Romain Didier - Vocal 26 productions

Transcription

Romain Didier - Vocal 26 productions
 Nouveau spectacle 2015.
Avec « Dans ce piano tout noir », Romain Didier nous invite, sur le ton de la confidence, à
une croisière sans escale au cœur de son univers d'auteur compositeur. Seul derrière son
piano, il revisite ses chansons et, comme en miroir, évoque tout un monde de perles du
répertoire de la chanson francophone. Sa voix chaude, ses textes délicats, ses doigts
virtuoses …
Un artiste exceptionnel pour un voyage tendre et lucide, élégant et magistral, qui parle un
peu de lui mais surtout de nous, tant il sait que son travail consiste à restituer le monde et
tenter de rendre chaque chose universelle. 46 av Sadi Carnot - 26000 Valence - T : 04 75 42 78 33 - [email protected]
www.vocal26.com - www.romaindidier.com
Licence d’entrepreneur : 2‐146994 / 3‐146995 BIOGRAPHIE
Fils du compositeur contemporain Pierre Petit, futur directeur de l'Ecole Normale de Musique de
Paris, et de la cantatrice Christiane Castelli, Didier Petit voit le jour à la Villa Médicis de Rome
(Italie), lors du séjour de son père en résidence d'artiste.
Il passe son enfance à Paris, et c'est en autodidacte que le futur auteur-compositeur-interprète
apprend le piano dès l'enfance.
Dans les années 1970, il devient pianiste de bar et il adopte le nom de scène Romain Didier en
référence à sa ville natale. Il est ainsi repéré par les éditions de Gilbert Bécaud qui lui proposent de
travailler sur des orchestrations et de collaborer à la réalisation d'un album de Francis Lemarque.
Cette rencontre sera déterminante pour la suite de sa carrière.
Ses premières chansons, sur des paroles de son ami et complice Patrice Mithois, sont interprétées
par Nicole Croisille en 1980. Cette même année, il sort chez RCA son premier album.
Parallèlement, il compose des musiques de films et de spectacles. Il remporte ses premiers succès
au début des années 1980 avec ses chansons « Promesses promesses » et « Amnésie ».
En 1985, Romain Didier rencontre Allain Leprest, auteur-interprète d'une sensibilité artistique proche
de la sienne, qui devient son ami et avec qui il entame une collaboration qui aboutira sur la
naissance de nombreuses chansons et de plusieurs albums.
Très apprécié par ses pairs, Romain Didier est régulièrement convié par certains d'entre eux à
orchestrer leur travail ou à leur écrire des chansons. Il met ainsi ses talents d'orchestrateur au
service de Pierre Perret ou Yves Duteil et, bien sûr, d'Allain Leprest. Il écrit pour divers artistes, tel
Annie Cordy, Isabelle Aubret et l'animateur de radio Jean-Louis Foulquier en 1993 ou, plus
récemment, Jean Guidoni, Enzo Enzo et Kent. Il est le compositeur de plusieurs opéras pour enfant
dont « Pantin Pantine » avec Allain Leprest et « Pinocchio court toujours » avec Pascal Mathieu.
Artiste discret méconnu du grand public, Romain Didier est pourtant l'un des auteurs-compositeurs
les plus prolifiques de la chanson française, comme en atteste la richesse de sa discographie. Il
sera primé trois fois dans sa carrière par le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, en 1986 pour
son double album Piano Public, en 1997 pour l'album Romain Didier en concert et en 2007 dans la
catégorie jeune public pour l'album Pinocchio court toujours.
Chanteur au style sobre et au talent intemporel, attiré aussi bien par le piano-voix que par le jazz
richement orchestré (en témoigne en 1999 l'album J'ai noté), Romain Didier offre un répertoire teinté
de poésie et d'humanisme. Son dernier album en date, Romain Didier en concert 2007 est sorti
chez Petit Matin en 2008.
Très souvent sollicité par des orchestres, ensembles musicaux et vocaux, conservatoires et écoles
de musique qui lui passent commande, Romain Didier compose pour eux et partage souvent sa
scène au cours de ses tournées. Ses chansons sont interprétées avec fougue et plaisir, les
rencontres avec ces musiciens et chanteurs d'un jour, riches et émouvantes.
Au début de l’année 2010, il rejoint l'équipe de Vocal26, auprès d'Evasion, Gérard Morel, Michèle
Bernard, Elsa Gelly, Luc Chareyron, Zèbre à trois (HervéPeyrard/Chtriky).
DISCOGRAPHIE
1980 : Paroles et Musique / 1982 : Candeur et Décadence / 1985 : Le Monde entre mes bras / 1988
: 88 / 1989 : Place de l’Europe / 1990 : Vague à l’homme / 1992 : D’hier à deux mains (3 CD) / 1994
: Mots Maux d’amour / 1996 : Le meilleur de Romain Didier, enregistrements de 1984 à 1996 / 1996
: Francilie, avec Sylvie Péquicho / 1997 : Romain Didier en concert / 1998 : Opéra Pantin Pantine /
1999 : J’ai noté / 2003 : Le monde entre mes bras / 2003 : Piano public / 2003 : Essentiel,
compilation / 2003 : Délassé / 2005 : Chapitre neuf / 2006 : Opéra Pinocchio court toujours / 2008 :
Romain Didier Quartet. / 2011 : De loin on aurait cru des oies.
DISTRIBUTION
Textes, musique et chant : Romain DIDIER
Son : Manu Drouot
Création Lumières : James ANGOT
Régie Lumière Violaine Parcot
PRESSE
Avignon off 2015. Romain Didier, sa vie, son œuvre
Ajouté par Catherine Laugier le 26 juillet 2015.
Sauvé dans Catherine Laugier, En scène, Festivals, L'Équipe
Tags: Avignon off 2015, Nouvelles, Romain Didier
Ce Théâtre des Lucioles où on aime à revenir… Surtout que s’y produit Romain Didier, qui plus est dans son
propre répertoire… Lui et son seul piano, son alter ego, son compagnon de notes et d’improvisations, de
créations et d’accompagnements.
Dans ce piano tout noir. 19h pile, à peine assis, tout juste annoncé, qu’il a déjà attaqué le titre éponyme. Il est à
deux mètres, c’est nous qu’il regarde, de côté, sans prêter plus d’attention que cela à ses mains qui courent sur
le piano… Une heure et quart de chansons, sans aucune pause, où vont déferler notes et mots comme vagues
d’une vie. Elles se courent après, se rattrapent, s’emmêlent, se brisent et se calment. Vous roulent dans leur
flot sous l’écume des jours. Ou vous portent doucement.
C’est œuvre de toute une vie, d’une maturité rayonnante. Depuis les premiers temps, L’enfant que j’étais,
jusqu’à la mort, Dix pieds sous terre. Ou Je me souviens : « Les paroles disaient que les gens quand ils s’aiment / Bien
après qu’ils soient morts leur amour continue. » Nous voyageons dans le métro et dans nos souvenirs, entre
Chicorée Leroux et scoubidou, ou à L’aéroport de Fiumicino. En passant par la vieillesse et les amours dans tous
leurs états : la première fois (occasion de nous jouer L’été 42, merveille musicale d’évocation), les séparations
(« J’pourrai pas jouer ça / Sans t’avoir sous les doigts / Si un jour t’es plus là » ou Tu m’as volé la mer du Nord), les
amours en diagonale avec ce titre émouvant et sans concession qu’est A quoi ça tient. La routine aussi : « Ça fait
vingt neuf mille deux cents heures / qu’on a passé dans le même lit / Dont mille quarante à faire l’amour / et sept cent
vingt pour maladie / J’ai noté. »
On s’en prend plein la figure, plein les oreilles, plein le cœur. On y musique douce, on y symphonise, on y
jazze chez Jonasz, Michel Legrand ou Trenet. Jonasz, tiens, une des quatre chansons qu’il n’a pas écrite, La
famille. »Les jeunes s’en vont là où ça brille / Les vieux s’éteignent comme des brindilles. » Mouloudji, Un jour tu
verras. Bécaud, Et maintenant, les belles questions de Delanoë. Et le susnommé Trenet, pour le rappel qui se rit
de la mort, La folle complainte. Les autres vingt-et-une sont de la belle plume écrite et annotée par Romain,
depuis plus de dix ans. Non, pas toutes, il y a cette jolie valse de Dvorak où il a déposé ses impressions de
»Petit matin ivoire / Et rose mélangé / Odeur de café noir / Oranges et pain brûlé. »
Pour nous faire l’opéra de sa vie, plutôt que de raconter des anecdotes entre chaque titre, Romain a puisé des
intermèdes musicaux aux brillantissimes envolées, en écho à ses propres créations. Les doigts virtuoses du
pianiste jouent Aznavour, Barbara, Ferré, Lemarque à Paris, où il valsera avec Marjolaine et Mathilda.
Vigneault quand il est difficile d’aimer, comme dans le répertoire des chansons traditionnelles. Celles qu’on
apprend aux enfants mais qui parlent des erreurs et des malheurs des grands, de prisons et de belles geôlières.
Dans ce piano tout noir
Romain Didier en concert
Création Avignon 2015
On en ressort magnifié. Romain Didier nous offre "Dans ce piano tout
noir" un chaleureux moment, rare, de poésie, de force et d'humanité, à la
fois irradiante et rafraîchissante, dans des chansons intemporelles et
superbes.
C'est un prince qui joue sur ce piano à queue devenu magique, égrenant
des mélodies telles des vagues dans le vent, libres, qui vont, partent et
reviennent.
Son piano, de coté, est au centre d'une lumière comme le soleil qui traverse
des feuilles.
Romain à l'air Italien, à la voix merveilleuse et sensible...
On entend de belles chansons, et on pense voir une belle personne.
A ne pas manquer.
Lundi 13 juillet 2015
théâtre des lucioles romain didier
en concert (*****)
A un tel niveau de virtuosité technique et de sensibilité artistique, on se dit en
écoutant Romain Didier jouer du piano qu’il possède toutes les qualités d’un grand
interprète classique. Ses doigts courent sur le clavier de manière ininterrompue,
effectuant des prouesses, donnant rapidement la sensation aux spectateurs que se
produit sous ses yeux un orchestre au grand complet. Le bouleversant de manière
durable. Et quelle voix ! Exceptionnelle elle aussi, qui contribue à faire de Romain
Didier l’un des meilleurs chanteurs français.
Durant une heure, sur le ton de la confidence et pour un périple presque sans
escale où les titres s’enchaînent, il nous rend familier son univers avec des titres écrits
par lui seul, paroles et musique (aucune chanson composée avec son ami le regretté
Allain Leprest), faisant surgir de son piano noir des images et des émotions liées à
l’enfance. Sublimes moments aussi, les reprises de « Un jour tu verras » ou « Et
maintenant » dans des orchestrations toutes personnelles.
Un spectacle parfait ! Un moment magique !
A 19h. Tarifs : 15,5/11 euros. 04 90 14 05 51.
Jean-Rémi Barland
AVIGNON - ENTRETIEN
ROMAIN DIDIER
CHANSON / Théâtre des Lucioles
DANS CE PIANO TOUT NOIR
Publié le 26 juin 2015 - N° 234
© P.Bedout
Enfant de la balle, né dans une famille de musiciens classiques,
Romain Didier a choisi la chanson, qu’il pratique depuis trente ans
en artisan d’art discret et brillant, composant aussi pour les autres
(Allain Leprest, Nicole Croisille, Jean Guidoni…) et glanant au fil
d’albums impeccables les récompenses les plus enviées (il a été
trois fois primé par l’Académie Charles-Cros). On le retrouve face à
son piano dans un tour de chant solitaire invitant au retour sur soi
et au vagabondage en liberté.
On pourrait penser que ce piano tout noir, forcément source de
bonheur, vous en a aussi fait parfois voir de toutes les
couleurs…
Romain Didier : « Dans ce piano tout noir » est le titre d’une
chanson que j’ai écrite et qui explique que le piano a été le témoin
de mes joies et de mes peines tout au long de ma vie. Il est un
compagnon de travail aussi, partenaire de mes spectacles et de
mes heures d’écriture. Mes rapports avec lui n’ont jamais rien eu de
conflictuel et le « noir » indique une couleur, pas un état d’âme.
Qu’attendez-vous en termes d’émotions nouvelles, pour vous,
et pour le public, de cette confrontation, de ce dialogue aussi,
avec le piano ?
R. D. : Je participe souvent comme compositeur ou orchestrateur, à
des projets symphoniques ou des créations chorales qui
m’enthousiasment. Mais là, dans ce spectacle seul au piano, en
dehors des modes, comme sur un fil de funambule, sans filet ni
paravent, je suis tenu à l’authenticité. Tout est « à vue » et je me
réjouis à l’avance de ce tête-à-tête sans artifice.
« Sans filet ni paravent, je suis tenu à l’authenticité. »
Quel sera le répertoire de ce spectacle ?
R. D. : Tout au long de ma carrière, j’ai eu la chance de collaborer
avec des auteurs exceptionnels et, à propos de l’un d’entre eux,
Allain Leprest, de participer à de nombreux projets pour lui rendre
hommage après sa disparition. L’envie pressante m’est venue de
« reprendre mes billes »et de me recentrer sur mon travail d’auteur.
J’ai eu aussi envie de mettre comme en miroir mes chansons ou
celles du répertoire, qui tombaient naturellement sous le sens. C’est
à un petit bout de mon chemin au milieu de celui des autres que je
convie le public en Avignon.
Propos recueillis par Jean-Luc Caradec
ROMAIN DIDIER
Dans ce piano tout noir : récital magistral
Dans ce piano tout noir il y a tous les mots de Romain Didier.
Quand il n'est pas en tournée, cet homme discret se retire chez lui pour y
travailler au calme au milieu de ses livres et de ses disques. Quand il n'écrit
plus pour lui, pour d'autres, pour un film ou pour les mômes, c'est que la
scène, son autre univers, le titille à nouveau. Valse de mots, jeu de notes, de
sentiments, là encore, cet artiste inclassable et singulier se donne en entier.
Mais attention, le gentil poète sait griffer et peut mordre contre la bêtise
et la cruauté. Récital festival, pas moins de sept chansons et cinq
intermèdes musicaux sans place pour un bravo, le chanteur enchaîne les
sujets et va à l'essentiel, bousculant codes et conventions. Ouf : le temps
d'applaudir enfin, pour lui de respirer, et c'est reparti pour un nouveau set
encore plus brillant que le précédent, si c'était possible.
Didier Blons,
Radio Albatros.
Avignon 2015
27 Mai 2016 - Aubercail 10 ans…
J'ai 10 ans et je chante, ne vous en déplaise… Eh bien, il nous plait qu’Aubercail fête ses 10 ans avec
cette même liesse qui fait les 400 coups pour mettre un bicorne à la romance et la mener à l’Institut,
avec des orgues et que ça danse, ou un bonnet phrygien pour la ballade dans les rues d’Aubervilliers.
Photos©NGabriel2016
Ce jeudi 26 Mai, avant le gâteau d’anniversaire, un de ces
moments rares qui subjugue le public, et l’emmène dans les
étoiles : Romain Didier, dans ce piano tout noir…
C’est la lampe d’Aladin, ce piano. Romain Didier l’effleure, il en
jaillit des bouquets, des cascades, dans ce piano tout noir, il y a
des musiques de toutes les couleurs, des arc-en-cieux, des feux d’artifice, du piano Chopin, du piano
Gershwin, le rag-time et la rhapsodie de la vie… C’est une fresque humaniste et rêveuse, nostalgique
et réaliste, qui chante les mille et deux tableaux du grand show quotidien. Un tableau a souvent deux
faces, recto verso, comme dans ma rue, une rue tranquille à première vue, question de scénario, l’un
chante, l’autre pleure. Les gens gentils sont souvent des salauds En manque de scénario ?
Et les deux sont le plus souvent entremêlés.
Dans ce piano tout noir, il y a les souvenirs, les beaux échos et le
temps qui passe, la mémoire sépia, parfois, il y a les chansons de
toutes ces années qui se répondent, Julie la Loire qui revient,
intacte, de Fiumicino ? Il y a des traces de Barbara, Lemarque,
Ferré, Aznavour, Bécaud, un souffle oriental, une brise irlandaise,
un carrousel merveilleux, et le temps se suspend… Dans ce piano
tout noir, on a entendu une suite en trois ou quatre chapitres,
fluides, le silence attentif du public était aussi de Romain Didier
dans ces tranches de souvenirs qui rappellent, au cas où on aurait
oublié qu’il est aussi grand auteur que grand musicien. C’est une autobiographie musicale, avec deux
pages ajoutées, Et maintenant, et La folle complainte. Et aussi cette petite suite de comptines revues
et dérangées, avec cette délicieuse touche acidulée qui grince un peu avec jubilation. Le prisonnier
de Nantes, celui que la fille du geôlier a libéré, vous serez peut-être surpris de cette version
inattendue…
Ce spectacle est une vraie parenthèse enchantée dans laquelle le temps est suspendu, à l’entracte
avec un aimable collègue dont les initiales sont P.E. nous avons eu à peu près la même réflexion, « ça
a duré un quart d’heure ou une heure? »