Pages locales d`Europe francophone

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Pages locales d’Europe francophone
MESSAGE DES DIRIGEANTS DE L’INTERRÉGION
NOUVELLES LOCALES
Le plus grand don
EFY 2011 :
« Crois, Espère,
Persévère »
Par Craig T. Wright, Angleterre
Soixante-dix d’interrégion
A
près que Léhi a eu sa
vision merveilleuse,
Néphi a cherché à
connaître la signification de l’arbre que son père a vu. L’ange lui
a montré une glorieuse vision :
« Et je regardai et vis de nouveau la vierge portant un enfant
dans ses bras. Et l’ange me dit :
Vois l’Agneau de Dieu, oui, le
Fils du Père éternel ! Connais-tu
la signification de l’arbre que
ton père a vu ? Et je lui répondis, disant : Oui, c’est l’amour
de Dieu, qui se répand dans le
cœur des enfants des hommes ;
c’est pourquoi, c’est la plus désirable de toutes les choses. Et il
me parla, disant : Oui, et la plus
joyeuse pour l’âme 1. »
Jeffrey R. Holland a fait la
remarque suivante : « La naissance, la vie, la mort, l’expiation
et la résurrection du Christ …
étaient des éléments étroitement liés de l’amour de Dieu
qui se répand ‘dans le cœur des
enfants des hommes’, qui était
‘la plus désirable de toutes les
choses’… la plus joyeuse pour
l’âme, … le plus grand de tous
les dons de Dieu 2.’ »
J’ai moi-même ressenti
personnellement son amour
lorsque j’étais au service des
autres. J’ai appris que la plus
grande œuvre que nous puissions faire est de rechercher les
gens, individuellement, « d’aller
au secours des faibles,
de fortifier les mains
languissantes et d’affermir les genoux qui
chancellent 3. »
En réfléchissant à
mes appels d’évêque,
de président de pieu et
maintenant de soixantedix, je témoigne que ce
sont les gens dont nous avons
pu toucher la vie qui deviennent
le patrimoine du service rendu !
C’est la lumière céleste que l’on
voit dans leurs yeux pleins de
larmes lorsqu’ils s’agenouillent
en prière, c’est l’amour que l’on
ressent pour quelqu’un qui s’est
perdu et qui revient dans la
bergerie !
En cette période sacrée de
l’année, j’invite chacun d’entre
vous à réfléchir à l’aide de la
prière, à quelqu’un qu’il peut
secourir et à lancer une invitation sincère avec foi, une personne à la fois … afin qu’elle
« [vienne] au Christ et soit rendue
parfaite en lui 4 » …
Je promets que, si nous suivons cette invitation, nous ressentirons le don le plus désirable
et le plus joyeux pour l’âme, le
don de l’amour de Dieu ! ◼
NOTES
1. 1 Néphi 11:20-23 italiques ajoutés.
2. Christ and the New Covenant,
Jeffrey R. Holland.
3. Voir D&A 81:5.
4. Moroni 10:32.
Par Pascale Vincent
T
Pages locales du Liahona, Lyon
Craig T. Wright,
soixante-dix
de l’interrégion
d’Europe
el était le thème de la
troisième conférence de
jeunesse multi pieux EFY
qui a réuni, du 18 au 23 juillet
à Lamoura, trois cent trente six
jeunes venus principalement des
pieux de Bruxelles, Paris, ParisEst, Lille, Nancy et Angers ainsi
que du district de Lorient.
Témoignages :
Frédéric et Françoise Babin,
couple dirigeant de la session
« E.F.Y. » Trois lettres qui symbolisent un moment « magique
» pour tous ceux qui ont eu la
bénédiction de participer à cette
conférence. En étudiant et en
exprimant nos sentiments sur
l’importance d’être honnêtes,
fidèles, chastes, bienveillants
et vertueux (treizième article
de foi), nous avons ressenti le
pouvoir qu’il y a à faire du bien
à tous les hommes par le biais
du service et d’être aimables
en toutes circonstances. Nous
avons aussi exprimé nos difficultés à lutter contre les tentations
et mieux compris l’importance
du pouvoir de la foi, de l’espérance pour persévérer, même
lorsque, tombés très bas, nous
avons le sentiment de ne pas
pouvoir nous redresser. Nous
D é c e m b r e 2 0 1 1 P1
PASCALE VINCENT
avons eu la bénédiction d’entendre les jeunes en témoigner et
leurs larmes traduisaient l’amour
qu’ils ont pour notre Sauveur et
Seigneur Jésus Christ et notre
Père céleste. Nous avons été
témoins de la manifestation du
Saint-Esprit qui amène le changement de cœur. Nous avons vu
leur visage empreint de l’image
du Christ. Nous prions sincèrement notre Père céleste de nous
aider tous, parents, à élever,
dans tous les sens du terme,
les enfants qu’il nous confie
pour qu’ils puissent réaliser leur
potentiel divin. Nous le faisons
au nom de Jésus Christ, amen.
Kevin Herbin, conseiller EFY
EFY est assurément un
programme inspiré. J’ai été le
témoin de l’amorce de réels
P2 L e L i a h o n a
changements de cœur pendant
cette semaine chez de nombreux jeunes. Moi aussi, j’ai
amorcé un changement de cœur
et mieux compris la nature de la
charité et l’enseignement du prophète Alma lorsqu’il nous invite
à porter les fardeaux les uns les
autres (Mosiah 18). Pour moi,
le vrai miracle d’EFY, c’est de
voir ces jeunes s’engager dans le
Royaume en reconnaissant leurs
erreurs passées pour certains
ou en prenant, pour d’autres, la
ferme résolution de prêcher au
monde l’Évangile de vérité et
d’être actifs dans l’Évangile.
Claire Civet, maman
(paroisse de Nancy)
Quand j’ai retrouvé ma fille à
la fin de la conférence, bien que
fatiguée, ses yeux pétillaient de
La compagnie
“Nobles et
Grands”
joie, d’émerveillement et d’une
richesse spirituelle inhabituelle.
À peine arrivée à la maison,
elle a tenu à ce que nous nous
asseyons pendant plus de deux
heures pour nous raconter chaque minute de ces cinq jours.
Cette semaine a laissé une
empreinte indélébile dans son
cœur. Elle a changé de comportement. Elle s’investit beaucoup plus dans les travaux du
quotidien et, chaque lundi soir,
c’est elle qui nous instruit lors
de la soirée familiale en faisant
la leçon à l’aide du DVD reçu
lors d’EFY. Nous avons déjà
eu deux très bonnes discussions à travers les thèmes
de « L’utilisation judicieuse du
temps » et « Devenir ». Son témoignage a grandi. Elle m’a avoué
vivre de moins en moins sous
(De gauche à
PASCALE VINCENT
une lumière d’emprunt, persuadée par elle-même que l’Evangile
est vrai. Elle fait de meilleurs
choix et est plus vigilante à
suivre les recommandations
de « Jeunes, soyez forts ». Les
enseignements qu’elle a reçus se
distillent petit à petit au plus profond de son âme. Je vois là les
prémices d’une vraie conversion
chez une jeune fille née dans
une famille membre de l’Église.
droite) : Ruben
Dawagne,
Pierre Arnault,
Samuel
Stoumont,
Jonathan Doit,
Régis Montulet,
Maxime Thelier
Joseph E., 14 ans,
paroisse de Troyes
Célestine J., 16 ans, Nantes
J’ai ressenti l’Esprit comme
jamais auparavant. Cela a fortifié
mon témoignage que Dieu vit
et que Jésus-Christ a souffert à
(De gauche
à droite) :
Rachel Gysler,
Mathilde
Leroux, Marie
PASCALE VINCENT
En arrivant à EFY, j’avais un
témoignage de la véracité du
Livre de Mormon et de l’existence de Dieu et de son Fils
Jésus Christ. Mais pendant cette
semaine, j’ai reçu le témoignage
de la manifestation du Saint
Esprit. Pendant deux heures, lors
de la réunion de témoignage,
mon cœur battait plus fort que
d’habitude. Je ressentais une
grande chaleur et une voix qui
me disait : « Vas-y, vas-y ». Mon
témoignage est plus fort grâce à
EFY. J’ai aussi appris à me faire un
festin des Écritures. Je sais que je
dois continuer à lire les Écritures
et à prier pour conserver l’esprit
de cette merveilleuse conférence.
Je témoigne que Jésus Christ est
notre Sauveur, qu’il nous aime et
veut le meilleur pour nous. C’est
mon témoignage. Au nom de
Jésus Christ, amen.
Lebaron, Louise
Welche, Manon
Poznanski
Gethsémané pour nous. Rien
n’est plus beau ni plus grand que
leur amour pour nous. C’est pour
nous qu’ils ont préparé le plan
du salut. Ils ont pensé à chaque
détail et à chaque esprit qui allait
venir sur terre. Je sais qu’ils m’aiment pour ce que je suis et qu’ils
souhaitent que je retourne en
leur présence. Et pour que cela
soit possible, je dois faire de mon
mieux et m’améliorer. ◼
D é c e m b r e 2 0 1 1 P3
Mise en valeur du château de l’Etenduère (Vendée)
par des scouts de la Prêtrise d’Aaron
D
P4 L e L i a h o n a
DOMINIQUE LUCAS
Les scouts de la Prêtrise d’Aaron et leurs dirigeants.
La « chenille » : évacuation des ronces vers la benne municipale.
DOMINIQUE LUCAS
u onze au quinze juillet 2011, trente-cinq
scouts de la Prêtrise d’Aaron âgés de douze
à dix-huit ans des troupes Jules Vernes
(pieu d’Angers) et d’Aboville de Kerguelen (district
de Lorient) se sont retrouvés à l’occasion d’un
projet de service au château de l’Etenduère, site
historique majeur des Herbiers (Vendée). Le projet
avait été initié quelques mois plus tôt lors de mini
camps pères-fils et d’une activité « mains serviables » de pieu.
Depuis une vingtaine d’années, la végétation
avait largement repris ses droits à la haute cour
du château. Les scouts ont donc proposé à la ville
de remettre en valeur ce site d’environ deux mille
cinq cents mètres carrés, en dégageant et en évacuant ronces, taillis et végétation dense, et ainsi de
permettre à la population de redécouvrir ce haut
lieu de l’histoire de leur ville.
Grâce à un travail acharné, les jeunes scouts,
aidés de leurs dirigeants, ont pu mener à terme un
projet à priori très ambitieux – huit-cents heures/
homme, dont six-cents par les seuls scouts –
compte tenu de la taille du groupe. Un de leurs
dirigeants a confié : « Ils ont montré une énergie
insoupçonnée. Nous sommes tellement fiers
d’eux. C’est très impressionnant ! »
C’est une tradition bien établie chez les scouts
du Grand Ouest que de se mettre au service de
la préservation du patrimoine. Le programme
des jeunes gens de la Prêtrise d’Aaron apprend,
entre autres, aux jeunes à se rendre utiles et à
faire preuve de civisme dans leurs quartiers,
villes et villages. À travers ce type de projet c’est
la valeur du service désintéressé qui leur est
enseignée.
Le camp s’est achevé par une cour d’honneur,
au cours de laquelle Jeanine Bousseau, Adjointe
aux affaires sociales de la ville, a dit combien les
valeurs d’effort, de service et de respect montrées
par les jeunes l’avaient impressionnée. ◼
DOMINIQUE LUCAS
Par Dominique Lucas, rédacteur des pages locales du Liahona
Jeannine Bousseau, Adjointe aux affaires sociales de la ville, s’adresse
aux jeunes pendant la cour d’honneur.
La distinction suprême pour un
tourneur-fraiseur de la branche de Blois
F
total de cinquante kilos.
Une alliance magique
de force et de finesse.
Pour autant, frère
Grither n’oublie pas
ceux qui ont cru en lui
et l’ont soutenu : Amélia,
sa femme, Kévin, son
fils, ses dévoués instructeurs au foyer, les
membres de la branche,
ses collègues de travail … et, bien sûr, le
Seigneur : « J’ai souvent
prié, je me suis rendu au Franck Grither devant son œuvre.
temple pour être guidé
dans mes choix, j’ai reçu plusieurs bénédictions de
la prêtrise. Un jour où je me demandais comment
j’allais m’en sortir, un dirigeant et ami m’a dit : ‘Mets
le Seigneur en premier et le reste suivra.’ J’ai suivi
ce conseil : je n’ai jamais travaillé le dimanche, j’ai
honoré mon appel de conseiller dans la présidence
des Jeunes-Gens de pieu, je n’ai manqué à aucun
de mes devoirs. En retour, le Seigneur m’a abondamment béni. En fait, je considère que l’œuvre
que j’ai réalisée n’est pas
que de moi. »
Aujourd’hui, pour
Franck, le stress et les
complexes ont disparu.
Reste, au-delà de l’œuvre et de la distinction
obtenue, le souvenir
indélébile d’une belle
expérience de dépassement de soi rendue
possible par une quête
obstinée de l’excellence.
Un exemple sur lequel
Cinquante kilos de toute beauté pour une
méditer … ◼
œuvre parfaite.
FRANCK GRITHER
ranck Grither, quarante ans, membre de la
branche de Blois, a toujours regretté de ne
pas avoir poursuivi ses études. « J’aurais aimé
avoir un bac pro ou un BTS mais je crois que je
n’en avais pas les capacités. C’est quelque chose
qui m’a toujours complexé », confie avec humilité
celui qui vient d’être consacré Un des Meilleurs
Ouvriers de France dans la catégorie outillage,
prototypage mécanique option fraisage.
Responsable depuis huit ans du service outillage
et de la production mécanique au sein de d’une
entreprise spécialisée dans l’usinage et la rectification des implants chirurgicaux, Franck est titulaire
d’un CAP de tourneur-fraiseur et d’une mention
complémentaire en commande numérique. Il est
également maître d’apprentissage dans un centre
de formation d’apprentis de l’industrie.
Il y a trois ans, désireux de se mesurer à ses
pairs, il s’inscrit au concours Un des Meilleurs
Ouvriers de France, concours réputé très difficile. Beaucoup de candidats abandonnent en
cours de route, car cela requiert un investissement et une pugnacité énormes. Il le concède
aujourd’hui, lorsqu’il s’est lancé dans l’aventure,
il ne savait pas trop où il mettait les pieds. « C’est
un engrenage, explique t-il. La dernière année,
celle de la réalisation, j’y ai consacré environ
huit cents heures, à raison de sept heures en
moyenne par jour en semaine (avant et après le
travail) et six heures le samedi, en plus de tous
mes jours de congés. Il y a eu des moments de
doute, de lassitude et même de découragement.
C’était très dur mais, vers la fin, je me suis pris au
jeu et j’ai vu que je pouvais réussir. Alors, je suis
allé jusqu’au bout. »
Le résultat est remarquable : acier, bronze, alu,
l’empilage des cotes précises s’est transformé dans
les mains de Franck Grither en un ballon ovale de
toute beauté, formé de quinze pièces toutes articulées et s’assemblant au micron près, d’un poids
FRANCK GRITHER
Par Dominique Lucas, rédacteur des pages locales du Liahona
D é c e m b r e 2 0 1 1 P5
LES SAINTS DES DERNIERS JOURS NOUS PARLENT
« Je reconnus alors ma grand-mère maternelle »
Par Josianne Poujade, Saint-Nazaire
L
bras ouverts. J’étais terrifiée : je
me suis caché le visage dans
les mains et me suis rallongée.
Il y avait beaucoup de lumière
autour d’elle. Elle m’a gentiment
aidée à me rasseoir et a déposé
un baiser sur mon front. J’ai
alors reconnu ma grand-mère
maternelle, qui avait cette habitude de nous embrasser quand
nous étions petites.
Elle m’expliqua qu’elle avait
reçu l’autorisation spéciale de
venir me voir, car de grandes
épreuves m’attendaient. Elle me
dit que si je n’avais pas fait les
ordonnances pour elle (au temple de Salt Lake City, en 1972),
elle et ses parents auraient dû
attendre très longtemps. Ensuite,
elle me parla des ancêtres pour
lesquels j’avais fait les ordonnances et me les présenta un à
un en mentionnant leurs noms,
dates et lieux de naissance et le
nom de leurs parents. À chaque
fois, le défunt nommé s’avançait
vers moi, les bras ouverts, et se
présentait. En même temps, je
voyais se dérouler devant mes
yeux le film de sa vie et son
environnement : la maison en
terre battue, le mur en torchis, le
toit en roseaux … comme si j’y
étais. Cela défilait très vite mais
j’avais le temps de tout voir et
de tout comprendre.
Au fur et à mesure, ma grandmère commentait : « celui-ci
a accepté les ordonnances de
MICHEL LETENDRE
MICHEL LETENDRE
e dix-huit octobre 1978,
je me suis réveillée à cinq
heures du matin ; mon mari
dormait à poings fermés. « C’est
fichu, me suis-je dit, à cette heure
là, je ne me rendormirai plus. »
Au même moment, j’ai entendu
un bruit derrière moi ; je me suis
retournée et j’ai vu une femme
qui se tenait à cinquante centimètres au-dessus du sol, vêtue
d’un corsage et d’une longue
jupe blanche, légèrement froncée. Ses vêtements étaient d’un
blanc immaculé, d’une pureté
incomparable, et elle était très
bien coiffée.
J’étais assise sur mon lit,
interloquée. La femme s’est
alors approchée de moi, les
Josianne Poujade (sur la moto) accompagnée d’une
Dessin réalisé par Josianne Poujade.
P6 L e L i a h o n a
sœur de l’Église.
COMMENT JE SAIS
Message de la rédaction :
Faites-nous part d’un problème que vous avez résolu
en appliquant un principe
de l’Évangile ou d’une expérience illustrant un principe
de l’Évangile (300 mots
maximum, écrits à la première
personne, photo en plan rapproché, prénom, âge et ville.)
Adressez votre article à votre
correspondant pages locales.
« Aujourd’hui je suis heureuse et en paix »
Par Carmen Martinez, Neuchâtel
À
l’inverse de mon père,
qui évitait les Églises, ma
mère était croyante et
m’a inculqué très tôt les bases
de sa religion. Dieu le Père et
son Fils, Jésus-Christ sont ainsi
devenus mes amis et mes confidents. À l’âge de seize ans, alors
que je lisais la Bible, j’ai reçu le
témoignage du sacrifice expiatoire du Christ.
Si je suis « restée debout »
durant les épreuves de ma vie
d’adulte, je le dois à Dieu et au
Christ, respectivement mes Père
et Ami. Lorsque je me confiais à
eux, j’avais le cœur léger.
En 2008, j’ai fréquenté une
Église dont je suis devenue
membre en 2010. J’ai alors
promis à Dieu de le suivre là
où il m’emmènerait et lui ai
demandé de me façonner selon
ses desseins, car j’avais une
foi et une confiance inébranlables en lui. Entre temps, j’ai
revu une connaissance qui m’a
confié qu’elle était membre
de l’Église de Jésus-Christ des
Saints des Derniers Jours et j’ai
eu un bref un contact avec les
missionnaires.
Lorsque les missionnaires
m’ont recontactée, je me suis
souvenue de leurs enseignements au sujet du temple. Cet
endroit m’attirait. J’ai accepté
de suivre leurs leçons. Je priais
toujours, sans toutefois bien
comprendre les réponses, jusqu’au jour où les missionnaires
m’ont demandé ce
que j’attendais d’eux.
J’ai dû admettre que
je n’en savais rien ! Je
n’avais besoin ni de
la Bible ni du Livre de
Mormon : j’avais foi
en Dieu et en JésusChrist et cela me suffisait. Du moins, c’est
ce que je pensais …
Un soir, après
avoir prié, j’ai reçu la
réponse tant attendue :
Jacob 1. Il n’y a pas de livre
Carmen
de « Jacob » dans la Bible, mais
Martinez
dans le Livre de Mormon, oui.
J’ai alors su que ce livre était
vrai. Même si j’avais peur, je
savais que c’était la vérité ! Je
savais que mon Père céleste
m’aimait, il venait de me le
prouver une fois encore.
Je me suis fait baptiser le
douze mars 2011. Ce jour-là,
j’ai eu le sentiment que non
seulement mon Père
À l’attention des
Céleste était présent,
nouveaux convertis :
mais également ma
Racontez brièvement les
Mère céleste, qui
circonstances de votre
m’entourait de ses bras
conversion, la manière
remplis d’amour. J’ai
dont vous avez acquis
découvert et ressenti
votre témoignage et
l’influence qu’il a sur vous
dans ma chair un flot
aujourd’hui (300 mots
de tendresse, un état
maximum, écrits à la
vivifiant, un cocon de
première personne, photo
compassion. Ce fut
en plan rapproché, nom,
une expérience magniprénom, ville). Adressez
fique et inoubliable. À
votre récit à votre corresprésent, je suis heupondant pages locales.
reuse et en paix. ◼
PAOLA CHINCHILLA
l’Évangile … celui-là reçoit
l’enseignement en ce moment,
il acceptera … ceux-ci ont vécu
à l’époque de tel roi … ceux-ci
ont connu des inondations … »
Parlant d’une cousine éloignée,
elle s’exclama : « elle n’a pas
accepté l’Évangile, elle était du
côté du diable, on ne peut rien
faire pour elle ! »
Avant que la vision se
referme, tous mes ancêtres
promirent de venir m’accueillir
au moment de ma mort … Puis,
le réveil a sonné. Il était sept
heures du matin. Je venais de
passer deux heures à converser
avec mes aïeux ! Mon mari s’est
réveillé, il n’avait rien vu ni rien
entendu ! J’avais l’impression
de revenir d’un autre monde :
pendant deux ou trois jours, j’ai
« flotté » hors de la réalité.
Depuis cet événement, j’ai
vécu de grandes épreuves : mon
mari m’a quittée, me laissant
seule et sans ressources avec
quatre enfants, j’ai connu de graves problèmes de santé… Je dois
reconnaître que ma grand-mère
avait vu juste. ◼
D é c e m b r e 2 0 1 1 P7
Un communiqué de presse
erroné corrigé en deux heures
Par Dominique et Françoise Calmels, respectivement, directeur
national de la Communication et responsable des médias.
E
n août dernier, le leader
polygame Warren Jeffs,
chef de la FLDS Church
(Église fondamentaliste de
Jésus-Christ des Saints des
Dernies Jours) a été condamné
pour viol aux USA. De nombreux médias en France ont
relayé cette information en
le qualifiant de « Mormon
polygame ».
Rapidement, nous avons
adressé à tous les médias
concernés, dont l’agence
internationale REUTERS, une
demande de correction accompagnée du communiqué officiel
de l’Église ci-dessous.
Deux heures plus tard,
preuve de la bonne volonté
des médias, l’agence Reuters
publiait un nouveau communiqué où l’expression « mormon
polygame » avait disparu et la
phrase suivante ajoutée :
« L’Association française
de l’Église de Jésus-Christ
des Saints des Derniers Jours
a tenu à faire savoir de son
côté que Warren Jeffs ‘n’a
aucun lien, ni n’est associé
d’aucune façon, officielle ou
informelle, avec l’Église’, organisation qui a de son côté ‘aboli
la pratique de la polygamie en
1890’. »
Extrait du communiqué de
presse officiel de l’Eglise :
P8 L e L i a h o n a
« Warren Jeffs n’est pas un
Mormon
Warren Jeffs n’est pas et
n’a jamais été membre de
l’Église de Jésus-Christ des
Saints des Derniers Jours.
Par ailleurs, il n’a aucun lien,
ni n’est associé d’aucune façon,
officielle ou officieuse, avec
l’Église.
Les Mormons ne pratiquent
pas la polygamie
L’Église de Jésus-Christ
des Saints des Derniers
Jours a aboli la pratique de
la polygamie en 1890. Voir
la déclaration du président
Hinckley à ce sujet : http://
www.eglisedejesuschrist.fr/
a-propos-de-l-eglise/questionsles-plus-frequentes/questionsde-societe.html#c306
Il n’y a pas de « Mormon
Fondamentaliste » ou de « Secte
Mormone »
Le terme « Mormon » est
un surnom communément
donné aux membres de l’Eglise
de Jésus-Christ des Saints
des Derniers Jours. « Les
Mormons Fondamentalistes »
ou « les Sectes Mormones »
n’existent pas. Le terme approprié pour décrire ces groupes
polygames est « sectes polygames ». L’inclusion du terme
« Mormon » est mensongère
et inappropriée. ◼
VOS CORRESPONDANTS
DE PIEU/DISTRICT
• Pieu d’Angers :
Chantal Arnaud
[email protected]
• Pieu de Bordeaux :
Maud Tran
[email protected]
• Pieu de Bruxelles :
Claude Bernard
[email protected]
• Pieu de Genève :
Monique Mueller
[email protected]
• Pieu de Lausanne :
Isabelle De Reynier
[email protected]
• Pieu de Lille :
Anne-Charlotte Kugler
[email protected]
• District de Lorient :
Danièle Colliot
[email protected]
• Pieu de Lyon :
Pascale Vincent
[email protected]
• Pieu de Nancy :
Rémi Mangeat
[email protected]
• Pieu de Nice :
Jacques Faudin
[email protected]
• Pieu de Paris :
Marie-Chantal Gérard
[email protected]
• Pieu de Paris-Est :
Gérard Joly
[email protected]
• Pieu de Toulouse :
Sylvie Sordes
[email protected]
Rédacteur des pages locales du Liahona :
Dominique Lucas [email protected] ◼
EUROPE AREA (FRENCH)
COMMUNIQUER SUR L’ÉGLISE