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instruments clavicorde pianoforte clavecin titre les bach aux claviers Hyunyoung choi collection jeunes solistes Choi-livret-sept2014_final.indd 1 CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS 15/10/14 15:49 photo ?? Choi-livret-sept2014_final.indd 2 15/10/14 15:49 HYUN-young choi Née en Corée du sud, Hyun-Young Choi a étudié le piano et la musicologie à l’Université Nationale de Séoul où elle découvre le clavecin. Passionnée par cet instrument, elle décide de s’y consacrer et vient en France. Elle entre au Conservatoire de Paris dans les classes d’Olivier Baumont (clavecin), Blandine Rannou (basse continue) et Kenneth Weiss (musique de chambre). Elle obtient le Master en 2011. Toujours au Conservatoire de Paris, continuant sa passion pour les « claviers anciens », elle suit maintenant la classe de pianoforte de Patrick Cohen. Avec un large répertoire de musique pour clavier (clavecin et pianoforte) allant de la musique italienne du XVIe siècle jusqu’aux œuvres les plus contemporaines, Hyun-Young Choi se produit en Europe en tant que soliste et à l’orchestre. Ce premier enregistrement, réalisé grâce au soutien de la Fondation Meyer, est consacré à la musique de la famille Bach. Choi-livret-sept2014_final.indd 3 15/10/14 15:49 Le clavier est une source inépuisable de musique ; depuis le premier apogée de l’orgue au xvııe siècle jusqu’au piano d’aujourd’hui, en passant par tous les types de claviers, la création musicale leur fait honneur. Les Bach au clavier Mais le terme en lui-même, « clavier », est loin d’être précis quant à la destination à laquelle est vouée l’œuvre. Il vient du latin clavis, signifiant « clé » et désigne, à l’époque de Jean-Sébastien Bach, un instrument à clavier et à cordes ; aussi trois types d’instruments peuvent-ils être utilisés : le clavicorde, le clavecin, et l’épinette ou virginal. Excepté pour les Variations Goldberg BWV 988 et le Concerto italien BWV 971, où Bach prescrit l’usage du clavecin, les compositeurs n’indiquent que rarement l’instrument précis de destination. Même si, durant la seconde moitié du xvıııe siècle, on désigne souvent le clavicorde par le terme « clavier », certains auteurs trouvent néanmoins des manières de distinguer les instruments entre eux ; Carl Philipp Emanuel Bach, dans son traité Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen, (2 volumes rédigés de 1753 à 1762) écrit que « celui qui joue bien du clavicorde jouera bien du clavecin, mais non l’inverse. Il faut donc utiliser le clavicorde pour apprendre la bonne exécution et le clavecin pour acquérir dans les doigts la force qui convient. Si l’on se limite au clavicorde, on […] Choi-livret-sept2014_final.indd 4 15/10/14 15:49 jouera avec difficulté les pièces pour clavier accompagnées par d’autres instruments, qui étant donné la faiblesse sonore du clavicorde exigent le clavecin. […] Si l’on se limite au clavecin, on s’habituera à jouer d’une seule couleur, sans les différences de toucher que seul un bon joueur de clavicorde est capable de rendre au clavecin. » 1 . Cet extrait révèle en quoi l’écriture et la technique instrumentale peuvent aider à cerner sur quel instrument pouvait être jouée telle ou telle pièce. Un fait plus contextuel permet également de voir en quoi, en ce milieu du xvıııe siècle, l’usage du pianoforte va de soi, en plus du clavicorde et du clavecin. Cet instrument est familier à Quantz et Carl Philipp Emanuel Bach car dans les années 1740, Frédéric II fait l’achat de tous les pianofortes déjà construits par Gottfried Silbermann. Ainsi le croisement entre telle pièce et telle donnée historique permet une plus large appréhension du phénomène « clavier. » Sensibilité et intimité Grâce à son titre et à son programme, cet enregistrement nous parle aussi et surtout d’un basculement d’une époque – celle du père Bach — à une ère nouvelle. Le clavier, Jean-Sébastien s’en sert beaucoup ; cependant, l’écriture prime, même si des données pragmatiques entrent en compte. Avec les quatre fils Bach ici présents, l’utilisation du clavier devient porteuse d’une expression de l’intime — elle-même évoluant jusqu’au piano romantique. Le clavicorde, grâce à ses caractéristiques organologiques, représente alors la clé de voûte de cette sensibilité artistique. Il n’y a en effet pas d’intermédiaire entre la touche et le marteau ; ainsi l’instrumentiste peut développer une relation Choi-livret-sept2014_final.indd 5 15/10/14 15:49 délicate avec l’instrument et obtenir des sonorités très diversifiées jusqu’au vibrato d’une note, rendant ainsi justice à son inspiration et à sa créativité. Sa puissance sonore est faible mais douce, aussi l’intimité est-elle grande. Rousseau, dans son Dictionnaire de musique, pense ainsi la sensibilité : « Disposition de l’âme qui inspire au Compositeur les idées vives dont il a besoin, à l’Exécutant la vive expression de ces mêmes idées, et à l’Auditeur la vive impression des beautés et des défauts de la Musique qu’on lui fait entendre. » 2 Rousseau l’assimile au goût. « De tous les dons naturels le Goût est celui qui se sent le mieux et qui s’explique le moins ; il ne serait pas ce qu’il est, si l’on pouvait le définir : car il juge des objets sur lesquels le jugement n’a plus de prise, et sert, si j’ose parler ainsi, de lunettes à la raison. » 3 . À en croire Rousseau, la sensibilité est une donnée de l’âme échappant au musicien, mais lui donnant l’inspiration. On relève donc une part d’improvisation dans l’acte musical. Or, n’est-ce pas de cette oreille-là qu’il faut écouter, notamment, la Polonaise Falck 12 n° 8 de Wilhelm Friedemann et la Fantaisie en do majeur Wq 59/6 de Carl Philipp ? Qu’en est-il de la sensibilité intérieure dans ces pièces ? D’abord, la tonalité dépressive de mi mineur dans la Polonaise permet, éventuellement, de l’assimiler à la théorie de l’ethos des modes. Pour Rousseau, mi mineur est une tonalité tendre ; pour Rameau, elle signifie douceur et tendresse. Évidemment, cette théorie est plus impressive qu’expressive en ce sens qu’elle est établie pour produire des effets et non pas véritablement exprimer ses sentiments. Mais ces pratiques-là perdurent et sont à mon avis fortement ancrées dans l’esprit des compositeurs ; ce n’est peut-être pas par hasard que Wilhelm Friedemann utilise Choi-livret-sept2014_final.indd 6 15/10/14 15:49 la tonalité de mi mineur pour une pièce usant du rubato, de la dissonance, des retards expressifs, et rendant ainsi compte de l’Empfindsamkeit, cette sensibilité toute particulière de la deuxième moitié du xvıııe siècle. Il faut prendre les Polonaises Falck 12 en mineur comme des adagios, nous dit Griepenkerl dans son édition dont la préface constitue une sorte d’essai sur la façon d’interpréter les pièces. Ces lignes sont précieuses, car Griepenkerl tenait ces informations de Forkel, lui-même élève de Wilhelm Friedemann. Il faut les jouer avec un maximum d’expression mais sans rien rajouter au texte imprimé et choisir les tempi en fonction du caractère de chacune des polonaises. Dans la Fantaisie en do de Carl Philipp, la progression se fait de plus en plus morcelée, révélant une attitude d’improvisation confrontant un style récitatif à un autre plus arioso (respectivement Andantino et Allegretto). Là où l’Andantino propose la création de phénomènes d’attente accentués par les points d’orgue, des ruptures entre véhémence et évanescence, l’Allegretto instaure une profonde mélancolie fondée sur des harmonies aussi douloureuses que surprenantes. « Les fantaisies non mesurées sont incomparables pour l’expression des sentiments, car chaque type de mesure recèle une contrainte qui lui est propre. Les récitatifs accompagnés montrent bien que pour faire naître et apaiser en succession rapide plusieurs émotions différentes, il faut changer souvent de tempo et de mesure. La mesure n’est donc souvent indiquée que par nécessité graphique, sans qu’il faille absolument la respecter. » 4 . Ces considérations techniciennes viennent justifier une nécessité plus profonde : « Un musicien ne pourra jamais émouvoir sans être lui-même ému ; il est indispensable qu’il ressente lui-même les sentiments qu’il veut susciter chez ses Choi-livret-sept2014_final.indd 7 15/10/14 15:49 auditeurs ; il doit leur faire comprendre sa propre sensibilité pour qu’ils soient plus à même de la partager. […] À peine a-t-il fini d’exprimer une idée qu’il en suscite une autre, il modifie donc sans arrêt ses passions. […] C’est avec des fantaisies de sa propre imagination que l’interprète est le plus à même de dominer les émotions de ses auditeurs. » 5 Cette expressivité n’est pas entièrement nouvelle. Vers 1700, Jean-Baptiste Santerre peignait le magnifique tableau La Madeleine pénitente qui, avant d’être une représentation de la piété catholique, parle surtout d’un regard et d’une expression, celle de la tristesse de cette femme face à la méditation sur la mort. VIRTUOSITÉ Le clavier des fils Bach peut aussi être vertueux, c’est-à-dire virtuose, et s’inscrire dans un classicisme plus galant, facile et virtuose. Trois des quatre fils musiciens de Bach sont d’ailleurs reconnus à l’époque comme de très grands virtuoses ; Carl Philipp est engagé comme premier claveciniste du roi Fédéric ıı en 1740, Wilhelm Friedemann est considéré comme un virtuose du clavier et de l’improvisation, et Johann Christian est l’exécutant le plus populaire de Londres dans les années 1760–1770. L’Allegretto con variazioni sur Ah, vous dirai-je maman (1785– 1790) de Johann Christoph Friedrich Bach comprend dix-huit variations de virtuosité (par le rythme, par l’ornementation etc.) ; esprit classique et héritage baroque sont finalement mêlés. Une variation, la neuvième, échappe cependant à Choi-livret-sept2014_final.indd 8 15/10/14 15:49 toutes les autres. En minore et tranquillo, elle offre un sublime effet de berceuse créé par les syncopes liées entre elles. Malheureusement, ces variations n’égalent pas, à mon avis, les fameuses variations de Mozart, K. 265, composées en 1778. Il faut souligner qu’à partir de la fin des années 1770, Johann Christoph Friedrich compose beaucoup de musique instrumentale « galante » car la chapelle de Bückeburg se procure des symphonies de Haydn ainsi que des arrangements de L’Enlèvement au Sérail et d’Iphigénie en Tauride de Gluck. Aussi devient-il un homme de plus en plus désabusé, désavoué par certains musiciens de l’époque : « [Manquaient chez lui] non pas la solidité, mais l’aisance et la séduction stylistiques, la richesse de pensée par lesquelles les œuvres du dernier nommé [Carl Philipp Emanuel] se distinguaient de toutes celles de ses contemporains. [Enfin], son style était démuni de la délicatesse de sentiments, de l’audace intellectuelle et du feu vivifiant grâce auxquels l’Orphée de Hambourg savait conquérir tous les cœurs. Comme artiste, il n’en restait pas moins, tant en théorie qu’en pratique, quelqu’un qui de toute évidence avait reçu en héritage, dans toute sa richesse, l’esprit de son grand homme de père. » 6 La Fantaisie Falck 19 de Wilhelm Friedemann se situe encore dans un autre genre de virtuosité, le stilus fantasticus baroque, certainement hérité de Jean-Sébastien. À juste titre, Karl Geiringer parle de « toccata » 7, ce genre mettant en valeur les particularités sonores et visuelles d’un instrument : toccare, c’est jouer, c’est prendre en compte ses dimensions physique et pragmatique. Avec son allure improvisée, son triple contraste entre les rythmes pointés à la française, les arpèges en roulades, les notes répétées et l’écriture fuguée, cette pièce porte bien son nom de Fantaisie, à tel point que Riemann, dans son édition l’intitule « Capriccio » 8 . Choi-livret-sept2014_final.indd 9 15/10/14 15:49 Plusieurs facettes du classicisme se trouvent ici mêlées. Il faut même rendre justice à un jalon un peu trop souvent oublié et conduisant à Mozart. Johann Christian Bach fut une grande source d’inspiration pour lui, et son style est généralement galant, portant la marque de l’Italie : il a connu Sammartini lorsqu’il était organiste à la cathédrale de Milan. Avec lui, le classicisme adopte les allures de l’école de Mannheim et donc du Sturm und Drang. C’est ce qu’on retrouve dans les sonates 1 à 5 de l’opus 5, la sixième, celle qui est ici enregistrée, en style ancien, étant le résultat de son apprentissage avec le Padre Martini à Bologne. musique instrumentale Même si l’on différencie l’Empfindsamkeit de l’école de Mannheim, le style galant du Sturm und Drang, une donnée commune au classicisme voit cependant le jour ; c’est le poids de la musique instrumentale, désormais maîtresse dans l’évolution et le basculement d’une idéologie. Jusqu’alors, la musique était plus ou moins restée sous le joug du verbe et, devant cette association musique et texte, elle était soit considérée comme première — prima la musica — soit comme seconde, devant absolument exprimer et souligner les mots — prima le parole, sauf que jamais l’équilibre ne réussit à s’installer — aujourd’hui non plus, mais la question est-elle vraiment soluble ? — et soit la musique envahissait tout (les polyphonies franco-flamandes, le contrepoint luxuriant etc.) et le texte n’était plus compréhensible, soit elle était taxée de simplisme. Durant la seconde moitié du xvıııe siècle, on résout — en partie seulement — le problème en instaurant, en théorisant comme Idéal artistique la musique absolue Choi-livret-sept2014_final.indd 10 15/10/14 15:49 — Absolut Musik — la musique qui n’est plus soumise au verbe, la musique autonome, c’est-à-dire la musique instrumentale. Cette dernière devient donc le vecteur d’une pensée idéalisante, dans laquelle se fonde l’ère romantique, car contenant en elle-même ses propres ressources, ses propres moyens d’expression, son propre théâtre. Aussi voit-on apparaître de nouvelles formes et de nouveaux genres musicaux. Parmi eux la symphonie et la sonate. Seul compositeur berlinois à placer le clavier au centre de sa production, Carl Philipp Emanuel Bach écrit en cinquante ans plus de cent cinquante sonates pour clavier seul. La Sonate en la mineur interprétée dans cet album fait partie des sonates avec reprises variées, Wq 50/1 à 6 composées en 1759, parues chez Winter en 1760 et dédicacées à la princesse Anna Amalia de Prusse, sœur de Frédéric ıı. Dans sa préface, Carl Philipp Emanuel explique que la coutume étant de varier, d’ornementer la musique lors des reprises, les interprètes tendent à faire outrage à la pièce pour s’attirer les bravos du public ; il décide donc d’écrire lui-même les reprises variées. Cette troisième et sublime sonate du recueil répond à tous les critères mentionnés plus haut ; en trois mouvements, elle instaure une dramaturgie à longue échelle par ses seules ressources intrinsèquement musicales et par le contraste d’un mouvement à l’autre (Presto – Largo – Allegro ma innocentemente). En outre, la forme du premier mouvement installe, par le jeu des tonalités et du travail thématique, une dramaturgie à plus petite échelle. Toutes ces richesses musicales, Bach père les avait déjà comprises et expérimentées, à sa manière et à son époque. Dans ses Partitas, les danses perdent peu à peu leur caractère typique et originel, révélant ainsi les subtiles possibilités et le doux pouvoir de la musique. L’allemande devient, dans la Sixième Partita, Choi-livret-sept2014_final.indd 11 15/10/14 15:49 une composition dramatique. Dans la Cinquième Partita, le menuet… n’est plus vraiment un menuet ! « Au lieu du menuet apparaît un tempo di minuetta [sic] : c’est une finesse, mais qui dissimule le souci de s’éloigner de la réalité de la suite et de concevoir la construction rythmique en dehors de la danse en tant que forme préconstituée. » 9 La première chose en effet qu’on entend dans cette pièce est ce jeu rythmique incroyable de 6/8 contre 3/4, les cadences nous faisant revenir cruellement au 3/4 noté dans la partition ! La gigue, quant à elle, devient une double fugue... diabolique ! pédagogie familiale La richesse musicale des Bach devait également passer par un enseignement suivi au sein du foyer. Outre la preuve apportée par la touchante image d’une famille unie dans et par la musique, les recueils de musique destinés à ses fils ou à sa femme nous renseignent sur leur visée pédagogique. Parmi eux, on compte l’Orgelbüchlein, le Clavierbüchlein, entrepris en 1720 pour son fils aîné Wilhelm Friedemann, et dans une progression du plus simple au plus difficile établie par Bach. Choi-livret-sept2014_final.indd 12 15/10/14 15:49 notes 1 BACH, C.P.E., Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen, Introduction, cité dans VIGNAL, Marc, Les fils Bach, Fayard, 1997, pp. 117-118. 2 ROUSSEAU, J.-J., Dictionnaire de musique, Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1768, p. 428. 7 GEIRINGER, Karl, Bach et sa famille, Buchet/Chastel, Paris, 1979 pour la traduction française ; The Bach Family: Seven Generations of Creative Genius, Oxford University Press, 1954 : « Quelques-unes des Fantaisies de Friedemann penchent plutôt vers la toccata avec des roulades et des accents brisés », p. 361. 3 Ibid., p. 231. 4 VIGNAL, op.cit., p. 121. 5 Ibid., p. 118. 6 Impressions relatées par le flûtiste aveugle Friedrich Ludwig DÜLON, admirateur de C.P.E. BACH, à la suite d’un concert donné en 1787 à Bückeburg, cité dans VIGNAL, op. cit., p. 384. Choi-livret-sept2014_final.indd 13 8 Édition de pièces de W. F. BACH par Hugo RIEMANN, Leipzig: Steingräber Verlag, Ed. 165, n. d. Plate 486. 9 BASSO, Alberto, Jean-Sébastien BACH, vol. II, Fayard, 1985 pour la traduction française, p. 752. 10 GEIRINGER, Karl, op. cit., p. 298. 15/10/14 15:49 Johann Sebastian Bach Wilhelm Friedemann Bach (1685–1750) (1710–1784) Partita V en sol majeur, BWV 829* 1 . Præambulum 2 ' 3 9 2 . Allemande 2 ' 4 0 3 . Corrente 0 ' 5 9 4 . Sarabande 3 ' 2 9 5 . Tempo di Minuetta 1 ' 0 5 6 . Passepied 1 ' 0 5 7 . Gigue 2 ' 2 0 13. Polonaise en mi majeur (Andantino), Falck 12 no 7** 1 ' 3 6 1 4 . Polonaise in mi mineur (Andante), Falck 12 no 8** 2 ' 4 0 Johann Christoph Friedrich Bach (1732–1795) 15. Wilhelm Friedemann Bach (1710–1784) 8. Fantaisie en ré mineur, Falck 19* 5 ' 3 8 Carl Philipp Emanuel Bach (1714–1788) Sonata III en la mineur*** 1 0 . Presto 3 ' 4 1 1 1 . Largo 2 ' 5 0 1 2 . Allegro moderato mà innocentemente 2 ' 5 9 Allegretto con XVIII Variationi « Morgen kommt der Weihnachtsmann »* 7 ' 3 3 Johann Christian Bach (1735-1782) Sonata VI en do majeur*** 1 6 . Grave 2 ' 4 1 1 7 . Allegro moderato 3 ' 5 0 1 8 . Allegretto 1 ' 3 8 D u r é e total e 5 5 ' 1 5 * Clavecin allemand par David Ley ** Clavicorde Friederici par Émile Jobin *** Pianoforte Lengerer par Christophe Clarke Choi-livret-sept2014_final.indd 14 15/10/14 15:49 Hyun-Young Choi, clavecin, clavicorde, pianoforte Mathieu Picard, notes de programme Mathieu Picard partage sa vie artistique entre la musicologie et le piano, deux univers auxquels il est très attaché. La même année que l’obtention de son prix de piano à l’unanimité au CRR de Lyon en 2009, il est admis dans les classes de musicologie au Conservatoire de Paris. Il travaille le piano avec Olivier Peyrebrune au conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris, puis avec Catherine Weill-Coz au Conservatoire de Paris. Il se produit régulièrement en soliste et en musique de chambre ; depuis peu, il a créé avec deux amis, l’un clarinettiste, l’autre chanteuse, un trio, le Trio Baronnies. Il est également l’auteur de divers textes pour l’Opéra de Montpellier, le Grand Théâtre de Provence, le festival Automne en Normandie et le Conservatoire de Paris. Passionné par la question de la transmission, il est tour à tour médiateur culturel ou pédagogue pour diverses institutions. www.mathieu-picard.com Choi-livret-sept2014_final.indd 15 Enregistrement réalisé en janvier 2012 par le service audiovisuel du Conservatoire, Grand Plateau d’orchestre. Prise de son et mixage : Jean-Christophe Messonnier. Montage et direction artistique : Camille Frachet, étudiante en Formation supérieure aux métiers du son (FSMS). Collection Jeunes Solistes avec le soutien de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique. Centre de recherche et d’édition du Conservatoire (CREC). CREC-audio 12/086. CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS Centre de Recherche et d’Édition du Conservatoire 15/10/14 15:49 Choi-livret-sept2014_final.indd 16 15/10/14 15:49