Abdelhafid Douzi, la plus jeune voix du rai marocain.
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Abdelhafid Douzi, la plus jeune voix du rai marocain.
Abdelhafid Douzi, la plus jeune voix du rai marocain. Lorsqu’il n’est pas en déplacement pour ses concerts à l’étranger, Douzi réside en Belgique avec ses parents et ses frères et sœurs. Avec une douzaine d’albums à son actif, il porte actuellement la casquette de plus jeune chanteur de raï, doublée de celle du seul chanteur de raï qui le fait en français, arabe, anglais, turc, espagnol et hindi. Son palmarès est éloquent et ne cesse de s’agrandir. Il est resté classé numéro un durant 8 semaines dans le « Top 20 », de la chaîne de radio française, BEUR FM et a tenu la dragée haute face aux plus grands chanteurs de raï et de r’n’b en France. L’enfant prodige du Rai Né à Oujda, d’une mère algérienne et d’un père marocain, Douzi a grandi, entouré de ses six sœurs et frères dont l’aîné, Abdelkader, est auteur - compositeur et chanteur de raï. Rachid raconte que sa passion pour le chant est née dès son plus jeune âge. C’est ainsi qu’à l’âge de 3 ans, le petit Douzi fredonne déjà des chansons aux sonorités très aigues, ce qui lui permet de développer son organe vocal, au grand dam de sa mère qui tenait avant toute chose à ce qu’il fasse de brillantes études. A 5 ans à peine, il interprète publiquement sa première chanson écrite par son frère Abdelkader, et intitulée « La lilharb », c'est-à-dire « Non à la guerre », lors des pré-sélections pour l’enregistrement d’une émission de télévision « Studio 5 » sur la chaîne marocaine RTM. A cinq ans, il chante « La lil Harb » (Non à la guerre) dans l’émission télévisée « Studio 5 ». La Sa voix douce et sensuelle avait déjà conquis les téléspectateurs. Mais ses parents ne l’ont pas encouragé dans cette voie artistique, préférant plutôt le cursus normal des études. En 1991, Douzi entre à l’école et d’emblée, ses professeurs décèlent en lui de nombreux talents dont celui de dessinateur. Le petit prince n’a cependant, outre ses études, que la musique en tête. C’est donc en toute logique qu’il entre au conservatoire. Malheureusement, la rareté des moyens de transport pour s’y rendre depuis son village fait qu’il n’y reste pas longtemps. Mais 1/2 Abdelhafid Douzi, la plus jeune voix du rai marocain. Rachid ne peut étouffer sa soif de chanter et son amour pour la scène. Encore au primaire, il se fait aider par son frère ainé pour enregistrer les chansons après l’école. Il se souvient alors qu’à 17h, son frère l’accompagnait au studio quasi-quotidiennement à l’insu de ses parents. En mars 1993, alors que Rachid est âgé d’à peine huit ans, il participe dans le cadre de la « fête de la jeunesse », aux festivités organisées par la station radio de Oujda, en collaboration avec l’alliance franco- marocaine « Ibn Khaldoun » et reçoit son premier diplôme de mérite pour son immense talent, bien qu’il fut le plus jeune chanteur. Dès lors, la machine est lancée et Douzi devient l’enfant prodige du raï. En février 1994, il enregistre son premier album « Goulou Imumti tjini », (Dites à maman de revenir). L’oeuvre sort dans les bacs en 1996 et remporte illico un vif succès, surtout chez les mères de famille. Disque d’or pour son Duo dans « Raï ’n’ b fever 2 » En plus de nombreux concerts dans de très prestigieuses salles à travers le monde, Rachid a chanté lors du Bollywood organisé par l’Indian Event en 2005. Il a enregistré un duo dans la compilation « Raï ’n’ b fever 2 ». Ce qui lui a valu un disque d’or et un autre de platine, remis par les majors COLUMBIA-SONY-BMG. Dans le domaine de la pub, Douzi a signé un contrat avec les firmes Coca-Cola et Maggie pour des publicités diffusées dans plusieurs chaînes arabes. Il a participé, dans le cadre humanitaire, à des concerts de charité pour venir en aide aux enfants orphelins et handicapés. La sensibilité de Douzi, ainsi que son respect et son amour d’autrui l’ont tout de suite poussé à accepter l’invitation à participer à « l’opération 0110 » en Belgique, dans le cadre de la vaste campagne de sensibilisation et de lutte contre le racisme et l’intolérance sous toutes ses formes. 2/2