Téhéran Brest Portraits de femmes

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Téhéran Brest Portraits de femmes
P R O G R A M M E
RENCONTRE AVEC LES FEMMES IRANIENNES
Téhéran < > Brest - Portraits de femmes
EN MARCHE VERS LEURS DROITS
¬ Mercredi 17 juin 18h00 : Centre Atlantique de la Photographie, Quartz, Brest : projection‐débat des photos de Gohar DAHSTI. ¬ Jeudi 25 juin :  18h00 : Librairie Dialogues, Forum culturel « Les femmes en Iran », regards croisés Gohar Dashti et Chahla Chafiq, sociologue et écrivain, Paris.  20h30 : Cinéma les Studios, projection du film iranien « Hors jeu », suivie d’un débat en présence de Gohar Dashti et Chahla Chafiq. ¬ Dimanche 28 juin 16h00 : Rue Saint Malo, Brest : projection‐débat des photos de Gohar Dashti. ¬ Interventions à Morlaix, Lannilis, Lorient Soutien aux Iraniennes en marche vers leurs droits ¬ Septembre : projection en avant première du film iranien : « A propos d'Elly », primé au dernier festival de Berlin, suivie d'une discussion en présence d'Azadeh Kian, chercheuse en sciences politiques spécialiste des jeunes et des femmes en Iran , Université Paris XVII. ¬ Dimanche 20 septembre : une marche de soutien aura lieu à Trédudon le Moine ©Gohar Dashti 2009
••• Rien sans elles à la rencontre des femmes du monde
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œ 2001 : Marche nocturne de solidarité avec les femmes d'Afghanistan œ 2003 : Paroles croisées Bretagne <> Algérie œ 2004 : Marche de solidarité avec les femmes Russes et Tchétchènes qui s'élèvent ensemble contre la guerre œ 2005 : Rencontre à Brest avec les femmes laïques du Burkina œ 2007/2008 : Campagne de soutien aux femmes Polonaises dans leur lutte contre l'interdiction de l'avortement œ 2009 : Téhéran <>Brest – Portraits de femmes. Soutien aux Iraniennes en marche vers leurs droits Téhéran <> Brest
Portraits de femmes
Gohar DASHTI
Photographe, Téhéran
Contact : rien‐sans‐[email protected] / 02 98 46 60 53
Avec le soutien de
Femmes en Iran aujourd’hui,
quelles réalités ?
Nous aurions tendance à penser que les iraniennes se cachent derrière leur tchador, ne sortent pas ou au mieux accompagnées, fantômes noirs et craintifs se faufilant dans les rues. Pourtant, il y a en Iran des femmes instruites, indépendantes et qui travaillent. Elles sont chauffeures de taxis, médecins, ingénieures, réalisatrices de films, sculpteures, photographes… Aujourd'hui leur visibilité et leur présence sur la scène politique et sociale est remarquable, le quotidien des femmes n'en reste pas moins marqué par la pression qu'exercent sur elles des lois misogynes discriminatoires. Une femme vaut toujours la moitié d'un homme et la répression menace si elles n'obéissent pas aux règles imposées par la loi islamique. Elles sont contraintes à des tenues strictes, faisant l'objet d'un contrôle sévère par « les patrouilles de la guidance islamique », soumises à des inégalités de droits en matière de divorce, d'héritage, de voyage etc. Pourtant nombreuses sont les femmes qui se battent tous les jours pour faire valoir leurs droits, de manière individuelle et collective. Même s’il est loin d’être gagné le combat pour les droits des femmes joue un rôle essentiel dans le désir de construction d'une société démocratique dont il ne pourra que contribuer à l'émergence. 0 Qui sont ces femmes qui prennent leur place dans la
société iranienne ?
Celles qui, au travers de leurs activités créatrices (films, photos), à la recherche de leur histoire, de leur identité témoignent des contradictions auxquelles sont confrontées les iraniennes aujourd’hui ? Ces autres femmes qui au travers de leurs engagements font avancer les droits des femmes, se trouvant ainsi en butte à une répression sévère de l’état pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement ? 0 Qui sont celles qui ont choisi l’exil et pourquoi ?
Qu’ont-elles à nous dire, à nous faire découvrir, qu’avons-nous
à défendre en commun ?
C’est pour mieux les connaître, les soutenir dans leur lutte pour l’égalité que Rien sans elles vous propose de venir à leur rencontre à Brest et dans le Finistère en juin et septembre 2009 • Née en 1979, diplômée en photographie et actuellement enseignante à l'université des Arts de Téhéran, elle fait partie de la jeune génération d'artistes iranienne qui puise ses thèmes dans les contradictions de la société de leur pays. En 2008, la galerie Cicéro, à Berlin, présentait une exposition « Made in Téhéran. Six regards de femmes », qui montrait, pour la première fois en Europe le travail de six jeunes photographes, dont Gohar Dashti. Un réel succès pour ces jeunes artistes exemplaires de la dynamique comme de la fringale expérimentale de la jeune scène culturelle, l'exposition dût être prolongée La photographie a été en Iran pendant très longtemps une affaire d’homme. Les choses ont changé, les travaux des artistes femmes de la génération d’après guerre marquent la scène culturelle. L'œuvre de Gohar Dashti témoigne d'un regard aigu et piquant sur l’histoire et la société iraniennes. Des séries de portraits de femmes en documentent les contradictions. La série «Me, she and the others », (Moi, elle et les autres) témoigne des contradictions au quotidien, montrant les mêmes femmes dans trois tenues vestimentaires différentes, à la maison, dans la rue et au travail. « To day's life and war » (La vie d'aujourd'hui et la guerre), où elle montre un couple dans un paysage de guerre, montre combien la guerre Iran/Irak (1980‐88) est toujours présente dans la mémoire de sa génération Gohar Dashti nous présentera ses derniers travaux et en réalisera de nouveaux lors de son séjour à Brest •