Voir la Ville

Transcription

Voir la Ville
Dossier de Presse
Voir la Ville 2011
Expositions photographiques
© Martin Kollar
Martin Kollar - Chapelle de l'Hôpital Général
Résidence photographique de la Ville de Clermont-Ferrand
Exposition du
29 juin au 03 septembre 2011
© Jean-Christian Bourcart / VU' La Galerie
Jean-Christian Bourcart - Hôtel Fontfreyde - centre photographique
Exposition du
29 juin au 1 8 septembre 2011
Voir la Ville 2011
Sommaire
Avant propos
3
Martin Kollar
4
Une résidence photographique
5
L'Exposition
6
Biographie
8
Chapelle de l'Hôpital Général
Jean-Christian Bourcart
10
11
L'Exposition
12
Biographie
17
Hôtel Fontfreyde, centre photographique
19
Visuels Presse
20
Autour de l'exposition
21
Informations pratiques
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Voir la Ville 2011
Avant Propos
Porter un regard différent, voire inopiné sur Clermont-Ferrand, voilà le propos
de la manifestation VOIR LA VILLE.
Chaque année deux photographes présents sur la scène nationale, voire
internationale nous livrent leur impression personnelle et originale d u territoire
communal.
Ces visions opposées et complémentaires à la fois montrent la ville dans toute
sa particularité, loin des stéréotypes.
"Voir la Ville 2011 " présente ainsi le travail de Martin Kollar (résidence
photographique de Clermont-Ferrand) et de Jean-Christian Bourcart sur deux
sites patrimoniaux, l'Hôtel Fontfreyde - centre photographique et la Chapelle
de l'Hôpital Général.
Si, au premier abord, leur travail apparait véritablement en opposition, il n'en
reste pas moins que tous les deux transgressent le réel et réinterrogent le
corps social.
Martin Kollar et son art du "rien de spécial" attend l'image qui va surgir
n'importe où, n'importe quand, la situation cocasse, absurde que le hasard met
sur sa route afin de faire ressortir l'atmosphère particulière du moment. Tout
cela pour débusquer des portraits de personnages à l'action indéfinissable,
arrêtés dans un temps suspendu, comme si rien d'essentiel était en jeu.
A l'inverse, Jean-Christian Bourcart traque, shoot, mitraille, réalise des images
clandestines, travaille sur la marge et les zones obscures. Il montre, il
dénonce, il cherche le choc visuel, revendique une dramaturgie afin d'attirer
notre attention sur ce qui passe inaperçu.
Or, que nous racontent ces deux photographes? Rien de moins que notre
présence dans ce monde, la corrélation entre celui qui voit et celui qui est vu,
le tout dans une intemporalité qui leur est propre.
De simples séquences du temps qui passe, un univers subjectif où chacun vit
sa propre vie avec un sentiment d'appartenance à ce monde et le besoin
ultime d'y trouver sa place.
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Voir la Ville 2011
Martin Kollar
résidence photographique de la Ville de Clermont-Ferrand
Cahier
© Martin Kollar
Du 29 juin au 3 septembre 2011
Chapelle de l'Hôpital Général
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Voir la Ville 2011
Une Résidence
Photographique
La Ville de Clermont-Ferrand propose depuis 2004 à un artiste de réaliser une
résidence photographique sur le thème de la Ville : « son paysage, son
environnement, ses habitants ».
Ce dispositif s’adresse à des photographes d’envergure internationale et revêt
un triple objectif :
- soutenir la création, en proposant des conditions techniques et
financières permettant à un artiste de mener une recherche
personnelle sur le territoire urbain de Clermont-Ferrand
- constituer à partir des œuvres cédées à la Ville de Clermont-Ferrand
un fonds représentatif de la création photographique
contemporaine
- susciter des rencontres avec le public par le biais d’activités de
médiation
Charles Freger, en 2004, Bogdan Konopka, en 2005, Eric Baudelaire, en
2006, Jürgen Nefzger, en 2007, Véronique Ellena, en 2008 sont les artistes
ayant déjà bénéficié de ce dispositif.
En 2009, elle a choisi d'accueillir le photographe Martin Kollar afin de
proposer sa vision de Clermont-Ferrand.
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Voir la Ville 2011
L'Exposition
CAHIER
Martin Kollar
Je commencerais par quelques interrogations. Comment serait-ce si nous
étions nés avec d'autres parents, dans un autre lieu et à un autre moment?
Comment aurions nous grandi et que serions nous devenus? Probablement
que nous nous sommes tous déjà posés la question de notre détermination et
de la fatalité du hasard de notre naissance. Chacun de nous s'est déjà
demandé pourquoi il est né ici et à ce moment là.
Voilà les questions qui me tourmentent à une époque où la rencontre avec
d'autres coutumes est inévitable, où voyager d'un continent à l'autre est un
acte anodin et où beaucoup de mes amis et même ma famille la plus proche –
ma sœur et mon frère – vivent avec des compagnons d'origines différentes.
Sans parler du contact avec d'autres cultures par Internet et par les médias.
J'aime beaucoup marcher et j'aime aussi beaucoup me déplacer en voiture.
Pendant mes voyages, je vois des gens et des bâtiments qui me conduisent
toujours aux mêmes réflexions. Pourquoi les gens veulent-ils vivre et travailler
justement dans ces bâtiments-là et non dans d'autres ? Quelle est l'histoire de
ces bâtiments ? Qui les a conçus ? Qui sont ces personnes ? Qui y est né ? Et
pourquoi pas moi ?
Il y a un mois, j'ai visité Clermont-Ferrand et j'ai été surpris de voir à quel point
cette ville ressemble à celle où je suis né. Une ville de taille moyenne située
au centre du pays sur un fond de montagnes et dans laquelle il y a une grande
usine. Ce qui m'a spécialement frappé c'est qu'au sommet de chaque colline
entourant la ville, il y a quelque chose : un émetteur de télévision, un château
fort, un téléphérique ou encore de la neige. Exactement comme aux alentours
de ma ville natale, Žilina, que j'ai quitté il y a 20 ans, sans ressentir le besoin
impérieux d'y retourner.
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Voir la Ville 2011
L'Exposition (suite)
Mon projet pour Clermont-Ferrand est une série de photo d'une ville où je ne
suis pas né, mais où cela aurait théoriquement pu être possible. Je voudrais
que mes photos évoquent la vision de quelqu'un qui revient dans la ville où il a
grandi, après de longues années passées ailleurs. Je voudrais aussi pouvoir y
retrouver quelques traces de mon enfance. Bien sûr que je ne suis pas
capable de déterminer exactement cette sensation, je peux seulement la
dépasser légèrement et essayer de ne pas trop m'en éloigner.
Rien de sentimental ne devrait se trouver dans mes observations et dans mes
comparaisons ; bien au contraire puisque j'ai grandi dans une autre culture et
même sous un autre régime politique. Cette série de photos est alors l'histoire
d'une ville, de ses habitants et de ses environs. Les photos sont des
confrontations et des observations de mes impressions vécues et oubliées
depuis longtemps et de mes rencontres avec des gens ressemblant ou non à
ceux que j'avais déjà rencontrés.
Martin Kollar
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Voir la Ville 2011
Biographie
Martin Kollar, artiste né en 1 971 en Slovaquie, il vit et travaille à Prague.
Suite à des études de cinématographie à l'académie des arts vivants de
Bratislava, Martin Kollar se met à son compte en tant que photographe et
cinématographe.
Continuellement influencé par sa formation, il recherche l'action dans ses
photographies. En 1 999 il va recevoir son premier prix : celui du jeune artiste
européen.
Depuis 2003, il a intégré la galerie parisienne VU.
Expositions monographiques (Sélection)
2004 Jordanov-Wacker Galerie,Munich, Allemagne
Siements_artlab,Galerie Ernst Hilger,Vienne, Autriche
2003 Visa Pour L'image, Perpignan, France
La maison des arts, Opava, République Tchèque
2002 Galerie Opera, Ostrava, République Tchèque
Galerie Mala, Varsovie, Pologne
Galerie Velryba,Prague, République Tchèque
Maison de la Photographie, Prague, République Tchèque
Ambassade Slovaque, Washington, Etats Unis
La Moravian Galerie, Bozkovice, République Tchèque
La Maison de la Photographie, République Tchèque
2001 Pálfy Pallace, métropolitaine galerie, Bratislava, Slovaquie
2000 Galerie Profil, Bratislava, Slovaquie
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Voir la Ville 2011
Expositions Collectives (Sélection)
2004 Neue Berliner Kunstverein, Berlin, Allemagne
Glueckstadt, Allemagne
Kathleen Ewing Galerie, Washington, USA
2003 Mastterclass,Foam,Amsterdam, Pays Bas
SLO-SLO Artspace, Vienne, Autriche
Photographies documentaires contemporaines Slovaques,
Montreal, Canada
2002 Photographies Tchèques et Slovaques 1 980-2000, pour le
mois de la photographie
Backlight 02, Tampere, Finlande
Photographies Tchèques et Slovaque 1 980-2000, Olomouc,
République Tchèque
2001 Photographies slovaques 1 925-2000, La galerie nationale
Slovaque
Jeune photographie Slovaque, festival de photos d'Herten,
Allemagne
Substistances, Lyon
Residences, prix (Sélection)
201 0 Résidence photographique, « un artiste dans la ville »,
Ville de Clermont-Ferrand
2005 Prix Roger Pic
2004 Tchèque presse photo: 2ème prix dans la catégorie
vie de tout les jours
Prix Oscar Barnac, mention d'honneur
Prix de l'association 3P
2003 Prix FujiFilm Euro press, niveau national : 1 er prix
2002 Prix Mio Photo, prix d'honneur
Prix Backlight
2001 Prix FujiFilm Euro press, niveau national : 1 er prix
Bourse photo pour un reportage annuel de pays
2000 Photos de presse Tchèque: 2ème prix pour la catégorie
vie de tout les jours, 2ème prix dans la catégorie Art
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Voir la Ville 2011
Chapelle de l'Hôpital Général
C'est l'architecte clermontois Hugues Imbert (1 802-1 876) qui dessina cet édifice
néoclassique sur la base d'un plan en croix grecque à quatre portes. La chapelle
est ornée d'un portique à quatre colonnes ioniques, entablement et fronton. Une
coupole sur tambour carré surmonte la croisée des quatre nefs.
Achevée le 8 juin 1 855, c'est à Augustin Régis (1 81 3-1 850), peintre originaire de
Béziers, qu'est confiée la décoration intérieure. Il conçoit alors un ensemble
polychrome basé sur le bleu clair pour les voûtes, et l'ocre pour les murs
rehaussés de pourpre et de dorures. Les vitraux ont, eux, été réalisés par
l'atelier d'Émile Thibault.
La chapelle est, le 1 4 novembre 1 977, inscrite Monument Historique avant d'être
désaffectée et fermée au culte par décret épiscopal en octobre 1 978.
Elle est maintenant occasionnellement ouverte pour accueillir des expositions,
telles que Voir la Ville ou encore Vidéoformes.
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Voir la Ville 2011
Jean-Christian Bourcart
Kailash
© Jean-Christian Bourcart / VU' La Galerie
Du 29 juin au 1 8 septembre 2011
Hôtel Fontfreyde - centre photographique
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L'Exposition
Kailash
Jean-Christian Bourcart
Kailash, qui signifie cristal en sanscrit, est une montagne sacrée de l’Himalaya.
On ne connaît aucune tentative d’escalade la concernant. Il n’est possible que
d’en faire le tour, n’apercevant qu’une de ses facettes à la fois, parfaite
métaphore de ce que l’on nomme le réel.
Je photographie pour avoir une excuse pour regarder. Je photographie parce
que ça fait moins de dégât que le tir à la mitraillette. Je photographie pour
pouvoir oublier. J’aimerais que mon travail soit comme regarder à travers une
porte entrouverte, où les histoires ne sont pas articulées ou expliquées, mais
restent plutôt secrètes, laissant au spectateur le soin de discerner, de découvrir
et d’imaginer.
Jean-Christian Bourcart
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L'Exposition
Madones Infertiles (1 992)
"Pour le magazine Marie Claire, j’avais passé une semaine à traîner dans les
bordels de Francfort. Dans ces endroits, il y a trois interdictions: pas de femme,
pas de photo, pas de film. C'est écrit partout. Les macs ont des fusils et les filles
frappent à coup de talons aiguille. Dans les couloirs, il y a des types qui
déambulent tout le temps, depuis le matin jusqu’au bout de la nuit.
Elles, elles les attendent en tricotant, elles papotent, elles s'abrutissent devant la
télé. Un étage pour les Occidentales, un pour les Asiatiques, un pour les Noires.
Je ne pouvais pas trop approcher. Dans la poche de ma veste truquée, un
appareil photo bien trop bruyant. Je faisais comme si j'étais intéressé et je
déguerpissais, en toussant pour cacher le bruit du moteur."
Jean-Christian Bourcart
Traffic (1 999-2003)
"Il y a toujours des embouteillages sur Canal Street. Les gens, les Américains
semblent mélancoliques et résignés, tapis derrière les vitres teintées de leur
grosse berline. D’autres dans les bus ou les taxis s’assoupissent, frappés par la
longueur du jour. Moi, sur le trottoir, je les ausculte à travers mon puissant
téléobjectif.
Je les regarde me regarder, incrédules, stupéfaits comme les animaux pris dans
les phares, la nuit. Certains ne bougent plus. D'autres tentent de se tourner, se
protègent du journal, de la main. Quelques-uns – surtout des femmes confrontent mon regard mécanique abandonnant ainsi leur image à une destinée
dont ils ne savent rien."
Jean-Christian Bourcart
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Voir la Ville 2011
L'Exposition
Rapture (2004)
"Rapture a pour origine des images du scandale de la prison d'Abu Ghraib,
ultime lapsus de la société américaine, et prolonge par la métaphore la longue
histoire de l'impulsion sadique propre à la culture capitaliste/consumériste.
Différents personnages sont tranformés en fantômes et hantent l'ensemble de la
société. Ils sont l'incarnation du déni, de la complaisance et de la victimisation.
Les fantômes sont à la fois les bourreaux et les victimes de l'incessante et
aveuglante propagande post 11 septembre. C'est le territoire contesté et
congestionné de notre conscience qui engendre cette histoire. Laquelle est aussi
mince que l'écho muet de l'image, c'est l'image, ça n'est que l'image. C'est toi et
c'est moi et nous nous reflétons l'un l'autre. C'est un lien entre nous deux."
Jean-Christian Bourcart
Collateral (2005)
"Pendant l’été 2005, j’ai passé mes vacances dans l’Etat de New York à projeter
des images des Irakiens blessés ou tués sur les maisons, les églises, les
supermarchés.
Il s’agissait moins de dénoncer que de confronter deux réalités quasi
simultanées: une guerre au loin, sans merci, chaotique, dont nous n’avions que
des échos tronqués, filtrés et un pays/décors où tout était paisible, propre,
ordonné, surveillé.
Les photographies projetées proviennent du Net. La plupart ont été postées par
les soldats américains avec des légendes humoristiques ; une jambe coupée
aura pour titre « Where is the rest of my shit ? », une tête arrachée, « Needs a
hair cut »."
Jean-Christian Bourcart
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L'Exposition
Stardust (2005-201 0)
"Dans mon quartier, juste en face de la béance du World Trade Center, il y a un
cinéma multiplex. J’y vais le matin à la première séance et, dans les salles vides,
je photographie la petite vitre qui sépare la cabine de projection de la salle du
public, ou plutôt je photographie l’image laissée par la projection quand elle
traverse la vitre.
Tout autour le noir immense et bruyant de la salle. J’aime cette idée du spectacle
qui se déroule sans personne pour le regarder. Il y a un léger sentiment de
crainte et d’excitation : il est interdit de photographier dans les cinémas. Cette
image, en route vers son destin spectaculaire, est saisie si près de sa source
qu’elle existe comme quasi-image, comme une échographie spectrale,
primordiale. Les histories sont dissoutes, les stars deviennent des ombres.
L’abstraction gagne Hollywood. Tout est à imaginer de nouveu."
Jean-Christian Bourcart
Camden,
N.J., (2008)
"C’est absurde, mais j'ai juste cherché sur le Web la ville la plus dangereuse des
États-Unis. Je voulais retrouver cette étrange énergie qui se dégage des lieux où
les règles et les contraintes sociales sont abolies ou affaiblies.
Un sentiment de liberté mêlé à l'excitation du danger. Je voulais m’assurer qu’il
est encore possible d’aller vers les autres, si éloignés, si étrangers qu’il nous
paraissent. En tête de liste, j'ai trouvé Camden, New Jersey, à deux heures de
New York. En y allant, j'ai découvert le visage de la pauvreté ordinaire cachée
derrière les stigmatisations et les stéréotypes.
Les gens sont durs, mais les rires sont sincères, et quand je me suis fait braquer
par une prostituée, elle m'a rendu dix dollars pour ne pas me laisser dans le
pétrin. Je suis intéressé par ce que nous avons en commun avec les gens de
Camden. Mais à la fois, on photographie toujours une différence.
Peut-être qu’il s'agit de produire des preuves matérielles au sujet de la grosse
machine économique et sociale qui nous embrasse et nous répudie."
Jean-Christian Bourcart
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Voir la Ville 2011
L'Exposition
I Shot the Crowd (2009-2011 )
"Des centaines, des milliers de visages qui déferlent dans mon viseur. Je suis au
milieu d'un torrent humain. Non, il n'y a pas d'humanité des ces ondes
déferlantes. Ce n'est pas que ça soit inhumain, mais plutôt non humain, de
l'ordre de la mécanique des fluides. Je shoote en rafale à l'aveuglette dans cette
masse en mouvement perpétuel. Les coups de flash éblouissent, révélant les
expressions de surprise et de désapprobation, mais personne ne s'extrait de la
coulée pour interroger ou exprimer son mécontentement devant une pratique si
ouvertement invasive.
Personne ne me touche, ni même ne m'effleure, comme si, ma position si
déterminée - un affront à l'énergie propre du flot - était aussi une protection.
L'impérativité de mon activité les tient en respect."
Jean-Christian Bourcart
Black Sheet (201 0)
"Je photographie une photographie noire. Rien à voir, sinon les éléments qui s’y
reflètent. En l’occurrence moi, ma famille, les amis.
La surface est brillante, sa texture transforme, défonce ce qu’elle réfléchit.
Je fais la même chose que d’habitude : regarder dans les coins sombres et
ramener au grand jour ce qui passe inaperçu. Ici, c’est un excès de lumière qui
permet de faire rendre une image à cette page d’obscurité qui, normalement,
absorbe tout.
Cette feuille noire est comme notre esprit, reflétant ce qui se passe autour, mais
toute cette activité n’intervient pas sur sa qualité primordiale vide.
Les images sont comme les pensées : elles semblent solides, importantes mais
elle n’ont pas de matérialité. Elles ne font que passer."
Jean-Christian Bourcart
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Voir la Ville 2011
Biographie
Jean-Christian Bourcart est né en 1 960 en France, il vit et travaille à New York
depuis 1 997.
Suite à deux ans d'études à l'école technique privée de photographie et d’audiovisuel de Toulouse, Jean-Christian Bourcart a obtenu en 1 989 un diplôme
universitaire d'Art Plastique à Paris 7. Pendant ses études il va s'illustrer en tant
que photographe de mariage avant de travailler pour la presse et d'être
embauché par l'agence Rapho en 1 990.
Exposé internationalement, il est aujourd'hui représenté par la galerie VU à Paris
et par la galerie Andrea Meislin à New York.
Expositions monographiques (Sélection)
201 0 Camden, NJ’ , Musée de la Photographie Braunschweig
Camden, NJ’, Galerie Andrea Meislin, New York
1 0th exposition de photos internationales, Shanghai
2009 Camden, NJ’, Centre Culturel Français de Phnom Penh
Traffic, Stardust, Galerie Vu, salles du Méjan, Arles
2008 Le plus beau jour de la vie, Rencontres Photographiques d’Arles
Scène Pluridisciplinaire du Séchoir, La Réunion
2007 Stardust, Andrea Meslin Gallery, New York
Musée du Jeu de Paume, Paris
Art Project Room, Lisboa
2006 Traffic, photothèque, Monterrey, Mexico
2005 Traffic, Alvaro Roquette, Lisboa, Portugal
2004 Métamorphoses du réel, Braga, Portugal
2002 Le plus beau jour de la vie, Kagan Martos Gallery, New York
Le plus beau jour de la vie, Terre d’images, Biarritz
2001 Si près, si loin, galerie Serge Aboukrat, Paris
Forbidden City, galerie Catherine Bastide, Bruxelles
2000 Forbidden City, Kagan Martos Gallery, New York
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Voir la Ville 2011
Expositions collectives (Sélection)
201 0 The most beautiful day… Kaunas Photo 09
Made in France, Église Saint Vincent, Merignac
2009 Gimme more, Elaine Levy gallery, Brussels
Just Married! Centre Culturel du Cambodge
Collateral Damage, Powerhouse Arena, Brooklyn
2008 Dentro il Male, galerie San Fedele, Milan
love, love, Love, Galerie Martos, New York
2007 Artissima, “war, peace and extasy”, Videoloundge, Turin
Galerie Hans Weiss Newspace, Manchester, U.S.A.
2006 Fotosintesi, Plaisance, Italy
Hypervision, Centre d'Art de Westport, Connecticut
2005 After Hopper, Galerie Bonni Benrubi, New York
New New York videos, le Sous-Salon, Paris
Collection Agnès B, Les Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées
2004 Art triangle, New York, Tokyo, Millenaris Park, Budapest
Darkness of Beauty, Galerie Relex, Amsterdam
2003 Fables de l’identité, Centre National de la Photographie, Paris
Dubrow International, Galerie Kravets Wehby, New York
Inactinique, Confluence, Paris
Prix (Sélection)
201 0
2006
2001
1 999
1 998
1 991
1 984
Prix Niépce
Prix du Jeu de Paume, Paris
Villa Medicis (hors les murs), Ministère des Affaires Etrangères
Prix Gilles Dusein, Paris
New York State Council on the Arts
World Press Photo, catégorie Art, Amsterdam
Prix Polaroïde
Collections (Sélection)
Musée d'Art Moderne, New York
Musée d'Art moderne et contemporain, Genève
Fond national d'art contemporain, Paris
Maison européenne de la photographie, Paris
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Voir la Ville 2011
Hôtel Fontfreyde
Centre Photographique
L’Hôtel Fontfreyde, bâtiment Renaissance a été classé Monument Historique en
1 91 2.
Ancien musée, jusqu’en 1 998, l’Hôtel Fontfreyde est un nouveau centre dédié à la
photographie. Il a pour mission de programmer chaque année des expositions
proposant à la fois des artistes confirmés et des talents émergents. Ce centre,
conçu comme un espace de réflexion sur la place de la photographie dans le
champ de la création contemporaine, abordera prioritairement ce médium tout en
ouvrant ponctuellement sur d’autres pratiques artistiques.
Il assure à la fois la diffusion d’œuvres contemporaines dans le cadre
d’expositions monographiques ou collectives, la mise en œuvre de résidences, la
production de travaux de recherches, l’édition d’ouvrages, l’organisation de
rencontres avec les artistes ainsi que des actions de médiation.
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Voir la Ville 2011
Visuels Presse
Photographies libres de droits et utilisables pour la presse sous condition
de la mention suivante :
© Martin Kollar - © Jean-Christian Bourcart / VU' La Galerie
© Martin Kollar
© Jean-Christian Bourcart / VU' La Galerie
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Voir la Ville 2011
Autour des Expositions
MEDIATION TOUT PUBLIC
► Groupes
- Visites de l'exposition Jean-Christian BOURCART ou Martin KOLLAR.
- Possibilité de visites itinérantes permettant de découvrir les deux expositions
l'une à la suite de l'autre .
Du 5 juillet au 1 6 septembre. Sur réservation.
► Individuels
- Visite commentée gratuite et sans réservation des expositions.
Rendez-vous Samedi 2 juillet et samedi 6 août, à 1 6h00 ;
samedi 1 7 septembre, à 1 5h00, à l'hôtel Fontfreyde.
- En dehors de ces dates, des visites guidées individuelles peuvent être mises en
place pour chacune des expositions, sur réservation.
Renseignements et informations :
Responsable chargé des publics : Tél. : 04 73 42 31 81
Mail : [email protected]
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Voir la Ville
MEDIATION JEUNE PUBLIC
► Visites commantées (à partir de 6 ans)
Les visites accompagnées sont proposées sur les deux lieux (Chapelle de l'hôpital
général et Hôtel Fontfreyde). Jeux de piste, questionnaires et pratique artistique
permettent de découvrir le travail des artistes de manière ludique.
Du 5 juillet au 2 septembre ; sur réservation.
► Concours de photographies (Pour les enfants de 6 à 1 4 ans)
Dans le cadre de ses actions de sensibilisation des publics à la photographie
contemporaine, l'Hôtel Fontfreyde organise un concours photo jeune public, en
lien avec l'exposition Cahiers de Martin Kollar.
Ce concours, Carnets clermontois , propose aux enfants et adolescents de
s'inspirer de l'univers de l'artiste pour réaliser des photographies de mises en
scènes décalées ou de situations inattendues dans la ville de Clermont-Ferrand.
Du 1 er juillet au 4 septembre
Règlement du concours disponible sur le site Internet de la Ville de Clermont-Ferrand
(http://www.clermont-ferrand.fr/Actualite.html,), à l'accueil de l'Hôtel Fontfreyde (à partir du
1 5 juin) et de la chapelle de l'ancien hôpital général (à partir du 1 er juillet).
► Atelier d'expression artistique (pour les enfants de 3 à 5 ans)
Le corps et la couleur sont les sujets mis en avant lors de la découverte de deux
des séries de Jean-Christian Bourcart, puis développés dans le cadre d'une
pratique en atelier.
Les enfants assemblent des papiers colorés pour composer un personnage sur
une feuille noire. L'intervention sur les papiers (froisser, découper, déchirer, plier...)
permet de modifier à volonté la représentation du corps.
Du 1 er juillet au 1 6 septembre. Sur réservation.
TARIFS VISITES ET ATELIERS
Visites et ateliers de groupes : 32 € ; gratuité pour les groupes encadrés par des
services municipaux).
Visites commentées individuelles (hors visite du 1 er samedi du mois) : 4 €.
Renseignements et informations :
Responsable chargé des publics : Tél. : 04 73 42 31 81
Mail : [email protected]
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Voir la Ville 2011
Informations Pratiques
Hôtel Fontfreyde, centre photographique
34, rue des Gras – 63000 Clermont-Ferrand
Tél. accueil : 04 73 42 31 80 – Fax: 04 73 42 37 69
Entrée libre
Ouvert du mardi au samedi de 1 4h à 1 9h
Fermés les 1 er janvier, 1 er mai,
1 er novembre et 25 décembre
Chapelle de l'Hôpital Général
Rue Sainte Rose
63000 Clermont-Ferrand
Entrée libre
Ouvert du mardi au samedi de 1 4h à 1 8h
Fermés les jours fériés
Contacts
Assistante de programmation
Gaëlle GIBAULT
Tél. : 04 73 42 63 76 - Fax : 04 73 42 60 51
Mail : [email protected]
Chargée des publics
Francine LOTTE
Tél. : 04 73 42 31 81
Mail : [email protected]
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