La police recherche Katoucha disparue

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La police recherche Katoucha disparue
Assemblée Martinique Web
La police recherche Katoucha disparue
06-02-2008
La police recherche l'ancien mannequin vedette Katoucha qui a disparu mystérieusement depuis le 31 janvier.
La police judiciaire parisienne recherche activement l'ancien mannequin vedette Katoucha, disparu mystérieusement
depuis le 31 janvier dernier, a-t-on appris mercredi de source policière. Agissant dans le cadre d'une enquête pour
"disparition inquiétante", la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a été saisie par le parquet
de Paris.
L'ancienne top model âgée de 47 ans a disparu jeudi soir dernier lorsqu'elle est rentrée à son domicile, une péniche
amarrée près du Pont Alexandre III. Son sac à main a été retrouvé sur le bateau. Les enquêteurs n'excluaient pas une
chute accidentelle. Les recherches entreprises par la Brigade fluviale n'ont pour l'instant rien donné. Aucune piste suicide, accident, crime- n'est pour l'instant privilégiée.
Egérie du couturier Yves Saint Laurent dans les années 80, Katoucha a été l'un des premiers mannequins noirs à
défiler régulièrement à Paris, avant de devenir une star des podiums à l'international.
Mais c'est plus tard, par ses nombreuses actions caritatives qu'elle s'est surtout fait connaître du grand public. Ainsi, elle
s'est associée à d'autres mannequins de couleur en montant pour l'Afrique des opérations destinées notamment à des
hôpitaux pour enfants. Elle a fait défiler ensemble à Paris ses "anciennes consoeurs noires" en 2003, dont sa proche amie
la princesse Esther Kamathari. Katoucha a aussi apporté son soutien à Miss France 2000 Sonia Rolland pour la création
au Rwanda de villages pour enfants dans le cadre du projet "Maïsha Africa".
Elle a récemment publié une autobiographie, "Dans ma chair" (Michel Lafon), dans lequel elle a révélé l'excision
qu'elle a subie en Guinée, son pays natal, à l'âge de neuf ans. Une cause devenue pour elle un nouveau combat.
Interrogée par l'Associated Press lors des derniers défilés de haute couture parisienne le mois dernier, Katoucha a
évoqué le souhait de monter une nouvelle campagne caritative visant à établir des villages d'enfants, notamment
destinés à recueillir et prendre en charge les enfants orphelins en Afrique de l'Ouest. (source : AP)Disparition de
Katoucha: un corps semblant correspondre au signalement retrouvé dans la Seine28 Février - Paris. Un corps
susceptible de correspondre au signalement de l'ex-mannequin vedette Katoucha, disparue depuis le 31 janvier, a été
retrouvé jeudi vers 13h dans la Seine au niveau du pont du Garigliano, entre le XVe et le XVIe arrondissement de Paris,
a-t-on appris de source policière.
C'est un passant qui a découvert vers 13h le corps, qui dérivait, et a téléphoné à la police. La Brigade fluviale a
repêché le corps. "Nous pensons que c'est elle", indique-t-on de source policière. "Mais seul un élément scientifique
comme les empreintes digitales ou dentaires pourra permettre de l'identifier avec certitude". Une autopsie devrait être
pratiquée vendredi.
Le cadavre portait des vêtements semblant correspondre à ceux que l'ancienne égérie du couturier Yves Saint Laurent,
âgée de 47 ans, portait le soir de sa disparition.
La police judiciaire parisienne recherchait activement l'ancien mannequin depuis sa disparition mystérieuse le 31 janvier
dernier. La Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), qui agissait dans le cadre d'une enquête
pour "disparition inquiétante", avait été saisie par le parquet de Paris.
L'ancienne top model avait disparu dans la soirée du 31 janvier après être rentrée à son domicile, une péniche
amarrée près du Pont Alexandre III. Son sac à main avait été retrouvé sur le bateau. Les enquêteurs n'avaient alors
pas exclu une chute accidentelle.Mort de Katoucha confirméeL'ancienne égérie d'Yves Saint Laurent, Katoucha, qui
avait été l'un des premiers mannequins noirs à défiler régulièrement à Paris, est morte à l'âge de 47 ans. L'autopsie a
confirmé que le corps retrouvé jeudi dans la Seine était bien celui de l'ex-star des podiums, disparue depuis le 31
janvier dernier.
Menée entre jeudi soir et vendredi matin, l'autopsie a permis d'établir avec certitude que le corps retrouvé jeudi vers
13h dans la Seine au niveau du pont du Garigliano à Paris était bien celui de l'ancienne égérie du couturier Yves Saint
Laurent, a-t-on appris vendredi de source policière.
Selon les médecins légistes, celle-ci est décédée "d'une submersion rapide sans trace de violence", ajoute-t-on de
même source. Cela confirmerait l'hypothèse d'une chute accidentelle dans le fleuve, qui avait été envisagée par les
enquêteurs.
La police judiciaire parisienne recherchait activement l'ancien mannequin, depuis sa disparition mystérieuse le 31 janvier
dernier. Elle avait disparu dans la soirée après être rentrée à son domicile, une péniche amarrée près du Pont
Alexandre III. Son sac à main avait été retrouvé sur le bateau.
Egérie du couturier Yves Saint Laurent dans les années 80, Katoucha, d'origine guinéenne, a été l'un des premiers
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mannequins noirs à défiler régulièrement à Paris, avant de devenir une star des podiums à l'international.
Mais c'est plus tard, par ses nombreuses actions caritatives qu'elle s'est surtout fait connaître du grand public. Ainsi, elle
s'est associée à d'autres mannequins de couleur en montant pour l'Afrique des opérations destinées notamment à des
hôpitaux pour enfants.
Elle avait fait défiler ensemble à Paris ses "anciennes consoeurs noires" en 2003, dont sa proche amie la princesse
Esther Kamathari. Katoucha a aussi apporté son soutien à Miss France 2000 Sonia Rolland pour la création au Rwanda
de villages pour enfants dans le cadre du projet "Maïsha Africa".
Katoucha avait récemment publié une autobiographie, "Dans ma chair" (Michel Lafon), dans lequel elle révélait
l'excision qu'elle avait subie en Guinée, son pays natal, à l'âge de neuf ans. Une cause devenue pour elle un nouveau
combat.
Interrogée par l'Associated Press lors des derniers défilés de haute couture parisienne le mois dernier, Katoucha avait
évoqué le souhait de monter une nouvelle campagne caritative visant à établir des villages d'enfants, notamment
destinés à recueillir et prendre en charge les enfants orphelins en Afrique de l'Ouest. Dernier hommage à Katoucha Niane
7 Mars 2008. Quelque deux cents personnes ont assisté vendredi à la Grande mosquée de Paris à l'hommage funèbre
donné en la mémoire de l'ancien top model Katoucha Niane, retrouvée morte dans la Seine le 28 février à hauteur du
pont du Garigliano.
Après qu'un maître de cérémonie a installé la famille, dont le père et la mère de la défunte, tous déchaussés et
rassemblés assis sur un immense tapis persan, un officiant a introduit la cérémonie avec une sourate habituellement
dite en cas de décès par accident.
Fait rare dans le rite funéraire musulman, l'ingréralité du Coran a ensuite été lu par une douzaine de récitants dont
plusieurs imams venus de différentes mosquées de France. C'est une sourate "des morts" qui est traditionnellement
récitée quarante-et-une fois, lors de la mise en terre, le passage par la mosquée étant une autre exception au rite,
accordée à la demande expresse des parents.
De même, deux immenses gerbes de roses blanches et rouges trônaient sur un présentoir, l'une signée "Maison Saint
Laurent", l'autre de la prestigieuse Chambre syndicale de la couture et des créateurs de mode, l'institution qui fédère la
douzaine de griffes de haute couture parisienne.
"Les vagues de la Seine qui t'ont portée aux nues/Ondoient sur ton corps et te remettent à nu/Ainsi vogue la vie à
l'incertain lendemain/Qui fonde la trame ailée de bien des desseins", pouvait-on lire dans un poème baptisé "Ode à
Katoucha", écrit par un proche et dont chaque participant s'est vu remettre un exemplaire.
Plus réaliste, "Dans l'ivresse et les fards des soirées arrosées/ Tu noyais en secret des maux immérités", disait aussi
ce texte en référence au problème d'addiction à l'alcool connu de tous et contre lequel Katoucha luttait depuis des
années, en vain.
"Ma fille est aujourd'hui dans un monde meilleur, seul Dieu pourra juger ses actes", a confié en larmes à l'Associated
Press, sa mère Mme Niane, soutenue par ses petits-enfants, Alexandre et Amina.
Plusieurs personnaités ont assisté à la cérémonie, tenant par leur présence à rendre un ultime hommage à celle qu'on
surnommait la princesse peuhle. Parmi elles, Pierre Bergé, Naomi Campbell, Jean-Louis Scherrer, le coiffeur des
célébrités Alexandre Zouari, l'égérie parisienne Loulou de la Falaise, mais aussi le "coach" de mannequins Vincent
McDoom, le chanteur Stomy Bugsy, l'animateur Magloire Delcros, ou encore les amies de toujours de Katoucha, la
princesse Esther Kamatari et Hermine de Clermont-Tonnerre.
En marge de cet hommage, la famille de l'ex-top model a porté plainte vendredi pour homicide volontaire auprès du
doyen des juges d'instruction, a-t-on appris de source judiciaire. L'ancienne égérie d'Yves Saint Laurent avait disparu le
31 janvier après être rentrée à son domicile, une péniche amarrée près du Pont Alexandre III. Son sac à main avait été
retrouvé sur le bateau. Selon les médecins légistes, l'ex-mannequin âgée de 47 ans est décédée "d'une submersion
rapide sans trace de violence", ce qui pourrait confirmer l'hypothèse d'une chute accidentelle dans le fleuve. Son corps a
été transféré à Conakry, sa ville natale en Guinée, en vue de son inhumation, a-t-on appris auprès de son entourage.
Katoucha avait été l'un des premiers mannequins noirs à défiler régulièrement à Paris, avant de devenir une star des
podiums à l'international. Elle s'était également fait connaître pour son combat contre l'excision.
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