fischerscope - Fischer Instrumentation Electronique
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fischerscope - Fischer Instrumentation Electronique
01 01 10/09 No. No. F r a nce FISCHERSCOPE ® F I S C H E R N e w s l e t t er Epaisseur Analyse Matériaux Micro Dureté Contrôle des Matériaux «editorial» «en regardant de plus près» Chères lectrices, chers lecteurs, 50 ans de COMPETENCE et de CONNAISSANCE au service de nos clients C’est avec plaisir que nous vous présentons «FISCHERSCOPE», le nouveau magazine de notre société. Vous y retrouverez toutes les dernières nouveautés, les tendances et d’autres informations relatives à la mesure de l’épaisseur de revêtements, l’analyse des matériaux et le contrôle des matières premières. Vous y retrouverez bien sûr également des informations sur les activités internationales du groupe Fischer. En ces temps économiques difficiles, les entreprises doivent se concentrer sur leurs points forts (qualité des produits, efficacité des processus de production) afin de renforcer leur positionnement dans un contexte de concurrence accrue. Nous souhaitons vous soutenir dans cet effort avec nos produits et nos solutions de grande qualité. Ce numéro passe ainsi en revue notre dernière génération d’appareils portables de mesure de revêtements. Trois articles sont consacrés aux dernières innovations dans le domaine logiciel – domaine en évolution permanente – destinées aux spectromètres à fluorescence de rayons X. Nous espérons que les informations présentées dans ce numéro de FISCHERSCOPE auront su capter votre attention. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter et trouver ensemble une solution à vos besoins en matière de mesure. Walter Mittelholzer Thierry Vannier CEO Directeur Général Helmut Fischer Holding AG Fischer Helmut Fischer AG Instrumentation Electronique sarl. Fischer Instrumentation Electronique (France) est établi à l’ouest de la région Parisienne à Montignyle-Bretonneux, et son autre établissement est établi en Région Lyonnaise à Chassieu. Fischer est une Sarl certifiée ISO 9001 et filiale à 100% de la société Helmut Fischer Holding AG (Suisse). Notre portefeuille complet de produits pour des procédés très différents tels que la fluorescence par rayons X, la rétrodiffusion bêta, les méthodes par induction magnétique ou par courants de Foucault ou encore les techniques coulométriques, peut être utilisé pour les applications les plus Thierry Vannier, diverses. Les appareils de mesure Fischer connais- Directeur Général sent actuellement un très grand succès partout en France dans l’industrie électronique, l’énergie, auprès des constructeurs automobiles et aéronautique, des entreprises de galvanisation, mais également dans la recherche, les laboratoires, etc… Nous nous sommes engagés à fournir à nos clients des produits de qualité optimale et un service après-vente compétent et sérieux. Fischer participe étroitement à l’amélioration continue de la qualité de vos produits, ce qui vous permet en retour de renforcer votre position sur vos marchés. Nos conseillers, nos collaborateurs du service après-vente et nos spécialistes des applications sont à votre service, sur l’ensemble du territoire Français. L’entreprise Helmut Fischer, fondée en 1953 à Stuttgart, est le fournisseur de référence pour les technologies de mesure d’épaisseur de revêtements, et propose ses compétences et son expérience à ses clients depuis plus de 50 ans. Nous serons ravis de vous apporter notre aide pour vos besoins de mesure. Pour en savoir plus, naviguez sur www.helmut-fischer.com. Thierry Vannier A l’occasion de l’inauguration de nos nouveaux locaux, Veuillez réserver le Jeudi 19 Novembre 2009 pour une Journée Portes Ouvertes chez Fischer, et découvrir les dernières innovations et produits Fischer ! «dans la pratique» La Quatrième génération d’appareils portables FISCHER pour la mesure des épaisseurs de revêtements Maintenant disponible sur le marché : La nouvelle famille d’appareils portables DELTASCOPE® FMP10 et FMP30 ISOSCOPE® FMP10 et FMP30 DUALSCOPE® FMP20 et FMP40 L’une des gammes des produits FISCHER la plus appréciée, la nouvelle série FMP10, FMP20, FMP30 et FMP40, vient d’être lancée sur le marché mondial au cours des derniers mois. Cette nouvelle série d’appareils portables propose notamment un tout nouveau design. Ainsi se poursuit la tradition FISCHER des appareils portables pour la mesure de l’épaisseur des revêtements, qui avait débutée en 1985 avec une famille d’appareils innovants qui proposait l’intégration de microprocesseurs dans les instruments de mesure de la famille DELTASCOPE® MP et ISOSCOPE® MP. Fig.1 : DUALSCOPE® FMP40 avec sonde de mesure FD 10. Design du Boîtier avec poignées concaves et support d’appareil (orange). Couvercle coulissant du boîtier ouvert (à gauche) et fermé (à droite). Le tout nouveau design des boîtiers est certainement l’une des caractéristiques les plus étonnantes des appareils de la série FMP. En mode mesure, un couvercle coulissant masque les touches non utilisées. Un grand écran LCD permet d’afficher clairement les menus et les mesures. Voir Fig.1. La conception du boîtier de l’appareil portable est semblable à celui du DUALSCOPE® FMP 100, la référence du marché des appareils haut de gamme, introduit début 2008 et fonctionnant sous le système d’exploitation Windows CE (TM)* (*marque déposée par Microsoft), équipé d’un clavier tactile avec stylet, très agréable à utiliser. Comme c’était déjà le cas avec les générations antérieures d’appareils portables, les caractéristiques de conception des appareils d’entrée de gamme FMP10 et FMP20 se distinguent des appareils aux fonctions plus étendues FMP30 et FMP40. Le tableau 1 indique ces détails. Volontairement, le principe d’utilisation de la nouvelle génération FMP n’a pas été modifié par rapport aux modèles précédents de la série MP. L’utilisateur retrouve immédiatement la même disposition des touches du clavier. Modèles d’appareils Avantages du nouveau matériel FMP Appareils d’entrée de gamme : DELTASCOPE® FMP10 ISOSCOPE® FMP10 DUALSCOPE® FMP20 50 heures de durée de fonctionnement (4 x 1,5 V) Prise USB pour le transfert des données* Fonctions étendues : DELTASCOPE® FMP30 ISOSCOPE® FMP30 DUALSCOPE® FMP40 50 heures de durée de fonctionnement (4 x 1,5 V) Prise USB pour le transfert des données et l’imprimante* Nombre d’Applications pouvant être enregistrées de 1 Histogramme affiché sur l’écran. Domaines d’applications : Les DELTASCOPE® mesurent les épaisseurs des revêtements métalliques non ferreux (Chrome, Cuivre, Zinc, entre autres) ainsi que les couches de vernis, de peinture, d’émail ou de plastique sur des bases acier et fer. Les ISOSCOPE® sont utilisés pour mesurer les couches de peinture, de vernis ou de plastique sur des bases de métaux non ferreux ou des bases d’acier inoxydable non magnétique ou des bases aluminium. Les ISOSCOPE® mesurent également des revêtements métalliques non ferreux (Cuivre, étain, Zinc, entre autres) sur base de matériaux isolants. Les DUALSCOPE® réunissent les possibilités d’application du DELTASCOPE® et de l’ISOSCOPE® dans un même instrument de mesure (avec reconnaissance automatique du matériau de la base). La combinaison idéale : La famille d’appareils de mesure FMP et la nouvelle génération de sondes F. Évaluation, statistique Mode de mesure Guidage de l’opérateur amélioré dans le mode « calibration normalisé ». Menu en langage clair.* Enregistrement des mesures individuelles Mode libre Affichage des principales valeurs statistiques : nombre n ; valeur moyenne ; écart type ; Coefficient de Variation V ; Min ; Max, étendue. jusqu’à 100 (20000 valeurs de mesure max. dans 4000 blocs)* Guidage de l’opérateur amélioré dans le mode « calibration normalisé ». Menu en langage clair.* Affichage des principales valeurs statistiques : nombre n ; valeur moyenne ; écart type ; Coefficient de Variation V ; Min ; Max, étendue. Autres valeurs caractéristiques spécifiques : Surveillance des écarts Enregistrement des mesures individuelles. Mode libre Valeur moyenne des mesures individuelles enregistrées Mode matriciel Mesure de surface* Mesure automatique* Évaluation graphique sur Écran LCD (histogramme)* Tableau 1 : Caractéristiques nouvelles ou améliorations* de la famille de d’instruments de mesure de la série FMP FISCHERSCOPE® 10 / 0 9 Dans le cadre du développement des instruments de mesure portables de la famille FMP, la nouvelle gamme de sondes F, soit à induction magnétique, soit à courant de Foucault, ainsi que les sondes qui proposent simultanément ces deux procédés physiques (DUAL ou DUPLEX) a été considérablement remaniée. Il existe une grande variété de sondes F selon les différentes applications de mesure. Les sondes sont des produits techniques sophistiqués conçus pour durer. La sonde F est placée en contact sur l’objet à mesurer et elle émet le signal de mesure correspondant à l’épaisseur du revêtement. Le choix de la sonde de mesure adaptée au cas de mesure et la qualité de la sonde sont des éléments déterminants pour obtenir une mesure fiable et exacte de l’épaisseur des revêtements. Chaque sonde FISCHER de type F comprend un élément de mesure, une mémoire EEPROM, un cordon et un connecteur mâle. Les sondes F possèdent un nouveau connecteur à 10 fiches encore plus résistant. Dans la mémoire EEPROM et pour la première fois avec les sondes de type F – une nouveauté dans la conception des sondes – les données de deux courbes de calibration maître sont enregistrées (la calibration « usine » maître et la calibration « client » maître, en option). La calibration maître réalisée en usine est toujours disponible et stockée dans la sonde de manière permanente. L’avantage considérable de la nouvelle technologie des sondes F est obtenu grâce aux améliorations réalisées dans le domaine de la calibration maître effectuée en usine (avec banc de calibration laser, avec des étalons maîtres encore plus précis, et avec des méthodes de compensation mathématique innovantes), la courbe de calibration maître obtenue est plus proche de la réalité, c’est-à-dire qu’une telle exactitude des résultats n’a encore jamais été atteinte. Dans ce cas, l’écart type de la mesure obtenu par la mesure d’un étalon dont l’épaisseur du revêtement est connue au préalable, est plus petit que l’incertitude systématique de mesure de l’étalon, Us. L’incertitude systématique de la mesure Us est une caractéristique de qualité qui indique dans quelle mesure le signal obtenu de la sonde par l’intermédiaire de la courbe de calibration maître, enregistrée dans la mémoire EEPROM de la fiche de la sonde F, est bien convertie en une valeur d’épaisseur effectivement équivalente. Fig. 2 : DELTASCOPE® FMP30 avec sonde de mesure FGAB 1.3. mesure de Zn/acier ou peinture/acier (objets lisses) et Cr/acier (cylindre) Les incertitudes de mesure U sont définies dans la norme DIN 1319 avec représentant l’incertitude de mesure on aura aléatoire. Par conséquent, cette définition permet de constater que plus le degré d’exactitude de la courbe de calibration est élevé, plus l’incertitude systématique Us diminue, entraînant ainsi la diminution de l’incertitude de mesure u. Concrètement, cela signifie que pour la sonde F, dans la plage inférieure de la courbe maître (épaisseur inférieure à 5 µm) tout comme dans la plage supérieure (épaisseur supérieure à 1000 µm), l’incertitude systématique de mesure Us est significativement plus faible. Ceci est valable en comparant les sondes standard EGAB de l’ancienne famille E et les nouvelles sondes FGAB, de type F. La solution à de nombreux cas de mesure d’épaisseurs de revêtements soit par induction magnétique, soit selon la méthode des courants de Foucault, dépend du choix de la sonde. Très Souvent, l’utilisateur peut influencer l’exactitude et la répétabilité des mesures en choisissant la sonde adaptée au cas de mesure. Afin de bien choisir la sonde adaptée, n’hésitez pas à solliciter les conseils des technico-commerciaux et des experts FISCHER . Dr. Winfried Staib «dans la pratique» Reconnaissance automatique du matériau En utilisant « la classe de matériaux » pour l’analyse de l’or En période de grandes fluctuations des marchés, l’investissement dans les métaux précieux est une option de plus en plus intéressante, ainsi, l’analyse de la composition et de la pureté des métaux précieux devient de plus en plus importante. FISCHERSCOPE® X-Ray XAN 120 10 / 0 9 A cet effet, quatre méthodes différentes sont utilisées : •Par échantillonnage : Le spécimen à examiner est frotté sur une ardoise, le frottis est traité à l’acide et la couleur obtenue est comparée à des étalons. •Coupellation : Le spécimen est enrobé dans du plomb puis fondu. Les éléments de métaux non précieux sont retirés par oxydation. •Spectrométrie atomique (ICP-OES) : Le spécimen est soumis à l’évaporation et chauffé à 6000-8000 °C. La lumière émise lors de ce processus est mesurée ce qui permet de déterminer les différentes compositions et concentrations d’alliage. FISCHERSCOPE® Méthode de mesure Temps nécessaire Incertitude de mesure min. pouvant être atteinte Échantillonnage Coupellation ICP-OES AFR Minutes Heures Heures Minutes 10 - 20 ‰ 0,3 - 1 ‰ 2-3‰ 0,5 - 2 ‰ Tab. 1 : Vue d’ensemble des méthodes d’examen des métaux précieux Désormais, le logiciel WinFTM® propose à partir de la version 6.20, actuellement 6.21, une solution efficace pour identifier et trier les matériaux couramment utilisés en joaillerie selon des classes de matériaux prédéfinis. Dans l’exemple Fig. 2 un objet en or blanc contenant du Pd (Au, Ag, Cu et Pd) est identifié à partir de son spectre. L’indice d’identification, le critère qui détermine à quel Fig. 2 : Fenêtre indiquant la classe de matériaux après une analyse. L’échantillon mesuré a été clairement identifié comme de l’or blanc 14 carats, sans nickel, avec palladium, mais sans couche de rhodium (indice d’identification égal zéro). Toutes les autres classes de matériaux possèdent un indice supérieur à 5 et sont donc exclues. Le Tableau 2 indique les raisons de la classification. •Analyse de fluorescence de rayons X : L’objet à examiner est irradié aux rayons X pour solliciter la fluorescence. Le rayonnement fluorescent est mesuré et cette mesure permet de déterminer les concentrations d’alliage et/ou l’épaisseur de la couche d’un revêtement éventuel. Nom des classes de matériaux (CM) Or blanc 14 ct avec Pd Or blanc 14 ct avec Pd, rhodié Or 14 ct (jaune, vert ou rose) Or blanc 14 ct avec Ni et Pd Or blanc 14 ct avec Ni et Pd, rhodié Raison de la classification Or 18 ct avec Cd Pas de Cd dans l’échantillon, pas de Pd dans la CM, teneur en or dans la CM trop élevée CM correcte L’échantillon n’est pas rhodié Pas de Pd défini dans la CM L’échantillon ne contient pas de Ni L’échantillon ne contient pas de Ni, l’échantillon n’est pas rhodié Tab. 2 : Justification de l’ordre des 6 premières classes de matériaux d’après la Fig. 2 Avec la méthode par coupellation et le procédé ICP-OES, l’objet examiné est en partie détruit, et ces méthodes ne peuvent pas être employées pour les bijoux et la monnaie. Pour ces derniers ou bien lorsque le temps est limité, l’analyse par fluorescence de rayons X (AFR) représente la méthode non destructive qui offre le plus de précision. Une difficulté lorsqu’on recourt à l’AFR est qu’il faut sélectionner les paramètres de mesure adaptés à l’objet devant être mesuré, en particulier par une méthode de mesure avec calibration. Ainsi, un processus de mesure calibré sur de l’or blanc rhodié 18 carats qui serait utilisé pour mesurer de l’argent Sterling rhodié ne donnera pas de très bons résultats. En particulier, si les échantillons sont recouverts d’un revêtement inconnu, il n’est généralement pas possible de trouver le processus de mesure adapté. point un spectre répond à une classe de matériaux est de zéro seulement si l’échantillon correspond aux conditions indiquées dans le tableau. En bas, le processus de mesure qui correspond à cette classe de matériaux est présenté. Il faut bien faire la distinction stricte entre les différentes classes de matériaux ; la classe de matériaux «Rh/14ct white gold – Ni-Pd » par ex. diffère de la classe trouvée, à cause d’une couche de rhodium de 0,1 µm d’épaisseur et 2% de nickel dans l’alliage. Cependant, l’index d’identification la rejette catégoriquement. Grâce à la référence aux classes de matériaux, l’analyse des métaux précieux est grandement simplifiée et on peut éviter les erreurs dues au mauvais choix des paramètres de mesure. Dr. Jens Kessler Fig. 1 : Bijoux et monnaies en métaux précieux. L’identification exige d’appliquer une méthode non destructive. Par l’analyse de la fluorescence de rayons X sous vide, la pierre bleue enchâssée dans la bague en or s’est avérée être un saphir bleu artificiel. FISCHERSCOPE® 10 / 0 9 «dans la pratique» Mesurer facilement le revêtement des contacts électriques Par le principe de la fluorescence de rayons X FISCHERSCOPE® Fig. 1 : Eléments de contacts de connecteurs pour différentes applications En raison de son vaste champ d’application, les procédés techniques des liaisons électriques s’appuient sur de nombreuses technologies pour garantir les contacts (Fig. 1). Finalement, ces technologies permettent d’optimiser des paramètres importants Base material Coating layer Sn SnPb Sn/Ni SnPb/Ni Ag Au Au/Ni Au/PdNi … Cu Sn/Cu SnPb/Cu Sn/Ni/Cu SnPb/Ni/Cu Ag/Cu Au/Cu Au/Ni/Cu Au/PdNi/Cu …/Cu CuSn CuZn comme la résistance électrique ou la résistance aux sollicitations mécaniques, selon les applications. A cet effet, on utilise habituellement des matériaux de base métalliques, recouverts d’une ou de plusieurs couches de revêtements métalliques pour le contact. CuFe FeNi FeCrNi Sn/CuSn Sn/CuZn Sn/CuFe Sn/FeNi Sn/FeCrNi SnPb/CuSn SnPb/CuZn SnPb/CuFe SnPb/FeNi SnPb/FeCrNi Sn/Ni/CuSn Sn/Ni/CuZn Sn/Ni/CuFe Sn/Ni/FeNi Sn/Ni/FeCrNi SnPb/Ni/CuSn SnPb/Ni/CuZn SnPb/Ni/CuFe SnPb/Ni/FeNi SnPb/Ni/FeCrNi Ag/CuSn Ag/CuZn Ag/CuFe Ag/FeNi Ag/FeCrNi Au/CuSn Au/CuZn Au/CuFe Au/FeNi Au/FeCrNi Au/Ni/CuSn Au/Ni/CuZn Au/Ni/CuFe Au/Ni/FeNi Au/Ni/FeCrNi Au/PdNi/CuSn Au/PdNi/CuZn Au/PdNi/CuFe Au/PdNi/FeNi Au/PdNi/FeCrNi …/CuSn …/CuZn …/CuFe …/FeNi …/FeCrNi … Sn/… SnPb/… Sn/Ni/… SnPb/Ni/… Ag/… Au/… Au/Ni/… Au/PdNi/... …/… The combination of the various coating layers with the base materials leads to many measuring tasks which have to be coped by the measuring system WinFTM® Version 6: Reduction of the measuring tasks into few groups. SnPb/Ag/Ni/ CuZnSnFe IOBC SnPb/Ag/Ni/ FeCrNi Au/Ni/ CuZnSnFe IOBC Au/Ni/ FeCrNi Au/PdNi/Ni/ CuZnSnFe IOBC Au/PdNi/Ni FeCrNi Tab. 1 : Les différentes combinaisons de matériaux couramment employés dans la fabrication des éléments de connectique et les systèmes multicouches peuvent exiger de très nombreuses prises de mesure. Le logiciel WinFTM® version 6 permet d’en diminuer le nombre. Les systèmes multicouches exposés dans le Tableau ne représentent qu’un extrait des systèmes rencontrés dans l’industrie. 10 / 0 9 FISCHERSCOPE® Au/Ni/Base A) Au (0.054µm) Ni (1.21µm) B) Au (0.99µm) Ni (1.21µm) Base = CuSn6 X/µm S/µm GW = CuZn36 X/µm S/µm 0.041 1.15 0.92 1.06 0.043 1.15 0.90 1.12 0.005 0.05 0.01 0.05 0.004 0.02 0.01 0.04 Tab. 3 : Comparaison entre différentes couches Sn/Ni sur le matériau de base Les capacités du logiciel WinFTM® version 6 sont démontrées au mieux dans les exemples concrets suivants. Dans un premier temps, examinons le système Au/Ni/Base. Comme matériaux de base, on utilise différents alliages de Cuivre Cu et aussi du Fer Fe. Lors de l’évaluation traditionnelle, il fallait indiquer au logiciel de mesurer le matériau de base pour chaque élément de contact Au/ Ni devant être mesuré. Lorsqu’on prend les mesures avec la méthode IOBC, tous les éléments de contacts peuvent maintenant CuSn6 et CuZn36. Mesures effectuées indépendamment des normes avec l’appareil d’analyse et de mesure Fischerscope XDLM®-C4, temps de mesure 10 s Sn/Ni/Base et collimateur de 0,3 x 0,05 mm L’épaisseur de ces couches est une valeur importante pour la caractérisation du contact. Par conséquent, la qualité de la mesure joue un rôle crucial dans le contrôle et la qualité des processus de fabrication des contacts électriques. En particulier, la méthode IOBC (Independent of Base Composition) simplifie grandement le processus de mesure : avec cette méthode, on peut mesurer correctement l’épaisseur de la couche indépendamment de la composition du matériau de base. Outre la simplification, l’exactitude des mesures augmente : le logiciel prend en compte automatiquement l’éventuelle modification du matériau de base. S / µm GW = CuZn36 X / µm S / µm A) Sn (0.47µm) 0.44 0.03 0.45 0.02 -0.02 0.01 0.00 0.02 Ni (-) B) Sn (0.47µm) 0.48 0.04 0.43 0.02 2.92 0.04 2.85 0.03 2.88 0.043 2.87 0.05 Ni (3.12µm) C) Sn (3.04µm) Le Tableau 1 montre plusieurs exemples de matériaux de base et de revêtements couramment utilisés dans la connectique. Les combinaisons possibles génèrent un grand nombre de systèmes de revêtement, avec de nombreuses couches multiples, à mesurer. Afin de déterminer précisément l’épaisseur des couches par analyse avec fluorescence de rayons X, il faut connaître exactement la structure des couches et les matériaux utilisés. En général, cela implique de nombreux essais de mesure. La réalisation de ces mesures et la calibration des mesures demandent beaucoup de temps et entrainent souvent des structures complexes et des erreurs. Le logiciel WinFTM® version 6 permet de réduire nettement le nombre de prises de mesure nécessaires. Base = CuSn6 X / µm -0.10 0.035 -0.07 0.04 D)Sn (3.04µm) Ni (-) 2.91 0.04 2.79 0.02 2.65 0.06 2.71 0.06 Ni (3.12µm) Tab. 2 : Résultats de mesure du système de couches Au/Ni/CuSn6 et Au/Ni/ CuZn36 obtenus indépendamment des normes avec l’appareil d’analyse et de mesure Fischerscope XDLM®-C4, temps de mesure 10 s et collimateur de 0,3 x 0,05 mm être mesurés en un seul passage. La comparaison d’un système de couches présentée dans le Tableau 2 (feuilles dont l’épaisseur est connue) sur du CuSn6 et CuZn36 montre que le matériau de base n’a pratiquement plus d’influence sur l’épaisseur de la couche. De plus, les résultats obtenus indépendamment des normes sont déjà très satisfaisants en ce qui concerne la précision exacte et la répétabilité des couches Au et Ni. La méthode IOBC comporte des restrictions pour les couches contenant des éléments qui sont aussi présents dans le matériau de base, par exemple, une structure Cu/CuZn. Dans ce cas, il faut indiquer et utiliser un matériau de base. Les couches Sn constituent une exception importante à cette règle : Étant donné que l’élément Sn possède deux composants mesurables éloignés l’un de l’autre dans le spectre de fluorescence de rayons X (lignes Sn-K- et Sn-L), pour le revêtement, aussi bien les lignes Sn-K- que les lignes Sn-L entrent dans le spectre, alors que pour le matériau de base, seules les lignes Sn-K avec leur énergie élevée contribuent au spectre. La méthode IOBC permet donc de mesurer l’épaisseur des couches Sn sur un matériau de base Sn. Le Tableau 3 montre la comparaison entre les différentes couches Sn sur CuSn6 et CuZn36. Là encore, l’influence du matériau de base sur l’épaisseur de la couche Sn mesurée est négligeable. Conclusion Le logiciel WinFTM® version 6 permet de diminuer nettement le grand nombre de mesures différentes nécessaires en raison des nombreuses couches et matériaux de base utilisés dans la fabrication des éléments de connectique. Les moyens mis en œuvre par l’utilisateur sont considérablement diminués et le risque d’erreurs est réduit. Dr. Bernhard Nensel FISCHERSCOPE® XDAL 237 FISCHERSCOPE® 10 / 0 9 «en observant de plus près» Eviter les influences – éviter les erreur Les instruments de mesure de revêtements modernes utilisant comme procédé de mesure soit l’induction magnétique (DIN EN ISO 2178) soit la méthode des courants de Foucault (mesure de l’amplitude) (DIN EN ISO 2360), doit être rapide et simple, pour tous les utilisateurs. Ce qui signifie : Appliquer la sonde de mesure – lire la valeur – Fini ! Cependant, la nature n’a pourtant pas rendu la tâche tout aussi facile aux utilisateurs de ces appareils. Car les deux procédés cités sont des méthodes de mesure comparatives. Cela signifie que le signal de mesure crée par l’objet à mesurer est comparé avec le signal mesuré sur des étalons par l’intermédiaire de la courbe de calibration maître stockée dans l’appareil. De ce fait, des erreurs de mesure peuvent apparaitre si les phénomènes physiques basiques pouvant influencer la mesure, n’étaient par considérés par l’utilisateur. Les influences les plus couramment rencontrées dans la pratique proviennent de la forme et la taille des objets à mesurer (géométrie) comme par ex. la courbure de la surface (Photo 1). Ainsi, dans le cas d’un diamètre extérieur (surface convexe), le cheminement du champ de mesure de la sonde, qui passe dans l’air avant que le champ de mesure ne pénètre dans l’objet, est plus long que dans le cas d’un objet plat, et inversement, plus court, dans le cas de mesure d’un diamètre intérieur (surface concave). Les conséquences ? Si par exemple, un appareil de mesure de revêtements est calibré sur un objet plat, il indiquera systématiquement des valeurs trop élevées pour la mesure sur un diamètre externe, et inversement Photo 1 : Facteur d’influence courbure, courbure convexe et concave de l’objet Si la calibration est faite sur un tel objet, et que la mesure est prise sur une pièce dont l’épaisseur est plus petite que l’épaisseur de saturation, une partie du champ de mesure sort de la pièce par le côté opposé à la sonde et la valeur mesurée est systématiquement plus élevée. Photo 3 : Facteur d’influence rugosité du matériau de base Photo 4 : Facteur d’influence taille de la surface à mesurer et distance du bord En revanche, si la calibration est effectuée sur cette pièce mince et qu’on mesure ensuite un objet plus gros, les valeurs mesurées seront systématiquement trop faibles. Là encore, l’utilisateur peut éviter ces erreurs de mesure en effectuant la calibration sur l’épaisseur du matériau de base, sur laquelle les mesures seront prises plus tard. Les autres influences géométriques sont : la rugosité du matériau de base (Photo 3), la taille de la surface à mesurer et la distance de la sonde par rapport aux bords (Photo 4). de mesure trop faibles sur un diamètre intérieur. L’utilisateur pourra éviter cette erreur de mesure en calibrant son appareil sur une courbure sur laquelle il souhaite mesurer l’épaisseur de la couche ultérieurement (Photo 1). Une autre influence due à la géométrie de l’objet est l’épaisseur du matériau de base, par exemple, une épaisseur de tôle (Photo 2). Certains objets sont saturés pour la mesure d’épaisseur (ceci dépend de la sonde utilisée, des propriétés magnétiques et de Photo 2 : Facteur d’influence épaisseur du matériau On peut réduire l’impact des influences décrites ici en choisissant une sonde de mesure Fischer adaptée. Pour compenser ces influences, il faut calibrer un appareil de mesure de revêtements à induction magnétique ou à courant de Foucault selon la « règle d’or » suivante : La calibration doit toujours être effectuée sur la surface d’une pièce sans revêtement, sur laquelle on veut mesurer l’épaisseur de la couche avec le revêtement. Dans certains cas, on pourra faire exception à cette règle, mais il faut bien prévoir ces situations et faire des essais de mesure pour être sûr des résultats. Comme exception, on citera les sondes brevetées Fischer à courant de Foucault ETD3.3 et FTD3.3 qui possèdent une compensation de courbure. de base Si elles sont calibrées sur un objet plat, non magnétique, on pourra mesurer l’épaisseur sans être influencé par la courbure jusqu’à un diamètre externe minimum de 4 mm, pratiquement sans erreur. Dipl.-Phys. Ulrich Sauermann la conductivité électrique du matériau de base) si le champ de mesure de la sonde parcourt l’objet dans son intégralité sans atteindre la surface opposée. 10 / 0 9 FISCHERSCOPE® «actuel» Nouveaux laboratoires d’applications chez Helmut Fischer AG Type de prestations proposées par les laboratoires d’application •Résolution des problèmes de mesure complexes, •Assistance spécialisée dans les grands projets, •Formation, •Assistance technique spécialisée pour les ingénieurs commerciaux, •Recherche de nouveaux domaines d’application. Les laboratoires d’application Helmut Fischer sont à votre disposition ! Dr. Daniel Sutter, Fischer Suisse Pour améliorer la mise à disposition des compétences Fischer pour ses clients, et afin d’être encore plus au contact des besoins du marché, la société Helmut Fischer AG a le plaisir de vous annoncer l’ouverture de deux laboratoires d’applications situés, l’un à Hünenberg (Suisse) et l’autre à Shanghai (Chine). Sous la direction de notre expert en matériaux, Dr. Daniel Sutter, nos laboratoires sont équipés des appareils de mesure Fischer les plus modernes, afin de mesurer l’épaisseur des revêtements, de réaliser l’analyse des matériaux et de les contrôler. Nous sommes en mesure de répondre à (presque) toutes les demandes et tous les cas de mesure. Malgré la crise, Helmut Fischer AG investit afin de développer de nouveaux services pour les clients de la zone Europe et Asie avec la création de deux nouveaux laboratoires d’applications, l’un situé à Hünenberg (Suisse) et l’autre à Shanghai (Chine). Ils permettent à nos clients d’y réaliser des mesures de revêtements, l’analyse des matériaux et le contrôle ainsi que la formation à l’utilisation d’appareils de mesure portables, pour l’industrie et pour les laboratoires, et d’appareils de mesure de revêtements et d’analyse matériaux à fluorescence de rayons X. •Evaluation des applications, •Développement, •Formation. L’assurance du savoir-faire Fischer Grâce à nos laboratoires d’applications, Fischer propose un service d’excellence pour répondre aux demandes de mesure complexes qui nous sont adressées partout dans le monde. De plus, la réalisation du service de mesure dans notre laboratoire, nous permet de développer et de formaliser notre expérience des innombrables applications provenant des différents secteurs de l’industrie et de connaitre les derniers procédés, dès le stade de la recherche. Centres spécialisés au sein du groupe Fischer Ils constituent un pôle d’expertise à la disposition de tous les ingénieurs commerciaux des filiales Fischer dans le monde entier, qui proposent alors la meilleure solution aux problèmes de mesure des clients. Interface entre les clients et la R&D Fischer Les laboratoires d’applications constituent une interface entre les besoins des clients d’une part, et les nouvelles exigences du marché, d’autre part. Ces informations sont formalisées et transmises par nos laboratoires vers le centre de recherche et développement situé à Sindelfingen (Allemagne). Cela permet de développer des appareils de mesure qui correspondent en permanence aux besoins des clients. Jie Yang, Fischer Shanghai Fischer Instrumentation Electronique Sarl 7 rue Michael Faraday F 78180 Montigny-le-Bretonneux Tel : +33 (0)1 30 58 00 58 Fax: +33 (0)1 30 58 89 50 [email protected] FISCHERSCOPE® 10 / 0 9