L`Agence de promotion et de diffusion des cultures de l`Outre

Transcription

L`Agence de promotion et de diffusion des cultures de l`Outre
L’Agence
de promotion et de diffusion
des cultures de l’Outre-Mer
au festival OFF d’Avignon
DOSSIER DE PRESSE 2016
Sommaire
PRÉSENTATION DE L’AGENCE
LES RENDEZ-VOUS DE L’AGENCE
AU FESTIVAL OFF D’AVIGNON
>> Danse
3
4
Depwofondis14
Compagnie Boukousou
Île-de-France / Guadeloupe
Balansé15
Adcompagnie
Guyane / Martinique
>> Théâtre
LES SPECTACLES PRÉSENTÉS PAR LES
COMPAGNIES DES OUTRE-MER
5
Lion Noir
16
Mary Prince, Récit autobiographique
d’une esclave antillaise
5
Kaaro [la voûte, le pas]
17
Compagnie Man Lala
Île-de-France / Martinique
Voyage dans une mémoire
Compagnie du Tout-Monde
Île-de-France / Guadeloupe
Wanamat Show
Maïté Siwéné
Nouvelle-Calédonie
Les dits du bout de l’île
Compagnie Ariart-Théâtre
Mayotte
Suzanne Césaire, Fontaine Solaire
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
L’Orchidée Violée
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
4 Heures du matin
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
Le Bel Indifférent
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
Compagnie Jeff Ridjali
et Compagnie En Lacets
Mayotte / Champagne-Ardenne
6
>> Jeune public / Famille
7
8
9
10
Juliette et Roméo petite tragédie
portative d’après Shakespeare
18
En Attendant Dodo
19
Love me s’il te plaît
20
Compagnie Acta
La Réunion
Compagnie Karanbolaz
La Réunion
Compagnie ThéâtrEnfance
La Réunion
>> Musique
11
12
>> Théâtre musical
Dis à ma fille que je pars en voyage 13
Compagnie Sur les Rives
Guyane
Compagnie Real Squad
Guadeloupe
Christine Salem
et Seb Martel
La Réunion
21
>> Café théâtre
Domino22
Compagnie 2L PROD
Guadeloupe
PRÉSENTATION DE L’AGENCE
Genèse de l’Agence
Lors des Etats Généraux de l’Outre-Mer qui se sont déroulés en 2009, les acteurs
culturels de tous les territoires ont pointé unanimement la faible visibilité de leurs
cultures sur le territoire national et les grandes difficultés que rencontrent les
artistes résidant dans les Outre-Mer pour diffuser leurs productions dans l’hexagone, mais aussi à l’international et dans les autres territoires d’Outre-Mer.
Suite à ces Etats Généraux, le Conseil Interministériel de l’Outre-Mer du 9 novembre 2009 a retenu la proposition, initiée depuis 2002 par Greg Germain,
de créer une Agence Nationale de promotion des cultures de l’Outre-Mer afin
d’améliorer la visibilité des expressions culturelles issues de ces douze territoires et d’aider à la diffusion des productions ultramarines, tant entre territoires
d’Outre-Mer que vers l’Hexagone, mais également en Europe et dans le monde.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication
et du Ministère des Outre-Mer, l’Agence travaille sur les missions suivantes :
>> Valoriser les arts et les cultures issues des Outre-Mer dans
les domaines du patrimoine, des arts de la scène, des arts
visuels, des littératures, du cinéma et de l’audiovisuel.
>> Donner une meilleure visibilité aux expressions culturelles
issues des territoires d’Outre-Mer sur l’ensemble du territoire
national.
>> Aider à la diffusion des productions artistiques au sein des
réseaux de diffusion de l’Hexagone, de l’Europe, et sur l’international.
>> Développer les partenariats entre les Outre-Mer et l’hexagone, entre les différents Outre-Mer, et des Outre-Mer vers
l’international, par la mise en réseau des acteurs culturels,
et en soutenant la circulation des œuvres et des artistes et la
construction de projets coopératifs.
>> Accompagner les artistes et les producteurs : mise en relation avec des diffuseurs, aide à l’ingénierie de projets, aide à la
recherche de financements, soutien en matière de formation,
veille juridique et économique, …
>> Créer un centre de ressources, sur la base d’un site internet
fédérateur, à destination du grand public et des professionnels, et consacré à la promotion des acteurs et des œuvres,
mais aussi à la construction de réseaux professionnels, notamment par la création d’une plate-forme d’échanges.
LES RENDEZ-VOUS DE L’AGENCE
AU FESTIVAL OFF D’AVIGNON
Les compagnies d’Outre-Mer maintiennent une présence affirmée d’année en année dans le OFF d’Avigon. Pour cette édition 2016, 15 compagnies (pour 18 spectacles
joués) sont présentes dans le OFF dont :
>> 2 compagnies de la Guadeloupe
>> 1 compagnie de Guyane
>> 2 compagnies de la Martinique
>> 2 compagnies de Mayotte
>> 4 compagnies de La Réunion
>> 1 compagnie de Nouvelle-Calédonie
>> 3 compagnies de l’hexagone
C’est une belle opportunité pour découvrir la singularité de leurs créations
et la richesse de leurs imaginaires nourris par le brassage des cultures.
L’Agence propose aux médias et aux professionnels trois occasions
de rencontre et d’échanges avec les compagnies d’Outre-Mer présentes :
Conférence de presse, le vendredi 8 juillet de 11h à
12h30 à l’espace Agora du Village du OFF
(1, rue des Ecoles Avignon)
>> Greg Germain, Président de l’Agence de promotion et de diffusion
des cultures de l’Outre-Mer, présentera les missions et modalités
concrètes d’action de l’Agence.
>> Le programme des spectacles des compagnies ultramarines présentes dans le OFF sera détaillé, avant d’inviter les participants à
échanger avec les compagnies autour d’un apéritif.
Rencontres professionnelles " Speed meetings"
le vendredi 15 juillet de 14h00 à 16h00
et le mercredi 20 juillet de 11h00 à 13h00,
Salle de conférence du Village du OFF
(1, rue des Ecoles Avignon)
>> Chaque compagnie ultramarine est invitée à présenter son projet
et à échanger avec des professionnels, lors d’entretiens individuels.
Théâtre
LES SPECTACLES PRÉSENTÉS PAR LES COMPAGNIES
DES OUTRE-MER
Mary Prince, Récit autobiographique d’une esclave
antillaise
Traduction et adaptation
de Emma Sudour et Souria Adèle
Compagnie Man Lala
Île-de-France / Martinique
> du 7 au 30 juillet à 12h30
Théâtre l’Albatros
Durée 1h05
Premier témoignage d’une esclave sur sa condition, écrit en 1831 avant l’abolition de l’esclavage dans
les colonies britanniques, Mary Prince raconte avec pudeur et retenue son incroyable odyssée. Née
aux Bermudes, vendue à l’âge de douze ans, elle est ballottée de maître en maître, d’île en île, jusqu’à
Antigua. Puis, elle suit son dernier propriétaire en Angleterre où elle demande son affranchissement.
Restituant son parcours et son combat, Mary Prince va dépeindre avec humanité la réalité, ou plutôt
les différentes réalités de la vie des esclaves : le quotidien d’une esclave de maison, d’une esclave dans
les salines ou encore des esclaves dans les champs. Cette prise de parole va bien au-delà d’un simple
texte autobiographique. Ce témoignage présente un intérêt exceptionnel tant du point de vue politique qu’historique, parce qu’il nous oblige à entendre une voix que l’on condamnait au silence.
>> Souria Adèle, comédienne
Martiniquaise ayant toujours vécu dans l’hexagone, après deux ans d’études de droit elle décide de se
consacrer à la danse et au chant (Julien Clerc, Grand Orchestre du Splendid, Nino Ferrer, etc.) Elle a
joué entre autres sous la direction de Jérôme Savary dans La Résistible Ascension d’Arturo Ui, de JeanPaul Lucet dans Barnum ou de Jean-Luc Moreau dans Impair et Pair. Suite à sa rencontre en 1996 avec
John Strasberg, elle s’oriente vers la comédie. Mais face à l’indigence des rôles qui lui sont proposés
à la télé, elle écrit son premier seule en scène Marie-Thérèse Barnabé, Négresse de France, témoignage
d’une femme noire dans la France d’aujourd’hui, qui sera présenté à la Comédie Bastille, au Café de la
Gare, au festival d’Avignon et en tournée. Mary Prince est son deuxième seule en scène.
Découvrir la fiche de Souria Adèle : cultures-outre-mer.com/fr/artistes/souria-adele
>> Alex Descas, metteur en scène
Après avoir suivi les cours d’Ada Lonati et Blanche Salant, Alex Descas débute au cinéma avec S’en fout
la mort de Claire Denis en 1990, rôle pour lequel il sera nominé pour le César du meilleur jeune espoir
masculin et qui lui vaudra le prix Michel Simon. Attiré par le cinéma d’auteur, il a travaillé entre autres
avec Olivier Assayas, Raoul Peck, Jim Jarmush, Peter Handke..., et régulièrement avec Claire Denis, qui
lui offre le rôle principal dans 35 Rhums. Au théâtre il a travaillé entre autres avec Julius Amédée Laou,
Gérard Gelas, Hans Peter Cloos, Hammou Graia, Nathalie Richard, Irina Brook. Dernièrement il jouait
un avocat dans la pièce Race de David Mamet, mise en scène par Pierre Laville. A la télé, il est le commissaire Schneider dans la série Un flic. Mary Prince est sa première mise en scène.
« Un spectacle d’une grande valeur historique, il n’existe pas de tels textes dans les colonies
francophones, audacieux et émouvant. » Télérama
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5
Mise en scène Alex Descas
Avec Souria Adèle
Soutien Ministère des Outre-Mer
Contact Souria Adèle, responsable artistique
[email protected]
06 60 67 07 76
Voyage dans une mémoire
Théâtre
de Greg Germain
Compagnie du Tout-Monde
Île-de-France / Guadeloupe
> du 7 au 30 juillet à 13h15
relâche les 13, 20 et 27 juillet
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 55 min
L’étendue du poème n’est pas infinie, il rencontre tout de suite d’autres écrits en un lieu évident et
intime. On y reconnait des textes qu’on ne lira peut-être jamais, et on y apprend à fréquenter ceux
que nous découvrirons. Une incitation ouverte à l’aventure, avec parfois la force du pressentiment et
souvent, la douceur du secret.
Greg Germain vous invite à voyager en compagnie de ces « bâtisseurs de langage » que sont
Glissant, Vigny, Césaire, Hugo, Chamoiseau, Rostand, Racine, Walcott et d’autres... Ils ont marqué sa vie
depuis son enfance, peuplé son imaginaire et probablement déterminé sa vocation d’acteur.
Ils n’ont pas de frontières et sillonnent ce spectacle au gré de la musique des mots.
>> Greg Germain, comédien
Porteur d’un double imaginaire, Greg Germain fait depuis toujours converser les arts de l’Outre-Mer
avec ceux de l’hexagone – au cœur desquels le théâtre. Greg Germain est un homme-passerelles,
un homme du tout-monde. Il a été le fondateur et de 2009 à 2015, le président d’Avignon Festival &
Compagnies (AF&C), l’association qui accompagne le festival OFF d’Avignon, « le plus grand théâtre
du monde ». Tout en continuant son travail d’amélioration de la visibilité des compagnies, il remonte
aujourd’hui sur scène après 15 ans d’absence - qui n’en était pas vraiment une.
Avec Greg Germain
Collaboration artistique Margaux Eskenazi
Paysage sonore François Leymarie
Lumières Roger Olivier
Vidéo Vincent Rouanet
Production Compagnie du Tout-Monde
6
Contact Marie-Pierre Bousquet, co-directrice
du Théâtre d’Outre-Mer en Avignon (TOMA)
[email protected]
04 90 14 07 49 (du 2 au 30 juillet)
01 48 04 01 70 (hors juillet)
Théâtre
Wanamat Show
Maïté Siwéné
Nouvelle-Calédonie
> du 7 au 30 juillet à 16h45
relâche les mercredis
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 1h10
Seule sur scène, mais pas dans sa tête, la vieille Pa Kutroine, petit bout de femme kanak originaire
de Maré, une île au large de la Nouvelle-Calédonie, accompagnée d’une ribambelle de personnages
tout droit sortis de son imagination débordante, raconte le parcours mi-fantasmé, mi-réaliste de ses
nombreux enfants, de leur quête de racines et de leur absurde confrontation au monde moderne. Ode
comique aux gens “ordinaires” en qui se cachent des univers insoupçonnés, le Wanamat Show est le
spectacle d’une « femme toute seule qui fait le spectacle ». La vieille Pa Kutroine nous embarque sans
crier gare au croisement du monde d’aujourd’hui et de la culture kanak, où s’affrontent les mines de
nickel et les champs d’ignames, pour partager une tranche de rire doublée d’un regard profond sur la
complexité des rapports entre tradition et modernité.
>> Maïté Siwéné, comédienne
Marithé Kutroine Siwene est née le 3 décembre 1980 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Originaire de
Maré elle devient comédienne professionnelle dès l’âge de 18 ans et est rapidement agréée par la DAAC
en tant qu’intervenante artistique, elle est également formatrice et animatrice de Théâtre Forum.
En plus de 15 ans de carrière, elle a travaillé avec l’ensemble des compagnies calédoniennes de théâtre
: De 1999 à 2008, elle fait partie de la troupe “Pacifique et Compagnie...” en tant que comédienne
permanente (L’endormi-du-bout-du-ciel, Crash, Les danseurs de la pluie, Façades, Le Songe, La Perle
bleue…). Suite à son départ de la troupe, elle développe des collaborations avec d'autres compagnies :
Les Enfants Migrateurs, Les Incompressibles, Les Kidams, L’Archipel (1H30), Tandem ; ces collaborations
s’intensifient lorsqu’elle quitte définitivement “Pacifique et compagnie...” en 2008. Elle ajoute à son
parcours un passage par la danse avec les compagnies Mado, Nyian (Portraits) et Origin’ (Tjukurpa,
L’Air de rien). Elle mène également une carrière à la télévision avec Chez Nadette et la diffusion de ses
sketchs sur NC Première.
Elle se lance enfin dans l’aventure du One woman show avec son Wanamat’Show, en 2011, suivi des
Free Women Show 1 et 2 en 2012 et 2014, projets menés en auto-production et ayant rencontré un franc
succès auprès du public calédonien.
Découvrir la fiche de Maïté Siwéné : cultures-outre-mer.com/fr/artistes/maite-siwene
Télécharger le dossier de presse du spectacle
Conception Maïté Siwene
Metteur en scène Sam Kagy
Chorégraphie Véronique Nave
Lumières Ian Perraud
Administration Quentin Retali
Production La compagnie
Marie-Thérèse Siwene
Coproduction ADCK - Centre Culturel Tjibaou
Soutien Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Province Sud (de NC), Province Nord (de
NC), Province des Îles Loyauté (de NC)
7
Contact Quentin Retali,
administration/diffusion
[email protected]
Les dits du bout de l’île
Théâtre
de Nassuf Djailani
Compagnie Ariart-Théâtre
Mayotte
> du 7 au 30 juillet à 19h45
relâche les 13, 20 et 27 juillet
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 1h20
Un poète revient sur les terres de son enfance et fait face à un pays qui grimace. Il tente de retrouver
ses marques mais tout lui renvoie à l’ailleurs, à son étrangeté, comme si c’est lui qui avait changé,
comme s’il n’était plus de là. Comme si pour ces semblables, il n’était plus des leurs. La pièce pose la
question de l’identité, de la mémoire, au moment où la question du vivre ensemble est interrogée,
quelle utopie pour affronter demain? Les dits du bout de l’île raconte aussi l’intégration de Mayotte au
territoire français.
La compagnie
La compagnie Ariart Théâtre de Mayotte, première compagnie professionnelle de l’île, a été créée
en novembre 2010 dans le village côtier de Mzouasia au sud de Mayotte sous la direction artistique
d’El-Madjid Saindou. Ariart est le mariage heureux entre le mot mahorais « ari » « il parait que » et
le mot français « art ». Ce vocable traduit bien les valeurs et la démarche que la compagnie souhaite
défendre : faire éclore une parole libre, impertinente, folle, dans une société aux mille interdits, où
l’on ne peut pas tout dire, à n’importe qui, n’importe comment, n’importe quand, sans conséquence.
Le théâtre autorise la démesure, le comique, la bouffonnerie pour se guérir (peut-être), exorciser (sans
doute). Il offre ainsi un espace privilégié pour respirer. Ariart résonne comme ces « on-dit » qui virevoltent dans la société mahoraise.
Faire entendre la parole des ancêtres, après l’avoir écouté, transmettre de l’émotion, partager un imaginaire, voilà ce que propose la compagnie Ariart depuis 5 ans maintenant.
« …La fête, la musique, la danse, c’est à la fois l’exutoire et les oeillères dont se dote le peuple
qui en oublie de poser des réflexions sur son avenir, engendrant la colère lorsqu’il en prend
conscience… » Le Journal de Mayotte
Découvrir la fiche de la Compagnie Ariart-Théâtre : cultures-outre-mer.com/fr/artistes/compagnie-ariart-theatre
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Mise en scène El-Madjid Saindou
Avec Dalfine Ahamadi, Soumette Ahmed,
Saindou Toumbou, Hazali Nassime, Mmadi
Djibaba
Scénographe Juliette Steiner
Costume Solène Faure
Coréalisation la Chapelle du Verbe Incarné
(Théâtre Outre-mer)
Soutien Commune de Kani-Kéli, Direction
des affaires culturelles de Mayotte, Agence
Cultures Outre-Mer
8
Contact Hamidani Salimata,
chargée de diffusion
[email protected]
06 39 23 00 27
Théâtre
Suzanne Césaire,
Fontaine Solaire
Adaptation de Daniel Maximin
D’après les écrits de Dissidence de
Suzanne Césaire (Éd. du Seuil 2009,
2015) publiés dans la revue Tropiques à la Martinique (1941-1945)
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
> du 6 au 27 juillet à 12h10
relâche les lundis
Théâtre du Balcon
Durée 55 min
« Trois femmes, sans chaperon, figures d’un féminisme assurément assumé, devisent, parlent, en toute
liberté. Trois pour une seule voix. Cette voix à l’entendre nul ne restera intact. Cette voix c’est celle de
Suzanne Roussi Césaire » :
« Il est maintenant urgent d’oser se connaître soi-même, d’oser s’avouer ce qu’on est, d’oser se demander ce qu’on veut être. »
Portés à la scène pour la première fois, ces écrits de l’intellectuelle et écrivaine martiniquaise, grande
figure de la dissidence contre le Régime de Vichy, jouèrent un rôle majeur dans l’émergence des Antilles contemporaines.
À travers eux, s’affirme une identité littéraire, culturelle et politique propre mais profondément
ouverte. Dans un univers de boîte de jazz, cette création fait revivre la pensée et tout l’humour de
Suzanne Césaire. Son écriture poétique, engagée, presque révolutionnaire, révélée par la mise en scène
d’Hassane Kassi Kouyaté, trouve ici une résonance profondément actuelle et universelle.
>> Daniel Maximin, auteur
« L’écriture poétique est à l’origine de toute ma création littéraire (…) par le souci de privilégier la musique et les rythmes qui dans notre Caraïbe, associent les mots du poème à la danse et au chant. (…)
Je m’attache à dépeindre la genèse des nouveaux mondes, sans ici ni là-bas, avec l’exil et le naufrage
au départ des sentiers. »
Daniel Maximin, né en Guadeloupe, est poète, romancier et essayiste. Professeur de Lettres et d’Anthropologie puis producteur-animateur de programmes francophones à Radio France, il a été ensuite
Directeur des Affaires Culturelles de la Guadeloupe de 1989 à 1997 avant de rejoindre le ministère de
la Culture à Paris de 1997 à 2012, notamment comme Commissaire Général du Cent-cinquantenaire de
l’abolition de l’esclavage, de l’Année de la Francophonie ou de l’Année des Outre-mer.
En 2009, il édite une anthologie illustrée des poèmes d’Aimé Césaire ainsi qu’un recueil de l’oeuvre de
Suzanne Césaire. L’un de ses derniers ouvrages publiés, Aimé Césaire, frère-volcan, fait le récit de ses 40
ans de dialogue avec le poète.
« Trois comédiennes de feu, incarnations physiques du verbe de Suzanne Césaire »
France Antilles
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Mise en scène Hassane Kassi Kouyaté
Assistante à la mise en scène Astrid Mercier
Avec Astrid Bayiha, Nicole Dogué,
Martine Maximin
Production Tropiques Atrium Scène nationale
Soutien Collectivité territoriale de Martinique,
MCC/DAC Martinique, Air Caraïbes
9
Contact Julie Abalain,
administratrice de production/diffusion,
partenariats institutionnels
[email protected]
05 96 60 92 86 - 06 96 43 15 55
L’Orchidée Violée
Théâtre
de Bernard G. Lagier
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
> du 7 au 29 juillet à 14h10
jours impairs en alternance
avec Le bel indifférent
relâche les lundis
Espace Roseau
Durée 1h00
Quelque part, dans une cité populaire, une femme est seule, enfermée dans son appartement face à
un miroir. En ce jour du quinzième anniversaire de son fils, elle s’interroge. « Incapable de lui apprendre le bonheur, quand, on n’a que le néant en vie. » « Il est né l’état d’âme généreusement avide
de sang au lieu d’une âme avide de sens. » « C’est ainsi, tu dois l’accueillir… « M’a-t-on dit. » Comment
supporter ce fils fruit d’un lourd passé et d’un sombre présent ? En être le bourreau ? Le tuer ? Le
livrer à la guerre ? Car « Président compte sur nous ! Le Président VONVON, a dit ! « Faites des fils. »
« Notre patrie doit en fabriquer. » Sur le chemin qui lie les questions de l’intime aux problématiques
sociétales, la comédienne porte ce texte corrosif, subversif, ouvrant le champ des mots et des maux
indicibles d’une femme, mère malgré tout.
>> Bernard G. Lagier, auteur
En 2005, Bernard G. Lagier nous livre son premier texte théâtral : Moi chien créole. Il sera joué en
Martinique, en Guadeloupe, au TNT à Toulouse, au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, à l’Espace
Libre de Montréal et au théâtre du CNA (Centre National des Arts) à Ottawa, dans la mise en scène de
Sylvain Bélanger. En 2007 il écrit un diptyque : Paroles de sang. Avec les deux textes qui le composent,
Mon père tout puissant et L’Orchidée violée, il aborde de manière singulière le traitement de la violence
dans la famille. En 2010 et 2014 viendront La Carte, mis en lecture par Dine Alougbine au Festival International du Théâtre du Bénin (FITHEB) et Lang nou sé pa nou ! cosigné avec Frantz Succad et Évelyne
Trouillot, présenté au festival du Jamais lu au Théâtre des Écuries de Montréal. Militant associatif et
culturel dès le lycée, Bernard G. Lagier préside l’association Etc_Caraïbe depuis 2007. Elle regroupe près
de 200 auteurs des différents pays de la Caraïbe.
« Au service de son interprétation une lumière traduit le feu intérieur qui la ronge. »
Madinin’art
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Mise en scène Hassane Kassi Kouyate
Avec Astrid Mercier
Production Tropiques Atrium Scène Nationale
Soutien Collectivité Territoriale De Martinique, Mcc/Dac Martinique, Air Caraïbes
10
Contact Julie Abalain,
administratrice de production/diffusion,
partenariats institutionnels
[email protected]
05 96 60 92 86 - 06 96 43 15 55
Théâtre
4 Heures du matin
D’après le roman d’E. J. Gaines,
nominé au Prix Pulitzer et
Prix Nobel de Littérature
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
> du 7 au 30 juillet à 16h30
relâche les lundis
Espace Roseau Teinturiers
Durée 1h00
Une boîte de nuit, une jolie fille. C’est la castagne, un gars est planté... Classique, sauf qu’ici, le personnage, un Noir de 19 ans, se rend. Il se retrouve au trou avec Munford, un abonné des lieux, et Hattie,
un transsexuel manipulateur. Le vieux taulard l’exhorte à ne pas se vendre au Blanc qui le fera sortir
non sans contrepartie, à purger sa peine pour être autrement libre, autrement digne.
Là réside le véritable enjeu de sa captivité. Là commence la prise de conscience. Là naît le dilemme,
face auquel le comédien, impressionnant, fait jaillir toute la puissance du texte. Ernest J. Gaines traite
sans complaisance des difficultés du personnage à se rendre compte des mécanismes de l’aliénation.
>> Ernest J. Gaines, auteur
Ernest J. Gaines est un des rares écrivains américains à peindre un Sud en évolution, où les Noirs de la
nouvelle génération s’opposent aux anciens dans une quête de dignité. Né en 1933 dans une plantation
de Louisiane, il rejoint la Californie à quinze ans et commence à lire avec passion, en regrettant que
« son monde » ne figure pas dans les livres. Il décide d’écrire pour le mettre en scène et s’affirme vite
comme l’une des figures majeures du roman du Sud des États-Unis. Son roman Dites-leur que je suis
un homme, est nommé au Prix Pulitzer et se voit décerné le National Book Award en 1994. En 2004, sa
nomination pour le Prix Nobel de Littérature vient récompenser l’ensemble d’une oeuvre magistrale.
« Comme toujours chez Kouyaté, on retrouve ce minimalisme au service du texte qui le porte et
le magnifie » Madinin’art
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Mise en scène Hassane Kassi Kouyate
Avec Abdon Fortuné Koumbha
Production Compagnie Deux Temps
Trois Mouvements
Coproduction Tropiques Atrium
Scène Nationale
Soutien Collectivité Territoriale De Martinique, Mcc/Dac Martinique, Air Caraïbes
11
Contact Julie Abalain,
administratrice de production/diffusion,
partenariats institutionnels
[email protected]
05 96 60 92 86 - 06 96 43 15 55
Le Bel Indifférent
Théâtre
de Jean Cocteau
Tropiques Atrium Scène nationale
Martinique
> du 8 au 30 juillet à 14h10
jours pairs en alternance
avec L’Orchidée violée
relâche les lundis
Espace Roseau
Durée 1h00
Une chambre d’hôtel. Il est tard. Sur le qui-vive, elle attend. Elle, une chanteuse de caf ’ conc’ de retour
de son tour de chant, guette impatiemment le retour de son homme. Il arrive. Enfin ! Et... lit son
journal, sans un mot. Écrit pour Édith Piaf en 1940, rarement repris depuis, Le bel indifférent est une
tragédie de l’attente. De l’attente de l’autre, de l’amour de l’autre, de l’amour inconditionnel jusqu’à la
folie ? Le titre, dans toute son ironie, laisse entendre la force de la pièce. Face à ce mur de silence qui
s’élève devant elle, son flot de paroles épicé, jaloux, inquiet, parfois distant, surprend et saisit. Cette
création éclaire l’oeuvre sous l’angle de l’imaginaire créole, une démarche humble et habitée du metteur en scène Aliou Cissé, Premier Prix de Comédie au Théâtre Sorano.
>> Jean Cocteau, auteur
Écrivain et cinéaste français (1889-1963). Un moment lié aux dadaïstes, il est de toutes les avantgardes
et de toutes les évasions. Du feu d’artifice de la prime jeunesse (Plain-Chant, 1923) aux interrogations
de la maturité (Requiem, 1962), c’est une même « difficulté d’être » qui est au centre de son oeuvre. Ses
romans (Le Potomak, Thomas l’Imposteur, Les Enfants terribles), aussi bien que son théâtre (La Machine infernale, Les Parents terribles) sont marqués par la poésie. Cinéaste (Le Sang d’un poète, L’Éternel Retour, La Belle et la Bête, Orphée, Le Testament d’Orphée), dessinateur, peintre, ses créations sont
autant de « projections » qui éclairent une époque et la transforment, en lui donnant l’occasion de
regarder sans cesse « ailleurs ». Source : Larousse.fr
« Nulle esbroufe, chapeau bas » Madinin’art
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Mise en scène Aliou Cisse
Avec Astrid Mercier et Aliou Cisse
Production Tropiques Atrium Scène nationale
Soutien Collectivité territoriale de Martinique,
MCC/DAC Martinique, Air Caraïbes
12
Contact Julie Abalain,
administratrice de production/diffusion,
partenariats institutionnels
[email protected]
05 96 60 92 86 - 06 96 43 15 55
Théâtre musical
Dis à ma fille que je pars en
voyage
de Denise Chalem
Compagnie Sur les Rives
Guyane
> du 19 au 30 juillet à 22h15
Théâtre du Centre
Durée 1h30
Lorsque Caroline arrive en prison, Dominique y a déjà passé sept ans. Tout sépare apparemment les
deux femmes. Caroline a de l’éducation et de l’instruction ; Dominique, les manières rudes d’une mère
de famille dont l’existence a toujours été pénible. Tout cela n’exclut pas l’humour, derrière lequel elles
se cachent pour survivre et supporter au quotidien l’absurdité de certaines règles. Sous haute tension,
une amitié profonde verra le jour. Le contexte de la pièce est une prison pour femmes dans la Guyane
Française de nos jours avec ses réalités culturelles et environnementales, ce qui confère à la pièce de
Denise Chalem son universalité.
La compagnie
La démarche artistique de la compagnie Sur les Rives consiste à explorer les relations sociales et humaines qui font que le vivre ensemble est pos­sible ou insupportable, merveilleux ou conflic­tuel.
Le choix des textes est principalement orienté sur l'écriture contemporaine et a pour parti pris de
cheminer de l'intime vers l'altérité, les altérités. Les auteurs choisis, participent d'une recherche d'éveil
des consciences et de la connaissance de soi. Le contexte guyanais influence cette démarche car la
multiplicité des communautés et des cultures interroge sur la capacité de chacun à aller vers l'autre.
Certains sont dans un repli identitaire, d'autres dans la recherche de la différence, mais en définitive, il
s'agit toujours de l'humain face à lui-même et confronté à l'autre.
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Mise en scène Sylvie Guelle
Avec Graziella Florimond, Anne-Laure Allegre
Soutien DAC Guyane, Théâtre de Macouria
(scène conventionnée de Guyane), Complexe
Eldorado, Mairie de Rémire.
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Contact Sylvie Guelle, metteur en scène
[email protected]
05 94 38 09 85
06 94 20 50 97
Depwofondis
Chorégraphie de Max Diakok
Danse
Compagnie Boukousou
Île-de-France / Guadeloupe
> du 7 au 27 juillet à 10h45
jours impairs
Théâtre Golovine
Durée 45 min
Dans Depwofondis, le chorégraphe Max Diakok poursuit avec passion son questionnement sur la société contemporaine et ses aliénations. La machine à uniformiser et à déshumaniser n’a de cesse de
trouver de nouveaux modes opératoires dans ce « chaos-monde ». Mais les utopies têtues persistent.
Notamment l’envie de suspendre la course du temps et de se connecter à cette force qui nous dépasse.
À travers cette création, Max Diakok interroge la notion du sacré en désertant les dogmes, les prêt-àpenser et en envisageant ce langage spirituel comme une expérience au coeur du sensible. Un écho à
la Conférence des Oiseaux qui invite au voyage intérieur et fait dialoguer l’énergie du Gwoka et du hiphop dans une optique contemporaine.
>> Max Diakok, chorégraphe, danseur
Max Diakok découvre la danse adolescent dans l’univers des soirées léwòz pratiquées dans les zones
rurales de la Guadeloupe. Des maîtres-ka l’initieront et le guideront par immersion. Très vite, il
s’exprime dans les « rondes » formées par le public et les musiciens lors des soirées traditionnelles.
Tandis qu’il poursuit sa recherche avec des groupes de Gwoka moderne pour lesquels il danse en solo,
il étudie d’autres styles : modern-jazz, moderne-ka avec Léna Blou, et le jazz à Paris avec Rick Odums.
Plus tard, il intègre les compagnies de danse contemporaine de Germaine Acogny, Christian Bourigault,
Norma Claire et participe à un spectacle chorégraphié par Jean-Philippe Duroure.
Max Diakok développe sa propre gestuelle dans un style contemporain au sein de la Cie Boukousou
qu’il fonde en 1995. Il puise dans le gwoka, danse d’exutoire créée à l’époque de l’esclavage, ses énergies
propres à exprimer la parole du corps et ses sentiments. Il se nourrit de l’univers des soirées léwòz,
des véyé boukousou (veillées mortuaires), de la théâtralité des gestes du pays profond, de l’histoire,
de la parole des ancêtres, et de tout un riche imaginaire à la fois caribéen et universel. Max Diakok se
produit à Paris (Théâtre contemporain de la danse, Théâtre de l’Epée de Bois, Maison des Cultures du
Monde, Unesco…), sur les scènes nationales de Martinique et de Guadeloupe, dans les festivals internationaux (Bristol, Liverpool, Brighton, Dakar, Budapest, Vibrations Caraïbes…).
« Un mélange contemporain de danse hip hop et Gwoka brillamment excécuté par la Compagnie Boukousou dirigée par Max Diakok […]. Un cri de liberté, une invitation à l’insoumission ».
l’Insatiable/Horschamp
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Mise en scène et chorégraphie Max Diakok
Collaboration artistique Lucile Perain
Avec Loic Elice, Roméo Bron Bi, Max Diakok
Création décor Malanda Loumouamou
Création lumière Jean-Pierre Nepost
Compositeur Rico Toto
Interprètes Jaklin Etienne, Alain Jean-Marie,
Franck Nicolas, Marc Pandolf
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Coproduction Ministère des Outre-Mer,
SPEDIDAM, ADAMI, Mairie de Paris,
Saint-Denis, Région Guadeloupe,
Département de la Guadeloupe, MJC
de Colombes, Théâtre Rutebeuf à Clichy, CND.
Soutien Spedidam, Acse, Ministère
des Outre-mer
Contact Olga Schanen, diffusion-presse
[email protected]
06 63 76 42 48
Balansé
Chorégraphie de Marie Agnès Dru
Danse
Adcompagnie
Guyane / Martinique
> du 8 au 12 juillet à 12h00
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 45 min
Balansé est le titre d’une chanson traditionnelle interprétée par Mme Espelizane aux Anses d’Arlet, en
Martinique. A travers la structure composite de la chanson et la musique épurée du clarinettiste Yann
Lecollaire, Agnès Dru convoque les réminiscences d’un mouvement puisé dans le Ladja, le Bélè, le
Ballet, le Hip Hop et les danses moderne et contemporaine. Balansé nous invite à un voyage lancinant
et imprévisible au coeur du processus de la créolisation.
La compagnie
Créée en 2010 sous la direction artistique d’Agnès Dru chorégraphe et interprète, adcompagnie est
l’émanation de projets développés par les associations A-DÉ et LAG, dont l’objectif est de promouvoir
une écriture chorégraphique et de développer des activités de sensibilisation à la danse.
>> Agnès Dru, chorégraphe et interprète
Agnès Dru a été formée au Ladja/Damie en Martinique et à l’Adaclam en Guyane (pendant six mois).
Puis à New York, à l’Alvin Ailey American Dance Theater où elle s’est vue enseigner la technique de
Katherine Dunham, Horton et Graham. Par la suite, elle a acquière son expérience profesionnelle avec
Bernardo Montet pendant un an au Centre chorégraphique national de Tours (CCNT), suit une formation de plusieurs mois dans le cadre du « DE danse contemporaine » au Centre National de la Danse à
Pantin et enterrine son experience d'interpète pendant 4 ans avec la Compagnie Heddy Maalem. Avec
adcompagnie elle travaille tout ce qui touche aux questions de la créolisation, de la différence culturelle et de la relation à l’« Autre ».
En 2015, elle est sélectionnée pour participer au nouveau programme de P.A.R.T.S, « Research Pilote 1
», et y crée Balansé. La pièce tourne actuellement entre Bruxelles, Paris, Cluj-Napoca dans le cadre du
Festival Temps d’Images en Roumanie, et Oulan-Bator en Mongolie.
« (…) Le travail de la danseuse et du musicien parle des différences qui nous séparent mais aussi
de tout ce qui nous unit. Enfin nous dirons que l’intégration de mouvements de ladja, cet art
martial ancestral semblable à la capoeira où musique, chant et danse sont fusionnés, apporte
de la force à la chorégraphie (…) » Radio Sala Radio Cluj
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Mise en scène Maud Buquet, Agnès Dru
Avec Agnès Dru et Yann Lecollaire
Lumière et son Raphaël Rubbens
Coproduction P.A.R.T.S (Bruxelles),
Festival Temps d’Images (Roumanie)
Soutien Dac Martinique, CT Martinique
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Contact Florence Bost
[email protected]
06 15 21 40 57
Lion Noir
Chorégraphie de Yves Milôme
Danse
Compagnie Real Squad
Guadeloupe
> du 15 au 19 juillet à 12h00
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 45 min
"BAEMBA" est le plus vieux danseur hip-hop du groupe. Toute sa vie, il a dansé et organisé des évènements autour de la culture hip-hop, cette même culture qui lui a permis de voyager comme de transmettre son savoir. C’est aussi un rappeur aux rimes affutées, un homme aux multiples facettes, un
explorateur qui a ouvert aux autres de nouveaux chemins, accompagné et nourri par ses compagnons
de route. C’est l’histoire d’une génération qui a dû faire preuve d’imagination, d’abnégation et de rigueur afin que s’épanouisse le mouvement hip-hop. Ce spectacle brosse ainsi le tableau d’une bataille
où se mêlent instinct de survie et solidarité, défense d’un territoire cher et quête souveraine d’une
prospérité idyllique. Il dessine les portraits de rois de la jungle, de leaders rebelles autant hommes
qu’animaux.
La compagnie
Fort de son expérience dans le domaine du hip-hop, Yves Milôme est aujourd’hui chorégraphe,
danseur mais aussi rappeur. Pionnier de ce mouvement dans la région Rhône-Alpes, il encadre de
nombreux stages de formation et s’attache à transmettre sa philosophie et sa vision du mouvement
hip-hop.
La Guadeloupe et la Martinique sont un melting-pot de couleurs, de langages, de métissages. Les
danses traditionnelles et le Hip-Hop ont largement puisé dans le langage corporel des danses africaines. Nou se san mele, « Nous sommes des sangs mêlés », Yves Milôme se sert avec éclat de cette
appellation qu’il considère définir son identité de danseur hip-hop.
Mise en scène et chorégraphie Yves Milôme
Musiques Boogie Flaha, Zeady Kay, Resist,
Gandalf Et Elixir
Lumières Jean-Pierre Lissoir
Avec Yves Milôme, Fabien Edmond, Fréderic
Rosier-Coco
Soutien Conseil Régional de la Guadeloupe
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Contact Yves Milôme, chorégraphe
[email protected]
Kaaro [la voûte, le pas]
Danse
Chorégraphie de Maud Marquet
et Jeff Ridjali
Compagnie Jeff Ridjali
et Compagnie En Lacets
Mayotte / Champagne-Ardenne
> du 22 au 26 juillet à 12h00
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 50 min
Un trio tout en finesse pour une rencontre a fleur de peau entre des artistes de Mayotte et de Reims.
De nombreuses résidences croisées dans l’Hexagone durant 2 ans ont permis de confronter des vécus,
des savoirs, des pratiques, des cultures différentes pour trouver un « geste » commun. De cette expérience surgit Kaaro, ce pas l’un vers l’autre, ce geste qui rapproche pour infléchir notre regard sur des
cultures ancestrales. Il s’agit d’un travail d’écriture contemporaine où les sources d’inspiration sont
les danses et musiques ancestrales mais aussi l’étude du geste au quotidien. C’est la rencontre entre
ce que l’on croit trouver à Mayotte et ce que l’on trouve, le fantasme d’un ailleurs et la réalité du lieu.
Kaaro c’est un pas vers l’autre, où chacun est clé de voûte, c’est le doigt pointé vers l’interdépendance
existante et nécessaire entre deux cultures pour qu’elles s’épanouissent, se nourrissent l’une de l’autre,
pour comprendre d’où on vient, pour savoir où on va, pas à pas.
La compagnie
Installée à Mayotte depuis 2003, la Compagnie Jeff Ridjali met en oeuvre un projet en faveur du développement chorégraphique dans l’île. Ce projet s’articule autour de quatre axes : recherche et création,
formation, sensibilisation des publics, coopération à l’échelle de la zone océan Indien. La compagnie
oriente son travail autour de la recherche sur le patrimoine chorégraphique et musical local, et de
l’élaboration d’un langage chorégraphique qu’elle intègre et prolonge dans des formes contemporaines. Elle initie et met en oeuvre des actions de sensibilisation et de formation pour des publics
diversifiés. Elle développe un programme de formation professionnelle et de formation continue des
danseurs. Elle contribue, avec les Rencontres régionales de la Danse contemporaine – Maoré Danse,
qu’elle a créées, à la structuration de la danse dans la zone océan Indien.
Depuis 1992, La Compagnie Jeff Ridjali organise et développe un dispositif d’actions sur le territoire de
Mayotte. Isabelle Camatte et Jeff Ridjali créent le « ballet de Mayotte » une structure, composée d’une
Compagnie, d’un groupe de recherche et de réflexion autour de la danse, depuis le répertoire traditionnel jusqu'à la création, la recherche et l’innovation.
KAARO transcrit des couleurs, des postures, des sensations de Mayotte » Journal de Mayotte
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Mise en scène Maud Marquet & Jeff Ridjali
Avec Maud Marquet, Jeff Ridjali, Damien
Guillemin
Création subventionnée Ministère des OutreMer et Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Champagne-Ardenne, DAC
Mayotte, Région Grand Est, Conseil
Général de la Marne et Ville de Reims.
Création soutenue Laboratoire Chorégraphique de Reims, Bergerie de Soffin, Nouveau
Relax de Chaumont, Manufacture d’Aurillac et
Resi) danse Ballet de Mayotte.
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Contact Maud Marquet, chorégraphe
et porteuse du projet d’échange
[email protected]
06 86 88 00 35
Jeune public / Famille
Juliette et Roméo petite
tragédie portative d’après
Shakespeare
Adaptation de Christine Roget
Compagnie Acta
La Réunion
> du 7 au 30 juillet à 16h30
Théâtre l’Albatros
Durée 55 min
C’est l’histoire de Roméo et Juliette bien sûr... mais racontée par la Nourrice. C’est elle qui a élevé Juliette, c’est elle qui a été le témoin de ses premiers émois amoureux, et tout ça pour finir si tragiquement ! Alors elle a besoin de la raconter cette histoire, encore et encore, avec toutes ses marionnettes.
Les marionnettes peuvent mourir tant de fois. Donc revivre aussi.
La compagnie
La Compagnie Acta est installée au Port, sur l’île de La Réunion. Elle gère le Théâtre sous les Arbres,
théâtre de plein air de 199 places en gradins. La compagnie Acta a créé de très nombreux spectacles
depuis plus de 30 ans. A l’origine, troupe de théâtre amateur, elle devient professionnelle à partir de
1993. Sa démarche tend vers un théâtre lisible par le plus grand nombre, loin de toute complaisance.
Son registre et ses sources sont variés, chaque création est une nouvelle aventure dans une direction
différente, mais chaque fois la pièce concerne le public d’aujourd’hui. C’est pourquoi ses créations
comportent souvent une part d’écriture ou de réécriture.
>> Christine Roget
Christine Roget a commencé le théâtre en amateur dans les années 1990. Tout en continuant son
premier métier, elle ne cesse de se former au travers de nombreux stages, masque balinais avec Mas
Soegens, jeu et création de personnage avec Nada Théâtre, création costume avec ENSATT, théâtre
de rue avec Générik Vapeur, marionnettes sur table avec Grégoire Caillies, masterclass avec Neville
Tranter. Après dix ans à mi-temps, elle franchit un pas de plus en 2008 et abandonne son métier de
sage-femme pour ne plus vivre que pour et par le théâtre. Elle quitte l’hôpital où elle travaillait en
emportant... un lit et crée Johnny got his gun, tiré du fameux roman de Dalton Trumbo, l’histoire d’un
soldat américain mutilé par un obus en 1918 et qui finit enfermé dans une chambre d’hôpital. En 2011,
une deuxième version de Johnny got his gun est créée, avec une marionnette pour figurer le corps de
Johnny. Depuis ce premier spectacle réalisé en tant que professionnelle, elle participe à l’écriture et
à la création de : J’aurais pas du en 2010, réflexion écologique sur l’évolution de l’humanité ; en 2011,
elle assure la mise en scène de Mes mots m’habitent ; Moi mes parents en 2013, spectacle destiné aux
enfants qui ont des parents difficiles ; elle a une nouvelle expérience de marionnettiste en participant
au cabaret Une vraie Boucherie, créé en 2014, qui réunit divers horizons du spectacle vivant. Elle anime
de nombreux ateliers pour enfants, adolescents, adultes et personnes âgées.
La petite tragédie portative (...) est un instant de grâce au pays des marionnettes.
Une parenthèse poétique, l’éloge de la simplicité et de l’efficacité au service d’un texte intelligemment épuré. » L’Azenda
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Mise en scène Michel Brès
Avec Christine Roget
Création marionnettes, interprétation
Christine Roget
Musique J.P. Jozéfinn’
Création lumière L. Filo
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Contact Duczek Florence, chargée de communication ou Michel Brès, metteur en scène
[email protected]
02 62 43 90 10
06 27 32 75 95 (du 1er juillet au 18 août)
Jeune public / Famille
En Attendant Dodo
de Sergio Grondin et Lucie Le Renard
Compagnie Karanbolaz
La Réunion
> du 7 au 30 juillet à 18h25
relâche les 13, 20 et 27 juillet
Chapelle du Verbe Incarné
Durée 45 min
En attendant dodo est un conte musical destiné au public jeune (à partir de 7 ans) et moins jeune qui
raconte l’histoire de Gustave. Gustave n’a pas d’amis. Enfin si un seul, et pas n’importe qui, une drôle
de volaille : un Dodo. C’est son poto, son dalon, son camarade. Et peu importe ce que peut dire le pédopsy, les Dodos existent encore, il le sait, y’en a un c’est son copain. Pourtant, un jour, Dodo disparaît,
pour de bon. Alors Gustave est triste, mais Gustave, il n’est pas du genre à pleurer dans sa chambre,
Gustave c’est un aventurier. Et son Dodo, quitte à faire le tour du monde, il va le retrouver.
La compagnie
Dédiée aux arts de la parole, la compagnie Karanbolaz a vu le jour en 2011, sous l’impulsion du conteur
Sergio Grondin. Son but : retrouver une parole réunionnaise, forte et affirmée, dégagée des complexes
et des a priori. Dans un contexte réunionnais où la culture et l’art de la scène apparaissent souvent
comme des espaces « hors population », il lui semble important de recréer des espaces de spectacles
vivants, populaires.
Karanbolaz propose ainsi un éventail de spectacles et de « petites formes », ayant vocation à être joués
aussi bien sur scène que « hors les murs ». Sergio Grondin est aujourd’hui artiste associé du Théâtre
du Grand Marché – CDOI (Saint-Denis), après l’avoir été au Séchoir (Saint-Leu), avec lequel il est régulièrement programmé au Leu Tempo Festival, depuis 2008.
La collaboration avec le CDOI a permis la création Label parole, temps fort des arts de la parole. La
première édition a accueilli plus de 2000 spectateurs, autour de 6 spectacles (17 représentations au total). La seconde édition, programmera 8 spectacles (24 représentations au total). Label parole poursuit
l’objectif de faire découvrir les arts de la parole au plus grand nombre, c’est pourquoi les spectacles se
déroulent aussi bien sur scène que dans la rue, dans les quartiers, au musée, chez les gens… Ancrée
dans le territoire et la culture réunionnaise, Karanbolaz est aussi une compagnie voyageuse ; ses spectacles ont été diffusés en France métropolitaine, Belgique, Guyane, Afrique du Sud, en Roumanie.
« Le dynamisme de la mise en scène servi par deux acteurs formidablement complémentaires
appelle le plus souvent au rire, instaurant un équilibre émotionnel subtil. Les échanges, vifs,
potaches et drôles tout comme les personnages, nous poussent à recevoir cette fable iconoclaste
comme un manifeste de résilience, au pays des intolérants. » L’Azenda
Découvrir la fiche de la compagnie Karanbolaz : cultures-outre-mer.com/fr/artistes/sergio-grondin-cie-karanbolaz
Mise en scène Sergio Grondin
Avec Lucie Le Renard, Eric Lauret
Coproduction Lespas Leconte de Lisle
Soutien DAC Océan Indien
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Contact Lucie Le Renard,
chargée de production
[email protected]
06 93 60 95 63
Jeune public / Famille
Love me s’il te plaît
de Catherine Saget
Compagnie ThéâtrEnfance
La Réunion
> du 9 au 27 juillet à 15h15
relâche les 10, 17 et 24 juillet
Maison du Théâtre pour Enfants
(Monclar)
Durée 55 min
Mimose et Elvis habitent le même immeuble. Deux coeurs en quarantaine, deux solitudes ordinaires.
Mimose est ce qu’on appelle une « vieille fille » : beaucoup trop célibataire pour son âge. Elvis est ce
qu’on peut appeler « un cas » : obèse, cancre et bien trop insolent pour ses 10 ans. Un jour, le destin
frappe en même temps à leurs portes du 3ème étage, poussant nez à nez ces deux esseulés qui voudraient tant s’éviter… Entre théâtre, musique, marionnette et jeu clownesque, une pièce drôle et
moderne, en français et créole, sur le thème de la solitude et de la différence.
La compagnie
Compagnie professionnelle réunionnaise créée en 1997, ThéâtrEnfance a pour objet la production et la
diffusion artistiques dédiées à la jeunesse : spectacles et livres pour enfants, cours et ateliers en milieux scolaire et associatif. À travers un travail de création en direction du jeune public, ThéâtrEnfance
s'attache à rechercher un théâtre d’images et de couleurs, autant que de mots et de sons. Bilingues
français-créole réunionnais, les spectacles mêlent théâtre, marionnette et musique.
La culture et la langue créoles sont naturellement très présentes dans les créations de la compagnie,
où elles sont à la fois source d’inspiration et richesse de propositions pour l’écriture des spectacles
comme des livres. Cette approche artistique permet également une proximité et une intimité privilégiées avec le jeune public réunionnais dont la majorité a comme langue maternelle le créole.
Afin de pouvoir s’adresser à tous, la compagnie propose des spectacles pouvant s’adapter à tout lieu de
production, salle de spectacle comme cour d’école. Les comédiens font ainsi une quarantaine de représentations chaque année dans toute l’île, touchant un public large et notamment beaucoup d’enfants
qui, par manque d’habitude ou de moyen, ou pour des raisons d’isolement géographique, ne vont pas
au théâtre.
La création pour la jeunesse représente, pour les artistes de ThéâtrEnfance, le défi d’une proposition
aussi riche, pertinente et libre, aussi poétique et inventive que l’imaginaire du jeune public :
des spectacles pour rire, pour rêver, pour frémir, pour questionner.
« Love me s’il te plaît aborde avec finesse un sujet rarement exploré : celui des enfants séparés
et ignorés de l’un de leurs parents. Et, en toile de fond, une délicate réflexion sur la solitude » Le
Piccolo
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Mise en scène Catherine Saget
Scénographie Charles Rios
Costumes Martha Romero
Musique Alexis Palazzotto
Lumière Laurent Filo
Avec Daniel Hoarau, Alexis Palazzotto
et Catherine Saget
Coproduction ThéâtrEnfance – Békali, scènes
de l’Ouest en mouvement
(Kabardock, Le Séchoir, Léspas)
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Soutien Ministère de la Culture et de la
Communication, Ministère des Outre-mer,
DAC Océan Indien, Région Réunion,
Département Réunion, TCO, Ville de SaintPaul, ADAMI, SPEDIDAM
Contact Catherine Saget,
responsable artistique
[email protected]
02 62 45 01 61
06 92 86 88 38
Christine Salem
et Seb Martel
Blues Maloya – Chant, guitare,
rouler, doum
Musique
La Réunion
> le 18 juillet à 11h00 et à 18h00
Dans le cadre du festival « Là ! C’est de la
Musique » Du 16 au 19 juillet
Cour du Collège Joseph Vernet
Durée 1h45
Christine Salem, l’une des voies les plus reconnues du maloya, présente son nouvel album Larg pa lo
kor, produit et réalisé par le musicien Seb Martel. Elle s’y joue des traditions et s’invente une liberté
nourrie de ses recherches spirituelles et de son parcours de musicienne. Elle propose une musique à
la fois enracinée et libre, aussi intérieure que généreuse, résolument ouverte et sereinement idiosyncrasique. Un concert à découvrir dans le cadre de la 1ère édition du festival Là ! C’est de la Musique.
Au collège Joseph Vernet, transformé pour l’occasion en une oasis, conviviale et ombragée, le public
pourra se laisser bercer au rythme de musiques innovantes venues des quatre coins du monde.
>> Christine Salem, interprète
Parfois, un artiste fait ce qu’il veut. Dans l’histoire de la musique, cela donne des albums solo venant
après une vie de groupe, des échappées acoustiques, des expériences autarciques, des moments d’apesanteur. Chez Christine Salem, c’est Larg pa lo kor.
« J’avais envie d’aller au bout de mes envies », avoue-t-elle avec une limpide sincérité. Cette envie de
ses envies, c’était par exemple de composer à la guitare ou au piano, d’aller vers le blues, la chanson, la
parole, la mélodie, l’harmonie. De laisser derrière elle toute habitude, tout devoir, toute obligation.
Pourtant, elle est une des voix les plus reconnues du maloya de la Réunion, une musicienne qui souligne avec une vigueur saisissante les racines malgaches ou comoriennes de sa culture. Et, pour son
sixième album, elle a voulu travailler autrement. « Je n’ai pas de « vraie » formation musicale, je ne
sais pas lire la musique, je joue d’oreille. Et, quand on reste dans la tradition, on respecte instinctivement un certain nombre de choses. Alors, quand mes musiciens – qui connaissent beaucoup mieux la
musique que moi – me disaient « d’habitude, on ne joue pas ça comme ça », je leur disais : « Non, on
ne retourne pas là-bas, on reste ici ! »
« Le maloya de Christine Salem est vif, violent et exaltant à la manière d’un vent de mer qui
jetterait par paquets ses embruns à la face du ciel. » Les Inrocks
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Contact Sabine Châtel, booking
Zamzama Productions
(en accord avec Zamora Productions)
[email protected]
06 11 87 41 76
21
Domino
de Laurence Joseph et Laurent Tanguy
Café théâtre
Compagnie 2L PROD
Guadeloupe
> du 7 au 30 juillet à 17h15
Théâtre B0 Avignon
Durée 1h00
Il est blanc, elle est noire, il est de métropole et elle est antillaise. C’est ce qu’on appelle un couple
Domino. La pièce joue sur les différences culturelles et donne lieu à des situations particulièrement
cocasses et hilarantes ! Il adore bronzer au soleil, elle préfère l’ombre, il aime le rock, elle aime le zouk,
il aime la tranquillité, elle invite sa maman tous les week-end… Domino, c’est la mixité culturelle.
>> Laurence Joseph
Véritable phénomène, la pétillante guadeloupéenne découvre le théâtre à l'âge de 15 ans et joue Le
dindon de Feydeau ou Devinez qui de Sebastien Azzopardi. De janvier a mars 2016 elle présente ses
deux pièces Domino et Ca va décoiffer au théâtre BO. Parallèlement elle tourne la saison 4 de la série
tv Domino. En avril, mai et juin 2016 elle part en tournée avec un passage le 11 juin a La Cigale à Paris
avec Ca va décoiffer. En juillet 2016 elle est pour la 4éme fois au Festival d’Avignon avant de revenir au
théâtre à Paris en septembre et jusqu'à la fin de l’année. Passionnée, bosseuse et généreuse, Laurence
Joseph ne cesse de surprendre.
>> Laurent Tanguy
Auteur, interprète, écrivain, ce breton expatrié sous les tropiques est un passionné de théâtre qu’il pratique depuis une quinzaine d’années. En 2016 Laurent Tanguy joue dans Domino dans toute la France
et aux Antilles et à La Réunion. En avril 2016 son court métrage La Traversée sort. Laurent sera pour la
4éme année consécutive au Festival d’Avignon. Auteur créatif, metteur en scène audacieux et comédien
aussi à l’aise dans le comique que dans le dramatique, Laurent Tanguy retourne sur les planches dans
un nouveau théâtre à Paris dès la rentrée 2016.
« DOMINO du caféthéâtre pur jus ! Un vrai choc des cultures ! » Télérama
Découvrir la fiche de la compagnie 2L Prod : cultures-outre-mer.com/fr/artistes/compagnie-2l-prod
Mise en scène Laurent Tanguy et Laurence
Joseph
Avec Laurent Tanguy et Laurence Joseph
Coproduction SB Company
Soutien Région Guadeloupe
22
Contact Bruno Messy, directeur
[email protected]
07 85 00 59 37
Contact sur place
Jean-Philippe Rigaud, attaché de presse
[email protected], 06 60 64 94 27
Pascal Zelcer, attaché de presse
[email protected], 06 60 41 24 55
Charlotte Bolidum
responsable communication
[email protected]
06 65 39 02 01
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