Pages locales d`Europe francophone
Transcription
Pages locales d`Europe francophone
Pages locales d’Europe francophone MESSAGE DES DIRIGEANTS DE L’INTERRÉGION NOUVELLES LOCALES Le plus grand don EFY 2011 : « Crois, Espère, Persévère » Par Craig T. Wright, Angleterre Soixante-dix d’interrégion A près que Léhi a eu sa vision merveilleuse, Néphi a cherché à connaître la signification de l’arbre que son père a vu. L’ange lui a montré une glorieuse vision : « Et je regardai et vis de nouveau la vierge portant un enfant dans ses bras. Et l’ange me dit : Vois l’Agneau de Dieu, oui, le Fils du Père éternel ! Connais-tu la signification de l’arbre que ton père a vu ? Et je lui répondis, disant : Oui, c’est l’amour de Dieu, qui se répand dans le cœur des enfants des hommes ; c’est pourquoi, c’est la plus désirable de toutes les choses. Et il me parla, disant : Oui, et la plus joyeuse pour l’âme 1. » Jeffrey R. Holland a fait la remarque suivante : « La naissance, la vie, la mort, l’expiation et la résurrection du Christ … étaient des éléments étroitement liés de l’amour de Dieu qui se répand ‘dans le cœur des enfants des hommes’, qui était ‘la plus désirable de toutes les choses’… la plus joyeuse pour l’âme, … le plus grand de tous les dons de Dieu 2.’ » J’ai moi-même ressenti personnellement son amour lorsque j’étais au service des autres. J’ai appris que la plus grande œuvre que nous puissions faire est de rechercher les gens, individuellement, « d’aller au secours des faibles, de fortifier les mains languissantes et d’affermir les genoux qui chancellent 3. » En réfléchissant à mes appels d’évêque, de président de pieu et maintenant de soixantedix, je témoigne que ce sont les gens dont nous avons pu toucher la vie qui deviennent le patrimoine du service rendu ! C’est la lumière céleste que l’on voit dans leurs yeux pleins de larmes lorsqu’ils s’agenouillent en prière, c’est l’amour que l’on ressent pour quelqu’un qui s’est perdu et qui revient dans la bergerie ! En cette période sacrée de l’année, j’invite chacun d’entre vous à réfléchir à l’aide de la prière, à quelqu’un qu’il peut secourir et à lancer une invitation sincère avec foi, une personne à la fois … afin qu’elle « [vienne] au Christ et soit rendue parfaite en lui 4 » … Je promets que, si nous suivons cette invitation, nous ressentirons le don le plus désirable et le plus joyeux pour l’âme, le don de l’amour de Dieu ! ◼ NOTES 1. 1 Néphi 11:20-23 italiques ajoutés. 2. Christ and the New Covenant, Jeffrey R. Holland. 3. Voir D&A 81:5. 4. Moroni 10:32. Par Pascale Vincent T Pages locales du Liahona, Lyon Craig T. Wright, soixante-dix de l’interrégion d’Europe el était le thème de la troisième conférence de jeunesse multi pieux EFY qui a réuni, du 18 au 23 juillet à Lamoura, trois cent trente six jeunes venus principalement des pieux de Bruxelles, Paris, ParisEst, Lille, Nancy et Angers ainsi que du district de Lorient. Témoignages : Frédéric et Françoise Babin, couple dirigeant de la session « E.F.Y. » Trois lettres qui symbolisent un moment « magique » pour tous ceux qui ont eu la bénédiction de participer à cette conférence. En étudiant et en exprimant nos sentiments sur l’importance d’être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux (treizième article de foi), nous avons ressenti le pouvoir qu’il y a à faire du bien à tous les hommes par le biais du service et d’être aimables en toutes circonstances. Nous avons aussi exprimé nos difficultés à lutter contre les tentations et mieux compris l’importance du pouvoir de la foi, de l’espérance pour persévérer, même lorsque, tombés très bas, nous avons le sentiment de ne pas pouvoir nous redresser. Nous D é c e m b r e 2 0 1 1 P1 PASCALE VINCENT avons eu la bénédiction d’entendre les jeunes en témoigner et leurs larmes traduisaient l’amour qu’ils ont pour notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ et notre Père céleste. Nous avons été témoins de la manifestation du Saint-Esprit qui amène le changement de cœur. Nous avons vu leur visage empreint de l’image du Christ. Nous prions sincèrement notre Père céleste de nous aider tous, parents, à élever, dans tous les sens du terme, les enfants qu’il nous confie pour qu’ils puissent réaliser leur potentiel divin. Nous le faisons au nom de Jésus Christ, amen. Kevin Herbin, conseiller EFY EFY est assurément un programme inspiré. J’ai été le témoin de l’amorce de réels P2 L e L i a h o n a changements de cœur pendant cette semaine chez de nombreux jeunes. Moi aussi, j’ai amorcé un changement de cœur et mieux compris la nature de la charité et l’enseignement du prophète Alma lorsqu’il nous invite à porter les fardeaux les uns les autres (Mosiah 18). Pour moi, le vrai miracle d’EFY, c’est de voir ces jeunes s’engager dans le Royaume en reconnaissant leurs erreurs passées pour certains ou en prenant, pour d’autres, la ferme résolution de prêcher au monde l’Évangile de vérité et d’être actifs dans l’Évangile. Claire Civet, maman (paroisse de Nancy) Quand j’ai retrouvé ma fille à la fin de la conférence, bien que fatiguée, ses yeux pétillaient de La compagnie “Nobles et Grands” joie, d’émerveillement et d’une richesse spirituelle inhabituelle. À peine arrivée à la maison, elle a tenu à ce que nous nous asseyons pendant plus de deux heures pour nous raconter chaque minute de ces cinq jours. Cette semaine a laissé une empreinte indélébile dans son cœur. Elle a changé de comportement. Elle s’investit beaucoup plus dans les travaux du quotidien et, chaque lundi soir, c’est elle qui nous instruit lors de la soirée familiale en faisant la leçon à l’aide du DVD reçu lors d’EFY. Nous avons déjà eu deux très bonnes discussions à travers les thèmes de « L’utilisation judicieuse du temps » et « Devenir ». Son témoignage a grandi. Elle m’a avoué vivre de moins en moins sous (De gauche à PASCALE VINCENT une lumière d’emprunt, persuadée par elle-même que l’Evangile est vrai. Elle fait de meilleurs choix et est plus vigilante à suivre les recommandations de « Jeunes, soyez forts ». Les enseignements qu’elle a reçus se distillent petit à petit au plus profond de son âme. Je vois là les prémices d’une vraie conversion chez une jeune fille née dans une famille membre de l’Église. droite) : Ruben Dawagne, Pierre Arnault, Samuel Stoumont, Jonathan Doit, Régis Montulet, Maxime Thelier Joseph E., 14 ans, paroisse de Troyes Célestine J., 16 ans, Nantes J’ai ressenti l’Esprit comme jamais auparavant. Cela a fortifié mon témoignage que Dieu vit et que Jésus-Christ a souffert à (De gauche à droite) : Rachel Gysler, Mathilde Leroux, Marie PASCALE VINCENT En arrivant à EFY, j’avais un témoignage de la véracité du Livre de Mormon et de l’existence de Dieu et de son Fils Jésus Christ. Mais pendant cette semaine, j’ai reçu le témoignage de la manifestation du Saint Esprit. Pendant deux heures, lors de la réunion de témoignage, mon cœur battait plus fort que d’habitude. Je ressentais une grande chaleur et une voix qui me disait : « Vas-y, vas-y ». Mon témoignage est plus fort grâce à EFY. J’ai aussi appris à me faire un festin des Écritures. Je sais que je dois continuer à lire les Écritures et à prier pour conserver l’esprit de cette merveilleuse conférence. Je témoigne que Jésus Christ est notre Sauveur, qu’il nous aime et veut le meilleur pour nous. C’est mon témoignage. Au nom de Jésus Christ, amen. Lebaron, Louise Welche, Manon Poznanski Gethsémané pour nous. Rien n’est plus beau ni plus grand que leur amour pour nous. C’est pour nous qu’ils ont préparé le plan du salut. Ils ont pensé à chaque détail et à chaque esprit qui allait venir sur terre. Je sais qu’ils m’aiment pour ce que je suis et qu’ils souhaitent que je retourne en leur présence. Et pour que cela soit possible, je dois faire de mon mieux et m’améliorer. ◼ D é c e m b r e 2 0 1 1 P3 Mise en valeur du château de l’Etenduère (Vendée) par des scouts de la Prêtrise d’Aaron D P4 L e L i a h o n a DOMINIQUE LUCAS Les scouts de la Prêtrise d’Aaron et leurs dirigeants. La « chenille » : évacuation des ronces vers la benne municipale. DOMINIQUE LUCAS u onze au quinze juillet 2011, trente-cinq scouts de la Prêtrise d’Aaron âgés de douze à dix-huit ans des troupes Jules Vernes (pieu d’Angers) et d’Aboville de Kerguelen (district de Lorient) se sont retrouvés à l’occasion d’un projet de service au château de l’Etenduère, site historique majeur des Herbiers (Vendée). Le projet avait été initié quelques mois plus tôt lors de mini camps pères-fils et d’une activité « mains serviables » de pieu. Depuis une vingtaine d’années, la végétation avait largement repris ses droits à la haute cour du château. Les scouts ont donc proposé à la ville de remettre en valeur ce site d’environ deux mille cinq cents mètres carrés, en dégageant et en évacuant ronces, taillis et végétation dense, et ainsi de permettre à la population de redécouvrir ce haut lieu de l’histoire de leur ville. Grâce à un travail acharné, les jeunes scouts, aidés de leurs dirigeants, ont pu mener à terme un projet à priori très ambitieux – huit-cents heures/ homme, dont six-cents par les seuls scouts – compte tenu de la taille du groupe. Un de leurs dirigeants a confié : « Ils ont montré une énergie insoupçonnée. Nous sommes tellement fiers d’eux. C’est très impressionnant ! » C’est une tradition bien établie chez les scouts du Grand Ouest que de se mettre au service de la préservation du patrimoine. Le programme des jeunes gens de la Prêtrise d’Aaron apprend, entre autres, aux jeunes à se rendre utiles et à faire preuve de civisme dans leurs quartiers, villes et villages. À travers ce type de projet c’est la valeur du service désintéressé qui leur est enseignée. Le camp s’est achevé par une cour d’honneur, au cours de laquelle Jeanine Bousseau, Adjointe aux affaires sociales de la ville, a dit combien les valeurs d’effort, de service et de respect montrées par les jeunes l’avaient impressionnée. ◼ DOMINIQUE LUCAS Par Dominique Lucas, rédacteur des pages locales du Liahona Jeannine Bousseau, Adjointe aux affaires sociales de la ville, s’adresse aux jeunes pendant la cour d’honneur. La distinction suprême pour un tourneur-fraiseur de la branche de Blois F total de cinquante kilos. Une alliance magique de force et de finesse. Pour autant, frère Grither n’oublie pas ceux qui ont cru en lui et l’ont soutenu : Amélia, sa femme, Kévin, son fils, ses dévoués instructeurs au foyer, les membres de la branche, ses collègues de travail … et, bien sûr, le Seigneur : « J’ai souvent prié, je me suis rendu au Franck Grither devant son œuvre. temple pour être guidé dans mes choix, j’ai reçu plusieurs bénédictions de la prêtrise. Un jour où je me demandais comment j’allais m’en sortir, un dirigeant et ami m’a dit : ‘Mets le Seigneur en premier et le reste suivra.’ J’ai suivi ce conseil : je n’ai jamais travaillé le dimanche, j’ai honoré mon appel de conseiller dans la présidence des Jeunes-Gens de pieu, je n’ai manqué à aucun de mes devoirs. En retour, le Seigneur m’a abondamment béni. En fait, je considère que l’œuvre que j’ai réalisée n’est pas que de moi. » Aujourd’hui, pour Franck, le stress et les complexes ont disparu. Reste, au-delà de l’œuvre et de la distinction obtenue, le souvenir indélébile d’une belle expérience de dépassement de soi rendue possible par une quête obstinée de l’excellence. Un exemple sur lequel Cinquante kilos de toute beauté pour une méditer … ◼ œuvre parfaite. FRANCK GRITHER ranck Grither, quarante ans, membre de la branche de Blois, a toujours regretté de ne pas avoir poursuivi ses études. « J’aurais aimé avoir un bac pro ou un BTS mais je crois que je n’en avais pas les capacités. C’est quelque chose qui m’a toujours complexé », confie avec humilité celui qui vient d’être consacré Un des Meilleurs Ouvriers de France dans la catégorie outillage, prototypage mécanique option fraisage. Responsable depuis huit ans du service outillage et de la production mécanique au sein de d’une entreprise spécialisée dans l’usinage et la rectification des implants chirurgicaux, Franck est titulaire d’un CAP de tourneur-fraiseur et d’une mention complémentaire en commande numérique. Il est également maître d’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis de l’industrie. Il y a trois ans, désireux de se mesurer à ses pairs, il s’inscrit au concours Un des Meilleurs Ouvriers de France, concours réputé très difficile. Beaucoup de candidats abandonnent en cours de route, car cela requiert un investissement et une pugnacité énormes. Il le concède aujourd’hui, lorsqu’il s’est lancé dans l’aventure, il ne savait pas trop où il mettait les pieds. « C’est un engrenage, explique t-il. La dernière année, celle de la réalisation, j’y ai consacré environ huit cents heures, à raison de sept heures en moyenne par jour en semaine (avant et après le travail) et six heures le samedi, en plus de tous mes jours de congés. Il y a eu des moments de doute, de lassitude et même de découragement. C’était très dur mais, vers la fin, je me suis pris au jeu et j’ai vu que je pouvais réussir. Alors, je suis allé jusqu’au bout. » Le résultat est remarquable : acier, bronze, alu, l’empilage des cotes précises s’est transformé dans les mains de Franck Grither en un ballon ovale de toute beauté, formé de quinze pièces toutes articulées et s’assemblant au micron près, d’un poids FRANCK GRITHER Par Dominique Lucas, rédacteur des pages locales du Liahona D é c e m b r e 2 0 1 1 P5 LES SAINTS DES DERNIERS JOURS NOUS PARLENT « Je reconnus alors ma grand-mère maternelle » Par Josianne Poujade, Saint-Nazaire L bras ouverts. J’étais terrifiée : je me suis caché le visage dans les mains et me suis rallongée. Il y avait beaucoup de lumière autour d’elle. Elle m’a gentiment aidée à me rasseoir et a déposé un baiser sur mon front. J’ai alors reconnu ma grand-mère maternelle, qui avait cette habitude de nous embrasser quand nous étions petites. Elle m’expliqua qu’elle avait reçu l’autorisation spéciale de venir me voir, car de grandes épreuves m’attendaient. Elle me dit que si je n’avais pas fait les ordonnances pour elle (au temple de Salt Lake City, en 1972), elle et ses parents auraient dû attendre très longtemps. Ensuite, elle me parla des ancêtres pour lesquels j’avais fait les ordonnances et me les présenta un à un en mentionnant leurs noms, dates et lieux de naissance et le nom de leurs parents. À chaque fois, le défunt nommé s’avançait vers moi, les bras ouverts, et se présentait. En même temps, je voyais se dérouler devant mes yeux le film de sa vie et son environnement : la maison en terre battue, le mur en torchis, le toit en roseaux … comme si j’y étais. Cela défilait très vite mais j’avais le temps de tout voir et de tout comprendre. Au fur et à mesure, ma grandmère commentait : « celui-ci a accepté les ordonnances de MICHEL LETENDRE MICHEL LETENDRE e dix-huit octobre 1978, je me suis réveillée à cinq heures du matin ; mon mari dormait à poings fermés. « C’est fichu, me suis-je dit, à cette heure là, je ne me rendormirai plus. » Au même moment, j’ai entendu un bruit derrière moi ; je me suis retournée et j’ai vu une femme qui se tenait à cinquante centimètres au-dessus du sol, vêtue d’un corsage et d’une longue jupe blanche, légèrement froncée. Ses vêtements étaient d’un blanc immaculé, d’une pureté incomparable, et elle était très bien coiffée. J’étais assise sur mon lit, interloquée. La femme s’est alors approchée de moi, les Josianne Poujade (sur la moto) accompagnée d’une Dessin réalisé par Josianne Poujade. P6 L e L i a h o n a sœur de l’Église. COMMENT JE SAIS Message de la rédaction : Faites-nous part d’un problème que vous avez résolu en appliquant un principe de l’Évangile ou d’une expérience illustrant un principe de l’Évangile (300 mots maximum, écrits à la première personne, photo en plan rapproché, prénom, âge et ville.) Adressez votre article à votre correspondant pages locales. « Aujourd’hui je suis heureuse et en paix » Par Carmen Martinez, Neuchâtel À l’inverse de mon père, qui évitait les Églises, ma mère était croyante et m’a inculqué très tôt les bases de sa religion. Dieu le Père et son Fils, Jésus-Christ sont ainsi devenus mes amis et mes confidents. À l’âge de seize ans, alors que je lisais la Bible, j’ai reçu le témoignage du sacrifice expiatoire du Christ. Si je suis « restée debout » durant les épreuves de ma vie d’adulte, je le dois à Dieu et au Christ, respectivement mes Père et Ami. Lorsque je me confiais à eux, j’avais le cœur léger. En 2008, j’ai fréquenté une Église dont je suis devenue membre en 2010. J’ai alors promis à Dieu de le suivre là où il m’emmènerait et lui ai demandé de me façonner selon ses desseins, car j’avais une foi et une confiance inébranlables en lui. Entre temps, j’ai revu une connaissance qui m’a confié qu’elle était membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et j’ai eu un bref un contact avec les missionnaires. Lorsque les missionnaires m’ont recontactée, je me suis souvenue de leurs enseignements au sujet du temple. Cet endroit m’attirait. J’ai accepté de suivre leurs leçons. Je priais toujours, sans toutefois bien comprendre les réponses, jusqu’au jour où les missionnaires m’ont demandé ce que j’attendais d’eux. J’ai dû admettre que je n’en savais rien ! Je n’avais besoin ni de la Bible ni du Livre de Mormon : j’avais foi en Dieu et en JésusChrist et cela me suffisait. Du moins, c’est ce que je pensais … Un soir, après avoir prié, j’ai reçu la réponse tant attendue : Jacob 1. Il n’y a pas de livre Carmen de « Jacob » dans la Bible, mais Martinez dans le Livre de Mormon, oui. J’ai alors su que ce livre était vrai. Même si j’avais peur, je savais que c’était la vérité ! Je savais que mon Père céleste m’aimait, il venait de me le prouver une fois encore. Je me suis fait baptiser le douze mars 2011. Ce jour-là, j’ai eu le sentiment que non seulement mon Père À l’attention des Céleste était présent, nouveaux convertis : mais également ma Racontez brièvement les Mère céleste, qui circonstances de votre m’entourait de ses bras conversion, la manière remplis d’amour. J’ai dont vous avez acquis découvert et ressenti votre témoignage et l’influence qu’il a sur vous dans ma chair un flot aujourd’hui (300 mots de tendresse, un état maximum, écrits à la vivifiant, un cocon de première personne, photo compassion. Ce fut en plan rapproché, nom, une expérience magniprénom, ville). Adressez fique et inoubliable. À votre récit à votre corresprésent, je suis heupondant pages locales. reuse et en paix. ◼ PAOLA CHINCHILLA l’Évangile … celui-là reçoit l’enseignement en ce moment, il acceptera … ceux-ci ont vécu à l’époque de tel roi … ceux-ci ont connu des inondations … » Parlant d’une cousine éloignée, elle s’exclama : « elle n’a pas accepté l’Évangile, elle était du côté du diable, on ne peut rien faire pour elle ! » Avant que la vision se referme, tous mes ancêtres promirent de venir m’accueillir au moment de ma mort … Puis, le réveil a sonné. Il était sept heures du matin. Je venais de passer deux heures à converser avec mes aïeux ! Mon mari s’est réveillé, il n’avait rien vu ni rien entendu ! J’avais l’impression de revenir d’un autre monde : pendant deux ou trois jours, j’ai « flotté » hors de la réalité. Depuis cet événement, j’ai vécu de grandes épreuves : mon mari m’a quittée, me laissant seule et sans ressources avec quatre enfants, j’ai connu de graves problèmes de santé… Je dois reconnaître que ma grand-mère avait vu juste. ◼ D é c e m b r e 2 0 1 1 P7 Un communiqué de presse erroné corrigé en deux heures Par Dominique et Françoise Calmels, respectivement, directeur national de la Communication et responsable des médias. E n août dernier, le leader polygame Warren Jeffs, chef de la FLDS Church (Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Dernies Jours) a été condamné pour viol aux USA. De nombreux médias en France ont relayé cette information en le qualifiant de « Mormon polygame ». Rapidement, nous avons adressé à tous les médias concernés, dont l’agence internationale REUTERS, une demande de correction accompagnée du communiqué officiel de l’Église ci-dessous. Deux heures plus tard, preuve de la bonne volonté des médias, l’agence Reuters publiait un nouveau communiqué où l’expression « mormon polygame » avait disparu et la phrase suivante ajoutée : « L’Association française de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a tenu à faire savoir de son côté que Warren Jeffs ‘n’a aucun lien, ni n’est associé d’aucune façon, officielle ou informelle, avec l’Église’, organisation qui a de son côté ‘aboli la pratique de la polygamie en 1890’. » Extrait du communiqué de presse officiel de l’Eglise : P8 L e L i a h o n a « Warren Jeffs n’est pas un Mormon Warren Jeffs n’est pas et n’a jamais été membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Par ailleurs, il n’a aucun lien, ni n’est associé d’aucune façon, officielle ou officieuse, avec l’Église. Les Mormons ne pratiquent pas la polygamie L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a aboli la pratique de la polygamie en 1890. Voir la déclaration du président Hinckley à ce sujet : http:// www.eglisedejesuschrist.fr/ a-propos-de-l-eglise/questionsles-plus-frequentes/questionsde-societe.html#c306 Il n’y a pas de « Mormon Fondamentaliste » ou de « Secte Mormone » Le terme « Mormon » est un surnom communément donné aux membres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. « Les Mormons Fondamentalistes » ou « les Sectes Mormones » n’existent pas. Le terme approprié pour décrire ces groupes polygames est « sectes polygames ». L’inclusion du terme « Mormon » est mensongère et inappropriée. ◼ VOS CORRESPONDANTS DE PIEU/DISTRICT • Pieu d’Angers : Chantal Arnaud [email protected] • Pieu de Bordeaux : Maud Tran [email protected] • Pieu de Bruxelles : Claude Bernard [email protected] • Pieu de Genève : Monique Mueller [email protected] • Pieu de Lausanne : Isabelle De Reynier [email protected] • Pieu de Lille : Anne-Charlotte Kugler [email protected] • District de Lorient : Danièle Colliot [email protected] • Pieu de Lyon : Pascale Vincent [email protected] • Pieu de Nancy : Rémi Mangeat [email protected] • Pieu de Nice : Jacques Faudin [email protected] • Pieu de Paris : Marie-Chantal Gérard [email protected] • Pieu de Paris-Est : Gérard Joly [email protected] • Pieu de Toulouse : Sylvie Sordes [email protected] Rédacteur des pages locales du Liahona : Dominique Lucas [email protected] ◼ EUROPE AREA (FRENCH) COMMUNIQUER SUR L’ÉGLISE