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Tendances et inspirations En ce début de XVIIIe siècle, le monde de la création artistique est en ébullition. Entre veine classique et nouvelles influences, le musée de l’Île-de-France revient sur une page méconnue de l’histoire de l’art au temps du Roi-Soleil. Nicolas Colombel, Portrait d’une femme sous les traits de Diane au retour de la chasse, 1697, huile sur cuivre, Londres, Galerie Matthiesen © The Matthiesen Gallery Domaine de Sceaux Parc et musée de l’Île-de-France Exposition Noël Coypel, Déjanire envoyant à Hercule la chemise empoisonnée, huile sur toile Jacques Van Schuppen, Jeune fille sur une escarpolette, vers 1704, huile sur bois Un peu d’histoire © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Fondée en 1648, l’Académie royale de peinture et de sculpture organise une première exposition confidentielle des œuvres de ses membres en 1665. Deux ans plus tard, elle présente au grand public les tableaux de ses candidats, marquant le début des salons qui prennent de l’ampleur à partir de 1699. Au XVIIIe siècle, ils attirent de plus en plus de visiteurs et suscitent un nouveau genre littéraire, la critique, qui connaîtra son heure de gloire un siècle plus tard avec Gautier, Baudelaire ou les frères Goncourt. Du 22 mars au 30 juin Un peu plus de trois siècles après leur première présentation, des œuvres prestigieuses se retrouvent au musée de l’Île-de-France le temps d’une exposition. Sous vos yeux, l’histoire de l’art au temps du Roi-Soleil. Peintures, sculptures, dessins et estampes reconstituent l’une des premières expositions temporaires de l’histoire. Ce Salon, organisé en 1704, est le dernier du règne de Louis XIV. Pour fêter la naissance de l’arrière-petit-fils du monarque, les artistes de l’Académie royale de peinture et de sculpture montrent leurs œuvres les plus abouties dans la Grande galerie du Louvre. C’est à cette occasion que François de Troy dévoile son Festin de Didon et Enée, trésor national aujourd’hui fleuron des collections du musée de l’Île-de-France. Pour l’exposition « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi », ce tableau retrouve les œuvres qui l’ont entouré à ses débuts. 38 Comme un panorama des tendances Un ensemble exceptionnel de 70 pièces exposées lors du Salon soulignent la diversité et la richesse de la création artistique dans une période jusque-là peu explorée. 1704, année charnière entre le classicisme du Grand siècle et l’ouverture progressive à un sensualisme inspiré de Rubens et des maîtres de la Renaissance, est aussi le moment d’importantes réflexions philosophiques autour de l’art et de la perception du monde. Au Salon, le classicisme versaillais s’exprime dans toute sa magnificence avec Jouvenet, les Coypel ou la famille Boullogne suivant l’exemple de Poussin. Leurs travaux appuient le projet politique du Roi-Soleil, glorifiant la raison par une esthétique codifiée à l’extrême où l'étiquette définit précisément l'espace accordé à l’expression des sentiments. À côté d'une ancienne génération d'artistes, on trouve de Troy et ses élèves ou Rigaud qui s’inspirent de la sensualité et du traitement des couleurs venus des Flandres. Et déjà la délicate Jeune fille sur une escarpolette de Jacques Van Schuppen semble préfigurer les toiles de Watteau. Créations, recherches et innovations Au début du XVIIIe siècle, l’Académie royale de peinture et de sculpture a des allures de véritable laboratoire d’idées. La liberté de création dont jouissent ses membres s’affiche avec force lors de cette nouvelle évocation du Salon. Dans les portraits de maîtres, on sent de nouvelles Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France © Château de Parentignat, collection Lastic David Bordes (photographe) 1704, écho d’un Salon Exposition © Musée des Beaux-Arts de Caen /Martine Seyve, photographe Robert Levrac-Tournières, Portrait de l’orfèvre Nicolas de Launay et de sa famille, vers 1700-1704, huile sur bois © Musée des Beaux-Arts de Rennes, Jean-Manuel Salingue inflexions en termes de format, d’influences, servies par des innovations techniques. Joseph Vivien donne au pastel ses lettres de noblesse tandis qu’une nouvelle manière de peindre valorise contrastes, masses et clairs-obscurs grâce à de nouveaux procédés. Cette variété de traitement surprend encore le visiteur du XXIe siècle face à des œuvres nées à une époque où la notion d’« académisme » n’existait pas encore. Vous voici en 1704 au cœur de l’une des toutes premières expositions temporaires de l’histoire, une belle occasion de remonter le temps. Dessiner à l’Académie royale Des chefs-d’œuvre de la collection Christian et Isabelle Adrien forment avec l’exposition « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » un parcours artistique inédit. Le meilleur de l’art graphique des XVIIe et XVIIIe siècles. L’Académie royale de peinture et de sculpture a compté Jean-Baptiste Colbert, le créateur du Domaine de Sceaux, parmi ses illustres protecteurs. Ce printemps, deux expositions simultanées racontent le rôle essentiel de l’institution royale créée en 1648. Une sélection d’une quarantaine d’œuvres issues de la remarquable collection Christian et Isabelle Adrien démontre au Petit Château l’influence indéniable que l’Académie, chargée notamment de l’enseignement de la peinture et de la sculpture, exerce sur la pratique du dessin. Autour d’une feuille rare et précieuse de Nicolas Poussin, admirez des œuvres confidentielles de Charles Le Brun, Laurent de La Hyre, Jean-Marc Nattier, Jean-Baptiste Oudry ou François Boucher. © Musée des Beaux-Arts de Rennes, Jean-Manuel Salingue Le catalogue de l’exposition Dans cet ouvrage richement illustré, des spécialistes décryptent les tendances artistiques de la fin du règne du Roi-Soleil. Indispensable pour approfondir votre visite de « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » au Domaine de Sceaux. Catalogue en vente à la boutique. Située dans les anciennes écuries du domaine, la boutique est ouverte tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 17h jusqu’au 31 mars, puis à 18h (jusqu’à 18h30 le dimanche). Nicolas Poussin, Études d’après l’antique : montant de lit et vase quadripode, plume, encre brune et lavis brun, après 1642 Charles Le Brun, Jupiter assis sur des nuées , pierre noire et lavis gris EN PRATIQUE « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » Aux Écuries « Dessiner à l’Académie royale Chefs-d’œuvre de la collection Christian et Isabelle Adrien » Au Petit Château Expositions du 22 mars au 30 juin Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 17h30 (jusqu’à 18h le dimanche). Fermeture le mercredi 1er mai. Tarifs : - billet d’entrée jumelé (deux expositions le même jour) : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € - billet d’entrée pour une exposition : 4 € - Tarif réduit : 2,50 € Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Exposition Autour des expositions Un large choix de visites, des ateliers créatifs et des cours d’histoire de l’art explorent tendances et chefs-d’œuvre du Salon de 1704. * Sur réservation uniquement au 01 41 87 29 71 (nombre de places limité) Visites guidées thématiques Rendez-vous dans la cour des Écuries De 15h à 16h - Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € Rendez-vous dans la cour des Écuries De 15h à 16h15 - Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € Jeudis 28 mars et 16 mai Dimanches 24 et 31 mars, 7, 14, 21 et 28 avril, 5, 12, 19 et 26 mai, lundis 25 mars, 1er, 8, 15, 22 et 29 avril, 6, 13, 20 et 27 mai à 15h François Lemoyne, Étude pour la figure d’Hercule assommant Cacus , pierre noire et rehauts de craie blanche, 1716 Les académiciens et le Salon de 1704 Jeudis 4 avril et 23 mai Ateliers L’art en pratique « Dessin d’après modèle vivant » Dimanches 12 et 26 mai, 2, 9 et 16 juin de 10h à 13h et de 14 à 17h Adultes - Petit Château , atelier de la Courge Durée : 6h - Tarif : 45 € - Tarif réduit : 25 € La peinture religieuse au Salon de 1704 Multimédia* Jeudis 11 avril et 30 mai Espace multimédia aux Écuries, entrée par la boutique du musée La mythologie au Salon de 1704 Jeudis 18 avril et 6 juin Les portraits au Salon de 1704 Mercredis 27 mars, 3 et 10 avril à 14h30 Création d’un livret dynamique de l’exposition Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Jeudis 25 avril et 13 juin Les principes de l’académisme Jeudis 2 mai et 20 juin © Musée des Beaux-Arts de Rennes, Jean-Manuel Salingue Les nouvelles tendances artistiques en 1704 42 Visite à deux voix Vendredi 12 avril à 11h Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € © Paris, Galeries Terrades Visites guidées de l’exposition « Salon de 1704 » Mercredi 17, dimanche 21 et mercredi 24 avril à 14h30 Création d’un jeu de memory-cards Nicolas Langlois, détail d'un almanach pour l'année 1700, eau-forte et burin Cours d’histoire de l’art Durée : 1h15 - Au Petit Château Cycle complet : plein tarif : 30 € , tarif réduit : 22 € À l'unité : plein tarif : 6 €, tarif réduit : 4,50 € Les salons de peinture du XVIIe siècle à nos jours Jeudi 28 mars à 18h Pédagogie artistique, Académies et salons 12-15 ans - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Jeudi 4 avril à 18h Lundi 29 avril, jeudi 2 et vendredi 3 mai de 10h30 à 12h30 Création d’un film d’animation Didon et Énée Les salons de l’Académie royale Jeudi 11 avril à 18h Les salons révolutionnaires 12-15 ans - Cycle de 3 jours - Tarif : 4,50 € Jeudi 18 avril à 18h Mercredi 15 mai de 14h30 à 16h30 Les salons au XIXe siècle Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € 6-10 ans - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Jeudi 25 avril à 18h Mercredi 24 avril à 10h (enfants ) Jeudi 23 mai et samedi 1er juin à 11h (adultes ) Dimanche 26 et mercredi 29 mai à 14h30 Visites théâtralisées Peinture d’un portrait sur ordinateur Création d’un jeu des sept erreurs Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Le salon d’Automne Jeudi 2 mai à 18h Les grands rendez-vous contemporains Domaine de Sceaux, parc etwww.albert-kahn.fr musée de l’Île-de-France Évènement Lectures Quand les plumes se délient Croquée par Saint-Simon ou par la princesse Palatine, la cour de Louis XIV racontée de l’intérieur. Réservations : 01 41 87 29 71 – Durée : 45 min - Au Château Tarif : 4 € - Tarif réduit : 2,50 € (gratuit pour les personnes handicapées) Vendredi 29 mars à 20h Vendredi 31 mai à 20h 1704, est aussi l’année de la mort de JacquesBénigne Bossuet. Patrick Schmitt interprète Le Sermon du mauvais riche, chef-d’œuvre d’éloquence prononcé devant Louis XIV et sa cour en 1662. Ce concert illustre le tournant du goût qui caractérise le début du XVIIIe siècle. Assistez à une variation musicale et littéraire sur l’exposition consacrée au Salon de 1704. Quand Guillemette Laurens interprète les plus belles pages de l’opéra baroque français présentées par l’Académie royale de Musique. Au Château Vendredi 19 avril à 20h Gigogne s’en va-t-en-guerre Au début du XVIIIe siècle, la censure oblige les comédiens à user d’imagination pour exercer leur art. Cette soirée sur scène illustre la résistance, joyeuse, intelligente et inventive d’une troupe foraine en représentation. Sans avoir obtenu des autorités le privilège de jouer, la troupe de dame Gigogne alterne subterfuges et techniques lors d’un spectacle coloré sur la liberté d’expression au théâtre. Gigogne s’en va-t-en-guerre ou « La Nouvelle Parodie de Pierrot-Cadmus » par la compagnie des Menus-Plaisirs du Roy Au Château 44 En 1671, Elisabeth-Charlotte de Bavière, princesse palatine, quitte la cour de Heidelberg, dans le Bas-Palatinat, pour Versailles. À la faveur d’un rapprochement diplomatique souhaité par son père, Liselotte épouse Philippe d’Orléans, frère du roi, que tout le monde appelle Monsieur. Dans sa correspondance, elle brosse un portrait haut en couleurs de son époux, avec lequel elle forma un couple bien mal assorti. Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est passé à la postérité pour ses fameux Mémoires sur la cour de Louis XIV. Duc et pair, logé à Versailles à partir de 1702, il observe avec attention la cour et brosse un portrait sans concessions de la noblesse. Souvent persifleur, colportant volontiers la rumeur, prenant le parti des princes du sang contre les princes « bâtards » en des termes rarement retenus, Saint-Simon manie la langue avec une belle aisance. Morceaux choisis. 1704, année musicale Portraits de cour de Saint-Simon Monsieur, frère du roi Louis XIV, vu par Madame, son épouse par David Beaurain, attaché de conservation au musée de l’Île-de-France Portraits de cour de Saint-Simon ou la plume trempée dans l’arsenic par David Beaurain Le Château de Versailles vu du Parterre d’eau - Coll. MIF Concert en l’honneur des peintres de l’Académie de peinture par La Simphonie du Marais Interprétation : Hugo Reyne (flûtes, hautbois et direction), Guillemette Laurens (mezzo-soprano), orchestre. À l’Orangerie Samedi 18 mai Nuit européenne des musées Visitez les deux expositions, le Château et le Pavillon de l’Aurore lors d’une soirée musicale, agrémentée de danses et de jeux avec la compagnie Fêtes baroques et l’ensemble La Chapelle harmonique. De 20h à 23h30, gratuit Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France © CG92/ Benoit Chain © CG92/Willy Labre Les Grandes Nuits ont fait la renommée de la cour de Sceaux. Quelques siècles plus tard, c’est au tour des Petites Nuits de créer l’évènement lors de soirées musicales inspirées des fêtes du XVIIIe siècle. Sur réservation uniquement au 01 41 87 29 71 (nombre de places limité) Tarif : 16 € - Tarif réduit : 12€ Sermon de Bossuet par Patrick Schmitt Mercredi 22 mai à 15h Monsieur vu par Madame Trois Petites Nuits Sermon de Bossuet Mercredi 17 avril à 15h Conférences Des festivités célèbres En mai, les conférences « Trésors d’Île-de-France » évoquent les divertissements royaux et princiers. Bienvenue au temps de Louis XIV. Durée : 1h30 - Au Petit Château - Gratuit - Réservations : 01 41 87 29 71 Jeudi 16 mai à 18h Jeudi 23 mai à 18h Première collaboration de Molière et de Lully, première grande fête donnée à Versailles par le Roi-Soleil, Les Plaisirs de l’Île enchantée sont entrés dans la légende. En l’honneur d’Anne d’Autriche et de la reine Marie-Thérèse, mais dédiée en réalité à Mademoiselle de La Vallière, maîtresse du roi, cette fête tire son sujet de l’Arioste. Elle met en scène la magicienne Alcine tenant prisonniers en son palais Roger et ses preux chevaliers. Louis XIV y apparaît dans le rôle de Roger, revêtu de somptueux habits de feu sur un harnais d’or, d’argent et de pierreries. Pour sceller sa réconciliation avec Louis XIV, Louis II de Bourbon, prince de Condé, donne une fête en l’honneur du roi en son château de Chantilly. François Vatel (1631-1671), promu contrôleur général de la Bouche, est chargé de l'organiser. Cette fête somptueuse où 2 000 invités se pressent durant trois jours et trois nuits marque le retour en grâce du Grand Condé auprès de Louis XIV. La livraison de la pêche ayant pris du retard, les festivités s’achèvent avec le suicide de Vatel qui sauve son honneur en se jetant par trois fois sur son épée calée dans la porte de sa chambre. Les plaisirs de l’Île enchantée (Versailles, mai 1664) par Raphaël Masson, conservateur du patrimoine, directeur adjoint du Centre de recherche du château de Versailles (CRCV) Vatel et la fête de Chantilly © CG92/ Pascal Lemaître Les Plaisirs de l’Île enchantée Jean-François Demay, La fête de Saint Cloud - Coll. MIF François Vatel et la fête donnée en l’honneur du roi à Chantilly (1671) par Dominique Michel, auteur, biographe de Vatel, historienne de l’alimentation À NOTER Jeudi 30 mai 2013 à 18h © CG92/Benoît Chain Jean-Charles Develly, Fête de Saint-Cloud, 1820 - Coll. MIF 46 Ateliers multimédia Les divertissements de Sceaux Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, et son épouse s’installent dans l’ancienne demeure des Colbert à la fin de l’année 1700. Le château de Sceaux devient alors le théâtre des divertissements qu’une cour active organise pour le plaisir de la duchesse. Mascarades du Mardi-Gras, fêtes de Châtenay, chez Nicolas de Malézieu, où le théâtre occupe une place majeure, se succèdent ainsi jusqu’à la fin du règne de Louis XIV. Des divertissements qui connaissent leur apogée entre 1714 et 1715. Les collections du musée servent de matière première à des créations, surprenantes et animées. Espace multimédia aux Ecuries, entrée par la boutique du musée - 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € * Sur réservation uniquement au 01 41 87 29 71 (nombre de places limité) Divine Ludovise ou les divertissements de Sceaux par David Beaurain, attaché de conservation du patrimoine au musée de l’Île-de-France Diaporama vidéo Adultes Les 11, 13, 14, 15 mars de 14h30 à 16h30 Film d’animation, Thésée et le Minotaure 12-15 ans Mercredi 20 mars de 14h30 à 16h30 Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Visites Toucher, sentir, ressentir, écouter Des visites spécialement conçues pour les personnes aveugles ou malvoyantes et leurs accompagnateurs. Réservation obligatoire au 01 77 70 43 01 - Durée : 2h - Au Château - Gratuit Jeudi 18 avril à 14h30 Dieux, déesses et héros Dieux et héros de la fable mythologique par Marie-Noëlle Mathieu Costumes d’autrefois : évocation des portraits du musée de l’Île-de-France par Marie-Noëlle Mathieu visuel Au plus près des collections Avec le programme de visites du musée de l’Île-de-France, découvrez des collections prestigieuses riches d’histoires. Visites thématiques Au Château à 15h Réservation obligatoire au 01 41 87 29 71 Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Mercredi 10 avril L'image du pouvoir, portraits de Louis XIV au musée de l'Île-de-France Visites guidées Au Château à 15h - Durée : 1h Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Chaque dimanche et lundi, des visites guidées vous plongent dans l’histoire du Domaine de Sceaux et dans les mystères des collections du musée de l’Île-de-France. Mercredi 24 avril La collection de céramiques à décor peint des XVIIe et XVIIIe siècles Mardi 14 mai à 14h30 L’âme du parc Histoire, textures, parfums, formes végétales et bruits qui animent le jardin, chants d’oiseaux, insectes, clapotis des fontaines. Des perceptions parfois infimes qui composent l’essence même du lieu. Au cœur de l’histoire des jardins par Mirja Mechiche Jeudi 16 mai à 14h30 Un Domaine à l’illustre passé La petite et la grande histoire du Domaine de Sceaux. À l’époque où les Colbert père et fils recevaient Louis XIV, où la duchesse du Maine et sa cour menaient le bal. À la découverte du Domaine de Sceaux et de son passé illustre par Valérie Denimal Mercredi 15 mai Les Colbert, seigneurs de Sceaux Mercredi 29 mai 48 © sxc.hu Meubles précieux au musée de l’Île-de-France © CG92/Willy Labre © CG92/Willy Labre La mythologie gréco-romaine prend vie avec les collections du musée de l’Île-de-France. Suivez les aventures d’Énée, d’Apollon et de Daphné, de Proserpine et de Pluton. Jeudi 25 avril à 14h30 Pour toucher du doigt les velours, brocards, dentelles et satins du temps du Roi-Soleil. Quand la comtesse de Brionne, la duchesse du Maine et la duchesse d’Orléans dictaient la mode. Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Année Le Nôtre André Le Nôtre, roi des jardiniers © CG92/Benoît Chain Le 8 avril marque le début de l’Année Le Nôtre au Domaine de Sceaux. Au programme, une exposition, des animations et des spectacles pour fêter le 400e anniversaire de la naissance du talentueux créateur des plus beaux jardins « à la française ». Anonyme, Portrait d’André le Nôtre, manière noire (mezzo tinto) sur papier vergé - Coll. MIF Photomontage Réintroduction des parterres de buis et de gazon du Domaine de Sceaux © CG92/O.Ravoire, P.A. Lablaude, architecte en chef des Monuments historiques - Fév. 2012 La promenade dans les allées ou au bord du Grand canal prend une dimension nouvelle. Ce printemps, le réveil de la nature, les floraisons, s’accompagnent d’évocations in situ de l’art du jardin classique et de l’œuvre d’André Le Nôtre. Visites guidées et panneaux explicatifs disséminés dans le parc offrent au visiteur des clés de lecture, en révélant coulisses et secrets de fabrication. terrain et profite de chacune de ses particularités. Géométrie, cartographie, mathématiques, physique, optique, hydraulique, géologie… Il exploite toutes les avancées scientifiques de son temps et associe les meilleurs spécialistes à ses travaux. Tout est pensé pour surprendre, divertir et charmer. Empruntant à l’univers du théâtre, des ambiances feutrées côtoient des mises en scène spectaculaires. C’est à la demande de Jean-Baptiste Colbert en 1670, puis de son fils le marquis de Seignelay vingt ans plus tard, qu’André Le Nôtre modèle le Quelques siècles plus tard, la magie opère encore dans ce parcours conçu pour s’adapter aux mouvements du promeneur. Chacun perçoit un paysage changeant selon les points de vue dans le parc où jeux d’optique, perspectives et jets d’eau forment un spectacle à ciel ouvert. À VENIR Un spectacle fin juin avec le musicien Patrick Scheyder et les comédiens Michael Lonsdale et Monique Scheyder, un cycle de conférences qui commence en septembre, une journée d’étude professionnelle en octobre, la réédition de l’ouvrage de Jacques de Givry sur le parc de Sceaux à l’automne, l’inauguration des broderies végétales des parterres... L’année Le Nôtre s’annonce riche en évènements au Domaine de Sceaux. 50 Ornements végétaux Les habitués du site découvrent ainsi quelquesuns de ses secrets, ceux qui le visitent pour la première fois abordent d’emblée le domaine dans toute son harmonie. Un bel hommage à André Le Nôtre. Des broderies de buis et de gazon sont actuellement recréées à proximité du château, soulignant la perspective qui conduit à la Plaine des Quatre-Statues. Ces aménagements réinstaurent la hiérarchie visuelle des XVIIe et XVIIIe siècles entre trois différents niveaux, du parterre haut à la plaine. Arabesques travaillées, motifs végétaux aux formes géométriques raffinées agrémentent la promenade, hommage au talent de Le Nôtre et rappel du goût précieux à la mode sous Louis XIV. Au programme Gratuit À partir du 8 avril Exposition en plein air « Le Nôtre à Sceaux » Dans le parc, des panneaux décryptent l’art de Le Nôtre : l’eau, les jeux d’optique, les perspectives Dimanches 31 mars, 7 et 21 avril, 19 mai et samedi 25 mai à 15h Visites guidées thématiques « Le Nôtre à Sceaux » Visite de l’un des joyaux de l’art des jardins à la française. Rendez-vous devant le Château Samedi 25 mai à 14h30 Spectacle « Les Fables de La Fontaine » Voir page suivante Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Année Le Nôtre Spectacle le 25 mai Rendez-vous aux jardins Elles n’ont pas pris une ride depuis le XVII siècle. Quand la compagnie Phénomènes et Cie interprète des Fables de La Fontaine dans le parc, chacun retrouve son âme d’enfant et se prend au jeu. Gratuit - De 14h30 à 17h30 - Rendez-vous devant le Château. Les promenades durent 45 minutes. Départs toutes les 20 minutes. Ce week-end consacré aux créateurs de jardins est une nouvelle occasion de fêter l’anniversaire de la naissance du jardinier du Roi-Soleil devant ses fameuses perspectives. Gratuit - Renseignements au 01 41 13 03 83 se trouve dépeint. Ce qu’elles nous représentent confirme les personnes d’âge avancé dans les connaissances que l’usage leur a données, et apprend aux enfants ce qu’il faut qu’ils sachent. » Deux autres recueils s’y ajouteront, dédiés à Madame de Montespan, maîtresse du Roi-Soleil, puis au Duc de Bourgogne, comptant 240 textes dont le spectacle du 25 mai offre une belle sélection. Deux visites pour comprendre toutes les subtilités de l’art de Le Nôtre, perspectives, mouvements de terrain et jeux d’optiques. Des vers scandés au détour d’un bosquet, des comédiens maquillés en animaux, des souvenirs d’enfance qui remontent à la surface… La mise en scène de Stéphanie Tesson entraîne petits et grands dans une succession de tableaux où le fabuliste brosse un portrait piquant de l’homme et de la société de son temps. « Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons. Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes. Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » © Philippe Fretault Lorsqu’il dédicace au Dauphin son premier recueil de Fables paru en 1668, La Fontaine décrit son projet et prolonge l’explication par sa préface : « Ces fables sont un tableau où chacun de nous À côté des incontournables, Le Rat des villes et le Rat des Champs, La Cigale et la Fourmi ou Les Animaux malades de la peste, le spectacle révèle aussi des pépites moins connues, Le Cerf et la Vigne, La Tortue et les deux Canards ou La Mort et le Bûcheron. Pour l’occasion, le parc de Le Nôtre devient théâtre de verdure, un cadre parfait pour cette promenade poétique au XVIIe siècle. La Tortue et les deux Canards 52 © Philippe Fretault Le Paon se plaignant à Junon Samedi 1er juin à 15h Visite en lien avec l’exposition « Le Nôtre à Sceaux » Par Madeleine Lamouroux, conférencière du Conseil général des Hauts-de-Seine Rendez-vous en bas des marches du Château, en face de la grille d’honneur Dimanche 2 juin à 14h30 Visite guidée « Salons et bosquets » Une visite guidée du musée de l’Île-de-France (1h) est suivie d'une promenade commentée dans le parc au fil de l’exposition en plein air consacrée à André Le Nôtre (1h30). Rendez-vous dans le vestibule du Château © CG92/Olivier Ravoire e Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France © CG92/Olivier Ravoire Fables en scène
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