geothermie et biomasse - Syndicat de Communes de l`Ile Napoléon
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geothermie et biomasse - Syndicat de Communes de l`Ile Napoléon
GEOTHERMIE ET BIOMASSE : UN PROJET-PILOTE AU PLAN NATIONAL PORTE PAR LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L’ILE NAPOLEON LE PROJET EN BREF Une initiative technologique et écologique qui fait de la CCIN une intercommunalité-pilote au plan national Projet étudié par une étude de faisabilité dès 2006 Un chantier exemplaire en Alsace, particulièrement respectueux de la nappe phréatique (protection par un triple tubage), Une volonté politique et stratégique clairement affirmée, à travers notamment des votes unanimes en date du 24 avril 2007 avec notamment les votes favorables des élus de Rixheim et de Habsheim au Conseil de Communauté, lieux d’implantation des forages et de la centrale énergétique. Des opportunités de clientèles et de débouchés favorables, avec la nécessité de trouver des solutions pertinentes et économiques de chauffage et d’eau chaude sanitaire pour le Centre Nautique de l’Ile Napoléon, la crèche communautaire de Habsheim, les écoles du quartier des Romains à Rixheim, le centre socio-culturel du Trèfle et pour les 150 logements, dont 50 logements aidés, du nouveau quartier du Petit Prince, en lien avec les promoteurs du site. Des bénéfices financiers et environnementaux clairs et durables, en privilégiant le recours à des énergies renouvelables et à coûts maîtrisés : un tarif constant, sans augmentation liée au prix du pétrole, celui du gaz, dont les coûts liés à ceux du pétrole augmenteront sans aucun doute durablement dans des proportions aujourd’hui impossibles à quantifier ( + 10% dés le seul mois d’avril 2008), Des bénéficiaires clairement identifiés : la CCIN, les utilisateurs du Centre Nautique, les habitants des zones concernées, les enfants et les parents d’élèves des écoles concernées, les sportifs et leurs familles, les entreprises du VALPARC à Habsheim et plus globalement la population de la plaine d’Alsace, en raison de l’impact favorable sur l’air et sur l’environnement, Des énergies renouvelables en droite ligne du Grenelle de l’Environnement, des politiques environnementales du Conseil Régional d’Alsace et du Conseil Général du Haut-Rhin, Des solutions respectueuses des dépenses publiques, Des technologies sûres, éprouvées, en forage vertical, à moyenne profondeur, de courte durée, à bruits contrôlés, loin des habitations, sans risque de fissuration des immeubles, Un calendrier impacté par les autres calendriers : ZAC du Petit Prince, Centre Nautique, en priorité. UN PEU D’HISTOIRE Entre Rixheim et Habsheim et la géothermie, c’est déjà une longue histoire. Il y a 30 ans des forages dans la forêt de la Hardt avaient permis d’identifier un approvisionnement possible en eau de qualité, avec des caractéristiques physicochimiques exceptionnelles, à 45° de température dans le toit de la grande oolithe. Et si les projets d’exploitation de l’eau aux fins de thermalisme avaient été abandonnés, notamment sous la pression d’écologistes radicaux, la ressource en eau chaude de la nappe phréatique, dans le sillon rhénan, à 700/800 mètres de profondeur reste disponible, en abondance et d’accès facile. Aujourd’hui, il s’agit d’abord de valider par un forage d’exploration les éléments positifs des différentes études menées, et ensuite de valoriser cette énergie douce et renouvelable, en lien avec la biomasse, en lieu et place du gaz, initialement prévu dans cette zone d’aménagement concertée. L’ACTUALITE L’une des priorités de la CCIN vise à développer des technologies et des solutions innovantes pour réduire au maximum le recours aux énergies fossiles, et contenir les coûts de l’énergie, tant pour les équipements publics que pour les utilisateurs privés. 4 sites justifient pleinement le recours à la géothermie associée à la biomasse : - Le Centre Nautique de l’Ile Napoléon, dont les coûts de chauffage et d’alimentation en eau chaude doivent être réduits, - La ZAC du Petit Prince : 150 logements, - La crèche communautaire de Habsheim : 670 m² couverts et 30 enfants accueillis chaque jour, - VALPARC : 11 hectares et 55 entreprises et services, - Le centre socio-culturel de Rixheim composé de salle de fêtes, périscolaire, activités de loisirs. p2/5 LES ACTEURS ET LE CALENDRIER La CCIN a sollicité l’ADEME et la Région Alsace, qui encouragent le projet et en reconnaissent le caractère innovant et pionnier au plan national. Elle s’appuie sur les compétences reconnues de bureaux d’études qualifiés. Elle bénéficie de l’engagement à ses côtés de la SAFT-Environnement, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, qui assure une grande partie du financement en cas d’insuffisance de la ressource en eau et d’ASSIST, spécialiste énergétique reconnu et expert auprès des tribunaux. Les différentes opérations : la pose du réseau de chaleur de 4 km x 2 = 8 km à l’intérieur de la ZAC du Petit Prince. Il est implanté et posé dans les voies internes de la ZAC, Courant septembre 2008, travaux de construction de la nouvelle chaufferie (biomasse + gaz, d’une puissance de 13 mégawatt) dans la partie de la ZAC du Petit Prince dédiée aux activités économiques, à proximité du Pont sur l’autoroute. Cette chaufferie – l’ensemble des dispositifs techniques va au-delà des directives européennes actuelles en la matière - devrait être opérationnelle dès mars 2009 pour permettre le chauffage des dix premiers logements collectifs occupés dans la ZAC, à partir du 1er octobre 2008, lancement du premier forage exploratoire, en avril - mai 2009, pour une durée de 3 mois. Ce forage, dont les résultats conditionneront les étapes futures de la géothermie dans notre région, aura lieu loin de toute habitation, en bordure de l’autoroute, à côté de l’accès à l’aérodrome, en septembre 2008. En effet, aucun bâtiment n’aura été construit dans cette zone par les promoteurs. Les bruits, générés durant 60 jours seulement par le forage, ne seront jamais supérieurs de plus de 5 décibels aux bruits mesurés aujourd’hui, sans forage ni autres travaux. Les travaux seront isolés à l’aide d’un mur anti-bruit. Ce forage ne présente ni sur le plan technique, ni par son ampleur, sa profondeur, les modes utilisés et les objectifs poursuivis par le projet de Bâle, AUCUN POINT COMMUN avec celui de Bâle en Suisse. Les aquifères qui permettent les pompages géothermiques sont totalement différents : marne calcaire à Rixheim, granit à Bâle. NOUS NE SOMMES PAS EN MILIEU URBAIN. IL N’Y A PAS UTILISATION D’EXPLOSIFS OU D’EAU SOUS PRESSION, PAS DE CHEMINEMENT HORIZONTAL, PAS DE PROFONDEUR COMPARABLE. NOUS NOUS SITUONS DANS DES AQUIFERES CONNUS. lancement du second forage, pour la réinjection des eaux puisées dans le premier en septembre 2009. Basé sur les mêmes technologies que le forage d’exploration, ce second forage sera alors lié au premier par un réseau enterré d’une longueur de 1, 5 km. Le choix de l’emplacement du forage sera déterminé après une étude complète en cours de réalisation. DEUX HYPOTHESES DE « GESTION » 1) Si le forage garantit une alimentation en eau chaude à 45°, puisée à 700/800 m de profondeur, avec un débit avant pompage de 50 à 60 m3/h : le recours à la géothermie à hauteur de 20 % de l’alimentation énergétique est assuré. La part de la géothermie est alors complétée par un recours au gaz (pour 20% maximum, pour faire face aux nécessités de chaleur rapide en cas de grands froids et après les arrêts techniques du Centre Nautique) et majoritairement à la biomasse, à hauteur de 60 %. Cette ressource en bois, qui a fait l’objet d’une étude spécifique avec l’ONF, sera collectée prioritairement en Alsace (forêt de la Hardt et forêt d’Ensisheim) et sur le versant alsacien des Vosges, dans un rayon imposé de 50 km autour de la centrale. Une plateforme de stockage sera mise en place sur le territoire communautaire pour gérer au mieux les approvisionnements et les coûts. 2) Si le recours à la géothermie s’avère économiquement impossible : la part de l’alimentation en biomasse s’élèvera à 80 %, le même seuil de 20% du chauffage au gaz étant conservé, pour les mêmes raisons. 3) Ces technologies d’aménagement durable doivent permettre à la collectivité de bénéficier d’une TVA de 5,5 % sur les investissements centrale et réseau. LE CONTEXTE ECONOMIQUE ET FINANCIER Il s’agit, avant tout d’un calcul économique pour la CCIN, et de l’ouverture d’un chantier lié à l’environnement, au développement durable et à la préservation de la qualité de l’air, si sensible en Alsace. Les coûts envisagés sont : - Pour le réseau de tuyaux d’alimentation et la centrale thermique : 6 millions d’euros, - Pour le premier forage d’exploration, sera voisine de 2 millions d’euros. - Pour le forage d’exploitation, de 2 millions d’euros, plus 400.000 euros pour le réseau d’inter-connection entre les deux forages. p4/5 Pour l’exploitation de la centrale thermique et du réseau, la CCIN fera appel, à travers un appel d’offres, à un prestataire extérieur, sous forme de délégation de service public. ETAT DU DOSSIER A ce jour, la Communauté de Communes de l’Ile Napoléon a présenté des dossiers à tous les partenaires institutionnels ETAT, ADEME, REGION, DEPARTEMENT. Elle souhaite une prise en compte financière maximale, en rapport à son engagement original exemplaire et unique dans la région Alsace et en métropole, afin de parvenir à un prix commercial inférieur à celui des énergies fossiles. Pour en savoir plus : Pascal Chauvy, Directeur Général des Services, CCIN Tel. 03. 89. 66.14.18. Courriel : [email protected]