Dossier de Presse
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Dossier de Presse LA CASE NOIRE – portrait de Genre Humain 1 Création 2011 La création : La CASE NOIRE DANSE – THEATRE – NUMERIQUE Durée : 50 MIN Portrait « dansé » pour une interprète et ses corps… Idée originale et mise en scène par : Anne Morel, Interprété et chorégraphié par : Tishou Aminata Kane Une metteuse en scène, Anne MOREL, une danseuse comédienne, Tishou Aminata Kane, des artistes qui témoignent, un documentaire fiction, interrogent la place de la figure du corps féminin noir dans l'hexagone aujourd’hui. Dialogue entre un corps social et ce qui constitue plus largement une personne... « Il y a la petite histoire et il y a la grande. Il y a le simple corps que l’on est, et le grand corps social auquel on appartient sans même s’en apercevoir. Il y a l’intime, le témoignage et il y a le politique, la scène. La CASE NOIRE est l’histoire dansée d’une confrontation entre soi et ce que l’on représente. » Anne Morel Avec cette nouvelle création la Cie SANS TITRE poursuit son travail d’interrogation de la norme à travers les prismes croisés du Sexe , de la Race, et de la Classe Sociale. Danseuse Hip Hop depuis 10 ans, Tishou Aminata Kane a un parcours ou plutôt 10… Elle est chorégraphe et dirige sa compagnie « A part être », danse avec la compagnie « Membros » et s’inscrit dans de nombreux courants de danse. Jouant avec les codes, elle rejoint la recherche d’Anne MOREL autour de la déconstruction et de l’identité. Ce portrait « dansé », s’appuyant sur des bases documentaires, propose un espace de recherche sensible, artistique et politique. Teaser spectacle : youtube "la case noire" - cie sans titre production Les Modes de création > La Danse et la Parole : La mise en écho Lors de sa résidence au Wip Villette autour de l’expérimentation sur le Genre dans l’espace public (s’inscrivant notamment dans le cycle de recherche « art espace public » organisé par la Sorbonne) la Cie SANS TITRE production a invité Tishou Aminata Kane, danseuse hip hop et comédienne. Il s’agissait d’ouvrir un espace de « rencontre performative » : partage d’univers, de propositions et liberté d’interprétation. Suite à cet échange, la collaboration entre Tishou Aminata Kane et Anne Morel a commencé. Presque 2 ans après « La CASE NOIRE » voit le jour. La démarche d’Anne Morel n’est pas celle d’une chorégraphe mais plutôt celle d’une « metteuse en écho » . Il s’agit pour elle d’ouvrir un espace, un texte, des univers sonores, un dispositif numérique… et d’y plonger un interprète / artiste / performeuse / acteur / danseuse. Chercher ensemble et « écrire » autour du corps physique et sociale, autour de la norme et de ses contours, autour de ce qui produit la mise à l’écart, l’isolement, mais aussi les mouvements d’ascension, les transcendances, les ouvertures que permet l’art . Rencontre entre des univers, celui de Tishou et celui de la recherche de la Cie Sans Titre dans son ensemble. > La Vidéo et le Numérique : Depuis 2007 la Cie a intégré dans son travail la vidéo. La Gender CONFéRENCE ouvrait cette piste. La vidéo : la place de la vidéo dans les spectacles d’Anne Morel n’est pas qu’un élément scénographique et esthétique. Chaque création intègre un véritable court métrage (« La Crèche » pour LA GENDER CONFERENCE / « Lingerie » pour LA CASE NOIRE) résultat d’un travail autour du documentaire – fiction. De cette collusion entre vidéo et interprète au plateau nait quelque chose de fort. Le numérique : en 2009 la Cie débute son travail avec le numérique en partenariat avec l’Espace Mendès France et Didacalie.net (Georges Gagneré) avec le logiciel "Tolalusulo" . Ainsi naissent Les Jeunes OMBRES, puis en 2010 La troisième CASE dans le cadre du projet « Portraits de Genre Humain ». Le principe "Tolalusulo" : une caméra capte la silhouette d’une personne se trouvant devant son objectif, celleci est transformée en ombre numérique pour être rediffusée dans un autre espace. L’utilisateur de cet environnement numérique peut ainsi jouer avec son « autre » transformé : une ombre plus grande, plus petite, démultipliée, colorée, différée…. L’ombre devient alors une autre extension du corps, le mouvement devient dialogue. Aujourd’hui la CIE poursuit ce travail de création vidéo et numérique avec La CASE NOIRE. 2 Résidences de création : 2010 Ce projet a fait l’objet d’un premier travail de résidence à l’Espace Mendès France – Lieu Multiple, durant 16 jours au mois d’août 2010. Il s’agissait alors de faire dialoguer la danse, le propos, et le théâtre, dans l’environnement de création numérique « Tolalusulo», d’ interroger la place du corps dans ce dispositif, celle de l’ombre, et de faire résonner la thématique. Deux autres résidences ont suivi en octobre et novembre 2010, à la Maison des 3 Quartiers durant lesquels l’expérimentation et l’écriture de la forme se sont affinées. Durant le festival HIP HOP & Co une autre résidence a été menée permettant la rencontre et l’échange avec des artistes accueillis lors de la manifestation. Ainsi Bintou M'Belle, Annabelle Loiseau de la Cie Chute Libre ou encore Hamid Ben Mahi ont partagé avec nous cet espace artistique. > Le 30 octobre 2010 une préfiguration de la forme a été présentée, dans le cadre du festival. Suite à cette série de résidences et à ce partage avec le public il s’est avéré que plusieurs éléments avaient besoin d’être creusés. Principalement ce qu’Anne MOREL nomme la « tonalité du propos » et l’espace scénographique. La « Tonalité du propos » : Parler de la Figure du corps féminin noir aujourd’hui en France demande de cibler un angle très précis de recherche. Anne MOREL part en quête d’interview de femmes noires artistes qui essaient de déjouer les assignations traditionnelles liées à leur sexe, à leur couleur de peau, et à leur classe sociale. L’espace scénographique : l’environnement de création numérique TOLALUSULO nécessite une surface de projection qui impose un format scénographique particulier ; une résidence spécifique sur cette question est indispensable pour que la poésie du propos et du corps dans l’espace puisse résonner. 2011 Cette année la création s’affine et trouve sa forme définitive grâce à l’accueil en résidence : > En avril au Centre de danse du Galion, à Paris > En juillet à la Maison des Métallos, à Paris > En août, à la Maison des 3 Quartiers, à Poitiers. ère Une 1 représentation publique : le 22 octobre à 20h30, dans le cadre du Festival Hip-Hop & Co 2011, à Poitiers. Calendrier de diffusion, sortie de création en 2011 : 22 octobre 2011 - 20h30 – M3Q - Festival Hip-Hop & Co 2011, Poitiers (86) 28 février 2012-19h30 - Vingtième Théâtre – Paris 20e 9 mars 2012 - 19h30 - M3Q - Poitiers (86) 10 mars 2012 - 20h30 - M3Q - Poitiers (86) 12 mars 2012 - 14h30 - M3Q - Poitiers (86) 17 mars 2012-18h - Moulin Du Roc – Festival Impulsions Femmes – Niort (79) 20 mars 2012 - 21h - Maison des Etudiants - Campus en Festival – Poitiers (86) 10 juin 2012 - 19h – Maison des Métallos – Festival ONZE BOUGE – Paris 11e 13 décembre 2012 – La Passerelle / csc L’Arantelle – Nouaillé-Maupertuis (86) 11 avril 2013 – Théâtre de Bressuire – Bressuire (79) 11 juillet 2013 – Festival TERRE DE DANSES – La passerelle –Mauléon (79) Equipe artistique Idée originale et Mise en scène : Anne Morel Chorégraphe et Interprète : Tishou Aminata Kane Créateur et technicien numérique : Florian Pasquet Créateur et technicien son : Yvan Talbot Créateur vidéo : Marc Ory Créateurs lumière: David Liout Chen San / Cyril Vincelot Comédienne documentaire « La Lingerie » : Anna Pieri Complices Artistiques: Gérard Gourdot / Olivier Le François / Cintia Golitin Témoignages : Julie Dossavi / Bams / Bintou Accompagnement artistique au projet : Axel Morel Van Hyfte 3 La compagnie SANS TITRE : La Compagnie SANS TITRE production est une compagnie professionnelle qui croise des genres artistiques complémentaires : théâtre, danse, slam, art numérique. Assimilée « Compagnie Art mêlée », elle explore les écritures contemporaines : textes dramatiques en commande, d’auteurs vivants (Daniel Danis, Catherine ZAmbon, May Bouhada, et sur le projet présenté : L. Bonnet), textes non dramatiques : théâtre chorégraphique documentaire (« la case noire »), conte fantastique slam et numérique (la 3 ème case), conférence théâtralisée et chorégraphiée (la gender conférence). Au service du spectacle vivant, elle travaille autour de l’interrogation de la norme, de l’identité, du rapport aux frontières et de la place de l’individu dans la société. Le projet artistique est développé par A . Morel, metteur en scène et auteur. L’Esprit Gender est une façon d’envisager la création en dehors des seuls cadres qui lui sont destinés. C’est tenter de déplacer les codes de représentations du spectacle vivant : réaliser des formes de spectacles s’appuyant sur un texte dramatique ou non mais aussi ouvrir à la notion de forme performative et participative permettant des rencontres avec le public atypique. En 2009 la Cie a rejoint la plateforme Didascalie.net qui développe le dispositif d’écriture intermédia "Toute la lumière sur l’Ombre" qui permet d’explorer le monde réel et virtuel des ombres… La Cie développe son travail de recherche avec ce nouveau médium tant dans l’espace de la création que de la médiation. La Cie Sans Titre est conventionnée par la Région Poitou – Charentes et le Conseil Général de la Vienne, la ville de Poitiers. Depuis 2010 elle a reçu l’aide au projet de la DRAC pour les PORTRAITS DE GENRE Humain et pour EL M Misanthrope projet : EL M ( la pièce) et EL M speed dating (forme participative autour de la pièce). En 2012, la comédie Poitou Charentes est co producteur de la cIe Sans Titre. EN 2012 la Cie Sans titre a lancé une série de laboratoire de recherche et une «commande » à auteur à L. Bonnet pour la création du projet EL M. Véritable écriture de L.Bonnet, EL M ( la pièce) sortira le 6-7-8 novembre 2013 au centre d’animation de Beaulieu (Poitiers). 4 COMMUNIQUE DE PRESSE – jeudi 11 avril 2013 LA CASE NOIRE Jeu de dames, jeu de femmes La Cie SANS TITRE fait danser les cases… jeudi 11 avril 2013 – LE THEATRE de Bressuire Un langage chorégraphié où le corps et les mouvements viennent défier les normes et les codes… La Cie SANSTITRE production est accueillie par LE THEATRE de Bressuire, avec LA CASE NOIRE un spectacle qui conjugue danse, théâtre et arts numériques, pour interroger la place de la figure féminine noire, dans notre société... L’histoire d’un chemin initiatique, celle d’une Alice contemporaine non pas au pays des merveilles, mais plutôt au pays des cases. La rencontre entre Anne Morel et Tishou Aminata Kane Un message artistique et politique entoure la nouvelle création d’Anne Morel. En abordant les assignations de « sexe, de « race », et de « classe » portés au corps féminin noire, et donc l’identité et le place de l’individu dans une société, elle décide de collaborer avec la chorégraphe et interprète Tishou Aminata Kane, rencontrée sur les ateliers masters classes, menés par la cie Sans Titre autour du spectacle LA GENDER CONFERENCE, au Rencontres de la Villette à Paris en 2010. Tishou Aminata Kane apporte ici son langage et sa signature chorégraphiques, une approche performative pour exprimer le tiraillement entre ce que l’on est et ce que l’on représente. Une approche performative et chorégraphique Un récit de souvenirs, de « premières fois », où l'on se découvre fille ou garçon, noir(e) ou blanc(he), de telle ou telle classe sociale… Une histoire dansée, dans un décor numérique: un grand panneau de tissu blanc, entre transparence et opacité, devient le terrain de jeu de ces enchaînements vidéo. Des images glissent de haut en bas, pour se déposer sur l’écran du sol qui devient l’espace de danse et d’expression de l’interprète. Le corps en mouvement est alors traversé de mots, de sons, et d’images. Des tableaux de vies défilent devant nos yeux, dans un univers sonore construit à partir de témoignages d’artistes femmes noires. Un court-métrage bouscule ce récit chorégraphié, une fiction er tournée avec une touche d’humour « 1 degré » pour interpeller sur une réalité : l’absence de représentation du corps féminin noir dans le domaine de la lingerie. L’interprète s’écrase au sol, le visage en avant, à en faire trembler le plancher et troubler les lumières. Une technique chorégraphique née au Brésil pour exprimer la violence des favelas sur la jeunesse. Cette technique a été développée par la compagnie de danse brésilienne « Membros », avec de laquelle Tishou Aminata Kane a eut l’occasion de collaborer. Un pied de nez, incisif et touchant à la violence de ces assignations dont elle ne veut pas. Une alchimie artistique Les tableaux dansés s’enchaînent, entre danse hip hop, contemporaine et africaine, rythmés par des musiques électroniques, africaines, rap et rock. Encore une fois pour cette pièce, Anne Morel a voulu aborder ce sujet en employant et en alliant des disciplines artistiques différentes et complémentaires : danse, théâtre, vidéo, numérique, et musique. Un parti-pris de la cie Sans Titre depuis déjà 10 ans, appuyé par la collaboration d’artistes femmes noires comme Tishou Aminata Kane (chorégraphe–interprète), Bams (slameuse), Julie Dossavi (chorégraphe–interprète), Bintou (artiste-interprète), Anna Pieri (comédienne « la lingerie »)… dont les témoignages sont diffusés pendant le spectacle. Un chemin de création La CASE NOIRE a trouvé sa forme définitive en 2011, grâce au soutien de la Maison des Métallos et du centre de danse du Galion (Paris), 2 lieux de références en matière de danse ; mais aussi La Maison des 3 Quartiers et le Festival Hip Hop &Co de Poitiers. La Compagnie SANS TITRE production est une compagnie professionnelle qui croise des genres artistiques complémentaires. Au service du spectacle vivant cela fait 9 ans que Anne Morel est venu implanter sa compagnie à Poitiers, elle développe à travers ses spectacles la thématique du Genre masculin–féminin, de 5 l’identité, de la déconstruction de la race, classe, et autres catégorisations, autour de spectacles pluridisciplinaire. Infos pratiques- jeudi 11 avril 2013 Lieu : LE THEATRE – Bressuire (79) Horaires : 20h45 Tarifs : CATEGORIES A Adulte plein tarif 14 € Adulte tarif réduit 11 € - de 25 ans, étudiants, demandeurs d'emploi Tarif réduit – de 25 ans, étudiants, demandeurs d'emploi 7€ 5,00 € Renseignements et réservations : " Le Théâtre "- Place Jules Ferry - 79300 BRESSUIRE Tél 05 49 80 61 55 - [email protected] Site : www.ville-bressuire.fr/SITE-LE-THEATRE/le-theatre.html ---------------------------------------------------------------CONTACT MÉDIAS Sabrina Cailleton - Cie sans titre production tél. 09 51 96 07 09 [email protected] Site internet Cie SANS TITRE production : www.espritgender.com 6 Articles de Presse Centre presse 18/03/2011 7 AFFÜT – ARSV Poitou-Charentes octobre/novembre/décembre 2011 Centre Presse – 05/03/2012 8 Festival IMPULSIONS FEMMES mars 2012 – Niort Festival Onze Bouge et Maison des Métallos – 10/06/2012 9 10