règlement des études de/dumi - Cefedem-Sud
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règlement des études de/dumi - Cefedem-Sud
INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DE LA MUSIQUE EURO-MÉDITERRANÉE FORMATION AU DIPLÔME D’ÉTAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE RÈGLEMENT DES ÉTUDES DE/DUMI ANNÉE 2016 - 2017 CEFEDEM-SUD / AIX-EN-PROVENCE SOMMAIRE 1 Le Cefedem-Sud / Aix-Marseille Université 2 Préambule 5 Conditions et modalités d’admission 21 Cursus des études/organisation de la formation 24 Evaluation des études et délivrance du diplôme 44 Annexe 1 - Maquette des cursus DE/DUMI 47 Annexe 2 - Nomenclature des épreuves instrumentales du concours d’entrée par discipline V8 - 16/03/2016 LE CEFEDEM-SUD Le Cefedem-Sud est un centre d’enseignement supérieur de la musique. Créé à Aubagne en 1992, il est installé depuis 2013 à Aix-en-Provence. Le Cefedem-Sud est un pôle ressource interrégional pour la formation initiale, la formation continue, et la validation des acquis de l’expérience. Sur ce large territoire, le Cefedem-Sud vise à mettre en cohérence l’offre globale de formation et la réalité du bassin d’emploi qu’alimente la structure sur l’ensemble du bassin méditerranéen, de Monaco à Perpignan. LE CFMI D’AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ Le CFMI, Institut de l’Université d’Aix-Marseille est placé sous la double tutelle du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de la culture et de la communication. Il dispense une formation supérieure professionnelle validée par un diplôme, le DUMI (Diplôme Universitaire des Musiciens Intervenants). Ce diplôme atteste des compétences à élaborer et conduire des projets dans le champ de l’éducation musicale en temps scolaire et hors-temps scolaire. 1 1 PRÉAMBULE ARTICLE 1 ▪ TEXTES DE RÉFÉRENCE DU DIPLÔME D’ÉTAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE Le diplôme d’Etat de professeur de musique est régi par les textes réglementaires suivants : Décret n° 2011-475 du 28 avril 2011 relatif au diplôme d’État de professeur de musique Arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’État de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme Arrêté du 28 juillet 2015 portant modification de l’arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme ARTICLE 2 ▪ TEXTES DE RÉFÉRENCE DU DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE MUSICIEN INTERVENANT Le décret n°91-859 du 2.09.91 affirme la valeur nationale du DUMI. Il donne en effet accès au statut de titulaire de la fonction publique territoriale – cadre d’emploi des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique. Le décret 88-709 du 06-05-1988 stipule qu’il est le seul diplôme permettant l’habilitation pour intervenir en milieu scolaire selon des enjeux qui concernent tout le territoire national. Le diplôme d’Etat de professeur de musique et le diplôme universitaire de musicien intervenant sont inscrits au répertoire national des certifications professionnelles au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification. Le DE de professeur de musique et le DUMI donnent respectivement droit à l'acquisition de 120 crédits européens (E.C.T.S.). L’organisation des études et la délivrance du DE de professeur de musique ont été adoptés par délibération en date du 9 décembre 2015 par le conseil d’administration du Cefedem-Sud. ARTICLE 3 ▪ DISCIPLINES HABILITÉES Le Cefedem-Sud est habilité à délivrer le DE de professeur de musique, par décision ministérielle en date du 28 juillet 2014. Le CFMI d’Aix-Marseille Université est habilité à délivrer le DUMI, par décision interministérielle (Culture et Education Nationale) en date du 25 juin 1984 (circulaire n°84-220 du BOEN n°27 du 5 juillet 1984) Le DE de professeur de musique et le DUMI peuvent être obtenus par l’une des trois voies suivantes : La formation initiale La formation continue La validation des acquis de l’expérience (VAE) 2 Ils peuvent faire l’objet : D’un simple cursus DE ou DUMI seuls D’un double cursus DE/DUMI, D’un double cursus DE/Licence, en partenariat avec Aix-Marseille Université Le Cefedem-Sud est habilité à délivrer le DE de professeur de musique dans les disciplines suivantes : ENSEIGNEMENT INSTRUMENTAL OU VOCAL Domaine classique à contemporain Domaine musique ancienne Domaine musiques traditionnelles Domaine jazz Domaine musiques actuelles amplifiées FORMATION MUSICALE DIRECTION D’ENSEMBLES Option : vocaux ACCOMPAGNEMENT Option : musique, danse Le CFMI d’Aix-Marseille Université est habilité à délivrer le DUMI dont les objectifs généraux de formation sont : Contribuer au développement de l’éducation musicale en temps scolaire et hors temps scolaire. Participer à l’élaboration et la conduite de projets artistiques et pédagogiques fondés sur la collaboration avec des enseignants des écoles primaires ou avec tout autre professionnel de l’enfance. Contribuer également à la démocratisation des pratiques musicales et au développement culturel local en tenant compte du cadre défini par l’employeur (collectivité ou association culturelle). ARTICLE 4 - ORGANISATION DU CURSUS DE/DUMI Le plan de formation du cursus DE-DUMI est construit à partir des modules d’enseignements déjà existants dans chacune des formations. Par un dispositif de reconnaissance mutuelle de modules d’enseignements et de délivrance d’ECTS1 transposables d’une formation à l’autre, les étudiants concernés par le double cursus DE-DUMI peuvent ainsi : Obtenir le DE en deux ans tout en validant la première année du DUMI à l’issue de la seconde année du cursus. 1 ECTS : système européen de transfert et d’accumulation de crédits qui a pour but de faciliter la lecture et la comparaison des programmes d’études des différents pays européens. 3 Obtenir le DUMI à l’issue de la 3ème année du cursus selon des modalités d’évaluation continue et terminale identiques aux étudiants ayant suivi le cursus complet au CFMI. Les enseignements sont modulaires, regroupés sous la forme d’unités d’enseignement et s’organisent comme suit : Une première année : Les modules d’enseignement du Diplôme d’Etat de professeur de musique sont complétés par les stages et enseignements aménagés de la DUM 100 du DUMI : « Mener un projet centré sur le chant choral ». Une seconde année : Elle prépare aux évaluations finales pour la délivrance du DE, complétée par les stages et enseignements aménagés de la DUM 101 « Mener un projet centré sur l’interprétation », de la DUM 102 « Mener un projet centré sur les démarches de création » et de la DUM 103 du DUMI « Intervenir en milieu spécialisé ». Une troisième année : Dite de spécialisation, est exclusivement consacrée à la préparation du DUMI dont les évaluations finales auront lieu à l’issue du semestre 6. ARTICLE 5 ▪ PROJET PÉDAGOGIQUE DU CEFEDEM-SUD PRÉAMBULE La formation a quatre objectifs principaux : Une inscription dans une démarche d’enseignement supérieur et de recherche, par l’acquisition de compétences et méthodologies au service de la transmission Le développement pédagogiques La formation des artistes enseignants à une capacité d’être porteurs de projet artistique sur un territoire Le développement de la connaissance du milieu professionnel, favorisant une capacité d’insertion ORIENTATION 1 d’espaces de créativité et d’expérimentation artistiques et - UN ÉQUILIBRE ENTRE PATRIMOINES ET CRÉATIVITÉ Depuis sa création, le Cefedem-Sud est identifié comme une structure favorisant le mixage des esthétiques, induites par la diversité des provenances des étudiants (classique, jazz, musiques actuelles amplifiées majoritairement) et leurs cultures d’apprentissages spécifiques. Dès sa fondation même, par le biais de l’accueil de compositeurs en résidence sur l’année ou plusieurs années, le Cefedem-Sud a visé à un enseignement « intégré » de la culture en lieu et place d’une culture accompagnante, en favorisant le dispositif de maître unique. 4 L’accueil de compositeurs en résidence a également permis de favoriser un équilibre entre la pratique de patrimoines musicaux existants et le développement d’espaces de créativité, d’expérimentation, et de recherche. A ce titre, des personnalités aussi diverses qu’Edith Canat de Chizy, Claude Ballif, Reinhard Flender, Philippe Mion, Camille Roy, François Rossé, Henry Fourès, André Bon ont eu des contrats de résidence menant à des réalisations spécifiques. Le cursus de licence musicologie d’Aix-Marseille Université renforce cette ouverture pluriesthétique et les transversalités qui en découlent. ORIENTATION 2 - UNE FORMATION DE TERRAIN La spécificité du projet du Cefedem-Sud repose également sur la dimension pragmatique de sa formation, très articulée avec la pratique du terrain : Du point de vue artistique au sein des ateliers de musique de chambre, par l’ouverture aux différentes esthétiques proposée aux étudiants, et par les nombreuses et diverses mises en situation d’artistes qu’ils se voient proposer tout au long de la formation (concerts, pratique d’orchestre, coaching instrumental personnel…). Dans le cadre de l’action pédagogique au sein : D’une part des stages de terrain encadrés par des conseillers pédagogiques. Et d’autre part des ateliers réguliers de pratique pédagogique conçus comme des lieux d’expérimentation et de recherche permettant de réagir à différentes mises en situation. Dans l’approche des réalités du métier d’enseignant artiste et des fonctionnements institutionnels, dans le cadre des stages en immersion professionnelle notamment. Ces nombreuses expériences pratiques favorisent la déconstruction raisonnée des représentations artistiques, pédagogiques, et professionnelles des étudiants, et constituent un préalable amenant à une théorisation des apprentissages. ORIENTATION 3 - UNE APPROCHE GLOBALE DE LA FORMATION PÉDAGOGIQUE PAR L’APPROPRIATION DE NOTIONS TRANSVERSALES Le projet pédagogique du Cefedem-Sud est articulé autour de trois notions transversales : L’articulation entre le cours individuel et les pédagogies collectives Il s’agit de faire prendre conscience aux enseignants stagiaires de la complémentarité intrinsèque existante entre la pédagogie individuelle, dont on connaît l’efficacité dans les aspects techniques de la formation instrumentale et musicale, et l’enseignement à caractère collectif, incluant toutes sortes de pratiques pédagogiques liées au groupe, permettant de répondre aux attentes sociales des collectivités territoriales et des familles. Au-delà du plaisir immédiat, ces pratiques sociales de la musique sont également celles qui ont le plus de chances de perdurer chez les élèves, par-delà leur formation au conservatoire, dans leur future pratique en amateur – si l’on veut bien considérer que la mission première de l’enseignement spécialisé français est désormais de faire le nécessaire pour qu’un plus grand nombre d’élèves poursuivent leur pratique artistique au-delà des enseignements du conservatoire. 5 Par ailleurs, ces différentes formes de pédagogies collectives (pédagogie de groupe, travail vocal en ensembles, ateliers instrumentaux, accompagnement...) sont les seules qui permettent à un élève jouant d’un instrument monodique d’avoir un contact direct, sensible, avec la pratique polyphonique de la musique. Mettre en oeuvre des pédagogies collectives demande aux futurs professeurs de maîtriser la direction d’ensembles instrumentaux et vocaux, d’exercer un contrôle harmonique sur l’exécution de pièces polyphoniques, de gérer un groupe restreint, d’accompagner leurs propres élèves, d’arranger des pièces pour eux, de les amener à se produire dans les établissements scolaires pour faire rayonner leur classe. Ce sont autant de compétences qui n’étaient pas forcément constitutives de leur formation en amont de leur entrée au Cefedem-Sud, et que nous avons pour mission de leur faire acquérir. L’intégration organique de la culture musicale au sein de l’apprentissage instrumental Les disciplines musicales dites « d’érudition » (analyse du langage musical et de la construction des œuvres, écriture, histoire, esthétique) ont trop longtemps été considérées par une majorité de professeurs comme un supplément d’âme par rapport à l’enseignement instrumental. C’est sans doute parce que, dans leur propre formation, ces disciplines avaient été déconnectées de leur pratique instrumentale : d’un côté on travaillait des pièces avec un « grand » professeur d’instrument (un professionnel reconnu), de l’autre côté on se voyait imposer le cursus des « disciplines complémentaires », axées sur l’étude d’autres œuvres que celles que l’on jouait soimême. Le cursus DE/Licence vise à mêler organiquement ces différentes dimensions de l’apprentissage musical, afin de rendre les étudiants capables de conduire leurs élèves, dès le premier cycle, à analyser les pièces qu’ils jouent sur leur instrument, à en comprendre le langage (à leur niveau), la logique d’assemblage, les ressorts de l’expression, l’ancrage dans le style de leur époque, l’imbrication entre les formes musicales populaires et leur dérivés les plus savants toutes ces différentes formes de « culture » étant constitutives de l’autonomie que l’on cherche à construire chez le futur adulte musicien. Le renouvellement des stratégies d’évaluation des élèves Devant ces nouveaux défis posés à l’enseignement musical spécialisé, la persistance, sous des formes plus ou moins modernisées, des anciens « examens » et autres « concours de fin d’année » mérite d’être réinterrogée. Se défaire de ces anciennes représentations liées aux « examens » ne constitue pas pour autant un projet éducatif pour nos futurs pédagogues. Encore leur faut-il apprendre à déceler et à décrire les compétences liées à ce que l’on appelle un comportement « musicien » chez un élève, à utiliser un répertoire musicalement exigeant qui révèlera son véritable potentiel musical, à l’aider à mieux identifier ce que l’établissement attend de lui, les compétences qu’il doit mettre en œuvre, à cerner son profil d’apprentissage pour l’aider à construire les stratégies de travail personnel qui seront les plus appropriées à sa réussite. D’où la nécessité, pour nos étudiants de connaitre et de pratiquer d’autres formes d’évaluation pendant leur formation, afin de leur permettre de s’engager dans la vie professionnelle avec une boite à outils plus complète : l’évaluation diagnostique (pour identifier les prérequis de l’élève, ses besoins en formation et l’orienter au sein de l’établissement ), l’évaluation critériée (à partir d’un référentiel, de critères de réussite, sans rechercher la comparaison entre les élèves), ainsi que les différentes déclinaisons de l’évaluation formative, de l’auto-évaluation et de l’évaluation par les pairs au sein de la classe, dans lesquels l’élève apprend progressivement à réguler lui-même son apprentissage, en bénéficiant de l’accompagnement de son professeur et de ses condisciples. 6 La motivation et l’autonomie du futur amateur comme celle du futur professionnel sont à ce prix. Enfin, l’insistance du Schéma d’orientation sur les pratiques collectives serait inopérante si cette dimension de la formation ne se retrouvait pas au cœur de l’évaluation. ORIENTATION 4 - LE LIEN AVEC LE MONDE PROFESSIONNEL DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE SPÉCIALISÉ Par la réinterrogation des représentations artistiques, pédagogiques et professionnelles des étudiants, et l’intégration de la culture dans le processus de questionnement et de reconstruction des pratiques, la formation offre à chaque futur enseignant les éléments et la capacité d’une appropriation des savoirs, en osant la recherche dans le respect de sa pratique artistique et de l’évolution des arts et du spectacle vivant. En dépassant les « séparations fondatrices du conservatoire » (théorie/musique, théorie/pratique, collectif/individuel, oral/écrit…), la formation cherche également à développer les capacités de distanciation et de réflexion des étudiants, au bénéfice de la construction de leur projet personnel. L’accompagnement de l’émergence des jeunes artistes pédagogues et de leur insertion professionnelle est ainsi devenu un objectif essentiel du projet du cursus DE/Licence, et s’appuie sur deux axes : La connaissance des enjeux de l’enseignement artistique spécialisé, et des missions d’acteur d’un projet d’établissement sur un territoire La maitrise des outils de la chaine de production d’un spectacle artistique et pédagogique public. ARTICLE 6 ▪ OBJECTIFS PROFESSIONNELS Les professeurs de musique diplômés d’État sont chargés de l’enseignement des pratiques de la musique. Suivant les cas, ils assurent l’enseignement des activités d’éveil, d’initiation, la conduite d’un apprentissage initial et sont chargés des cursus conduisant au certificat d’études musicales. Dans ce cadre, ils transmettent les savoirs fondamentaux nécessaires à une pratique autonome des élèves. Ils accompagnent les pratiques artistiques des amateurs notamment en tenant un rôle de conseil et d’aide à la formulation de projets. Ils participent à la réalisation des actions portées par l’établissement, s’inscrivant dans la vie culturelle locale. Ils peuvent être associés à la formation d’orientation professionnelle. Ils peuvent également siéger au sein de jurys d’évaluation des élèves de leur établissement ou d’autres établissements. Au long de leur vie professionnelle, les professeurs de musique ont la nécessité d’enrichir leurs compétences par des pratiques artistiques et par la formation continue. Par ailleurs, ils peuvent exercer des activités dans d’autres contextes professionnels : Sur le plan artistique : d’interprète, de compositeur, d’arrangeur, de directeur d’ensembles instrumentaux ou vocaux, de musicologue… Sur le plan de l’éducation artistique et l’action culturelle : d’animateur de stages ou d’ateliers, de concepteur et d’opérateur d’actions de sensibilisation à la musique, d’acteurs au sein de structures de diffusion et de création. 7 ARTICLE 7 ▪ PRINCIPALES COMPÉTENCES ET CONNAISSANCES PROFESSIONNELLES VISÉES L’enseignement musical a connu sur la dernière décennie une réforme sans précédent, laquelle vient affirmer et clarifier le rôle de l’Etat ainsi que les responsabilités des collectivités territoriales dans le contrôle, la gestion et le financement des établissements d’enseignement artistique. En ce sens, les attentes des collectivités territoriales se font de plus en plus précises à l’égard des compétences attendues de la part des agents publics porteurs de l’enseignement artistique spécialisé sur leur territoire. Cette évolution induit une mutation profonde de l’activité et des missions de ces établissements qui ne peuvent plus se réduire à un lieu de transmission d’un savoir-faire sur une discipline. Elle influe sur le devenir du métier d’artiste enseignant, et donc de sa formation qui, aujourd’hui, intègre en complément de ses compétences artistiques et pédagogiques, une connaissance et une maitrise de l’environnement culturel et territorial dans lequel il va devoir évoluer. Les principales compétences et connaissances professionnelles visées sont celles définies dans le référentiel d’activités professionnelles du DE de professeur de musique. Structurées en quatre axes, elles se déclinent de la manière suivante : Être engagé dans un projet artistique personnel Mettre en œuvre un projet pédagogique Être acteur du projet artistique et pédagogique de l’établissement Être acteur du projet de l’établissement dans sa dimension territoriale ARTICLE 8 ▪ PROJET PÉDAGOGIQUE DU CFMI D’AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ PRÉAMBULE Alors que l’État donnait à la musique le statut de discipline obligatoire de l’école primaire (1882, loi Ferry) et qu’il comptait sur la polyvalence des instituteurs pour son enseignement, des initiatives locales voyaient en même temps le jour: au cours de ces mêmes années, bon nombre de grandes villes firent appel à des musiciens professionnels afin qu’ils assurent cet enseignement. Au fil des ans, les collaborations entre instituteurs et musiciens se sont exercées selon des modalités très diverses. Sous l’influence d’André Malraux, cette tendance s’est accélérée et les expériences reposant sur la rencontre avec les œuvres du patrimoine puis sur le principe d’une «pratique artistique» se sont multipliées au sein du système scolaire, initiées la plupart du temps par des structures ou associations à vocation culturelle. Le foisonnement des années 1970-1980 a permis de glisser progressivement vers une logique d’appropriation des langages de l’art par le «faire » et vers un contact direct avec les pratiques contemporaines. Le Ministère de la Culture a pris alors l’initiative de s’associer au Ministère de l’Education Nationale afin de structurer l’éducation musicale dans son ensemble et de légitimer le principe du concours de personnes qualifiées capables de collaborer avec les enseignants pour assurer la formation musicale des enfants dans le cadre scolaire. C’est ainsi que, sous le double contrôle des Ministères de l’Education Nationale et de la Culture, a été défini ce que serait le rôle des musiciens intervenant à l’école. 8 Depuis 1983, textes de lois, décrets et circulaires se sont succédés, appelant l’attention sur divers champs d’application. « Les deux ministères souhaitent renforcer leur collaboration pour favoriser l’accès de tous les enfants à une pratique régulière et un enseignement de base et de qualité. Les deux ministères décident de mettre en œuvre un partenariat privilégié avec les collectivités territoriales, qui ont l’initiative et la responsabilité des établissements spécialisés de la musique, aux fins de constituer une véritable complémentarité entre les écoles élémentaires et écoles de musique, dans le souci de démocratiser la formation musicale. (…) Il faut inciter davantage les établissements scolaires à travailler en réseau et à contractualiser sur objectifs avec les collectivités territoriales et les structures culturelles, pour organiser durablement la rencontre des élèves et des enseignants avec les arts et la culture. (…) » 1 Le CFMI d’Aix-Marseille Université contribue au développement et à la structuration de ce métier grâce à un travail constant de proximité avec les élus et les techniciens ayant en charge la responsabilité culturelle. Aujourd’hui, les dispositions des lois de décentralisation confèrent aux collectivités territoriales une responsabilité en matière de développement des enseignements artistiques. Le dernier rapport commandé par les pouvoirs publics, remis en janvier 2003 aux ministres de l’Education Nationale et de la Culture, le souligne : « Les collectivités territoriales sont devenues en droit et en fait des acteurs essentiels de l’éducation artistique. Il paraît nécessaire de prendre toute la mesure de l’évolution du paysage éducatif et culturel qui font d’elles désormais des partenaires incontournables de toute politique d’éducation artistique » 2 Deux grandes catégories d’emplois existent pour les musiciens titulaires du DUMI: les emplois de la fonction publique territoriale (assistants spécialisés d’enseignement artistique), et les emplois privés (le plus souvent portés par des associations à vocation culturelle). Les CFMI ont également contribué à promouvoir un certain nombre d’idées et de valeurs qui légitiment ce métier dans la société. Elles s’expriment ici à travers le descriptif des missions que se voient confier les musiciens intervenants. Les CFMI ont par ailleurs réfléchi à la définition d’un faisceau de compétences professionnelles qui garantissent l’exercice et la pérennité de ce métier. Ces compétences n’opèrent pas indépendamment les unes des autres, mais elles s’exercent de manière concomitante dans la dynamique de toute action. MISSIONS ET COMPÉTENCES DU MUSICIEN INTERVENANT Le cadre d’emploi d’un musicien intervenant lui permet d’exercer principalement dans les écoles maternelles et élémentaires (d’un quartier, d’une commune, d’une communauté de communes, en zone sensible, en zone rurale) en s’intégrant à des dispositifs institutionnels partenariaux. En fonction des situations ou des contextes, il peut conduire des actions à long terme et suivre ainsi la progression des apprentissages sur la durée de la scolarité des enfants. Il peut parfois être impliqué dans des projets de courte durée. 1 L’éducation 2 Rapport artistique et culturelle de la maternelle à l’université, Education Nationale. Circulaire n°98-153 du 22 juillet 1998 de Christine Juppé-Leblond, Anne Chiffert, Gérard Lesage et Marie-Madeleine Krynen, janvier 2003. 9 Selon le projet éducatif et culturel de l’employeur, il peut être amené à travailler dans d’autres lieux de vie des enfants : Dans une école de musique (ateliers d’éveil ou de chorale) Dans les centres socioculturels, les maisons de quartier... En partenariat avec des structures de diffusion musicale (orchestres, scènes nationales, opéras, scènes de musiques actuelles) Avec des associations musicales (chorales, orchestres d’harmonie) Dans des milieux spécialisés (crèches, hôpitaux, bibliothèques) MISSIONS 1. Une mission éducative: contribuer à un enseignement partagé de la musique Le musicien intervenant est une personne-ressource au sein de la cité. À ce titre, il participe à la conception et à la réalisation de dispositifs de formation en concertation avec des équipes enseignantes ou des partenaires sociaux et culturels. Avec les enseignants et les équipes éducatives d’un lieu, il fait vivre des situations visant au développement de l’éducation artistique de l’enfant en temps scolaire et hors temps scolaire. Il intervient à long terme dans l’accompagnement d’un projet éducatif et se soucie de la cohérence des parcours artistiques musicaux des enfants. Il conduit des activités musicales permettant aux enfants : De vivre des démarches artistiques collectives innovantes D’acquérir des savoirs et savoir-faire fondamentaux (maîtrise du geste vocal, affinement du geste instrumental, approche des langages musicaux, amorce de pratiques musicales diversifiées) De développer une attitude d’écoute et se construire un jugement esthétique personnel De se forger une culture artistique. À l’école, il donne des outils aux enseignants pour qu’au cours de la mise en œuvre des projets, ils soient les garants de la cohérence et de la transversalité des apprentissages. 2. Une mission de développement culturel Le musicien intervenant inscrit son action dans le cadre d’une politique culturelle locale ou territoriale en mettant en réseau l’école avec d’autres structures éducatives, sociales et artistiques au sein d’un territoire donné. Il organise des actions permettant la rencontre avec les œuvres et les artistes en créant des liens avec les structures culturelles et les établissements d’enseignement musical spécialisé du territoire. Il contribue au développement d’initiatives permettant à un jeune public de s’inscrire dans des parcours diversifiés de pratique musicale dans d’autres structures que l’école. 10 COMPÉTENCES Le musicien intervenant mène une multiplicité d’actions dans des contextes très divers. Il doit faire preuve pour cela de grandes capacités d’adaptation. Il doit par ailleurs être dans une dynamique d’ouverture, de curiosité culturelle et d’actualisation constante de sa formation personnelle tant sur le plan musical que sur le plan pédagogique. 1. Compétences musicales et artistiques Une identité musicale et artistique affirmée : Le musicien intervenant est un musicien praticien ayant une formation complète d’instrumentiste ou de chanteur. Il a développé une singularité dans une esthétique particulière (de la musique ancienne aux pratiques contemporaines). Il sait situer sur le plan culturel et social cette pratique pour donner du sens à la musique. Il possède, même s’il n’est pas chanteur, une bonne maîtrise de ses ressources vocales. Il sait jouer avec sa voix et interpréter avec justesse et sensibilité des répertoires d’esthétiques différentes. Une attitude d’ouverture au sonore et à d’autres arts : Le musicien intervenant est sensibilisé à d’autres formes d’expression artistique (théâtre, mime, danse, littérature, arts plastiques) et peut créer des liens entre divers langages. Il est capable d’improviser avec son instrument principal ou à la voix ou avec divers dispositifs instrumentaux et sait explorer, développer des ressources sonores (expérimentation, classement, détournement d’objets, fabrication). Il s’est ouvert à d’autres pratiques musicales (langages, conditions de réalisations, modes de transmission) et ose diversifier ses moyens d’expression, jouer avec des musiciens de provenance et d’univers différents. La maîtrise de certains outils diversifiés : Le musicien intervenant est capable de diriger un ensemble vocal (ou instrumental) sans prétendre à une compétence de spécialiste. Il est initié à la pratique d’autres instruments pour assurer divers rôles dans un ensemble musical (notamment pour soutenir et enrichir la prestation d’un groupe chantant). Selon son parcours personnel de musicien, il maîtrise des techniques de transcription, d’arrangement, d’écriture lui permettant de mettre en valeur et en forme les productions des groupes dont il a la charge. Il sait réaliser des enregistrements de qualité qui peuvent servir d’outil d’analyse et d’échange, qui peuvent également devenir mémoires et traces de moments musicaux choisis. Pour cela il maîtrise quelques techniques lui permettant la réalisation de montages sonores. Il sait utiliser et exploiter des ressources documentaires variées. 2. Compétences didactiques et pédagogiques Une capacité à exercer dans différents contextes : Le musicien intervenant sait prendre en compte les particularités d’un lieu, d’une structure ainsi que le cadre institutionnel et propose des moyens d’action en cohérence avec les modes d’organisation des équipes. Il connaît les textes et les instructions officielles en vigueur dans chacune des institutions dans lesquelles il est amené à travailler. Il tient compte des modèles pédagogiques et de la culture professionnelle de ses partenaires pour proposer des dispositifs de travail appropriés. Il élabore des projets pédagogiques en fonction d’un ensemble de données (projet d’établissement, projet d’école, projet de classe, ressources locales, besoins des publics). Une capacité à réfléchir sur la discipline (relation didactique) : Le musicien intervenant sait analyser des œuvres, des langages, des pratiques musicales et concevoir des situations d’enseignement adaptées (âge, niveaux d’acquisition, motivation). À partir de cette analyse, il élabore des outils permettant à son public de s’approprier des notions musicales fondamentales. 11 Il conçoit des situations permettant aux «apprenants» d’expérimenter divers rôles (interpréter, inventer, être auditeur mélomane) dans des contextes musicaux variés (musiques d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui). Il énonce des objectifs d’apprentissage et prévoit des modalités de travail et d’évaluation adéquates. Une capacité à faire vivre des moments musicaux pertinents (relation d’enseignement) : Le musicien intervenant met à profit sa maîtrise de techniques pour conduire des séances de travail avec des groupes. Par sa présence, son engagement musical et grâce à son exigence artistique, il aide à révéler la sensibilité musicale de chacun. Il place l’écoute au cœur des pratiques musicales quelles qu’elles soient. Il suscite l’initiative, la créativité et la réflexion dans le processus d’apprentissage. Il est capable d’inscrire ces apprentissages dans une dimension artistique (syncrétique et analytique). Il sait apporter au bon moment les bons outils et peut les ajuster, il sait élaborer une progression de travail en fonction des réactions du groupe et de ce que celui-ci réalise. Il est inventif dans ses démarches. Il valorise et soutient des choix de réalisation musicale tout en contribuant au développement du sens critique, de la curiosité et de l’ouverture à de nouveaux répertoires ou formes de rencontres musicales. Une capacité à réfléchir sur son action et sur les effets de son action : Le musicien intervenant définit avec ses partenaires des modalités d’évaluation des actions menées et en rend compte aux services concernés. Il précise des critères lui permettant, avec ses collaborateurs, de mesurer l’efficacité de son action ainsi que les effets auprès des publics. Il sait tenir compte de ces données pour réajuster l’action et définir de nouveaux objectifs. 3. Compétences d’organisation, compétences relationnelles II s’agit pour le musicien intervenant de concrétiser, rendre réel, dans un temps donné et en respectant un cahier des charges précis, ce qui au départ relève de souhaits, d’intentions ou de demandes. Il est amené à concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets permettant à divers publics de pratiquer la musique. Il se situe au sein d’un réseau de personnes et de partenaires d’horizons divers (enfants, équipes enseignantes, conseillers pédagogiques, inspecteurs de l’Education Nationale, équipes soignantes, parents, élus, administrateurs, directeurs de structures culturelles, artistes) Ainsi, ses compétences relationnelles (qualité d’écoute et d’adaptation aux personnes et aux terrains) doivent se conjuguer avec ses compétences d’organisation afin de rendre lisibles ses actions. Être à l’écoute et être force de proposition : Le musicien intervenant collecte des informations concernant l’environnement de travail. Il sait pour cela questionner diverses personnes et se documenter dans diverses structures. Il sait analyser des données socioculturelles et institutionnelles, les actions antérieures, les ressources matérielles et financières pour réaliser un état des lieux. Il peut formuler des propositions de travail qui soient originales et qui mettent en cohérence des projets éducatifs et artistiques avec une programmation culturelle, par exemple. Être capable de communiquer : Le musicien intervenant est capable de rendre compte de ses réflexions et de ses propositions à tous les stades d’élaboration d’un projet. Il expose oralement ou rédige des objectifs de projets, des descriptifs d’action. Il prépare des fiches précisant les moyens nécessaires aux actions (sur le plan logistique, humain et financier). Il assure le lien entre les différents partenaires impliqués dans un même projet et sait s’appuyer sur le savoir-faire des uns et des autres. Il peut entretenir des contacts avec des organes de presse, il peut rédiger des documents de présentation d’actions à destination d’un public plus large (les parents d’élèves par exemple). Il est exigeant quant à la qualité de la présentation des moments de restitution musicale. 12 Être capable de mettre en œuvre des projets artistiques/culturels partenariaux : Le musicien intervenant planifie, établit une chronologie des événements (interventions, réunions, rencontres, répétitions, présentations publiques, bilans). Il participe à la mise en place logistique. Les moyens matériels (parc instrumental, sonorisation), les moyens financiers (gestion d’un budget), les moyens administratifs et les contraintes réglementaires (visites de sécurité, déclaration SACEM, contrats, conventions) sont préparés et discutés avec les personnes habilitées à prendre en charge ces aspects. À partir du cahier des charges défini conjointement avec tous les partenaires, il sait affronter les aléas inhérents à toute action éducative et peut prendre du recul pour réajuster, reformuler et permettre de placer les enfants, les groupes, en situation de réussite. ARTICLE 9 ▪ DÉBOUCHÉS EN TERMES DE MÉTIERS Le diplôme d’Etat de professeur de musique et le DUMI constituent des indicateurs de qualification professionnelle pour les recruteurs. La formation dispensée au Cefedem-Sud et au CFMI d’Aix-Marseille Université marquent une volonté de prendre en compte et anticiper les nouveaux enjeux du métier, en accompagnant les étudiants tout au long de leur parcours de formation dans une perspective d’insertion professionnelle et d’évolution globale des carrières, au regard des réalités de métiers en profonde évolution. Les professeurs de musique diplômés d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI enseignent principalement dans les établissements suivants : Les établissements d’enseignement public de la musique, de la danse et de l’art dramatique relevant des collectivités territoriales ; Les écoles associatives et structures culturelles publiques ou privées, en lien ou non avec des structures de création et de diffusion. Dans les établissements publics d’enseignement de la musique, de la danse et de l’art dramatique relevant des collectivités territoriales, les professeurs de musique diplômés d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI accèdent au cadre d’emplois de catégorie B des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique par voie statutaire (concours d’accès à la fonction publique territoriale). À ce titre, l’un ou l’autre des deux diplômes est requis pour l’accès au concours externe d’accès au grade. Les professeurs titulaires du diplôme d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI exercent fréquemment leurs fonctions dans les conservatoires à rayonnement communal ou intercommunal. Il n’existe pas d’étude récente concernant les effectifs dans ces établissements mais une étude du ministère chargé de la culture parue en 2002 faisait déjà état du fait que les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique constituaient près de la moitié des enseignants titulaires dans les écoles municipales agréées, et que sur 1501 assistants territoriaux spécialisés recensés, 992 étaient titulaires du diplôme d’État. Sans statistique véritablement scientifique, on peut par ailleurs évaluer que plus d’un musicien intervenant sur deux est rattaché ou en lien avec un conservatoire ou une école de musique. Après recrutement par une collectivité et à l’issue d’une période de stage, les professeurs titulaires du diplôme d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI peuvent être titularisés. 2 931 professeurs titulaires du diplôme d’État exerçaient cette fonction pour l’année scolaire 2006-2007, dont 1 903 dans les conservatoires à rayonnement départemental et 1 028 dans les conservatoires à rayonnement régional (chiffres DEPS). Aujourd’hui, 5000 musiciens intervenants permettent, chaque année à 2 à 3 millions d’enfants de pratiquer la musique dans le cadre de l’école. 13 Les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ont une mission de service public. Ils enseignent et sont susceptibles d’animer une équipe d’enseignants, constituée ou non en département, pour un projet ou une mission spécifique. Une évolution de carrière dans la filière artistique territoriale peut conduire les titulaires du DE au grade de professeur territorial d’enseignement artistique. Dans les établissements et structures d’enseignement ne relevant pas des collectivités territoriales, le recrutement s’effectue de manière contractuelle (CDD, CDI). L’organisation du travail est rythmée par l’année scolaire ou universitaire. Le temps de travail est défini par le statut ou le contrat de travail. En ce qui concerne les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique, le temps d’enseignement hebdomadaire à temps complet est de vingt heures. Le professeur de musique diplômé d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI peuvent travailler en collaboration avec des artistes et/ou d’autres institutions des différents secteurs du spectacle vivant (musique, théâtre, danse, arts du cirque, arts de la rue...) et conduire des projets avec des partenaires d’autres domaines artistiques (patrimoine, arts plastiques, cinéma, architecture...) ou d’autres secteurs (enseignement général, secteur socioculturel, secteur sanitaire et social, milieu carcéral...). Participant à la réalisation du projet de l’établissement, le professeur de musique diplômé d’État a la responsabilité de la conduite des activités pédagogiques et culturelles de sa classe. Dans ce cadre, il est doté d’une autonomie qui lui est confiée par le directeur de l’établissement, le conduisant notamment à organiser les actions de diffusion des élèves et à initier et coordonner des projets au sein de l’établissement. Nombre de ces établissements sont devenus ces dernières années les principaux relais de l’éducation artistique et musicale sur les territoires. Le recrutement des acteurs spécialisés de l’éducation musicale et artistique que sont les musiciens intervenants favorise la mise en jeu d’actions croisées avec les partenaires éducatifs et culturels locaux. En accord avec le directeur de l’établissement, les professeurs de musique diplômé d’État et les musiciens intervenants titulaires du DUMI peuvent assurer le traitement des questions liées à la mise en œuvre des représentations qu’ils réalisent (contact avec les techniciens du spectacle, logistique, gestion...). Les enseignants relevant des collectivités territoriales sont recrutés soit par un élu (maire ou président d’un groupement de collectivités), soit par le président du conseil d’administration lorsque l’établissement est géré par un établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ils sont placés sous l’autorité du directeur de l’établissement. Dans le cadre des structures associatives, ils sont recrutés par le président du conseil d’administration. Ils sont placés sous l’autorité du directeur de l’établissement. 14 2 CONDITIONS ET MODALITÉS D’ADMISSION ARTICLE 10 ▪ PUBLICITÉ DES RECRUTEMENTS Les calendriers des épreuves sont disponibles sur les sites Internet du Cefedem-Sud et du CFMI d’Aix-Marseille Université, ainsi que la nature des épreuves et tout autre renseignement nécessaire. L’admission en formation est conditionnée à la réussite aux concours d’entrée de chacune des deux structures. Les candidats qui satisfont les conditions d’accès en formation sont admis à concourir, et reçoivent par courrier postal une convocation pour les épreuves écrites et orales. Le Conseil d’Administration du Cefedem-Sud et le Conseil d’Institut du CFMI arrêtent chaque année, sur proposition de leurs directeurs respectifs, le nombre de places disponibles en fonction de la capacité de gestion des deux établissements. Il s’agit d’un nombre maximum. En fonction des résultats, les directeurs se réservent la possibilité d’admettre un nombre inférieur de candidats aux places disponibles. ARTICLE 11 ▪ ORIENTATION DES CANDIDATS Les deux établissements mettent en place un entretien d’information et d’orientation personnalisé pour les candidats qui en font la demande, en amont de leur inscription aux épreuves du concours d’entrée ou de toute procédure pouvant conduire aux diplômes, afin de les informer sur les voies d’obtention des diplômes, sur les formations répondant à leurs besoins et s’agissant des candidats relevant de la formation continue, sur les modalités de prise en charge de la formation qui leur sont ouvertes. ARTICLE 12 ▪ CONDITIONS D’ADMISSION L’accès à la formation DE/DUMI est ouvert aux candidats qui satisfont aux critères d’admission définis par l’arrêté ministériel du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme, et l’arrêté du 28 juillet 2015 portant modification de l’arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme. Un candidat ne peut se présenter plus de trois fois dans la même discipline, domaine et option. Toute demande de dérogation devra être adressée au Directeur. Le directeur établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée. L’accès à la formation initiale au cursus DE/DUMI est subordonné à la réussite aux concours d’entrée des deux établissements. Il n’existe pas de limite d’âge. Les candidats souhaitant se présenter au concours d’entrée doivent justifier des trois conditions suivantes : Etre titulaire d’un Diplôme d’Etudes Musicales (D.E.M.) ou d’un Diplôme National d’Orientation Professionnel (D.N.O.P.) Etre titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence 15 Ne pas avoir interrompu ses études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans 2 années d’études ou d’expérience professionnelle souhaitées après l’obtention du baccalauréat Les candidats fournissent en outre un curriculum vitae et une lettre de motivation dans laquelle ils exposent leur projet de formation. Les candidats qui ne répondent pas à ces conditions peuvent solliciter une dérogation auprès du Directeur du Cefedem-Sud et du directeur du CFMI d’Aix-Marseille Université. Après avis d’une commission consultative composée : Du conseiller aux études, ou son représentant De trois enseignants de l’équipe pédagogique permanente Les directeurs peuvent autoriser à se présenter au concours d’entrée des candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées. ARTICLE 13 ▪ CANDIDATS ÉTRANGERS Les candidats étrangers doivent préalablement se rapprocher du CFMI d’Aix-Marseille Université qui enclenchera sur Campus-France, un processus d’ouverture temporaire du DUMI à l’international. Ils seront alors admis à concourir sous réserve de remplir en outre les conditions suivantes : Produire des justificatifs de diplômes traduits en français et, si demandé, dont l’équivalence est certifiée par un organisme reconnu (ENIC-NARIC) Justifier d’une connaissance suffisante de la langue française (attestation de réussite à un test du type TCF B2, TEF, DELF B2, DALF C1), au moyen d’un certificat émanant d’un organisme agréé par le gouvernement français (ex : Alliance française). L’inscription des étudiants étrangers après admission ne sera définitive que si, à la date de leur inscription, ils sont en possession des documents nécessaires permettant le séjour sur le territoire français (visa, carte de séjour pour les étudiants hors Europe) et disposent des ressources financières leur permettant de suivre la formation. ARTICLE 14 ▪ INSCRIPTIONS Les dossiers d’inscription peuvent être retirés auprès de l’administration du Cefedem-Sud, ou directement sur le site web de l’établissement: www.cefedem-sud.com, pendant les périodes d’inscription définies chaque année. Aucune demande de dossier d’inscription ne sera reçue par téléphone, télécopie ou messagerie. En tout état de cause les dossiers complets devront parvenir impérativement au Cefedem-Sud dans les délais prévus et précisés dans les dossiers d’inscription et sur le site Internet. Tout dossier reçu hors délai sera rejeté. L’inscription au concours d’entrée implique la connaissance et le respect par le candidat du règlement intérieur des deux établissements, accessibles sur leurs sites internet et physiques respectifs. Ils contiennent notamment un certain nombre de règles relatives à l’inscription, la scolarité et le statut d’étudiant. 16 Le candidat devra fournir un exemplaire original des partitions interprétées aux membres du jury. Les photocopies sont interdites. Après admission à l’issue des épreuves d’entrée, les étudiants devront confirmer par écrit leur volonté d’inscription au Cefedem-Sud. Après admission à l’issue des épreuves d’entrée, les étudiants devront confirmer par écrit leur volonté d’inscription au Cefedem-Sud. Tous les candidats à l’inscription en cursus DE/DUMI recevront un document d’information sur la nécessité de s’inscrire conjointement au CFMI à AixMarseille Université, sur les différentes passerelles existant entre les formations du Cefedem-Sud et celles de l’université, ainsi que sur les poursuites d’études ouvertes par ce dispositif de double diplôme. Le Cefedem-Sud transmet pour contrôle la liste des candidats admis en cursus DE/DUMI au CFMI partenaire. Au moment de l’inscription définitive au Cefedem-Sud, les étudiants doivent se mettre directement en contact avec le secrétariat du CFMI d‘Aix-Marseille Université pour effectuer leur inscription administrative et pédagogique à l’université. L’étudiant admis en formation au DE/ DUMI, déjà titulaire de diplômes, ou crédits universitaires, doit faire la demande d’un dossier de validation centralisé par le Cefedem-Sud. L’accès aux études fait l’objet d’une inscription ou d’une réinscription annuelle au Cefedem-Sud et au CFMI d’Aix-Marseille Université des étudiants admis dans l’année de formation concernée. ARTICLE 15 ▪ COMPOSITION DES DOSSIERS Les dossiers ne sont recevables que s’ils comportent la totalité des documents demandés au moment du retrait ou du téléchargement du dossier d’inscription de l’année concernée. Tout dossier incomplet ou reçu hors délais sera rejeté. Les documents joints au dossier ne seront pas restitués. ARTICLE 16 ▪ FRAIS D’INSCRIPTION ET DROITS DE SCOLARITÉ Sur proposition du directeur, le Conseil d'Administration du Cefedem-Sud fixe chaque année les montants des frais d’inscription aux épreuves générales et complémentaires, ainsi que les frais de scolarité du DE. Les frais de scolarité du CFMI sont fixés chaque année par Aix-Marseille Université. Ces frais, non remboursables, sont précisés sur les sites Internet des deux établissements. Aucune exonération n’est possible en dehors des cas définis par les règlements intérieurs de chaque établissement ou par délibération spéciale de leurs instances décisionnaires. ARTICLE 17 ▪ ÉPREUVES D’ADMISSION AU CONCOURS D’ENTRÉE Le concours d’entrée comprend des épreuves écrites, des épreuves instrumentales, et un entretien. L’ordre de ces épreuves peut varier d’une année sur l’autre. Les candidats qui souhaitent entrer en formation doivent participer à l’ensemble des épreuves écrites et orales. Toute absence à l’une des épreuves est éliminatoire. Sont admis en formation en fonction du nombre de places ouvertes chaque année au recrutement, les candidats ayant obtenus les meilleurs résultats à l’ensemble des épreuves. Les modalités de chacune des épreuves étant susceptibles de modification, les candidats sont tenus de prendre connaissance des spécificités des épreuves de l’année en cours en annexe 2, qui feront chaque année l’objet d’une publication sur le site internet du Cefedem-Sud et du CFMI d’Aix-Marseille Université. 17 L’usage du dictionnaire n’est pas autorisé. Les modalités générales de ces épreuves sont les suivantes : LES ÉPREUVES ÉCRITES COMPORTENT : Un commentaire de texte en rapport avec les arts, la culture, les sciences de l’éducation et de l’enseignement artistique (durée de l’épreuve : 3 heures – coefficient 1) Critères d’évaluation : aptitudes rédactionnelles et correction de la langue ; capacité à construire un plan, compréhension du texte, connaissances générales et connaissances relatives aux sciences de l’éducation et à l’enseignement artistique spécialisé, pertinence des idées et de l’argumentation. Un commentaire d’écoute de trois œuvres différentes. Pour chacune des œuvres le candidat bénéficie de deux écoutes (durée de l’épreuve : 2h - coefficient 1) Critères d’évaluation : connaissances culturelles approfondies dans le domaine du candidat, connaissances de base dans les champs esthétiques et domaines artistiques autres que le sien, capacité à situer les répertoires dans leur contexte historique et esthétique. Une épreuve d’analyse à la table. Pour cette épreuve, le candidat choisira de composer sur l’un des sujets de son choix, parmi les deux proposés (durée de l’épreuve: 3 heures coefficient 1) Critères d’évaluation : capacité à situer l’œuvre dans son contexte historique et esthétique, capacité à nommer et définir les éléments constitutifs de la musique (vocabulaire, terminologie, langage). LES ÉPREUVES ORALES COMPRENNENT : ▪ Des épreuves instrumentales au cours desquelles le candidat présente les différentes œuvres qu’il interprète (coefficient 4) Critères d’évaluation : intérêt de la présentation des œuvres, diversité et représentativité du répertoire proposé, qualités d’exécution (justesse, rythme, respect du texte, aptitudes techniques), cohérence entre le répertoire présenté et le niveau d’interprétation, qualités musicales (style, maturité, intérêt, homogénéité) Un entretien avec le jury, d’une durée de 20 minutes maximum (coefficient 2) Critères d’évaluation : intérêt du parcours de formation, capacité du candidat à porter un regard critique sur sa pratique artistique, connaissances rudimentaires en sciences de l’éducation, posséder culture générale et artistique, capacité à communiquer du candidat, aptitudes comportementales. Le jury d’entretien prendra en compte l’ensemble des éléments permettant de juger du bienfondé et de la cohérence du projet professionnel, de la disponibilité du candidat pour suivre la totalité de la formation, ainsi que de sa motivation pour suivre un cursus réunissant l’enseignement supérieur musical et l’enseignement supérieur universitaire. 18 Des épreuves complémentaires sont réalisées au CFMI : Exécution vocale pour non chanteurs : interprétation d’une pièce vocale, au choix du candidat (chanson, mélodie, air d’opéra). (coefficient 1) Critères d’évaluation : qualité d’interprète (justesse, technique vocale, intelligibilité des paroles, parti-pris musical), et pertinence du choix de l’œuvre Restitution d’une chanson ou d’une comptine (durée : 1 minute) qui doit être mémorisée en 10 minutes à partir d’un support enregistré; Déchiffrage chanté. Le chant se compose d’une partie a capella et d’une partie accompagnée (durée de préparation : 5 minutes). (coefficient 1) Critères d’évaluation : - Mémoire auditive du candidat et sa fiabilité : précision du texte, du rythme et de la mélodie, interprétation - Aisance solfègique, qualité de l’écoute intérieure et de la conscience harmonique Mise en situation de communication (durée 10 minutes). Le candidat expose un propos personnel, à l’exception des raisons qui motivent sa candidature aux tests d’accès au CFMI : réflexions sur un sujet de son choix, information, ébauche d’un projet, commentaire sur un document, compte-rendu d’une réalisation, reportage, réaction à un sujet d’actualité, etc. Le candidat peut utiliser divers moyens d’expression : parole, évolution dans l’espace, prestation musicale, communication ou projection de documents, etc. (coefficient 1) Critères d’évaluation : capacité à communiquer avec conviction, qualité de l’expression orale, originalité du sujet traité, pertinence, structuration et intelligence du discours, qualité de la préparation. Entretien suivi d’un bilan (durée 10 minutes). Réponses aux questions du jury sur la mise en situation de communication puis entretien portant sur les motivations du candidat à s’engager dans la formation. (coefficient 1) Critères d’évaluation : être dans une dynamique de formation (ou de reconversion) professionnelle menant à un métier dont le candidat a acquis une représentation claire. Manifester un esprit d’ouverture dans le domaine artistique et culturel, être curieux en matière de techniques, avoir envie de découvrir et d’inventer. Avoir la volonté d’aller vers l’Autre pour partager et transmettre. Etre animé par des convictions et des valeurs (la généralisation de l’éducation artistique et culturelle à l’école et en dehors, l’invention, la création, l’expression comme moteurs du développement personnel et comme facteurs de lien social, la pratique musicale pour le plus grand nombre, la rencontre entre les artistes et les publics). ARTICLE 18 ▪ ÉVALUATION DES ÉPREUVES DU CONCOURS D’ENTRÉE SE DÉROULANT AU CEFEDEM-SUD Le Jury est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique ou son représentant et comprend au moins : Un professeur enseignant dans l’établissement Une personnalité du monde musical 19 Le directeur du CFMI d’Aix-Marseille Université est invité à assister aux épreuves instrumentales et orales des candidats au cursus DE/DUMI. Le jury peut s’adjoindre d’un examinateur spécialisé de la discipline et du domaine du candidat. Cet examinateur ne participe pas aux délibérations du jury. Les membres du jury et les examinateurs sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le Diplôme d’État de professeur de musique. Les épreuves du concours d’entrée doivent permettre au jury d’évaluer si la motivation du candidat et ses acquis, en terme de contenus et de niveau, sont en adéquation avec les prérequis attendus pour accéder à une formation supérieure préparant au diplôme d’Etat de professeur de musique. Pour cela, le jury se base sur l’évaluation d’épreuves théoriques et pratiques. Tout candidat peut solliciter auprès du Cefedem-Sud le règlement intérieur et le règlement des études du DE de professeur de musique. ARTICLE 19 ▪ ÉVALUATION DES ÉPREUVES DU CONCOURS D’ENTRÉE SE DÉROULANT AU CFMI Le Jury est présidé par le directeur du CFMI d’Aix-Marseille Université. Il comprend au moins : Le responsable des enseignements Un formateur enseignant de l’établissement Un examinateur spécialisé en technique vocale et/ou un membre extérieur à la formation (enseignant d’Aix-Marseille Université, conseiller pédagogique en Education Musicale de l’Education Nationale, etc.) peuvent compléter le jury et participer aux délibérations. Le directeur du Cefedem-Sud est invité à assister aux épreuves orales d’admission (mise en situation de communication et entretien/bilan) des candidats au cursus DE/DUMI. ARTICLE 20 ▪ LES RÉSULTATS Les jurys de chacune des structures délibèrent en appréciant les résultats de l’ensemble des épreuves écrites et orales. Les jurys affectent à chaque candidat une note, assortie d’une observation : celles-ci sont notifiées sur la fiche d’évaluation individuelle du candidat. A l’issue de la délibération, les directeurs arrêtent la liste des candidats déclarés admis à l’issue du concours d’entrée. Ils peuvent, le cas échéant, établir une liste d’attente. La réussite à l’ensemble des épreuves du concours d’entrée, tant générales que complémentaires, est nécessaire pour être admis dans le cursus DE/DUMI. Les candidats déclarés non admis en cursus DE/DUMI peuvent toutefois être admis dans l’un ou l’autre des cursus, en fonction de leurs résultats, par les directeurs de chacune des structures. Les décisions des jurys sont sans appel et leurs motivations insusceptibles de contentieux. En ce qui concerne les résultats, seuls font foi les procès-verbaux consultables par voie d’affichage dans les locaux du Cefedem-Sud et du CFMI d’Aix-Marseille Université. Aucun résultat n’est communiqué valablement par téléphone. 20 3 CURSUS DES ÉTUDES / ORGANISATION DE LA FORMATION ARTICLE 21 ▪ VALIDATION DES ACQUIS ANTÉRIEURS POUR LE DE Les candidats admis en formation au Cefedem-Sud peuvent solliciter la validation de certaines compétences ou connaissances acquises dans un autre cadre, expérience professionnelle ou parcours antérieur de formation. La validation de ces compétences ou connaissances prendra la forme de dispenses d’enseignement totales ou partielles, pouvant permettre d’alléger ou de raccourcir le parcours de formation. La validation pourra avoir lieu sur titre ou sur test. Le directeur peut prononcer cette validation sur titre, après avis sur dossier d’une commission composée du responsable des études de l’établissement, et de l’équipe pédagogique permanente composée d’au moins trois enseignants. Le directeur peut prononcer cette validation sur test à la demande du candidat ou si cela s’avère pertinent. Une fiche récapitulative de l’ensemble des dispenses obtenues permettra d’identifier le cursus de chaque étudiant ainsi que sa durée, dès le début de l’année universitaire. La validation donne lieu à la dispense d’une partie ou de la totalité d’une UE, ainsi qu’à l’attribution des crédits ECTS correspondants. ARTICLE 22 ▪ VALIDATION DES ACQUIS ANTÉRIEURS POUR LE DUMI Les candidats admis en formation au CFMI d’Aix-Marseille Université peuvent également solliciter la validation de certaines compétences ou connaissances acquises dans un autre cadre, expérience professionnelle ou parcours antérieur de formation. Un contrat de formation personnalisé sera alors proposé à l’étudiant par le directeur de l’établissement selon des modalités écrites, précisément définies lors de l’entretien. ARTICLE 23 ▪ ORGANISATION DE LA FORMATION Les principes d’organisation des cours sont communiqués en début de formation. L’emploi du temps des études est arrêté en début de chaque année universitaire par les Directeurs de chacune des structures. Des modifications d’emploi du temps peuvent, le cas échéant, intervenir au cours de l’année universitaire. Les cours sont établis du lundi au vendredi. Des mises en situation professionnelles et stages peuvent nécessiter la présence des étudiants et stagiaires en dehors des heures habituelles de la formation. Des aménagements dans l’emploi du temps des cours des deux formations seront mises en œuvre afin de garantir aux étudiants une capacité de suivi des cours dispensés par chacune des structures, et le temps de travail personnel nécessaire attendu dans chaque module constitutif des unités d’enseignement. ARTICLE 24 ▪ CONTENU DE LA FORMATION La durée de référence de la formation est de 1668 heures généralement réparties sur six semestres. Les parcours de formation sont organisés en Unités d’Enseignement (UE) qui constituent des ensembles cohérents articulant différents modules (M.). 21 Le parcours de formation est organisé en quatre unités d’enseignements : UE de pratique et culture artistique UE de pratique et culture pédagogique UE de compétences transversales UE d’enseignements de professionnalisation Ces UE sont composées de modules de cours. La durée normale du cursus est de 6 semestres, cette durée peut être portée à 7 ou 8 semestres de suivi effectif du cursus DE/DUMI si l’étudiant doit repasser des UE ou autres cas exceptionnels. Les partenariats établis entre le Cefedem-Sud et le CFMI d’Aix-Marseille Université consistent en une répartition des enseignements selon leur champ de compétences privilégié. Un système de co-validation des résultats est installé. Le suivi et l’évaluation de chaque module sont assurés par la structure sous l’autorité des directeurs concernés. Ces modalités seront élaborées en commun et communiquées aux étudiants. Les étudiants inscrits en cursus DE/DUMI ont donc la possibilité : d’obtenir le DE en deux ans tout en validant la première année du DUMI à l’issue de la seconde année du cursus. d’obtenir le DUMI à l’issue de la 3ème année du cursus selon des modalités d’évaluation continue et terminale identiques aux étudiants ayant suivi le cursus complet au CFMI. Les volumes horaires d’enseignements peuvent être fixés sur une base semestrielle, annuelle ou sur le temps intégral de formation en fonction des besoins spécifiques de la discipline, ou de l’étudiant, ou de contraintes organisationnelles spécifiques. La mise en œuvre des enseignements est susceptible de varier d’une année sur l’autre en fonction des directions données par l’équipe pédagogique. Le contenu peut être différent suivant les disciplines, domaines, et options et peut être adapté aux besoins spécifiques d’un étudiant au vu de son parcours antérieur. La mise en œuvre des enseignements du Cefedem-Sud est subordonnée chaque année au vote du budget par le conseil d’administration de cette structure, celle du CFMI d’Aix-Marseille Université par le Conseil d’Institut de cette dernière. Nul ne pourra donc exiger de bénéficier d’un enseignement (figurant à titre principal ou complémentaire dans l’organisation des études) qui ne serait pas prévu ou dispensé. ARTICLE 25 ▪ LOCALISATION DE LA FORMATION La formation délivrée se déroule dans les locaux du Cefedem-Sud et du CFMI d’Aix-Marseille Université, ou autres locaux mis à disposition par les partenaires. Des enseignements, formations, pratiques complémentaires ou suivis individuels peuvent se dérouler dans d’autres établissements partenaires des deux structures. Dans le cadre de ces partenariats, les étudiants concernés participent à ces activités pédagogiques en respectant les règlements des établissements qu’ils fréquentent. Ils demeurent sous l’autorité du Cefedem-Sud ou du CFMI d’Aix-Marseille Université selon les enseignements respectifs. 22 ARTICLE 26 ▪ STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL, MISES EN SITUATION PROFESSIONNELLES La formation comporte des périodes de stage en milieu professionnel et des mises en situation professionnelle organisées par les établissements. Les mises en situation professionnelles et les stages s’effectuent dans les mêmes conditions et de la même manière que dans les formations simples. Chaque formation est responsable de l’organisation des stages qui relèvent de sa compétence. L’organisation, le suivi pédagogique et l’évaluation des stages en milieu professionnel sont placés sous la responsabilité d’un des deux directeurs du Cefedem-Sud ou du CFMI d’AixMarseille Université selon l’appartenance des stages. Ils font l’objet d’une convention entre l’étudiant, l’organisme d’accueil et l’un des deux centres de formation. La dite convention précise les conditions d’accueil de l’étudiant dans l’organisme d’accueil ainsi que la durée, le calendrier et le descriptif des activités confiées à l’étudiant. Durant les stages en milieu professionnel, les étudiants restent sous la responsabilité du directeur correspondant à l’un des deux centres de formation. Les conseillers pédagogiques des étudiants sont désignés respectivement par les directeurs de chaque structure. 23 4 ÉVALUATION DES ÉTUDES ET DÉLIVRANCE DU DIPLÔME L’évaluation du cursus DE/DUMI se fait sous forme de contrôle continu et d’épreuves terminales. Les épreuves terminales du Diplôme d’Etat de professeur de musique ont lieu à la fin de la seconde année universitaire et celles du Diplôme de Musicien Intervenant à l’issue de la troisième année universitaire. Chaque établissement convoquera un jury compétent pour la délivrance de son diplôme dont la composition est fixée par les textes de référence et le règlement des études de chacune des formations. Chacune des parties convient que le directeur de chaque formation ou son représentant sera associé au jury terminal qui se prononcera sur la délivrance du Diplôme d’Etat de professeur de musique et du Diplôme de Musicien Intervenant selon les modalités définies dans chacune des structures. ARTICLE 27 ▪ MODALITÉS D’ÉVALUATION AU CEFEDEM-SUD Le diplôme d’Etat de professeur de musique est obtenu sur la base d’une évaluation continue et d’une évaluation terminale. ARTICLE 27.1 ▪ ÉVALUATION CONTINUE A - PRINCIPES L’évaluation continue porte sur tous les modules de la maquette de formation. L’évaluation continue porte sur l’évolution de l’étudiant, les travaux réalisés et sur les acquis des périodes de stage en milieu professionnel ou de mises en situation professionnelle. Elle se traduit, pour chaque unité d’enseignement, par une note de 0 à 20. Les notes sont attribuées par le directeur du Cefedem-Sud sur proposition de l’équipe pédagogique. Une unité d’enseignement est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10/20 à l’évaluation continue. Les évaluations sont constituées d’épreuves pratiques, d’épreuves écrites, d’épreuves orales. Les épreuves pratiques comportent des mises en situation pédagogique, des mises en situation artistique, la réalisation d’un projet artistique à vocation pédagogique Les épreuves écrites peuvent comporter des épreuves de commentaire d’écoute, de commentaires de texte, d’analyse, de culture musicale, de composition… Les épreuves orales comprennent en particulier la soutenance du mémoire de recherche, ainsi qu’un entretien avec l’étudiant portant sur sa culture professionnelle Un conseil d’évaluation réunissant l’ensemble des enseignants concernés se réunit chaque semestre. Il est présidé par le directeur du Cefedem-Sud ou le responsable des études, et devra comprendre au minimum deux professeurs, dont un représentant du CFMI d’Aix-Marseille Université et un représentant du Cefedem-Sud. 24 Le conseil d’évaluation a pour objet le suivi pédagogique du parcours de chaque étudiant et l’évaluation de son évolution dans chaque discipline. Il a pour mission de confronter l'ensemble des résultats dans chacune des disciplines et de procéder à leur harmonisation. Il arrête les notes définitives de chaque étudiant. Pour cela il tiendra tout particulièrement compte de l’adéquation entre la note proposée par chaque enseignant et l’appréciation décernée. Ces notes et observations sont portées à la connaissance des étudiants dans les meilleurs délais, sous la forme d’un relevé de notes. En fonction des évaluations semestrielle de formation, le conseil d’évaluation pourra soumettre à l’étudiant ou au stagiaire une proposition de redéfinition de son parcours qu’il estimerait mieux adaptée. L’étudiant ou le stagiaire restera libre de refuser ou d’accepter cette proposition. Les UE ne sont pas compensables entre elles. A la fin de chaque année, lorsqu'un étudiant obtient une note inférieure à 10/20 à une UE, le Conseil d'évaluation décidera des modalités de rattrapage nécessaires pour lui permettre d'améliorer ses notes dans la mesure du possible. Au sein du cursus du DE de professeur de musique, on ne peut redoubler qu’une fois chaque UE. Le redoublement est décidé par le directeur après avis de l’équipe pédagogique permanente et n’est pas automatique. Ne peuvent se présenter aux épreuves terminales que les étudiants ayant validé l’ensemble des modules de chacune des UE au titre de l’évaluation continue. B - BARÈME DE NOTATION La notation dans chaque matière se fait sur 20. Une note inférieure ou égale à 7/20 est éliminatoire pour toute matière du contrôle continu. Une note inférieure à 10/20 est éliminatoire pour chacune des épreuves terminales. Le DE de professeur de musique s’obtient avec une moyenne globale supérieure ou égale à 10 pour chaque U.E. ainsi que pour chacune des épreuves terminales. Cette moyenne est donc calculée à partir de : L’évaluation continue de toutes les U.E. suivies et/ou validées sur toute la durée de la formation (pour 50%) L’évaluation des épreuves terminales (pour 50%) C - ATTESTATION DE COMPÉTENCES L’attestation de compétences correspond aux notes de 10 et + et signifie que l’étudiant est prêt à aborder d’autres activités (emplois ou cours) qui découlent du domaine en question. Si l’évaluation ne permet pas d’attester ce degré de compétence, les notes inférieures à 10 seront inscrites au relevé de notes. Ainsi, les notes comprises entre 8 et 10 sur 20 dénotent une situation où l’étudiant a démontré une connaissance minimale des notions importantes sans réelle maîtrise de la matière. Enfin, une note inférieure ou égale à 7 sur 20 indique que l’étudiant ne répond pas aux objectifs et ne valide pas le module correspondant. 25 D - ASSIDUITÉ Sauf dispositions particulières, tout étudiant est tenu d’assister à l’ensemble des enseignements et dispositifs pédagogiques proposés dans le cadre de son cursus. Tout manquement est pris en compte dans l’évaluation. Des absences répétées, même justifiées, peuvent amener le directeur du Cefedem-Sud à prendre des sanctions disciplinaires conformément aux dispositions décrites dans le règlement intérieur de l’établissement. L’ensemble des activités composant le cursus de l’étudiant prévaut impérativement sur toutes activités et tous engagements extérieurs. Le contrôle de l’assiduité se fait sous forme de feuilles de présence tenues par les enseignants et les personnels chargés du suivi des étudiants. Les autorisations d’absence ont un caractère exceptionnel et ne peuvent être accordées que par le directeur du Cefedem-Sud ou le responsable des études. ARTICLE 27.2 ▪ ÉVALUATION TERMINALE Chacune des unités d’enseignement donne lieu à une évaluation terminale à la fin du quatrième semestre. Une unité d’enseignement est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10/20 à l’évaluation terminale. En cas d’impossibilité de se présenter à une ou plusieurs épreuves terminales pour cause majeure et sur présentation d’un justificatif à la direction (certificat de décès d’un parent proche, certificat médical ou cas de force majeure), les épreuves peuvent être reportées à une date fixée par la direction. Dans ce cas, l’étudiant ne recevra aucun enseignement supplémentaire. A - MISE EN SITUATION ARTISTIQUE (CONCERT-PERFORMANCE PUBLIQUE) CAHIER DES CHARGES : La réalisation de la mise en situation artistique s’apparente à tous points de vue à un concert, à une performance publique. Cette épreuve, d’une durée globale de 25 minutes, par étudiant, est élaborée de manière à mettre en évidence les qualités spécifiques et individuelles de l’étudiant. Elle est construite en collaboration avec les référents pédagogiques de la structure. Les œuvres proposées doivent être organisées autour de contenus pertinents esthétiquement, avec une réelle structuration artistique (définition d’une thématique esthétique ou technique) et doivent faire l’objet de la rédaction d’un programme qui sera présenté au jury. Ce « concert » commun à tous les étudiants de la promotion, doit s’articuler de façon à ce que le jury ait la possibilité d’évaluer l’étudiant sur un répertoire dédié, d’une part, à une maitrise instrumentale « soliste », « leader » (choix d’œuvre(s) valorisant la technique instrumentale soliste) d’autre part à des compétences musicales « collectives ». L’organisation de l’espace et l’articulation globale du concert relève de la responsabilité des étudiants (changements de plateau, présentation des œuvres – gestion de prise de parole publique en situation de spectacle – cohérence artistique du programme, conscience scénique). 26 CRITÈRES D’ÉVALUATION : Capacité à concevoir un concert dans sa globalité Cohérence et pertinence du répertoire présenté Implication musicale, qualité instrumentale et technique Adéquation des œuvres présentées (style, interprétation, niveau de difficulté technique) avec le diplôme postulé Clarté, pertinence et attractivité de la présentation, de la prestation COMPOSITION DU JURY : Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins : Le directeur du Cefedem-Sud ou son représentant, Président Un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique Un directeur ou directeur-adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat Une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture B - MISE EN SITUATION PÉDAGOGIQUE CAHIER DES CHARGES : Le cahier des charges de l'épreuve pédagogique terminale comprend les éléments suivants : La rédaction par l'étudiant de son projet pédagogique personnel (adressé au jury deux semaines avant la dater de l'épreuve (coefficient 2) Une mise en situation pédagogique comportant deux séquences de cours dirigés par l'étudiant (coefficient 5) Un entretien avec le jury à l'appui du projet pédagogique personnel de l'étudiant (coefficient 2) La mise en situation pédagogique comporte deux séquences de cours dirigés par l’étudiant, et un entretien avec le jury. CRITÈRES D’ÉVALUATION : Présentation du document : Présence de l'ensemble des éléments du cahier des charges 27 Qualités de présentation formelle et d'expression écrite Capacité à structurer un projet pédagogique sur les trois cycles de l'enseignement artistique initial : Adéquation du projet avec les schémas et cursus définis par l'Etat Description des objectifs de cycles et du référentiel de compétence par discipline Descriptif de la nature des activités constitutives de chacun des cycles, place consacrée aux démarches d'invention des élèves, à la dimension inter-artistique Elaboration d'un répertoire adapté à l'évolution de l'élève Identification et innovation dans le modalités d'évaluation Place consacrée aux pratiques collectives et aux différentes formes de sociabilité musicale Intégration de la formation et de la culture musicale dans votre projet Contribution de votre projet au développement progressif de l'autonomie de l'élève Contribution du projet à l'action culturelle, à la diffusion, au rayonnement de l'établissement Contribution du projet aux actions éducatives . Il est lié notamment envers le milieu scolaire, les pratiques en amateur et les publics dits "empêchés" Travail témoignant d'une recherche d'une réflexion, et d'une proposition pédagogique personnelle Synthèse SÉQUENCES DE COURS Discipline enseignement instrumental ou vocal Domaine des musiques classiques à contemporaines L’étudiant dispense deux cours de natures différentes, s’adressant à des élèves de niveaux différents, du 1er cycle au 3ème cycle. L’étudiant doit inscrire le déroulement de chacune des deux séances d’enseignement dans l’évolution globale des élèves qu’il suit depuis 4 semaines a minima. L’une de ces séances au moins comporte une dimension collective (pédagogie de groupe, ou musique de chambre, ou cours d’ensemble, etc…). C’est dans ce contexte qu’il rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. Durée : 30 minutes pour le cours individuel, 45 minutes pour le cours en dimension collective. Domaines des musiques actuelles amplifiées, du jazz, des musiques traditionnelles, des musiques anciennes L’étudiant dispense deux cours de natures différentes. Le premier doit s’inscrire dans une forme de pratique collective de type « atelier ». 28 Cette séance doit contenir des éléments théoriques. Le deuxième cours peut, suivant la structure d’accueil et la spécificité du conseiller pédagogique, s’orienter soit vers un nouveau cours de type atelier (justifié par un niveau clairement différent du premier) soit, avoir trait à des notions de type théoriques (cours de FM spécifique, culture musicale), ou instrumental (cours individuel ou en pédagogie de groupe), ou vocal. C’est dans ce contexte qu’il rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. Durée : 45 minutes pour le cours en configuration « atelier », 30 minutes pour le second. Discipline formation musicale L’étudiant dispense deux cours de natures différentes, s’adressant à des élèves de niveaux différents, du 1er cycle au 3ème cycle. L’étudiant doit inscrire le déroulement de chacune des deux séances d’enseignement dans l’évolution globale des élèves qu’il suit depuis 4 semaines a minima. La première séance, d’une durée de 45 minutes, s’articule d’une part autour d’une dimension vocale, et d’autre part à la dimension « culture musicale » du cours de formation musicale (histoire, contexte, esthétique) Les aspects relatifs aux éléments théoriques seront traités dans la deuxième séance d’une durée de 30 minutes. C’est dans ce contexte que l’étudiant rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. Discipline accompagnement Option musique L’étudiant dispense deux cours de natures différentes, s’adressant à des élèves de niveaux différents, du 1er cycle au 3ème cycle. L’étudiant doit inscrire le déroulement de chacune des deux séances d’enseignement dans l’évolution globale des élèves qu’il suit depuis 4 semaines a minima. La première séance, d’une durée de 45 minutes, s’articule autour de l’accompagnement d’une œuvre ou d’un extrait d’œuvre instrumental ou vocal dont le travail a été initié durant le stage. L’étudiant est amené à faire travailler l’élève sur les aspects musicaux, interprétatifs et esthétiques de l’œuvre. La seconde séance, d’une durée de 30 minutes, s’articule autour d’une œuvre instrumentale ou vocale non abordée durant le stage, et communiquée à l’étudiant et à l’élève associé le jour l’épreuve. 29 Cette séance de type « 1er cours » devra mettre en évidence les qualités de déchiffrage et de culture de l’étudiant. Au cours de cette séance, le candidat est amené à faire travailler l’élève sur l’interprétation de l’extrait choisi, et à le renseigner sur son contexte musical, historique, esthétique. C’est dans ce contexte qu’il rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. En plus de ces deux séances d’enseignement, l’étudiant présente au jury une épreuve pour laquelle il a bénéficié d’une préparation : a) Réduction d’un quatuor instrumental ou d’une pièce pour chœur à 3 ou 4 voix b) Transposition d’une œuvre instrumentale ou vocale Option danse (piano ou percussions) L’épreuve terminale pédagogique de l’étudiant se déroulera sur deux cours de natures esthétiques différentes (classique, contemporain, jazz) abordée lors de son stage. C’est dans ce contexte qu’il rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. La première séance, d’une durée de 45 minutes, comprendra deux phases : a. La réalisation, au gré du candidat, d’un accompagnement des exercices enchainements proposés par le conseiller pédagogique à un ou plusieurs élèves et b. L’accompagnement, avec partition, d’une chorégraphie ou d’un enchainement abordé durant le stage La seconde séance, d’une durée de 30 minutes maximum, porte sur une improvisation instrumentale sur un enchainement chorégraphique dans la discipline abordée. Le conseiller pédagogique enseigne à un élève ou groupe d’élèves danseur(s) séquence par séquence, un enchainement chorégraphique d’une minute environ. Cet enchainement comporte au moins trois séquences. Sitôt assimilée, chaque séquence est interprétée par l’élève ou le groupe d’élèves, et fait l’objet d’un accompagnement improvisé par le candidat. Le candidat accompagne ensuite l’enchainement chorégraphique interprété par l’élève ou le groupe d’élèves danseur(s). Enfin, il fait part au jury de ses observations relatives au déroulement de cette séance. Discipline direction d’ensembles vocaux L’étudiant dispense deux cours de natures différentes, s’adressant à des chœurs de niveaux différents. L’étudiant doit inscrire le déroulement de chacune des deux séances de travail dans l’évolution globale des chœurs qu’il suit depuis 4 semaines a minima. La première séance, d’une durée de 45 minutes, doit être envisagée avec un ensemble vocal d’adultes sur une œuvre ou extrait d’œuvre écrite pour quatre à huit voix (y compris double chœur). La seconde séance, d’une durée de 30 minutes, s’articulera autour d’un travail avec un chœur d’enfants ou d’adolescents, sur une œuvre a capella. 30 C’est dans ce contexte que l’étudiant rédige une fiche de synthèse pédagogique présentant les élèves, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux qu’il s’est fixés pour la séance) à l’attention des membres du jury, et leur présente oralement les objectifs de cours s’inscrivant dans ce cadre. En plus de ces deux séances d’enseignement, l’étudiant présente au jury une épreuve pour laquelle il a bénéficiée d’une préparation : l’harmonisation au piano d’une mélodie ou d’un chant donné (harmonie écrite et travaillée en amont). ENTRETIEN AVEC LE JURY (TOUTES DISCIPLINES) Cet entretien porte essentiellement sur les deux séances d’enseignement réalisées et la didactique de la discipline en prenant appui sur le projet pédagogique personnel rédigé par l’étudiant. Il permet de vérifier la capacité de l’étudiant à analyser et mettre en perspective critique sa pratique pédagogique. Le jury peut également orienter le débat vers des questions d’ordre général lui permettant de mieux cerner la personnalité pédagogique et artistique du candidat (son investissement professionnel, son ouverture d’esprit, ses capacités d’adaptation et d’évolution, son aptitude à travailler en équipe, sa connaissance des répertoires et sa culture musicale, son ouverture à d’autres arts, sa représentation de la mission d’enseignant au sein d’un établissement inscrit dans un territoire, etc…). Durée : 30 minutes CRITÈRES D’ÉVALUATION : L’évaluation de chacune des épreuves est réalisée au regard d’indicateurs explicites. Pour chacun des indicateurs, les membres du jury mesurent le degré d’acquisition des connaissances, compétences et aptitudes du candidat. Critères d’évaluation des séances d’enseignement : Présentation des cours et de leur contexte : Clarté de la fiche de « synthèse pédagogique » présentant les élèves, leur parcours et leur évolution, le travail effectué avec eux en amont et les objectifs généraux des deux séquences d’enseignement ■ ■ Clarté de la présentation orale et pertinence des objectifs de cours Communication et relation : ■ Communication, qualités relationnelles, dynamisme, aptitude à gérer un groupe d’élèves capacités d’écoute et d’observation, ■ Adaptation du niveau de langage, clarté des consignes ■ Maîtrise du vocabulaire professionnel, technique et artistique, et aptitude à le transmettre Capacité à stimuler la motivation de l’élève, à créer les conditions optimales pour l’apprentissage, à laisser place à la créativité et l’inventivité, à susciter le plaisir de jouer ■ 31 La transmission pédagogique : ■ Mise en oeuvre des objectifs fixés ■ Capacité à construire un diagnostic ■ Pertinence des solutions proposées et adéquation des méthodes de travail ■ Aptitude à structurer un cours, à hiérarchiser les priorités, à gérer le temps : - Efficience et pertinence des interventions - Temps de parole/ expérimentation - Temps d’action/détente - Temps de travail de détail/globalité Aptitude à prendre en charge un cours collectif, à gérer les interactions au sein du groupe ■ Capacité d’adaptabilité et de réactivité. Prise en compte du temps nécessaire aux élèves pour l’assimilation et l’appropriation dans leurs apprentissages ■ ■ Prise en compte de l’autonomie de l’élève La dimension artistique de l’enseignement : Prise en compte du contexte historique, stylistique lié aux œuvres choisies, précision de l’analyse musicale ■ Capacité à construire une interprétation argumentée, à intégrer des apports culturels dans l’enseignement ■ ■ Qualité des exemples musicaux et instrumentaux ■ Exigence musicale et technique Prise en compte des aspects sensoriels et corporels (souplesse, respiration, posture, gestion de l’énergie). Liens établis entre la réalisation musicale, le geste instrumental et l’oreille ■ Critères d’évaluation de l’entretien : Retour d’expérience sur les mises en situation : Capacité à analyser et mettre en perspective critique sa pratique pédagogique, à justifier et argumenter son positionnement et ses propositions ■ ■ Cohérence et clarté du discours, aisance dans la communication Connaissance du contexte professionnel : Connaissance des méthodes et répertoires, de leur exploitation pédagogique, et de l’organisation des cursus par cycles ■ Aptitude à s’auto-évaluer, capacité d’adaptation et d’évolution, ouverture d’esprit, démarches et recherches personnelles ■ ■ Aptitude à intégrer une équipe pédagogique 32 Capacité à situer sa mission d’enseignant au sein d’un établissement inscrit dans un toire, à faire rayonner sa classe ■ terri- COMPOSITION DU JURY : Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins : Le directeur du Cefedem-Sud ou son représentant, Président Un directeur ou directeur-adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat Un enseignant titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique Pour cette épreuve, le directeur peut faire appel à un ou plusieurs examinateur(s) spécialisé(s). Le ou les examinateur(s) spécialisé(s) peuvent évaluer l’étudiant et assister aux délibérations du jury. En revanche, ils ne participent pas aux délibérations du jury. C - RÉALISATION D’UN SPECTACLE ARTISTIQUE ET PÉDAGOGIQUE PUBLIC CAHIER DES CHARGES : La mise en œuvre du spectacle artistique et pédagogique public s’articule en quatre phases : Transmission du pré-projet à l’équipe pédagogique du Cefedem-Sud. Validation par la direction du Cefedem-Sud Remise du carnet de bord à la direction du Cefedem-Sud au plus tard 3 semaines avant la date de réalisation du projet Réalisation du projet sous la forme d’un spectacle artistique et pédagogique public d’une durée de 45 minimum à 55 minutes maximum Entretien avec les membres du jury d’une durée d’environ 15 minutes lors duquel l’étudiant fera un commentaire sur les choix ayant orienté son projet et son programme, ainsi qu’un bilan critique de son interprétation. Le cas échéant, le jury peut lui poser des questions Ce spectacle comprend nécessairement les éléments suivants : Etre en situation de diriger un groupe d’élèves : ensemble instrumental et/ou vocal Avoir réalisé des arrangements de partitions à destination des élèves (pour les étudiants du domaine des musiques classiques) Etre autonome sur la gestion du son et des outils de réalisation d’un concert MAA (scores, enregistrements de séquences…) S’impliquer musicalement lors du spectacle en accompagnant ou en renforçant un groupe d’élèves 33 CRITÈRES D’ÉVALUATION : L’évaluation comprend trois rubriques : Dimension organisationnelle Dimension artistique du spectacle Entretien avec le jury portant sur les conditions d’émergence et de mise en œuvre du projet Dimension organisationnelle L’évaluation est réalisée par l’enseignant responsable du module et la direction du Cefedem à l’appui du carnet de bord remis par l’étudiant. Capacité à concevoir un projet dans une organisation planifiée, respect des échéances fixées ■ ■ Capacité à coordonner les différents acteurs et partenaires ■ Relations établies avec la structure d‘accueil ■ Modalités de communication réalisée (affiches, planning, programme) Précision des démarches administratives relatées : mise à disposition de la salle, convention éventuelle, assurances, SACEM, décharges parentales pour les élèves, suivi des conventionnements ■ Comportement de l’étudiant avec les partenaires techniques et administratifs : (compréhension des rôles de chacun, convivialité, gestion des tensions…) ■ Dimension artistique du spectacle L’évaluation du spectacle est réalisée par le jury. ■ Adéquation entre le projet défini et le spectacle présenté ■ Intérêt artistique sur les plans esthétique, musical et pluridsiciplinaire ■ Soin apporté à la mise en scène, à l’enchainement des séquences ■ Mise en valeur d’un intérêt culturel pour le public Optimisation des aspects techniques sur le plan artistique : équilibre entre la logistique technique demandée, disponible et ses déclinaisons dans le spectacle en termes de pertinence, cohérence (ex beaucoup d’effets lumière qui n’apportent rien au spectacle, disproportion entre objectifs du spectacle et moyens techniques) ■ Respect du cahier des charges, (éléments fixes et éléments au choix, nombre de participants, durée du spectacle…) ■ ■ Qualité des arrangements-orchestrations réalisés ■ Qualité de la direction musicale des ensembles ■ Implication artistique durant le spectacle 34 Entretien avec le jury portant sur les conditions d’émergence et de mise en œuvre du projet Pédagogiquement : ce qui a été mis en œuvre pour susciter l’intérêt pédagogique pour les élèves : cet aspect peut être explicité dans le cadre du rapport écrit sur la réalisation artistique et pédagogique (cahier des charges) ■ Pédagogie de projet : adéquation entre le projet réalisé et les moyens mobilisés (y compris en termes pédagogiques et à l’égard des élèves participants) ■ Qualité et exhaustivité des différents documents présentés (arrangements, consignes aux élèves, documents favorisant la connaissance des courants et styles joués…) ■ ■ Retour sur le spectacle : diagnostic ■ Scénarios pédagogiques élaborés ■ Analyse critique des moyens pédagogiques mis en place pour la réalisation artistique ■ Historique, supports d’information donnés aux élèves, contextualisation, qualités d’écriture des arrangements (formel), supports bibliographiques et discographiques ■ Qualité de l’expression écrite, mise en forme, synthèse ■ Capacités de recul, d’évaluation et d’objectivité COMPOSITION DU JURY : Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins : Le directeur du Cefedem-Sud ou son représentant, Président Un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur, ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique, ou appartenant aux cadres d’emploi des assistants territoriaux d’enseignement artistique, ou des professeurs d’enseignement artistique dans la spécialité musique, ou un directeur ou directeur adjoint d’un établissement classé par l’Etat D - RÉDACTION ET SOUTENANCE D’UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE CAHIER DES CHARGES : Rédaction d’un mémoire professionnel de recherche documentaire, de 10 000 à 12 000 mots (hors annexes et bibliographie), aux normes universitaires APA, portant sur les gestes du métier de professeur de musique dans les perspectives pédagogiques, et/ou didactiques, et/ou sociologiques, et/ou psychologiques. La soutenance est d’une durée de 30 minutes et s’organise comme suit : Exposé par l’étudiant d’une durée de 10 minutes maximum, pouvant s’appuyer sur un diaporama 35 CRITÈRES D’ÉVALUATION : Critères d’évaluation du mémoire Qualité de rédaction (style et syntaxe) dans le respect des normes universitaires ; pertinence de la recherche (problématique, hypothèses et méthodologie) et des apports (résultats, analyse et discussion) ; pertinence de la conclusion et/ou des préconisations ; qualité de la présentation du mémoire. Critères d’évaluation de la soutenance Qualité de l’expression orale (maîtrise de la langue) ; cohérence des propos en corrélation avec le travail du mémoire ; ouverture sur les perspectives professionnelles et de formation pour le professeur de musique. COMPOSITION DU JURY : Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins : Le directeur du Cefedem-Sud ou son représentant, Président Un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique Un directeur ou directeur-adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat Une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture Pour cette épreuve, le directeur peut faire appel à un ou plusieurs examinateur(s) spécialisé(s). Le ou les examinateur(s) spécialisé(s) peuvent évaluer l’étudiant et assister aux délibérations du jury. En revanche, ils ne participent pas aux délibérations du jury. E - ENTRETIEN TERMINAL CAHIER DES CHARGES : Sur la base d’une notice pédagogique personnelle rédigée par l’étudiant (1 à 2 pages maximum), le jury d’attache à mesurer la culture de l’étudiant, son regard et sa réflexion professionnelle et personnelle sur le métier de professeur de musique, sa capacité à décrire son projet professionnel en relation avec la formation reçue. Durée : 20 minutes CRITÈRES D’ÉVALUATION : Repérer les missions d’un établissement d’enseignement artistique Repérer les fonctions d’un diplômé d’Etat 36 Connaissance et appropriation des orientations pédagogiques de l’Etat Capacité à proposer un projet pédagogique s’inscrivant dans ces orientations Connaissance et maîtrise des enjeux de l’enseignement supérieur COMPOSITION DU JURY : Le jury de cette épreuve terminale est nommé par le directeur de l’établissement et comporte au moins : Le directeur du Cefedem-Sud ou son représentant, Président Un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique Un directeur ou directeur-adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat Une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture Le directeur, au vu des résultats des différentes évaluations, arrête la liste des candidats diplômés. Il délivre aux lauréats : Le diplôme d’Etat de professeur de musique Le supplément de diplôme Une attestation précisant les unités d’enseignement et modules acquis, ainsi que les crédits ECTS correspondants Le DE de professeur de musique est attribué par le directeur à tout étudiant qui a validé l’ensemble des Unités d’Enseignement et obtenu une note au moins égale à 10/20 à chacune des cinq épreuves terminales. Le directeur remet aux candidats qui n’ont pas validé le diplôme une attestation précisant les Unités d’Enseignements acquises ainsi que les E.C.T.S. correspondants. ARTICLE 27.3 ▪ ÉCHEC AUX ÉPREUVES TERMINALES Dans le cas où un étudiant obtient une note inférieure à 10/20 à l’une des épreuves terminales, il peut solliciter une nouvelle présentation de l’épreuve terminale non validée. Celle-ci ne peut intervenir, au plus tôt, que dans le courant de l’année universitaire suivante. L’étudiant doit motiver sa demande par courrier au Directeur du Cefedem-Sud à l’issue de l’ensemble des épreuves terminales. Le directeur peut, après avis de l’équipe pédagogique permanente, et le cas échéant un entretien avec le requérant, autoriser l’étudiant n’ayant pas validé le diplôme à suivre une année d’études supplémentaire. Cette disposition n’est valable que dans la limite d’une seule nouvelle présentation pour chacune des épreuves terminales. 37 La demande du requérant est notamment évaluée au regard des critères suivants : Assiduité, investissement dans la formation Comportement et communication Perspectives d’évolution au regard des résultats obtenus Nombre d’épreuves terminales à repasser Capacité de gestion de la structure La réponse est notifiée au requérant par courrier avec accusé de réception dans les meilleurs délais, et assortie le cas échéant des modalités pédagogiques et administratives induites définies par la commission. ARTICLE 28 - MODALITES D’EVALUATION AU CFMI D’AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ La formation est organisée en sept unités d’enseignement qui jalonnent les trois années de formation dans le cadre du cursus DE/DUMI. Les enseignements permettent l’obtention de cent vingt crédits et se déclinent en connaissances et compétences spécifiques. Certaines unités d’enseignement se déroulent sur l’année : DUM 100 « Mener un projet centré sur le chant choral » DUM 200 « Mener un projet centré sur les pratiques collectives » DUM 202 « Négocier, écrire, réaliser, évaluer des projets à l’école » D’autres fonctionnent par semestre : DUM 101 « Mener un projet centré sur l’interprétation » DUM 102 « Mener un projet centré sur les démarches d’invention » DUM 201 « Concevoir un projet en lien avec des structures culturelles » D’autres encore se complètent sur deux années DUM 103 et 203 « Intervenir en milieu spécialisé » Chaque unité d’enseignement est conçue de telle manière que l’étudiant puisse prendre de l’autonomie dans la réalisation de tâches correspondant à plusieurs facettes du métier de musicien intervenant. L’évaluation est organisée sous forme de contrôle continu des disciplines inscrites dans chaque unité d’enseignement ainsi que sous forme d’épreuves terminales devant un jury de personnalités extérieures à la formation. Les modalités d’évaluation de chaque élément de l’unité d’enseignement sont, le plus souvent possible, proches des réalités professionnelles Ce diplôme délivré par Aix-Marseille Université confirme une compétence professionnelle et atteste de l’aptitude du musicien à mobiliser ses connaissances et savoir-faire au service des équipes éducatives au sein d’une collectivité ou d’un territoire. La procédure d’évaluation est la suivante : 38 ARTICLE 28.1 : EVALUATION CONTINUE L’étudiant doit avoir satisfait au contrôle continu de chaque unité d’enseignement. Il n’y a pas de compensation entre les UE. À l’intérieur d’une UE, les éléments sont compensables entre eux, à condition que la note des éléments à compenser ne soit pas inférieure à 8/20. Dans ce dernier cas, l’étudiant se verra proposer un nouveau contrat d’évaluation défini par le ou les enseignant (s) concerné(s) et présenté à l’étudiant au cours d’un entretien avec le directeur. À l’intérieur de chaque UE, les notes sont affectées de coefficients proportionnels aux crédits ECTS des éléments. L’étudiant qui n’a pas validé l’ensemble des huit unités d’enseignement ne peut en aucun cas se présenter aux épreuves terminales. Pour tous les enseignements, le contrôle continu intègre : La progression personnelle. L’assiduité (un taux de présence d’au moins 70% est requis pour obtenir un élément constitutif d’une d’Unité d’Enseignement). La ponctualité, l’état d’esprit de travail, la concentration et le respect du groupe. L’implication ARTICLE 28.2 : EVALUATION TERMINALE L’étudiant doit rendre compte d’un ensemble de compétences professionnelles validées, dans le cadre du cursus DE/DUMI, par deux épreuves terminales : DUM 300 : Pratique pédagogique DUM 302 : Dossier professionnel et soutenance L’étudiant « défaillant » à l’une des épreuves ne peut pas bénéficier de la compensation des notes des épreuves terminales. L’étudiant qui n’obtient pas la moyenne de 10/20 à l’une ou l’autre des deux épreuves ne peut obtenir son DUMI. S’il n’obtient par la moyenne de 10/20 à l’épreuve de «pratique pédagogique», il devra effectuer un nouveau stage à l’école en suivant les cours «analyse du milieu», «didactique, pédagogie et méthodologie de projet» qui y sont associés. L’étudiant en cursus DE/DUMI a quatre ans pour conclure sa formation. DUM 300 : PRATIQUE PÉDAGOGIQUE Cette épreuve est l’aboutissement d’une formation pédagogique représentant environ 320 heures de stage en responsabilité dans les écoles. Au cours de la troisième année dite de spécialisation du cursus DE/DUMI, l’étudiant apprend à : Concevoir et mettre en œuvre un projet musical dans chacune des classes. Le projet tient compte des demandes des enseignants, des aptitudes des enfants, du contexte et des ressources culturelles du lieu. Évaluer avec l’équipe l’action menée et les acquis des enfants. L’ensemble des enseignements prépare les étudiants à ces fonctions de musicien pédagogue. Des visites régulières des professeurs permanents et de musiciens intervenants en exercice permettent d’accompagner chaque étudiant sur le terrain. Le conseiller pédagogique en éducation musicale de la circonscription effectue également des visites conseils. Il veille à ce que le projet soit réellement inscrit dans la vie de la classe. 39 Modalités de l’épreuve de pratique pédagogique Mise en œuvre de deux séances avec deux classes dans le cadre musical conçu en collaboration avec l’équipe pédagogique d’une école. Ces deux séances musicales - dont une centrée sur le chant choral polyphonique - sont inscrites dans le déroulement de l'année et en continuité avec les objectifs et les projets. Elles permettront d’apprécier la capacité de l’étudiant : à mener des projets différents tant dans les contenus musicaux que dans leur mise en œuvre à prendre en compte les compétences diversifiées à développer chez l’enfant : écoute, interprétation, invention (improvisation, composition, arrangement) Ces séances sont organisées à partir du cahier des charges suivant : Préparation corporelle et musicale permettant d’apprécier la capacité de l’étudiant à prendre en compte l’état du groupe, à aider les enfants à entrer dans l’activité, à déduire le travail technique d’une écoute et/ou du matériau utilisé dans la séance. Restitution d’une pièce vocale et/ou instrumentale aboutie permettant d’apprécier la manière dont l’étudiant sait mettre en valeur l’autonomie des enfants, la qualité des voix ou du geste instrumental, les choix d’interprétation et la direction. Approfondissement d’un travail en cours permettant de mesurer la capacité de l’étudiant à faire progresser le groupe. Chaque séance de 45’ maximum est notée sur 15 L’entretien de 30’ est noté sur 10 Critères d’évaluation 1. La préparation écrite : Rappel du travail effectué en amont (inscription de cette séance dans une progression d’ensemble). Lisibilité des objectifs poursuivis et précision des compétences à développer. Description des situations proposées (préparation des consignes, prévision de l’organisation de la séance, estimation du temps imparti aux différentes étapes de la séance). 2. Les interventions : Attitude et relation avec les enfants : Présence personnelle, dynamisme et engagement Relation au groupe, écoute et prise en compte des individualités Adaptation à l’imprévu, proposition de solutions d’aides. Présence musicale (prestation vocale et/ou instrumentale, direction, improvisation, attitude d’écoute) Exigence (musicale et autres). 40 Cohérence entre la démarche pédagogique, les choix artistiques et les contenus : * Pertinence des compétences à développer (interprétation, improvisation, écoute, recherche, critique) * Intérêt des supports musicaux (répertoires ou des référents écoutés, dispositifs instrumentaux). * Gestion de la séance (nature et articulation des étapes de la séance, utilisation de l’espace). * Qualité de la production enfantine, climat musical dégagé par l’atmosphère générale. Collaboration avec l’enseignant * Place accordée à l’enseignant lors de la séance en vue de la mise en œuvre du projet. 3. L’entretien : Capacité à réfléchir sur ses pratiques et sur les effets de son action : Analyse du réalisé par rapport aux contenus prévus Analyse de son engagement en tant que musicien pédagogue (intérêt musical, accueil des propositions des enfants, adaptation à l’imprévu, aides apportées, gestion des relations inter-individuelles) Regard sur la gestion de l’espace/temps de la séance. Évaluation de la prestation des enfants et de leur niveau de performance. Analyse des formes de collaboration entre le musicien et l’enseignant dans la mise en œuvre du projet. Composition et fonctionnement du jury L’inspecteur de l’Éducation nationale de la circonscription, en qualité de Président Un directeur d’un conservatoire Assistent également au jury avec voix consultative Le conseiller pédagogique en éducation musicale ayant assuré un suivi de l’étudiant et la mise en œuvre des projets durant l’année dite de spécialisation Un professeur permanent du CFMI pouvant être appelé à témoigner du travail réalisé par l’étudiant au cours des trois ans du cursus DE/DUMI Le Président du jury conduit les débats qui doivent aboutir à un commentaire sur chacune des épreuves et à l’attribution d’une note sur 40. Si le candidat se voit attribuer une note inférieure à 20/40, il ne peut obtenir le DUMI. Le président rédige le rapport de synthèse. En cas de litige, le Président peut avoir recours à la voix consultative du CPEM et du professeur permanent du CFMI. DUM 302: DOSSIER PROFESSIONNEL ET SOUTENANCE 1. Dossier professionnel En fin de deuxième année de formation, les étudiants du CFMI rédigent un dossier professionnel d’une quinzaine de pages. En s’appuyant sur leurs expériences et leur vécu de musiciens intervenants stagiaires, ils dégagent une problématique professionnelle ou font émerger une question qui les interpelle particulièrement. 41 Ils traitent ensuite cette problématique ou cette question à la lumière de l’analyse de leur vécu et de leurs expériences de terrain, mais aussi des apports théoriques et des lectures qu’ils ont pu effectuer. L’approche peut être politique, musicale, pédagogique, didactique, psychologique, sociale, etc. Le dossier se limite à une dizaine de pages et comporte trois parties : Présentation de la problématique retenue en faisant état de ses conditions d’émergence. Traitement de cette problématique au vu de son expérience et à la lumière des apports théoriques et des ouvrages de référence qui ont été lus et analysés Conclure de manière prospective Critères d’évaluation Qualités de présentation formelle et d’expression écrite Richesse de l’expérience de musicien pédagogue Capacités à prendre du recul par rapport à cette expérience Précision des faits relatés, capacité à en comprendre les enjeux et les analyser avec esprit critique Intérêt de la problématique ou de la question traitée Pertinence des références Positionnement personnel 2. Soutenance L’étudiant présente le sujet qu’il a choisi d’aborder durant 10 minutes. Le choix de sa problématique et son analyse témoigne du développement de ses compétences de musicien intervenant. Il est donc en capacité d’exposer ce qu’il a perçu, découvert, compris, expérimenté, analysé. Mais il peut aussi faire état de l’évolution de son questionnement et présenter ses nouvelles interrogations, évoquer les pistes qu’il souhaite explorer. À la suite de cet exposé, les membres du jury engagent un dialogue avec l’étudiant. Critères d’évaluation Structuration de l’exposé personnel Positionnement musical et pédagogique de l’étudiant Distance réflexive Conscience des enjeux du métier Disponibilité aux questions du jury Ouverture, curiosité culturelle Dynamique d’auto-formation (artistique et pédagogique) Attribution d’une note sur 40 (pour le dossier et la soutenance). 42 ARTICLE 29 ▪ ATTRIBUTION DES ECTS ET MOBILITE DES ETUDIANTS Les E.C.T.S. sont obtenus pour toute Unité d’enseignement (UE) validée par une note supérieure ou égale à 10 ou pour toute validation des acquis antérieurs. En cas d’interruption de la formation ou de mobilité, les E.C.T.S. obtenus restent au bénéfice de l’étudiant. ARTICLE 30 ▪ MODALITES DE RETRAIT DES DIPLOMES Concernant le DE, les modalités de retrait du parchemin et du supplément de diplôme sont les suivantes : 1ere possibilité : Retrait sur place Vous devez vous présenter muni d’une pièce d’identité en cours de validité, sur rendez-vous uniquement auprès du pôle pédagogique (demande de rendez-vous à faire par mail : [email protected]) 2ème possibilité : Retrait par un tiers Celui-ci doit se présenter muni de sa pièce d’identité en cours de validité, d’une procuration signée par le mandant, ainsi que d’une copie de la pièce d’identité du mandant, sur rendez-vous uniquement auprès du pôle pédagogique (demande de rendez-vous à faire par mail : [email protected]) 3ème possibilité : Vous ne pouvez pas vous déplacer Vous devez faire un courrier demandant l’envoi de votre diplôme, accompagné d’une copie de votre carte d’identité et d’un chèque de 8 € (à l’ordre du Cefedem-Sud) couvrant les frais d’envoi en recommandé. Toute demande de délivrance de diplôme doit impérativement être réalisée selon cette procédure. Concernant le DUMI, il faut vous adresser au service de la scolarité d'ALLSH, le CFMI n'étant pas habilité à délivrer d’attestation officielle de réussite au diplôme. Vous pouvez télécharger la procédure et les différentes pièces qui vous seront utiles dans votre démarche sur http://allsh.univamu.fr/scolarite/diplomes ARTICLE 31 ▪ FIN DE SCOLARITE La scolarité au Cefedem-Sud prend fin à l’issue des épreuves terminales du DE. La radiation du Cefedem-Sud peut être prononcée pour un motif figurant au règlement intérieur de l’établissement, sur avis de la direction et du Conseil de discipline (visé à l’article 61 du règlement intérieur). ARTICLE 32 ▪ EXECUTION DU REGLEMENT DES ETUDES Un exemplaire du présent règlement des études est remis à toutes les personnes appartenant au Cefedem-Sud et au CFMI d’Aix-Marseille Université ou y exerçant une activité, et notamment aux étudiants et stagiaires lors de leur admission. Elles attestent qu’elles en ont pris connaissance en apposant leur signature sur un récépissé conservé par les pôles pédagogiques. 43 Les Directeurs des deux centres de formation sont chargés de l’exécution du présent règlement des études qui sera publié par tout moyen destiné à en assurer la plus large diffusion et notamment par affichage. Le présent règlement entre en vigueur à compter de son adoption par les instances décisionnaires des deux établissements Délibéré par le Conseil d’administration du Cefedem-Sud en sa séance du 9 décembre 2015 et inscrit à l’ordre du jour du prochain Conseil d’Institut du CFMI d’Aix-Marseille Université qui se tiendra en juillet 2016. 44 ANNEXE 1 ORGANISATION PÉDAGOGIQUE DU CURSUS DE/DUMI UE1 ETRE ENGAGÉ DANS UN PROJET ARTISTIQUE PERSONNEL M1 Pratique instrumentale Musique de chambre, Coaching instrumental individuel, Pratique d’orchestre Esthétiques complémentaires Didactique de la musique de chambre Médiation CEFEDEM M2 Culture et analyse CEFEDEM M3 Ecriture, arrangement CEFEDEM M4 Atelier de direction d’ensembles instrumentaux et vocaux M5 Ateliers de création : Résidence de compositeur Musique électroacoustique M6 Technique vocale CFMI M7 Techniques d’accompagnement CFMI M8 Techniques d’arrangement pour orchestre à l’école CFMI M9 Musiques traditionnelles CFMI M10 Technique de collectage puis transmission CFMI M11 Percussions CFMI M12 Analyse musicale appliquée CFMI M13 Maitrise de logiciel d’édition musicale CFMI M14 Electroacoustique en lien avec les projets d’élèves CFMI M15 Ecriture professionnelle CFMI M16 Ecriture créative CFMI ET CEFEDEM/CFMI CEFEDEM Evaluation terminale de l’UE1 : concert UE2 METTRE EN OEUVRE UN PROJET PÉDAGOGIQUE M1 Sciences de l’éducation et enseignement artistique CEFEDEM M2 Culture pédagogique : Histoire des institutions de l’enseignement musical Les orientations pédagogiques de l’État : Analyse du schéma national CEFEDEM d’orientation musique 2008 L’élaboration du projet pédagogique personnel 45 M3 Pratique pédagogique CEFEDEM M4 Stages de pratique pédagogique et didactique de la discipline auprès de conseillers pédagogiques de la discipline, du domaine et de l’option CEFEDEM M5 Stage de chant choral à l’école CFMI M6 Stage de création chorale à l’école CFMI M7 Stage en tutorat CFMI M8 Stage à l’école : démarches d’invention CFMI M9 Stage à l’hôpital CFMI M10 Didactique de la musique CFMI M11 Didactique et pédagogie CFMI M12 Connaissance de l’enfant CFMI M13 Actions de sensibilisation au spectacle vivant CFMI M14 Didactique pédagogique, méthodologie de projet CFMI M15 Stage à l’école CFMI M16 Stage orchestre à l’école CFMI M17 Stage à l’hôpital en tutorat CFMI M18 Musique et handicap CFMI ET (DE) Epreuve pédagogique terminale de l’UE2 : mise en situation pédagogique ET (DUMI) Epreuve pédagogique terminale de l’UE2 : mise en situation pédagogique ETRE ACTEUR DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT UE3 M1 La place de l’artiste enseignant dans le projet pédagogique de l’établissement CEFEDEM M2 Stage en milieu professionnel dans un conservatoire à rayonnement régional CEFEDEM M3 Mémoire professionnel de recherche documentaire CEFEDEM M4 Connaissance du système éducatif CFMI M5 Analyse du milieu CFMI 46 ET (DE) Epreuve pédagogique terminale de l’UE3 : soutenance du mémoire professionnel de recherche professionnel ET (DUMI) Epreuve pédagogique terminale de l’UE3 : soutenance du dossier professionnel lié au stage à l’école UE4 ETRE ACTEUR DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT DANS SA DIMENSION TERRITORIALE M1 Le spectacle artistique et pédagogique public CEFEDEM M2 Environnement professionnel du spectacle vivant : organisation d’un concert, droit public, droit privé CEFEDEM M3 Atelier de compétences spécifiques Technique du son Sonorisation Lumières CEFEDEM M4 Ateliers de compétences transversales Prévention des risques psychosociaux CEFEDEM ET (DE) Epreuve pédagogique terminale de l’UE4 : réalisation d’un spectacle artistique et pédagogique public ET (DE) Entretien terminal avec le jury 47 ANNEXE 2 NOMENCLATURE DES ÉPREUVES INSTRUMENTALES DU CONCOURS D’ENTRÉE PAR DISCIPLINE DISCIPLINE ENSEIGNEMENT INSTRUMENTAL OU VOCAL A. Domaine classique à contemporain Une pièce à travailler en autonomie envoyée par le Cefedem-Sud au candidat 5 jours avant la date de l’épreuve instrumentale Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Pour les instruments monophoniques, le candidat devra venir avec son pianiste accompagnateur. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec son ensemble. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. B. Domaine musique ancienne Une pièce à travailler en autonomie envoyée par le Cefedem-Sud au candidat 5 jours avant la date de l’épreuve instrumentale Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Pour les instruments monophoniques, le candidat devra venir avec son accompagnateur. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec son ensemble. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. C. Domaine musiques traditionnelles Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. D. Domaine jazz Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents et une composition personnelle. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 48 E. Domaine musiques actuelles amplifiées Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents et une composition personnelle. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé Une épreuve de repiquage consistant en une mise en loge d’une durée de 10 mn dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano où les candidats écouteront un morceau à restituer ensuite devant le jury DISCIPLINE FORMATION MUSICALE A. Une épreuve de déchiffrage (durée : 10 mn environ) avec mise en loge de 20 minutes avec piano comprenant : Une œuvre vocale « a capella » Une œuvre pour piano B. Une épreuve d’interprétation Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de 30 minutes minimum. Celui-ci doit comporter au moins : Une œuvre pour « chant et piano », chantée et accompagnée au piano par le candidat Deux œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline instrumentale, dont une écrite postérieurement à 1950. Parmi ces deux œuvres, le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation de chambre, il lui appartient de venir avec son groupe C. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. Il lui est demandé de restituer au jury : La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères DISCIPLINE DIRECTION D’ENSEMBLES VOCAUX A. Une épreuve de déchiffrage (durée : 10 mn environ) avec mise en loge de 20 minutes avec piano comprenant : Une œuvre pour chant et piano Une œuvre pour piano 49 B. Une épreuve d’interprétation Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat devra venir avec son propre ensemble vocal. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. C. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. Il lui est demandé de restituer au jury : La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères DISCIPLINE ACCOMPAGNEMENT, OPTION MUSIQUE (PIANO) A. Une épreuve d’interprétation (durée : 20 minutes maximum) Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec sa formation musicale. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. B. Une épreuve pratique, après une mise en loge de 30 minutes avec piano, comprenant : Le déchiffrage d’une œuvre pour piano, une réduction d’orchestre C. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. Il lui est demandé de restituer au jury : La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères Une improvisation dans un style de son choix 50 DISCIPLINE ACCOMPAGNEMENT, OPTION DANSE (PIANO OU PERCUSSIONS) A. Une épreuve d’interprétation (durée : 20 minutes maximum) Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui -ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec sa formation musicale. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. B. Une épreuve pratique, après une mise en loge de 30 minutes avec piano, comprenant : Le déchiffrage d’une œuvre pour piano ou percussions, une réduction d’orchestre ou d’ensemble de percussions C. L’accompagnement d’un cours de danse (durée 20 mn) Discipline classique ou contemporaine, en improvisant sur le temps d’échauffement 51 Centre de Formation Supérieure Diplômante des Enseignants de Musique 380 avenue Mozart 13100 AIX EN PROVENCE Tel : +33 (0)4 42 60 43 40 - Fax : +33 (0)4 42 26 71 57 [email protected] - cefedem-sud.com
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