la goutte epaisse, la methode qbc, la sonde a adn, la
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ETUDE COMPARATIVE DE CINQ METHODES DE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU PALUDISME : LA GOUTTE EPAISSE, LA METHODE QBC, LA SONDE A ADN, LA PCR ET LE PARASIGHT F TEST O. GAYE*, G. MC LAUGHLIN**, M. DIOUF*, S. DIALLO* RESUME 22 échantillons sanguins ont été analysés par la goutte épaisse, la méthode QBC, la PCR, la sonde à ADN et le ParaSight F test qui détecte l’antigène histidine rich Protein II de Plasmodium falciparum. Le ParaSight F test a trouvé les mêmes échantillons positifs en goutte épaisse avec une correspondance entre l’intensité des réactions colorimétriques et les densités parasitaires. Le QBC et la PCR ont détecté en plus les parasites au niveau d’un échantillon non trouvé positif par les 2 autres et la PCR a trouvé positif en plus un échantillon non détecté par les 3 autres. Les différentes méthodes ont aussi été comparées selon l’équipement et les réactifs utilisé d’une part, et d’autre part selon la rapidité de leur réalisation. Le ParaSight II peut ainsi être utile dans les zones où P. falciparum est l’espèce dominante, où le paludisme peut revêtir des allures épidémiques et où un examen microscopique de qualité n’est pas réalisable. La persistance de l’antigénémie après guérison et sa monospécificité vis-à-vis de P. falciparum constituent des inconvénients majeurs. Au vu des avantages et inconvénients des dif f é re n t s tests, la goutte épaisse demeure pour le moment le test le plus approprié. Mots-clés : Goutte épaisse, QBC, PCR, Sonde ADN, ParaSight F test, paludisme. ABSTRACT A comparison of thick smears, QBC malaria, Enzymelinked DNA, PCR and the ParaSight F assay in Plasmodium falciparum diagnosis A battery of 22 blood samples from Senegal was analysed using thick smear microspcopy, QBC malaria analysis, PCR, Enzyme-linked synthetic DNA, and the * Service de Parasitologie, Faculté de Médecine, UCAD, Dakar, Sénégal. ** Department of pathology and laboratory Medicine, Indiana University School of Medicine. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (4) new Becton Dickinson ParaSight F test which detect the histidine rich protein II antigen of Plasmodium falciparum. The ParaSight F test detected the same positive samples as were detected by thick smear m i c roscopy with general agreement between signal intensities and parasite densities. One additional positive sample was detected both by QBC analysis and the PCR detected two additional samples not detected by the other methods. the enzyme-linked DNA probe assay fail to detect one low positive sample. Assays were also compared with regard to the expense of equipment ad reagents and speed and ease of use. The rapid ParaSight F test can be performed with minimal training and may be specially usefull in areas where P. falciparum is the predominant malaria species, in epidemic malaria regions, and where skilled microscopy is not readily available. Key-words : Thick-smear, QBC, PCR, Enzyme-linked DNA, ParaSight F test, Malaria. I - INTRODUCTION Le paludisme demeure la plus importante maladie parasitaire, responsable environ d’un million de décès chaque année. L’augmentation de la morbidité et des souches de Plasmodium falciparum chimiorésistantes incitent à améliorer les méthodes de diagnostic de la parasitose. L’examen microscopique des étalement sanguins est la méthode de choix. D’autres techniques sont en train d’être évaluées : les sondes à ADN (1, 3, 5, 8, 11, 12), la PCR (2, 4, 9, 13), la méthode QBC (10) et le ParaSight F test mis au point par les laboratoires Becton Dickinson. Ce dernier détecte l’antigène Histidine Rich Protein sécrété au cours de l’accès palustre ; c’est une réaction qui utilise des anti- ETUDE COMPARATIVE… corps spécifiques et l’antigène est révélé sur une bandelette sous forme d’une coloration rose. La plupart des études n’ont pas comparé plus de 3 techniques entre elles. Le but de celle-ci était de comparer en même temps 5 méthodes de diagnostic du paludisme à Plasmodium falciparum en prenant tour à tour chacune comme méthode de référence, la goutte épaisse, le QBC, la PCR, une sonde à ADN et le ParaSight F test. II - PATIENTS, MATERIELS ET METHODES Au cours du mois d’août 1993, 22 patients présentant des signes évocateurs de paludisme ont été recrutés dans un dispensaire de Pikine situé dans la banlieue de Dakar au Sénégal. Les âges des patients répartis en 14 femmes et 8 hommes variaient de 18 à 55 ans. Des prélèvements de sang à la pulpe du doigt ont été réalisés pour la confection de gouttes épaisses. Après coloration au Giemsa et identification des plasmodium, la densité parasitaire a été calculée sur la base de 8000 leucocytes par µl. Pour le test QBC, le sang recueilli sur un tube à hématocrite contenant de l’acridine orange (tube QBC) est ensuite centrifugé à 12000 t/mn pendant 5 mn puis l’identification est faite par lecture au microscope à fluorescence (10). La PCR a été réalisée selon le protocole suivant : Après extraction à partir de 100 microlitres de sang par la méthode Isoquick (Bio101, San Diego) l’ADN est ensuite resuspendue dans 100 microlitres d’une solution 0,1 TE puis dilué au dixième dans de l’eau. chaque tube d’amplification contient 3 microlitres du DNA dilué, 10 microlitres de tampon de réaction 10X (100 mM tris à pH 8, 500 mM KCL, 15 mM Mgcl2), 5 microlitres de chaque amorce, 18 AP853 et 18AP1488 obtenus à partir d’une séquence spécifique de l’ADN ribosomal du groupe des Apicomplexa, 61,5 microlitres H2O stérile, 0,5 unités de polymérase et 2 microlitres de dNTP (Kit Perkin Elmer Cetus). Une phase initiale de dénaturation pendant 2 minutes à 94° suivie de 30 cycles comprenant chacun 3 étapes : 1 minute de dénaturation, 1 minute d’hybridation à 58° et 1 minute d’élongation à 72°. Une phase d’élongation supplémentaire à 72° pendant 5 minutes termine l’amplification. Les pro- 245 duits amplifiés (600 bp) sont révélés par électrophorèse sur gel d’agarose à 2 % et photographiés en immunofluorescence après coloration à l’éthidium bromide (13). L’extrême sensibilité de la PCR peut aboutir à des faux positifs ; aussi un témoin négatif a été ajouté dans la série des prélèvements à examiner. La sonde à ADN : Une sonde synthétique de DNA couplée à la phosphatase alcaline (PFR1-AP) est utilisée (11). 2 séries d’échantillons de sang sont mis en contact avec la sonde et la réaction est révélée par coloration du filtre par le NBT/BCIP ou par chemiluminescence utilisant 0,1 mg/ml de Lumiphos 540 (Tropix) et le film rayon X. L’intensité des réactions positives a été établie selon une échelle allant de 0 à 4 + (11). ParaSight F test : Suivant les instructions du fabricant 50 microlitres de sang total de chaque échantillon sont mélangés avec 3 gouttes d’une solution hémolysante. Une goutte de ce sang hémolysé et filtré déposée à la base de bandelettes contenant des anticorps monoclonaux spécifiques antihistidine II, puis une goutte d’un agent de révélation contenant des liposomes est ajoutée. La positivité du test est affirmée par l’apparition d’une ligne rose à la base des bandelettes. L’intensité de la coloration est déterminée suivant une échelle de 0 à 4+. Une coloration de contrôle identifiable au niveau des bandelettes témoigne de la bonne réalisation du test. Analyse statistique : La sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positives et négatives et la concordance entre les différents test ont été calculées en utilisant successivement chacune des techniques comme méthode de référence. III - RESULTATS 10 échantillons ont été retrouvés positifs avec présence de P. falciparum à des parasitémies variant de 2156 à 164.160 parasites par microlitre (tableau I). Goutte épaisse 10 échantillons ont été retrouvés positifs avec présence de P. falciparum à des parasitémies variant de 2156 à 164.160 parasites par microlitres (Tableau I). Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (4) O. GAYE, G. MC LAUGHLIN, M. DIOUF, S. DIALLO 246 Tableau I : Comparaison de 5 tests pour le diagnostic du paludisme Echantillon Parasitémie QBC PCR Parasight PFR1- AP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 25,360 121,920 81,440 54,000 2,156 164,160 41,200 49,000 40,880 121,440 - + + + + + + + + + + nd - + + + + + + + + + + + + + - 2+ 3+ 3+ 4+ 1+ 2+ 2+ 4+ 4+ 1+ - 2+ 4+ 4+ 4+ 1+ 4+ 3+ 3+ 3+ - QBC Sur les 21 échantillons examinés (un récolté sans anticoagulant n’ayant pu être examiné faute de buffy coat), 9 soit 43 % ont été retrouvés positifs aussi bien par goutte épaisse que par QBC et 11 soit 52 % étaient négatifs avec les 2 méthodes. Un échantillon retrouvé positif par QBC et négatif avec la goutte épaisse a été identifié positif avec la PCR. Si la goutte épaisse est prise comme méthode de référence, la sensibilité du QBC était de 100 %, la spécificité de 92 %, la valeur prédictive positive de 90 %, la valeur prédictive négative de 100 % et la concordance avec la goutte épaisse de 95 %. PCR 10 échantillons sur les 22 soit 45 % étaient positifs en goutte épaisse et PCR. 3 soit 14 % étaient négatifs à la microscopie mais positifs avec la PCR qui a détecté 2 échantillons de plus que le QBC ; la sensibilité de la PCR était de 100 %, la spécificité de 75 %, la valeur prédictive positive de 77 %, la valeur prédictive négative de 100 % et la concordance avec la goutte épaisse de 86 %. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (4) Sonde à ADN il y avait une correspondance entre l’hybridation et la goutte épaisse sauf au niveau de l’échantillon n°8 présentant une faible parasitémie (2156 p/mm3) qui n’a pas été retrouvé positif par la sonde à ADN. L’intensité des réactions était comparable entre la coloration par le NBT/BICP et les rayons X, de même qu’avec le ParaSight (Tableau I). La goutte épaisse étant prise comme méthode de référence, la sensibilité de la sonde était de 90 %, la spécificité de 100 %, la valeur prédictive positive de 100 %, la valeur prédictive négative de 92 % et la concordance de 95 %. ParaSight F test Chaque test a été réalisé entre 5 et 15 minutes. De fortes colorations positives (3+ à 4+) ont été visibles à la base des bandelettes après 5 minutes. Tous les échantillons retrouvés positifs avec la goutte épaisse l’ont été également avec le ParaSight. Un échantillon négatif avec le ParaSight F a été retrouvé positif aussi bien par QBC que par PCR. Utilisant la goutte épaisse comme méthode de référence, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives négative et ETUDE COMPARATIVE… 247 positive et la correspondance étaient de 100 %. L’intensité de la réaction positive obtenue avec le ParaSight F test était généralement bien correlée avec la parasitémie déterminée en goutte épaisse. Tableau II : Comparaison de la goutte épaisse prise comme méthode de référence aux autres méthodes de diagnostic Micro+ Micro- Total PCR+ PCR- 10 0 3 9 13 9 Total 10 12 22 Micro+ Micro- Total ParaSight + ParaSight - 10 0 0 12 10 12 Total 10 12 22 IV - DISCUSSION 22 prélèvements de sang ont été analysés avec 5 méthodes de diagnostic. Les essais avec la PCR ont été répétés 2 fois et régulièrement ont détecté 3 fois plus de positifs que la microscopie et le ParaSight F test. Il est généralement admis que la PCR est plus sensible (4, 13). Sur la totalité des prélèvements nous avons observé 3 faux négatifs en goutte épaisse, ParaSight et hybridation avec la sonde à ADN et 2 en QBC. Il faut cependant noter que l’existence de réactions faussement positives du fait de la grande sensibilité de la PCR est un problème courant (13). La sonde à ADN n’a pas détecté les plasmodium au niveau d’un échantillon présentant pourtant une parasitémie plus forte (2156p/µl) que son seuil de détection sur sang frais qui est de 30 à 100p/µl (14). Bien que la sonde soit stable, de nombreuses congélations et décongélations peuvent décolorer le filtre et occasionnellement décroître la sensibilité du test (4). Il faut préciser cependant que les densités parasitaires de nos échantillons étaient particulièrement élevées et la plupart de nos patients présentaient probablement une infection récente ; les prélèvements ont été effectués au début de la période de transmission et l’infection survient en général chez des populations non ou semi-immunes. Les différents critères d’évaluation varient selon la méthode choisie comme référence. Si le QBC est la méthode de référence, les sensibilités seraient respectivement : de 100 %, 91 %, 91 % et 82 % pour la PCR, la goutte épaisse, Micro+ Micro- Total QBC+ QBC- 9 0 1 11 10 11 Total 9 12 21 Micro+ Micro- Total PFR1Ap+ PFRAp- 9 1 0 12 9 13 Total 10 12 22 le ParaSight et la sonde à ADN ; la concordance serait au moins de 90 %. Si la PCR est prise comme méthode de référence, les sensibilités seraient respectivement de 85 %, 77 %, 77 % et 70 % pour le QBC, la goutte épaisse, le ParaSight F test et la sonde à ADN ; les concordances seraient supérieures ou égales à 85 %. La rapidité dans l’établissement du diagnostic, la facilité d’exécution de la technique employée, les équipements utilisés et les coûts des réactifs sont des facteurs importants qu’il faut prendre en compte pour le choix de la méthode de diagnostic. Chaque technique a ses avantages et ses limites ; la goutte épaisse quand elle est réalisée correctement à un seuil de détection de 10 parasites par microlitre ; elle est sensible, permet de quantifier la parasitémie, son coût est abordable (5 FF) et elle ne nécessite pas de matériels sophistiqués pour sa réalisation. Sa correcte réalisation suppose cependant disposer d’un bon microscope et d’un bon technicien (2). Le QBC présente une meilleure sensibilité, une rapidité de réalisation et de lecture, et un apprentissage rapide, mais elle requiert des équipements et consomme beaucoup de réactifs. La sonde à ADN et la PCR sont utiles dans les études portant sur de grands effectifs. Elles permettent une identification des souches plasmodiales. Etant plus sensibles elles sont appropriées en cas de faibles parasitémies. Cependant, la cherté des équipements, la lenteur des réactions (8 heures dans la PCR) et le coût élevé des réactifs utilisés constituent de sérieux inconvénients. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (4) O. GAYE, G. MC LAUGHLIN, M. DIOUF, S. DIALLO 248 Le ParaSight F test ne requiert pas les équipements utilisés and les autres essais de cette étude ; la détection de l’antigène est simple, rapide, réalisable par un personnel moyennement formé ; les réactifs par ailleurs sont stables et transportables facilement. Aussi le ParaSight F test peut être indiqué là où l’examen microscopique n’est pas disponible. Il pourra être utilisé pour le diagnostic de l’accès aigu d e paludisme à P. falciparum en vue de la mise en route rapide du traitement. La persistance de l’antigénémie après guérison constitue cependant le gros inconvénient de ce test . En effet, avec l’exigence de surveiller la chimiorésistance de P. falciparum ceci constitue un sérieux handicap pour juger de l’échec parasitologique. Par ailleurs ce test n’est spécifique que de P. falciparum et limite ainsi grandement son utilisation pour le diagnostic d’espèce même si dans nos zones P. falciparum domine dans 95 % des cas. Il est évident par ailleurs que le choix d’une méthode dépendra également de l’objectif recherché. La PCR et la méthode QBC sont particulièrement indiquées dans les études portant sur des populations importantes et ayant trait à l’épidémiologie, aux évaluations des mesures de lutte, à l’identification des souches parasitaires. Le paludisme à P. falciparum est grave chez les populations non immunes comme c’est le cas dans les zones où il est hypoendémique et saisonnier ; là il peut avoir des allures épidémiques avec des parasitémies élevées (6). Dans ce contexte épidémiologique la survenue de plus en plus d’échecs thérapeutiques (7) dus le plus souvent à des traitements inadaptés par défaut de diagnostic biologique doit conduire à une meilleure codification des techniques. La goutte épaisse et le ParaSight F test peuvent être utiles dans ces conditions, permettant la mise en route d’un traitement rapide, efficace et d’un coût supportable par les populations de nos pays. Au vu des tous les avantages et limites des différents tests, la goutte épaisse reste actuellement celui qui remplit les meilleurs conditions optimales d’utilisation en zone d’endémie palustre. Remerciements Nous remerçions J. PERRONE de Becton Dickinson Corporation pour l’octroi du test ParaSight. Support financier Cette étude a reçu un support financier du programme Fullbrigt octroyé à O. GAYE et une subvention TDR accordée à G. Mc LAUGHLIN. BIBLIOGRAPHIE 1 - AMBROISE THOMAS P; Les sondes moléculaires dans l’étude et le diagnostic des maladies parasitaires. Ann. Parasitol. Hum. comp., 1990, 65 (supplément 1) : 83-88. 2 - AMBROISE THOMAS P., PINET C., PELLOUX H., PICOT S. Le diagnostic du paludisme : actualités et perspectives. 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