Soyons en paix en toutes circonstances

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Soyons en paix en toutes circonstances
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C h a p i t r e 7
Soyons en paix
en toutes circonstances
Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, Paul
achève sa première épître aux Thessaloniciens par des instructions pratiques destinées à aider les personnes en difficulté dans l’église, y compris les inquiets. Dans ce chapitre,
nous allons voir que l’apôtre conclut sa deuxième épître par
une prière que tout chrétien en proie à l’inquiétude aimerait
entendre : « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même
la paix en tout temps, de toute manière ! Que le Seigneur soit
avec vous tous ! […] Que la grâce de notre Seigneur JésusChrist soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3 : 16, 18).
Une prière pour obtenir la paix de Dieu
La paix est généralement définie comme un sentiment
de calme, de sérénité, de bonheur, de contentement et de
bien-être, éprouvé quand tout se passe comme souhaité.
Cette définition est incomplète car nous pouvons éprouver ce sentiment en absorbant une pilule ou de l’alcool, en
pratiquant de la relaxation, en se reposant, en touchant un
héritage substantiel ou même en apprenant une soi-disant
bonne nouvelle. Les propos rassurants d’un ami tout comme
les tendres murmures d’un bien-aimé peuvent aussi produire
ce sentiment de paix.
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Non ! à l’inquiétude
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La paix de Dieu dont parle l’apôtre Paul est bien différente. Elle ne dépend ni des personnes ni des circonstances
car son origine n’est pas du tout humaine. Toute paix d’origine humaine s’avère extrêmement fragile. En effet, elle peut
s’envoler instantanément pour diverses raisons : l’échec, le
doute, l’appréhension, les difficultés, la culpabilité, la honte,
la détresse, le chagrin, l’inquiétude d’avoir opéré un mauvais choix, la crainte d’être maltraité ou blessé par un tiers,
l’incertitude concernant l’avenir, et toute menace pesant sur
notre position ou sur nos possessions. Or, nous expérimentons ces choses au quotidien.
La paix que Dieu donne n’est pas à la merci des vicissitudes de la vie. C’est une paix spirituelle. C’est une attitude
de cœur et d’esprit : lors de notre conversion, nous avons
compris et cru que tout est en ordre entre nous et Dieu. Cette
paix s’accompagne, depuis, de l’assurance de sa souveraineté bienveillante en toute circonstance. Nous les chrétiens,
nous devons savoir avec certitude que nos péchés sont pardonnés, que Dieu se préoccupe de notre bien et que nous
sommes en route pour le ciel. La paix de Dieu est un privilège
que nous possédons par droit divin. Considérons d’abord
son origine.
Cette paix est d’origine divine
La prière de Paul dans 2 Thessaloniciens 3 : 16 décrit
cette paix de plusieurs façons. D’abord, elle est divine : « Que
le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix ». Dans le
texte grec le pronom lui-même est emphatique et souligne le
rôle personnel de Dieu. La paix que seul le chrétien possède
vient personnellement du Seigneur de la paix, car elle appartient à l’essence même de sa nature.
En d’autres termes, la paix est un attribut de Dieu luimême. Si je vous demandais d’établir la liste des attributs de
Dieu, il vous viendrait probablement à l’esprit : son amour, sa
grâce, sa miséricorde, sa justice, sa sainteté, sa sagesse, sa
vérité, sa toute-puissance, son immuabilité et son immorta-
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lité. Mais nous arrive-t-il de prendre conscience que la paix
est aussi un attribut de Dieu ? En réalité, Dieu est la paix, car
il est et possède lui-même tout ce qu’il nous donne. Son être
est empli d’une paix parfaite. Dieu n’est jamais stressé, il
n’est jamais inquiet, il ne doute jamais, il ne craint jamais.
Dieu n’est jamais en conflit avec lui-même et n’a jamais la
moindre difficulté à prendre une décision.
Dieu demeure dans une sérénité parfaite. Pourquoi ?
Parce qu’il contrôle tout et peut tout accomplir selon son
propre plan. Dieu est omniscient, aussi n’est-il jamais pris au
dépourvu. Son omnipotence ne connaît aucune limite. Aucun
péché ne vient jamais entacher sa sainteté : même sa colère
est parfaitement maîtrisée. Il ne connaît aucun regret car il
ne commet aucun acte, ne tient aucun propos et ne conçoit
aucune pensée qu’il souhaiterait changer 19.
Dieu possède une harmonie intérieure parfaite. Il est,
écrit Paul, « le Seigneur de la paix », la seule paix véritable,
une paix divine qui n’est pas de ce monde. Paul prie afin que
nous jouissions d’une paix qui vient de Dieu et de Dieu seul.
La paix de Dieu est un cadeau
Non seulement cette paix est d’origine divine, mais elle
est aussi un cadeau, car Paul prie : « Que le Seigneur de la
paix vous donne lui-même la paix ». La paix de Dieu est donc
un don gratuit accordé souverainement à ceux qui croient au
Seigneur Jésus-Christ.
Selon Psaumes 85 : 9, verset que nous n’avons peutêtre jamais remarqué, Dieu « parle de paix à son peuple et
à ses fidèles ». Dieu accorde la paix à ceux qui lui appartiennent. Jésus-Christ déclare : « Je vous laisse la paix, je vous
donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde
donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas »
(Jean 14 : 27). Aucun don plus grand que la paix de Dieu ne
saurait être accordé aux inquiets.
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Certains cherchent à calmer leurs inquiétudes au moyen
d’une paix mensongère. Cependant, Dieu offre sa paix à tous
sans distinction, mais non sans condition. Ésaïe écrit :
Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Je les guérirai. Mais les méchants sont comme la mer
agitée qui ne peut se calmer, et dont les eaux agitent la vase
et le limon. Il n’y a point de paix, dit mon Dieu, pour les
méchants (Ésaïe 57 : 19-21).
Dieu accorde la paix à tous ceux qui viennent à lui,
que ce soit de près ou de loin ; c’est-à-dire, à la fois à ceux
qui connaissent sa Parole depuis leur enfance et à ceux qui
n’en ont jamais ou très peu entendu parler. En revanche,
les méchants (ceux qui ne viennent pas à lui) ne jouissent
d’aucune paix véritable.
Thomas Watson explique ce point plus en détail :
La paix découle de la sanctification, aussi ceux qui ne sont
même pas régénérés ne sauraient jouir de la paix… Dieu
peut retenir sa colère et tolérer les méchants pendant un
certain temps, aussi peuvent-ils connaître une trêve, mais ils
ne sauraient jouir d’une paix véritable. Les méchants peuvent
certes éprouver un sentiment qui ressemble à la paix, mais
non la vraie paix. Inconscients du danger qui les menace,
ils peuvent n’éprouver aucune crainte, mais il ne faut pas
confondre une conscience émoussée par le péché avec une
conscience en paix avec Dieu […] Leur paix vient du diable
qui, s’écriant « Paix ! Paix ! », berce les hommes dans un sentiment illusoire de sécurité alors qu’ils se trouvent au bord de
l’enfer. La paix factice dont jouissent les pécheurs ne provient
pas de l’assurance de leur bonheur, mais de l’ignorance du
danger qu’ils encourent 20.
En effet, la paix dont jouissent les méchants provient
d’une illusion. La vraie paix est le fruit de la grâce du salut. Dans
une prière semblable à celle qui termine 2 Thessaloniciens,
Paul s’exclame : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse
de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous
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abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! »
(Romains 15 : 13). La paix est un don destiné uniquement aux
croyants.
La paix de Dieu est toujours disponible
La paix de Dieu est un don qui nous est continuellement
offert : « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la
paix en tout temps » (2 Thessaloniciens 3 : 16). En ajoutant
« en tout temps » Paul veut faire ressortir qu’elle est sans
cesse disponible. Cela implique, cependant, qu’elle peut être
interrompue.
Ce n’est pas Dieu qui cesse de nous donner sa paix.
Mais nous pouvons arrêter le cours de la paix dans notre
vie en succombant à notre nature pécheresse qui nous rattache toujours au monde. À moins de « marcher par l’Esprit »
(le seul moyen de dominer notre nature pécheresse selon
Galates 5 : 16), nous laissons la porte ouverte à toutes sortes
d’inquiétudes : la peur de l’inconnu, la crainte de la maladie
et de la mort, et tant d’autres encore ! Comment ce processus funeste commence-t-il ? En cessant de nous concentrer
sur le fait irrévocable que Jésus-Christ nous conduit à la
gloire éternelle et en puisant notre bonheur dans les plaisirs
éphémères du monde. En effet, ces plaisirs sont par définition temporaires ; si leur disparition nous bouleverse, nous
n’avons pas fini d’être malheureux !
Ceux qui savent traverser sereinement les pires moments
de la vie ne sont pas insensibles à ce qui leur arrive, mais ils
ont confiance en Dieu. Si nous sommes troublés, inquiets et
craintifs quand notre chemin s’avère rocailleux, comment
pouvons-nous retrouver une paix que rien ne peut troubler ?
Le psalmiste s’adresse ainsi à lui-même : « Pourquoi
t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu sur moi ? Attends-toi à Dieu,
car je le célébrerai encore ; il est mon salut et mon Dieu »
(Psaumes 42 : 11). Il se souvient que Dieu est toujours pré-
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sent pour l’aider. Nous pouvons nous confier en Dieu, nous
aussi, car il est digne de confiance et il se soucie sincèrement
de nous.
Il y a longtemps, Dieu déclara clairement à Israël que la
paix est le fruit de l’obéissance à sa Parole (Lévitique 26 : 1-6).
La même vérité s’applique encore aujourd’hui : nous pouvons
nous aussi retrouver la paix par l’obéissance. Aussi la première démarche à effectuer consiste-t-elle à nous détourner
du péché. Ce péché peut être le doute, la crainte ou l’inquiétude ; il peut être aussi un autre péché qui est à l’origine de
ces sentiments. Sondons notre cœur afin d’identifier la cause
de notre trouble. Abandonnons le péché que Dieu nous révèle
et obéissons à Dieu en mettant en pratique la vertu opposée.
Dans le cas de l’inquiétude, mettons notre confiance en Dieu
pour nous aider à régler les problèmes de la vie.
Un autre moyen de retrouver la paix consiste à accepter sans révolte les tensions et les difficultés que Dieu juge
bon d’introduire dans notre vie. Dans Job 5 : 17-18, 20-24 nous
lisons :
Ainsi donc, heureux l’homme que Dieu reprend !
Ne refuse pas la correction du Tout-Puissant.
Car c’est lui qui fait la blessure et qui la panse ;
Il écrase, et ses mains guérissent…
Il te libérera de la mort pendant la famine
Et des coups de l’épée pendant la guerre.
Tu seras à l’abri du fléau de la langue,
Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation.
Tu te riras de la dévastation comme de la disette ;
Ne crains pas les animaux de la terre ;
Car tu feras alliance avec les pierres des champs,
Et les animaux des champs seront en paix avec toi.
Tu reconnaîtras que la paix sera sous ta tente ;
Tu visiteras ton pâturage, et il ne te manquera rien.
Quand nous prenons conscience que Dieu utilise toutes
les difficultés que nous devons affronter afin de nous perfectionner, nous demeurons dans la paix. Rien n’est gratuit !
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Nous ne savons pas toujours pourquoi nous devons passer
par certaines épreuves. Mais ne perdons pas courage car,
à chaque fois, il existe une bonne raison. Dans le Nouveau
Testament, Paul déclare que si nous voulons connaître la
paix, nous devons faire le bien (Romains 2 : 10). Tous ceux qui
pratiquent le bien jouiront de la paix. Pour être encore plus
précis, « la sagesse d’en haut est d’abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons
fruits, sans partialité, sans hypocrisie. Le fruit de la justice
est semé dans la paix par les artisans de paix » (Jacques 3 : 1718). Vivre selon la Parole de Dieu (la sagesse divine, la justice
révélée par Dieu) assure la paix.
Si nous avons perdu la paix de Dieu, nous pouvons la
retrouver. Confessons notre péché et acceptons d’en être
purifié. Agissons de manière juste en obéissant à la Parole
de Dieu et plaçons notre foi en Dieu en toutes circonstances.
Comme Paul l’indique, la paix de Dieu est alors sans cesse
disponible. Il ne nous reste plus qu’à en profiter !
La paix de Dieu ne dépend pas
de nos circonstances
Paul prie afin que nous jouissions de la paix de Dieu
« de toute manière ». Cette paix n’est pas tributaire de ce qui
se passe dans le monde. Elle ne se fonde sur aucune relation ou circonstance humaine. Elle est, au contraire, basée
sur une relation avec Dieu dont le plan est immuable et les
promesses irrévocables : il ne nous abandonnera jamais, et
il fait concourir toutes choses à notre bien (Hébreux 13 : 5 ;
Romains 8 : 28). Aussi cette paix surnaturelle est-elle inaltérable et inattaquable.
Comme nous l’avons déjà remarqué, Jésus déclare : « Je
vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous
donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se
trouble pas et ne s’alarme pas » (Jean 14 : 27). En d’autres
termes : « Il est inutile de craindre ou de vous inquiéter, car
je vous donne une paix surnaturelle qui, contrairement à la
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paix que donne le monde, n’est à la merci d’aucune circonstance humaine ». Quand nous demeurons calmes au sein des
bouleversements du monde qui normalement nous déchireraient et nous troubleraient, nous montrons que Jésus-Christ
tient ses promesses.
Une prière pour obtenir la grâce de Dieu
Paul prie pour nous car il désire profondément que nous
jouissions d’un tel bien-être. Son dernier souhait est celui-ci :
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous
tous ! » (2 Thessaloniciens 3 : 18). Il souhaite que tous ceux
qui mettent leur foi en Jésus-Christ expérimentent constamment sa grâce.
La grâce est la bonté de Dieu accordée à ceux qui ne
la méritent pas. « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce
et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 : 17). En la
personne du Fils de Dieu « la grâce de Dieu […] a été manifestée » (Tite 2 : 11), apportant à tous les hommes la possibilité
d’être sauvés de leurs péchés. Après avoir accepté par la foi
en Jésus-Christ cette grâce qui nous sauve, la même grâce
de Dieu nous rend capables de supporter toute situation qui
aurait tendance à nous rendre inquiets.
Dans 2 Corinthiens 12 : 7-10, Paul décrit comment il a luimême reçu cette grâce-là dans une épreuve très pénible :
Il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan
pour me souffleter […] Trois fois j’ai supplié le Seigneur de
l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma
puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc
bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance
de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans
les faiblesses, dans les outrages, dans les privations, dans les
persécutions, dans les angoisses, pour Christ ; en effet quand
je suis faible, c’est alors que je suis fort.
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En tant que croyants, nous recevons nous aussi une
grâce qui nous permet de servir Dieu. Dans un autre passage,
Paul montre combien il en est reconnaissant :
Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, le Christ Jésus notre
Seigneur, de ce qu’il m’a estimé fidèle en m’établissant dans
le service, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un
persécuteur, un homme emporté. Mais il m’a été fait miséricorde […] Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la
foi et l’amour qui est en Christ Jésus (1 Timothée 1 : 12-14).
La grâce de Dieu nous permet de croître spirituellement
dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JésusChrist (2 Pierre 3 : 18). Lorsque Paul encourage l’église de
Corinthe à soutenir l’œuvre du Seigneur de façon généreuse,
il en appelle à la grâce de Dieu dans le domaine financier :
Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de
grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi
satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance
pour toute œuvre bonne (2 Corinthiens 9 : 8).
La grâce de Dieu nous sauve, nous aide à vaincre nos
inquiétudes, nous équipe pour le service de Dieu, et nous
permet de croître spirituellement et d’être riches en Dieu.
Tout comme la paix de Dieu, sa grâce est toujours accessible et ne connaît aucune limite. Et tout comme pour la paix
de Dieu, pour la recevoir nous devons abandonner le péché,
nous en laisser purifier, pratiquer le bien en obéissant à sa
Parole et mettre notre confiance en Dieu. Quand nous sommes ce que nous devrions être, Dieu nous accorde à la fois sa
grâce et sa paix. Alors, de façon merveilleuse, notre inquiétude s’évanouit.
Je voudrais terminer ce chapitre par une anecdote personnelle. Quelques jours après avoir prêché ce même message dans mon église, j’ai eu une occasion sans précédent de
l’appliquer à moi-même. En effet, j’ai appris que mon épouse
et ma fille cadette avaient été victimes d’un grave accident
de voiture. Mon épouse Patricia risquait de ne pas survivre.
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Tout semblait confus dans mon esprit, tant les détails de ce
qui s’était passé étaient sommaires. J’avais peur que mon
épouse ne soit déjà décédée. Pendant l’heure interminable
qu’il me fallut pour arriver à l’hôpital, j’ai eu amplement le
temps de réfléchir à la gravité de la situation. Néanmoins,
j’éprouvais une paix à la fois profonde et persistante, car je
savais que Dieu ne m’avait pas abandonné. Sa grâce, j’en étais
convaincu, était à l’œuvre dans la vie de tous les membres
de ma famille, et il contrôlait parfaitement les circonstances.
Je suis heureux de dire que Dieu a préservé leurs deux vies
et que Patricia est parfaitement rétablie. Comme j’ai pu l’expérimenter moi-même à ce moment-là, je peux l’affirmer : si
vous comptez sur la grâce de Dieu, il vous aidera vous aussi
à traverser les pires épreuves.
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