"Chariot" à tenonner - Les copeaux de jean

Transcription

"Chariot" à tenonner - Les copeaux de jean
copeaux-duberry.fr.cr
Variante d'un "Chariot" à tenonner
Par Jean-Marie
Ce "chariot" à tenonner pour toupie est paru dans le magazine
"l'Atelier Bois" n°8. Aussi, pour des raisons évidentes, je me
garderais bien de plagier l'article de cette excellente revue.
Je n'aborderais donc ici que mes propres modifications déjà
présentées dans le non moins excellent "Le Bouvet".
A mon sens, ce chariot ne présente que des avantages. Tout
d'abord parce qu'il permet de faire les tenons en toute sécurité avec
une toupie qui ne serait pas dotée de chariot. C'est mon cas…
Ensuite, elle peut aussi remplacer avantageusement le chariot
d'origine si ce dernier présente des lacunes au niveau de la rigidité
qui se doit d'être sans faille pour ce type d'opération.
Restant dans le domaine de la fabrication des meubles, il autorise l'usinage de pièces dont les
dimensions entrent dans cette gamme.
J'utilise systématiquement ce montage depuis la parution de l'article en 1996.
Mes modifications qui, si au demeurant restent modestes,
me paraissent comme une amélioration très sensible du
confort d'utilisation, de la fiabilité et de la sécurité.
Sur la photo ci-contre à gauche:
J'ai remplacé les cales de bois serrées sur les joues à
l'aide de serre-joints, par une feuillure réalisée en partie basse
desdites joues. Cette feuillure, paraffinée, permet un
coulissage sans faille du "chariot" sur tout son parcours.
D'autre part, pour échapper l'arbre de la toupie et afin de
ne pas diminuer la capacité de mes disques à tenonner déjà
petits (Ø110 mm), j'ai découpé le panneau du "chariot" sur une
longueur sensiblement égale à la course totale du "chariot".
Sur la photo ci-contre à droite:
Des feuilles d'abrasifs sont collées sur le panneau support des
pièces, ainsi que sur la cale de serrage. Eliminant ainsi tous risques
de glissement et/ou avalement des éléments au cours de l'usinage
des tenons. L'utilisation de mes "sauterelles" convient parfaitement
au maintient des pièces à toupiller.
Au final, on se trouve dans une configuration analogue à un
toupillage classique. C'est-à-dire que ce sont les joues qui vont
guider le chariot et par delà la pièce à tenonner qui sera positionnée
en appui sur la joue d'entrée.
Guidé par la feuillure des joues, le chariot est
parfaitement maintenu solidaire de la toupie par les
simples
pressions
habituelles
de
l'opérateur
auxquelles s'ajoute le propre poids du chariot.
On n'omettra pas de mettre les protections
usuelles et de fixer un martyr en bois dur pour éviter
les éclats en sortie de l'outil.
Par ce même montage, sont également
réalisables les contre-profils pour les assemblages du
même nom.
Pour les informations nécessaires à la fabrication
et à l'utilisation du "chariot" il conviendra de se référer
à l'article paru dans "l'Atelier Bois".