures, vitesses,
...) explicités dans le dossier machine, réaliser les opérations systématiques à la prise de poste
(nettoyer, graisser, vidanger, purger, ...) ;
- régler les outillages (dans le cas où ces opérations relèvent normalement de la responsabilité de
l'opérateur à l'exclusion d'un service spécialisé) ;
- choisir, dans le manuel des procédures, une procédure adaptée d'essai, de mise ou remise en route,
d'arrêt et la mettre en œuvre dans le respect des conditions d'hygiène et de sécurité.
l Évaluation :
Elle prend en compte :
- le bon déroulement des vérifications et des opérations ;
- la méthode et le résultat des opérations de maintenance et de réglage des outillages ;
- la conformité et la sécurité de la configuration avant intervention ;
- la conformité des équipements après le ou les échanges standards ;
- la qualité, la clarté et la pertinence de la demande d'intervention ;
- l'adaptation de la procédure d'essai ou de mise en route à la situation d'exploitation ;
- le respect de la procédure et des conditions d'hygiène et de sécurité.
Elle porte sur tout ou partie des compétences terminales C31, C35, C51, C52 et C61 du référentiel de
certification du domaine professionnel. Les indicateurs d'évaluation correspondants sont ceux des tableaux
de compétences du référentiel de certification du domaine professionnel.
•
Ponctuelle pratique : L'épreuve E3, parties B3, C3, et D3, dans sa forme
ponctuelle pratique, est organisée globalement à partir d'un dossier de données techniques
unique et relatif à une seule installation de production automatisée. Le dossier de
questionnement (travail demandé) fait apparaître les 3 parties correspondant aux 3 sousépreuves précitées.
dispensés.
p16
La durée globale des sous-épreuves B3, C3 et D3 est de 7 heures.
La durée de la sous-épreuve C3 sera précisée dans le sujet. Elle devra être comprise entre
2h et 3h 30.
•
Contrôle en cours de formation : l’évaluation des candidats s’effectue sur la
base d’un situation d’évaluation. Elle a une durée de 3h à 4h 30 heures pour un coefficient
de 1,5.
technologiques et professionnels. Le niveau de difficulté du sujet est équivalent à celui de
la partie correspondante des sujets de l'épreuve ponctuelle des années précédentes.
constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
au jury.
SOUS - ÉPREUVE D 3 : Conduite en mode dégradé d'un système de production automatisée,
évaluation des résultats, participation aux améliorations
Coefficient : 2
U34
Elle porte sur les compétences terminales C23, C34, C42, C44, C61.
- tout ou partie d'une installation de production automatisée réelle ou didactisée (à condition que la
réalité n'en soit pas anormalement travestie) connue du candidat au moins dans sa structure et son
fonctionnement et présentant à un moment donné un dysfonctionnement nécessitant une conduite
en mode dégradé ;
- des moyens de conduite, de gestion et de simulation informatisés ;
- le synoptique de l'installation complète ;
- la notice technique de l’installation ;
- le recueil des procédures ;
- un guide des modes de marche et d'arrêt ;
- les historiques et mains courantes de production, mentionnant aléas, dysfonctionnements, dérives,
interventions, ... ;
- le manuel de formation aux poste de travail ;
- le manuel qualité ;
- les moyens de contrôle du produit ;
p17
- les moyens d'aide au suivi et à la gestion de production ;
- le cahier de consignes de sécurité.
Après identification des données de fabrication, de l'installation, de sa structure et de son fonctionnement, le
candidat peut avoir à :
- en production normale, réaliser des mesures et contrôles imposés par les procédures, relever les
valeurs ;
- après apparition d'une dégradation, choisir, une procédure adaptée de conduite en mode dégradé,
la mettre en œuvre dans le respect des conditions d'hygiène et de sécurité ;
- rendre compte en identifiant le type de dégradation, les conséquences prévisibles du
fonctionnement choisi sur le produit et l'installation (compte-rendu d'exploitation) ;
- analyser des cartes de contrôle et des documents de suivi pour proposer des interventions
adaptées ;
- rédiger une note de proposition d'amélioration des procédures, des méthodes ou des moyens
d'exploitation, de maintenance ou de sécurité selon le cas (à partir de l'analyse d'historiques et/ou
des comptes-rendus d'intervention).
- identifier les besoins de formation pour un nouvel opérateur et proposer le canevas d'une
procédure adaptée.
l Évaluation :
L'évaluation prend en compte :
- la validité des mesures et contrôles ;
- l'interprétation et la hiérarchisation des faits significatifs ;
- l'adaptation de la procédure de marche dégradée à la situation d'exploitation ;
- le respect de la procédure et des conditions d'hygiène et de sécurité ;
- la concision et la précision des comptes-rendus ;
Cette évaluation porte sur les compétences terminales C23, C34, C42, C44, C61. Les indicateurs
d'évaluation correspondants sont ceux des tableaux de compétences du référentiel de certification du
domaine professionnel.
•
Ponctuelle pratique : L'épreuve D3, parties B3, C3, D3, dans sa forme ponctuelle
pratique est organisée globalement à partir d'un dossier de données techniques unique et
relatif à une seule installation de production automatisée. Le dossier de questionnement
(travail demandé) fait apparaître les 3 parties correspondant aux 3 sous-épreuves précitées.
dispensés.
La durée globale des sous-épreuves B3, C3, D3 est de 7 heures.
La durée de la sous-épreuve D3 sera précisée dans le sujet. Elle devra être comprise entre
2h 30 et 4 heures.
•
Contrôle en cours de formation : l’évaluation des candidats s’effectue sur la
base d’une situation d’évaluation. Elle a une durée de 4 à 6 heures pour un coefficient de 2.
technologiques et professionnels. Le niveau de difficulté du sujet est équivalent à celui de
la partie correspondante des sujets de l'épreuve ponctuelle des années précédentes.
constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant:
p18
au jury.
Sous-épreuve E3 : Economie - gestion
(coefficient 1)
U 35
• Objectifs / Contenus
L'objectif est de vérifier l'aptitude du candidat à :
- replacer son activité professionnelle dans le cadre général de l'entreprise, de son fonctionnement,
- tenir compte de sa dimension humaine, des contraintes de gestion et des contraintes juridiques et
réglementaires,
- exploiter une documentation simple pour déterminer ses droits et obligations dans le cadre de
l’exercice de sa profession,
- analyser et éventuellement résoudre les problèmes simples de gestion qu'il peut rencontrer dans
l’exercice de son activité professionnelle.
• Evaluation :
L'évaluation devra prendre plus particulièrement en compte :
- les dimensions économique et juridique.
- la maitrise des techniques quantitatives de gestion.
- les techniques de communication ( écrite et orale ).
• Formes:
• Forme ponctuelle : ( orale, durée 20 minutes )
L'évaluation des connaissances en économie et gestion est effectuée à partir du dossier de synthèse et
d'évaluation élaboré par le candidat (voir dossier de la sous-épreuve E3/A), dans l'entreprise. Formalisé par
des études de cas prenant en compte la dimension économie et gestion, ce dossier sera le support principal
du questionnement oral.
Ce dossier est mis à la disposition des examinateurs huit jours avant l'épreuve ponctuelle pratique.
• Forme Contrôle en cours de formation :
L'évaluation de l'atteinte des compétences énumérées dans l’unité d'économie et gestion donne lieu à une
appréciation et à une note proposée au jury par le professeur chargé de dispenser l'enseignement d'économie
et gestion.
L'appréciation chiffrée prend en compte trois éléments :
p19
- 1° Les résultats de contrôles exécuté en milieu scolaireau cours des deux années de formation. Les
activités, supports de l'évaluation, doivent être suffisamment nombreuses et variées pour vérifier la capacité
du candidat à mettre en oeuvre les connaissances relevant des diverses composantes de la sous-épreuve
(dimension économique, juridique, maitrîse des techniques quantitatives de gestion, des techniques de
communication), sans toutefois obérer trop fortement le temps consacré à la formation.
- 2° La présentation écrite d'un travail personnel :
Le thème du travail sera choisi en liaison avec le secteur d'activité correspondant au baccalauréat
professionnel concerné.
Le travail de l'ordre de 3 à 5 pages, comportera l'indication du ou des points du programme d'économie et
gestion objet de réflexion, les sources de documentation utilisées, éventuellement les démarches effectuées.
Le problème de gestion traité ou l'étude menée peuvent avoir comme origine l'intérêt de l'élève pour une
question abordée à l'occasion d'une période de formation en milieu professionnel ou un axe d'étude proposé
par le professeur.
- 3° La réalisation par l'élève de fiches relatives à des situations de travail rencontrées dans les
périodes de formation en milieu professionnel et analysées sous l'angle du programme d'économie et
gestion.
Chaque période de formation donnera lieu à l'établissement d'une fiche (recto - verso) qui comportera une
présentation de l'entreprise et de son environnement, de la situation de travail choisie et de son
environnement technologique, économique, réglementaire et humain.
La note globale proposée au jury par le professeur d'économie et gestion sera déterminée en utilisant la
pondération suivante :
- 1° sur 8
- 2° sur 6
- 3° sur 6
Elle sera accompagnée d'une appréciation détaillée justifiant le résultat obtenu.
Les supports d'évaluation et les travaux correspondants au titre du 1°, le travail personnel, les fiches de
situation de travail seront rassemblés dans un dossier qui sera mis à la disposition du jury selon des
modalités déterminées par le recteur.
EPREUVE E4 : Epreuve de langue vivante
COEFFICIENT 2
U4
• Forme ponctuelle : épreuve écrite, durée 2 heures (Arrêté du 6 avril 1994 B.O. n° 21 du 26
mai 1994).
Cette épreuve vise à apprécier la compréhension de la langue étrangère et l'expression dans cette langue.
Elle porte sur des thèmes liés à la vie socio-professionnelle en général ou à un aspect de la civilisation du
pays. Elle comprend deux parties notées respectivement sur 12 points et 8 points.
z 1ère partie : Compréhension
A partir d'un document en langue étrangère, le candidat doit répondre en français à des questions en
français révélant sa compréhension du texte en langue étrangère.
Il pourra être invité à justifier ses réponses par une citation extraite du document et à fournir la traduction
de quelques passages choisis.
z 2ème partie : Expression
p20
Cette partie de l'épreuve consiste en :
- d'une part des exercices visant à tester en situation les compétences linguistiques (4 points)
- d'autre part une production semi-guidée qui pourra être liée au document proposé pour l'évaluation
de la compréhension (4 points).
L'utilisation du dictionnaire bilingue est autorisée.
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d’évaluation correspondant aux quatre
capacités :
A - compréhension écrite
B - compréhension de l’oral
C - expression écrite
D - expression orale
A - Compréhension écrite
A partir d’un ou deux supports en langue vivante étrangère la compréhension de la langue considérée sera
évaluée par le biais de :
- réponses en français à des questions
- résumé en français du document
- compte rendu du document
- traduction
Le candidat devra faire la preuve des compétences suivantes :
- repérage/identification
- mise en relation des éléments identifiés
- inférence
Critères : intelligibilité et pertinence de la réponse
p21
B - Compréhension orale
A partir d’un support audio-oral ou audio-visuel, l’aptitude à comprendre le message auditif en langue
vivante étrangère sera évaluée par le biais de :
En français :
- réponses à des questions factuelles simples sur ce support,
- QCM
- reproduction des éléments essentiels d’information compris dans le document.
- anticipation
- repérage/ identification
- association des éléments identifiés
- inférence
C - Production écrite
La capacité à s’exprimer par écrit en langue vivante étrangère sera évaluée par le biais d’une production
semi guidée (tertiaire) ou guidée (industriel) d’un paragraphe de 10 à 15 lignes. Le message portera sur
l’expérience professionnelle ou personnelle du candidat ou bien sur un aspect de civilisation (questions
pouvant prendre appui sur un court document écrit ou une image).
- mémorisation
- mobilisation des acquis
- aptitude à la reformulation
- aptitude à combiner les éléments acquis en énoncés pertinents et intelligibles
- utilisation correcte et précise des éléments linguistiques contenus dans le programme de
consolidation de seconde : éléments grammaticaux : déterminants, temps, formes auxiliées,
modalité, connecteurs...
Eléments lexicaux :
Cf liste contenue dans le référentiel BEP ou programme de BEP
Construction de phrase simples, composées, complexes.
D - Production orale
La capacité à s’exprimer oralement en langue vivante étrangère de façon pertinente et intelligible sera
évaluée.
Le support proposé par le formateur permettra d’évaluer l’aptitude à :
- dialoguer en langue vivante étrangère à l’aide de constructions simples, composées, dans une
situation simple de la vie courante. Ce dialogue pourra porter sur des faits à caractère
personnel, de société ou de civilisation.
Le candidat devra faire preuve des compétences suivantes :
- mobilisation des acquis
- aptitude à la reformulation
- aptitude à combiner les éléments acquis en énoncés pertinents et intelligibles
Exigences lexicales et grammaticales : Cf programme de consolidation de seconde et référentiel BEP ou
programme BEP
p22
EPREUVE E5 : Epreuve de français, histoire géographie
COEFFICIENT 5
SOUS - EPREUVE A5 : Français
coefficient 3
U 51 - 52
U51
• Forme ponctuelle : sous-épreuve écrite, durée 2h30
L'évaluation comporte deux parties :
- une première partie, notée sur 8 à 12 points, évalue les capacités de compréhension,
- une deuxième partie, notée sur 8 à 12 points, évalue les capacités d’expression.
L'évaluation s'appuie sur un ou plusieurs textes ou documents (textes littéraires, textes argumentatifs, textes
d’information, essais, articles de presse, documents iconographiques).
Dans la première partie, deux ou trois questions permettent de vérifier la capacité du candidat de
comprendre le sens global des documents, d’en dégager la construction, d’en caractériser la visée, le ton,
l'écriture...
La seconde partie permet d'évaluer la capacité du candidat d’exposer un point de vue ou d’argumenter une
opinion. Le type d'écrit attendu s'inscrit dans une situation de communication précisée par l'énoncé (lettre,
synthèse rédigée, article...). Le sujet précise la longueur du texte à rédiger.
Le nombre de points attribués à chacune des parties de l’épreuve est indiqué dans le sujet. Dans tous les cas,
la note globale est attribuée sur 20 points.
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d’évaluation permettant de tester les
capacités de compréhension et d’expression du candidat. Elles sont de poids équivalent. Elles reposent à la
fois sur des supports fonctionnels et sur des supports fictionnels ou littéraires. On précisera chaque fois que
nécessaire la situation de communication : destinataire, auditoire, etc...
situation A
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat d’analyser ou synthétiser.
b) Exemples de situation :
. supports fonctionnels : fiche d’analyse de tâches ; prises de notes
. supports fictionnels/littéraires : fiche de lecture ; synthèse d’une activité de lecture
situation B
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat de rendre compte ou transposer ou développer.
- supports fonctionnels : rapport d’intervention en milieu professionnel ; fiche de présentation
d’un produit ; rédaction d’un texte publicitaire à partir de documents ; lettre, articles ;
argumentation à partir d’un dossier
- supports fictionnels/littéraires : commentaire de lettre, d’images ; argumentation à partir
d’une lecture.
p23
situation C
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat à exposer ou transmettre un message oral.
- présentation d’un dossier disciplinaire ou interdisciplinaire
- compte rendu de lecture, de visite, de stage...
- rapports des travaux d’un groupe
situation D
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat à participer ou animer.
b) exemples de situation :
- participation à un entretien (embauche...)
- participation à un débat
- participation à une réunion
- animation d’un groupe, d’une équipe (entreprise)
SOUS - EPREUVE B5 : Histoire, géographie
coefficient 2
U51
• Forme ponctuelle : épreuve écrite, durée 2 heures
Cette sous-épreuve porte sur le programme de la classe de terminale du baccalauréat professionnel, sur un
thème précis et les notions qui lui sont associées.
Le candidat a le choix entre deux sujets. Il doit faire la preuve de ses capacités de comprendre et d’analyser
une situation historique ou géographique en s'appuyant sur l'étude d'un dossier de trois à cinq documents de
nature variée.
Il répond à une série de questions qui visent à évaluer ses compétences à :
- repérer et relever des informations dans une documentation,
- établir des relations entre les documents,
- utiliser des connaissances sur le programme.
Ces questions, qui ne peuvent se réduire à une demande de définitions, permettent au candidat de faire la
preuve qu'il maîtrise les méthodes d'analyse des documents et qu'il sait en tirer parti pour comprendre une
situation historique ou géographie.
Il élabore ensuite une courte synthèse intégrant les éléments apportés par le dossier et ses connaissances.
Les documents constituent un ensemble cohérent qui permet une véritable mise en relation. La cohérence
réside dans la situation envisagée et la (ou les) notion(s) qui s'y rapporte(ent).
La synthèse consiste en un texte rédigé qui peut être accompagné par une carte, un croquis ou un schéma à
l'initiative du candidat ou en réponse à une question expressément formulée.
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d’évaluation : deux situations
d’évaluation en histoire fondées sur un sujet accompagné de documents et deux situations d’évaluation en
géographie.
p24
Objectifs
Les différentes évaluations visent à évaluer les compétences du candidat à :
- repérer et relever des informations dans un ensemble de trois à cinq documents,
- établir des relations entre ces documents,
- utiliser des connaissances sur le programme,
- élaborer une courte synthèse intégrant les informations apportées par les documents proposés
et ses connaissances.
Modalités
Les quatre situations d’évaluation portent chacune sur des sujets d’étude différents, se rapportant au
programme de terminale baccalauréat professionnel. Chaque situation d’évaluation est écrite et dure
(environ) deux heures.
Les documents servant de supports aux différentes situations d’évaluation constituent des ensembles
cohérents permettant une mise en relation. La cohérence réside dans la situation historique ou géographique
envisagée et la (ou les) notion (s) qui s’y rapporte (ent).
Deux des quatre situations d’évaluation doivent donner lieu à la réalisation d’un croquis ou d’un schéma.
La synthèse demandée comporte une vingtaine de lignes : elle est guidée par un plan indicatif ou un
questionnement.
EPREUVE E6 : Epreuve d’éducation artistique - arts appliqués
COEFFICIENT 1
U6
• Finalités objectifs de l’évaluation
L’évaluation a pour objet de vérifier que le candidat sait utiliser des méthodes d’analyse et sait
communiquer en utilisant le vocabulaire plastique et graphique.
Elle permet également de s’assurer que le candidat sait mobiliser ses connaissances relatives à l’esthétique
du produit, à la production artistique et son implication dans l’environnement contemporain et historique.
• Evaluation
L’évaluation porte sur les compétences définies par le programme-référentiel, en relation directe ou
indirecte avec le champ professionnel concerné.
• Formes de de l’évaluation
Les dispositions relatives au contrôle ponctuel et au contrôle en cours de formation sont communes à tous
les baccalauréats professionnels excepté les baccalauréats « artisanat et métiers d’art ».
• Forme ponctuelle (épreuve écrite et graphique/durée 3 heures/coefficient 1)
Cette épreuve comporte une analyse formelle et stylistique des éléments présentés dans un dossier
comportant quelques planches documentaires (images/textes).
Elle se complète d’une recherche personnelle effectuée par le candidat à partir de l’analyse du dossier
documentaire, en fonction d’une demande précise et/ou d’un cahier des charges.
L’analyse implique un relevé documentaire sélectif assorti d’annotations.
p25
Le contenu de l’analyse peut porter sur la comparaison entre l’organisation plastique et l’organisation
fonctionnelle d’un ou plusieurs objets (ou supports), ou sur la mise en relation des éléments représentés
avec leur contexte historique et artistique.
La recherche porte sur un problème appartenant à l’un des domaines des arts appliqués. Elle doit être
présentée sous forme d’esquisse(s) graphique(s) et/ou colorée(s), assortie(s) d’un commentaire écrit,
justifiant les choix effectués par le candidat.
L’épreuve obligatoire, dont le sujet est élaborée au plan national, se déroule, sous la responsabilité des
recteurs, dans les centres d’examen de chaque académie, dans le respect du calendrier national. Elle est
organisée en séance ininterrompue de trois heures.
Un jury académique composé de professeurs de la discipline procède à la correction et la notation de
l’épreuve.
Le contrôle en cours de formation s’établit à partir de trois situations d’évaluation organisées au cours de la
formation.
Les trois situations comportent 1 à 2 séances de 2 heures et sont affectées chacune d’un coefficient
particulier :
. première situation d’évaluation : coefficient 1
. deuxième situation d’évaluation : coefficient 2
. troisième situation d’évaluation : coefficient 2
Le total des points (notes coefficientées) acquis aux trois situations est ramené au coefficient 1 et constitue
la note définitive présentée au jury pour l’obtention de l’unité.
Première situation d’évaluation
L’évaluation de cette première situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes :
- analyser les relations entre les constituants plastiques et les éléments fonctionnels d’un produit d’art
appliqué (relations formes, matières, couleurs/fonctions)
- mettre en oeuvre des principes d’organisation
- mettre en oeuvre et maîtriser des outils et des techniques imposées
Les éléments et les données sont imposés.
Deuxième situation d’évaluation
L’évaluation de cette deuxième situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes :
- traduire plastiquement les observations concernant les données du réel
- analyser des produits d’art appliqué à l’industrie et à l’artisanat
- rendre compte plastiquement des relations entre les constituants plastiques et les éléments fonctionnels
d’un produit d’art appliqué (relations formes, matières, couleurs/fonctions)
- sélectionner, transférer et adapter des éléments pour répondre à un problème d’art appliqué dans le respect
d’un cahier des charges ou des contraintes imposées
- maîtriser des techniques appropriées à la traduction des réponses données au problème d’art appliqué
imposé.
Un dossier documentaire et un cahier des charges sont imposés. Néanmoins, le candidat doit sélectionner
des documents et/ou des éléments dans les sources documentaires proposées. Il doit également faire un
choix en ce qui concerne la mise en oeuvre d’outils et de techniques pour communiquer sont projet.
p26
Troisième situation d’évaluation
L’évaluation de cette troisième situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes :
- identifier une production artistique et repérer son implication dans son environnement culturel,
spécialement dans celui du cadre de vie, de la fabrication industrielle et artisanale ou de la communication
visuelle
- situer un produit, un support de communication, un espace construit dans l’environnement artistique et
culturel de son époque
- évaluer la qualité esthétique d’un produit.
Le problème est imposé ainsi que l’objet d’étude, en revanche, les références (images et textes) sont
proposées, le candidat sélectionne des documents ou des éléments documentaires en fonction de son
analyse personnelle et de son argumentaire.
EPREUVE E7 : Epreuve d’éducation physique et sportive
COEFFICIENT 1
U7
• Forme ponctuelle et Forme contrôle en cours de formation.
Les modalités de l’épreuve d’éducation physique et sportive sont définies par l'arrêté du 22 novembre 1995
relatif aux modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen terminal pour
l’éducation physique et sportive au lycée (journal officiel du 30 novembre 1995).
EPREUVE FACULTATIVE DE LANGUE VIVANTE
UF 1
épreuve orale, durée 20 minutes
L'épreuve a pour but de vérifier la capacité du candidat à comprendre une langue vivante parlée et la
capacité à s'exprimer de manière intelligible pour un interlocuteur n'exigeant pas de particularités
linguistiques excessives sur un sujet d'intérêt général.
EPREUVE FACULTATIVE D’HYGIENE - PREVENTION - SECOURISME
UF 2
épreuve écrite, durée 2 heures (arrêté du 25 janvier 1988 B.O. n° 13 du 31 mars 1988).
L’épreuve comportera plusieurs questions indépendantes ou liées portant sur le programme d’hygiène,
prévention, secourisme.
Des questions relatives au secourisme devront obligatoirement y figurer.
L’épreuve a pour but de vérifier que le candidat maîtrise les connaissances de base de microbiologie et de
physiologie indispensables à la pratique de l’hygiène, de la prévention et du secourisme dans son activité
professionnelle.
L’épreuve permet en outre de contrôler que le candidat est en mesure :
- d’évaluer les risques encourus dans le milieu professionnel et d’en cerner les causes et les conséquences ;
- de proposer des moyens pour les éviter ;
- d’envisager des solutions adaptées en cas d’accident.
p27
ANNEXE VI
TABLEAU DE CORRESPONDANCE
D'ÉPREUVES
p28
TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES EPREUVES OU UNITES
Baccalauréat professionnel section pilotage de
systèmes de production automatisée
(arrêté du 31 août 1995 modifié)
Baccalauréat professionnel spécialité pilotage de
systèmes de production automatisée
EPREUVES
EPREUVES - UNITES
Epreuve E1 : épreuve scientifique et technique
Epreuve E1 : épreuve scientifique et technique
U11
U12
U13
Epreuve E2 : épreuve de technologie
Epreuve E2 : épreuve de technologie
Epreuve E3 : épreuve pratique prenant en compte la
période de formation en milieu professionnel
Epreuve E3 : épreuve pratique prenant en compte
la période de formation en milieu professionnel
U31
U32
U33
U34
U35
Epreuve E4 : épreuve de langue vivante
Epreuve E4 : épreuve de langue vivante U4
Epreuve E5 : épreuve de français connaissance
du monde contemporain
U21
U22
Epreuve E5 : épreuve de français, histoire
géographie
U51
U52
Epreuve E6 : épreuve d’éducation artistique
arts appliqués
Epreuve E6 : épreuve d’éducation artistique arts
appliqués
U6
Epreuve E7 : épreuve d’éducation physique
et sportive
Epreuve E7 : épreuve d’éducation physique
et sportive
U7
p29

unites constitutives du referentiel de certification

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