DOSSIER PEDAGOGIQUE

Saison 2015 / 2016
Dossier pédagogique
d’accompagnement à la visite
TABLE DES MATIERES
Pages
FICHES HISTORIQUES
- Nemours avant le château
- Le château fort (XIIe siècle)
- Le palais de justice (XVIIe - XVIIIe siècles)
- Après la Révolution française (XIXe siècle)
- Le Château-Musée (depuis le XXe siècle)
OUTILS PEDAGOGIQUES
- Chronologie
- Personnages clefs
- Evolution architecturale de l’ensemble castral
- Bibliographie raisonnée
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EXPOSITIONS AU ChMN (SAISON 2015 / 2016)
- La politique culturelle et scientifique du Château-Musée
de Nemours
- « Les Illustres du château (1100-1900) »
- « Charles Edme Saint-Marcel (1819-1890), un élève oublié
de Delacroix »
- « Les dames de Nemours »
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ANIMATIONS
- Tableau récapitulatif des animations par niveaux scolaires
- Visites générales
- Visites thématiques
- Activités
- Rappel des temps de visites par cycles
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INFORMATIONS PRATIQUES
- Accès
- Renseignements et réservations
- Horaires
- Accueil des groupes
- Tarifs
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ANNEXES
- 1 : Plan de l’ensemble castral
- 2 : Le château de Nemours à la fin du XIIe siècle
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Fiches historiques
Nemours avant le château
L’identité d’une ville se retrouve le plus souvent dans l’étymologie de son nom. Pour la localité de
Nemours, deux étymologies peuvent expliquer le choix de cette appellation. Une première, liée à la
culture celte, renvoie à une divinité de l’eau ou de la rivière, Nemox signifiant « à la coupure de la
rivière ». La seconde est d’origine latine avec Nemus ou Nemoris qui signifient « bois ». En référence au
blason de la ville de Nemours, composé d’arbres, cette hypothèse semble plus probable (cf. page 1).
Nemours est une ville qui s’est construite autour de son château médiéval.
Pourtant, durant l’ère primitive du Paléolithique, on observe déjà une activité dans la région de
Nemours et de Saint-Pierre-les-Nemours.
De nombreuses fouilles effectuées au XIXe siècle et dirigées par Edmond Doigneau ont pu révéler les
conditions de vie de l’époque grâce, notamment, à la découverte d’outils et d’objets aujourd’hui
conservés au musée de Préhistoire d’Ile de France situé à Nemours.
Ces mêmes recherches ont mis au jour d’autres trésors comme celui découvert en 1853 dans le
quartier de la Brunette des Champs. 138 pièces d’or à l’effigie des empereurs Claude, Néron,
Vespasien, Titus, ou encore Domitien, soit essentiellement du Ier siècle après J.-C., ont été retrouvées.
De nouvelles fouilles ont permis d’identifier des traces humaines plus récentes qui précèdent la
construction du château. Ces installations remontent aux Mérovingiens (Ve-VIIIe siècles) mais c’est bien
au XIIe siècle que la ville de Nemours devient importante et va prendre son essor.
Juste avant sa construction vers 1150, il est intéressant de rappeler que le futur espace dédié à la
construction de l’ensemble castral seigneurial appartient au domaine royal depuis 1068 et dépend du
vicomte du Gâtinais nommé Foulques. Après la dissolution de la vicomté en 1126, le roi Louis VI décide
de donner le domaine à Orson, troisième fils de Foulques. Il devient ainsi le premier seigneur de
Nemours.
Le château fort (XIIe siècle)
-
Sa fondation et sa position stratégique
Orson donne à sa mort, en 1148, le domaine de Nemours à son gendre Gauthier de Villebéon. Ce
dernier décide de construire un château afin de permettre la défense du royaume de France. Il est
alors l’un des personnages les plus importants et influents de la cour royale. Il occupe la fonction de
grand chambellan des rois Louis VII et Philippe Auguste.
Gauthier Ier s’engage naturellement auprès des rois pour participer aux croisades (la deuxième de 1147
à 1149) de laquelle il ramène une relique de saint Jean-Baptiste. A son retour, il décide de placer la
mandibule inférieure du saint dans une église qu’il fait construire en même temps que le château ;
l’actuelle église Saint-Jean-Baptiste à Nemours.
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La position hiérarchique notable de Gauthier Ier induit que son domaine doit refléter le pouvoir royal.
Ainsi, l’emplacement de Nemours est idéal pour lutter contre le comté de Champagne, territoire allié
des Anglais. La frontière naturelle du Loing lui offre alors une première protection en cas d’invasion et
une vue imprenable sur le territoire champenois. La fonction militaire est ici très importante car elle
est aussi considérée comme un signe de puissance.
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L’organisation castrale
L’ensemble se constitue de plusieurs parties, les cours et les jardins d’abord, puis le château lui-même.
L’extérieur du château se divise en deux cours appelées « basse cour » et « haute cour ».
La première servait de premier accès au château puisque l’entrée s’y situait. On y trouvait la chapelle
Notre-Dame, construite en 1174 pour permettre aux serviteurs du château d’avoir un lieu de prière à
disposition à une époque où le christianisme était très répandu et les écuries, dont le bâtiment, daté
du XVe siècle, est encore visible aujourd’hui (annexe 1).
Fig. 1 : Rosace de la chapelle de la « basse cour ».
Fig. 2 : Ecuries de la « basse cour » du château.
Puis, en passant une porte aujourd’hui disparue, les personnes voulant accéder au château arrivaient
dans la « haute cour » à laquelle était cantonnée deux tours d’angle.
L’ensemble était protégé par des remparts et des douves dont il reste encore aujourd’hui quelques
vestiges (annexe 1).
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Une composition tripartite
Le château, élément majeur de cette composition médiévale, est divisé en trois parties (annexe 2).
Lieu de vie seigneurial, le donjon était probablement composé de trois niveaux.
Les sous-sols et le rez-de-chaussée servaient d’antichambre de protection en cas
d’invasion tandis que le premier étage dit « étage noble » n’était autre que
l’espace de vie du seigneur. On y trouve d’ailleurs une chapelle seigneuriale dans
l’une des quatre tours d’angles, uniquement accessible par les coursives en bois
extérieures qui permettaient de relier les tourelles d’angle entre elles.
Fig. 3 : Oratoire.
La galerie qui permet au donjon et à la tour de guet de communiquer,
possède une certaine particularité. En effet, elle se termine en voie
sans issue pour les deux niveaux inférieurs alors que, depuis l’étage, la
galerie conduit à un escalier à vis permettant d’accéder au sommet de
la tour de guet, soit deux étages plus haut.
Les différentes fenêtres de la galerie nous permettent d’affirmer que
cet espace était destiné à la surveillance et à la défense, outre sa
fonction première de circulation.
Fig. 4 : Galerie.
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La tour de guet était principalement, dans les « bas étages », réservée à
l’hygiène. Des latrines à encorbellements étaient existantes, prouvant que des
notions d’hygiène étaient présentes dès le Moyen Age. Des marques sur les murs
extérieurs du château servent de repères quant à l’emplacement de ses
anciennes niches ligneuses.
En revanche, les étages supérieurs étaient réservés à la surveillance avec
notamment ce dernier étage qui offrait une vision à 360 ° sur les alentours.
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Son rayonnement urbain
Fig. 5 : Tour de guet.
La ville se développe donc autour du château et de son enceinte et en 1170, Gauthier met en place une
charte de franchise communale pour les habitants de Nemours. Les serfs sont donc libres et peuvent
exercer leur « droit de bourgeoisie », système appuyé par l’accord du roi en 1177. Le commerce de la
ville commence à s’étendre autour du château.
Cette croissance est accentuée par le fait que Gauthier Ier, très pieux, décide de faire de Nemours un
haut lieu de pèlerinage avec les églises Saint-Jean-Baptiste (qui conserve toujours la mandibule du
saint) et Saint-Pierre.
Le grand chambellan fait aussi bâtir l’Hôtel Dieu qui permettra plus tard d’accueillir les pèlerins et les
malades. Soucieux de son peuple, il fait également construire une maladrerie destinée aux lépreux qui
sera supprimée avec la disparition de la maladie.
Propriétaires successifs et aménagements du château (XIIIe - XVIIe siècles)
Gauthier Ier meurt en 1205 et laisse six enfants qui conserveront le domaine jusqu’en 1276, date à
laquelle la famille des Villebéon, ruinée par les croisades, est contrainte de vendre son château et ses
terres. C’est le roi Philippe III dit « le Hardi » qui prend possession des lieux.
S’en suit plusieurs années où Nemours va devenir duché-pairie (1404), va tomber aux mains des
Anglais en 1420 pour redevenir français en 1425.
Lorsque Jacques d’Armagnac récupère le château dans la deuxième moitié du XVe siècle, les coursives
en bois disparaissent, donnant au château un aspect moins rustre et médiéval.
En 1528, le château et son domaine reviennent à Philippe de Savoie et resteront dans cette famille
pendant 150 ans. Sous la maison de Savoie, la haute cour est scindée afin d’y créer une cour du jeu de
paume. Puis, en 1638-1639, une corniche fût mise en place après avoir écrêté les tours d’angle et le
chemin de ronde.
Le palais de justice (XVIIe - XVIIIe siècles)
Au XVIIe siècle, le domaine revient, de droit, à Louis XIV qui décide que le baillage
de Nemours sera cédé à son frère Philippe d’Orléans, « Monsieur ». En 1672,
lorsque ce dernier reprend le duché, il décide d’en faire un auditoire de justice,
transformant les sous-sols en cachots et le rez-de-chaussée en tribunal tandis que
l’étage servira à l’administration.
Fig. 6 : Porte de
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cachot du XVIII siècle.
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Des changements architecturaux sont visibles à l’intérieur et à l’extérieur du château. Monsieur fait
bâtir le grand escalier monumental ainsi que le porche d’entrée. Les tours d’angle sont abaissées de
dix-huit pieds afin de les égaliser avec le corps principal du château. Ce souci d’esthétique cherche
aussi à prouver la puissance et la richesse du frère du « roi soleil ». Son appartenance à la famille
royale est notamment notifiée par des fleurs de lys apposées sur les montants des fenêtres à l’intérieur
du donjon.
Fig.7 : Escalier monumental du château.
Fig. 8 : Porche d’entrée du château.
La transformation du château en tribunal implique la nécessité de prisons. La cour de la Pistole
(annexe 1) abrite alors le lieu de vie du geôlier mais aussi des cellules, pour les hommes, pour les
femmes, pour les plus riches et pour les plus pauvres (présence ou absence de fenêtres par exemple).
Malgré ses airs de tribunal, le château n’en perd pas moins sa fonction première, à savoir être un lieu
d’habitation. Ainsi, de nombreux capitaines ont vécu au château jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.
A cette époque, Nemours est principalement une ville administrative et religieuse puisqu’elle compte
deux paroisses, deux communautés de femmes et une d’hommes. Elle n’en reste pas moins une ville
d’artisans puisqu’un tiers d’entre eux sont des tanneurs. La Révolution qui bat son plein ne laisse pas
les nemouriens en reste. Les artisans décident notamment de ne plus payer le Champart à la
municipalité, un impôt prélevé en nature.
Après la Révolution française (XIXe siècle)
Près de 20 ans après la Révolution française, en 1810, Anne-Antipas Hédelin, le maire de Nemours,
décide d’acheter le château avec ses propres fonds. Il le rétrocède à la ville l’année suivante.
L’édifice perd alors son identité. Il est transformé en école, projet qu’Hédelin et Louis Philippe
d’Orléans affectionnaient tout particulièrement, mais aussi en atelier de filature basé au deuxième
étage du château...
Le château comme symbole du pouvoir devient désacralisé. Quelques travaux font de lui une salle de
théâtre et de danse dès 1820.
Le bâtiment se dégrade à l’intérieur mais aussi à l’extérieur avec l’usine Darley-Renault qui s’implante
contre la façade de la tour de guet, coté Loing, afin de produire machines et matériel agricoles.
L’essor de l’industrialisation met à mal la façade et les anciens jardins du château. La ville perd aussi
son rayonnement jusqu’à l’intervention d’artistes natifs de Nemours.
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Fig. 9 : Façade du château côté Loing au XIX siècle avec l’implantation des usines Darley-Renault.
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Le Château-Musée (depuis le XXe siècle)
Dans un état de conservation critique, le château de Nemours est pris en charge par trois artistes
nemouriens : Justin Sanson (1833-1910), un sculpteur ; Adolphe Ardail (1835-1911), un imprimeur en
taille-douce et Ernest Marché (1864-1932), un peintre.
Initiative première de Sanson qui souhaitait faire don à la ville de ses oeuvres, il demande en 1884 à la
ville de créer un musée pour y présenter son travail. Avec Ardail et Marché, il fonde, sous la loi
association 1901, la société des Amis du vieux Château de Nemours. Leur association a pour but de
conserver le monument, d’entretenir le musée et de permettre son développement.
Le nouveau Château-Musée est restauré grâce à des subventions départementale et municipale et à
des souscriptions. Dans ce contexte, le musée est inauguré le 18 octobre 1903.
C’est Ardail qui devient le premier conservateur du musée, il occupe cette place jusqu’en 1911, puis
Marché prendra le relais de 1912 jusqu’à sa mort en 1932. Sa femme, Suzanne Desrousseaux-Marché
occupera ensuite cette fonction jusqu’en 1960. Léon Petit est, quant à lui, le conservateur adjoint du
château depuis 1926. Il est nommé conservateur en titre en 1962, poste qu’il conserve jusqu'à sa mort
en 1971.
Le château de Nemours est classé aux Monuments historiques en 1977, auparavant il n’était qu’inscrit
à l’inventaire supplémentaire.
Ce classement oblige notamment les dirigeants à répondre à des exigences de conservation. Ainsi,
suite à une décision du sénateur-maire, le musée est fermé en 1972 pour une mission d’inventaire, il
rouvrira en 1975. Cependant, ces inventaires « sauvages » n’ont pas permis de répertorier l’ensemble
des œuvres ; un récolement est alors clairement organisé et défini.
Il apparaît que les œuvres proviennent alors pour la majorité de dons d’artistes, d’érudits ou encore de
particuliers mais également d’achats. Ils constituent le fond actuel des collections, chiffré à 20 000
œuvres, tous genres confondus.
Le château referme ses portes en 2003 pour quatre années de rénovation.
Depuis la réouverture en 2007, le public peut accéder au rez-de-chaussée et au premier étage du
donjon s’il est individuel, à la cour de la Pistole (prison) et l’une des tourelles d’angle s’il est en visite
commentée ou en groupe.
Enfin, le Château-Musée accueille deux expositions par an dont l’une basée sur ses propres fonds.
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Fig. 10 et 11 : Galeries des plaques de cheminées et des gravures du Château-Musée au début du XX siècle.
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Outils pédagogiques
Chronologie
L’histoire du château en quelques dates
Vers 1150 / 1170
Gauthier Ier de Villebéon, grand chambellan des rois de France Louis VII (1120-1137-1180) et
Philippe Auguste (1165-1180-1223), lance la construction du château de Nemours.
1274
Les Villebéon, ruinés par les croisades, vendent leurs droits sur la seigneurie au roi Philippe III
(1245-1270-1285), Nemours est alors intégrée au domaine royal.
1404
Sur décision royale, Nemours devient un duché.
1528
Le duché de Nemours devient propriété de la famille de Savoie pour près de 150 ans.
1672
Louis XIV (1638-1643-1715) donne le duché à son frère, « Monsieur », le duc d’Orléans (1640-1701).
Le château devient alors un auditoire de justice.
1789
Le statut de duché est abandonné avec la Révolution Française. Le château n’est pas détruit par les
Révolutionnaires et est vendu comme bien national.
1810
Le maire de Nemours l’achète puis le rétrocède à la ville l’année suivante dans l’idée d’y installer une
école publique. On projette aussi d’y installer la mairie.
1903
Sous l’impulsion de trois artistes nemouriens – J.-C. Sanson (1833-1910), A. Ardail (1835-1911) et
E. Marché (1864-1932) – le château est transformé en musée avec un fonds « Beaux-Arts » important.
1977
Le château est classé « Monument historique ».
2002
Le Château-Musée obtient le label « musée de France »
2007
Réouverture du Château-Musée au public après des travaux de rénovation.
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Les propriétaires du château de Nemours
•
Maison de Château-Landon
1120-1148 : Orson de Château-Landon (v.1098-1148), fils du vicomte Foulques de Gâtinais
1148-1174 : Aveline de Château-Landon (v.1130-1196), fille du précédent, mariée en 1150 à
Gauthier Ier de Villebéon (v.1125-1205), seigneur de Beaumont-en-Gâtinais.
•
Maison de Nemours-Guercheville
1174-1191 : Philippe Ier de Nemours-Guercheville (1155-1191), fils des précédents.
1191-1222 : Gauthier II de Nemours-Guercheville, fils du précédent.
1222-1255 : Philippe II de Nemours-Guercheville, fils du précédent.
1255-1270 : Gauthier III de Nemours-Guercheville, fils du précédent.
1270-1274 : Jean II de Nemours-Guercheville, frère du précédent.
La seigneurie de Nemours est vendue au roi Philippe III en 1274, la ville est donc intégrée au royaume
de France. En 1404, Nemours devient un duché.
Ducs de Nemours
•
Maison de Navarre
1404-1425 : Charles III (1361-1425), roi de Navarre de 1387 à 1425. Premier duc de Nemours. Marié
en 1375 à Eléonore de Castille (ap. 1363-1416).
1404-1407 : Béatrice d’Evreux-Navarre (1386-1407), fille des précédents, titrée duchesse de
Nemours du vivant de son père. Mariée en 1406 à Jacques II de Bourbon (1370-1438), roi de Naples.
1425-1441 : Blanche Ière de Navarre (1387-1441), reine de Navarre de 1425 à 1441. Sœur de la
précédente, mariée en 1420 à Jean II d’Aragon (1397-1479).
1441-1461 : Charles de Viane (1321-1461), fils des précédents. Sans postérité.
•
Maison de Bourbon
1461-1471 : Éléonore de Bourbon (1407-1471), cousine du précédent, fille de Béatrice d’EvreuxNavarre, petite-fille et unique héritière du premier duc de Nemours, Charles III de Navarre. Fille de
Jacques II de Bourbon (1370-1438) et de Béatrice d'Évreux-Navarre (1386-1407). Mariée en 1429 à
Bernard d'Armagnac (1400-1462).
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•
Maison d’Armagnac
1471-1477 : Jacques d'Armagnac (1433-1477), fils des précédents, marié à Louise d'Anjou (14451477).
En 1477, Jacques d'Armagnac est jugé pour trahison et exécuté. Ses biens sont confisqués, mais le roi
Charles VIII rend Nemours à son fils, Jean d'Armagnac, en 1483 :
1484-1500 : Jean d'Armagnac (1467-1500), fils aîné des précédents. Sans postérité.
1500-1503 : Louis d'Armagnac (1472-1503), fils cadet des précédents. Sans postérité.
À sa mort, Nemours revient à la Couronne de France.
•
Maison de Foix
En 1507, le roi Louis XII (1462-1498-1515) donne Nemours à son neveu Gaston de Foix :
1507-1512 : Gaston de Foix (1489-1512), fils de Jean de Foix (1450-1500) et de Marie d'Orléans
(1457-1493), sœur du roi Louis XII. Sans postérité.
À sa mort, Nemours revient à la Couronne de France.
A noter que Catherine de Navarre (1468-1517), reine de Navarre, cousine du précédent, fille de
Gaston V de Foix (v.1443-1470) et de Madeleine de France (1443-1495), sœur du roi Louis XI, se
réclamait duchesse de Nemours de 1484 à sa mort en 1517 en tant que descendante de Blanche Ière de
Navarre (1387-1441).
•
Maison de Médicis
En 1515, le roi François Ier (1494-1515-1547) donne Nemours à Julien de Médicis :
1515-1516 : Julien II de Médicis (1478-1516). Sans postérité.
À sa mort, Nemours revient à la Couronne de France.
A noter que Henri II (1503-1555), roi de Navarre, fils de Catherine de Navarre (1468-1517), reine de
Navarre et de Jean III d’Albret (1469-1516) se réclamait duc de Nemours de 1517 à sa mort en 1555 par
héritage de sa mère.
•
Maison de Savoie
En 1528, le roi François Ier donne Nemours à Philippe de Savoie :
1528-1533 : Philippe de Savoie-Nemours (1490-1533) marié en 1528 à Charlotte de Longueville
(1512-1549).
1533-1585 : Jacques de Savoie-Nemours (1531-1585), fils des précédents, marié en 1566 à Anne
d'Este (1531-1607). Il s’agit du duc de Nemours de la Princesse de Clèves (1678) de Madame de La
Fayette.
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A noter que Jeanne III d’Albret (1528-1572), reine de Navarre, fille de Henri II (1503-1555), roi de
Navarre et de Marguerite d’Angoulême (1492-1549), se réclamait duchesse de Nemours de 1555 à sa
mort en 1572 par héritage de son père. Elle se marie en 1548 avec Antoine de Bourbon (1518-1562) et
est la mère d’Henri III de Navarre (1553-1610), futur Henri IV, roi de France.
1585-1595 : Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours (1567-1595), fils de Jacques de Savoie-Nemours.
Sans postérité.
1595-1632 : Henri Ier de Savoie-Nemours (1572-1632), frère du précédent, marié en 1618 à Anne de
Lorraine, duchesse d'Aumale (1600-1638).
1632-1641 : Louis de Savoie-Nemours (1615-1641), fils des précédents. Sans postérité.
1641-1652 : Charles Amédée de Savoie-Nemours (1624-1652), frère du précédent, marié en 1643 à
Élisabeth de Bourbon, mademoiselle de Vendôme (1614-1664). Sans postérité masculine.
1652-1657 : Henri II de Savoie-Nemours (1625-1659), archevêque de Reims, frère du précédent,
marié en 1657 à Marie d’Orléans-Longueville, princesse de Neuchâtel (1625-1707). Sans postérité.
À sa mort, Nemours revient à la Couronne de France.
•
Maison d’Orléans
En 1672, le roi Louis XIV donne Nemours à son frère, Philippe de France, duc d'Orléans. Il se transmet
ensuite jusqu'à Louis-Philippe Ier, qui le donne en apanage à son fils :
1672-1701 : Philippe de France (1640-1701), dit « Monsieur », fils du roi Louis XIII, marié en 1671 à
Elisabeth-Charlotte de Bavière dite « la princesse Palatine » (1652-1722).
1701-1723 : Philippe d'Orléans (1674-1723), dit « le Régent », fils des précédents, marié en 1692 à
Françoise-Marie de Bourbon (1677-1749), fille légitimée de Louis XIV.
1723-1752 : Louis d'Orléans (1703-1752), dit « le Pieux », fils des précédents, marié en 1724 à
Auguste Marie Jeanne de Bade (1704-1726).
1752-1785 : Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785), dit « le Gros », fils des précédents, marié en 1743
à Louise-Henriette de Bourbon-Conti (1726-1759).
1785-1793 : Philippe d'Orléans (1747-1793), dit « Philippe-Egalité », fils des précédents, marié en
1769 à Marie-Adélaïde de Bourbon (1753-1821).
A la Révolution française, le château de Nemours est mis en vente comme bien national. Les titres de
noblesse disparaissent puis sont de nouveau employés sous la Restauration (1814/1815-1830) et la
Monarchie de Juillet (1830-1848).
1793-1830 : Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), fils des précédents, marié en 1809 à Marie-Amélie
de Bourbon-Siciles (1782-1866). Il est aussi roi des Français de 1830 à 1848.
1830-1896 : Louis d'Orléans (1814-1896), fils cadet des précédents, marié en 1840 à Victoire de SaxeCobourg-Kohary (1822-1857). Postérité jusqu’à nos jours.
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Personnages clefs
Gauthier Ier de Villebéon
(v. 1125-1205)
Fils cadet de Josselin II de Villebéon (1100-1145), modeste
fonctionnaire de la Cour, et de Héceline Haran (1105-?) qui lui donne
en héritage le fief de Villebéon.
Il part pour la Deuxième croisade en 1149 et se marie, à son retour,
avec Aveline de Château-Landon (1130-1196) et entre au service du roi
en tant que grand chambellan de France de Louis VII.
Il participe activement à l’organisation des rouages de la monarchie.
Après une brève éclipse au début du règne de Philippe Auguste, il
revient en grâce à la cour, de nouveau en tant que grand chambellan,
fonction qu’il occupe jusqu'à sa mort en 1205.
Fig. 12 : Emprunte du sceau de Gauthier Ier
Château-Musée de Nemours.
Il est vraisemblablement à l’origine de la construction du château de
Nemours à partir de 1150 / 1170. Il construit le château sur un point
stratégique : la rive gauche du Loing, face au comté de Champagne,
au passage d’un gué jalonnant une voie de communication
importante vers le cœur du domaine royal. Avec cette construction, il
impose son pouvoir et sa domination sur ses terres. L’ensemble
castral comporte une basse cour avec une chapelle et probablement
des écuries et une haute cour dont l’accès est limité. Le château se
compose d’un donjon cantonné de quatre tourelles d’angle, d’une
haute tour de guet et d’une galerie pour relier ces deux espaces.
Charles III de Navarre
(1361-1425)
Fils du roi Charles II de Navarre et de Jeanne de France, il fut roi de
Navarre de 1387 à 1425, premier duc de Nemours.
Il succéda à son père en 1387, et s'appliqua à vivre en paix avec ses
voisins en renonçant à plusieurs provinces de France par
l’intermédiaire du traité de Paris en 1404.
Dans un contexte de crise économique, de pacifisme extérieur et
d’aristocratisation croissante de la société, Charles III inaugura une
politique plus conforme aux possibilités et aux ressources de Navarre.
Fig. 13 : Statue de Charles III de Navarre
Pampelune, Espagne.
Concernant Nemours, la seigneurie est élevée au rang de duché le
19 juin 1404. L'abandon de la politique expansionniste de son père
permit à Charles III de Navarre de mettre en œuvre un processus de
distanciation par rapport à la France et de « navarrisation » de ses
territoires. La ville de Nemours s’émancipe alors et édifie notamment
son enceinte urbaine.
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Jacques d’Armagnac
(1433-1477)
Fig. 14 : Jacques d’Armagnac le jour de son
exécution, dessin, collection particulière.
Fils de Bernard d'Armagnac, comte de Pardiac et vicomte de Carlat, et
d'Éléonore de Bourbon, comtesse de la Marche et duchesse de
Nemours, il fut comte de Pardiac et vicomte de Carlat. de 1462 à 1477,
comte de la Marche et duc de Nemours de 1464 à 1477.
Dans sa jeunesse, il fut comblé de bienfaits par Louis XI qui lui fit
épouser une de ses cousines, l'investit du duché de Nemours et lui
confia des commandements importants. Loin de se montrer
reconnaissant, Jacques d'Armagnac se rangea parmi les ennemis du roi,
et accéda à la Ligue du Bien public. Après plusieurs complots, le roi
Louis XI le fit saisir et amener à la Bastille, où il fut enfermé. Le duc de
Nemours fut interrogé et y reçut son arrêt. Il est mis à mort le 4 août
1477 à Paris (futures Halles).
Les divers travaux d’embellissement du château de Nemours sont
attribués à Jacques d’Armagnac et à la famille de Savoie. Ainsi, les
coursives en bois sont supprimées, ce qui autorise le percement de
nouvelles fenêtres laissant passer la lumière. Le jardin est transformé
en jardin d’agrément et on aménage une aire de jeu de paume. Un
soin particulier est également apporté au décor des portes, fenêtres
et cheminées.
Philippe d’Orléans
(1640-1701)
Fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche et frère de Louis XIV, il est surtout
connu sous son titre de duc d’Orléans ou comme « Monsieur ».
L'apanage de Monsieur faisait de lui un des personnages les plus riches
du royaume. Il récupère, entre autres, les duchés d'Orléans et de
Chartres, qui lui assurent de vivre à la hauteur de son rang. Monsieur
restera toute sa vie écarté du pouvoir par le « Roi Soleil » et se
consacrera à ses débauches et à ses châteaux tout en veillant
scrupuleusement sur l'étiquette à la cour.
Fig. 15 : Philippe de France, duc d’Orléans
Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Duc de Nemours, Monsieur est à l’origine de la transformation du
château en tribunal avec des cachots en sous-sols. Il engage des
travaux pour donner à l’ensemble castral une allure plus conforme
aux goûts de l’époque soit un aspect plus classique avec perron,
corniches, portail, escalier monumental… L’aspect actuel du château
date d’ailleurs essentiellement de cette époque. Un décor peint de
fleurs de lys subsiste dans l’encadrement des fenêtres du rez-dechaussée.
13
Trois figures emblématiques du Château-Musée de Nemours
Après la Révolution, le château est acheté par le maire Hédelin en 1810 qui le rétrocède à la ville de
Nemours en 1811. S’y installe notamment : une école publique, un atelier de filature, une salle de
danse et de théâtre. Menacé de ruine à la fin du XIXe siècle, trois artistes nemouriens – Sanson, Ardail
et Marché – le transforment en musée « Beaux-Arts » en 1903.
Justin Sanson (1833-1910)
Adolphe Ardail (1835-1911)
Ernest Marché (1864-1932)
Né
à
Nemours,
il
se
perfectionne à la sculpture à
Paris et à Rome. Il expose au
salon de la Société des Artistes
Français. Il répond également à
des commandes officielles
(Hôtel de Ville de Paris, Opéra
Garnier, Palais du Louvre) et se
fait
connaître
par
des
commandes privées.
Né à Nemours, il est apprenti
pressier
chez
l’imprimeur
Chardon. Il fait rapidement
preuve de talent et de sensibilité
artistique. Ses liens avec d’autres
graveurs
lui
permettent
d’acquérir
une
importante
collection qu’il vend pour une
somme
symbolique
à
la
Bibliothèque Nationale de Paris.
Né à Nemours, il rejoint
rapidement Paris pour suivre les
cours de l’Ecole des Arts
Décoratifs et de l’Académie
Julian. Il expose au Salon des
Artistes Français où ses paysages
des bords du Loing rencontrent
le succès. C’est alors qu’il se
consacre tout naturellement à
une carrière de paysagiste.
A la fin de sa vie, il joue un rôle
primordial dans la fondation
du musée de Nemours. Il fait
notamment don d’une partie
de ses œuvres dès 1901 et fait
entrer dans les collections
nombres d’œuvres de ses
contemporains. A sa mort, il
lègue son fonds d’atelier au
Château-Musée.
Il prend une part active à la
sauvegarde du château, il est
d’ailleurs membre fondateur de
la Société des Amis du Vieux
Château. A la fin de sa vie, il fait
don de ses dernières gravures
pour constituer le fonds
d’estampes du musée qu’il
continuera à alimenter tout au
long des dix années durant
lesquelles il est conservateur.
Parallèlement à son activité
d’artiste-peintre, il apparaît
comme une figure majeure et
résolument engagée dans la vie
culturelle
et
sociale
de
Nemours. Il participe aux
travaux de restauration du
château, à l’organisation et au
fonctionnement du musée dont
il occupe la fonction de
conservateur de 1911 à sa mort.
Fig. 17 : Portrait d’Adolphe Ardail, ChMN.
Fig. 18 : Médaillon d’Ernest Marché,
marbre, ChMN.
Fig. 16 : J.-C Sanson dans son atelier,
par Henri-Charles Daudin, ChMN.
14
Evolution architecturale de l’ensemble castral
Le château fort de Nemours est composé de trois parties distinctes : un donjon flanqué de quatre
tourelles d’angle, une tour de guet et une galerie reliant les deux.
Tour de guet
Galerie
Donjon
Fig. 19 : Plan du château de Nemours.
Le donjon, flanqué de quatre tours d’angle constitue le corps de bâtiment principal où le seigneur vit
au quotidien. La tour de guet, de 30 mètres de hauteur, a une fonction évidente de surveillance. C’est
aussi un lieu d’aisance avec la présence de latrines. La galerie est un espace de circulation et de
surveillance tout comme les coursives, ces galeries en bois adjointes au donjon sur trois côtés.
e
Fig. 20 : Le château de Nemours au Moyen Age (env. XIII siècle) avec donjon, coursive en bois, galerie et tour de guet.
Après la Guerre de Cent ans, les châteaux forts perdent leurs éléments défensifs qui n’ont alors plus
lieu d’être. Au château de Nemours, les coursives disparaissent et de larges fenêtres sont percées,
laissant alors passer la lumière. Au milieu du XVIIe siècle, le bâtiment est rendu plus homogène avec
l’abaissement des tours d’angle du donjon tandis que l’harmonie de l’édifice est perceptible grâce au
remplacement du chemin de ronde par une corniche. La transformation du château en tribunal
entraîne des travaux qui donnent à l’ensemble un goût plus classique (escalier monumental…).
e
Fig. 21 : Le château de Nemours au XVIII siècle après les travaux d’embellissement.
15
Bibliographie raisonnée
Sur Nemours, pour les adultes :
BARTILLAT (C.), Voyages en Seine-et-Marne : guide historique et anecdotique, Presses du Village,
Etrépilly, 1994.
DOIGNEAU (E.), Histoire de Nemours, Monographies des villes et villages de France, Res Universis, rééd.
1989.
PLANCKE (R.-C.), Histoire de Seine-et-Marne : Vie paysanne du Moyen âge au début du XXe siècle,
éd. Amatteis, le Mée-sur-Seine, 1987.
PLANCKE (R.-C.), Nemours et ses environs, t. IX, éd. Amatteis, le Mée-sur-Seine, 1992.
VILLE DE NEMOURS (collectif), Nemours et sa région, Millau, 1976.
Sur le musée de Nemours, pour les adultes :
VILLE DE NEMOURS (collectif), Du château au musée : Histoires à raconter, livret d’exposition,
Château-Musée de Nemours, Nemours, 2008.
VILLE DE NEMOURS (collectif), Justin-Chrysostome Sanson, un sculpteur à Nemours (1833-1910), livret
d’exposition, Château-Musée de Nemours, Nemours, 2010.
VILLE DE NEMOURS (collectif), Ardail Père et Fils, graveurs et collectionneurs au XIXe siècle, livret
d’exposition, Château-Musée de Nemours, Nemours, 2011.
VILLE DE NEMOURS (collectif), Ernest Marché (1864-1932), des bords du Loing aux oasis algériens,
livret d’exposition, Château-Musée de Nemours, Nemours, 2012.
Sur le Moyen Age, pour les enfants :
AUGER (A.) et CASALI (D.), Le Moyen Age, éd. Gallimard Jeunesse, Paris, 2009.
DUCHET-SUCHAUD (G.) et PASTOUREAU (M.), Les châteaux forts, éd. Hachette Education, Paris, 1995.
LE GOFF (J.), Le Moyen Age expliqué aux enfants, éd. Seuil, Paris, 2006.
MESQUI (J.), Les châteaux forts : de la guerre à la paix, éd. Gallimard, Paris, 1995.
MICHEL (P.), Au temps des chevaliers et des châteaux forts (1250-1350), éd. Hachette Jeunesse, Paris,
1990.
16
Expositions au Château-Musée de Nemours (saison 2015 / 2016)
La politique culturelle et scientifique du Château-Musée de Nemours
Le Château-Musée de Nemours est une institution municipale qui possède une collection riche de
20 000 œuvres, dont un fonds remarquable en « Beaux-arts » de la seconde moitié du XIXe siècle et du
début du XXe siècle (estampes, dessins, photographies, sculptures, peintures...).
Depuis la réouverture de ses portes, fin 2007, le Château-Musée a présenté 10 expositions temporaires
successives alternant entre la présentation des œuvres de la collection du musée et des expositions
conçues à partir de prêts de collectionneurs privés ou d’artistes.
Actuellement, le musée accueille deux expositions temporaires par an qui rythment la programmation.
Celles-ci sont présentées sur les deux niveaux ouverts au public.
Les sujets des expositions peuvent être très variés, ils sont élaborés de façon à proposer une
scénographie attractive et compréhensive auprès des différents publics (bornes interactives, cartels,
fiches de salle, projection d’images ou de séquences animées sur écran…).
Un musée est avant tout un lieu de conservation du patrimoine qui demande un important travail
scientifique (conservation préventive, suivi de l’état des collections, campagnes de restaurations,
récolement, recherches et documentation des œuvres...). L’équipe du Château-Musée de Nemours a
notamment pour objectif une transmission de savoirs, dans la découverte et l’échange ainsi que de
mettre en œuvre des actions de médiation diversifiées.
C’est dans ce contexte que le médiateur accompagne les élèves à travers les espaces du musée ou à
l’extérieur du château selon la visite thématique choisie. Les jeunes visiteurs sont alors amenés à
s’exprimer sur ce qu’ils voient ou ressentent. Enfin, des ateliers pédagogiques sont proposés afin de
sensibiliser les jeunes à l’Art et à la Culture, lors de travaux manuels en lien avec l’exposition en cours.
Fig. 22 : Première exposition du Château-Musée de Nemours depuis sa réouverture
intitulée « Du château au musée : Histoires à raconter ».
17
« Les Illustres du château (1100-1900) »
Exposition présentée du 9 mai au 29 novembre 2015
Savez-vous qui est à l’origine de la construction du château ? Qui l’a
embelli ? Qui y a signé un traité ? Qui l’a transformé en tribunal de
justice ? Quels artistes s’y sont intéressés ?
Cette exposition a pour but de répondre à ces questions d’histoire et de
présenter chronologiquement 11 personnages historiques clefs qui ont
œuvré pour le château entre le XIIe et le XIXe siècle. C’est un voyage dans
le temps qui vous est proposé, à travers les 800 ans d’histoire que retrace
cette exposition.
Ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur Gauthier Ier de Villebéon
(1125-1205) et Jacques d’Armagnac (1433-1477) pour la période
médiévale ; Gaston de Foix (1489-1512), Jacques de Savoie (1531-1585),
Julien de Médicis (1478-1516) et Catherine de Médicis (1519-1589) pour
la Renaissance ; Philippe d’Orléans (1640-1701) pour l’époque moderne ;
Louis Philippe d’Orléans (1773-1850), Honoré de Balzac (1799-1850) et
Victor Hugo (1802-1885) et Auguste Rodin (1840-1917) pour le XIXe
siècle, mais aussi de comprendre les nombreuses fonctions du château
avant que celui-ci ne devienne un musée en 1903.
Fig. 23 : flyer de l’exposition
L’exposition est abordée de façon contemporaine et tous vos sens seront sollicités. La scénographie a
été conçue en collaboration avec Carole Yung, une artiste plasticienne seine-et-marnaise. Différentes
installations olfactives, audiovisuelles et sonores ainsi que des reconstitutions historiques vous
plongeront dans l’ambiance du Moyen Age, de la Renaissance ou encore du XIXe siècle. Vous
découvrirez aussi pourquoi il ne faisait pas bon être prisonnier au château au XVIIe siècle !
Fig. 24 : sceau de Gauthier I
er
Fig. 25 : portrait de « Monsieur », Philippe d’Orléans
Outre cette approche contemporaine et sensorielle, l’exposition permet de valoriser plusieurs œuvres
conservées dans les collections du Château-Musée encore jamais exposées…
18
« Charles Edme Saint-Marcel, un élève oublié de Delacroix »
Exposition présentée du 12 décembre 2015 au 8 mai 2016
L’exposition présentera un homme, un artiste quelque peu oublié car dans l’ombre de Delacroix :
Charles Edme Saint-Marcel, né à Paris en 1819 et mort à Fontainebleau en 1890.
Peintre animalier, portraitiste, paysagiste et aquafortiste, c’était un artiste complet. Elève de Delacroix
(1798-1863), il aurait également été l’un de ses collaborateurs pour des décors muraux.
Passionné par les animaux de la savane (fauves) et par les paysages de la forêt, il s’intéressa de près au
massif de Fontainebleau où il vécut de 1845 à sa mort. Il fera notamment partie de l’Ecole de Barbizon.
L’exposition présentera aussi ses rapports artistiques avec des artistes de son temps comme Barye,
Decamps, Mallarmé, Rosa Bonheur…
Cette manifestation, inédite, constitue une première étude monographique consacrée à l’artiste. Elle
sera réalisée à partir d’œuvres conservées au Château-Musée (dessins, gravures et peintures) ainsi que
de nombreux prêts puisés dans les collections publiques (musée des Beaux-arts d’Angers, musée de
Pontoise, musée de Chalons en Champagne, Ecole Nationale des Beaux-arts de Paris…).
L’exposition bénéficiera aussi d’un partenariat avec la ville de Fontainebleau qui a restauré la chapelle
Notre-Dame-de-Bon-Secours, dont le plafond peint à en partie été exécuté par Saint-Marcel en 1865
sur demande de Napoléon III.
La manifestation devra beaucoup au travail de recherche accompli par Monsieur Vasseur, chercheur
indépendant et légataire de dessins inédits de Saint-Marcel qui sera donc le collaborateur premier de
l’exposition.
Fig. 26 : Saint-Marcel, fauve, coll. ChMN
Fig. 27 : Saint-Marcel, paysage, coll. Vasseur.
19
« Les dames de Nemours »
Exposition présentée de fin mai à fin novembre 2016
(dates à venir)
La figure féminine à travers les collections Beaux-arts XIXe / XXe du Château-Musée sera à l’honneur
dans cette exposition sachant que l’image de la femme est récurrente dans l’iconographie artistique.
Des chefs-d’œuvre restaurés seront ainsi présentés pour la première fois dans les domaines de la
peinture, de la sculpture, du dessin, de l’estampe, de l’art décoratif ou encore de la photographie.
L’axe thématique sera privilégié ; seront abordés, pêle-mêle, les thèmes de la femme au travail, de la
figure maternelle, de la femme artiste, de l’érotisme ou encore de la femme comme muse, allégorie, et
modèle. Cette exposition célèbrera donc la femme sous toutes ses facettes.
Pour la première fois, il s’agira d’une exposition transversale des collections du Château-Musée qui
sublimera le féminin avec l’idée de présenter, dans un second volet en 2017, le masculin.
Fig. 29 : Dabault, broche Femme-fleur
Fig. 28 : E. Chadwick, Moise découvert par la fille de pharaon
Fig. 30 : Photographie de l’artiste peintre Fernande Sadler
Les aficionados du Château-Musée retrouveront certaines peintures présentées lors des Journées Européennes
des Métiers d’Art en mars 2015 dans une exposition alors intitulée « Femmes, femmes, femmes, des tableaux
restaurés au Château-Musée », en prémisse de cette manifestation.
20
Animations
Tableau récapitulatif des animations 2015 / 2016 par niveaux scolaires
VISITES
THEMATIQUES
Accueils
de loisirs
(11-17 ans)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Cycle
3
45 min à
1 h 30
(saison)
X
X
X
X
45 min à
1 h 30
(saison)
X
X
X
45 min à
1 h 30
X
X
Saint Marcel, un
élève oublié de
Delacroix
45 min à
1 h 30
X
Les dames de
Nemours
45 min à
1 h 30
X
Autour de
Sanson
1 h 30
(octobre novembre)
1h 30
(saison)
Le ChâteauMusée et
l’exposition en
cours
Les Illustres du
château
(1100-1900)
Visites insolites
ACTIVITES
Centres
de loisirs
(3-10 ans)
Cycle
2
Le château de
Nemours
VISITES
GENERALES
IME
Cycle
1
Cycle
Lycées
4
(les plus âgés)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
1 h 30
(saison)
A vos blasons !
1 h 30
(saison)
Le Moyen Age
dans tous les
sens
1h
(saison)
X
X
X
Ani-m-usée-aux
1h
X
X
X
Cluedo
Jeu de Piste
Contes
1h
(septembre
et mai-juin)
1h
(à la
demande)
1h
(à la
demande)
1h
(Cf. dates)
X
(les plus âgés)
Objectif
château !
Château-Archéo
X
(les plus âgés)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
21
Visites générales
Le château de Nemours
(intérieur / extérieur)
Les élèves découvrent le château et son histoire depuis sa construction au XIIe siècle.
L’extérieur leur permet de comprendre l’ensemble castral (remparts, douves, basse cour
et haute cour) tandis que l’intérieur les amène à appréhender les différents espaces et
leurs fonctions (donjon et oratoire médiévaux ; tribunal et prisons du XVIIe siècle). Ils
plongeront ainsi dans l’ambiance du Moyen Age et de l’époque moderne !
De 45 min à 1 heure 30 selon les niveaux, saison 2015 / 2016.
Cycle 1, Cycle 2, Cycle 3, Cycle 4, Lycées, IME, Centres et Accueils de loisirs.
Le Château-Musée et l’exposition en cours
(intérieur / extérieur)
Les élèves découvrent le château et son histoire, depuis sa construction au XIIe siècle
jusqu’à sa transformation en musée en 1903. La visite intérieure du château les amène à
appréhender les différents espaces et leurs fonctions (donjon et oratoire médiévaux ;
tribunal et prisons du XVIIe siècle) et leur permet de découvrir des œuvres à travers une
exposition consacrée aux illustres du château de Nemours ou à Saint Marcel, un élève
oublié de Delacroix ou aux dames de Nemours (exposition de la saison 2015 / 2016).
De 45 min à 1 heure 30 selon les niveaux, saison 2015 / 2016.
Cycle 1, Cycle 2, Cycle 3, Cycle 4, Lycées, IME, Centres et Accueils de loisirs.
Visites thématiques
« Les Illustres du château (1100-1900) »
(intérieur)
Qui a construit le château ? Qui y a vécu ? Qui l’a sublimé ? Qui l’a transformé ? Les élèves
feront connaissance avec ceux qui ont fait l’histoire du château depuis le XIIe siècle et
jusqu’au XIXe, comme Gauthier Ier, Catherine de Médicis ou encore Philippe d’Orléans.
Vaste programme !
De 45 min à 1 heure 30 selon les niveaux, jusqu’à fin novembre 2015.
Cycle 2, Cycle 3, Cycle 4, Lycées, Centres et Accueils de loisirs.
22
« Saint-Marcel (1819-1890), un élève oublié de Delacroix »
(intérieur)
Les élèves feront la connaissance de Charles Edme Saint-Marcel, un élève du célèbre
peintre Delacroix, spécialisé dans l’art animalier, le paysage et le portrait. Les dessins
présentés, inédits, permettront une approche des Beaux-arts.
De 45 min à 1 heure 30 selon les niveaux, de décembre 2015 à mai 2016.
Cycle 2, Cycle 3, Cycle 4, Lycées, Centres et Accueils de loisirs.
« Les dames de Nemours »
(intérieur)
L’image de la femme est récurrente dans l’iconographie. Les élèves s’intéresseront à la
représentation de la figure féminine via la sculpture, la peinture, le dessin ou encore la
photographie. Cette exposition thématique mettra en valeur les collections variées du
musée, orienté « Beaux-arts ».
De 45 min à 1 heure 30 selon les niveaux, à partir de mai 2016.
Cycle 2, Cycle 3, Cycle 4, Lycées, Centres et Accueils de loisirs.
Autour de Sanson
(intérieur / extérieur)
Les élèves, au travers d’un parcours dans la ville (château, église, mairie), découvrent les
œuvres du célèbre sculpteur nemourien J.-C. Sanson. La découverte d’espaces
municipaux comme la salle du Conseil ou la salle des Mariages, permet aussi une
approche de l’éducation civique.
1 heure 30, le 6 ou le 8 octobre et le 13 ou le 15 octobre 2015 (2 séances possibles :
10h-11h30 et 14h-15h30) (dates à confirmer !).
Cycle 3, Cycle 4, Lycées, Centres et Accueils de loisirs.
Visites insolites
(intérieur / extérieur)
Les élèves plongent dans les coulisses du Château-Musée au travers d’un parcours insolite
avec l’ouverture d’espaces habituellement fermés au public.
1 heure 30, saison 2015 / 2016.
Cycle 4, Lycées.
23
Activités
A vos blasons !
(intérieur)
Les enfants découvrent l’héraldique et créent leurs propres blasons. L’activité peut être
proposée seule ou couplée à une visite. 1 à 2 classes par demi-journée.
1 heure 30 pour l’activité seule, 2 heures pour l’activité et la visite, saison 2015 / 2016.
Cycle 2, Cycle 3, Centres et Accueils de loisirs. Activité limitée à 5 réservations par mois !
Le Moyen Age dans tous les sens !
(intérieur)
Les enfants plongent dans l’ambiance médiévale grâce à une visite adaptée et à un atelier
sensoriel où leur vue, leur ouïe, leur odorat et leur toucher seront sollicités. A noter, une
halte dans le jardin médiéval du château nouvellement installé.
1 heure, saison 2015 / 2016.
Cycle 1, IME, Centres de Loisirs.
Ani-m-usée-aux
(intérieur)
Dans le cadre de l’exposition « Charles Edme Saint-Marcel, un élève oublié de Delacroix »
les plus jeunes pourront découvrir les œuvres de l’artiste grâce à un parcours thématique
ludique sur les animaux (animaux de la ferme, de la forêt, de la savane…).
1 heure, de décembre 2015 à mai 2016.
Cycle 1, IME, Centres de Loisirs.
Château-Archéo
(extérieur)
Les élèves découvrent l’archéologie grâce à une initiation au relevé dessin et à un bac de
fouilles. La classe sera divisée en 2 groupes (visite + atelier puis échange d’activités).
1 heure 30 pour l’activité seule, 2 heures pour l’activité et la visite, en septembre 2015 et
mai - juin 2016.
Cycle 4, Lycées, Accueils de loisirs.
24
Cluedo
(intérieur / extérieur)
Quel fantôme hante le château ? Où se cache-t-il ? Avec quoi effraie-t-il les visiteurs ?
Participez à ce jeu grandeur nature qui vous plongera dans les couloirs du temps…
1 heure, à la demande.
IME, Centres et Accueils de loisirs.
Jeu de Piste
(intérieur / extérieur)
Trouverez-vous tous les secrets du château ? A travers un jeu de piste grandeur nature
dans le château et ses abords, les enfants déchiffrent indices, énigmes et autres jeux pour
découvrir le château de façon ludique.
1 heure, à la demande.
IME, Centres et Accueils de loisirs.
Contes
(intérieur)
Les enfants découvrent le château autrement, grâce à une visite contée animée par
Julie Meynard, conteuse et passeur culturel de la ville de Nemours.
45 min, séances de 10h à 10h45 et de 14h30 à 15h15 les vendredis.
Dates retenues (en 2015) : 2, 9 et 16 octobre puis 6 et 13 novembre (soit 10 créneaux
possibles) dans le cadre de l’exposition « Les Illustres du château (1100-1900) ».
Cycle 2 et Centres de Loisirs.
Rappel des temps de visite par cycles
Cycle 1 : Petite, moyenne et grande sections de Maternelle – 45 min la visite ou l’activité au choix.
Cycle 2 : CP, CE1 et CE2– 1h la visite générale ou thématique ou l’activité au choix.
Cycle 3 : CM1, CM2 et 6ème – 1h15 la visite générale ou thématique ou l’activité au choix.
Cycle 4 : 5ème, 4ème et 3ème – 1h30 la visite générale ou thématique ou l’activité au choix.
Lycées : de la Seconde à la Terminale – 1h30 la visite générale ou thématique ou l’activité au choix.
IME : Institut Médico-Educatif – 1h la visite générale ou thématique ou l’activité au choix.
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Informations pratiques
Accès
Par l’autoroute A6 : sortie n°16 Nemours
Par la route : N7/D607/D403
En train : gare SNCF de Nemours Saint Pierre
En car : ligne 34 du Seine et Marne Express
Parking gratuit de 400 places
situé au Champs de Mars, rue Berthier à Nemours.
Renseignements et réservations
Château-Musée de Nemours
Rue Gautier 1er
77140 Nemours
Tel : 01 64 28 27 42
E-mail : [email protected]
Site internet : www.nemours.fr (culture, sports et loisirs - rubrique Château-Musée)
Toute l’actualité du Château-Musée sur
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Equipe du Château-Musée : Chef d’établissement : Arnaud VALDENAIRE, Chargée des collections :
Julie JOUSSET, Chargée des publics : Aurore BRAILLY CHANE-HIME, Chargée d’accueil et médiation :
Isabelle ROUFFIAC.
Horaires
Mercredi, jeudi, vendredi, samedi : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
Dimanche : de 14h à 18h
Fermeture hebdomadaire les lundis, ainsi que les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Le mardi est réservé aux groupes scolaires sur réservation obligatoire au moins une semaine à
l’avance auprès du service des publics du musée.
Le musée peut vous accueillir sur d’autres jours (notamment les jeudis) si les créneaux du mardi ne
sont plus disponibles, n’hésitez pas à nous en faire la demande.
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Accueil des groupes
Pour des raisons de sécurité et de confort de visite, il est recommandé de respecter certaines règles
d’encadrement (nombre d’accompagnateurs exigés pour les sorties scolaires), soit :
Visite du Château-Musée sans déplacement en ville :
-
Ecole maternelle : 2 adultes minimum dont l’enseignant jusqu’à 16 élèves, au-delà : 1 adulte
supplémentaire pour 8 enfants.
Ecole élémentaire : 2 adultes minimum dont l’enseignant jusqu’à 30 élèves, au-delà : 1 adulte
supplémentaire pour 15 enfants.
Collège et Lycée : pas de taux minimum d’encadrement exigé, à la libre appréciation de
l’enseignant ou du chef d’établissement. Conseil : 2 adultes minimum par classe.
Visite du Château-Musée avec déplacement en ville :
-
Ecole maternelle : 3 adultes minimum dont l’enseignant jusqu’à 16 élèves, au-delà : 1 adulte
supplémentaire pour 8 enfants.
Ecole élémentaire : 3 adultes minimum dont l’enseignant jusqu’à 30 élèves, au-delà : 1 adulte
supplémentaire pour 15 enfants.
Collège et Lycée : pas de taux minimum d’encadrement exigé, à la libre appréciation de
l’enseignant ou du chef d’établissement. Conseil : 3 adultes minimum par classe.
* Attention : le médiateur du Château-Musée ne compte pas comme accompagnateur !
La tenue des élèves restent sous la responsabilité des enseignants et accompagnateurs de groupes.
Nous vous remercions de bien vouloir prendre une part active à la visite afin, notamment, de faire
respecter à vos élèves les consignes de sécurité et de bon comportement.
Les abords du château sont accessibles. Vous pourrez, avec votre classe, y pique-niquer ou y réaliser
d’autres activités (prise de vues, exposé, jeux…). Le château est équipé d’un vestiaire pour les
vêtements et les sacs des élèves qui ne seront pas acceptés sur le parcours de visite en raison de la
fragilité des œuvres (risque de frottement). Le château n’est équipé que d’un seul sanitaire situé à
l’extérieur, dans la cour principale. Le château n’est pas équipé pour l’accueil des personnes à mobilité
réduite. Merci de nous consulter pour toute demande de prise en charge à ce titre.
Toute préparation de visite ou de projet pédagogique peut faire l’objet d’un rendez-vous auprès du
service des publics du Château-Musée. Renseignez-vous !
Le Château-Musée propose aussi la mise en place de projets annuels de partenariat avec des classes,
rapprochez-vous du service des publics afin d’en connaitre les modalités (planning, thèmes…).
Tarifs
Groupes scolaires maternelles et élémentaires de Nemours : gratuit
Autres groupes scolaires : 30 € par classe et par activité
Tarifs individuels :
3 € tarif plein / 5 € visite commentée
2 € tarif réduit / 4 € visite commentée (19-25 ans, +60 ans)
Gratuité / 2 € visite commentée (- de 19 ans, personnes en situation de handicap, demandeurs
d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux, personnel des musées et du tourisme, journalistes).
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Chapelle Notre Dame
Poterne d’entrée au complexe castral jusqu’au XVIIe s.
N
Haute cour
28
Tracé de l’ancien
rempart
Future cour des prisons
dite de la Pistole
Tracé de
l’ancienne douve
Annexes
Basse
cour
Annexe 1 : Plan de l’ensemble castral
Ecuries
Annexe 2 : Le château de Nemours à la fin du XIIe siècle
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