Dossier de presse Emploi Compétitivité Performance

Transcription

Dossier de presse Emploi Compétitivité Performance
Emploi
Compétitivité
Performance
Réussite
…
grâce à la formation
professionnelle continue
les Grands Chais de France
et leurs partenaires favorisent l’emploi qualifié
dans le négoce viti-vinicole
■DOSSIER DE PRESSE
Contacts presse ■
Canal Com ■ Noëlle Arnault - David Chevalier ■
+33 (0)5 56 79 70 53 ■ [email protected] ■ www.canal-com.eu ■
Sommaire ■
Formation Professionnelle Continue (FPC) en Aquitaine :
Près de 170 personnes formées pour les GCF
3
Communiqué de presse
CQP et POE, deux outils de formation au service de l’emploi
4
Présentations du CQP et de la POE
Succès de la Formation Professionnelle Continue :
l’exemple des Grands Chais de France
5
Entretien avec Serge Melchior, directeur du site de Landiras
Témoignage de Christian Berron, salarié formé
2
Le Fafsea
6
Présentation et chiffres clés
Les Grands Chais de France
8
Présentation et chiffres clés
Les autres partenaires de la FPC
9
Présentations de Pôle emploi et de l’IFRIA Aquitaine
Contacts
10
Communiqué ■
Landiras, le 21 janvier 2014
Performance économique et formation professionnelle en Aquitaine :
Plus de 170 personnes formées
pour les Grands Chais de France
Jusqu’en 2015, les Grands Chais de France, accompagnés par le Fafsea et ses partenaires, développent
un vaste programme de formation professionnelle continue. Son objectif est de favoriser l’emploi qualifié
dans le négoce viti-vinicole, contribuant ainsi à la performance économique, sociale et industrielle du
secteur, au service des territoires. En 2015, plus de cent personnes auront ainsi obtenu un Certificat de
Qualification Professionnelle et 66 demandeurs d’emploi auront été formés pour remplacer ces salariés
durant leur formation.
■ Investir dans la formation professionnelle comme stratégie de fidélisation et de recrutement
Fondé en 1979 et leader français à l’exportation des vins et spiritueux, le groupe Les Grands Chais de France
er
(GCF) est aujourd’hui le 1 vinificateur privé de France. Depuis 2013, le site de Landiras (Gironde) investit de
façon conséquente dans la formation professionnelle continue à travers le CQP Conduite/maintenance des
machines d’embouteillage/conditionnement pour élever le niveau de qualification d’une centaine de salariés. Afin
de pallier leur absence en formation de 140 heures, des demandeurs d’emploi formés pour l’occasion et durant
300 heures comme Agents de conditionnement sur ligne d’embouteillage, sont destinés à remplacer les salariés.
Serge Melchior, son directeur, explique : « Il faut savoir que notre site emploie près de 500 personnes dont 350
en exploitation. Nos besoins sont donc relativement conséquents et avant que nous ne développions ce
programme de formation, les voies du recrutement classiques ne nous permettaient pas de pourvoir tous les
postes. En outre, nous souhaitions offrir à nos salariés la possibilité de développer leurs compétences,
notamment afin qu’ils deviennent plus autonomes. […] Avec le Fafsea comme avec le Pôle emploi ou l’Ifria, nous
avons toujours eu affaire à des personnes impliquées et motivées, qui ont largement contribué à la réussite de ce
projet de formation ».
3
■ Développer l'emploi qualifié, une priorité pour le Fafsea
Le négoce des vins et spiritueux est un secteur particulièrement important pour le Fafsea dont la mission est de
développer l'emploi qualifié dans les branches professionnelles qui l'ont choisi. En tant qu’OPCA (Organisme
paritaire agréé), le Fafsea apporte aux entreprises adhérentes conseils, services et solutions sur-mesure dans le
cadre de l’optimisation de leur politique de formation professionnelle continue. Présidente de la commission
paritaire régionale du Fafsea en Aquitaine, Corinne Lantheaume souligne : « Cette formation de CQP s’inscrit
parfaitement dans le rôle fondamental que nous avons à jouer dans l’ingénierie de financement de la formation
que nous apportons aux entreprises adhérentes, ainsi que dans la qualification et la sécurisation des parcours
professionnels des salariés des Grands Chais de France. Pour cette raison, nous nous sommes fortement
engagés sur trois ans avec GCF sur des volumes importants de formation». Le secrétaire général du Fafsea
Aquitaine, Gérard Napias, ajoute : « Le Fafsea Aquitaine a également pour mission d’apporter sa contribution à la
formation professionnelle des demandeurs d’emploi, et se réjouit du couplage heureux entre ce CQP et la POE,
qui s’avère être un montage astucieux au service de tous ».
■ Se former à la modernité de l’un des plus nobles métiers
Formation au cœur du programme mis en place par le Fafsea et GCF, le Certificat de Qualification
Professionnelle Conduite/maintenance des machines d’embouteillage/conditionnement qualifie l’emploi d’ouvrier
polyvalent sur la chaîne de production. Son objectif est de permettre aux salariés formés de devenir rapidement
autonomes, réactifs, polyvalents et capables de dialoguer, notamment avec les services Qualité et Maintenance.
Le CQP permet de former à l’ensemble des tâches inhérentes au poste de conducteur de machines du secteur
viti-vinicole et d’aborder des thèmes tels que : définir l’environnement professionnel, les process et les produits,
conduire une machine d’embouteillage/conditionnement, réaliser les opérations de maintenance, assurer la
qualité, la traçabilité, l’hygiène et la sécurité sur la ligne d’embouteillage et de conditionnement, ou accueillir de
nouveaux arrivants.
D’un volume horaire de formation de 140 heures, ce CQP est ouvert aux salariés en poste justifiant d’un an
d’ancienneté au sein de l’entreprise, ainsi qu’aux jeunes et aux adultes dans le cadre du contrat de
professionnalisation.
Quant aux demandeurs d’emploi, dont le financement de la formation de 300 heures est lui aussi assuré par le
Fafsea, ils obtiennent un Passeport de compétences « Agent de conditionnement sur ligne d’embouteillage » qui
leur permet d’abord de conduire des machines, puis, dans un second temps, de postuler à un CQP.
Contacts de presse ■
■
Canal Com ■ Noëlle Arnault - David Chevalier ■
05 56 79 70 53 ■ [email protected] ■ www.canal-com.eu ■
CQP et POE, ■
deux outils de formation professionnelle au service de l’emploi
Les Certificats de Qualification Professionnelle et la Préparation Opérationnelle à l’Emploi visent à développer la
formation professionnelle continue, les CQP en période de professionnalisation s’adressant aux salariés et la
POE aux demandeurs d’emploi.
Utilisés à bon escient, comme dans le cadre de la politique formation des Grands Chais de France, les CQP et
les formations en POE sont des outils parfaitement complémentaires. Tandis que les salariés d’une entreprise
suivent des formations dans le cadre du CQP, leurs employeurs ont la possibilité de pallier leur absence en ayant
recourt à des demandeurs d’emploi tout juste formés grâce à la POE sur un programme de 300 heures (200
heures de formation en salle et 100 heures sur site au poste de travail), le CQP étant intitulé « Agent de
conditionnement sur ligne d’embouteillage ». L’objectif est de faire progresser les salariés comme les
demandeurs d’emploi au niveau des compétences et de sécuriser ainsi leur parcours professionnel.
■ CQP : des certifications reconnues par les institutions et les professionnels
Les Certificats de Qualifications Professionnelles (CQP) sont des certifications nationales de branche créées et
délivrées par les Commissions Paritaires Nationales pour l’Emploi (CPNE).
Ils sont certifiés par un jury composé majoritairement de professionnels représentants d’employeurs et de
salariés, compétents dans le domaine concerné.
Les salariés ou futurs salariés peuvent obtenir un CQP soit par la voie de la formation continue, soit par la
Validation des Acquis de l’Expérience, soit dans le cadre d’un parcours combinant formation et VAE.
Pour les salariés des entreprises qui relèvent de son champ de compétences, le FAFSEA peut mobiliser
différents dispositifs qui permettent de financer l’accès aux CQP : CIF, DIF, contrat et période de
professionnalisation, plan de formation, congé de VAE.
Il existe plusieurs CQP reconnus par la CPNE en Agriculture. Tous permettent de répondre à deux enjeux
majeurs :
- accroître la performance des entreprises : traçabilité, qualité du produit, maîtrise des technologies, optimisation
de l’organisation du travail, respect de l’environnement, etc...
- développer les compétences des salariés : savoir-faire, technicité, autonomie, travail en équipe, respect des
procédures, capacité d’adaptation, etc...
■ La POE, un programme concret et efficace pour favoriser l’emploi
L’objectif de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi, dispositif géré par Pôle emploi, est de permettre à un
demandeur d’emploi d’acquérir ou de compléter en formation des compétences nécessaires, avant d’occuper un
emploi. La POE forme, avant embauche, aux secteurs qui recrutent, sur des compétences précises qui manquent
pour occuper un poste.
Tout demandeur d’emploi inscrit à Pôle emploi, jeune ou adulte, qu’il soit indemnisé ou non, est concerné. En cas
de carence identifiée d’une ou plusieurs compétences importantes pour que le candidat puisse occuper un poste
– la POE, d’un maximum de 400 heures, se déroule avant le début du contrat de travail, parfois en entreprise
sous forme de période tutorée.
Il existe deux sortes de POE :
- la POE Individuelle (POEI) se fait toujours à partir d’une offre de poste existante déposée à Pôle emploi,
- la POE Collective (POEC) se fait en anticipation d’embauche et en amont du processus de recrutement, en vue
de pouvoir travailler au sein d’un secteur dit « en tension » (en pénurie de salariés). Après avoir vérifié la
cohérence entre le projet de formation et le projet personnalisé d’accès à l’emploi, Pôle emploi propose une
POEC au demandeur d’emploi. Le Fafsea finance intégralement le volet formation de la POEC.
Les types de contrat de travail concernés en POE :
- le CDI (contrat à durée indéterminée), y compris à temps partiel (si au moins 20 h par semaine),
- le CDD (contrat à durée déterminée) d’au moins 12 mois,
- les contrats en alternance, avec les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation (CDD d’au moins 12
mois, ou CDI).
4
Succès de la FPC :
l’exemple des Grands Chais de France
■
Entretien et témoignage
■ « Notre volonté était d’avoir des employés à la fois motivés et impliqués dans leur
travail, tout en leur permettant de s’épanouir dans le métier exercé ».
Entretien de Serge Melchior, directeur du site des Grands Chais de France à Landiras
Depuis 2013, GCF a choisi de mener une politique ambitieuse en faveur de la formation professionnelle continue
en direction, dans un premier temps, du personnel de production. Il décrit les raisons d’une telle stratégie et les
avantages qu’en retirent l’entreprise, ses salariés et les demandeurs d’emploi.
Depuis combien d’années le site de Landiras de GCF a-t-il recourt à la formation professionnelle ?
Pendant longtemps nous avons répondu aux obligations légales en termes de formation. Ce n’est qu’en 2010
qu’une réflexion plus profonde a été menée, réflexion qui a débouché début 2011 sur les premières formations.
Nous avons démarré par la formation de futurs salariés de production et une fois notre effectif stabilisé, nous
avons engagé la formation de notre personnel permanent. Cela s’est traduit l’an passé par la formation de 45
salariés, nous continuons cette année avec 33 personnes et en 2015, 24 personnes bénéficieront de ce
programme.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de développer un programme de formation ?
Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, nous souhaitions recruter du personnel et notre bassin d’emploi,
relativement éloigné de Bordeaux, où se concentrent écoles, centres de formation et main d’œuvre qualifiée,
n’offrait pas assez de possibilités d’embauche de personnel formé à nos métiers. Il faut savoir que notre site de
Landiras emploie près de 500 personnes dont 350 en exploitation. Nos besoins sont donc relativement
conséquents et avant que nous ne développions ce programme de formation, les voies du recrutement
classiques ne nous permettaient pas de pourvoir tous les postes nécessaires à l’exercice de notre activité. En
outre, nous souhaitions offrir à nos salariés la possibilité de développer leurs compétences, notamment afin qu’ils
deviennent plus autonomes.
Comment avez-vous développé ce programme ?
Pour pouvoir suppléer aux salariés partis en formation durant leur CQP, le Fafsea nous a conseillé de former des
demandeurs d’emploi capables de remplacer ces salariés. Nous avons donc fait appel à Pôle emploi et aux
missions locales (cocontractant de Pôle emploi pour les publics jeunes déscolarisés). L’organisme de formation
Ifria Aquitaine a monté un module de recrutement par simulation. De cette réflexion commune est né un
programme de formation adapté, organisé en deux volets. Le premier, d’une durée variant de 4 à 6 mois, était
destiné prioritairement aux demandeurs d’emploi et aux jeunes cherchant une orientation professionnelle basés
autour de Landiras. Le but de ce dispositif était de proposer des formations adaptées à nos métiers. Nous avons
ainsi accueilli et formé près de 66 personnes, nous permettant ainsi de combler les postes laissés vacants par
nos salariés partis eux aussi en formation. Sur ces 66 personnes, plus de la moitié sont restés chez nous.
Le CQP est donc destiné à vos salariés ?
Tout à fait. Notre volonté est d’avoir des employés à la fois motivés et impliqués dans leur travail, tout en leur
permettant de s’épanouir dans le métier exercé. La meilleure façon pour cela était de renforcer leurs
compétences par le biais de la formation. L’ensemble de nos employés en production va être formé, d’ici à fin
avril 2015, le but étant de leur donner les qualifications nécessaires pour que chacun puisse exercer son métier
de la meilleure façon possible en termes de qualité, de performance, d’autonomie et de responsabilité.
Qu’en est-il de votre collaboration avec le Fafsea et les autres partenaires de ce programme ?
Lorsque nous avons commencé à investir dans la formation professionnelle, nous avons eu recours au PRF
(Programme Régional de Formation) puis nous avons débuté notre collaboration avec le Fafsea. Avec le Fafsea
comme avec le Pôle emploi ou l’Ifria, nous avons toujours eu affaire à des personnes impliquées et motivées, qui
ont largement contribué à la réussite de ce projet de formation. Grâce au Fafsea, qui finance la formation
professionnelle des salariés, les financements ont été trouvés naturellement et rapidement.
5
En quoi ces financements vous ont-ils aidés ?
Ceci nous a permis de ne pas utiliser notre fonds propre de formation pour former les salariés ou les demandeurs
d’emploi. Il a en revanche été utilisé afin d’aller plus loin dans le programme, notamment en créant un atelier école au sein de l’entreprise et en proposant davantage d’heures de cours.
Après la formation, vos employés bénéficient-ils d’une élévation de qualification voire une revalorisation
salariale ?
Sur les 45 personnes formées l’an passé, 38 ont déjà obtenu une augmentation de salaire, effective pour
certaines depuis juillet dernier. Avec ces formations, les salariés renforcent leurs savoir-faire et qui dit mise en
œuvre de compétences supplémentaires, dit rémunération supplémentaire. Par exemple, en maintenance, après
formation, les opérateurs peuvent diagnostiquer eux-mêmes les pannes et réaliser des interventions de
dépannage opérationnel plus complexes, laissant ainsi le service maintenance se consacrer à la maintenance
plus poussée des équipements.
Tous les trimestres, nous effectuons une évaluation du personnel formé, nous voyons si les personnes ont bien
assimilé et mis en application les connaissances abordées lors des formations. Si tel est le cas, nous leur
attribuons une revalorisation de leur salaire.
■ « J’ai le sentiment que suivre cette formation m’a réellement permis d’évoluer de
façon positive dans la maîtrise de mon métier ».
Témoignage de Christian Berron, opérateur-régleur occupant un poste de palettiseur
Ayant bénéficié en 2013 de la formation dispensée dans le cadre du CQP Conduite/maintenance des machines
d’embouteillage/conditionnement, Christian Berron témoigne :
« Je suis entré aux Grands Chais de France en 2004. Auparavant, j’évoluais dans un secteur très différent, celui
1
du sport. Lorsque j’ai rejoint l’entreprise, j’ai commencé par travailler à l’encaisseuse , avant d’évoluer il y a deux
2
ans vers le poste de palettiseur . Au début de l’année 2013, GCF m’a offert l’opportunité de suivre la formation du
CQP afin d’approfondir mes connaissances et d’obtenir une reconnaissance de mes compétences
professionnelles en tant que conducteur de machines.
Durant quatre mois, au rythme d’une semaine par mois, j’ai suivi cette formation qui alliait apprentissage
théorique et application pratique, dispensée au sein même de l’entreprise. Tout au long de cette période, j’ai pu
bénéficier d’un suivi renforcé, dispensé par différents intervenants. Une fois la formation terminée, j’ai été soumis
à une évaluation afin de valider plusieurs modules visant à l’obtention du certificat.
En parallèle de la formation initiale, GCF a mis en place un atelier - école qui nous a permis, à mes collègues et
moi-même, de travailler de manière plus précise certains points. Cette initiative, particulièrement bénéfique, offrait
la possibilité d’aller directement sur les lignes d’embouteillage pour approfondir ou mettre en pratique certains
points vus en cours, parfois seulement quelques minutes auparavant. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que suivre
cette formation m’a réellement permis d’évoluer de façon positive dans la maîtrise de mon métier ».
1.
2.
Machine permettant de mettre les bouteilles en cartons.
Poste de conduite de machine permettant de disposer les cartons en couches et de les installer sur des palettes.
6
Le Fafsea ■
Présentation et chiffres clés
À la fois OPCA et OPACIF, le Fafsea s’adresse à différents publics. Concernant les
entreprises employeurs de main d’œuvre, il les accompagne en favorisant la mise en place
d’une ligne de conduite destinée à gérer l’ensemble des besoins de formation
professionnelle en faveur de leurs salariés. Il accompagne les branches professionnelles
dans leur politique RH/formation. Il finance également certains programmes de formation
pour des demandeurs d’emploi prêts à travailler dans ses secteurs adhérents qui recrutent.
Le Fafsea a pour mission de soutenir la performance de ses quelque 200 000 entreprises adhérentes en
contribuant au développement de l’emploi qualifié et en étant présent dans 22 régions, dont la délégation
régionale Aquitaine / Limousin. En 2012, le Fafsea a financé la formation de 244 000 bénéficiaires dans son
champ d’intervention pour une dépense totale de presque 267 millions d’euros.
Il joue un rôle important dans la qualification et la sécurisation des parcours professionnels des salariés et
apporte sa contribution à la formation professionnelle des demandeurs d’emploi, sur plusieurs dispositifs de
formation professionnelle. Pour assumer l’ensemble de ses missions d’accompagnement et de financement, le
Fafsea collecte chaque année les cotisations FPC (formation professionnelle continue) des entreprises
employeurs de main-d’œuvre dans un certain nombre de familles professionnelles adhérentes (voir liste en page
suivante). Le négoce viti-vinicole est un important secteur du Fafsea.
■ Le Fafsea, à la fois OPCA et OPACIF
OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé
En tant qu’OPCA, le Fafsea offre de multiples services autour de la gestion des dispositifs de formation continue
mis à la disposition de ses entreprises adhérentes et de leurs salariés (plan de formation, contrat de
professionnalisation, DIF, etc...).
■ Paritaire
: administré, à part égale,
- par les organisations professionnelles et syndicales d’employeurs : FNSEA, FNCU-MA, EDT, UNEP, FNB,
FNCF, FFPF, ONF, GHN, PMU, SNEEPEE, ANPJZP, CNVS, USRRTL, FNMJ, FNFF, FNCA, FNEMSA,
UMFREO, FNFR, SNSAPL.
- et les syndicats de salariés : FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, CFTC-AGRI, SNCEA-CFE-CG, Union
des syndicats de salariés du Crédit agricole mutuel, Union nationale des syndicats autonomes agriculture
agroalimentaire.
■ Collecteur
: le Fafsea est habilité à percevoir :
- les cotisations Formation professionnelle continue au titre du plan de formation, de la professionnalisation
et du DIF (Droit individuel à la formation) dues par les entreprises de l'agriculture et des activités annexes,
- les subventions et contributions spécifiques de l'Union Européenne, de l'Etat, des Régions, des
départements.
■ Agréé
: reconnu par les pouvoirs publics (cf. Convention du 23 novembre 1972 créant le Fafsea).
OPACIF : Organisme Collecteur Agréé, gestionnaire du Congé individuel de formation à l’initiative du
salarié.
En tant qu’OPACIF, le Fafsea gère également les cotisations finançant le Congé individuel de formation (CIF) des
salariés, ou encore la VAE.
■
Pour certains secteurs adhérents, le Fafsea est également habilité à percevoir les cotisations formation
professionnelle dues par les entreprises de l'agriculture et des activités annexes, au titre du Congé Individuel de
Formation. Il gère dans ce cadre le bilan de compétences et la VAE.
Le Fafsea collecte par ailleurs la taxe d’apprentissage pour le compte des OCTA (organismes
1
2
3
4
collecteurs de taxe d’apprentissage) suivants : l’Apecita , le CNVS , la FNSEA et l’Unep .
1. Spécialiste de l'emploi dans l'agriculture, l'agroalimentaire et l'environnement
2. Conseil National des Industries et Commerces en gros des Vins, Cidres, Spiritueux, Jus de Fruits et boissons diverses
3. Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
4. Union Nationale des Entreprises du Paysage
7
■ Les familles professionnelles adhérentes
■ Production,
transformation & industrie, négoce
- agriculture (production) : élevage, cultures
spécialisées et non spécialisées, maraîchage,
- bois : sylviculture, exploitation du bois, industrie du
bois,
- arboriculture, horticulture,
- jardineries, pépinières, animaleries, graineteries,
- fleuristes,
- secteur équestre : élevage, haras, centres
équestres, sociétés de courses et de paris,
- teilleurs et rouisseurs de lin,
- industries et commerces en gros des vins, cidres,
spiritueux, sirops, jus de fruits et liqueurs de France.
- entrepreneurs des territoires (EDT), entrepreneurs
de travaux agricoles et forestiers, organismes de
remplacement, groupements d’employeurs,
- services aux animaux domestiques
- Nouveau : pêche de loisirs et protection du milieu
aquatique
- Nouveau : services du monde rural (Crédit agricole,
Mutualité sociale agricole, maisons familiales rurales,
Associations familiales rurales).
■ Recherche
et enseignement, institutions
- administrations : établissements publics, offices
agricoles, chambres d’agriculture
- enseignement agricole technique et supérieur,
■ Services à l’agriculture et au monde rural, public et privé
autres
instituts
de
recherche
agronomique
et
- coopératives d’utilisation de matériel agricole développement durable, instituts techniques
(Cuma),
organismes
professionnels
:
syndicats,
- parcs zoologiques,
organisations professionnelles
- pisciculture, aquaculture, marais salants,
■ Les chiffres clés du Fafsea (chiffres 2012 nationaux, certifiés en 2013)
■ Le
Fafsea
- 7,65 millions d’heures de formation en faveur de 243 739 stagiaires
ème
-9
OPCA sur les 20 nouveaux OPCA refondus depuis le 1/01/2012 (en collecte)
- 232,65 millions d’euros de cotisations collectés, dont 266,84 millions d’euros affectés à la formation
- 25 OPRC (organes paritaires régionaux communs)
- 11 SPS (Sections paritaires sectorielles)
- 500 partenaires sociaux
■ Les entreprises adhérentes et leurs salariés
- Près de 200 000 entreprises adhérentes réparties partout en France (dont l'outre-mer)
- 99,5 % des entreprises adhérentes sont des TPME (moins de 50 salariés) : ces entreprises représentant
près de 12,5 % des TPE (toutes petites entreprises) françaises cotisant à un OPCA (organisme paritaire
collecteur agréé)
- 139 883 salariés formés par le Fafsea en 2011 sur l’ensemble du territoire national dont les 3/4 sont issus
de petites structures
■ Les demandeurs d’emploi
- 3 154 bénéficiaires d’un financement de formation par le Fafsea
- 49 270 heures engagées en POE en 2012 pour un montant de 522 118 euros
- 250 heures financées en moyenne par POE pour un seuil autorisé de 400 heures, 81 % des actions POE
ayant une durée de 160 à 400 heures
- 479 857 euros mobilisés dans le cadre d’un cofinancement du FPSPP en 2012
8
Les Grands Chais de France ■
Présentation et chiffres clés
■ Groupe GCF, 1er vinificateur privé et l'un des tous premiers négociants français
Société familiale, le Groupe Les Grands Chais de France a été créé en 1979 par son dirigeant Joseph
Helfrich. Il est présent et actif au sein des principaux vignobles français, dans le respect des traditions
er
et des savoir-faire régionaux. Il est aujourd’hui le 1 vinificateur privé de France. Toutefois, son
activité concerne également l’élaboration, la production et la commercialisation des produits de la
filière viti-vinicole et des spiritueux. GCF compte à ce jour quelque 1889 collaborateurs, répartis dans
21 sociétés à travers le monde, toutes spécialisées dans le vin et les spiritueux. Situé à Petersbach,
au cœur du parc naturel des Vosges du Nord, le siège du groupe bénéficie d’une position logistique
privilégié au centre de l’Europe.
En 2012, son volume annuel représentait 36 millions de caisses de 9 litres et son chiffre d’affaires était de 841
millions d'euros dont : 24 % réalisés en France et 76 % à l’export (72 % en Europe Ouest, 8 % en Europe
Centrale / Europe de l’Est et 20 % au grand export).
La stratégie développée par le groupe s’articule autour de 4 axes prioritaires :
- la vinification propre : toutes les étapes du processus d’élaboration des vins, de la vigne au verre, depuis la
maturité des raisins jusqu’à la conservation sont maîtrisées, avec l’expertise de trois équipes d’œnologues avec
des « métiers » très spécialisés. Grâce à cette organisation, chaque année, les vins de nos caves de vinification
sont médaillés ;
- le partenariat avec les caves viticoles et les producteurs assure une qualité en constante amélioration et une
traçabilité irréprochable ;
- la logistique par l'apport d'un service incomparable grâce à la situation géographique des sites : Les Grands
Chais de France à Petersbach, au cœur de l'Europe et Les Grands Chais de France à Landiras, proche du port
de Bordeaux qui constitue un centre maritime vinicole de premier plan ;
- les outils et les stratégies marketing adaptés répondent aux attentes des consommateurs du monde entier et
permettent à GCF d'être challenger sur les marchés où il est présent.
Le meilleur exemple de la réussite de la stratégie développée par le groupe est J.-P. CHENET, marque de vin
français la plus vendue dans le monde.
■ Les chiifres du site des Grands Chais de France à Landiras (Gironde)
GCF dispose de deux sites de production à la pointe de la technologie avec des lignes d'embouteillage
pouvant traiter jusqu'à 60 formats de bouteilles et bouchons.
■ Landiras
(Gironde) : 170 millions de bouteilles / an
- Superficie du site : 72 hectares
2
- Surface couverte : 85 000 m
- Capacité de cuverie : 250 000 hl
- Chaînes d’embouteillage : 7 lignes bouteilles et 4 lignes de BIB (Bag in Box)
2
- Hall de stockage : 65 000 m
- Chais d’élevage : 6 000 barriques
- Capacité/jour : 1 300 000 bouteilles
9
Les autres partenaires de la FPC ■
Présentations de Pôle emploi et de l’Ifria Aquitaine
■ Pôle emploi, au service des demandeurs d’emploi et des entreprises
Pôle emploi est un établissement public à caractère administratif (EPA), chargé de l'emploi en
France. Créé le 19 décembre 2008, il est issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic. Dans le
cadre de sa mission de service public, Pôle emploi s’engage à garantir l’accompagnement des
demandeurs d’emploi dans leur recherche d’emploi et à répondre aux besoins de recrutement des
entreprises.
Ses principales missions sont :
- prospecter le marché du travail, développer une expertise sur l’évolution des emplois et des qualifications,
procéder à la collecte des offres d’emploi, aider et conseiller les entreprises dans leur recrutement, assurer la
mise en relation entre les offres et les demandes d’emploi, et participer activement à la lutte contre les
discriminations à l’embauche et pour l’égalité professionnelle,
- accueillir, informer, orienter et accompagner les personnes, qu’elles disposent ou non d’un emploi, à la
recherche d’un emploi, d’une formation ou d’un conseil professionnel, faciliter leur mobilité géographique et
professionnelle et participer aux parcours d’insertion sociale et professionnelle,
- procéder aux inscriptions sur la liste des demandeurs d’emploi, tenir celle-ci à jour, assurer le contrôle de la
recherche d’emploi et indemniser pour le compte du régime d’assurance chômage et pour le compte de l’État,
- recueillir, traiter, diffuser et mettre à disposition les données relatives au marché du travail et à l'indemnisation
des demandeurs d'emploi.
- mettre en œuvre toutes les autres actions confiées par l’État, les collectivités territoriales et l’Unédic en relation
avec sa mission.
■ L’IFRIA, réseau spécialisé de l’industrie alimentaire
Le réseau IFRIA agit pour le développement de l’apprentissage dans les entreprises alimentaires
en région. Depuis sa création, 11 000 collaborateurs ont été formés et il compte actuellement
1 200 apprentis en cours de formation. Permettant de préparer des dipômes allant du CAP au
Master 2, le réseau affiche un taux de 80 % de réussite aux examens et 90 % d’insertion après
une formation par apprentissage.
L’IFRIA Aquitaine a été créée en 2004 à l’initiative de l’Association régionale pour le développement des
industries alimentaires (ARDIA), avec le soutien du Conseil régional d’Aquitaine. L’IFRIA Aquitaine est un CFA
qui forme plus de 150 apprentis dans les métiers de l'industrie alimentaire avec le soutien d'organismes de
formation partenaires (CFPPA, lycées professionnels, chambre consulaire, etc…).
Ses principales missions sont :
- la promotion des métiers de l’agroalimentaire,
- la formation de jeunes au sein de son CFA,
- le soutien des entreprises dans leurs démarches relatives à l’apprentissage et à la formation professionnelle.
Au-delà de cette mission sur l’apprentissage, l’IFRIA Aquitaine développe des actions de formation pour répondre
aux besoins de recrutement d’opérateurs qualifiés dans le domaine de la transformation de la viande (CHARAL
Pass IFRIA, LABEYRIE, etc…), de la conduite de process (LINDT) ou le conditionnement de produits
alimentaires (Opérateur d’équipement Grands chais de France, Opérateur de conditionnement LU). Ces actions
sont menées dans le cadre de contrats de professionnalisation dans une logique d’intégration de nouveaux
collaborateurs et de formation.
10
Contacts ■
■ Contacts presse
Canal Com (Aquitaine)
Noëlle Arnault - David Chevalier
[email protected] - www.canal-com.eu
05 56 79 70 53
■ Autres contacts
Fafsea (siège)
Sabine Defrémont, Responsable de la communication
[email protected]
01 70 38 38 10
Groupe Grands Chais de France
Fabienne Egeland, Responsable RH
[email protected]
05 57 98 23 63
IFRIA Aquitaine
Vincent Cherel, Directeur
[email protected]
05 56 38 38 08
Pôle emploi Aquitaine
Vincent Poux, Directeur de la communication
[email protected]
11